Wynwood University
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 Bondage. Zacchary.

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MessageSujet: Re: Bondage. Zacchary.    Bondage. Zacchary.  EmptyMer 18 Sep 2013 - 22:00

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MessageSujet: Re: Bondage. Zacchary.    Bondage. Zacchary.  EmptyMer 18 Sep 2013 - 22:00

Je rattrapai la balle et partis derechef dans le sens inverse à celui de mon camarade qui, réactif, se lança à ma poursuite. Il courrait vite, aussi vite que moi. A croire qu’on était jumeaux, lui et moi. Grands, baraqués, blonds – c’était à cause du soleil pour ma part, mes cheveux redeviendraient châtains dès que l’hiver pointerait le bout de son nez – et linebackers. Sans oublier : dragueurs, un peu vulgaires quand on parlait des femmes, fouteurs d’ambiance, Rho Kappa,… Wola, trop de points communs, c’était limite flippant. Je savais qu’en ligne droite, j’avais plus de chance de me faire plaquer, si bien que je serrai à gauche assez rapidement, en essayant de ne pas perdre de la vitesse. Zacc’ attrapa l’occasion au vol et essaya de faire pareil avec moi. Pas de chance, je tournai la tête pour le surveiller et quand il plongea je sautai aussi haut que possible pour l’éviter. Bingo, il se mangea la poussière lui aussi. Il se releva rapidement et je ralentis ma course. Il râlait moins que moi, je l’entendais rire depuis l’endroit où je me trouvais.

« Fair enough, right ? On s'est bien battus sur ce coup ! On est en face à face là, si je me trompe pas ? »

« Tout juste, ma biche, tu vas morfler ! » lançai-je, un grand sourire aux lèvres.

J’étais meilleur en face à face. Je lui lançai la balle, qu’il rattrapa facilement.

« Je t’épargne la cathédrale, j’suis bon Prince, j’voudrais pas que tu te fasses mal » lui dis-je en riant, pour le charrier.

Et surtout parce qu’il était aussi lourd que moi, et les cathédrales marchaient mieux avec les petites bites comme Zack ou Matthew. Je dirais bien Emer’ aussi, mais lui j’aimais pas l’idée de le plaquer, même à l’entrainement. Rien à faire, ça marchait mieux avec les gens que j’aimais pas. Quand on a la haine en soi, on est plus motivé. Du moins, c’était mon cas. Et comme j’aimais pas beaucoup de monde, bah… je jouais plutôt pas mal.

« Allez, go ! » lançai-je, pour qu’il se lance, « Essaye de passer ».

Pas question de foncer sur lui comme un crétin, je préférais le laisser approcher. Il se mit à courir, j’analysai rapidement sa trajectoire et quand il ne fut plus qu’à quelques mètres je me lançai pour le contrer. J’étais sûr de mon coup, et j’avais l’avantage d’avoir affaire à un défenseur. Même s’il avait déjà joué en attaque, ses derniers réflexes étaient les mêmes que les miens et ne lui serviraient pas à grand-chose là, tout de suite. Comme il était du genre plus lourd que les mecs que je plaquais habituellement, je pris une impulsion sur mes mollets et me jetai sur lui de tout mon poids, comme il l’avait fait sur le mannequin un peu plus tôt. Cible armée, verrouillée…

BAM !

Nous nous écrasâmes à terre dans un bruit mat, mon bras autour de son ventre, là où je l’avais attrapé pour le plaquer. J’avais bien fait de prendre de l’élan, sans quoi je n’étais pas sûr que j’y serais arrivé aussi facilement, j’aurais du forcer comme un crevard sur mes bras et mes épaules. Je me redressai et lui tendis la main pour l’aider, puis attrapai le ballon qu’il tenait dans les mains.

« Deux – un, qu’est-c’que tu dis d’ça ? » lui fis-je, en reculant de plusieurs pas pour lui laisser à mon tour l’opportunité d’essayer de me plaquer lorsque j’essayerais de passer sa ligne de défense.

Une fois à distance raisonnable… je me mis à courir, balle en main, mâchoire bien serrée.


Dernière édition par T. Trey Seyton le Mer 18 Sep 2013 - 22:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bondage. Zacchary.    Bondage. Zacchary.  EmptyDim 15 Sep 2013 - 11:51

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MessageSujet: Re: Bondage. Zacchary.    Bondage. Zacchary.  EmptyDim 15 Sep 2013 - 11:51

- J’ai connu mieux, mais j’ai connu pire aussi. Au moins, elle me mord pas, me dit Trevor avec un sourire.

Mmh, le bougre avait du en voir de belles, de petites sal*pes vu sa gueule d'ange. J'en avais connu pas mal avec un sacré goût pour les morsures. A vrai dire, je commence à me demander si le syndrôme Twilight n'atteint pas les femmes de façon décalée... Imaginez une fille complètement normale qui regarde ce film. Peu importe ce qu'elle éprouve en le regardant, elle voudra se faire mordre au moins une fois dans sa vie, ou va essayer de vous mordre. Alors okay, le cou, les hanches, ça passe, mais y'a une zone interdite. Et quand il me dit ça je comprends complètement le truc. Bon Dieu, mais femmes (du monde entier, j'entends), ceci est un appel de détresse, arrêtez de le mordre, c'est pas une banane !! C'est comme les ongles. Arrêtez de nous labourer le dos avec vos griffes de harpies ! Non seulement, ça ne fait pas toujours le bien escompté, mais des fois ça fait carrément mal. Et essayez d'expliquer à un autre partenaire sexuel ce que signifient les lacérations sur votre corps, et là on en reparlera. Bref, je le comprenais amplement sur ce point-là.


- Avec Kath, j'ai mis un véto juste le temps d'être sûr de vouloir la garder comme PCR, mais si elle devient chiante elle vire. J'ai juste pas envie qu'un autre mec lui passe dessus, à cette petite russe.
- J’adore ta mentalité, tape-là mon pote.

Trevor avait vraiment le même genre de pensées que moi sur les femmes. Ca me rassurait de me savoir moins seul de ce côté-là. Beaucoup de mecs de mon ancienne équipe faisait genre "Ouais ouais, toutes des sal*pes sauf Maman", ou "Moi les filles, j'me les fais et j'me casse"... Mais énormément de ces gars n'avaient pas les c*uilles d'avouer qu'ils étaient puceaux. Personnellement, je m'en foutais de leur vie. Je leur racontais la mienne parce qu'ils voulaient en savoir plus, mais je ne ressentais aucun besoin d'en parler, et tout particulièrement avec eux. Le seul à ne m'avoir jamais posé de questions était bien mon frère. Pourtant, je pensais qu'un jour il finirait par s'intéresser à moi, au sexe ou à n'importe quoi d'autre... Mais mon frère était très silencieux, très renfermé, il n'avait rien de ma grande gueule, de mes exploits sportifs ou sexuels. A vrai dire, plus j'y pensais plus j'avais du mal à me souvenir quelles étaient ses passions. Je savais qu'il lui arrivait de passer des heures sur la plage, à marcher dans le sable, mais je ne savais rien de plus. Il était vraiment très discret, au point que ma mère l'avait déjà emmené voir des psy, des analystes spécialisés dans l'autisme, des savants fous que je détestais. Mais mon frère gardait toujours un sourire, une vague rassurante dans l'océan de souffrance qu'il avait dans les yeux. J'aimais mon frère, plus que tout au monde. Il était pourtant tellement loin... Avec la confrérie, j'avais trouvé des amis, plus même, ils étaient comme des frères à mes yeux, mais je souffrais toujours de l'absence de mon petit moi. Trevor me sortait de ma nostalgie :


- Putain, clair ! Vivement le prochain match, on va tous les démonter, ils vont rien comprendre !

Premier match à Miami. Je n'éprouvais ni stress, ni inquiétude à ce sujet. J'aimais gagner, Trevor aussi, et en partageant ce poste défensif, j'étais certain que nous allions démonter l'équipe adverse en moins de 10 minutes. Cette envie, ce besoin de se donner à fond, nous le vivions tous les deux. De plus, être un Rho Kappa ajoute pas mal de force à l'équation. Nous allions nous battre en équipe, indépendemment du reste de l'équipe, pour défendre nos couleurs. Trevor eut l'air déçu de ne pas m'avoir comme puceau, mais c'était honnête, vu que Emeric était un de ses meilleurs potes. Depuis la cérémonie, je n'avais pas eu de nouvelles. Je commençais à m'inquiéter de ce silence étrange. Qu'allait-il advenir de moi ? Après tout, Emeric et Trevor pouvaient bien comploter pour m'ennuyer un peu... Ce dernier avait pas mal de choses à me montrer et à m'apprendre. Sa façon de plaquer n'était pas unique, certes, mais il y mettait une force qui donnait envie de foncer avec lui pour défoncer le mannequin. Mais ce n'était pas le but du prochain exercice :


- Deux par deux, un à la balle et l’autre le plaque. C’est parti, plus vite que ça !

Trevor et moi échangions un regard et sourions. Un moyen de confrontation qui nous permettrait de nous défouler et de nous mesurer gentiment. Ou presque. Il me lança la balle avant de crier :


- Allez, je commence ! Cours, ma poule !

Trevor se mit à me poursuivre, et je me mis à galoper. Il courait plutôt vite, et nous étions à la même vitesse. Il choisit une technique plutôt bien pensée : il se jetta dans mes jambes. Malheureusement pour lui, voyant le truc arriver, je fis un écart en dernière seconde avant de continuer ma course. J'entendis au loin mon partenaire s'énerver, et je m'arrêtai pour le regarder :


- Putain !

La tête un peu verte, mais en bon état, Trevor était debout. Je lui lançai la balle afin qu'il essaie à son tour de me feinter. Il se mit à courir, augmentant de plus en plus sa vitesse, et je me précipitai à sa poursuite. Il tourna soudainement à gauche alors que je le talonnai, et je me jetai sur lui en diagonale avant de m'écrouler lourdement sur le sol [merci le dé !]. Je me relevai en riant avant de lui crier :


- Fair enough, right ? On s'est bien battus sur ce coup ! On est en face à face là, si je me trompe pas ?


Trevor aquiesça, et je pris la balle avant de me mettre en place. Qui de nous deux allait perdre quelques dents ? J'étais impatient de voir la technique de Trevor en face à face. J'avais joué quelques fois en attaque et espérai pouvoir m'en sortir correctement !



Dernière édition par Zacchary Durden le Dim 15 Sep 2013 - 11:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bondage. Zacchary.    Bondage. Zacchary.  EmptyJeu 12 Sep 2013 - 15:18

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MessageSujet: Re: Bondage. Zacchary.    Bondage. Zacchary.  EmptyJeu 12 Sep 2013 - 15:18


« Oui, Kath... Ben ça dépend. Au lit ou physiquement ? » me demanda-t-il en me faisant un clin d’œil.

« Les deux ! »

« Allons-y pour un bon 9, elle est vraiment chaude quand elle s'y met. Elle me donne envie de lui montrer qui dirige... Haha, et ta flûte, elle la tâte bien ? »

« J’ai connu mieux, mais j’ai connu pire aussi. Au moins, elle me mord pas » répondis-je, un sourire narquois aux lèvres.

Quant à Kath’… si Zac’ levait un jour son véto, j’en connaissais deux qui se jetteraient sur elle pour tester la marchandise ! En espérant que le blond se lasse vite, Emer’ tenait trop à ses cheveux pour sortir avec une simple Pucelle – voir une Initiée, tout dépendrait. Moi, j’en avais rien à carrer et le fait d’arborer sur mon oneness – la veste des Baptisés – l’insigne des ciseaux ne me dérangeait pas. Il signifiait le déshonneur de s’abaisser à sortir avec plus bas qu’un(e) Baptisé(e) et symbolisait également la tonte des poils – des cheveux, quoi – infligée par le Chef de la Confrérie pour nous déshonorer sur la place publique. Ça refroidissait surtout les nanas – ou mon meilleur ami, dans le cas présent – et moi, bah… ça me faisait une coupe gratuite et m’épargnait le coiffeur.

« Avec Kath, j'ai mis un véto juste le temps d'être sûr de vouloir la garder comme PCR, mais si elle devient chiante elle vire. J'ai juste pas envie qu'un autre mec lui passe dessus, à cette petite russe ».

« J’adore ta mentalité, tape-là mon pote » répondis-je, amusé de voir qu’il ne se retenait pas pour dire ce qu’il pensait.

Nous parlâmes ensuite de nos postes respectifs et je lui expliquai que je faisais du foot US depuis que j’avais commencé l’armée.

« Ca fait 9 ans que j'en fais. J'ai pas mal bougé, mais surtout offensive tackle, et là je bouge aussi en linebacker ! C'est mon point fort. Ah ben c'est cool, on va être au même poste ! Au moins, on change pas une équipe qui gagne ! »

« Putain, clair ! Vivement le prochain match, on va tous les démonter, ils vont rien comprendre ! »

J’étais enthousiaste à cette idée, surtout que c’était la première fois depuis que je jouais que je partageais mon poste avec quelqu’un avec qui je m’entendais bien – du moins pour l’instant, espérons que cela dure ! –. Nous aurions techniquement plus facile de nous mettre d’accord qu’avec mes anciens équipiers, qui en plus d’être des croquettes essayaient systématiquement de faire les héros… dans le vent.

Le Coach nous rappela sur le terrain, j’eus la confirmation que Zac’ faisait partie des Rho Kappa et je ne pus m’empêcher de lui poser la question cruciale.

« Tu as déjà fait ta cérémonie d’accueil ? »

J’en voulais comme puceau, de ce petit ! Il avait un super potentiel… pas de chance pour moi, il était déjà « pris » par quelqu’un, qui n’était autre qu’Emer’. Il avait de la chance, dans son malheur de ne pas m’avoir. Emeric c’était ma moitié – en amitié – et il le bizuterait exactement comme je l’aurais fait. Bref, Lane nous ordonna de plaquer le mannequin, une fois que nous fûmes en route. Je me moquai de Zack, un Khi Omikron qui avait un rôle trop important à mon goût sur le terrain. Je me demandai tout haut pourquoi on acceptait encore ces crevettes de Khi, vu leurs maigres capacités.

« Histoire de détendre l'ambiance et de motiver les Pi Sigma à courir ? Tu mets un beau petit Khi devant, ils courent tous non ? » me répondit Zac’ en murmurant, ce qui déclencha notre hilarité à tous les deux.

« Tu veux voir un plaquage en règle ? Regarde-moi faire ».

Le blond s’élança vers le mannequin et le plaqua tellement bien qu’il glissa sur plusieurs mètres. Il se redressa sous les encouragements de Coach et revint vers nous.

« Alors ? T'en penses quoi ? »

« Pas mal. Je rivalise » répondis-je.

Sans attendre de réponse de sa part, je me mis à courir vers le mannequin qui se redressait automatiquement. Je n’étais pas un tendre, et pour plus d’efficacité j’imaginai la sale gueule de mon père à la place de la face sans visage du mannequin. J’aurais pu me contenter de le plaquer « bêtement » au sol, mais j’avais une très nette préférence pour la technique dite de la cathédrale. Je me jetai dans les jambes du mannequin et le propulsai en l’air. Hop, petite cathédrale, et il retomba lourdement au sol. Comme une merde. Satisfait, je me redressai et regagnai le reste de l’équipe. Quand tout le monde fut passé, le Coach décida enfin de passer aux choses sérieuses.

« Deux par deux, un à la balle et l’autre le plaque. C’est parti, plus vite que ça ! »

Je me tournai vers Zac’, bien décidai à terminer cet entrainement avec lui. Surtout que je préférais, je risquais moins de lui casser les dents que si je me mettais avec Emer’.

« Allez, je commence ! Cours, ma poule ! » lui dis-je en attrapant un ballon et en lui lançant.

Je me jetai ensuite à sa poursuite, afin d’essayer de le plaquer. Il courait à une vitesse semblable à la mienne, si bien que j’eus du mal à le rattraper. Une seule option s’offrait à moi : me jeter sur lui en mode boule de bowling et espérer le choper au passage. Je donnai une impulsion sur mes jambes et m’élançai en avant… mais trop tard, il arriva à m’esquiver et je me ramassai la gueule au sol comme un con. [merci le dé]

« Putain ! » pestai-je en me redressant.

Zac’ avait arrêté de courir, je lui fis signe de me lancer la balle pour qu’à son tour il essaye de me plaquer… comme le voulait l’entrainement, ma foi. Quant au prochain tour, nous changerions de sens. Au lieu de courir l’un après l’autre, nous tenterions le face à face – ce qui arrivait plus souvent en match pour un linebacker, de même que de côté. De derrière, c’était plus rare –.


Dernière édition par T. Trey Seyton le Jeu 12 Sep 2013 - 15:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Bondage. Zacchary.    Bondage. Zacchary.  EmptyMer 11 Sep 2013 - 18:09

Il paraît que notre cerveau efface tous les souvenirs qui pourraient nous mettre en boule, nous effrayer... Je ne sais pas si c'est vrai, mais plusieurs pans de ma vie ont déjà disparu de ma mémoire, et je n'ai pourtant que 17 ans. Je ne me souvenais plus de mes premières années (ce qui est normal selon les scientifiques), ni du départ de ma mère, mon frère et moi de notre caravane où nous vivons avec mon pseudo-père, et je me souvenais vaguement de l'école militaire. Pas que je veuille effacer volontairement quelque chose de ma vie, mais j'avais tellement souffert dans cette école. Je me souviens que dès le premier jour, on nous a considéré comme des sous-merdes, que nous nettoyions les chambres et les toilettes de nos supérieurs (et quand on est dans une grande école, il y a énormément de supérieurs), que nous faisions des exercices tellement difficiles que nous en crachions nos poumons... C'était intense, difficile. J'avais suivi la méthode lourde pour pouvoir m'en sortir, j'en faisais plus que les autres, je nettoyais plus, je courais plus, et à force de travail et d'entraînements, j'avais fini par sortir de l'école militaire avec les mérites du directeur. Ce qui a fait d'ailleurs penser à mon beau-père que sa méthode d'éducation avait fonctionné. Bien au contraire, je n'étais plus aussi maléable qu'avant. J'étais devenu fort, de corps et d'esprit, j'avais donné de ma personne et m'étais défoncé au travail pour être toujours le meilleur. Quand je parlai de mon passage à l'armée à Trevor, j'ai compris que ça le surprenait que j'ai aussi été dans cette boue. Il m'en parla d'ailleurs :


- Allez ? Bon, ça. J’suis d’accord, ils sont tellement stricts… ça rigole pas. Je me souviens d’une matinée passée dans la boue, il… » je butai légèrement, repensant à ce souvenir désagréable « m’était arrivé une couille le soir avant, j’étais pas concentré, le régiment à dû refaire l’exercice 84 fois avant que je me mette dedans. On en est tous ressortis avec une crève monstre, une des pires journées de ma vie ! Mais ça forge le caractère.


J'étais entièrement d'accord avec lui. J'avais longtemps réfléchi à mon avenir en rampant dans la boue. Devenir militaire, très peu pour moi. Je voulais la gloire, les femmes, une famille... J'avais eu la gloire à Sydney, je voulais me battre pour qu'ici, ça marche également. Pour les femmes, comme Trevor me l'avait fait comprendre, je n'avais pas de souci à me faire également. J'avais bien fait de poser un véto sur Katherina. Je savais bien que certains hommes pourraient la vouloir comme moi. La principale intéressée n'était pas encore au courant, je tenais à la garder pour moi un moment avant de savoir si elle me plaisait ou bien si ce n'était qu'une passade. Je n'avais pas forcément le temps ou l'envie de me poser avec une femme. Je détestais ce que ça impliquait. Les soirées en amoureux, les idées romantiques, les saint Valentin, l'emménagement, le mariage, les gosses... Les gosses. Parlons-en. Vous imaginez deux Zac sur la planète Terre ? Impossible. Il tenait à sa réputation, à ses aventures... Alors changer des couches, donner un biberon ou chanter des berceuses, très peu pour le bonhomme. Il préférait éviter d'y penser. Il avait déjà eu affaire à ce genre de femme exigeante par le passé. Il se souvenait des "oh chéri", des "t'as oublié la saint Valentin ?!" et de toutes les merdes de ce genre. D'un côté, sortir avec des femmes plus âgées, c'est pas la meilleur idée qui soit pour éviter ce genre de cas, mais il ne payait pas l'addition au restaurant, au moins. Il savait bien que son beau-père était au courant de ses sorties, des femmes qui ne cessaient de lui envoyer des messages... Zac avait changé 4 fois de numéro en 3 ans. Et était revenu avec plus d'un cocard de mari en colère. Mais ça, ça ne changeait rien au bonhomme, ni à l'envie irrésistible d'aventures. Si Kath devenait trop "choue" il devrait la jeter, il en était conscient.


- Katherina la slave ? me demanda Trevor. Donnes-lui une note sur 10, pour voir ? Moi la mienne, je lui mets un bon petit 8, mais c’est pas une Cheerleader. Music Club, elle tâte de la flute !
- Oui, Kath... Ben ça dépend. Au lit ou physiquement ? (Je lui fis un clin d'oeil) Allons-y pour un bon 9, elle est vraiment chaude quand elle s'y met. Elle me donne envie de lui montrer qui dirige... (Je lui souris) Haha, et ta flûte, elle la tâte bien ? (Rires)
- Elle mouille sa culotte rien qu’à nous regarder, mate-moi ça. Les cheers jouent les filles inaccessibles. Les musiciennes… ou devrais-je dire musichiennes, toutes des petites salopes.
- Ca se voit rien qu'à la mater. Elle courrait à poil sur le terrain si tu le lui demandais. Je sais pas ce que tu lui fais, mais ça la rend complètement chienne.
- Je resterai pas avec elle longtemps, c’est en attendant de trouver mieux et puis elle est pas jalouse.
- Tu m'étonnes. Elle a l'air sympa, mais vu comme elle a l'air de te vouloir, elle va vite vouloir devenir exclusive ! (Je frissonnais de dégoût) Avec Kath, j'ai mis un véto juste le temps d'être sûr de vouloir la garder comme PCR (Plan Cul Régulier pour les incultes), mais si elle devient chiante elle vire. J'ai juste pas envie qu'un autre mec lui passe dessus, à cette petite russe. Tu es quel poste ? Ca fait longtemps que tu joues ?
- Ouais, depuis l’armée, ça va faire… 4 ans, maintenant ! Je suis linebacker, avant j’étais safeties mais c’était beaucoup moins marrant. Je préfère plaquer, et je suis doué pour ça haha. Et toi, tu joues à quel poste ?
- Ca fait 9 ans que j'en fais. J'ai pas mal bougé, mais surtout offensive tackle, et là je bouge aussi en linebacker ! C'est mon point fort. Ah ben c'est cool, on va être au même poste ! Au moins, on change pas une équipe qui gagne ! (Clin d'oeil)

Alors que nous étions en train de discuter avec Trevor, le coach nous rappela à l'ordre et nous rassembla tous au centre du terrain. Après les exercices de cohésion et de renforcement musculaire, il était l'heure de s'attaquer à nos spécificités. Après l'explication, Trevor m'interpella :


- Au fait, rassures-moi : Rho Kappa ?! Ne me dis pas que t’es un enculé de Pi Sigma !
- Non non, t'inquiète on est du même bord, lui dis-je avec un clin d'oeil entendu.

Le dirigeant des Pi Sigma lui fila une bonne claque, et nous rîmes ensemble.


- Oh ça va hein, on le sait que vous êtes tous en couple, en vrai !


Le coach nous rappela une nouvelle fois à l'ordre, et nous nous sommes approchés en riant. Les sourcils froncés, le regard dur, il nous ordonna de commencer l'exercice, ce qui nous fit arrêter de rire en 1 seconde.

- Allez, tous en rang, chacun son tour vous me plaquez le mannequin.

Easy. Ma partie préférée, depuis mon enfance jusqu'à aujourd'hui. La raison pour laquelle je m'étais placé en équipe nationale, que j'avais surmonté tous les obstacles et fini ici, à Wynwood High. Je devais montrer au coach que je n'étais pas là pour me marrer mais pour me donner à fond dans l'entraînement. Je sentais déjà la force, la rage, monter en moi et me donner des ailes. C'est comme si j'avais attendu toute ma vie de m'élancer contre ce mannequin. Le gars juste devant moi, qui selon mes souvenirs s'appelle Zack (tout court), courut vers le mannequin et s'éclata contre lui comme une merde. Cela déclencha un petit fou rire entre mon pote Trevor et moi.


- J’ai jamais compris pourquoi on acceptait les Khi sur le terrain.

- Histoire de détendre l'ambiance et de motiver les Pi Sigma à courir ? Tu mets un beau petit Khi devant, ils courent tous non ? murmurai-je pour pas que Nathan m'entendre, avant d'éclater de rire. Tu veux voir un plaquage en règle ? Regarde-moi faire.

Je m'avançai vers le mannequin et fermai les yeux. J'avais réalisé ce genre d'exercices de nombreuses fois depuis que j'avais commencé le football américain, rien de très compliqué pour moi. Il me suffisait de me concentrer, de fermer les yeux et de sentir l'énergie monter en moi et me parcourir. Je soufflai un coup et m'élançai, rassemblant toute ma force dans mes épaules et mon centre de gravité. Je me baissai légèrement, les épaules au niveau des hanches, et me lançai contre le mannequin, le faisant basculer de tout mon poids sur le sol. Nous atteignions le sol en même temps, dans un bruit sourd et dans l'herbe fraîche sur laquelle nous trainâmes sur plusieurs mètres. Je me relevai et essuyai mes manches avant de retourner auprès de mes coéquipiers.


- Alors ? T'en penses quoi ?
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MessageSujet: Re: Bondage. Zacchary.    Bondage. Zacchary.  EmptyLun 9 Sep 2013 - 19:25

« Jamais testé la boxe, mais je sors d'un an et demi de camp militaire. Autant te dire que je vois exactement ce dont tu me parles... d'un côté, c'est un des meilleurs entraînements au monde, tu trouves pas ? »

Je ne cachai pas ma surprise, Zacchary était la première personne que je rencontrais à Miami à avoir lui aussi goûté aux joies de l’armée.

« Allez ? Bon, ça. J’suis d’accord, ils sont tellement stricts… ça rigole pas. Je me souviens d’une matinée passée dans la boue, il… » je butai légèrement, repensant à ce souvenir désagréable « m’était arrivé une couille le soir avant, j’étais pas concentré, le régiment à dû refaire l’exercice 84 fois avant que je me mette dedans. On en est tous ressortis avec une crève monstre, une des pires journées de ma vie ! Mais ça forge le caractère ».

Les exercices commencèrent, nous remportâmes la course et notre équipe se révéla excellente durant tout le temps que le Coach nous accapara. Lorsqu’il nous libéra enfin pour nous permettre d’aller boire un coup – important, l’hydratation – je restai naturellement avec Zacchary et lui demandai s’il avait posé un véto sur une des cheerleaders. Moi, je ne l’avais pas fait, malgré le fait que cela soit à la base notre invention à Diego et moi, du temps où nous étions Co-Capitaines. La raison était simple : aucune nana ne me plaisait assez pour cela, et en prime je partageais volontiers avec Emeric. Un veto nous aurait donc emmerdés l’un et l’autre. Quant à la meuf que lui s’était choisie, il s’agissait de ma cliente au Pleasure Sigma et elle ne m’intéressait pas du tout. Trop bronzée.

« Ouais, une nana des Rho Kappa, Katherina... Et toi ? Ta petite Eta Iota est des Cheers ? Ou tu préfères une autres des nanas à jupettes ? Perso, pas de copines, à moins que tu me considères comme polygame ? A ce moment là, ouais, pas mal de copines... Disons que je n'ai pas à me plaindre de ce côté-là. Mais je suis certain que toi aussi, tu les fais tomber comme des mouches...? » me répondit-il.

On avait vraiment la même façon de parler, lui et moi, je le remarquai lorsqu’il parla des nanas. Je lui souris en attrapant ma bouteille d’eau. Lui, je l’aimais déjà bien, je sentais qu’on allait devenir bon potes facilement.

« Katherina la slave ? » lui demandai-je, en songeant à la Rho Kappa dont Emeric m’avait parlé, celle avec une lueur perverse dans le regard, qu’il jugeait être une chaudasse…

Malheureusement, puisque Zac’ avait posé son véto dessus, nous ne le saurions jamais. A moins que…

« Donnes-lui une note sur 10, pour voir ? » le questionnai-je, un sourire goguenard aux lèvres. « Moi la mienne, je lui mets un bon petit 8, mais c’est pas une Cheerleader. Music Club, elle tâte de la flute ! »

Je me tournai vers Maddy, qui ne nous avait toujours pas quitté des yeux. Je lui souris, de loin. Elle savait qu’il ne fallait pas me déranger maintenant, mais j’irais la retrouver après l’entrainement.

« Elle mouille sa culotte rien qu’à nous regarder, mate-moi ça » marmonnai-je. « Les cheers jouent les filles inaccessibles. Les musiciennes… ou devrais-je dire musichiennes, toutes des petites salopes ».

Je pris ma bouteille d’eau et imitai Zac pour me rafraichir.

« Je resterai pas avec elle longtemps, c’est en attendant de trouver mieux et puis elle est pas jalouse » ajoutai-je en haussant les épaules.

« Tu es quel poste ? Ca fait longtemps que tu joues ? » me demanda ensuite le grand blond.

« Ouais, depuis l’armée, ça va faire… 4 ans, maintenant ! Je suis linebacker, avant j’étais safeties mais c’était beaucoup moins marrant. Je préfère plaquer, et je suis doué pour ça haha. Et toi, tu joues à quel poste ? »

Le Coach nous rappela ensuite sur le terrain, pour la suite, à savoir : l’entrainement plus technique, donc le foot à proprement parler. La partie préférée de tous les joueurs, j’imagine. En retournant au milieu du terrain, je demandai alors à mon camarade s’il avait choisi la bonne Confrérie : la mienne !

« Au fait, rassures-moi : Rho Kappa ?! Ne me dis pas que t’es un enculé de Pi Sigma » dis-je, en riant parce qu’en vrai j’avais plein de potes chez eux.

Nathan passait justement à côté de nous et il me balança une claque à l’arrière du crâne. J’éclatai de rire.

« Oh ça va hein, on le sait que vous êtes tous en couple, en vrai ! » m’exclamai-je.

Nous arrivâmes ensuite près du Coach qui nous annonça qu’on allait s’entrainer à plaquer. Tant mieux, c’était ce que je préférais.

« Allez, tous en rang, chacun son tour vous me plaquez le mannequin ».

Je me plaçai derrière Zac’ tandis que l’autre Zack s’élançait vers le mannequin. Comme c’était une croquette, il fit ça comme une merde, ce qui me fit rire.

« J’ai jamais compris pourquoi on acceptait les Khi sur le terrain » glissai-je à mon camarade blond.
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MessageSujet: Re: Bondage. Zacchary.    Bondage. Zacchary.  EmptyLun 9 Sep 2013 - 14:47

L'entraînement de foot s'annonçait prometteur, vu le temps que nous avions : un soleil léger, une petite brise fraîche... Miami était vraiment une belle ville, et le climat était si différent de Sydney que je me demandais des fois comment j'avais pu jouer là-bas, alors qu'ici tout est si agréable. Surtout mon partenaire d'exercice. Le fameux Trevor était un peu creepy au premier abord, mais il n'en était que plus drôle. Après sa fameuse blague foireuse sur le bondage (pratique très particulière, nous sommes bien d'accords...), il me désigna avec fierté une nana dans les gradins avant de me dire :


- Tu vois la fille qui nous regarde, là-bas, depuis les gradins ? Elle pourrait te faire un exposé tout entier sur mon hétérosexualité.

Je regardai dans les gradins et vit une adorable petite blonde dans les gradins, que je ne pourrais caractériser autrement que... extatique ? Elle avait l'air de rayonner de joie d'être assise à attendre son mec ? Plan cul ? Bref, elle en pouvait plus la pauvre, ses hormones devaient chanter la hola en nous voyant nous épuiser physiquement, les muscles bandés et transpirants... Franchement, on pourrait presque tourner un film tellement ça doit être sexy. Je postule en acteur principal, évidemment. Néanmoins, elle n'était pas aussi sexy que d'autres nana que j'avais croisées sur le campus, bien qu'elle ait un petit quelque chose qui vous donne envie de distribuer des coups de reins. D'après mes souvenirs (quelque peu embrumés) d'une de mes soirées en ville, il me semble que c'était une Eta Iota de Senior Year. Le beau mec ténébreux qui me servait de partenaire lui fit un signe, histoire de me montrer qu'il ne mentait pas, et la petite blonde s'extasia. Elle fondait complètement devant lui, c'était d'un niais affolant. Soit c'était un super coup au lit, soit cette nana était complètement dérangée. Dans les deux cas, elle restait sacrément bonne. Je jettai un oeil complice à Trevor avant de sourire puis d'éclater de rire. Elle était trop celle-là.

Une fois la corde bien serrée, je répondis donc à sa question sur le sport tout en ajustant le noeud, car il fuyait un peu :


- Ah, merci. Je suis uniquement footballeur, mais je cours énormément et je fais de la muscu... Et du surf pour le loisir. Et toi ? T'es quand même sacrément baraqué !
- Je fais du foot aussi, de la boxe… mais ça mon vieux, je le dois uniquement à deux ans passés à l’armée. L’entrainement là-bas, c’est pas pour les tapettes.

Il me montra ses muscles bandés, et je ne pus m'empêcher de sourire et de lui montrer les miens avant de répondre calmement :


- Jamais testé la boxe, mais je sors d'un an et demi de camp militaire. Autant te dire que je vois exactement ce dont tu me parles... d'un côté, c'est un des meilleurs entraînements au monde, tu trouves pas ?

Nous commençions donc l'exercice quand j'expliquai à Trevor le principe de la jambe morte. Il avait l'air un peu perdu au départ, mais après une explication, il comprit totalement le concept et refusa catégoriquement. Il réagissait exactement comme j'avais réagi la première fois qu'on me l'avait proposé, et je comprenais. Je n'étais pas du tout du genre à me laisser faire non plus, le soumis c'est certainement pas moi qui allait le faire. Je le faisais avec mon ancien partenaire, Skippy, parce que c'était un soumis de nature, mais Trevor me ressemblait énormément. Et j'aimais énormément ça. Nous essayions donc la première méthode, et nous avons réussi à nous synchroniser en quelques minutes à peine. A un moment, je sentis mon partenaire se raidir et je suivis son regard. Un des gars s'accrochait à un autre par la taille pour ne pas tomber. Le regard haineux de Trevor m'en apprit beaucoup sur lui. Un homophobe. Pas que ça me dérange, bien au contraire... Nous nous mettons en place pour la course, et attendons le départ du coach.


- Prêts ? lança le Coach.

Nous nous accordons un dernier instant avec Trevor et le coach lança le départ. Je sentis les muscles de mes jambes se contracter au ralenti, la pression que j'exerçai sur le sol nous projettant au dessus du sol. Trevor et moi étions parfaitement synchronisés, et je sentai qu'il se réfreinai un peu pour pousser Dexter... Well done dude, je suis bien d'accord avec toi ! J'éclatai de rire et nous continuons notre course, jusqu'à franchir la ligne d'arrivée en vainqueurs. Nous levons les bras en criant un bon coup, de joie et de fierté, et Trevor se tourna vers moi :


- Yeah mon pote ! (Il me frappe et me serre la main) Ça c’est de la putain de synchro.
- Carrément ouais, on est une bonne équipe !

Nous avons ensuite continué l'entraînement les jambes liés, toujours en accord et synchronisés. Après une petite vingtaine de minutes, nous avons pu nous séparer et aller boire un coup, ce que nous sommes allés faire sans perdre une minute. Tout en reprenant mon souffle (allez déplacer 95kg et on en reparle hein !), je marchai aux côté de Trevor en écoutant les autres parler de cette histoire de veto entre les membres de l'équipe. Personnellement, je ne comptais pas sauter une des nanas d'un mecs de l'équipe, je l'avais fait une fois et ça s'était très mal fini... Mais bon. J'avais décidé de mettre un veto sur la nana qui me plaisait bien chez les Rho Kappa, Katherina Berlinski. J'avais passé une nuit plutôt charmante avec elle, et je me demandais où ça allait me mener.


- T’as posé un veto, toi ? me demanda Trevor. T’as une copine ? Je parie que t’as la blinde de succès avec les filles...
- Ouais, une nana des Rho Kappa, Katherina... Et toi ? Ta petite Eta Iota est des Cheers ? Ou tu préfères une autres des nanas à jupettes ? Perso, pas de copines, à moins que tu me considères comme polygame ? A ce moment là, ouais, pas mal de copines... Disons que je n'ai pas à me plaindre de ce côté-là. Mais je suis certain que toi aussi, tu les fais tomber comme des mouches...?

Je pris ma bouteille et bu un coup avant d'asperger mon corps en sueur d'eau glacée. J'étais motivé par l'entraînement, et j'avais hâte de voir la suite. J'espérais avoir Trevor comme partenaire. Je l'aimais bien, il me ressemblait.


- Tu es quel poste ? Ca fait longtemps que tu joues ?
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MessageSujet: Re: Bondage. Zacchary.    Bondage. Zacchary.  EmptyDim 8 Sep 2013 - 17:41

Le membre 'T. Trey Seyton' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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MessageSujet: Re: Bondage. Zacchary.    Bondage. Zacchary.  EmptyDim 8 Sep 2013 - 17:41

La tête de Zac’ me fit rire, lorsque je lui demandai s’il aimait le bondage, avant de faire claquer la corde qu’on nous avait donnée pour nous attacher. C’était une plaisanterie, évidemment… mais le blond n’était pas le premier à me penser gay, lorsque j’en sortais des grosses comme ça. D’ailleurs, à l’époque, la rumeur de notre homosexualité à Emer’ et moi avait même circulé dans les chroniques de la Voix. J’avais toujours trouvé ça marrant, si ce n’est qu’on n’était pas les seuls à être pointés du doigt pour cela. Il y avait aussi Neil et Dexter. Je n’y avais pas porté la moindre attention, connaissant bien Dexter… il n’avait vraiment rien d’un gay. J’aurais peut-être du : je l’avais surpris quelques jours plus tôt, avec la langue d’un autre type dans la bouche. Bref, je lui avais cassé la gueule et je n’hésiterais pas à recommencer, pour le plaisir de défoncer une de ces erreurs de la Nature. Je précisai tout de même à mon équipier que je plaisantais.

« Ne t'inquiète pas, je ne te vois pas du tout de ce bord-là. Enfin, j'espère, sinon ça craint du boudin... » me répondit-il.

« Tu vois la fille qui nous regarde, là-bas, depuis les gradins ? » dis-je à mon camarade en lui désignant la petite blonde qui me servait de bouche-trou actuellement. « Elle pourrait te faire un exposé tout entier sur mon hétérosexualité ».

Cette fille, je l’avais serrée le soir-même de mon retour, et depuis elle me collait aux basques, mais ça ne me dérangeait pas, parce que c’était un bon petit 8, qu’elle faisait partie des Eta Iota et qu’en plus elle ne parlait pas beaucoup. Je lui fis un petit signe de la main, ce qui sembla la combler de bonheur, et me concentrai à nouveau sur Zacchary. Nous attachâmes nos jambes ensemble, tranquillement, et nous serrâmes le nœud bien sec, à tel point que je me demandai si on arriverait à le défaire. Je n’avais pas prévu de passer ma soirée avec Zac, mais plutôt avec Maddy – la petite blonde, donc. Et les plans à trois, okay seulement avec deux nanas. On pouvait en rire, mais si on me posait très sérieusement la question : no way.

« Ah, merci. Je suis uniquement footballeur, mais je cours énormément et je fais de la muscu... Et du surf pour le loisir. Et toi ? T'es quand même sacrément baraqué ! »

Du surf… pas étonnant, il avait tout du surfeur californien, celui-là, avec son sourire Colgate et ses cheveux blonds dorés. Un vrai piège à meufs, le salaud.

« Je fais du foot aussi, de la boxe… mais ça mon vieux » dis-je en faisant ressortir mes muscles « je le dois uniquement à deux ans passés à l’armée. L’entrainement là-bas, c’est pas pour les tapettes ».

Le Coach nous envoya ensuite à l’autre bout du terrain, et je manquai de nous faire tomber dans ma précipitation. Je n’avais pas l’habitude d’être attaché comme ça à quelqu’un, j’avais presque déjà oublié qu’il était là. Vous savez ce qu’on dit, une idée en chasse une autre. La discussion sur l’armée m’avait un peu fait oublier le reste.

« Attends. Le truc avec cet exercice, c'est non seulement de communiquer, mais aussi de se mettre d'accord. Il y a deux méthodes : la classique et celle de la jambe morte » me dit alors le blond quand je proposai d’avancer en même temps notre jambe attachée.

« La jambe morte ? » lui demandai-je sans comprendre.

Avec notre ancien Coach, on n’avait jamais fait de trucs dans le genre, si bien que je ne voyais pas du tout de quoi il parlait. Lane innovait, l’ancien nous envoyait juste courir, pomper et faire des abdos… le reste du temps on faisait des trucs tactiques, ce qui n’avait jamais vraiment fonctionné, on avait pas été très loin dans le championnat.

« Soit on décide de commencer par une jambe en particulier : j'avance la gauche, toi la droite et ensuite on avance nos jambes liées. Soit on décide qu'un d'entre nous laisse sa jambe complètement molle et l'autre guide. C'est comme tu le sens ! » m’expliqua-t-il.

La première technique était celle que j’avais proposée, sans savoir que c’en était réellement une… quant à la seconde, elle me fit hausser un sourcil. Je tournai ma tête vers mon camarade et croisai son regard.

« Ton truc de jambe morte, là… c’est pour les soumis. Si toi ça t’amuse de te laisser guider, okay, mais perso je préfère la première option » lui dis-je.

Nous nous mîmes donc d’accord et lançâmes notre mouvement en même temps. Les quelques premiers pas furent hésitants, mais nous arrivâmes finalement derrière la ligne en même temps que nos camarades. J’en repérai deux qui se tenaient par la taille, ce qui les empêchait de basculer. Il s’agissait de Neil – réputé pour être une grosse tarlouze – et de son partenaire. Je ne comprenais pas comment l’autre type pouvait se laisser tripoter comme ça, mais soit, passons.

« Prêts ? » lança le Coach.

« Jambe attachée en premier » dis-je à mon camarade, pour être sûrs qu’on soit sur la même longueur d’ondes.

« Partez ! » cria Lane, et cela provoqua un mouvement de foule qui nous propulsa tous en avant.

Comme j’étais un peu un connard quand je voulais, et que le Coach n’avait rien précisé à ce sujet – hm, hm – je poussai Dexter, qui courait juste à côté de moi avec son partenaire. Dans le mouvement général, cela ne se remarqua pas trop et il se rétama par terre, entrainant son pote avec lui. Décidément, il aimait se rouler par terre avec les autres mecs, ce dégueulasse. Cela me fit doucement rire, mais je me reconcentrai pour ne pas perdre la cadence. Zac’ et moi courrions à la même vitesse, on était dans les premiers et je ne doutais pas que l’on pouvait gagner les doigts dans le nez. Et effectivement, c’est ce qui arriva ! [Hrp : merci le dé] Nous franchîmes la ligne les premiers, ce qui me fit bien plaisir. Je n’étais pas mauvais perdant… mais de là à dire que j’aimais perdre, il y avait de la marge.

« Yeah mon pote ! » m’exclamai-je, un grand sourire aux lèvres, tout en balançant une tape dans le dos de mon camarade. « Ça c’est de la putain de synchro ».

Le Coach nous rejoignit, il nous félicita vaguement, pas de temps à perdre avec ça. Il nous fit encore faire quelques exercices attachés l’un à l’autre, et nous pûmes ensuite nous détacher. Ça avait été marrant, mais je préférais quand même – et de loin – avoir ma liberté de mouvement bien à moi.

« Bon, c’est bien les gars, allez boire un coup et revenez ici dans 5 minutes » nous annonça Lane.

Je me dirigeai vers les vestiaires, marchant à côté de Zacchary. Devant nous, deux autres joueurs parlaient du veto que l’un d’entre eux avait mis sur une des Cheers, ce qui faisait apparemment bien chier l’autre. Je fronçai un sourcil et me tournai vers mon équipier.

« T’as posé un veto, toi ? » lui demandai-je.

Une fois sa réponse obtenue, j’enchainai sur une autre question : « T’as une copine ? Je parie que t’as la blinde de succès avec les filles ».


Dernière édition par T. Trey Seyton le Dim 8 Sep 2013 - 17:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bondage. Zacchary.    Bondage. Zacchary.  EmptyJeu 5 Sep 2013 - 11:54

J'ai un scoop pour ceux qui ne le savaient pas encore : le réveil sonne TOUJOURS quand il ne le faut pas. Soit vous programmez votre réveil, vous n'arrivez pas à dormir et il sonne trop tôt, soit vous programmez le réveil et vous ne l'entendez pas et/ou l'éteignez sans faire gaffe. Pour moi, ce matin-là était un matin ordinaire : j'avais purement et simplement oublié mon réveil. Pourtant, la nuit avait plutôt bien commencé : je m'étais sagement installé à la bibliothèque pour (me cacher des initiés) lire un livre, j'avais eu une vague de (baptisés) fatigue et j'étais allé (courir) me coucher dans ma chambre, à la clarté vespérale. Les devoirs n'étaient pas ma priorité, pourtant ils commençaient à s'amonceller sur le bureau. Il fallait sérieusement que je songe à les commencer si je voulais continuer à jouer avec les Cannonballs. J'avais décidé d'intégrer l'équipe avant même mon arrivée ici, puisque c'est la raison pour laquelle mon beau-père Harry "j'ai plein de fric pour t'envoyer à l'étranger mais pas assez pour te payer ton permis" m'avait gentiment mis dans un avion pour Miami il y a quelques jours de cela.

A l'âge de 16 ans, au printemps, juste après l'école militaire, j'avais intégré l'équipe de Sydney en débutant. J'avais pris le temps d'apprendre, d'analyser, et de répéter chaque mouvement, chaque technique ou tactique que le coach avait pu donner. J'étais venu tous les matins à 6h pour courir pendant 1h et m'entraîner pendant 1h30 avant d'aller en cours. Il m'avait fallu des mois, mais j'avais réussi à rattraper le niveau de l'équipe élite et intégré la dream team. Il m'avait encore fallu des mois pour mettre au point mon jeu, de telle sorte à ce que je devienne une bête sur le terrain. J'avais été remarqué par des recruteurs américains venus en reconnaissance de terrain en Australie, mais ça, je ne l'ai su que plus tard quand mon beau-père m'a fait un discours sympathique sur oh combien les States c'est génial et que oh mon Dieu tu es doué, viens on te jette là-bas et on verra si tu te débrouilles pour monter en pro ! J'avais au départ mal vécu la situation, avant de me rendre compte que finalement, ce n'était pas si mal. En fait, c'était même génial. On me donnait de l'argent pour aller dans un pays de rêve, où je pratiquerai le sport que j'aime avec toute l'indépendance dont j'ai toujours rêvé. Mon beau-père n'avait pas tort sur un point : il me fallait à tout prix augmenter mes performances et réussir à monter en national. Je ne connaissais pas le niveau de l'équipe, mais je devais me surpasser pour aller plus haut.

Je savais que l'équipe manquait de plusieurs joueurs, mais je savais également que l'entraîneur était connu dans le milieu comme un requin. Il fallait donc se méfier des apparences, faire le job sans chercher plus loin et ne pas se faire remarquer. Ce genre de type est surtout impressionné par les performances physiques, il fallait donc lui en mettre plein la vue. Mais ce n'est pas en étant en retard que j'allais lui en mettre plein la vue. A peine mes yeux s'ouvrirent et je compris que j'étais vraiment à la bourre. Il me restait 10 minutes pour être sur le terrain, en tenue. Sachant que je n'avais pas encore la tenue officielle des Cannonballs (même celle d'entraînement), j'avais acheté un t-shirt et un short basique que l'on peut trouver dans n'importe quel magasin de sport dans la rubrique foot américain. Je me dépêchai de fourrer le t-shirt, le short et les chaussures dans mon sac d'entraînement avec mon casque et mon protège-dents. Ce dernier m'avait sauvé dans bien des matchs et je continuais à le porter aux entraînements. Un accident est si vite arrivé, et une gueule d'ange pareille, ça ne s'abîme pas voyons. Je sortis de la chambre en courant, le sac sur l'épaule, manquant renverser deux personnes au passage. Je m'excusai à la va-vite avant de courir au stade, qui était situé à côté de la confrérie des Rho Kappa pour une question pratique (des sportifs à côté des installations sportives, quelle merveilleuse idée !).

J'avais hâte d'entrer sur le terrain, et en pénétrant dans les vestiaires, je retrouvai l'odeur familière de la sueur, des chaussures fermées trop longtemps et du sang séché. Cette odeur, je m'en serais souvenu sans même y entrer. L'odeur de la bataille, que dis-je, de la guerre et de la victoire ! Nous avions réussi à monter haut avec l'équipe de Sydney, mais ce vestiaire respirait l'espoir national et les grands championnats. L'entrée à la fac n'en serait que plus simple, mais je voulais m'assurer d'avoir une place d'enfer pour pouvoir assurer mon avenir. Avec l'équipe de Miami, tout était possible, le rêve réalisable. J'étais seul dans le vestiaire, et je me dépêchai de m'habiller vu que l'entraînement était sensé commencer... de suite. Je sortis des vestiaires avant de rejoindre le terrain, le temple de tous mes espoirs. Quelques gars attendaient déjà, devant le coach. Il y en avait des plus baraqués que d'autres, quelques mioches gringalets (spécial dédicace)... Je savais où était ma place dans le tableau. Je n'avais pas reçu la confirmation, mais j'avais postulé pour être offensive guard, mon ancien poste. J'avais également joué en tackle, mais je laissais le coach prendre la décision en voyant mes capacités physiques. Celles-ci furent d'ailleurs mises rapidement sur le tapis dès notre accueil, puisque le coach nous envoya faire 50 pompes, 50 abdos et 10 tours de terrains. Je m'attendais à plus, et fus étonné de voir avec quel facilité je pouvais réaliser tous ces exercices malgré la chaleur latente de fin d'été. Puis le coach nous rassembla pour lancer un nouvel exercice, que j'espérais plus fatiguant et intense.


- Bon, je vais faire des équipes de deux, selon vos morphologies respectives… je vais vous apprendre à bosser avec vos équipiers, en vous attachant l’un à l’autre pour la fin de l’entrainement. Pas de changement de partenaire possible, nous sommes une équipe et vous devez vous entendre avec tout le monde, c’est clair ? annonça-t-il, ce qui en fit marrer quelques-uns.

Un des gars se retourna vers moi, me regardant de haut en bas avec un sourire. Soit il était gay, soit il appréciait ma musculature... En soi, les deux me mettaient mal à l'aise et je baissai les yeux en écoutant le coach Lane :


- Toi, tu vas avec Zack. Neil, ici, avec lui. Zacchary, avec Trevor,… enchaîna le Coach, et je levai les yeux pour voir où se trouvait mon partenaire.

Comme je m'y attendais (et c'était juste gros comme une maison, si vous voyez ce que je veux dire), le mec qui m'avait regardé s'approchait de moi comme s'il me connaissait. En regardant autour, je remarquai que nous étions les deux seuls à avoir une bonne carrure bien carrée et assez de muscles pour se "compléter" en tant que binôme. J'acceptai le challenge, de toute façon d'une manière ou d'une autre nous étions à présent lié. Je m'approchai de lui, restant tout à fait neutre, un peu inquiet et surtout me demandant quel genre de personnage allait s'attacher à moi pendant l'entraînement.


- Trey, salut. C’est toi Zac’ ? me dit-il d'un ton hésitant. J'aquiescai et il se plaça auprès de moi.

Le type était un blond tout à fait quelconque (bon, okay avec un beau visage, mais je suis un homme, et je ne parle pas comme ça des autres hommes sinon ça fait... Enfin bref vous voyez ce que je veux dire), assez musclé, avec un sourire mi-narquois, mi-malicieux, un truc un peu perturbant mais bon.


- Okay les gars, tout le monde s’attache deux par deux, par une jambe. Serrez bien vos nœuds, que ça ne se détache pas en cours d’épreuve.

Je regardai mon co-équipier s'équiper de ladite corde avant de le voir réfléchir puis me regarder avec un sourire un peu pervers... Oh mon Dieu, que va t-il me sortir comme connerie ? Il rit en me disant :


- J’espère que t’aimes le bondage, mon p’tit pote. Tu vas être servi chez les Cannonballs.

Il fait claquer la corde, son sinistre qui m'arrache une grimace et des yeux ronds, ce qui le fait éclater de rire. Que Dieu me vienne en aide, soit je suis tombé dans une confrérie de gens trop louches (si, si je vous jure, y'en a un qui pense parler aux esprits, une nana qui se déshabille en dormant dans les couloirs, et même un type qui va courir à 3h du matin), soit c'est l'équipe qui va me bizuter jusqu'à la fin de l'entraînement... Je ne sais pas quel est le pire des cas en l'occurence ! Je n'étais vraiment pas fan des homosexuels. Non pas que je sois homophobe, bien au contraire, je suppose que ce sont également des gens biens, mais moins je les vois mieux je me porte. Et quand je voyais mon partenaire - Travis ? Trevor ? Oui Trevor... - me faire des blagues douteuses, je me demandais si c'était du lard ou du cochon. Un des gars se retourna et rit avec lui, et ils s'envoyèrent un baiser... Dites moi que c'est une vanne... A défaut de savoir si c'était vrai ou non, je pris le parti de rire discrètement.


- Je plaisante, hein, me dit-il en souriant.

- Ne t'inquiète pas, je ne te vois pas du tout de ce bord-là. Enfin, j'espère, sinon ça craint du boudin...

Nous avons donc pris les cordes et avons attaché nos jambes ensemble. Il avait l'air marrant, quoi qu'un peu désorientant. Un mec comme ça me plaisait... Pas dans le sens physique, mais ça pouvait être un pote super cool en soirée. Le genre de gars avec qui faire un super road trip à Vegas, entrer dans un bordel des quartiers chauds de Miami, s'enchaîner des tournées au bar... Si c'est ce genre de gars, nous allons bien nous entendre... Il en profita pour me parler :


- C’est rare de croiser des mecs aussi basés que toi. Tu fais autre chose que du foot ? C’est quoi, ton poste ?
- Ah, merci. Je suis uniquement footballeur, mais je cours énormément et je fais de la muscu... Et du surf pour le loisir. Et toi ? T'es quand même sacrément baraqué !

Le Coach nous envoya faire une course, attachés comme des siamois. Je n'étais pas trop mal à l'aise, ayant déjà fait des entraînements similaires à Sydney. Il fallait juste communiquer et se mettre d'accord dès le départ. Ce qui commençait plutôt mal, vu que Trevor, trop pressé, s'avança en avant sans réfléchir. Il manqua s'étaler sur le sol en m'emportant avec lui. Mais il eut le réflexe de se rattraper avant de chuter. Je ris un peu en me stabilisant. Ce n'était pas la première fois, et certainement pas la dernière fois que ça allait m'arriver dans ma carrière...


- Wow… A trois, on avance les jambes attachées ?
- Attends. Le truc avec cet exercice, c'est non seulement de communiquer, mais aussi de se mettre d'accord. Il y a deux méthodes : la classique et celle de la jambe morte.


Mon partenaire devait me prendre pour un fou, mais je connaissais ces méthodes pour les avoir expérimentées sur le terrain. Un peu de pratique et nous serions synchronisés. Je me souvenais de mon partenaire, Brandon, un mec super calé en foot, idiot mais gentil. Il n'avait jamais rien compris à cet exercice. Je ne pouvais pas lui en vouloir, il avait du se prendre trop de coups sur la tête. Mais avec Trevor, j'espérais que ce serait différent. C'est toujours un peu chiant les mecs qui comprennent rien. En espérant également qu'il ne se vexe pas parce que je lui donne ma version de l'exercice. Je lui expliquai les méthodes :


- Soit on décide de commencer par une jambe en particulier : j'avance la gauche, toi la droite et ensuite on avance nos jambes liées. Soit on décide qu'un d'entre nous laisse sa jambe complètement molle et l'autre guide. C'est comme tu le sens !
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MessageSujet: Bondage. Zacchary.    Bondage. Zacchary.  EmptyMer 4 Sep 2013 - 19:09


Aujourd’hui, entrainement avec les Cannonballs. Je me réjouissais de faire un peu la connaissance des nouveaux et de voir qui parmi les anciens faisait encore partie de l’équipe. J’arrivai quasiment en retard… comme la plupart des autres joueurs, et repérai les têtes connues dans les vestiaires. Quand je vis un des types, j’eus le choc de ma vie tant il ressemblait à Edgard, mon frère décédé quelques mois plus tôt. Cela me perturba et m’empêcha de discuter avec les gens, je me changeai donc en silence et gagnai le terrain dans le mutisme le plus complet. Emer’ me lança un regard interrogateur, mais je m’empressai de le rassurer. Il n’y avait pas de quoi en faire tout un plat. Le Coach Lane nous attendait, avec ses faux-airs de mec impressionnant. Il commença par nous faire faire des pompes. Une série de 50, puis des abdos, même nombre. On enchaina par 10 tours du terrain, puis par une série d’échauffements plus spécifiques. Il faisait chaud, mais ça ne me posait pas vraiment de problème. Une fois bien en sueur, il nous rassembla sur le terrain et nous observa tour à tour, en se grattant la barbe.

« Bon, je vais faire des équipes de deux, selon vos morphologies respectives… je vais vous apprendre à bosser avec vos équipiers, en vous attachant l’un à l’autre pour la fin de l’entrainement. Pas de changement de partenaire possible, nous sommes une équipe et vous devez vous entendre avec tout le monde, c’est clair ? » annonça-t-il, ce qui en fit marrer quelques-uns.

Pour ma part, je trouvais l’idée chelou et ma première réaction fut de me tourner vers les autres gars pour voir ceux qui m’arrivaient assez à la cheville pour être mis en binôme avec moi. En réalité, il n’y en avait qu’un seul. Un grand blond, très large d’épaules comme moi. Bien blanc, peut-être allemand… ou américain, ce qui était encore mieux.

« Toi, tu vas avec Zack. Neil, ici, avec lui. Zacchary, avec Trevor,… » énonça le Coach, et j’arrêtai d’écouter à partir du moment où j’appris le prénom de mon partenaire.

Je ne connaissais pas son nom, mais étant donné qu’il nous plaçait deux par deux par rapport à nos carrures, mon binôme ne pouvait être que Zacchary. Ou Zac’, plus court. Je me dirigeai donc vers lui d’un pas assuré et lui tendis la main, pour me présenter.

« Trey, salut. C’est toi Zac’ ? » supposai-je.

Il avait une bonne tête, qui me revenait bien. Une fois tous les binômes rassemblés et les premières présentations faites, Lane nous donna des cordes à tous.

« Okay les gars, tout le monde s’attache deux par deux, par une jambe. Serrez bien vos nœuds, que ça ne se détache pas en cours d’épreuve ».

Je me tournai vers mon camarade, la corde en main. Une plaisanterie douteuse me vint en tête, il ne me fallut pas deux secondes pour la lui sortir, un grand sourire aux lèvres.

« J’espère que t’aimes le bondage, mon p’tit pote. Tu vas être servi chez les Cannonballs ».

Je fis ensuite claquer la corde, et éclatai de rire. Je détestais les gays, mais je n’avais pas de problème sur ma sexualité, et en plaisanter – avec des hétéros, les homos je ne les approchais pas, ou juste pour leur casser les dents – ne me posait pas de problème. J’entendis le rire d’Emer’ se joindre au mien, et je me tournai pour lui envoyer un baiser, exagérant à fond en mode tarlouze. Si les Rho Kappa avaient la réputation d’être une Confrérie peuplée de gays, c’était en partie de notre faute. Lui et moi, on était tellement complices que ça ne nous dérangeait pas de nous balader déguisés en anges – avec seulement un boxer et une paire d’ailes d’ange – en soirée, de se vanner sur le sujet ou de faire croire aux gens trop naïfs qu’on était plus qu’amis. Après tout, notre comportement en dehors de ça, avec les femmes, prouvait clairement que nous n’étions gays ni l’un, ni l’autre. Bref.

« Je plaisante, hein » rassurai-je ensuite Zac’, sans me départir de mon sourire.

Nous collâmes ensuite nos jambes – moi la gauche et lui la droite – l’une à l’autre et nous occupâmes de faire deux nœuds bien serrés. J’en profitai pour un peu faire sa connaissance.

« C’est rare de croiser des mecs aussi basés que toi. Tu fais autre chose que du foot ? C’est quoi, ton poste ? »

Le Coach, une fois tout le monde attaché, reprit alors la parole et annonça quel serait notre premier exercice.

« Mettez-vous à l’extrémité du terrain, on va commencer par une course toute simple, jusqu’à l’autre bout. Et plus vite que ça ».

Par réflexe, je voulus suivre les directives du Coach et fis un pas en avant, en oubliant complètement que Zac’ et moi on était attachés. Je faillis me casser la gueule, purement et simplement, en entrainant par-dessus le marché mon équipier avec moi. Heureusement, il n’en fut rien, je me rattrapai à temps.

« Wow… A trois, on avance les jambes attachées ? » suggérai-je, comprenant que le meilleur moyen de réussir cette petite épreuve était de communiquer avec mon partenaire.
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