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 Peace, love and ducks [Cecy]

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MessageSujet: Re: Peace, love and ducks [Cecy]   Peace, love and ducks [Cecy] EmptyMer 25 Sep 2013 - 20:24

Le sourire de la jeune femme illuminait le parc. Elle semblait épanouie, comme si elle avait attendu ça depuis longtemps. Depuis un an en fait... Zac gardait les pieds sur terre. Cecy est une fille sympa, mais un mec comme lui ne se refaisait pas en un jour. Il faudrait du temps, de la patience et pas de niaiserie surtout. Ca le débectait. Pourtant, il ne répondit qu'avec un sourire lorsqu'elle lui fit une tirade sur le miel et les abeilles. No comment. Il avait passé plus d'un an à courir les rues, les bars et même les toilettes pour baiser tout ce qui se présentait à lui. Alors okay, c'est bien sympa de vouloir se fixer avec une nana, mais sa liberté lui manquerait vite, et il se sentait déjà un peu piégé en soi. Et si elle ne comprenait pas ce besoin qu'il avait d'avoir le contrôle sur tout et tout le monde ? Ce n'était pas contre elle, c'était la nature de Zac. Lorsqu'il était rentré de l'école militaire, sa mère l'avait envoyé chez un psy qui avait diagnostiqué un besoin de contrôle lié à un traumatisme refoulé de son enfance. Zac avait juste haussé les épaules, pas perturbé le moins du monde par cette annonce. Il n'avait rien vécu de traumatisant, à son goût. Les coups de ceinture de son père étaient loin, et il ne considérait plus ça que comme un manque de courage de son père, une lacheté sans nom qu'il rejetait. Lui, il donnait du plaisir. Pourquoi culpabiliser ? Il n'est juste pas l'homme d'une seule femme. Et si Cecy l'aimait, elle comprendrait qu'il faudrait du temps pour qu'il s'y fasse, qu'il espace ses plans culs et ses jeux réguliers.


- Je veux être là, je veux rester avec toi chaque minutes que le temps nous donnera, je ne veux plus te quitter, j'ose enfin te l'avouer et je suis enfin heureuse. J'ai comme des millions de papillons dans le ventre ! Merci, merci d'être toi, merci de me rendre heureuse.


Ses lèvres se posèrent sur celles de Zac, qui souriait simplement. Elle était mignonne et tout, mais il savait à quoi s'en tenir, personnellement. Il lui tiendrait la main sur le campus, l'embrasserait à volonté et éloignerait Trey du petit cul de sa "petite amie". Rien que le terme l'emmerdait, mais il y survivrait. Zac sait très bien dissimuler ses émotions car il évite d'en avoir. Son coup de coeur à Madagascar était certes de l'amour, mais c'était trop rapide, trop nouveau pour qu'il y croit. Son enveloppe protectrice, sa carapace reprenait forme. Il ne fallait pas la blesser, mais lui dire "je suis incapable de t'aimer, je peux seulement essayer de te donner de l'affection"... C'était un challenge auquel il voulait s'accrocher. Pourquoi pas essayer ? Il n'était pas parfait, mais tenter l'aventure n'était pas impossible non plus. Il regarda autour et vit pas mal de gens, dont une ou deux de ses PCR (Plan Cul Régulier) qui partirent en secouant la tête. Merde ! Il cacha cependant sa pensée et lui dit doucement :


- Tu es vraiment merveilleusement belle. Tu as des plus belles et douces formes de l'univers. Tu m'avais manqué. Et pas que de ce côté-là (il montra son coeur), ici aussi tu me manquais...

Et alors là, elle fit quelque chose qu'il ne comprit pas. Elle se mit à chanter la chanson de Pocahantas... Non mais euh... ? Sérieusement ? La niaiserie atteignait un niveau presque sauvage, et pas mal de gens continuaient de les regarder en les pointant du doigt, certain rigolant car connaissant Zac et son caractère. Il fit semblant de ne rien voir et sourit alors qu'elle chantait :


- Pour toi, je suis l'ignorante sauvage
Tu me parles de ma différence, je crois sans malveillance
Mais si dans ton langage, tu emploies le mot "sauvage"
C'est que tes yeux sont remplis de nuages, de nuages

Comprends-tu le chant d'espoir du loup qui meurt d'amour ?
Les pleurs des chats sauvages au petit jour ?
Entends-tu chanter les esprits de la montagne ?
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?

Mais la Terre n'est que poussière,
Tant que l'Homme ignore comment
Il peut peindre en mille couleurs l'air du vent !
Que Que Natura,
Un jour tu verras,
Ton coeur chantera
et tu comprendras.

Tu entendras sa voix
Comme un cri au fond de toi.
Un jour tu verras,
Ton coeur chantera !



Elle se mit contre lui, le priant de la laisser entrer dans son coeur. Il sourit et prit ses mains dans les siennes, avant de lui désigner ses affaires en lui disant gentiment :


- Viens, prends tes affaires, on va se trouver un endroit tranquille pour parler, et rester ensemble. C'est pas que j'aime pas être observé, mais les gens-là, ils vont nous emmerder si on reste dans le coin. Viens avec moi ma puce...

[HJ : Tu veux aller où ?]
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MessageSujet: Re: Peace, love and ducks [Cecy]   Peace, love and ducks [Cecy] EmptyMer 18 Sep 2013 - 21:04

    Cecylia se sentait comme un avion, comme un oiseau qui n’a même plus besoin de battre des ailes pour voler, comme un cerf-volant dont l’enfant a laissé glisser le fil de ses doigts. Elle planait. La jeune femme était au-dessus de Miami, un grand sourire aux lèvres, et elle regardait le monde aller nulle part, comme une colonie de fourmis qui ne regardent qu’en avant ; sans même penser à ce qui se trouve au bout de la course. Et elle riait. Riait à en avoir mal au ventre. Riait à en avoir chaud. Elle riait aux éclats, Cecy riais de bon cœur, pour une fois qu'elle étais heureux, fichez-lui la paix. Elle était comme couché dans le gazon, au beau milieu d’un terrain de football, au beau milieu de ces jeunes sportifs qui se pratiquaient. Et elle regardait les nuages, elle regardait les formes qu’ils dessinaient. Miss Okword repérait les animaux, les objets. Elle souriait même si tout le monde autour d'eux les dévisageaient comme si ils étaient tout deux des schizophrènes ayant perdu leurs chemin vers l’asile. Ils souriaient parce qu'ils étaient comme complètement enfermé dans une bulle, déconnectés du monde extérieur.

    - Cecy, ne t'inquiète pas. Je préfèrerais perdre un bras que de te faire du mal. Tu penses que je t'ai rendue meilleure ? Alors attends de voir qui je suis devenu. Je veux que tu sois là pour mes matches, je veux être là pour tes expo, je veux que toi et moi, ce soit le paradis sur Terre. Je ne suis pas parfait, mais je veux que tu sois heureuse. Ca t'ira tu crois ?


    La jeune femme était radieuse, aux anges. Elle avait avoué des sentiments qui avaient été refoulés un bon moment dans le coin de son coeur. A présent, Cecy était devant l'homme dont elle était tombée amoureuse et il ne l'avait pas repoussé, il lui avait même chanté une chanson... Des larmes apparurent aux yeux de la jeune femme, elle remerciait le ciel cette fois. Elle redescendit sur terre un instant pour répondre au jeune homme super canon.

    _ Oui je pense que je m'y ferai honey ! elle l'avait appelé comme ça durant son séjour à Madagascar et Zacc l'avait appelée Bee, parce que le miel ne se produit pas sans abeilles, ils sont toujours unis et rélies. _ Je veux être là, je veux rester avec toi chaque minutes que le temps nous donnera, je ne veux plus te quitter, j'ose enfin te l'avouer et je suis enfin heureuse. J'ai comme des millions de papillons dans le ventre ! Merci, merci d'être toi, merci de me rendre heureuse . Elle l'embrassa une nouvelle fois tendrement.

    Beaucoup d’élèves s'étaient agglutinés autour d'eux , cela devaient être merveilleux et bizarre de voir un élève dragueur avouer ses sentiments à la jeune blondinette. Une nouvelle Alpha que personne ne connaissait vraiment. Si ils savaient comment le jeune homme et elle se connaissait.

    - Tu es vraiment merveilleusement belle. Tu as des plus belles et douces formes de l'univers. Tu m'avais manqué. Et pas que de ce côté-là (il montra son coeur), ici aussi tu me manquais...

    Elle s'approcha de son oreille et lui chanta une chanson de son dessin animé préféré : Pocahontas.

    _ Pour toi, je suis l'ignorante sauvage
    Tu me parles de ma différence, je crois sans malveillance
    Mais si dans ton langage, tu emploies le mot "sauvage"
    C'est que tes yeux sont remplis de nuages, de nuages

    Comprends-tu le chant d'espoir du loup qui meurt d'amour ?
    Les pleurs des chats sauvages au petit jour ?
    Entends-tu chanter les esprits de la montagne ?
    Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?
    Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?

    Mais la Terre n'est que poussière,
    Tant que l'Homme ignore comment
    Il peut peindre en mille couleurs l'air du vent !


    La jeune demoiselle adorait cette chanson, c'était un peu comme leurs histoire ... Deux inconnus qui se rencontrent sans pouvoir mettre des mots sur leurs sentiments; peut-être qu'ils ne connaissent pas ça. Il faut pouvoir se comprendre et se connaitre pour s'aimer.

    _ Que Que Natura,
    Un jour tu verras,
    Ton coeur chantera
    et tu comprendras.

    Tu entendras sa voix
    Comme un cri au fond de toi.
    Un jour tu verras,
    Ton coeur chantera !


    Cecylia plongea dans son regard et posa une main sur le coeur du jeune homme _ J'espére pouvoir y rester Honey, pour un long moment. Le mien aussi t'appartient. Elle l'embrassa tendrement encore une fois, se raccrochant à chaque seconde merveilleuse passées avec le jeune homme.
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MessageSujet: Re: Peace, love and ducks [Cecy]   Peace, love and ducks [Cecy] EmptyMer 18 Sep 2013 - 1:19

Zac n'avait jamais été un bon chanteur. Au collège et au lycée, on s'était toujours moqué de lui, avec pour seule raison qu'il se mettait à bégayer quand il était mal à l'aise, surtout quand il chantait devant toute la classe. Pourtant, cet été-là avec Cecy, il n'avait pas eu le courage de lui dire non quand elle lui avait demandé de venir chanter avec elle et les autres femmes du village. Il se souvenait encore des voix des jeunes et des plus âgées, qui en tressant leurs paniers chantaient de vieilles comptines et histoires malgaches aux intonations suaves et sauvages. Parfois, le jeune homme se surprenait même à fermer les yeux et à se rappeler les leçons de chant de Cecy. Elle lui avait appris à poser sa voix, à ne pas forcer sur des notes trop aiguës, et elle lui avait surtout appris des chansons malgaches. Il n'avait rien perdu de cet héritage précieux que la jeune femme lui avait donné, et c'est en ce souvenir qu'il chanta cette chanson d'amour pour qu'elle comprenne à quel point il l'avait attendue. Il savait qu'elle avait peur, tout comme lui, mais pas pour les mêmes raisons. Il était cavaleur, déjà quand ils étaient ensemble à Madagascar, et il se souvenait d'elle comme d'une fille avec assez d'estime d'elle-même pour ne pas vouloir partager. Mais ce bonheur qu'il avait, il ne voulait pas l'exploser en plein vol, bien qu'elle ne le sache pas.


Elle fit demi-tour vers lui vers le milieu de la chanson, et le jeune homme continua à chanter jusqu'à la dernière phrase, le sourire aux lèvres et le poing sur le coeur. Elle avait ce sourire, le même qu'elle avait eu quand il était parti. Il avait cru que c'était normal, qu'elle avait passé un bon moment et que bon, une amourette de vacances c'était toujours pas trop drôle comme fin mot de l'histoire, mais là, il comprit à quel point elle était émue quand elle se jetta dans ses bras. Heureux, il éclata de rire et la serra contre elle. Sa petite lionne était de retour, et la joie de la retrouver ne changeait rien au fait qu'elle était super expressive (ce qu'il adore chez elle, btw). Elle sauta sur lui, bras autour de son cou et jambes autour de sa taille. Il la maintint pendant elle lui murmura à l'oreille, sa tête au creux de son cou :


- Tu sais ... Je ... Je ... Je t'aim...Je t'aime. balbutia t-elle. Tu m'as rendue meilleure, plus ouverte à l'extérieur ... Je n'ai jamais osé te le dire car ... car je sais que pour toi ce n'était pas de l'amour, enfin je crois que cela ne l'était pas.

Cette déclaration touchait Zac du fond du coeur. Il en avait entendu, des déclarations, des aveux, des confidences et autres conneries du genre. Mais quand vous aimez quelqu'un du fond du coeur et qu'il vous dit tout simplement "Je t'aime"... Quoi que vous vouliez dire ou faire, vous ne pouvez vous empêcher de sourire bêtement en sentant votre coeur oublier de battre pendant une seconde, comme s'il ne réalisait pas. Et quand bien même vous pensez y échapper, ça vous le fait à chaque fois. Ce battement de coeur en moins. Elle aussi l'avait rendu meilleur. Dans un sens. Il n'avait plus vraiment vécu de la même manière depuis son départ de Madagascar. Il avait été plus attentif envers les filles, les prévenait qu'il ne voulait rien d'elles qui ne dure plus qu'une nuit, et qu'elles n'auraient rien de lui. Quand Cecy évoqua qu'elle ne pensait que pour lui, ce n'était rien, il se contracta, mais la jeune femme le serra immédiatement dans ses bras, ce qui le détendit. Elle continua :


- J'ai pas eut non plus le courage de te retenir à Madagascar pourtant j'aurais vraiment eût envie que tu te retrouves à mes cotés pour un bon moment encore. Tu m'as manqué, tes gestes m'ont manqués ... tes lèvres aussi ... (Elle l'embrassa, et le jeune homme poursuivit ce baiser ardemment, la serrant contre lui comme s'il s'accrochait à une bouée de sauvetage) Je suis désolé de ne jamais t'avoir prouver comment je tenais à toi, je n'avais pas le courage tu sais ... J'avais peur que tu me brises le coeur comme Quillar mon premier amour, le pire de tous ...

Elle se serra contre lui, et il se contenta de la maintenir près de lui, contre son torse dur et musclé, en fermant les yeux. Elle lui avait parlé de son ex, ce mec débile qui lui avait brisé le coeur plus tôt avant leur rencontre. Il lui avait dit ce qu'il en pensait, et ça avait fait beaucoup rire Cecy. Mais il ne voulait pas revoir ce regard si triste qu'elle avait eu en lui racontant cette histoire. Il la rassura :


- Cecy, ne t'inquiète pas. Je préfèrerais perdre un bras que de te faire du mal. Tu penses que je t'ai rendue meilleure ? Alors attends de voir qui je suis devenu. Je veux que tu sois là pour mes matches, je veux être là pour tes expo, je veux que toi et moi, ce soit le paradis sur Terre. Je ne suis pas parfait, mais je veux que tu sois heureuse. Ca t'ira tu crois ?

Il l'embrassa tendrement, sous le regard ébahi des autres élèves. Il lui prit les mains et la regarda de haut en bas, comme il ne l'avait pas fait depuis un an, avant de la faire tourner sur elle-même :


- Tu es vraiment merveilleusement belle. Tu as des plus belles et douces formes de l'univers. Tu m'avais manqué. Et pas que de ce côté-là (il montra son coeur), ici aussi tu me manquais...
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MessageSujet: Re: Peace, love and ducks [Cecy]   Peace, love and ducks [Cecy] EmptyMer 18 Sep 2013 - 0:31


    Iza(ha)y
    Nous

    Raha miombona ny olon-droa
    Quand deux personnes s'unissent, s'entendent
    Dia mifanome teny
    Elles se prêtent serment
    Na ho ratsy na ho soa
    Pour les mauvais comme pour les bons moments
    Dia ho azy ihany inery
    L'un est toujours pour l'autre
    Ireny maraina mibaliaka
    Ces matins ensoleillés, resplendissant
    Ary koa ireny lanitra rakotra
    Et aussi ces ciels couverts
    Tsy ahoany ny hatsiaka
    Le froid ne lui/leur fait rien
    Satria ny fony afaka hifandrakotra
    Parce que les deux cœurs peuvent se couvrir mutuellement

    Iza(ha)y no tafaray, no tafaray samy tia
    Iza(ha)y no tafaray, no tafaray samy tia
    C'est comme cela quand on est uni, quand l'amour est partagé

    Raha toa ny ratsy mandroso tsy ankijery
    Si jamais le mal avance sans regarder/aveuglement
    Dia hifaoka izay efa najoro
    Il va détruire (balayer) ce qui a été construit
    Tsy haiko na ho faly na ho ankery
    Je ne sais pas si c'est de gré ou de force
    Hanarina ity fo torotoro
    Relever ce cœur meurtri

    Iza(ha)y no tafaray, no tafaray samy tia
    Iza(ha)y no tafaray, no tafaray samy tia
    C'est comme cela quand on est uni, quand l'amour est partagé

    Raha ny ambo-po tsy hahasoa
    Si l'orgueil n'apporte pas le bien
    Dia tsy omeny fahefana
    Il ne va pas lui donner le pouvoir
    Fa iray saina iray fo
    Car ils sont comme un seul esprit et un seul cœur
    Ka ny mifanazava no hany lalana
    Et le seul chemin c'est la discussion, l'explication
    Raha misy olona miadaladala
    S'il y a quelqu'un qui fait le fou
    Te handrodana ny hasambarana
    Et qui vient détruire le bonheur
    Isika roa tsy hisalasala
    Nous deux on ne va pas hésiter
    Handraoka ity fahavalo ikambanana
    A chasser cet ennemi commun

    Iza(ha)y no tafaray, no tafaray samy tia
    Iza(ha)y no tafaray, no tafaray samy tia
    C'est comme cela quand on est uni, quand l'amour est partagé


    Cecylia reconnu directement la mélodie, que Zacchary était entrain d'entreprendre dans le petit parc du lycée. Cette chanson, elle lui avait chanté des centaines de fois étant persuadée qu'il ne comprendrait jamais les paroles et que cela ne poserait pas de problème, elle pouvait lui ouvrir son cœur sans qu'il se mette à fuir. Pourquoi elle avait si peur d'ouvrir son coeur à monsieur Durden ? C'était pour une raison simple que tout le monde pourrait comprendre : le jeune garçon avait raconté à Cecylia comment il se comportait avec les filles généralement. Qu'elles avaient toutes succombé à ses charmes mais que lui n'avait jamais eût de réels attaches. La jeune femme ne voulait absolument pas le voir fuir, ni à Madagascar ni aujourd'hui et c'est pour cela qu'elle se retourna lentement vers le jeune homme. Un sourire ému lui parvint aux lèvres, elle ne voyait plus les autres étudiants qui les entouraient. Cecy ne voyait plus que Zac, elle avait les larmes aux bords des yeux jusqu'à ce qu'il cesse de chanter et se mette à parler à miss Okword. Le coeur battant, elle l'écouta ...

    - Le seul problème que j'ai eu, c'est que je n'ai pas eu les couilles de te retenir, de te dire que tu comptais pour moi. J'ai passé un an à essayer de ne plus y penser, pourtant je connais toujours cette chanson et j'ai du mal à respirer tellement ma poitrine me sert. Alors va t'en si tu en as besoin, mais je reste persuadé que mon aventurière à moi, ma CrazyCecy, elle, est toujours là et pense encore à moi. Sinon, tu ne partirais pas. Reste. Et prends-moi dans tes bras, histoire que les abrutis autour arrêtent de nous regarder comme deux ronds de flan.

    Cecylia ne se fit pas prier, elle accourra vers le jeune homme pour sauter dans ses bras. Elle enfila ses deux bras autour de son cou et ses jambes autour de la taille de Zacchary, elle était tellement heureuse. Cecy glissa sa petite tête de blondinette dans le cou du jeune homme et lui murmura ...

    _ Tu sais ... Je ... Je ... Je t'aim...Je t'aime . balbutia t-elle. _ Tu m'as rendue meilleure, plus ouverte à l'extérieur ... Je n'ai jamais osé te le dire car ... elle se coupa de peur de vexer le jeune homme. _ car je sais que pour toi ce n'était pas de l'amour, enfin je crois que cela ne l'était pas. . Cecy le serra encore plus fort contre elle, on aurait dit qu'elle était prête à l'étouffer. Elle descendit en glissant et posa ses deux pieds sur le sol. Puis repris aussi fort que le jeune homme pour que tout les étudiants ne pensent pas que c'était de nouveau Zacc le dragueur qui avait séduit la jolie blonde mais qu'elle était séduite depuis assez longtemps.

    _ J'ai pas eut non plus le courage de te retenir à Madagascar pourtant j'aurais vraiment eût envie que tu te retrouves à mes cotés pour un bon moment encore. Tu m'as manqué, tes gestes m'ont manqués ... tes lèvres aussi ... elle attrapa la tête du jeune homme se mis sur la pointe des pieds et l'embrassa à pleine bouche. Jamais elle n'aurai cru qu'il la retiendrait, que ce serait lui ... _ Je suis désolé de ne jamais t'avoir prouver comment je tenais à toi, je n'avais pas le courage tu sais ... J'avais peur que tu me brises le coeur comme Quillar mon premier amour, le pire de tous ...

    Elle se recolla à nouveau contre le jeune garçon, tout en sentant son odeur elle se calma et se laissa aller contre son corps rêveuse et heureuse d'avoir retrouvé son StupidZac ...


NB:
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MessageSujet: Re: Peace, love and ducks [Cecy]   Peace, love and ducks [Cecy] EmptyMar 17 Sep 2013 - 22:08

- Zacchary ? J'ai quelque chose à te dire...
- Quoi, Shana ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Je crois que je t'aime.
- Je t'aime.
- Est-ce que tu m'aimes ?
- Mais, tu n'aimes que toi ou bien ?
- Sale con !
- Abruti !
- Pauvre connard !

Il y en avait eu, des petites filles, des jeunes ado et de belles femmes qui m'avaient traité de tous les noms. La première, Shana, n'avait que 6 ans quand elle m'a dit que je l'aimais. Ce à quoi j'avais répondu "Mais qu'est-ce que c'est pour toi, l'amour ?". A l'époque, je savais déjà que peu importait qui le disait et dans quelle condition c'était dit, "je t'aime" n'avait aucun sens s'il n'y avait pas de la douleur dans chaque séparation. Il y avait eu des jours, des nuits, avec ou sans sommeil, où je m'étais éveillé accompagné, sans forcément savoir si je connaissais la fille ou si je la reverrai. Pour certaines, le message était clair : sex only. Pour d'autres, le message devenait plus clair après quelques semaines sans un coup de fil. Comme le dirait si bien Bruno Mars - I love you so, that's what she'll say; you'll tell me baby baby please don't go away; oh when I play, I never stay - Runaway Baby ! Pourtant, il y avait eu des "femmes", le genre addictives, à la fois complexes avec une simplicité de vivre étonnante. Ces femmes-là, je les voulait, mais au fond de moi, je ne me sentais pas capable de les retenir. Avec Cecy, j'avais fait cette erreur. Je la voulais tellement que je l'avais fui. Et pourtant, elle n'était pas du genre à se plaindre de moi bien au contraire. Cette fragilité en elle la rendait forte, une force que je n'avais jamais eue et qui m'impressionnait. Malgré cela et en dépit de tout, j'avais fui, tout simplement.

Je fermai les yeux un instant, en attendant sa réponse et voyageai dans le temps. Sa robe blanche flottant sous le vent, les courbes de ses cuisses que je pouvais deviner alors qu'elle courait devant moi, en me traînant vers le port... Ce matin-là, elle m'avait levé aux aurores en me promettant un spectacle merveilleux. Endormi contre son sein, j'avais traîné un peu avant de la suivre dans son incroyable aventure. A peine sortis du bungalow, nous avions croisé mon frère, se dirigeant vers les cuisines. Après l'avoir rapidement salué, nous avions couru vers l'étendue gigantesque d'eau, j'ai nommé océan. Je courais derrière elle comme si ma vie en dépendait, parce que plus j'y pensais, plus j'en étais certain. Elle riait aux éclats, découvrant ses dents blanches et son sourire flamboyant. Nous étions montés dans une barque et elle m'a demandé de ramer, ramer, ramer loin de la côte. En plein milieu de la mer, nous nous sommes arrêtés pour regarder le soleil se lever, moi couché dans la barque, elle étendue sur moi. Les oiseaux flottaient à la surface de l'eau, quand ils ne survolaient pas la barque, et nous étions là, l'un contre l'autre, sans nul autre bruit que l'océan alentour. A ce moment là, j'aurais du le lui dire. Pourtant, bien que mon coeur manquait d'arrêter de battre de joie, je n'avais pas su me prononcer sur cette relation qui avait si bien commencé. Et face à celle qui avait bousculé ma vie et que j'avais tenté d'oublier, mon coeur battait de nouveau à l'envers.


- L'école militaire ? Je ne savais pas ... Si tu serais resté avec moi tu n'aurais surement pas eût ces problèmes. Plus entendre parler de toi ? Ha bon ... Certainement ... En gros tu restais encore 2 jours et je t'allais t'avouer que j'étais folle amoureuse de toi, mais tu ne m'as pas laissé le temps... Des photos du voyage ? Quelle partie ? Celle ou tu me fais tomber amoureuse ou celle ou tu te casse en me brisant le coeur ?
- Cecy... Je ne t'ai pas tout dit...

Alors même qu'il s'apprêtait à lui répondre, elle tourna les talons et sembla vouloir s'en aller. Il hésita un instant. Après tout, il pouvait bien se casser et faire comme si elle n'avait jamais exister ? Ou bien devait-il la retenir et essayer de lui dire "T'es gentille mais t'es pas faite pour moi " ? Il restait une troisième solution, celle qui l'avait terrifié pendant des années. Il ferma les yeux et souffla. Il y avait cette option... Il se mit à chanter, tout doucement, et de plus en plus fort, afin qu'elle se retourne :


Iza(ha)y
Nous

Raha miombona ny olon-droa
Quand deux personnes s'unissent, s'entendent
Dia mifanome teny
Elles se prêtent serment
Na ho ratsy na ho soa
Pour les mauvais comme pour les bons moments
Dia ho azy ihany inery
L'un est toujours pour l'autre
Ireny maraina mibaliaka
Ces matins ensoleillés, resplendissant
Ary koa ireny lanitra rakotra
Et aussi ces ciels couverts
Tsy ahoany ny hatsiaka
Le froid ne lui/leur fait rien
Satria ny fony afaka hifandrakotra
Parce que les deux cœurs peuvent se couvrir mutuellement

Iza(ha)y no tafaray, no tafaray samy tia
Iza(ha)y no tafaray, no tafaray samy tia

C'est comme cela quand on est uni, quand l'amour est partagé

Raha toa ny ratsy mandroso tsy ankijery
Si jamais le mal avance sans regarder/aveuglement
Dia hifaoka izay efa najoro
Il va détruire (balayer) ce qui a été construit
Tsy haiko na ho faly na ho ankery
Je ne sais pas si c'est de gré ou de force
Hanarina ity fo torotoro
Relever ce cœur meurtri

Iza(ha)y no tafaray, no tafaray samy tia
Iza(ha)y no tafaray, no tafaray samy tia

C'est comme cela quand on est uni, quand l'amour est partagé

Raha ny ambo-po tsy hahasoa
Si l'orgueil n'apporte pas le bien
Dia tsy omeny fahefana
Il ne va pas lui donner le pouvoir
Fa iray saina iray fo
Car ils sont comme un seul esprit et un seul cœur
Ka ny mifanazava no hany lalana
Et le seul chemin c'est la discussion, l'explication
Raha misy olona miadaladala
S'il y a quelqu'un qui fait le fou
Te handrodana ny hasambarana
Et qui vient détruire le bonheur
Isika roa tsy hisalasala
Nous deux on ne va pas hésiter
Handraoka ity fahavalo ikambanana
A chasser cet ennemi commun

Iza(ha)y no tafaray, no tafaray samy tia
Iza(ha)y no tafaray, no tafaray samy tia

C'est comme cela quand on est uni, quand l'amour est partagé

A la fin de la chanson, plein d'étudiants étaient tournés vers lui. Un mec australien qui se met à chanter en malgache en plein milieu de Miami, non mais allô quoi ! Il était rouge pivoine, ce qui se fait pas trop pour un des linebacker des Cannonballs... Il avait appris cette chanson avec elle, sans en savoir la signification. En rentrant chez lui, il avait cherché, et trouvé ces paroles qui l'avaient emmenées plus bas que terre. Elle s'était arrêté, et il en profita pour continuer :


- Le seul problème que j'ai eu, c'est que je n'ai pas eu les couilles de te retenir, de te dire que tu comptais pour moi. J'ai passé un an à essayer de ne plus y penser, pourtant je connais toujours cette chanson et j'ai du mal à respirer tellement ma poitrine me sert. Alors va t'en si tu en as besoin, mais je reste persuadé que mon aventurière à moi, ma CrazyCecy, elle, est toujours là et pense encore à moi. Sinon, tu ne partirais pas. Reste. Et prends-moi dans tes bras, histoire que les abrutis autour arrêtent de nous regarder comme deux ronds de flan.


Il n'était pas certain qu'elle irait vers lui. Mais dans le pire des cas, il aurait essayé, et il s'en remettrait un jour.
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MessageSujet: Re: Peace, love and ducks [Cecy]   Peace, love and ducks [Cecy] EmptyMar 17 Sep 2013 - 21:16

    Une danse en cercle infini d'oiseaux légers surplombant la mer. Sa couleur, bleue éclairée par les particules de feu du soleil couchant. Ce mistral salé qui lèche sa chair pâle, cette saveur marine qui  faire frémir ses narines. Dissimulée derrière ses incontournables Rayban noires, Cecy contemplait le rivage de son enfance, cette petite plage bretonne où elle avait fait ses premiers pas sous les regards attendris de son père, de ses amis et de ses alliés. Ses minuscules pieds ancrés dans le sable fin, elle goûta à ce monde à l'état sauvage, à ses racines de Madagascar qu'elle chérissait tant. Pour refaire surface, continuer de nager, ne pas couler.

    Après avoir attendu des nuits entières que la voix vibrante de sa mère revienne à la surface, Cecy s'était décidé à quitter ce paradis qu'était Madagascar. Sa ville natale qu'elle avait tant apprécié mais que sa maman avait déserté sans crier gare. Certes elle en souffrait et c'était pour cela qu'elle traînait sur des sites de rencontres à la recherche de gens qui cherchaient de l'affection et qui en aurait peut-être pour elle. Cé ne pensait pas être repoussante et ne pensait pas mériter l'abandon de sa mère ...

    La première rencontre avec Zaccary qu'elle avait connu sur ce site fût plutôt électrique. Les deux personnages semblaient stressés mais heureux de se voir, c'était mieux que de se parler à travers un écran. Pouvoir prendre le jeune homme qui l'avait fait éclater de rire, se changer les idées ... dans ses bras était un privilège auquel la jeune femme goûta. Elle ne s'attendait pas à ce que les parents de Zacc soient présents mais cela ne la dérangeait aucunement, ils allaient vivre dans une des bâtisses appartenant à la famille voisine. Il allait être proche d'elle 24 heures sur 24 . Et ils en avaient vraiment profité ...

    [...]

    Le soleil brillait et la chaleur était au rendez-vous. Ce vendredi aurait été le jour parfait pour se rendre au bord de la mer ou alors à la piscine. Cecylia préférait la mer pour le paysage et l’environnement, mais elle préférait la piscine pour la transparence et la propreté de l’eau. Les méduses, elle en a toujours eu peur. Cé regarda Zac encore une fois et elle se souvint qu'elle avait embrassé chaque parties de son corps lors d'un jeu auquel ils s'étaient tout deux beaucoup amusés.

    - Une beauté dans mon genre ? Arrête ton char. T'es devenue magnifique Cecy. Encore plus belle que dans mes souvenirs. Qui sont déjà bien beaux, ma foi. J'aurais du t'écrire, mais j'ai été à l'école militaire pendant presque un an pour... des conneries, et je pensais que tu ne voudrais plus entendre parler de moi, pour être honnête. Et oui, j'ai quitté Sydney pour faire du foot US ici, ça marche plutôt bien d'ailleurs. Je suis content que tu continues la photo, tu étais douée. J'ai encore les photos du voyage...

    Cecy ne savait pas quoi dire, ni quoi pensé. Peut-être qu'il mentait, il l'avait surement fait plusieurs fois durant son voyage à Madagascar. La jeune femme chassa les pensées douloureuses de sa tête, elle avait espérer pouvoir fonder quelque chose de nouveau et de bien avec ce jeune homme. Elle avait vraiment cru à sa sincérité et avait espéré qu'il l'aime mais ce n'était pas le cas. Elle repris la gorge en peu plus serrée.

    _ L'école militaire ? Je ne savais pas ... Si tu serais resté avec moi tu n'aurais surement pas eût ces problèmes elle ricana sèchement, une boule douloureuse lui coinçait la gorge. _ Plus entendre parler de toi ? Ha bon ... Certainement ... En gros tu restais encore 2 jours et je t'allais t'avouer que j'étais folle amoureuse de toi, mais tu ne m'as pas laissé le temps, tant mieux peut-être au fond elle ne pensait pas un mot de ce qu'elle disait, elle avait énormément pleuré son départ, si il était resté elle l'aurait rendu heureux. Des larmes remontaient doucement, elle en avait marre d'être abandonnée et les souvenirs ne voulaient plus la lâcher. Elle respira très fort , _ Des photos du voyage ? Laquelle partie ? Celle ou tu me fais tomber amoureuse ou celle ou tu te casse en me brisant le coeur ?

    Elle tourna les talons, elle était prête à partir même si ce n'était pas vraiment ce qu'elle voulait. Cécy ne voulait juste pas paraître faible devant les yeux moqueurs et dragueurs de Zacc, le footballeur.
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MessageSujet: Re: Peace, love and ducks [Cecy]   Peace, love and ducks [Cecy] EmptyLun 16 Sep 2013 - 10:22

Zac se souvenait très bien de la discussion avec elle sur son départ à Madagascar. Depuis des mois ils discutaient, pourtant la distance qu'il ressentait le gênait. Pas tant physiquement qu'intellectuellement. Il voulait voir qui elle était, comment elle parlait, ce qu'elle pensait... Il était curieux de voir avec qui il échangeait des douceurs et des rires depuis un petit moment. Ce qu'il ne lui avait jamais dit, c'est qu'il avait harcelé son beau-père pendant des semaines pour ça. Il avait laissé des magazines ouverts sur la table parlant de Madagascar, lui avait cité des contes et légendes de là-bas, avait appris des chants africains et ne cessait de mettre une chaîne de documentaire africaine. A force de persuasion visuelle et de provocations, Harry (son adorable beau-père) avait craqué et avait un soir demandé le silence à table :


- Bon, les enfants, chérie... J'ai réservé des billets pour que l'on parte un mois à Madagascar.
- C'est une excellente idée ! Mais... D'où t'es venu cette idée, chéri ? avait demandé la mère de Zac.
- Je n'en sais rien, mais je sens que j'ai ma petite idée sur la question...

Harry regardait Zac, mais il était déjà ailleurs, au milieu des bananiers, avec sa belle blonde Cecy. Les premières discussions avaient été torrides, même si maintenant ils passaient plus de temps à se connaître, il avait hâte de la découvrir sous toutes ses formes. Bien sûr, il avait un peu peur qu'elle ne soit pas comme sur les photos, mais il essayait de ne pas trop se prendre la tête, en se disant qu'elle serait géniale et tout et tout. Et quand il était dans l'avion, il stressait de ne pas lui plaire... Mais c'est tout le jeu des rencontres sur Internet. Il ne pouvait pas espérer être parfait pour elle, et inversement. C'était comme ça. Et d'ailleurs, il savait qu'il se prenait la tête pour rien. Si ça se trouve, elle ne voulait que du sexe. Alors c'est ce qu'il s'était mis en tête. Un mois avec elle, en profiter à fond, et se casser heureux et sans souci. En arrivant là-bas, il n'avait pourtant pas prévu de ressentir une telle vague d'envie, de désir de rester avec elle, dans ce merveilleux paradis africain. Elle était superbe. Grande, blonde, irrésistible, son sourire éblouissait tout simplement le monde. Elle ne marchait pas, elle flottait au dessus du sol comme une nymphe dorée, brillante et magique. Ce n'était pas tant du désir qu'un peu d'amour qu'il éprouvait.

La première rencontre avait été électrique... Le hall de l'aéroport de Madagascar, alors même qu'il sortait du terminal. Ses parents regardaient autour, parlant du climat et de la chaleur sèche de l'Afrique. Son frère, comme d'habitude, était silencieux et marchait près d'eux. Zac avait les yeux baissés, regardant son téléphone dans l'attente d'un message. Il releva la tête et soudain, il la vit : un t-shirt corail, un short blanc, une rivière de cheveux blonds sur les épaules et un grand sourire. Cecy. Il s'était avancé vers elle en souriant, et tout naturellement, l'avait serrée contre lui. Ils avaient ri, tellement ri. Pas besoin de mots, ils se comprenaient. Et ce soir-là, il s'était échappé de sa chambre discrètement pour la rejoindre chez elle. Ils s'étaient enlacés longuement dans son lit, se découvrant peu à peu, avant que pris d'une envie sauvage, ils s'unirent sous les rayons de la Lune. Ils avaient ainsi passé des journées à parcourir le pays, main dans la main, avant de passer des nuits sensuelles et douces ensemble. Au bout d'un mois, alors qu'il rejoignait le tarmac, il éprouvait une déchirure qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. Il espérait qu'elle lui dirait de rester, mais elle n'en avait rien fait. Blessé, et sans dire un mot, il avait décidé de disparaître de sa vie, histoire de ne plus jamais ressentir cette douleur qui l'avait mis à terre. Il n'était rien pour elle, il ne serait rien pour lui.


- Et bien euh, je ne sais pas si le plaisir est partagé mais certainement que oui ! C'est toujours un plaisir de revoir une beauté dans ton genre . Même si cette beauté n'a jamais daigné donner de nouvelles... Sinon oui j'ai quitté Madagascar et j'étudie la photo ici, mais et toi ? Tu étudies ici ?

Elle était vraiment comme dans ses souvenirs. Féroce comme une lionne, gracieuse comme une gazelle, élancée comme une girafe... Il ne pouvait s'empêcher de remarquer à quel point elle s'était embellie encore en un an seulement. Il était mal à l'aise, sentant la déchirure le picoter de nouveau tandis qu'elle évoquait son absence de réponse. S'il avait su qu'elle le vivrait comme ça... Avait-elle seulement souffert de son départ, ou était-ce seulement taquin ? Il sourit légèrement avant de lui répondre :


- Une beauté dans mon genre ? Arrête ton char. T'es devenue magnifique Cecy. Encore plus belle que dans mes souvenirs. Qui sont déjà bien beaux, ma foi. J'aurais du t'écrire, mais j'ai été à l'école militaire pendant presque un an pour... des conneries, et je pensais que tu ne voudrais plus entendre parler de moi, pour être honnête. Et oui, j'ai quitté Sydney pour faire du foot US ici, ça marche plutôt bien d'ailleurs. Je suis content que tu continues la photo, tu étais douée. J'ai encore les photos du voyage...

Bon, ok, vous allez trouver ça niais, mais il avait conservé des photos de ce voyage dans un album qu'il avait fait avec des branches séchées avec elle en Afrique. Des photos où il souriaient, riaient innocemment, avant ce fameux jour à l'aéroport... Secrètement, Zac se disait que le destin lui laissait peut-être une seconde chance de la posséder, de l'avoir dans ses bras, et qui sait ? Dans son lit ?
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MessageSujet: Re: Peace, love and ducks [Cecy]   Peace, love and ducks [Cecy] EmptyMer 11 Sep 2013 - 23:42


    C’était un jour comme un autre, le soleil était présent, le temps était doux, pas de nuages pointant le bout de leurs nez et il y avait cours. Seulement, en ce matin ensoleillé, la fatigue ne voulait pas quitter la jeune femme. Elle avait eut un mal fou à quitter son lit. Elle avait réussi, du moins après une dizaine de minutes à se détacher de son confort habituelle et chaud pour aller secouer son esprit endormi sous la douche. Ce qui eut l’effet escompté. Quel sommeil aurait pu résister à une bonne douche bien chaude ? C’est donc enfin réveillée et éveillée que Cecylia démarra pour le lycée.

    Cecy avait revêtit un pantalon en jean noir foncé et une longue tunique blanche agrémenté de clous sur les épaules. Elle enfila une paire de baskets compensées noires et dorées. Elle avait une énorme collection de vêtements et de chaussures et ne s'en plaignait pas. Elle aimait pouvoir accorder des tenues avec ses chaussures et vice-versa. Par contre niveau sac, il allait falloir qu'elle remette la main dans son porte-monnaie et les pieds dans un magasin connus de Miami.

    C'est absorbée dans ses pensées que la jeune et jolie blondinette arriva au lycée, elle n'était pas en retard et pris son temps dans les couloirs. Elle se baladait sur ses semelles compensées, s'arrêta aux valves d'indication pour les profs absents, juste le temps de regarder durant quelques secondes avant d'entendre une lycéenne crier "Ouais on a fini à 9h30, monsieur Fitz est encore absent aujourd'hui !". Cecy n'avait même pas besoin de lire, elle aurait la journée de libre ... Pas plus mal pour une fois.

    Le premier cours fut long, même très long.  Cecylia n'avait pas du tout la tête à écouter un professeur parler et parler pendant une longue durée. Sa tête était plutôt partie dans une autre direction. Elle pensait à son devoir de photographie, elle s'organisait ... Lorsque la première heure fût passée, la cloche retentit. La jeune fille se sentit alors fort coupable de ne pas avoir écouter une seconde l'explication du prof de mathématique. Elle qui n'y comprenait déjà pas grand chose allait devoir bosser ce cours  comme les deux-derniers d'ailleurs ... * Non mais à quoi ça sert les maths franchement ?* s'était dit miss Okword.

    [...]

    Et maintenant la jeune Cecylia se trouvait face à ce garçon qu'elle pensait connaître de quelque part. Elle ne savait pas encore vraiment de ou, mais elle n'avait pas hésité à poser la question à l’intéressé qui après l'avoir longuement fixé et surement analysé il lui répondit ; - Crazy Cecy ?? Oh mon Dieu, mais ça fait un bail ! Stupid Zac, tu te souviens de moi ?!. La jeune femme était rouge de honte, ce site de rencontre fréquenté il y a plus ou moins un an de cela ... Elle s'en souvenait encore. Stupid Zac , ce nom elle l'avait plus que largement apprécié ...


    Discution sur petiterencontrepouridiotsquinecomprennentrienàlamour.fr :



    Crazy Cecy vient de se connecter.

    Stupid Zac : Salut ma belle, comment ça va ce soir ?
    Crazy Cecy : La pêche ! Et toi, passé une bonne journée ?
    Stupid Zac : Maths, anglais, espagnol et sport... Disons que la fin de la journée valait la peine, surtout maintenant que je te retrouve ! Et toi ?
    Crazy Cecy : T'es mignon. A peu près la même chose, sauf que j'avais un cours photo en fin de journée !
    Stupid Zac : Ah oui ? Envoie moi les photos !

    Crazy Cecy vous invite à partager des photos : Accepter - Refuser.
    Stupid Zac a accepté l'invitation. Transfert des photos en cours.


    Crazy Cecy : Voilà :) Tu en penses quoi ?

    Transfert des photos terminé.

    Stupid Zac : Ah ouais, la classe... J'adore ! T'as vraiment un don, tu sais...
    Crazy Cecy : Merci.
    Stupid Zac : J'ai une bonne nouvelle...
    Crazy Cecy : Quel genre de nouvelle ?
    Stupid Zac : Devine qui part en vacances ?
    Crazy Cecy : Toi...? C'est cool ça, et tu pars où ?
    Stupid Zac : A Madagascar ma belle...


    Crazy Cecy : C'est pas vrai ??? Oh comme je suis heureuse que tu viennes dans ce si beau pays. Je te ferais visiter des endroits que tu ne rencontreras qu'une seule fois dans ta vie , nous nous approcherons des animaux tu pourras ressentir ce que je ressens ... Enfin si tu es d'accord ?
    Stupid Zac : Evidemment je n'attendais que ça !
    Crazy Cecy : YOUPIII ! Et à quand est prévu ton départ ?
    Stupid Zac : Dans une semaine je serais à Madagascar.


    Cecylia se souvient toujours du jour ou elle l'avait rencontré. Dés qu'il avait posé le pied à l'aéroport de Madagascar elle l'avait reconnu. Il était si beau, comme sur les photos, ce site n'était pas que rencontres mensongères même si elle l'avait craint quelque fois ... Zac , stupid zac ... il était musclé, il avait une belle gueule, une coiffure de fou ... Il avait donc TOUT pour plaire à la jeune lionne Cecylia qui s'apprêtait à le dévorer fougueusement dans son lit. C'est vrai qu'en plus c'était un très bon coup. Elle avait furieusement aimé faire l'amour avec lui; Cycy avait aussi apprécié chaque moment passé avec lui. Elle avait espérer secrètement qu'il reste ici avec elle mais elle ne lui en avait jamais parler, cela se voyait à des kilomètres : Zac n'était pas le genre de garçon que l'on peut garder juste pour soi. C'était un coureur de jupon, la preuve est qu'ils ne se sont plus recontactés par la suite. Il avait dut trouver que c'était mieux ainsi et elle ne l'avait pas retenu. Comme on dit si tu laisses partir quelqu'un et qu'il revient c'est qu'il avait des sentiments pour vous sinon il fallait le laisser s'envoler et c'est ce que la petite blonde avait fait.

    - Je suis content de te voir. Tu as bougé à Miami quand ? Tu as quitté Madagascar, ou tu es en vacances ?

    _ Et bien euh, je ne sais pas si le plaisir est partagé mais certainement que oui ! C'est toujours un plaisir de revoir une beauté dans ton genre . Même si cette beauté n'a jamais daigné donner de nouvelles. elle n'y allait pas de mains mortes, mais il fallait qu'elle lui dise ces mots depuis un petit moment déjà. _ Sinon oui j'ai quitté Madagascar et j'étudie la photo ici, mais et toi ? Tu étudies ici ?
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MessageSujet: Re: Peace, love and ducks [Cecy]   Peace, love and ducks [Cecy] EmptyMer 11 Sep 2013 - 13:23

Depuis son enfance, Zac connaissait énormément de choses sur la nature. Il adorait les livres explicatifs qui lui permettaient de comprendre ce qui l'entourait (tant qu'il n'y avait pas trop de texte et beaucoup d'images, hein). Il connaissait énormément d'animaux, même les monstres de légende comme la Chupacabra, l'hydre ou bien Charybde et Scylla. Il était passionné de ces récits, bien qu'il n'ait jamais eu de dragon ou bien de chat à la maison. Avant que sa mère n'épouse le riche Harry, il n'avait jamais eu d'animal. En fait, il ne se souvient pas avoir vu autre chose que 1 ou 2 chiens et chats se baladant dans leur quartier misérable de Sydney. A son arrivée à Bondi Beach, il avait reçu un chien, Lord Tingle, un beagle à l'allure sympathique et à la démarche dansante. Il adorait cet animal, avec lequel il avait passé de superbes moments. Mais loin de Sydney, il était loin de son chien et de sa famille.

En regardant les canards, Zac se disait qu'il n'en avait pas vu beaucoup durant son enfance et en profitait un peu. Il pensait également à Lord Tingle, et à son frère. Il espérait le voir pour les vacances de Noël, mais n'espérait pas trop. Son beau-père avait déjà restreint les appels téléphoniques pour, je cite "aider Zac à se concentrer sur ses études", et sans Internet les deux frères ne pouvaient communiquer. Mais Zac était patient. Il attendrait. En attendant, il songeait à acheter un chien. Pourquoi pas, après tout ? Soigner la solitude par un animal... Lord Tingle l'avait beaucoup aidé à une époque, pourquoi pas un autre chien ? Il se voyait mal avec un chat ou un poney. Il ne savait que choisir, il ne connaissait pas les races de chien et ne savait pas où en acheter un, et surtout : à quel prix ?


Il était en pleine réflexion quand il entendit un craquement de bois à ses côtés. Une jeune femme se trouvait devant lui. Une grande, belle blonde, avec des yeux d'un bleu à faire sécher l'océan de honte. Elle se tenait devant lui, l'air à peine hésitante, presque effrontée. Il parcourut son corps des yeux rapidement. Ses jambes étaient athlétiques, ses cuisses musclées et ses hanches bien rondes comme il faut, son ventre plat et ses seins... Ses seins !! Obus à l'horizon ! Elle avait tout d'une top model, des atouts et une grâce qui vous donne des frissons jusqu'aux os. Son visage fin était... souriant, oui souriant, ses yeux semblaient rire même lorsqu'elle était tout à fait normale, et ses lèvres étaient accueillantes... Très chaude la nana. Elle s'adressa à lui sans détours :


- Excuse moi de te déranger mais j'ai l'étrange impression de te connaître ou de t'avoir déjà croisé quelque part... Enfin pas au lycée mais autre part, je ne sais pas si j'ai tord ou raison mais je m'appelle Cecylia, enfin ... tu te souviens de moi peut-être ?

Il réfléchit un moment. Cecylia... Ce nom lui disait très vaguement quelque chose, pourtant ce n'était pas un prénom très commun, il aurait du s'en souvenir. Elle n'était pas une copine à lui, il s'en serait souvenu de suite, et elle n'avait pas l'air agressive, elle n'a donc pas un mauvais souvenir avec lui. Deux solutions à ce moment précis : soit elle a couché avec Zac, c'était top mais ils étaient trop saouls pour s'en rappeler, soit elle voulait coucher avec Zac, il a refusé et puis elle a essayé de l'oublier... Des deux scénarios, un seul semblait plausible, le premier. Jamais Zac aurait refusé de coucher avec une nana pareille. Zac se mit à rassembler ses pensées à la recherche de l'inconnue dans ses souvenirs. Cecylia... Cecylia... Cecy...


- Crazy Cecy ?? Oh mon Dieu, mais ça fait un bail ! Stupid Zac, tu te souviens de moi ?!

Bon, je vous explique, sinon vous allez être perdus. Un an auparavant, Zac s'était inscrit à un forum de rencontres mondial, histoire de se changer les idées et de parcourir le monde à la recherche des plus belles femmes. Ca avait plus ou moins marché, puisqu'il avait rencontré une nana dont le pseudo était Crazy Cecy. Il avaient chatté de nombreuses fois, avant une fameuse discussion :


Crazy Cecy vient de se connecter.

Stupid Zac : Salut ma belle, comment ça va ce soir ?
Crazy Cecy : La pêche ! Et toi, passé une bonne journée ?
Stupid Zac : Maths, anglais, espagnol et sport... Disons que la fin de la journée valait la peine, surtout maintenant que je te retrouve ! Et toi ?
Crazy Cecy : T'es mignon. A peu près la même chose, sauf que j'avais un cours photo en fin de journée !
Stupid Zac : Ah oui ? Envoie moi les photos !

Crazy Cecy vous invite à partager des photos : Accepter - Refuser.
Stupid Zac a accepté l'invitation. Transfert des photos en cours.



Crazy Cecy : Voilà :) Tu en penses quoi ?

Transfert des photos terminé.

Stupid Zac : Ah ouais, la classe... J'adore ! T'as vraiment un don, tu sais...
Crazy Cecy : Merci.
Stupid Zac : J'ai une bonne nouvelle...
Crazy Cecy : Quel genre de nouvelle ?
Stupid Zac : Devine qui part en vacances ?
Crazy Cecy : Toi...? C'est cool ça, et tu pars où ?
Stupid Zac : A Madagascar ma belle...

Ainsi l'histoire avait elle continué sur le continent africain. On était bien loin d'une congère, Zac le vit de suite tant la température était élevée. Zac avait à peine posé le pied sur le sol de l'aéroport de Madagascar qu'il avait couru rejoindre Cecylia. Ils avaient passé les vacances ensemble, à découvrir les parcs animaliers et les beautés du pays. Ils aidèrent le village, donnant à manger aux enfants et fabriquant des claies en osier. Ils passèrent également de nombreuses heures à se découvrir, au sens littéral et sous-entendu. Elle avait un corps de rêve, et ses gémissements me faisaient complètement planer. Et pourtant, bien que cette histoire ait été merveilleuse, douce et sauvage à la fois, ils s'étaient séparés quelques temps plus tard, sans au revoir ni de promesses. Zac n'avait jamais recontacté Cecy, et elle non plus. Tout était bien qui finissait bien. Jusqu'à aujourd'hui. Zac se trouvait devant elle, ravi de revoir son superbe plan cul africain (qui contrairement aux autres africaines qu'il avait fréquentée, n'avait pas la peau chocolat), pas certain qu'elle serait aussi contente de le voir...


- Je suis content de te voir. Tu as bougé à Miami quand ? Tu as quitté Madagascar, ou tu es en vacances ?

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MessageSujet: Re: Peace, love and ducks [Cecy]   Peace, love and ducks [Cecy] EmptyLun 9 Sep 2013 - 11:49

    Cecylia commençait à se plaire à Miami même si Masagascar et les gens qu’elle avait pu rencontrer las bas lui manquaient beaucoup. Ce n’était pas la mentalité, les mêmes paysages ; tout était si différent. Le changement n’était pas l’une des choses les plus faciles. Même si à Madagascar son père ne voulait pas qu'elle sorte seule ou qu'elle sorte tout court or de la maison, le calme de ce pays était remarquable ... Malgré tout Cecy aimait bien cette ville, les bars, les nombreux parcs en ville, le brouillard qui masquait la ville le matin, même le lycée de Wynwood lui plaisait. L’endroit ou elle vivait et dormait ; qu’elle louait au lycée lui plaisait aussi énormément, il n’était pas vraiment grand, mais était confortable et rassurant, il était lumineux, et bien entretenu. Elle avait d’ailleurs placé des affiches sur le campus, car elle cherchait un ou une colocataire, histoire de diviser le loyer par deux. En ce moment, elle devait faire des économies pour acheter des vêtements et autres babioles qui coûtaient souvent extrêmement cher.

    Pourtant la jeune femme n'était pas du genre a acheter les vêtements les plus chers pour se faire remarquer bien au contraire, elle aimait des vêtements beaux mais discrets qui lui collaient plutôt bien au corps. Cecy aimait être jolie comme presque toutes les filles du lycée et de Miami. Elle avait le corps qu'il fallait, une tête pas si moche et des cheveux blonds comme le blé qu'elle pouvaient mettre avec différentes coiffures.

    Depuis son arrivée ses notes étaient excellentes comme toujours. En photographie elle rayonnait clairement, c’était à la fois une passion et son gagne pain, et elle avait de véritables ambitions et projets. A long terme elle voulait créer des photos qui n'avait jamais été produites, des photos ou tout le monde pourrait s'identifier et admirer plusieurs choses. Cecy adorait ce qu'elle faisait et n'hésitait pas à le montrer à son prof qui devait certainement être fier d'avoir une élève avec des A + ou A- à chacun des exercices qu'il donnait. C'est vrai que miss Okword s'y donnait tellement à cœur que le travail ne pouvait être que réussite. Justement aujourd'hui leurs profs de photographie leur avait donné une rédaction à faire sur plusieurs types de photographie. Même si c'était pour dans deux semaines, Cecylia n'avait plus cours aujourd'hui : les profs qu'elle était censée avoir après 9 heure 30 étaient absents. Alors elle s'était décidée à commencer son travail aujourd'hui.

    Il devait être 10 heures du matin lorsque Cecy entra dans la bibliothèque, elle laissa son regard se perdre dans l’immensité du lieu, elle observa les dizaines de rangées de livres un sourire aux bords des lèvres. Elle s’approcha d’un plan, afin de situer l’espace où était les livres de photographie. Les espaces étaient très bien indiqués, c’était un véritable plaisir de flâner dans cet endroit. Plusieurs étudiants parcouraient les allées, ou étaient assis dans un coin à lire, d’autres étudiaient sur les grandes tables au centre de la pièce. C’était très calme, apaisant, l’impression d’être coupé du monde, un pur bonheur. Lux remarqua rapidement que la bibliothèque n’était pas réservée qu'aux étudiants de Wynwood, elle vit un vieux monsieur adossé à un mur qui feuilletait les pages d’un roman d’une autre époque, et une femme qui les mains pleines cherchait le roman qui changerait tout. Après tout, la littérature était une passion pour beaucoup de gens, c’était indéniable. Cecy aimait beaucoup lire, mais elle manquait de temps ces derniers temps, malgré tout elle se souvenait que gamine sa chambre était pleine de livres dans tous les coins, classiques de la littérature, pièces de théâtre, essais de nouveaux auteurs prometteur, une vraie caverne d’Ali baba. Des souvenirs qu’elle avait laissés derrière elle...

    Elle gravit les quelques marches et arriva au premier étage, elle marcha d’un pas lent vers l’aile consacrée à la photographie, elle chercha quelques instant et attrapa deux gros ouvrages. Cecy passa devant l'une des nombreuses bibliothécaire ; elle réserva les livres pour la semaine, et partit d'un pas léger, les bras portant les deux énormes ouvrages en direction du petit parc du lycée.

    Lorsqu'elle arriva, Cecy remarqua qu'il y avait déjà de nombreuses personnes dans le parc et dans ces personnes un petit groupe de sa confrérie s'était installée tant dans l'ombre que dans le soleil. Elle choisit l'ombre et alla s'adosser à un arbre à leurs cotés. A peine assise, Cecy pris le premier ouvrage et se mit à le lire tranquillement ... Tout d'un coup une armoire à glace vient s'asseoir avec un sandwich quelques mètres plus bas près de la mare à canards et lança quelques graines aux habitants de la mare.

    Il était très beau, vraiment très beau ... Mais quelque chose attira directement miss Okword, un détail ... Elle ne se rappelait plus vraiment pourquoi mais elle connaissait ce mec , elle voulait en avoir le coeur net. Cecy déposa l'ouvrage qu'elle était entrain de lire et s'approcha du jeune homme ;

    _ Excuse moi de te déranger mais j'ai l'étrange impression de te connaître ou de t'avoir déjà croisé quelque part... Enfin pas au lycée mais autre part, je ne sais pas si j'ai tord ou raison mais je m'appelle Cecylia, enfin ... tu te souviens de moi peut-être ?

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MessageSujet: Peace, love and ducks [Cecy]   Peace, love and ducks [Cecy] EmptyLun 9 Sep 2013 - 9:35

Miami, Confrérie des Rho Kappa, pseudo-dortoir des bizus

Cette après-midi là, les bizus avaient décidé de s'installer et de faire des "révisions". Ca avait bien commencé, entre les livres de littérature, de maths et de physique. Zac, Dany et quelques uns des bizus cloîtrés avaient l'impression d'être dans une abbaye, tant le silence régnait et la lumière filtrait à peine entre les volets quand ils commencèrent. Ils s'étaient levés à 8h pour pouvoir avancer un maximum dans ces matières qui, comme bien d'autres, leur donnait du fil à retordre. Ils avaient décidé de commencer par la physique car aucun d'entre eux ne connaissait la loi de la gravité (pour donner une idée du niveau scolaire des Rho Kappa) et que les devoirs étaient en train de devenir un château fort de feuilles et de livres sur leurs bureaux. Il vaut mieux tard que jamais pour commencer les travaux d'Hercule, donc ils se mirent à réviser, impavides. Ou presque. Au bout de 2h, le premier de la bande abandonna, prétextant chercher un goûter. Il n'était pas revenu depuis une bonne demie-heure quand la voix de Tommy s'éleva dans la pénombre :

- Les mecs, on va jamais y arriver... J'arrive toujours pas à comprendre pourquoi un objet lourd tombe plus vite qu'un objet plus léger... Ces histoires de force me rendent cinglés...
- Tommy, réfléchis. Si par exemple tu prends Dany et que tu le jettes au sol, dis-je en pointant du doigt l'heureux intéressé, ou que tu me prends moi, je tomberai plus fort et plus vite que Dany parce que la gravité nous attire vers le sol ! Tu comprends mieux le truc ?
- Ouahou, Zac, tu es trop intelligent, tu devrais faire prof !!
- Bon, on ferait mieux de passer aux maths, sinon ton cerveau va surchauffer.

Ils s'attaquèrent aux maths dans un silence toujours religieux. Réitérer des cours pareil, c'était pire que de se frotter à la Gestapo, mais Zac s'accrochait. Cependant, entre deux cours il levait la tête et remarquait que de plus en plus de gars s'éclipsaient discrètement alors qu'il galérait à comprendre la loi de Bernoulli (HJ : moi-même je ne l' ai toujours pas comprise hahaha). Il soupira et tenta de reprendre sa lecture :

- Définition... Soit p un nombre réel appartenant à [0;1]. On appelle épreuve de Bernoulli de paramètre p toute expérience aléatoire n'admettant que deux issues A et A_ de probabilités respectives p et q=1−p. Bon, si j'ai bien compris, A est positif, A_ négatif. La probabilité complète est p (100% en gros) et q c'est euh... 100% moins la probabilité que ce soit positif ?... Mon Dieu mais ce Bernouqui c'est vraiment un cinglé !!
- Zac, abandonne vieux, me dit Dany. On est plus que tous les deux, les autres ont fui comme des lâches.

Je regardai autour et me rendis compte que mon camarade avait raison. Nous étions seuls dans la pièce, entourés des livres de nos camarades, qu'ils avaient abandonnés à nos pieds en s'enfuyant discrètement. Je poussai un profond soupir désespéré.

- On arrivera jamais à continuer le sport si tout le monde ne se met pas en tête que les études sont importantes aussi, merde. J'essaie, franchement, mais maintenant je vous dis merde. Démerdez-vous, moi je bosse plus pour rien. Je vais bouffer, à toute Dan'.
- Zac, le prend pas comme...

BAM. J'avais déjà claqué la porte de la chambre derrière moi, les nerfs en pelote. Ils avaient réussi à me mettre en rage, et ça n'arrivait pas souvent depuis que j'avais arrêté de me battre, il y a deux ans. Bon, je ne dis pas que ça n'arrive plus du tout, c'est juste moins grave que ça en avait l'air avant. J'essayais de m'investir dans ma vie ici, car elle commençait à me plaire et je voulais continuer dans cette école, quand bien même j'avais eu des réserves en arrivant. Mes camarades le savaient, mais ils venaient pour la plupart d'ici et nous n'avions pas les mêmes ambitions. Je veux devenir joueur pro, seulement tout n'est pas que physique. Il en faut mentalement pour avoir ce qu'on veut. Je ne voulais pas me réveiller à 40 ans sans avoir ni diplôme, ni une once de compréhension du monde qui m'entoure. Mais comme dit, nous ne sommes pas tous pareils. J'arrivai à la cafetéria sur les coups de 11h, affamé car nous n'avions pas pris de petit déjeuner. Je réquisitionnai un sandwich, gentiment préparé par Bertha, la dame de la cantine. Une fois le repas englouti, je décidai de faire un tour au parc, histoire de me changer les idées.

J'avais eu le temps d'explorer le campus depuis mon arrivée ici. J'avais découvert la plage et son sable doux, le Pleasure Sigma Club et ses huiles aux senteurs délicieuses, les clairs de lune dans la bibliothèque de la confrérie et le terrain de sport avec des odeurs de sueur et de sang... Mais j'avais surtout découvert le parc. C'était un jardin magnifique, sans prétention, qui allait des bâtiments de la confrérie Nu Zêta jusqu'à la plage. Des parterres de tulipes, de jonquilles et des arbres fruitiers à l'écorce sombre ornaient les bords de cet immense jardin dont le centre avait été agrémenté de mares où de joyeux canards nageaient paisiblement. De grandes structures métalliques entourées de roses aux couleurs chatoyantes étaient disposées près de bancs disposés autour des mares et des sculptures inspirés de l'art gallo-romain. J'aimais me balader dans le parc aux heures tardives pour y rassembler mes pensées, seulement il était presque midi quand j'arrivai, et quelques personnes divaguaient déjà dans le parc, à la recherche d'un endroit parfait pour se mettre au soleil ou bien pour s'en abriter. Quelques personnes écoutaient de la musique, d'autres dormaient, et un harem d'Alpha Psi étaient posé et dessinait. Je me posai près de la mare des canards et leur lançai quelques graines mises à disposition des étudiants. Cet havre de paix me rendait bien trop gentil.

- Allez les gars, venez manger ! Hop hop hop !
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