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 Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.

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MessageSujet: Re: Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.    Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.  EmptyDim 22 Sep 2013 - 12:44



you're the left one, i'm the right & we're a big ass.



- Boh. On s’en branle de son parquet. Ça lui refait un peu la déco’. s’était enquit de commenter Emeric avant de s’intéresser à nouveau aux traitements.

Trevor s’appliquait à savamment rassembler les diverses boîtes de pilules et autres flasques d’alcool qu’ils avaient pu dénicher dans l’entre de l’Indienne, prétextant que l’expérimentation demeurait le meilleur procédé lorsqu’on voulait analyser une hypothèse. Et il avait on ne peut plus raison ! Un instant, son complice lui partagea un sourire équivoque et inclina légèrement la tête en avant, signe de son approbation. Ils auraient pu faire d’excellents chercheurs, tous les deux, s’ils avaient eu un peu plus d’amour pour un autre type de biologie que la pratique du chapitre sur la reproduction. Après s’être brièvement étiré, l’Allemand reprit appui sur ses jambes, réprimant un bâillement et tendant une dernière fois les muscles de ses bras. Machinalement, son regard avait glissé sur le sol que commentait derechef son acolyte. Il plissa les lèvres, ennuyé. Il fallait avouer qu’en plus d’être assez moche, c’était particulièrement visible.

- Ouais, attends. On va quand même planquer le truc.

Les doigts de l’étudiant se refermèrent sur le sommier en bois et il s’appliqua à tirer le lit vers lui jusqu’à ce que celui-ci recouvre entièrement la tâche décolorée. Il donna alors un petit coup de pied dans la table de chevet afin de lui assurer une position relativement droite et…

- …Pu-tain de merde la s-alo-pe ! Regarde ça ! s’exclama-t-il brusquement. Mon froc !

Son timbre désespéré trahissait la douleur irritée qui semblait lui écraser les cordes vocales, et pour cause : sur toute la longueur de ses cuisses, le nouveau jeans replay qu’il s’était payé à près de deux-cent euros s’était teinté d’une carnation délavée particulièrement inesthétique. Moderne, certes. Mais pas dans le bon sens du terme. Il n’avait jamais aimé l’art abstrait.

- Oh sa mère, la poisse !

Il soupira, leva les yeux au ciel.

- Je déteste la chimie. Allez, t’as raison, on s’tire.

Là-dessus, il claqua la porte et rejoignit l’Américain. Il prit soin de ne pas refermer la porte à clés ; il était préférable de faire croire à Moana qu’elle avait oublié de le faire avant de quitter le bâtiment sinon, elle se serait immédiatement tournée vers lui comme supposé coupable, puisqu’il était le seul à avoir le double de sa clé. Sans ménagement, il balança le trousseau sur son matelas au passage et se précipita vers les escaliers, adressant une petite tape à l’arrière du crâne de Trevor au passage. Il avait l’air d’un dieu inca du sexe, avec son majestueux chapeau. Ils feraient la paire, l’un un string pour sublimer ses cheveux, l’autre avec un pantalon devenu de mauvais goût.

- Hé, au fait ! Tu partages toujours la chambre d’Evy ? Comment elle va ?
- Euh.

La voix de son meilleur ami avait percé le silence, encore. Mais plutôt que de rire, le germanique s’était cette fois rudement crispé. Question-piège. Il s’immobilisa un temps, laissant défiler dans sa mémoire toutes les réponses qu’il aurait pu donner afin d’articuler la plus appropriée. La seconde qui suivit, il avait déjà retrouvé le sourire enthousiaste qui s’était évanoui, parfaitement hypocrite cette fois.

- Ouais. Aux dernières nouvelles, elle allait bien. Enfin elle a merdé son année mais à part ça c’est la belle vie. Hm. On les planque où ? s’empressa-t-il d’ajouter, hâtif d’en finir avec la conversation, en désignant d’un geste de la tête le traitement psychiatrique de Wagoudada.

Ce furent les placards de la cuisine, plus précisément le dessous de l’évier, que le garçon sélectionna. Pratique ; personne ne l’ouvrait jamais, celui-là. Il s’empara ensuite de la flasque d’alcool avant de la tendre à Emeric qui s’empressa d’en avaler, lui aussi, une gorgée. Il haussa les épaules devant le planning que lui suggérait le revenant.

- Parfait !

Il bondit de sa chaise et regagna la porte d’entrée.

- On prend ma caisse ? Histoire qu’on n’ait pas déjà tout bu d’ici la fin du trajet.

La fin de la journée promettait d’être glorieuse.


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MessageSujet: Re: Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.    Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.  EmptyMar 17 Sep 2013 - 3:34

« Merde, ça m’fait du mal de m’rappeler qu’elle aime les chattes quand je vois ça » me dit Emer’ lorsque j’agitai le soutien-gorge de Wagoudada sous son nez.

« T’es pas sérieux ?! » m’exclamai-je. « Ça m’dégoûte, putain. Avec le chinois comme Adjoint, c’est le pompon ! Y en a d’autres, des anormaux ? »

Parce que pour moi, bien sûr, la normalité existait et comprenait comme facteurs la peau blanche et une sexualité permettant de se reproduire. Homme + femme. Ou homme + femmes, dans le meilleur des cas. Mais je détestais les homosexuels. Encore que, les lesbiennes ça passait un peu mieux, mais je ne pouvais pas nier le fait que mes poils se hérissaient de dégoût en y songeant.
Mon meilleur ami me confirma ensuite ce que je pensais : nous étions aussi dans la chambre de Ash’, et ni lui ni moi n’avions envie de violer son intimité, nous fîmes donc attention à ne pas toucher à ses affaires et à nous concentrer sur celles de Moana. Elle avait beau être Baptisée… cela n’égalait pas le statut d’Ashlyn. Au bout de quelques minutes, je demandai à l’allemand s’il trouvait des choses intéressantes, ne jugeant pas mon butin réellement digne d’intérêt.

« Tu parles ! Je suis déçu, j’pensais qu’on trouverait la tenue de la parfaite petite dominatrice mais que dalle, ouais. Pas de latex, pas de cuissardes, pas de gode. On a juste la cravache ! » dit-il en attrapant le dit objet.

Il imprima un mouvement de balancier atrocement gay à son bassin. Cela me fit littéralement hurler, je partis dans un grand éclat de rire qui s’entendit jusque dans le couloir, tandis qu’il cravachait l’air en chantant à tue tête « Cuir cuir cuir moustache », d’un air vraiment tantouze au possible. Lorsqu’il se frappa lui-même la jambe, je me tordis en deux. J’en pleurais tellement je riais, il s’était fait mal, le con !

« AOUTCH ! Et ces malades maltraitent vraiment leurs canassons avec ça ?! Cinglés ! »

« T’es vraiment un grand malade, hahaha » hoquetai-je tant bien que mal, « Ça m’étonne pas que les gens nous pensent gays ! En tout cas, le thème de la prochaine soirée est tout trouvé ».

Une fois calmé, j’imitai mon camarade et repris ma recherche, sans vraiment trouver de choses qui retiendraient mon attention. Emer’ tendit alors un pyjama hideux vers moi, ce qui me fit froncer les sourcils.

« Putain, regarde-moi ça ! On devrait interdire aux meufs de porter des fringues pareilles ! La nuit c’est fait pour allumer de potentiels serial-baiseurs, pas pour... ouais, tu fais quoi avec ça, d’ailleurs ? »

« On s’en fout, elle aime les chattes l’africaine », répliquai-je. « Du coup ça en fera plus pour nous, elle risque pas de pécho avec ce truc ».

Nous changeâmes ensuite de zone pour nous intéresser à la table de nuit de Wagoudada. Emeric sortit plusieurs boîtes et les observa, tandis que j’attrapais une fiole pour en sentir son contenu. Ça puait.

« Fais voir ? »

Je lui tendis le truc, me demandant tout haut si c’était de l’alcool. Il respira à son tour le contenu de la fiole et sembla hésiter.

« J’sais pas trop… ’Y a qu’une seule manière d’le savoir de toute façon ! »

Avant que je n’aies eu le temps de dire quoi que ce soit, il goba le contenu du flacon, d’un coup… et le recracha aussi sec, en hurlant.

« Quoi, quoi ?! » lui dis-je, en voyant sa mine dégoûtée.

C’est que je n’aurais pas du tout apprécié qu’il avale du poison, ce con. J’aurais pu dire que les gens qui me supportaient étaient trop rares pour me permettre d’en perdre un, mais non, en réalité j’aimais trop mon meilleur ami pour le laisser s’empoisonner comme un débile – bon, okay, je réagissais un peu tard, mais passons –.

« Mais c’est juste dé-gueu-lasse ! Complètement dégueulasse ! Qu’est-ce qu’elle a foutu là-dedans?! Goutte pas à ça, c’est pour te tuer ! »

« P’tain vieux, lave-toi la bouche, t’as rien avalé au moins ?! »

Le blond se leva d’un bond du lit et renversa ce qu’il avait sur les genoux… dont le fameux flacon plein de poison. Bam, direct sur son froc. La situation aurait pu me faire marrer si je n’avais pas eu aussi peur qu’il crève par ma faute. Emer’ se plaignit un coup pendant que j’essayais de déchiffrer ce qu’il était écrit sur l’étiquette riquiqui du flacon. J’entendis l’eau couler, signe qu’il se lavait la bouche… bon point. Il vint ensuite frotter le sol, mais les endroits mouillés par le produit commençaient à s’éclaircir… ou alors j’avais de la merde dans les yeux, ce n’était pas flagrant.

« Elle est blonde, ta Wagoudada ? Parce que son truc est en train de niquer le parquet » fis-je remarquer en lui rendant le flacon.

« Hm, t’as vu ça sinon ? Regarde, sur le lit. J’me demande pourquoi elle les prend. Je savais pas qu’elle avait un problème. Tu crois que si on lui choure ça s’verrait ? J’veux dire, tu crois qu’elle deviendrait schizo’ ou quoi et qu’elle commencerait à voir des esprits ? Mieux ! Tu crois que dans une crise elle pourrait dev’nir hétéro’ pour qu’on profite de son bon 95C ? »

J’attrapai les médicaments que mon camarade me désignait et observai les boîtes sans réellement comprendre ce que j’y lisais. Trop compliqué, tous ces noms.

« Boh » dis-je en haussant les épaules. « ‘Y a jamais qu’une seule façon de le savoir. On les pique, et on observe le sujet en espérant que ça soit drôle ! »

Je rassemblai les boîtes, ainsi que les seules gouttes d’alcool que j’avais trouvées dans la chambre et me levai du lit, en lançant un regard embêté au sol en bois.

« J’espère qu’elle verra rien… et au pire, elle peut rien prouver. On s’arrache ?! » proposai-je à Emeric, le string toujours sur la tête et un grand sourire aux lèvres.

Nous quittâmes la chambre en prenant soin de fermer derrière nous, j’attendis ensuite que le Chef des Rho Kappa se débarrasse de ses clés et nous fîmes le chemin en sens inverse, notre butin dans les mains. Dans les escaliers, derrière mon meilleur ami, je lui demandai des nouvelles de ma sœur.

« Hé, au fait ! Tu partages toujours la chambre d’Evy ? Comment elle va ? »

Une fois de retour dans la cuisine, j’ouvris une armoire où on casait des vieux produits d’entretien en tous genre et y cachai les médicaments de l’africaine. Elle ne devrait pas venir les chercher par ici, personne ne nettoyait jamais vraiment chez les Rho Kappa. La femme de ménage qui passait une fois par semaine, bah je la plaignais… si elle passait toujours, ça avait peut-être changé. Je revins me poser en face d’Emer’ et attrapai la flasque d’alcool pour en boire une gorgée.

« On va ravitailler puis tu m’présentes un peu les gens, okay comme planning, gros ? » proposai-je en lui tendant ensuite la mini-bouteille.

Emeric et moi quittâmes ensuite le bâtiment des Rho Kappa, de bonne humeur, bien partis pour faire la fête toute la journée… et pour ma part, un string sur la tronche !

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MessageSujet: Re: Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.    Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.  EmptyJeu 12 Sep 2013 - 21:35



you're the left one, i'm the right & we're a big ass.



Wagoudada. Wa-gou-da-da. Wagoudada ! Wagoudadaaaah ! Emeric haussa un sourcil tandis qu’il s’efforçait à répéter distinctement et sur tous les tons les quatre syllabes fatidiques dans son esprit d’alcoolique troublé. Il laissa s’échapper un petit rire amusé. C’était que ce nom de merde sonnait foutremenet bien, en réalité. Il ressemblait à une espèce d’obscure et énigmatique incantation indienne, le genre de formule magique qui animait les films typés texans sur Syfy. Il pouvait déjà imaginer le scénario : « Courage, Plume d’Argent ! Je sais que ton fardeau est lourd à porter. Licorne en Chaleur est morte pour te sauver et il est de ton devoir, maintenant que tu as appris que tu avais des origines indiennes et que de l’état de super-shérif américain tu es devenu le grand représentant d’une tribu incestueuse et méprisée, de lui rendre l’hommage de défendre la ville contre la menace du Bone Eater, réveillé par ces idiots de Texans blancs qui ont osé construire sur un cimetière indien. Pour t’aider dans ta quête, je vais te transférer avec mon bâton magique les pouvoirs de nos ancêtres. Mon fils, tiens-toi prêt. Wagoudadaaa ! ». L’Allemand acquiesça légèrement, mine satisfaite. Ouais. L’école terminée, il deviendrait scénariste et il vendrait à la chaîne des scriptes du tonnerre, que les jeunes gens comme Trevor et lui puissent continuer à se bidonner devant les effets spéciaux les plus légendaires qu’ait pu produire la race humaine. SyFy perdurerait, pour toujours et à jamais. Et… Le garçon cligna des yeux ; une fois, deux fois, trois fois. Dans son esprit clignotait vulgairement un panneau lumineux qui aurait même pu le tirer d’une rêverie partagée avec Scarlett Johansson. 95C ! 95C ! 95C ! Au bout du bras de Seyton pendait un échantillon de la lingerie de Moana.

- Merde, ça m’fait du mal de m’rappeler qu’elle aime les chattes quand je vois ça.

Et pour cause ; ça faisait bien longtemps qu’il l’aurait mise dans son lit si elle avait été prête à essayer de varier un peu les plaisirs. Alors que l’Américain s’appliquait à poursuivre sa fouille, l’Européen, lui, jaugea la chambre d’un coup d’œil panoramique. Bon, il était important qu’ils ne dérapent pas. Parce que…

- Fais gaffe, vieux, ‘faut pas confondre avec les armoires de Ash’.

Et Ashlyn, personne n’y touchait. C’était une Ancienne, tout comme eux, et surtout c’était une fille super qui avait su gagner leur respect. Alors fouiller dans ses tiroirs, ce n’était pas vraiment concevable. Emeric s’approcha d’une commode sur laquelle il pouvait distinguer la photographie d’un type pas net dans ses basques. Bon, sans hésitation, c’était pas à la petite blonde, ça. Il ouvrit le premier tiroir et commença à fouiller un peu. Il fronça les sourcils lorsque sa main effleura la texture lisse et glaciale d’un métal poli. Ses doigts se refermèrent sur l’objet non-identifié et… une coupe ? Il pencha la tête sur le côté. De boxe, même. Pourquoi ça ne l’étonnait pas ? Une vraie petite pugnace, cette Moana. La coupe posée sur le haut de l’étagère, il poursuivit ses investigations. Pantalons, t-shirt, il n’y avait pas grand-chose d’intéressant là-dedans, pour quiconque ne recherchait pas des vêtements de sport.

- Tu trouves des trucs ? lui demanda alors Trevor, un string sur la tête en guise de chapeau, ce qui entraina un nouveau fou-rire du blond.
- Tu parles ! Je suis déçu, j’pensais qu’on trouverait la tenue de la parfaite petite dominatrice mais que dalle, ouais. Pas de latex, pas de cuissardes, pas de gode. On a juste la cravache !

D’un revers de la main, il attrapa le stick d’Ashlyn et, ses doigts refermés sur les deux extrémités, il se mit à se dandiner d’une manière atrocement gay tout en chantonnant :

- Cuir, cuir, cuir moustache !

Sur la dernière syllabe, il fit sèchement claquer le bout de la cravache de dressage sur sa jambe. Le bâton fendit l’air bruyamment et le garçon étouffa dignement un gémissement de douleur, lâchant l’aide artificielle pour se recroqueviller sur son mollet. Ouh putain que ça faisait mal ! Il y avait été un peu fort, peut-être.

- AOUTCH ! Et ces malades maltraitent vraiment leurs canassons avec ça ?! Cinglés !

Sur ces mots de cavalier initié, le garçon porta à nouveau son attention sur les tiroirs. Dans le second, il y avait des… pyjamas ? Ils avaient l’air carrément ringards, quand même. Il en sortit un du placard. Il était ample, il était long, il était mal taillé et il y avait une infinité de petits sushis colorés imprimés dessus. Hallucinant.

- Putain, regarde-moi ça ! On devrait interdire aux meufs de porter des fringues pareils ! La nuit c’est fait pour allumer de potentiels serial-baiseurs, pas pour... ouais, tu fais quoi avec ça, d’ailleurs ?

L’adolescent leva les yeux au ciel avant de retaper la chemise dans l’armoire. Armoire définitivement inintéressante, ce pourquoi il préféra s’attarder sur la table de chevet. Il se jeta sur son lit, prêt à commencer de nouvelles fouilles archéologiques. Et la première chose sur laquelle il tomba lorsqu’il fit glisser le tiroir fut –il fronça les sourcils- quoi ? Une espèce de bouteille en verre au contenu non-identifiable. Il la posa machinalement derrière lui, sur le matelas, avant de recommencer à remuer quelques livres. C’est derrière un manuel qu’il fit sa plus importante découverte. Sur le fond en bois vernis gisaient une collection de pilules. Il plissa les yeux, s’appliquant à déchiffrer les inscriptions qui parcouraient les étiquettes colorées. Seroquel, Zyprexa, Lamotrigine Arrow. Le garçon se figea un instant, interdit. Il posa le traitement sur ses genoux. Zyprexa… Entre son pouce et son indexe, il avait immobilisé la petite fiole. Moana était malade, alors ? C’était dans ce genre d’instant qu’il regrettait de ne pas être un Khi Omicron et de ne pouvoir analyser la composition des pilules pour établir une hypothèse sur un mal éventuel. Il se contenta donc de laisser tourner les petites billes immaculées devant ses iris perturbés. Trevor quant à lui s’était saisi de sa première trouvaille. D’un habile tour de main, il déboucha la bouteille et la porta sous ses narines.

- Ha putain, ça schlingue ! ... tu crois que c'est de l'alcool ?! s’exclama-t-il, visiblement dégouté.
- Fais voir ?

La fiole abandonnée derrière lui, l’étudiant s’empara du liquide étrangement visqueux que lui tendait son camarade, la mine indécise. À son tour, il en renifla les effluves. C’est vrai que ça dégageait une sacrément mauvaise odeur, cette saloperie ! Le genre d’essence âcre qui raclait l’œsophage.

- J’sais pas trop… commença-t-il, hésitant. ’Y a qu’une seule manière d’le savoir de toute façon !

Sur ces sages paroles -n’est-ce pas ?-, il porta le goulot à ses lèvres et bascula la tête en arrière. Mais à peine le liquide translucide effleura-t-il ses lèvres qu’il recracha le brutalement.

- AAH !

Avec la paume de ses mains, il se frotta vivement la langue.

- Mais c’est juste dé-gueu-lasse ! Complètement dégueulasse ! Qu’est-ce qu’elle a foutu là-dedans?! Goutte pas à ça, c’est pour te tuer !

De l’eau, il lui fallait de l’eau ! D’une pression, il voulu se relever… sauf qu’il avait omis que la bouteille ouverte était posée sur ses genoux. Ainsi, le contenu se renversant sans qu’il n’ait le temps de la rattraper sur son le plancher, ses draps et surtout…

- SCHEIßE !

… sur son nouveau pantalon.

- Merde, merde, merde ! OH ! Comme si j’avais envie de me faire chier à jouer la ménagère maintenant. Bordel.

Il devait vraiment avoir la tête dans le gaz pour être aussi maladroit. C’était inhumain. Après s’être rincé la bouche à l’eau, il attrapa une serviette qui trônait près du lavabo et s’en servit pour frotter son jeans, le sol et le matelas.

- Super ! Il y en a vraiment partout en plus.

D’un geste agacé, il se saisit de la bouteille, la séchant à son tour.

- Hm, t’as vu ça sinon ? Regarde, sur le lit. J’me demande pourquoi elle les prend. Je savais pas qu’elle avait un problème. Tu crois que si on lui choure ça s’verrait ? J’veux dire, tu crois qu’elle deviendrait schizo’ ou quoi et qu’elle commencerait à voir des esprits ? Mieux ! Tu crois que dans une crise elle pourrait dev’nir hétéro’ pour qu’on profite de son bon 95C ?


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MessageSujet: Re: Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.    Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.  EmptyJeu 12 Sep 2013 - 14:20

Nan, évidemment que nan : Kaboomovic ne serait jamais autre chose qu’un Khi… sauf peut-être un Lambda. Un petit rien du tout, mais ça serait beaucoup moins drôle pour nous, étant donné que les Rho Kappa avaient intronisés les Khi ennemis officiels de la Confrérie. Ça aurait pu être les Pi Sigma, mais eux étaient simplement nos rivaux, vu qu’on jouait dans la même cours tout en restant potes avec certains d’entre eux – les assez sportifs pour pratiquer le foot US par exemple –.

« Hm, la prochaine soirée c’est dans quelques jours ; le treize septembre, exactement. Elle est organisée par les Sigma Mu. Mais ça m’fait chier, je peux pas m’y ramener, j’ai une course importante le lendemain. Je me vois donc obligé de dire que ce sera sans moi. Malheureusement. Enfin tu s’ras là pour me faire un descriptif détaillé de toutes les poitrines qui vont défiler sous tes yeux, j’espère ».

« Vendredi ? Nan, si t’y vas pas j’vais rester ici, je suppose que t’as gardé la traditionnelle soirée du vendredi soir ? Ça me fera l’occasion d’parler aux nouveaux et de voir ce qu’ils ont dans le ventre, un peu » répondis-je.

La conversation s’enchaina ensuite sur Cassie Hening et se poursuivit un long moment… jusqu’à ce que je me rende compte que nous n’avions plus de bières.

« Bordel ! J’ai fait l’plein hier avec Rose et Laura, tu vas pas m’dire qu’on a déjà tout siphonné ? »

« Le plein… le plein pour les tapettes, t’avais oublié que je revenais ou quoi ?! »

Emer’ se leva et vint me rejoindre devant le frigo. Tous les deux penchés devant l’appareil ménager, le désespoir nous envahissait peu à peu. Nous allions devoir bouger notre cul pour ravitailler la Confrérie. A moins que… je suggérai d’aller voir ce que les autres Rho Kappa cachaient dans leurs tiroirs. Mon complice retrouva le sourire qu’il avait perdu un peu plus tôt et il ne nous fallut qu’un regard pour nous précipiter tous les deux dans les escaliers en riant comme des bossus. Maigrichon comme il était, l’allemand était plus rapide, il me devança donc et ce fut lui qui se prit la porte de la première chambre qu’il essaya d’ouvrir. En pleine figure… ce qui déclencha mon hilarité, qui partit en fou rire lorsqu’il jura avec une élégance qui n’était plus à prouver.

« Face de cul, ça fait mal ! », il accompagna son exclamation d’un coup de pied inutile, en portant les mains à son nez.

« Essaye à côté, Lagaff’ » lui dis-je, plié en deux.

Trois portes plus tard, force nous était de constater que les gens ne nous faisaient pas confiance. Drôle d’idée.

« C’est quoi ça, bande de paranos ces nouveaux ! » me plaignis-je.

« J’me demande ce qu’elles peuvent bien planquer dans leurs piaules pour toutes les fermer à double-tour ! »

« … je parie sur une collection complète d’objets sexuels à tendance SM. ‘Faut qu’on entre, vieux !!! »

Emer’ s’éclipsa alors dans sa chambre et revint avec le trousseau de clés contenant le passe-partout qui donnait l’accès à toutes les pièces de la Confrérie. Je l’avais moi-même déjà possédé, dire que j’avais oublié son existence à celui-là ! Heureusement qu’Emeric avait plus de mémoire que moi.

« T’es un génie, mec » m’exclamai-je en retrouvant le sourire. « Bon, on entre où ?! »

« Eh mec, je sais ! Moana ! J’te parie qu’on en trouve facile dans ses tiroirs ».

« Wagoudada ? Ouais, fonce ! »

Le passe tourna dans la serrure – l’ancienne chambre d’Ash’, j’espérais que ce n’était plus ici qu’elle pieutait, elle avait quand même droit à notre respect, en tant qu’Ancienne – et nous pénétrâmes dans l’antre de Moana. Je me dirigeai directement vers la commode, j’avais le sens des priorités. Premier tiroir, bingo !

« Alooors qu’est-ce qu’on a ici ? Voyons… hey, pas mal ! Mate ça, fesse gauche ! » dis-je en agitant un soutien-gorge noir sous le nez de mon camarade. « 95 C, y a de quoi faire ».

Je le replaçai dans le tiroir et inspectai les sous-vêtements, en constatant rapidement qu’il n’y avait rien d’autre dedans à part de la lingerie. Je jetai un coup d’œil à mon camarade, qui lui se trouvait devant un meuble avec un cadre d’un type over-tatoué et une coupe de… boxe, vu d’ici ?

« Tu trouves des trucs ? » lui demandai-je, en tirant sur la ficelle d’un string.

Je le plaçai sur ma tête en riant et refermai le tiroir.

« Merci pour le chapeau, Wagoudada… voyons voir par ici » fis-je en ouvrant le second tiroir.

Des tee-shirts et autres trucs dans le style. Entre deux d’entre eux, je trouvai ce que nous cherchions : des flasques d’alcool !

« Trouvé ! »

J’attrapai le butin et refermai le tiroir, puis je rejoignis Emeric qui semblait avoir trouvé des médicaments et des fioles bizarres, dans la table de nuit de la jeune femme. Je posai ce que j’avais en main sur le lit, on les prendrait en partant. En attendant, ça avait l’air intéressant ce qu’il triturait.

« C’est quoi, ce truc ? » m’étonnai-je en attrapant une des fioles.

Je l’ouvris pour renifler son contenu et grimaçai en l’éloignant rapidement de mon nez.

« Ha putain, ça schlingue ! ... tu crois que c'est de l'alcool ?! »

Je le tendis vers le blond, histoire d'avoir son avis sur la question.
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MessageSujet: Re: Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.    Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.  EmptyMar 10 Sep 2013 - 12:33



you're the left one, i'm the right & we're a big ass.



- Ouais, évidemment qu’il est toujours chez les Khi ce p’tit branleur, tu le vois dans une autre Confrérie, toi ?

L’Allemand s’était à nouveau installé sur sa chaise fétiche. La bière à la main et les pieds sur la table, il avait ainsi l’allure horripilante du macho de première. Mais dans le fond, quand il y pensait, c’était un peu ce qu’ils étaient, tous les deux. Et ils l’assumaient superbement. Dans un geste dépourvu de grâce, le blond bascula la tête en arrière afin d’avaler de grosses gorgées d’alcool. En l’espace de quelques secondes, il ne laissa plus la moindre goutte de bière dans le récipient métallique. Il en tapota même le fond pour s’assurer qu’elle était bien vide. Sa glotte se contracta une dernière fois avant qu’il ne jette derechef son déchet dans l’évier. Wah, ça faisait du bien ! Bon, d’accord, il était 13h30 seulement mais quand il s’agissait de boire, il n’y avait pas d’heure, d’autant moins quand il était accompagné par son fidèle frère d’alcoolémie.

- Hm, la prochaine soirée c’est dans quelques jours ; le treize septembre, exactement. Elle est organisée par les Sigma Mu. Mais ça m’fait chier, je peux pas m’y ramener, j’ai une course importante le lendemain. Je me vois donc obligé de dire que ce sera sans moi. Malheureusement. Enfin tu s’ras là pour me faire un descriptif détaillé de toutes les poitrines qui vont défiler sous tes yeux, j’espère.
- Et l’autre là, celle que t’as pris en photo avant de dégager sans la baiser ? Catherine ? Elle t’en veut toujours ?
- Hening ? Euh, Cassie ? Putain c’est moi qui devrait lui en vouloir à celle-là, elle m’a gerbé dessus cette salope, j’te rappelle. Mais sinon j’sais pas trop en fait. Elle m’avait envoyé un sms pour me dire qu’elle était à l’hôpital pour je ne sais plus quelle raison, soit-disant qu’elle tenait à c’que je vienne pour qu’elle s’excuse en face à face, un truc du genre. C’était chelou, comme plan, j’ai pas trouvé ça net. Surtout qu’elle passait son temps à me répondre comme si elle était ma copine, j’avais envie de la baffer, putain. En plus tu sais bien, je supporte pas les sangsues. Du coup voilà, je l’ai gentiment envoyée paître, si tu vois c’que j’veux dire. Je lui ai jamais répondu.

Le germanique leva les yeux au ciel et esquissa un sourire désabusé.

- On s’est revus à la cafèt’, par hasard, il y a quelques mois. Ca s’est mal terminé. Je crois qu’elle était un peu vexée. Au moins, j’en ai plus jamais entendu parler. Bon débarras !

La conversation suivit ainsi son cours deux bonnes heures encore durant. L’horloge affichait 16h13 quand Trevor releva la tête vers son compagnon pour lui avouer avec agacement -et toute l’élégance d’un vieil alcoolique, autrement dit en rotant- que leur réfrigérateur s’avérait être déjà… vide.

- Bordel ! articula Emeric en râlant. J’ai fait l’plein hier avec Rose et Laura, tu vas pas m’dire qu’on a déjà tout siphonné ?

L’intéressé se releva -un peu vite puisqu’il ne put s’empêcher de vaciller légèrement- et s’appuya sur la table pour constater avec effroi que l’Américain n’avait pas menti. Machinalement, il lança un regard ennuyé à l’évier qui débordait alors de cannettes vides. Bah merde alors, ils y avaient peut-être été un peu fort. Ppff. Ca n’avait pas d’importance. Il demanderait à un Initié de nettoyer tout ça. En attendant, Trevor soulevait une idée intéressante : partir à l’aventure se ravitailler dans les chambres des Bâtards. Le sourire tantôt disparu de l’Allemand s’étala à nouveau sur ses lèvres. Seyton était un putain de génie ! Les deux garçons échangèrent un regard entendu et, sans faire l’effort de réprimer un rire idiot, Emeric entreprit une course effrénée jusqu’à l’étage supérieur. En dérapant, il déboula, complètement mort de rire, dans le corridor qui leur offrait une vue d’ensemble sur une première succession de chambres. Au hasard, il se rua sur une première porte… et se la ramassa en pleine face. Fermée.

- Face de cul, ça fait mal !

Par réflexe, il shoota dans la porte avant de plaquer ses mains sur son nez. Plus calmement, il essaya encore une porte, deux portes, trois portes. Un instant, il se retourna vers son camarade de beuverie.

- J’me demande ce qu’elles peuvent bien planquer dans leurs piaules pour toutes les fermer à double-tour !

Une clanche bloqua encore. Soupir. En vitesse, l’adolescent s’éclipsa dans la chambre qu’il partageait avec Evangeline pour retrouver le trousseau sacré : LE trousseau. Celui dont il avait hérité avec le poste de Chef -bénédiction !- et qui lui donnait libre accès à absolument toutes les pièces du bâtiment, sans aucune exception. Bien évidemment, il était en théorie censé respecter l’intimité des membres et n’en être que le garant, sans droit d’utilisation. Ceux qui l’avaient élu devaient toutefois être accommodés à cette habitude qu’il avait de s’accorder de nombreux droits, alors un de plus, un de moins, au point où ils en étaient, ce n’était pas ça qui ferait pas la différence. De toute façon, personne ne le saurait jamais. Enfin…

- Eh mec, je sais ! Moana ! J’te parie qu’on en trouve facile dans ses tiroirs.

D’un tour de main, il récupéra l’objet béni. Il l’avait planqué entre les soutiens-gorges de sa petite-amie, persuadé qu’aucun autre imbécile qu’eux n’aurait eu le cran de fouiller ainsi dans les affaires des autres. De toute façon, l’accès y était toujours bloqué. Revenus devant le passage bloqué, il retrouva la bonne clé, la planta dans la serrure de la pièce réservée à Ashlyn et Moana et… CLIC !

- Bingo !

[J'ai arrêté là car ce serait bien que Nini nous dise ce que Moana pourrait cacher dans ses tiroirs. Après si tu veux que j'enchaine, préviens-moi !]


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MessageSujet: Re: Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.    Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.  EmptyLun 9 Sep 2013 - 16:44

« C’est vrai que j’me suis toujours demandé c’que ça faisait, de se faire sucer par une joueuse de flûte traversière. J’suis curieux de savoir si elles sont vraiment plus habiles de la langue. Sinon une violoniste ! Certaines se trémoussent d’une de ces manières quand elles jouent… ! Faudrait être gay pour leur dire non ».

Aaaah, les violonistes ! Je m’en rappelais d’une en particulier… Eva Esperanza ! Et pour cause, non seulement je l’avais bien sautée mais en plus de cela c’était à cause d’elle que mon couple avec Marissa avait battu de l’aile. Bon, avec le recul, c’était pas plus mal… mais sur le coup, je n’avais pas trop apprécié, surtout que j’étais bleu de la Nu Zeta. Il faudrait que je demande à Emer’ de me frapper, si l’envie de tomber amoureux me prenait à nouveau. Quelle connerie, putain.

« Je confirme, des sacrées chaudasses ! Comme ta pote, Esperanza… une vraie salope de première catégorie, mais ça valait le coup quand même de m’la taper ».

Nous parlâmes ensuite du Music Club et en particulier de deux de leurs membres. Quand l’allemand me confirma que Maddy en faisait toujours partie, je décidai qu’elle serait ma première victime pour officialiser mon retour à Wynwood.

« Parfait, j’en fais mon affaire. Sherwood, j’espère que tu es prête à t’faire défoncer parce que j’arrive » notai-je, avant de rire bien grassement.

Ce qu’on pouvait être cons, avec Emeric, quand on s’y mettait. Mais c’est ça qui était bon, nous n’avions pas besoin de nous cantonner au politiquement correct requis habituellement en société.

« Eh. Si tu t’la tapes, n’oublie pas de répondre à ma question existentielle. Je compte sur toi ».

« Pourquoi si ? Bien sûr que je vais m’la taper. J’suis rouillé mais pas à c’point. J’t’enverrai un texto en direct live, s’tu veux » lui dis-je, même si pour la dernière partie de la phrase c’était une plaisanterie – je ne savais déjà pas me concentrer sur deux choses à la fois, mais si en plus l’une des deux était sexuelle ‘fallait pas compter sur moi.

Je lui demandai ensuite des nouvelles de la Confrérie. Emer’ m’expliqua que cela marchait du tonnerre malgré des débuts difficiles, et je faillis m’étrangler lorsqu’il me dit que son Adjoint actuel était un asiatique.

« Quoi ?! Un jaune à la tête des Rho Kappa ?! Vieux, t’es pas sérieux… »

Mon côté raciste n’était un secret pour personne, et les bridés figuraient en bonne place dans ma top-liste des gens à détester.

« À côté de la masse, on a une troupe de quelques Baptisés vachement motivés et ça c’est cool à voir. Je pense notamment à la petite Rose Bennett, j’sais pas si tu te souviens d’elle. Assez coincée mais ‘y a déjà beaucoup de progrès ».

« Ouais, la cousine de Dexter, là ? La blonde ? Elle a peur de moi, j’suis sûr » notai-je, et il poursuivit son énumération avec notamment une Moana sous médocs et un Kevin au nom de famille désagréablement asiatique.

« Wagadugu, Ikeda… putain mais ils sortent d’où ?! J’me réjouis de faire leur connaissance, que je vois c’qu’ils ont dans le ventre ».

De toute façon, s’ils étaient baptisés c’est qu’ils avaient passé avec brio les épreuves… et ils faisaient à présent partie de la « famille Rho Kappa », ce qui calmait mes ardeurs et leur accordait une certaine forme de respect. J’éclatai de rire quand il me parla du fameux Durden, un type bien comme je les aimais apparemment. Et si en plus il était le puceau d’Emer’ c’est que c’était un bon.

« Sinon il y a cette Slave, Bierlinsoski, Berlonski ou Berlinski, un truc compliqué comme ça. Une bombe et une vraie chaudasse, ça je suis prêt à te le certifier mon vieux. Ça se lit dans son regard. Elle a cette petite lueur perverse dans les yeux et cet accent russe super sexy qui te donnent envie de lui sauter dessus, j’te dis pas. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai pas surenchéri, à sa Céré’. Pas moyen, j’me la serais tapée avant son Baptême si j’avais du rester avec aussi longtemps ».

Je ris encore une fois, sachant très bien ce qui attendait un baptisé qui sortait avec un puceau – ou pire, un bâtard.

« Hahaha, blondinet tient à ses cheveux plus qu’à une paire de nichons ? Ça m’étonne ça, mon vieux ».

Moi… j’en avais rien à foutre, ce qui était pratique. Ce n’était pas rare que je me retrouve avec le crâne rasé, en plus du reste. Depuis l’armée, j’avais appris à aimer cette coiffure. Un ancien pote, Butler, et moi on s’était mêmes rasés la tête en signe de ralliement au mouvement Skinhead, l’année passée. Une belle connerie, mais ça nous avait fait marrer de la faire. Le Chef des sportifs me parla ensuite d’un certain Matthew, je notai au passage son nom dans un coin de ma tête pour m’en méfier si je le croisais – les ennemis de mes amis sont mes ennemis.

« Le système, lui, il est bien en place. Je continue de peaufiner régulièrement mais maintenant que tu es là ça devrait d’autant mieux se fixer. Tu verras, au QG, j’ai mis en place le tableau avec les Cinquante Travaux. Et j’l’ai mise ! L’épreuve du chameau volant, elle est dedans ».

« Hahaha tu gères, y a d’jà quelqu’un qui est tombé dessus ?! » m’exclamai-je, mort de rire.

Je tendis ensuite mes bras et les fis remuer en beuglant comme un chameau – ou en essayant –. Cette position était totalement épique. Lorsqu’Emeric et moi étions tombés dessus sur casanova.com, on s’était pris un fou rire qui avait duré une bonne partie de la soirée. Une fois calmés, nous reprîmes notre discussion à propos de la Confrérie.

« Hm, sinon, on a mis en place une espèce de chasse dans le bâtiment. Elle a lieu presque tous les soirs. C’est le seul moment où les Initiés s’associent avec nous pour courser les Bâtards et les Puceaux à travers tout le terrain. Si on les choppe, on peut leur faire leur race. C’est super marrant ! »

« Y a encore des bâtards, sérieux ? J’me réjouis d’être à la prochaine cérémonie pour en choper un ou deux, c’est toujours marrant de bizuter ».

« Enfin, pour nous en tous cas. On aura qu’à s’arranger pour chopper le Matthew. Parce que celui-là, si je le ramasse, je lui fais sa fête. Oh, et j'en connais un à qui ça doit manquer, tout ça. Tu crois que t'as manqué à ce bon vieux Kaboomovic autant qu'à moi ? Son instinct de fuite doit être bien rouillé depuis le temps ! » poursuivit le blond en me tendant une nouvelle canette.

Je la pris en le remerciant et tendis mes jambes, que je posai sur une chaise un peu plus loin.

« Kaboomovic, son existence m’était presque sortie de la tête » m’exclamai-je en buvant une gorgée bien fraiche de ma boisson, peu importe s’il était techniquement trop tôt pour ça. « Prochaine soirée, c’est quand ? Il est toujours chez les Khi ? Et l’autre là, celle que t’as pris en photo avant de dégager sans la baiser ? Catherine ? Elle t’en veut toujours ? »

Notre discussion continua ainsi durant deux bonnes heures, jusqu’à qu’on tombe à court de bières. Je venais de me lever pour en reprendre deux, mais le frigo était vide. Je rotai bruyamment en me tournant vers mon meilleur ami.

« P’tain ‘faut qu’on ravitaille, fesse gauche, on est secs ! » m’exclamai-je. « Ou alors on va racketter les bâtards, ils doivent bien avoir des trucs dans leurs chambres. Genre tu te souviens de mon premier coloc’ ?! Le type qui faisait du surf, là. Brandon, un truc comme ça. Il avait toujours une bouteille de whisky planquée dans son tiroir à chaussettes… et qui dit tiroir à chaussettes dit tiroir à p’tites culottes pas loin. J’irais bien faire du repérage pour ma future pucelle ! »
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MessageSujet: Re: Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.    Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.  EmptyLun 9 Sep 2013 - 13:29



you're the left one, i'm the right & we're a big ass.



D’un éclat de voix tonitruant, Trevor avait éclaté de rire. Amusé sans doute par la scène qui lui était donnée d’imaginer, il surenchérit, le timbre enjoué. Ainsi, ce fut bientôt au tour d’Emeric de le joindre dans son fou-rire. Les lèvres de l’Allemand s’étirèrent, dessinant un instant l’esquisse d’un sourire graveleux. Il haussa une épaule.

- ‘Faut dire aussi que dans ce genre de cas extrêmes, nous, on n’a jamais qu’nos mains pour entretenir la machine. Les filles, par contre… ! Et que celles-là me fassent pas croire qu’elles n’ont jamais dépoussiéré l’entrée ; j’y croirais pas une seconde ! J’serais même prêt à parier mes burnes qu’elles le font régulièrement.

Entre deux gloussements, l’Américain se pencha en avant et l’expression salace qui animait désormais ses traits en disant d’ores et déjà long sur ce qu’il s’apprêtait à raconter. Bien sûr ! Le Music Club. Encore une fois, le garçon éclata de rire. Tout être un peu amateur de sexe -ou ne serait-ce que de ragots- étudiant à la Wynwood High School se devait de savoir que, derrière leur réputation ringarde, les musiciennes étaient appréciées pour être de vraies petites salopes, la lumière éteinte. La perspective d’être manipulé par des expertes du manche excitait sans doute les hommes à tel point qu’elle les poussait à jouir d’une personnification curieuse symbolisant les parties génitales à travers l’instrument de musique.

- C’est vrai que j’me suis toujours demandé c’que ça faisait, de se faire sucer par une joueuse de flûte traversière. J’suis curieux de savoir si elles sont vraiment plus habiles de la langue. Sinon une violoniste ! Certaines se trémoussent d’une de ces manières quand elles jouent… ! Faudrait être gay pour leur dire non.
- Tiens, elle fait toujours partie du Club Barbara Hale ?! Je me la serrais bien tapée, celle-là. Ou Maddy Sherwood, l’Eta Iota. Je suis sûr qu’elle fait un bon 7, voire un 8 !
- Ouais, Hale j’suis pas certain mais je t’avoue que ce vieux point de beauté qu’elle avait à la gauche du nez m’a toujours répugné alors j’y fais jamais trop attention. Par contre Sherwood, c’est la petite blonde à la manucure toujours parfaite, là ? La flûtière qui porte toujours des putains de décolletés qui te donnent simplement envie d’lui arracher ses fringues ? J’l’ai croisée l’autre jour, elle est encore là.

Bâillement. Le Rho Kappa s’étira brièvement et pointa son indexe sur son ami.

- Eh. Si tu t’la tapes, n’oublie pas de répondre à ma question existentielle. Je compte sur toi.

Son interlocuteur ponctua sa phrase en écrasant sa cannette de bière. L’instant d’après, elle percuta bruyamment l’aluminium de l’évier. De concert, l’Européen vida d’une traite la sienne avant de la faire tourner entre ses doigts. La conversation vira alors sur un sujet tout autre : l’évolution des projets pour la Confrérie qu’ils avaient établis ensemble avant le départ de Trevor.

- Alors ça mon vieux, c’est juste le-pied. commença-t-il en ponctuant bien les deux dernières syllabes. Ça marche du tonnerre ! Bon, après votre départ, à Willow et toi, j’ai du donner les rennes de la Confrérie à Ashlyn et Devon, le temps que je termine la Senior. Puis Devon s’est barré, Ash’ a pris l’autre travelo comme Adjoint, c’était le bordel mais elle a tout de même instauré les prémisses de la hiérarchie. Puis j’ai réussi mon année donc j’en ai profité pour tout reprendre en main avec Akane -tu sais, l’asiat’ ?-. Ce serait cool si tu pouvais prendre une place de co-Chef maintenant que t’es de retour, d’ailleurs. M’enfin. Tout s’installe, lentement mais sûrement ! À côté de la masse, on a une troupe de quelques Baptisés vachement motivés et ça c’est cool à voir. Je pense notamment à la petite Rose Bennett, j’sais pas si tu te souviens d’elle. Assez coincée mais ‘y a déjà beaucoup de progrès. Puis il y a Moana Wagadugu, un peu spéciale -je crois même qu’elle est sous-traitement psychiatrique- mais elle est franchement cool, et Kevin Ikeda. Lui c’est un petit nouveau plus récalcitrant, plus en retrait, aussi, mais il peut donner du bon. Il a du potentiel. Après, dans les nouvelles recrues, Durden envoie du lourd. J’me suis démerdé pour le remporter aux enchères, du coup. Putain il s’est quand même retrouvé à poils lors de sa Céré’ d’accueil, je te laisse imaginer le numéro. Sinon il y a cette Slave, Bierlinsoski, Berlonski ou Berlinski, un truc compliqué comme ça. Une bombe et une vraie chaudasse, ça je suis prêt à te le certifier mon vieux. Ça se lit dans son regard. Elle a cette petite lueur perverse dans les yeux et cet accent russe super sexy qui te donnent envie de lui sauter dessus, j’te dis pas. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai pas surenchéri, à sa Céré’. Pas moyen, j’me la serais tapée avant son Baptême si j’avais du rester avec aussi longtemps.

L’adolescent haussa une épaule avant de balancer à son tour sa bière dans l’évier.

- Après on a un petit rigolo, j’peux pas le piffer. Matthew Rivière ou je n’sais quoi, qu’il s’appelle. Exactement le genre de mec arrogant à en gerber qui se place au-dessus de tout, j’comprends pas ce qu’il fout chez nous. Il aurait mieux fait de taxer les Sigma Mu. Il a fait le petit malin, lors de sa Céré’. Je voulais le virer mais cette greluche de Rose l’a pris comme Puceau, j’capte pas pourquoi. Et j’espère qu’il va bien la trainer dans la merde parce que c’était juste débile, de donner une chance à une mentalité pareille. Celui-là, tu le verras pas Baptisé, ça c’est moi qui te le dit. Enfin. Voilà, ça te fait un historique des membres. Le système, lui, il est bien en place. Je continue de peaufiner régulièrement mais maintenant que tu es là ça devrait d’autant mieux se fixer. Tu verras, au QG, j’ai mis en place le tableau avec les Cinquante Travaux. Et j’l’ai mise ! L’épreuve du chameau volant, elle est dedans.

Derechef, il craqua un morceau de chocolat pour le porter à ses lèvres.

- Hm, sinon, on a mis en place une espèce de chasse dans le bâtiment. Elle a lieu presque tous les soirs. C’est le seul moment où les Initiés s’associent avec nous pour courser les Bâtards et les Puceaux à travers tout le terrain. Si on les choppe, on peut leur faire leur race. C’est super marrant !

Il haussa un sourcil et se leva à nouveau pour prendre de nouvelles bières.

- Enfin, pour nous en tous cas. On aura cas s’arranger pour chopper le Matthew. Parce que celui-là, si je le ramasse, je lui fais sa fête. Oh, et j'en connais un à qui ça doit manquer, tout ça. Tu crois que t'as manqué à ce bon vieux Kaboomovic autant qu'à moi ? Son instinct de fuite doit être bien rouillé depuis le temps !


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MessageSujet: Re: Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.    Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.  EmptyDim 8 Sep 2013 - 23:23

Je vins m’asseoir sur une chaise non loin d’Emer’, en équilibre approximatif sur les deux pieds de la sienne. Si ça avait été n’importe qui d’autre que lui, je l’aurais poussé pour qu’il se casse la gueule, et ça m’aurait fait marrer. Il avait de la chance, ma petite fesse, ce traitement de faveur de fou, c’était abusé. Mais bon, Emeric c’est comme L’Oréal, il le vaut bien.

« Avant que je zappe, t’as gardé contact avec numéro quatre, j’espère. Parce que ce serait pas du luxe si elle donnait des cours à E…eeeee ! »

« Eeeee ? » le questionnai-je, sans penser une seule seconde qu’il voulait parler de ma sœur.

« Eeee… Emérence ! »

« Emérence ? »

« Tu te souviens d’Emérence Colbert, l’Alpha Psi qu’on rêvait de se taper ? »

« Euh… nan ».

« Tu sais, celle avec ce cul tout droit sorti d’un bon porno ! »

« Aaaaah ouais, cette sainte-nitouche ! Et quoi ? »

« Bah j’lui donne même pas un trois, j’te la conseille pas. Ce vieux mythe sur les filles mystérieuses, comme quoi elles seraient bonnes, tout ça, tout ça, sûrement une connerie qu’elles ont inventée il y a des millénaires pour que les mecs osent les aborder et qu’elles puissent tirer leur coup. J’ai perdu ma nuit, ce soir-là. En plus c’était chelou, ‘y avait sa putain de mygale qui nous fixait avec ses gros yeux dégueulasses ».

« Eeew, glauque ».

« Elle m’a gueulé dessus, quand j’ai tapé mes fringues sur son bocal à la con. Pourtant, merde, j’ai l’habitude de ces bêtes-là, mais là c’était juste… » dit-il en ponctuant sa phrase d’une grimace écoeurée.

Je hochai la tête tout en buvant une gorgée de café.

« Merci pour le tuyau, j’supporterais plus une en-dessous de 6, il faut que j’me tape un 8 minimum, et vite ! »

« Sinon… tu n’sais pas c’que t’as raté, pendant ta petite escapade sur le dos des bovidés ! » me dit-il en poussant vers moi son paquet de chocolat.

J’éclatai de rire à cette expression. C’était vraiment ça. J’attrapai un chocolat, et le fis tomber dans mon café pour mixer un peu les goûts.

« Balance ? »

L’allemand me fit ensuite la longue liste de ses conquêtes, qui avaient l’air toutes plus appétissantes les unes que les autres – en comparaison des miennes en tout cas. Je l’écoutai attentivement, en mémorisant au passage les plus intéressantes – mon cerveau était capable de tout quand il s’agissait de tirer mon coup –. Il se leva pour aller chercher deux bières dans le frigo, je vidai donc mon café d’une traite, gobant le Toblerone au passage.

« Coincée du cul. Puis j’ai du l’écouter bavasser sur sa vie de famille deux heures au moins avant de pouvoir me la faire ».

« Au pire, balance à The Voice » répondis-je en haussant les épaules. « Tant qu’à faire, autant qu’elle sache que t’es un connard, elle aura plus envie de coucher avec toi et tu seras débarrassé d’elle à tout jamais. Y’a rien d’pire que les pots d’colle ».

« Mois à chier, avec juillet. C’est la première que j’me suis faite depuis deux semaines ! Ça justifie ma patience. Et putain début août… trois semaines-et-demie ! T’imagines un peu le truc ? » me dit-il en grimaçant.

Je décapsulai ma bière et lui lançai un regard amusé.

« Je te bats, p’tite tête : un mois. J’avais presque des CROUTES mon vieux, je sais pas comment ils font les Khi, ces p’tits crétins d’intellos » m’exclamai-je, en frissonnant en repensant à cette période où j’avais été trop occupé à traquer mon paternel que pour songer à baiser.

« Eh ! Ça me fait penser, t’aurais pas envie qu’on fasse un tour dans un club d’abstinence pour fêter ton retour ? Visualise un peu le nombre de chaudasses en chaleur prêtes à jouir juste à la vue d’un pénis qu’on peut dénicher là-dedans ! Après deux ans d’arrêt, j’te parie qu’elles peuvent baiser toute une nuit ».

Je partis dans un grand éclat de rire en imaginant la scène.

« L’idée pourrait être bonne… mais quand je vois l’état de ma bite après un mois, j’ose même pas imaginer le vagin d’une meuf au Club d’abstinence. En décomposition et bouffé par les vers ! »

J’éclatai à nouveau de rire et me penchai en avant.

« On a qu’à aller au Music Club. Elles sont entrainées, à lécher leurs petits hautbois toute la journée. Tiens, elle fait toujours partie du Club Barbara Hale ?! Je me la serrais bien tapée, celle-là. Ou Maddy Sherwood, l’Eta Iota. Je suis sûr qu’elle fait un bon 7, voir un 8 ! »

Je finis ma canette de bière et l’écrasai dans ma main, avant de la balancer dans l’évier.

« Et sinon quoi de neuf à la Confrérie ? Ça marche les baptêmes ? Les petits sont motivés ? » le questionnai-je, curieux de savoir comment cela s’était passé après le départ des Seyton.
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MessageSujet: Re: Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.    Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.  EmptyVen 6 Sep 2013 - 21:36



you're the left one, i'm the right & we're a big ass.



Enfin, les deux garçons -ou du moins était-ce ce qu’ils prétendaient être- calmèrent leurs ardeurs ; leur pic d’œstrogène et de progestérone devait être redescendu à la normale -nul, en d’autres termes-. D’un rapide coup d’œil, Trevor jaugea la cafetière qui n’avait pas changé de place depuis son départ. Elle était encore pleine de l’arôme amer que Laura lui avait préparé avec attention avant de s’en aller à son entrainement de danse classique. Ou de crosse canadienne, il ne savait plus trop. Mais qu’importaient ses activités, à cette greluche. Il avait d’autres chats à fouette. Tandis que l’Américain avait sorti du placard une tasse signée de l’emblème des Rho Kappa, son partenaire Européen s’était jeté sur l’une des chaises en plastique - à savoir la sienne, où tout du moins celle qu’il s’était attribuée- qui séjournaient tout autour de la petite table ronde de la petite cuisine. Lourdement, il se laissa tomber en arrière, renforçant le poids de son dos contre le dossier. Dans un mouvement de rotation mesuré, le siège bascula et s’équilibra sur ses deux pieds postérieurs, laissant en suspension les deux de l’avant. L’appui-tête percuta alors le recoin de la surface de travail et pour achever de stabiliser sa pyramide de nonchalance, Emeric appuya la plante de ses pieds sur le rebord de la table. Ce n’était pas au hasard qu’il avait sélectionné sa place. Attentif au récit de son camarade, il se tortilla vers la gauche, le temps d’ouvrir un tiroir voisin et d’en extraire une barre de Toblerone qu’il fit glisser devant lui. Sur l’emballage, un post-it stipulait en lettres majuscules : propriété du Chef : qui touche paye. Trevor en était arrivé aux derniers détails de ses mésaventures lorsqu’il en cassa un morceau avant de grossièrement l’engouffrer dans sa bouche. Un centaure, une poupée gonflable, un pacu et une Khi Omicron. Drôle de panel. Alors qu’il mastiquait énergiquement les fragments de nougat perdus dans son chocolat, l’adolescent se fit cette promesse intérieure qu’il ne mettrait jamais les pieds dans l’Ohio. Enfin, pour ce qui était de la binoclarde, la lumière coupée, c’était bon aussi.

- Et toi, combien, Casanova ! Putain, en plus à Miami t’as dû t’en faire que des bonnes. J’ai revu mes critères à la baisse, par rapport à ici. C’est vraiment pourri l’Ohio !
- Hm. commença le blond entre deux mastications. Avant que je zappe, t’as gardé contact avec numéro quatre, j’espère. Parce que ce serait pas du luxe si elle donnait des cours à E…eeeee !

De ce qu’il espérait ressemblant à un trouble d’Alzheimer précoce, Emeric étouffa un peu brutalement le nom qu’il s’était apprêté à prononcer. Oui. Parce qu’il s’avérait qu’Evangeline Roseberry, sa petite amie officielle, n’était en réalité autre que la demi-sœur de son meilleur ami. Regrettable qu’ils l’aient tous deux appris si tard. Regrettable aussi qu’il en ait fait une femme cocue jusqu’à l’os à tel point que son grand frère devait, il en était certain, être persuadé qu’ils n’étaient plus ensembles, ce genre de détails qui fâchent. Heureusement, pour sa défense, c’était elle qui avait déclenché la guerre.

- Eeee… Emérence ! Tu te souviens d’Emérence Colbert, l’Alpha Psi qu’on rêvait de se taper ? Tu sais, celle avec ce cul tout droit sorti d’un bon porno ! Bah j’lui donne même pas un trois, j’te la conseille pas. Ce vieux mythe sur les filles mystérieuses, comme quoi elles seraient bonnes, tout ça, tout ça, sûrement une connerie qu’elles ont inventée il y a des millénaires pour que les mecs osent les aborder et qu’elles puissent tirer leur coup. J’ai perdu ma nuit, ce soir-là. En plus c’était chelou, ‘y avait sa putain de mygale qui nous fixait avec ses gros yeux dégueulasses. Elle m’a gueulé dessus, quand j’ai tapé mes fringues sur son bocal à la con. Pourtant, merde, j’ai l’habitude de ces bêtes-là, mais là c’était juste…

Resongeant à cette scène qu’il s’était juré d’effacer de sa mémoire, il esquissa une grimace écœurée. Ainsi, elle ponctua la phrase qu’il n’avait su terminer.

- Sinon… tu n’sais pas c’que t’as raté, pendant t’as petite escapade sur le dos des bovidés !

Sourire aux lèvres, il lança un regard entendu à son ami avant d’engouffrer une nouvelle petit pyramide en chocolat. D’un geste sec, il fit glisser le paquet vers Trevor afin qu’il se serve puis, machinalement, son coude droit vint s’appuyer sur le haut de son dossier. Il laissa son crâne se poser contre la paume de sa main.

- En tête, pas de surprise : Kiara Cooper, bien sûr. Facile un neuf, presque le dix. J’ai eu bon d’enfin me la taper, j’te dis pas. Bon, après, quelques huit comme Adeline Baker ou Cara Ramirez, des Eta Iota, et même Violet Perry -tu sais, la seule bombasse des Sigma Mu ? Puis Nadia Porter, une fille en fac’ de droit, bonne aussi. Après ‘y a eu moins original : deux sept -ouais, Carol Grant a perdu un point ; trop bavarde après l’amour. Putain mon vieux une vraie pipelette, j’te dis pas. Je l’aurais assommée ! En plus elle est lente à v’nir. -. Puis trois six, un cinq. Le cinq c’était Kelly Mills, des Nu Zêta. Vraiment trop classique pour moi. Tu sais comment j’les aime… Après, ça tombe dans le miséreux avec six quatre et le deux de Colbert. Ah ! Et ajoute Laura Abereins. J’me la suis faite hier. Cinq aussi, pas géniale.

Bon. Ca faisait une belle liste, c’était un fait… mais la règle de trois était une fatalité douloureuse. Le garçon haussa les épaules et se redressa, le temps d’aller chercher deux bières dans le frigo.

- Coincée du cul. Puis j’ai du l’écouter bavasser sur sa vie de famille deux heures au moins avant de pouvoir me la faire.

Il esquissa un sourire graveleux et tendit une cannette à son confrère avant de décapsuler la sienne et de se réinstaller dans sa position initiale. Il leva sa boisson vers le haut en inclinant légèrement la tête, articulant un « santé ».

- Putain mon vieux, qu’est-ce qu’on f’rait pas. reprit-il en haussant un sourcil, mine blasée. Mois à chier, avec juillet. C’est la première que j’me suis faite depuis deux semaines ! Ça justifie ma patience. Et putain début août… trois semaines-et-demie ! T’imagines un peu le truc ?

Il pinça les lèvres. Ouais, trois semaines-et-demie et les problèmes qui allaient avec. Il grimaça. Plus jamais il ne poserait de tube de colle sur sa table de chevet, plus jamais ! Et Rose… elle avait tout bonnement intérêt à continuer à fermer sa grande bouche.

- Eh ! s’exclama-t-il en avalant une grosse gorgée de sa bière. Ca me fait penser, t’aurais pas envie qu’on fasse un tour dans un club d’abstinence pour fêter ton retour ? Visualise un peu le nombre de chaudasses en chaleur prêtes à jouir juste à la vue d’un pénis qu’on peut dénicher là-dedans ! Après deux ans d’arrêt, j’te parie qu’elles peuvent baiser toute une nuit.

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MessageSujet: Re: Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.    Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.  EmptyJeu 5 Sep 2013 - 4:33

J’entendis du remue-ménage en haut, il y avait de l’agitation. Vu les pas précipités que je captai ensuite, venant du couloir des chambres, je ne doutai plus une seule seconde qu’il s’agissait d’Emer’ qui m’avait entendu hurler et se précipitait pour me voir. Je relevai donc la tête vers le haut des marches et attendis de voir apparaître sa face d’arien, qui m’avait diablement manqué au cours de ces quelques mois d’absence. Il se pencha par-dessus la balustrade, un grand sourire aux lèvres. Ça, il n’avait pas changé d’un iota ! En revanche, les Eta Iota, elles, avaient du défiler dans son lit depuis mon départ. Je répondis à son sourire, me sentant un peu comme le Prince Charmant qui attend que Raiponce lui balance ses cheveux par-dessus le balcon pour qu’il monte la délivrer. Oui, oui, entre nous, c’était bel et bien de l’amour, et alors ? On vivrait heureux jusqu’à la fin des temps si on en avait envie, point barre.

« Fesse droite ? » lança-t-il, du haut de l’escalier.

« Fesse gauche ! » répondis-je, un grand sourire aux lèvres, en reprenant les bonnes vieilles habitudes des surnoms pourris qu’Em’ et moi nous donnions souvent.

« FESSE DROITE ! » rugit-il, en se lançant dans les escaliers comme un dératé.

J’éclatai de rire en le voyant faire, il sauta ensuite par-dessus la balustrade, plusieurs marches avant la fin, et se réceptionna grâce à ses trucs de parkour, en faisant un truc à la ninja que ma corpulence ne m’aurait personnellement pas permis de faire, à moins de défoncer le parquet en atterrissant dessus. J’écartai les bras et mon meilleur ami sauta sur moi, le plus virilement du monde, je vous le promets. Nous nous étreignîmes joyeusement, super heureux de nous revoir l’un comme l’autre.

« Fesse droite ! » s’exclama-t-il, encore, comme pour s’assurer que j’étais bien là.

« Ouais, fesse gauche, tu rêves pas ! Le cul est réuni ! » répondis-je avec l’enthousiasme d’un gamin de 4 ans… ou d’une cheerleader en chaleur, tout dépend du point de vue.

On avait toujours eu l’air très gays, tous les deux. Et ça ne dérangeait même pas l’homophobe que j’étais, parce que c’était moi, parce que c’était Emeric, parce que les femmes qui nous étaient passé entre les mains – surtout les siennes, 3 fois plus nombreuses – pouvaient témoigner toutes autant qu’elles étaient qu’on était loin d’être homos. Ses pieds retrouvèrent la terre ferme et il sautilla sur place d’un air excité.

« Ouuuh ! Alors je veux tout savoir, absolument tout, tout, tout, tout, tout ! Comment tu vas vieux ?! C’était comment là-bas ? La bouffe était bonne ? Et les quatre ? On t’a manqué j’espère ! »

« Putain, clair, t’imagines même pas » approuvai-je en me dirigeant à sa suite vers la cuisine.

Il me fallait du café, et plus vite que ça. J’avais encore moins dormi que d’habitude, merci les transports et l’excitation d’être enfin de retour.

« Un 6, rousse avec des seins énormes, un bon E. Jamais vu des mamelles pareilles, vieux. Dommage, son cul était proportionné, c’pas ce que je préfère. Un 4, l’étoile de mer par excellence. Jolie, aurait pu être mannequin mais putain, manque d’initiatives total ! Un autre 6, une belle brune avec des yeux verts comme t’en as jamais vu… sauf qu’elle me suçait les tétons tellement fort que j’ai dû la dégager, c’te tarée. Et un 7, unique plan cul un peu régulier que j’ai réussi a me dégoter. Bonne suceuse, mais binoclarde. On ne peut décidément pas tout avoir, je hais les campagnardes » énumérai-je avec précision, tout en me servant un café puis m’installant à table.

Je lui fis un grand sourire, gardant pour plus tard ses autres questions. Il y avait quelques détails qu’il aurait été préférable d’expliquer ailleurs que dans une pièce commune comme la cuisine. Les murs ont des oreilles !

« Et toi, combien, Casanova ! Putain, en plus à Miami t’as dû t’en faire que des bonnes. J’ai revu mes critères à la baisse, par rapport à ici. C’est vraiment pourri l’Ohio ! »
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MessageSujet: Re: Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.    Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.  EmptyJeu 5 Sep 2013 - 2:01



you're the left one, i'm the right & we're a big ass.



Soupir. La chaleur enivrante que retenaient ses lèvres ourlées s’envola, fugace, entre les courbes de sa nuque. Contre sa peau, il pouvait deviner la fragilité de son souffle saccadé. Indécis, il s’écrasait maladroitement sur son épiderme et remontait à ses tympans lui susurrer l’étendue de sa confusion. Il le sentait. Sa belle était tiraillée entre l’appel du désir et le rappel de la raison. Soit. Il n’était jamais trop tard pour apprendre le métier de guide. Douce mais ferme, sa main droite s’arrêta sur sa poitrine et glissa jusqu’à l’attache métallique de son soutien-gorge. La gauche s’immisça sous les pans de sa jupe. Elle frémit. Il sourit. Leurs lèvres s’approchèrent et… tududu !

- Putain, fais chier.

L’air hérissé, Emeric Kürschner s’était détaché de son Graal de fortune. Dans la poche de son pantalon, son i-Phone venait de sonner. Il se pencha brièvement en arrière et y engouffra ses doigts afin d’en extraire l’engin maudit. Il plissa les yeux afin de déchiffrer avec plus d’aisance les caractères lumineux. Il avait un nouveau message. Autour de son cou, il sentit les bras de Laura Abereins se nouer. A genoux derrière lui, elle posa son menton contre le sommet de son crâne.

- Et bien sûr tu n’aurais pas pu regarder ça une autre fois, disons… un peu plus tard dans la soirée, par exemple ? Ou peut-être même demain. Tu sais, ton smartphone ne va pas s’envoler comme ça.
- Ouais bah toi non plus. Il avait dit ça un peu sèchement mais ça l’avait toujours irrité, qu’on mette en avant son problème avec les téléphones. Il fronça les sourcils. Et si c’était important, hein ? Qu’est-ce que t’en sais, toi, d’abord ?

Son pouce survola brièvement l’icône « ouvrir ». Instantanément, le message s’afficha sur l’écran tactile. Silence. La jeune texane laissa ses mains retomber autour de la taille de l’étudiant tandis que son visage se lova dans le creux de son cou.

- Alors ? C’était vraiment si important que ça ?
- Non de dieu de putain de bordel de merde… J’y crois pas… !

Le garçon cligna des yeux. Une fois, deux fois, trois fois. Non, impossible ! Il relut le message. Si. Mais si ! C’était… Les doigts soigneusement manucurés de Laura tentèrent de s’emparer du portable. D’une petite tape sèche, il les écrasa.

- Touche pas à ça, toi ! Message de catégorie dix, pas le temps pour les trucs de fille.

D’un coup d’épaule, il la repoussa, se dégageant entièrement de son étreinte. Elle soupira. Inutile de mentionner que ce n’était plus la même flamme irradiante qui l’animait. Mais lui avait d’autres chats à fouetter. En ce moment même, il était en train de se retenir de sauter partout de joie dans la chambre de son hôte ainsi que de dévaler les escaliers de la Confrérie pour hurler au monde qu’en fin de compte, le bonheur existait. Il se jeta sur le lit, monopolisant l’oreiller pour textoter en toute impunité sur son i-Phone. La bouche pincée, l’Américain lui lança un regard exaspéré.

- Euh, Emeric ? Pas de réponse. T’es quand même pas sérieux, là ?

Mais si. Si, si. Il était bel et bien en train de faire passer son appétit sexuel en seconde place, ce qui relevait presque de l’exploit. Le capital, l’élément essentiel de cet épisode, c’était le message. C’était dingue. Complètement dingue ! Trevor allait débarquer à Miami. Comme ça, là, tout début septembre. Il allait revenir dans la Confrérie, comme s’il n’était jamais parti. Et c’était un peu ça, quelque part.
***
Tududu ! Bâillement. Avant d’atterrir sur le téléphone abandonné sur la table de chevet, la main de l’Allemand écrasa malencontreusement le visage de Laura. Elle grommela pendant son sommeil. Sans scrupule, il l’écrasa un peu pour se saisir de son bien. Brièvement, il se frotta les yeux, ouvrit le message et…

- Oh oui !

Bondit à pieds joints sur le lit.

- Oh oui, oh oui, oh oui ! Il se laissa rebondir sur les lattes à plusieurs reprises. Debout là-dedans, il est l’heure, on se reveille ! Il arrive, il arrive, il arriiiiive !

Envahi par un élan de motivation, l’adolescent s’élança en avant par une dernière flexion de ses jambes et s’apprêta à bondir en salto pour atterrir sur le plancher sur la plante de ses pieds. Mais c’était sans compter sa jambe encore coincée entre les draps qui l’envoya lourdement s’écraser sur le sol. Après un rouler-bouler inutile simplement destiné à amortir le ridicule de sa chute, il se redressa comme si de rien n’était et bondit sur la Texane afin de la sortir du lit.

- Alleeeez ! Plus vite ! J’ai besoin de toi pour me faire un café.

Allongé sur son matelas, son ordinateur portable branché posé lui, cela faisait désormais approximativement vingt-cinq fois qu’Emeric avait actualisé Facebook. A sa droite, deux cafés vides et une cigarette à moitié entamée. Pourquoi est-ce que le temps passait toujours aussi lentement dans les moments d’a… et là, il l’entendit. Elle perça bruyamment le silence dans un zèle d’énergie. Sa voix. Trevor venait certainement d’entrer dans la salle commune des Rho Kappa. Manquant d’écraser son mac au passage, l’Européen se rua en dehors de sa chambre et courut à toute vitesse vers la rampe d’escalier. Il pencha la tête pour discerner la silhouette nouvelle.

- Fesse droite ?

Oui ! C’était bien lui, il ne rêvait pas.

- FESSE DROITE ! s’écria-t-il en dévalant les escaliers. Ses doigts happèrent la rampe en bois et dans un nouveau saut un tantinet plus réussi, il passa ses deux jambes de l’autre côté afin de retomber en roulant sur le sol. Un tour, deux tours. Il profita alors de la flexion de ses muscles pour se propulser en avant et se jeta sans délicatesse -ni virilité- aucune dans les bras de son ami.

- Fesse droite !!

Quand ses pieds retrouvèrent une nouvelle fois le sol, il lui fit une tape dans le dos, continuant d’exprimer sa joie en sautillant sur place comme un gamin de cinq ans.

- Ouuuh ! Alors je veux tout savoir, absolument tout, tout, tout, tout, tout ! Comment tu vas vieux ?! C’était comment là-bas ? La bouffé était bonne ? Et les quatre ? On t’a manqué j’espère !
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Dernière édition par Emeric Kürschner le Jeu 5 Sep 2013 - 13:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.    Terminé. You're the left one, I'm the right & we're a big ASS.  EmptyMer 4 Sep 2013 - 20:04



Premier septembre. Demain, rentrée des classes, et je n’étais toujours pas inscrit. Néanmoins, je ne considérais pas cela comme une priorité, dans la mesure où, le jour avant, j’avais prévenu mon meilleur ami de mon retour et que je lui avais également promis qu’il serait la première personne que je verrais, dès que mes pieds fouleraient le bitume ébouillanté de Miami. Il était d’ailleurs le seul au courant de mon retour, pour l’instant. J’en informerais Evangeline, ma sœur, par la suite… j’avais trop de choses à lui raconter pour le faire par SMS, notamment à propos de notre géniteur commun et de la petite « mésaventure » qu’il lui était arrivé. En espérant qu’elle trouve ça aussi drôle que moi, même si j’avais de sérieux doutes là-dessus. Une fois mes bagages récupérés à l’aéroport, je grimpai dans le bus qui me conduirait au plus près de ma Confrérie, où devait très certainement se trouver Emeric. Installé sur la dernière banquette, je sortis mon téléphone de ma poche et envoyai rapidement un texto à mon ami.

Il disait : « Viens de grimper dans le bus, suis là dans moins d’1h. Fais toi belle ma poule <3 »

C’était plus pour rire qu’autre chose, dans la mesure où je portais simplement un jeans, des baskets Converses blanches et un tee-shirt col en « V », blanc également. Mon tatouage dépassait légèrement sous ma manche, prouvant mon appartenance à la meilleure Confrérie de Wynwood. Le trajet fut diablement long, et la meuf assise à côté de moi sentait le fauve en décomposition. J’avais hâte d’arriver et je la poussai un peu brusquement, sans cacher mon air dégoûté, lorsque mon arrêt pointa enfin le bout de son nez. Après 5 minutes de marche, je me retrouvai devant le Bâtiment des Rho Kappa. Inutile de frapper, j’entrai comme si j’étais chez moi – c’était le cas – et déposai mes affaires dans le hall.

« LA FESSE GAUCHE DU PETIT EMERIC EST DEMANDÉE À L’ACCUEIL » hurlai-je, assez fort pour réveiller toute la baraque – à 13 heures, il y avait peu de chance, mais sait-on jamais.


Dernière édition par T. Trey Seyton le Dim 22 Sep 2013 - 12:53, édité 1 fois
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