« L'éducation, c'est la boussole de la vie » [Taken ; F. Connor Richards]

La demoiselle semblait tout à fait à l'aise avec le fait de monter dans la voiture d'un total inconnu. Je trouvais ça déroutant. Les filles d'aujourd'hui devraient beaucoup plus faire attention à elles. Je pourrais très bien être un pédo... Un pédophile... Non, j'en étais déjà un. Je le savais. J'étais un pédophile. J'avais couché avec Nina alors qu'elle était mineure. J'étais un prédateur sexuel dompté par ses pulsions.

Bien sûr quand j'avais décidé de ramener Cecylia jusqu'à son hôtel, je n'avais jamais imaginé que je continuerai ma descente aux enfers de la dépravation sexuelle. Je m'étais arrêté devant sa chambre, décidé à ne pas entrer et à ne pas me laisser faire par mes pulsions d'homme. Je ne fis rien, j'attendais juste qu'elle me ferme la porte au nez. Il fallait qu'elle le fasse, sinon, jamais je ne serais parti. Elle était si attirante que je n'en pouvais plus. Les jeunes étudiantes de Wynwood étaient des bombes sexuelles en puissance ! Et je suis un homme : les hommes... Qui plus est, je suis ce qu'on appelle un « artiste » et, c'est bien connu, les artistes sont des queutards. Je ne déroge pas à la règle ! Heureusement, je ne craquai pas... Enfin, pas le premier. La blonde m'attrapa par la taille et colla ses lèvres aux miennes. Je lui rendis son baiser avec une intense ferveur.

Merde...

C'est foutu... Mes bonnes résolutions concernant ma pédophilie lantente... C'était foutu... J'avais craqué comme j'avais craqué pour la drogue quand j'étais gamin. Peut-être était-ce positif : j'avais réussi à me sortir de la drogue... J'avais peur... Non, je n'avais pas peur sur le moment, c'était juste après, en méditant là-dessus. C'était terrifiant de voir qu'à 28 ans, on était incapable de dire « non » à une jeune femme de 10 ans sa cadette.

Je me détachais finalement de ses lèvres parfaites. Je la regardai. Sur le coup, j'avais l'air un peu perdu. Il y avait de quoi. Je n'étais pas un mec séduisant et c'était la deuxième fois que j'avais un ticket avec une jeune femme superbe... J'avais de quoi me poser des questions. Sérieusement, j'avais l'air perdu parce que je savais très bien que ce n'était pas normal de se taper ses élèves. Je n'étais qu'un vieux satyr !

Oubliant la petite voix -qui me disait de partir immédiatement- dans ma tête, je poussais Cece dans sa chambre et fermai la porte derrière moi. C'était dans une chambre similaire que j'avais, pour la première fois, fait l'amour avec Nina. Ca me rendait nostalgique. Ca me rendait juste mélancolique. J'étais amoureux de Nina et je ne pouvais pas lui dire. Je l'aimais toujours même si je m'apprêtais à coucher avec une autre jeune fille.

Mes mains se posèrent sur la taille de la demoiselle de Madagascar. Je rapprochais nos deux corps. Je voulais de la proximité entre nous. Je posais, encore une fois, mes lèvres sur les siennes. Je laissais ma langue jouer avec celle de la jeune femme. Mes mains, trahissant toujours mes intentions, se glissèrent dans le creux des reins de la belle blonde. C'était clair : je n'avais envie que d'une chose. Du sexe. Du sexe et encore du sexe. Ca gouvernait le monde et ça me dirigeait. Le sexe me dominait et dominait mes valeurs morales. Je savais que c'était mal mais je ne savais pas comment résister. J'avais envie de m'abandonner à la première femme qui me disait « Oui » pour oublier Nina, qui était mon obsession.

L'une de mes mains descendit sous la robe de la jeune femme et se posa sur ses fesses fermes. C'était du cul de jeune, ça ! Pendant que je tripotais le cul de mon élève, je crevais de chaud et je sentais que je n'allais pas tarder à avoir une belle érection. Une nouvelle fois, je me détachais de Cecy. J'enlevais mon sweat-shirt et je jetais à terre puis j'obligeais la jeune femme à s'allonger sur le lit. Je vins alors me placer au-dessus d'elle. J'entremêlai les doigts de ma main gauche à ceux de ma conquête et je retournai à l'assaut de ses lèvres. Je me retenais de ne pas lui arracher ses vêtements. Je ne devais pas passer pour un vieux pervers. Je devais faire les choses en douceur, prendre son rythme de croisière.

Une pensée vraiment stupide me revint en tête : dans la voiture, elle m'avait demandé comment je m'appelais et je ne lui avais pas répondu, horrible goujat que j'étais.

-Au fait, la miss, je m'appelle Connor mais si ça t'excite plus, tu n'as qu'à m'appeler Mr Richards... Il y a des gens qui sont excités par les profs... Je ne vois pas ce qu'on nous trouve : on est juste une bande d'incapables ! On est devenu prof parce qu'on ne savait faire que ça et ceux qui ne savent même pas enseigner, ils deviennent prof de sport, c'est bien connu !, plaisantais-je en espérant la détendre un peu.

Je la contemplais, sans faire un seul autre mouvement, avec un petit sourire malicieux et amusé. J'avais enfin oublié ma conscience pour me livrer à mes sens et à mes envies... Enfin, pas tout à fait car j'étais encore conscient de la présence de Cecylia et je faisais attention à ce qu'elle soit à l'aise, heureuse et qu'elle ne se sente pas forcée -Ou, en tout cas, pas trop...-.

L’été tirait lentement sa révérence, tandis que les feuilles des arbres se teintaient de rouge, d’orange, de jaune, signe évident de l’arrivée de l’automne. L’automne. La jeune Okword détestait cette saison depuis toujours. Amoureuse éternelle de l’été, elle n’arrivait jamais à se faire à l’idée qu’elle devait retrouver son quotidien, les cours et le reste. L’avantage étant qu’a Miami, bien entendu, elle pouvait se permettre de porter des tenues qui étaient bien plus appropriées à une fin de mois de juin, qu’à la période automnale. Mais le fait était là. L’automne symbolisait le recommencement d’une année, les bonnes résolutions de rentrer, qui, comme celles de début d’année, n’étaient jamais suivies. Et la miss n’échappait pas à la règle. Ses bonnes résolutions à elle, ne tenaient même pas le cap d’une journée. Elle en avait des tas, arrêter de fumer, étudier plus, sortir moins. La seule qu’elle ait jamais réussie à tenir : ne retombe surtout pas dedans. Du moins jusqu’à présent elle avait réussi. Quoi aurait pu dire de quoi l’avenir serait fait ? Certainement pas elle.

La seule bonne résolution qu’elle s’était fixée en cette rentrée lui semblait déjà plus facile à atteindre. Quoique. Retrouver un semblant de normalité, dans une vie qui en manquait cruellement. Premier pas atteint, rejoindre la confrérie la plus normale du campus. Deuxième pas, faire des choses que tout le monde fait généralement. Sortir, faire la fête. Cet aspect là serait bien plus difficile à atteindre pour elle. Non pas qu’elle ne fut pas une fêtarde dans l’âme, au contraire. Elle avait participé aux soirées les plus endiablées de la fac, avait une descente qui lui valait l’admiration des plus gros buveurs de Wynwood, bref. Ce n’était pas le genre de détail qui lui posait problème. Le seul qui lui en posait un à l’heure actuelle était loin de n’être qu’un détail. Enfin, il fallait qu'elle arrête de se prendre la tête.

A cet instant précis elle se retrouvait dans une voiture avec un des profs les plus sexy de Wynwood, elle avait rit avec lui , lui avait demandé de la raccompagner jusqu'à sa chambre d'hotel. Elle attendait d'être logée dans une chambre d'étudiante mais il n'y avait pas assez de place pour le moment ... -Oh non, ça ne me dérange pas et je n’ai pas cours… Allez, viens. lui avait-il répondu. Des milliers d'idées trottaient dans la tête de la jeune femme, elle ne voulait pas fuir cet homme. Elle n'en aurait pas réellement été capable à cause de son genou. -Dis-moi, tu habites où? D’ailleurs, si tu pouvais me dire ton prénom, ça serait sympa parce que je n’ai aucune idée de ton prénom. avait-il repris.

_ Et bien je m'appelle Cecylia ... Cecylia Okword et vous ? J'habite pour le moment dans une chambre d'hotel, vers là à droite, puis à gauche, puis tout droit ... Toujours tout droit. . Cecy finit par caler sur le visage du magnifique prof, elle aurait bien eut envie de l'embrasser et de lui faire des choses d'ordre sexuelles. Tout le monde le sait, le premier fantasme des étudiantes c'est surement le professeur.

Cecy et le professeur arrivèrent ensemble à l'hotel, elle retira ses clés à la réception et monta en direction de sa chambre suivi par l'homme. En arrivant à sa chambre il lui dit : -Je pense que tu n’as plus besoin de moi désormais. Au revoir, Cecylia.

Une fureur s'empara de la jeune femme, sans avoir laissé à l'homme le temps de respirer une seconde de plus elle l'attrapa par la taille et plaqua ses lèvres contre les siennes. Cela devait être le choc, ou l'envie ...

Je n’arrivais pas à deviner s’il elle m’en voulait d’avoir ris de sa façon de parler ou non. Peut-être avait-elle tellement l’habitude d’entendre les gens rire de certaines de ses expressions qu’elle n’en avait plus rien à faire? J’espérais ne pas l’avoir froissée.
 
-Je suis désolé. C’est sortis tout seul. J’ai été surpris mais je ne me moquais pas de toi, sois en sûre., tentais-je d’une voix contrite.
 
J’étais honnête en lui faisant mes excuses mais j’avais peur qu’elle n’accepte pas. Enfin, visiblement, elle était plutôt gentille et compréhensive. Tant mieux. J’essayais de ne pas faire attention à son sourire mais c’était impossible. C’était pour cela que je m’étais autorisé de la taquiner un peu. Au moins, elle semblait réceptive à ma petite taquinerie et elle joua le jeu. J’eu un haussement de sourcil un peu pervers, histoire de forcer le trait.
 
-Je n’aurais jamais pensé qu’une élève pourrait faire ça pour moi. Je suis touché mais je n’ai pas bien vu ton string, c’est dommage.
 
Je souriais. Je disais ça juste pour rigoler un peu et j’étais sûr qu’elle prenait la plaisanterie comme elle le devait. Les choses prenaient une tournure un peu glauque, je dois dire. Mais je n’étais certainement pas contre cette tournure étrange. Bien sûr, j’étais persuadé que la blondinette me demanderait juste de l’emmener jusqu’à sa salle de classe et de m’arranger avec son prof pour qu’elle ne soit pas laissée dans le couloir. Mais non. Elle demanda simplement de la ramener chez elle, si ça ne me dérangeais pas. J’étais dans un tel état de fatigue que j’aurais tout fait pour ne pas aller bosser. Sans que je ne puisse y faire quelque chose, les mots franchirent mes lèvres :
 
-Oh non, ça ne me dérange pas et je n’ai pas cours… Allez, viens.
 
Sans lui demander son avis, je la pris dans mes bras, un peu comme un prince portait sa princesse sauf qu’on attendait du prince qu’il fasse au moins 1,80m… J’étais un prince pitoyable. Il me vint ensuite à l’esprit que je ne savais absolument pas où elle habitait.
 
-Dis-moi, tu habites où? D’ailleurs, si tu pouvais me dire ton prénom, ça serait sympa parce que je n’ai aucune idée de ton prénom.
 
Après qu’elle m’eu répondu, je me rendais sur le parking. Je la déposai devant la portière passager. J’allais m’installer au volant. Dès que la jeune élève se fut installée, je démarrai le moteur et roulai jusqu’à l’hôtel qu’elle m’avait indiqué. Je garai ma voiture dans le parking réservé aux clients de l’hôtel. Le moteur arrêté, je sortis de la voiture et allai me porter au secours de Cecylia. Je la portai une nouvelle fois dans mes bras.
 
Dans le hall, j’emmenai Cece à la réception où elle récupéra les clefs de sa chambre et nous prîmes l’ascenseur pour monter au deuxième étage, là où était la chambre de la blonde. Heureusement pour nous, la chambre était proche de l’ascenseur. Je restai sur le seuil dans la porte de Cecylia. Ce n’était pas ma place d’entrer dans cette chambre. Je lui souriai et lui dis :
 
-Je pense que tu n’as plus besoin de moi désormais. Au revoir, Cecylia.
 

Je m’apprêtais à repartir mais quelque chose m’empêchait de partir. Il faut dire que je n’en avais pas tout à fait envie.

La jeune demoiselle avait pris le temps d'observer le professeur qu'elle avait bousculé quelques minutes plutôt, il souriait toujours chaleureusement et Cecy ne savait pas si elle devait être gênée ou si elle devait rire devant Monsieur Richards. Car oui elle le connaissait, elle l'avait croisé quelques fois dans les couloirs et il faut dire qu'il était plutôt chouette d'avoir des professeurs d'un tel charme dans un lycée comme celui de Wynwood. Cecy ne se souvenait plus du nombre de fois où elle aurait aimé finir dans le lit d'un beau prof. C'était surement la relation de "domination" prof-élève qui donnait cette envie à la jeune femme. Cycy finit par rougir et chassa ses idées au loin, il ne fallait pas penser à ça maintenant mais plutôt à se relever. Après un premier essai raté le prof se mit à lui parler.

-Ce n’est pas tellement que la situation est drôle, c’est juste ta façon de parler qui m’a fait rire… Mais ce n’est rien de grave, ne t’inquiète pas. Cecy sourit, elle avait l'impression qu'il se foutait d'elle mais c'était vrai elle avait un "parlé" plutôt étranger à des gens de Miami. _ Mon père parlait ainsi, à Madagascar les expressions ne sont pas les mêmes qu'ici, les gens sont plus simples monsieur Richards, pourtant il ne faut pas rire d'eux ... Enfin je ne vous en veut pas, je comprends que cela puisse vous faire rire. Surtout le mot "crotte" qui doit me sortir assez souvent et qui fait toujours sourire les personnes qui m'entourent. Elle sourit une nouvelle fois au charmant prof.

Deuxième tentative pour se relever. Elle fonctionna, le prof l'avait attirée contre lui et il lui murmura à l'oreille ; -Joli string. Tu veux exciter tous tes enseignants, c’est celà?. Cecylia rougit de plus belle, elle ne savait pas comment se sentir, à l'aise et sourire ou mal à l'aise et fuir. Elle décida d'emprunter la première proposition, on ne sait jamais elle aurait put réaliser son fantasme vite fait. _ Et bien si vous saviez ... J'ai fait exprès de vous renverser pour que vous y fassiez attention, vous l'aimez ? . Elle lui sourit en lui lançant un de ses regards coquins tout en se décollant doucement de lui et murmura un petit aie presque inaudible cette fois.Sa rotule lui faisait plutôt mal, c'était surement le choc contre la pierre qui devait lui faire si mal.

-Tu penses pouvoir te rendre à ton cours toute seule ou tu auras besoin d’aide?. Cecylia ne répondit pas , elle regardait tout autour d'elle. C'est vrai la cloche avait sonné depuis un bon moment elle était en retard pour le cours de mathématiques et Cecy savait comment allez réagir le vieux prof si elle arrivait en retard même avec un motif excusable : elle ne pourrait pas assister au cours. Elle regarda à nouveau le prof _ Si vous n'avez pas cours et que je ne vous dérange pas, vous pourriez plutôt me ramener chez moi ? Je dois changer cette robe et mettre quelque chose sur ma plaie... Elle le regarda gentiment même si elle ne savait vraiment pas qu'elle décision il allait prendre.

J’aurais préféré de ne pas rire de la façon de parler de la demoiselle mais j’en avais été incapable. Et bien sûr, elle me demanda pourquoi je riais. Elle ne se rendait pas compte à quel point elle était drôle. Je lui lançais un regard éloquent tout en tirant une longue bouffée de ma  cigarette que je recrachais de l’autre côté. Je lui souris gentillement et lui dis la vérité :
 
-Ce n’est pas tellement que la situation est drôle, c’est juste ta façon de parler qui m’a fait rire… Mais ce n’est rien de grave, ne t’inquiète pas.
 
Je ne manquais pas de remarquer la position absolument pas sexy de la demoiselle, qui était les quatres fers en l’air. Tiens, elle avait un string. C’était plutôt rare et je ne manquais pas de me rincer discrètement l’oeil. Bha quoi? Si les filles portaient des strings, c’était bien pour qu’on les mate! Elle tenta ensuite de se relever mais elle n’y parvint pas. J’allais devoir l’aider. Finalement, ma question était totalement ridicule mais je l’avais quand même posée. Je n’écoutai même pas ce qu’elle me dit, j’écoutais uniquement son superbe sourire et j’attrapai la jeune femme et la relevai  au premier essai. Je la gardais contre moi jusqu’à ce que je sois sûr qu’elle n’allait pas tomber.
 
J’approchais mes lèvres de son oreille et murmurais :
 
-Joli string. Tu veux exciter tous tes enseignants, c’est celà?
 
Je lui lançais un sourire nonchalant en la laissant me décollant d’elle. Je crois que, à l’avenir, j’adorerai la charrier. C’était tellement simple et surtout, je n’avais que cette envie depuis que j’étais seul, depuis que Nina était en couple. A chaque fois que je pensais à Nina, je devenais plus sombre, moins joyeux que les secondes précédentes. Cette fois-ci ne dérogea pas à la règle. Je tirais une dernière bouffée de fumée de ma cigarette avant de l’écraser par terre à l’aide de la semelle de ma basket. Quelques secondes plus tard, je fis resortir la fumée dans une longue expiration. Je ne pensais même plus à l’heure qu’il était, j’étais obnubilé par la jeune femme qui était tombée juste sous mon nez. Après tout, elle ne semblait pas indifférente à ma personne alors peut-être qu’elle était du genre facile comme l’avait été Nina et que je pourrai oublier ma  petite Eta Iota dans les bras chaleureux de cette jeune femme blonde. Allais-je devenir un pédophile en puissance? Rien n’était moins sûr et j’avais peur d’en devenir un même si, à ce moment-là, ce n’était pas ma préoccupation principale.
 

-Tu penses pouvoir te rendre à ton cours toute seule ou tu auras besoin d’aide? , lui demandais-je, soucieux de ne pas laisser une lycéenne dans l’embaras et dans l’incapacité d’aller en cours sans aide.

En ce moment, le rouge et Cecylia ne faisait plus qu'un. Elle était rouge de honte, rouge d'avoir fait cette petite course et rouge car du sang sortait de la plaie sur son genou. Elle ne savait plus trop quoi regardez ; le prof, les autres étudiants en retard comme elle qui la regardait d'un air mesquin, le ciel en espérant pouvoir se libérer de cette situation , ou fixer son sang qui commençait à s'étendre tout au long de sa jambe.

Après quelques secondes de réflexion elle décida de lever la tête et d'observer le monsieur qu'elle avait percuté. C'était un professeur, car un lycéen avec un tel style même avec une clope à la main n'aurait pas put paraître si serein et toujours si adulte. Il se serait certainement fâché sur la jeune demoiselle et l'aurait insulté le temps qu'elles ramassent ses cours mais cette fois l'homme ne s’énervait pas, Cecy perçu même un petit gloussement lorsqu'elle se mit à parler.

_ Pourquoi vous rigolez ? C'est pas si drôle que ça, si ? Dites moi que non je vous en conjure ... dit miss Okword, se retenant de rire en imaginant la chute qu'elle avait faite.

C'est vrai qu'elle était en position sur les fesses les jambes en avant comme un ours à l'envers. Cette position devait laisser entrevoir son string beige qui se dissimulait si bien sous cette petite robe. A cette pensée elle essaya de se redresser mais la douleur fut trop forte, c'est comme si son genou était bloqué et comme si elle ne parvenait plus à se relever. Elle n'osa pas retenter l'expérience car la douleur était grandissante. L'homme la coupa à nouveau dans ses songes ...

-Ca va aller? demanda t'-il.

Cecy respira un bon coup et réessaya de se lever sans grand succés, elle redevint rouge et répondit au beau professeur ;

_ Je crois que ça ne va pas du tout, je ne parviens plus à m'appuyer sur ma jambe, je pense avoir besoin d'un coup de main... Et je ne vois que vous si ça ne vous dérange pas ?. Malgré la honte et la douleur elle parvint quand même à lui lancer un joli sourire charmeur.

D’ordinaire, j’étais toujours à l’heure. Mais aujourd’hui, ce n’était pas comme d’habitude. Ces derniers temps, je traînais plus qu’avant. Je retournais traîner mon coeur en milles morceaux dans les bars et autres lieux de débauches. Parfois, en plus de ma peine et de ma misère, je traînais Charles, mon petit protégé. Hier, j’étais sortis seul et j’étais revenu seul pour ne pas changer. J’avais du mal à rester avec une femme. Je ne cessais de penser à Nina. Elle était déjà entêtante quand j’étais l’un de ses “amants réguliers” mais, maintenant, c’était devenu une obsession. Mais, hier soir, j’étais rentré tôt et j’avais fini ma soirée sur skype avec ma mère et mes soeurs. Une de ces merveilleuses réunions familiales alors que nous étions sur deux continents différents. Elles voulaient toutes que je reviennes et que je prennes le temps de me ressourcer dans mon pays natal. L’idée était tentante mais je n’arrivais pas à me résoudre à quitter Miami et ne pas voir Nina pendant le laps de temps où je serais partis. Heureusement, elles me laissaient le temps de me décider et elles me laissaient aussi choisir quand je viendrais. Elles étaient étrangement compréhensives. Je n’étais pas habitué à ça de leur part.
 
C’était avec une sale tête et une l’alcoolémie au-dessus de la normale que j’avais pris ma douche, avais revêtu un blue jeans, un t-shirt blanc en-dessous d’un sweat-shirt noir ainsi que mes éternelles baskets noires qui commençaient à s’user sérieusement. Je sortais en trombe de mon appartement. Je sautais dans ma voiture et direction le lycée. Sortis de la voiture, je prends ma besace sur le siège passager et je sors de la voiture en portant une cigarette à mes lèvres. La première de la journée. Je l’allume. Je priais pour avoir le temps de la fumer complètement même si j’en doutais. Je presse le pas. Au pire, je fumerais dans les escaliers. D’accord, j’étais pas sérieux du tout si je fumais dans l’escalier. Mieux valait être en retard que d’inciter les élèves à ne pas respecter le règlement.
 
C’est précisément à ce moment qu’une jeune fille blonde me heurte. Elle ne pouvait pas faire attention?! Quelle était cette manie des élèves à arriver en retard? Les jeunes n’étaient plus sérieux de nos jours… Quoique, quand j’avais leur âge, je ne savais même plus ce que voulait dire le mot “Cours” alors je ne pouvais pas vraiment les blâmer d’arriver en retard en cours. Même si ça me dérange plus que tout que cette demoiselle m’ai bousculé, je tente tant bien que mal d’amortir le plus sa chute car, contrairement à moi, elle tomba. Elle lâcha une injure tellement… Stupéfiante que j’en éclatais de rire. Sérieusement quel élève disait encore “Crotte”? Je n’avais jamais vu ça. Je l’aidais à se relever. La demoiselle était rouge. Ca devait être la petite course qu’elle venait de faire.
 
-Ca va aller?, demandais-je après avoir repris mon sérieux.
 
Je regardais la jeune femme. Pourquoi ce lycée était remplie d’élèves toutes plus jolies les unes que les autres? Ca incitait à la pédophilie! Mais peut-être que cette jolie blonde n’était pas aussi jeune que je le pensais. Peut-être était-ce une étudiante… Non, ça ne pouvait pas être une étudiante… C’était une lycéenne, j’en étais presque sûr. En tout cas, elle était jolie et, comme une bonne partie des filles de ce lycée, elle faisait la même taille que moi. Encore une fille qui me faisait me sentir comme un nain. Néanmoins, il y avait un avantage à faire la même taille que sa chérie : pour s’embrasser, c’est nettement moins sportif et, à la longue, ça fait moins mal!

Je souriais à cette jolie et charmante demoiselle en attendant qu’elle me rassure et que je puisse retrouver mes élèves.

Cecylia O. & F. Connor Richards

« L'éducation, c'est la boussole de la vie »

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Aujourd'hui à Miami. Il pleut. Oui, c'est étonnant, je vous l'accorde. On a toujours l'image des surfeurs marchant sur le sable chaud, et observant les vagues de l'océan, une énorme planche sous le bras, avec, non loin, quelques demoiselles blondes, bronzées, en bikinis, les dévorant du regard.


Cecy adore la pluie chaude lorsque la température est dans les alentours de quinze degrés Celsius, sans vent. C'est tellement agréable. Enfin, ce n'est que son point de vue. Certains préfèrent se cramer au soleil, étouffer sous des chaleurs détestables. Très peu pour elle. Cecylia apprécie le soleil tout de même, mais pas au point de cuire comme une saucisse sur la plage de Miami comme le font énormément de filles.


Elle s'est levée tôt ce matin, comme à chaque fois en fait. Une tension est née entre le sommeil et elle, ils ne s'apprécient que beaucoup moins qu'avant. Pourtant, son visage n'est pas énormément marqué par la fatigue, enfin, bien moins que ce qu'il aurait dû être. À peine debout, le jeune-homme qui a partagé son lit durant la nuit, avait quitté son habitation pour aller travailler. Ça lui aura évité de devoir prendre le petit-déjeuner avec lui, tant mieux.


Elle était pressée, elle avait cours aujourd'hui. Cecy sortit des couvertures, vêtue uniquement d'un petit boxer féminin mauve et fila directement dans la salle de bain pour se prendre une bonne douche brûlante comme elle les aime. Il n'y a pas un meilleur remède pour se réveiller. Néanmoins, Cecy n'y resta pas bien longtemps. Elle ressortit, vêtue d'une robe blanche plutôt courte qui lui allait parfaitement bien. Cecylia adorait cette petite robe, folie très coûteuse mais, qui ne payerait pas pour paraître aussi jolie dans des vêtements ? Ses longs cheveux blonds s'étalaient sur ses épaules, ils étaient remplis de jolies boucles souples et brillantes. Un petit coup de maquillage ; du mascara et juste ce qu'il faut de poudre à joues pour avoir un teint frais... Voilà miss Okword était prête pour affronter sa journée de cours.


"_Parfait" murmura t-elle face à son miroir.


Cecy regarda sa montre blanche et dorée pendant à son poignet gauche, il était 8h15. Elle avait pris beaucoup de retard, dans dix minutes elle avait cours.  Cycy attrapa son sac de cours, il était simple ; beige avec des paillettes dorées et elle se mit à courir en ballerines jusqu'au lycée.


Il ne lui restait que quelques mètres à parcourir et  .... tout à coup .... le DRAME; elle rentra dans un professeur et sous le choc tomba à la renverse. C'était un professeur plutôt mignon, la honte qu'avait ressentie Cécy se voyait dès a présent sur ses joues , elle était rouge comme un coquelicot. Son genou était en sang, en tombant elle avait dû rencontré une petite pierre et se blesser avec.


"_ Oh crotte, ça fait mal" souffla t-elle.

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