|| Trey † I'm an anko, but I don't eat carrot.

Id Card ÂGE : 19 ans. DATE DE NAISSANCE : 1 janvier 1994. LIEU DE NAISSANCE : Michigan. CLASSE : Senior Year. CONFRERIE : Rho Kappa.   RICHE OU BOURSE D'ETUDE : Bourse. Et bourses aussi. AVATAR : Kellan Lutz. SCÉNARIO OU PI ? PI.

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→ Kellan Lutz [color=red]ϟ[/color] T. Trey Seyton

« Qu’est-ce que ça me fait chier, ces embouteillages. Deux heures que je suis coincé dans ma bagnole, et ça n’avance pas. Encore un connard qui a été se planter la gueule dans un camion d’huile d’olive, à tous les coups. Ou un camion de transport de bétails ? Ca expliquerait l’odeur. Et tout ce que j’ai à faire… c’est observer les gens. Tiens, le mec dans la bagnole d’à côté genre. Il a dormi pendant presque une heure, du coup j’ai pu scanner son visage correctement. Sa mâchoire est ce qui attire le plus le regard, dans son visage. Elle est très carrée et lui donne un air déterminé et volontaire. Il a quelques poils de barbe blonds, comme s’il ne s’était pas rasé depuis trois jours, ses cheveux ont quelques reflets blonds eux aussi, mais je pense que c’est à cause du soleil et que, l’hiver, ils doivent être plutôt bruns. Sa coupe est simple, courte et sans fioritures, on voit qu’il n’a pas passé 5 ans devant son miroir. En revanche, il ferait bien d’aller chez le coiffeur, parce que ses cheveux ne vont pas tarder à boucler s’il ne les coupe pas rapidement, j’en mets ma main à couper. Bon, je ne pourrai pas le vérifier mais c’est pas grave. De manière générale, ses traits sont durs, ils respirent la force. Ce mec, on voit tout de suite qu’il sait ce qu’il veut. En plus, même quand il dort, il a les sourcils un peu froncés, comme s’il était de mauvaise humeur. Quant à son nez, je le trouve un peu petit et ridiculement retroussé, ça contraste avec le reste de son visage. S’il se le faisait exploser par un boxeur, ça serait plus classe. Ah bah tiens, voilà qu’il se réveille, le bougre. Ah, et merde… il a vu que je le regardais, en tournant la tête par ici. Du coup, j’ai pu voir ses yeux. Bleus-gris et vraiment petits, bien cachés sous ses sourcils broussailleux. Il sort de sa voiture pour se dégourdir les jambes, et j’essaye d’être un peu plus discret. Oh… bah oui, il vaut mieux. Merde, alors. C’est quoi cette montage ? Tout ce que vous voulez qu’il cache des tablettes sous son tee-shirt, lui. En tout cas, le tissu des manches est tout tendu, il a des biceps énormes. Sans parler de ses pectoraux. Et j'aperçois un tatouage sur son bras... d'ici, pas facile de deviner ce que c'est. On dirait... des lettres ? Sinon, à vue de nez, je dirais qu’il fait 1 bon mètre 90. Et au moins 85, voir 90 kilos. En tout cas, il en impose. Ce mec, il doit être sportif, ça n’a pas l’air d’être de la gonflette. Je le vois s’étirer, et s’éloigner un peu de sa voiture. Sa démarche est agressive, il serre les poings quand il marche. En fait, je le trouve un peu flippant, je préférais quand il dormait…



« A comme Agressif † Trevor est loin d’être calme, et il a tendance à régler ses problèmes par la violence. Dès qu’on le cherche, il s’énerve et n’hésite pas à sauter à la gorge des gens pour leur faire fermer leur clapet. Son problème, c’est que parfois… on ne le cherche pas, et il attaque quand même.

B comme Bagarreur † En plus d’être agressif, Trey aime se battre. C’est une façon pour lui de se défouler, mais aussi de faire régner son autorité. Rares sont les gens qui arrivent à le mettre KO.

C comme Con † Il n’y a pas à dire… ce mec est un gros con. Et la liste d’adjectifs ci-présente vous l’expliquera mieux que moi.

D comme Débrouillard † Depuis qu’il s’est retrouvé seul à l’armée, le jeune homme a appris à compter sur lui-même et à se débrouiller seul. Il est même devenu plutôt doué pour se sortir du caca quand il s’y met.

E comme Econome † Trey sait que l’argent ne tombe pas du ciel, qu’il faut travailler pour en avoir, et il a donc appris à mettre ses économies de côté plutôt que de les claquer dans des conneries sans intérêt.

F comme Franc † Il l’est beaucoup trop, il ne réfléchit pas souvent avant d’ouvrir sa gueule et dit tout haut ce que les gens pensent tout bas. Parfois, il le regrette, parce que les conséquences sont imprévues et qu’il se rend compte, au final, qu’il aurait mieux fait de la fermer. Néanmoins, il ne mentira jamais à quelqu’un s’il n’a pas une excellente raison de le faire, et ne passera pas par 4 chemins pour dire ce qu’il a à dire.

G comme Graveleux † Le moins que l’on puisse dire, c’est que lorsqu’il se retrouve en compagnie de ses amis, l’humour de Trey devient très vite… particulier. Comme beaucoup de mecs de son âge, il aime plaisanter sur des sujets jugés légers.

H comme Homophobe † S’il y a bien un groupe de personnes que Trevor déteste, ce sont les homos. Il les hait du plus profond de son âme, plus il s’en tient éloigné et mieux il se porte. Il n’hésitera pas à leur faire mordre la poussière, parce que dans le fond, il a peur d’eux.

I comme Insomniaque † Les nuits de Trey sont souvent courtes et peuplées de cauchemars, lorsqu’il arrive à dormir. Si bien que, depuis la mort de son frère, cela lui arrive de moins en moins souvent.

J comme Joueur † Quand il est avec ses amis, aka les gens à qui il fait confiance, Trey sait se montrer très joueur et taquin. Il n’hésitera par exemple pas à se rendre en soirée vêtu d’un simple boxer et d’une paire d’ailes d’ange, pour un peu que ses potes le suivent dans le délire.

M comme Maladroit † Précision : dans ses relations sérieuses avec les femmes. C’est une des raisons qui font qu’il préfère les éviter, autrement que sexuellement.

N comme Naturel † Il ne cache pas ses intentions, n’est pas du genre à se pomponner des heures durant ou à se cacher derrière un masque pour avoir l’air mieux que ce qu’il ne l’est en réalité. C’est un garçon 100% naturel dans sa façon d’être, de se comporter… même si son naturel n’est pas toujours approprié en société. Loin de là.

O comme Obstiné † Quand il veut quelque chose, il fait tout pour l’avoir et ne lâche pas facilement l’affaire. On pourrait même aller jusqu’à dire qu’il est extrêmement têtu.

P comme Protecteur † En particulier avec sa famille et ses amis proches.

Q comme Queutard † Appelons un chat un chat. Depuis sa petite expérience avec Eva, Trey a pris plaisir à découvrir le sexe pour le sexe. Et après tout, puisqu’il se borne à rejeter les sentiments à l’heure actuelle, il faut bien qu’il se défoule sexuellement parlant. C’est un jeune homme dans la force de l’âge, et son appartenance aux Rho Kappa – ainsi que son amitié avec Emeric – n’arrangent vraiment pas les choses.

R comme Rho Kappa † Trey est fidèle à sa Confrérie, même après plus d’un été loin d’elle. Il fait partie du Cercle des Anciens, ce n’est pas rien… et il est d’ailleurs très fier de cela. Son tatouage, il ne l’a jamais regretté une seule seconde. C’est un garçon très fidèle, aussi bien en amitié que dans ses valeurs. Pour rien au monde il ne changerait de Confrérie, et il méprise ceux qui le font. Ce sont des indécis, il lui a horreur de cela.

S comme Sportif † Ce n’est pas un Rho Kappa pour rien. Il pratique principalement le football US, mais a très régulièrement affaire à des sacs de sable.

T comme Téméraire † On ne peut pas vraiment parler de courage concernant Trey… en revanche, c’est un garçon téméraire. Il lui arrive souvent de faire preuve d’une hardiesse irréfléchie, imprudente et inconsidérée… tout simplement parce qu’il place l’action bien avant la réflexion. Cela se traduit donc autant dans ses actes que dans ses paroles (cf. franc)

U comme Unique † Des gars comme Trey, on en trouve pas à tous les coins de rues. Il faut déjà y aller fort pour être aussi bourré de défauts, vraiment.

V comme Vindicatif † Le brun aime se venger. Il ne pardonne pas facilement et généralement, sa rancœur va s’exprimer par une envie de vengeance qu’il essayera par tous les moyens d’assouvir.

X comme Xénophobe † Tout est dit : Trey n’aime que les bons petits américains bien blancs. Les européens, il les tolère également. Mais dès que la peau commence à se colorer un peu trop, il devient difficile d’entretenir une relation normale avec lui.

Z comme Zélé † Mais attention, tout dépend pour quoi ! Quand il s’agit d’un sujet qui le passionne, Trey n’hésitera pas à pousser la chose à l’extrême pour le maintien de celle-ci. C’est par exemple le cas au sein des Rho Kappa : il n’a pas hésité une seule seconde à se faire tatouer pour pousser le vice jusqu’au bout, alors qu’il déteste les gens tatoués.



« Je vais te résumer un peu ce qu’il s’est passé dans ma vie depuis que tu m’as abandonné, ‘papa’. Je te préviens, c’est pas toujours joyeux, mais je suppose que tu t’en fous ».

Le jeune homme poussa la chaise sur lequel son père était installé, du bout de sa chaussure. Les pieds de celle-ci raclèrent sur le sol dans un bruit désagréable, et Trevor lança un sourire carnassier à son géniteur, tout en jouant avec l’objet qu’il tenait dans sa main.

« Je suis né en janvier. Mais c’est bête, comme ma mère m’a abandonné sur les marches d’un putain d’orphelinat à Détroit, on a jamais vraiment su dire quel jour. J’ai été adopté deux ans après, le premier janvier, par une gentille famille. Les Seyton. Des braves gens… au début. Le premier janvier, c’est pour ça que cette date correspond à mon anniversaire officiel ».

Il soupira et s’approcha de son père. Penché en avant, il plongea ses yeux dans les siens. Son regard était aussi dur que la pierre.

« Tu te souviens de ma mère ? Une prostituée. T’en as vu beaucoup, je suppose. Un mec fidèle comme toi, ça me dégoute putain. Elle est morte, j’ai été sur sa tombe, et devine quoi ? C’était un petit tas de terre, avec une pauvre croix en bois. Personne pour lui payer un truc digne de ce nom. Je ne savais même pas ce que je foutais là. J’ai déposé des fleurs et je suis parti ».

Mais ça aussi, il devait s’en moquer comme d’une guigne. Le brun se redressa et s’éloigna de quelques pas, en reprenant son histoire.

« J’ai grandi dans le Michigan, j’avais une cousine géniale… Willow. Je passais tout mon temps avec elle, à tel point que j’en suis tombé amoureux. Il y avait Alistair, son meilleur ami, aussi. On était proches, tous les trois. Enfin, c’est ce que je pensais. J’étais tellement raide d’elle que j’en culpabilisais. Je me sentais tellement souillé, du haut de mes quoi ? 7, 8 ans ? C’est con à dire, mais apprendre que j’étais adopté m’a fait un bien fou. J’ai compris, d’un coup, pourquoi je l’aimais et pourquoi on était si différents, physiquement, avec mes parents. J’avais 10 ans. Ah, la belle époque… je la suivais partout comme un brave toutou, je lui refilais mes bonbecs à la récré, je jouais avec elle. Heureusement pour moi, c’était un vrai garçon manqué, ma Willow. Je sais pas si j’aurais joué aux Barbies avec elle, quand même ».

Se rappeler tout cela le rendait nostalgique. Il avait toujours considéré que son enfance avait été heureuse. Se contenter des petits bonheurs que la vie nous offre. Oublier tout le reste, grâce à l’insouciance de l’enfance.

« J’avais un an de plus qu’Al’ et Willow. Je suis rentré au collège, mais j’ai continué à les voir le plus possible. Ça ne m’a pas empêché de me mettre à boire et à fumer. J’étais un peu con… puis je suppose que c’était quelque part ancré dans mes gênes. Pourtant, je ne me suis jamais drogué. Quand on sait que ma mère est morte d’une overdose… t’es fier de moi, ‘daddy’, hm ? Je suis resté sage, tu vois ? Et j’aurais pu devenir quelqu’un de bien… J’aurais pu, si les Seyton avaient été mes vrais parents. L’année de mes 15 ans, un incendie a ravagé notre lycée. C’est moi qui ai été accusé, à tort. J’ai été envoyé en maison de correction pendant 6 mois, et la véritable auteur des faits n’a rien dit pour me protéger ».

En repensant à cet événement qui avait fait basculer sa vie entière, le jeune homme serra les poings. Il en avait longtemps voulu à la responsable de l’incendie de ne pas s’être dénoncée à sa place. Ce n’est que bien plus tard qu’il l’avait pardonnée.

« A mon retour à Détroit, mes ‘parents’ m’ont fait comprendre que je ne leur causais que des problèmes, que je salissais leur nom et que c’était parce que je n’étais pas vraiment leur fils. Ils avaient honte de moi, qu’ils disaient. Je les ai toujours considéré comme mes vrais parents. Mais ce jour-là, ils ont brisé notre lien en une parole. Et ils m’ont envoyé suivre un stage à l’armée. Un stage, tu parles. Foutaises, bordel. J’ai vécu les pires mois de ma vie, là-bas. 24 mois, précisément. Quand je descendais en perm’, j’allais voir une jeune femme, Penny… c’est ce qui s’est le plus rapproché d’une amie, durant ces deux années horribles. J’étais entouré de délinquants. J’avais rien à foutre là, rien du tout. Mais au moins, ça m’a endurci. Mon caractère s’est forgé. Je suppose que c’est ce qui me permet de me tenir aujourd’hui devant toi ».

« HMPH, HMPH ! »

Le bruit donna un coup de pied dans la chaise, qui bascula sur le côté, renversant par la même occasion son occupant qui se retrouva par terre.

« A la fin de ce fameux stage… j’ai été retrouver Alistair et Willow dans leur nouveau lycée, à Miami. Loin des Seyton, ils n’avaient pas cru en moi et je ne voulais plus rien avoir à faire avec eux. C’est toujours le cas. Je garde leur nom parce que je ne pourrais le remplacer que par le tien… Callahan. Et ça, il n’en est pas question, tu vois. Parce que tu es un sale enculé, et parce que ça me rappellerait bien trop mon frère. Bref, j’ai eu une bourse grâce au foot US. C’était une de nos seules distractions, à l’armée. Et j’étais vraiment bon. J’aimerais en faire mon métier, plus tard… même si je crois que par ta faute, ça sera impossible. J’ai trop de retard scolaire, je vais devoir recommencer ma Senior. Les recruteurs, c’est pas ça qu’ils veulent. Bref. A Wynwood, j’ai rencontré pas mal de gens sympas. J’ai même réussi à me faire une petite amie, et franchement mon vieux, c’était pas gagné… Marissa, elle s’appelait. Elle m’a fait oublier Willow. Parce que ouais, après toutes ces années, j’étais encore sous le charme de ma jolie cousine. Puis il y avait Emeric. J’ai été Chef de ma Confrérie, avec lui. On était au sommet. On avait les mêmes délires, tu vois ? Je crois qu’on faisait peur aux gens, surtout au petit juif. Putain, qu’est-ce qu’on a pu rire avec ce crétin. Je me souviens d’une soirée d’anniversaire d’une fille de la Confrérie. On l’y avait trainé, en pyjama, on l’avait enfermé dans le coffre de la bagnole d’Emer’, pour le trajet. Bon, après, Marissa m’avait largué, là c’est moins drôle, mais je m’en suis remis ».

Il soupira, en repensant à sa première et unique petite amie. Il n’était plus ressorti sérieusement avec quelqu’un, après elle. Et très honnêtement, ça ne lui manquait pas. Le sportif préférait se dire que ce n’était pas fait pour lui, les sentiments.

« Avec Emeric, on a fait un des trucs dont je suis le plus fier, tu sais ? Oui, tu t’en moques… tu dois être en train de te chier dessus, pas vrai ? Tu ne pensais sans doute pas qu’un de tes rejetons deviendrait comme moi. Pas de chance, mon pauvre gars. Je  crois qu’aucun de nous n’est trop juste dans sa tête. Sauf peut-être Evangeline. Ah, ouais, bien sûr… tu ne dois pas la connaître. Moi bien. Et avec elle, Emeric, Willow,… on a créé le Cercle des Rho Kappa. Regarde ça, si on m’avait dit un jour que je me ferais tatouer… » dit-il en remontant la manche de son tee-shirt pour découvrir les deux lettres grecques Rho et Kappa qui y étaient gravées à l’encre indélébile.

« C’était le bon temps, en quelques sortes. Je pensais que ma vie finirait par redevenir normale… surtout qu’Edgard a débarqué dedans avec ses gros sabots. Tu sais… ce fils-là, tu aurais du le garder, au lieu de disparaître de sa vie ainsi. C’était un gars bien. Et tu sais ce qu’il lui est arrivé ? Il s’est fait… »

Sa voix s’étrangla, en repensant à ce souvenir. Son frère, demi-frère certes, mais jamais il n’avait été aussi proche de quelqu’un, abattu dans un attentat causé par un groupuscule terroriste. Mauvais endroit, mauvais moment. La vie est ainsi faite, cela aurait pu arriver à n’importe qui et pourtant, le sort avec choisi de s’acharner sur Edgard, dont la vie n’avait pas toujours été facile non plus, l’arrachant ainsi à sa nouvelle famille. Trevor, Evangeline. Ils avaient tous les deux été blessés par cette nouvelle… en particulier le brun, qui avait préféré fuir Miami où – pensait-il – plus rien ne le retenait. Il en avait oublié ses amis, sa cousine étant partie pour un tour du monde.

Le brun tourna la tête vers son géniteur et s’approcha de lui. Il attrapa la chaise sur laquelle il était assis et le redressa. Ses mains se posèrent sur les accoudoirs et il se pencha vers lui. Leurs visages se frôlaient.

« C’est un peu grâce à toi, dans le fond, si j’ai tenu le coup. Tout ce temps que j’ai passé à te rechercher, et ça n’a pas été facile de te trouver, crois-moi bien… tout ce temps-là, je pensais à ce que je te ferais. Ça m’a évité de me dire que mon frère me manquait. Je vais te remercier, tu sais. Sans toi, je ne l’aurais jamais connu. Ni lui, ni Evangeline… mais sans toi… Sans toi, je ne serais jamais né, et ça aurait été beaucoup mieux pour tout le monde, espèce d’enculé ».

Jusque là, il avait réussi à rester plutôt calme, fait assez rare pour être noté. Mais sa voix venait de s’élever d’un coup.

« J’ai pensé à te tuer. Vraiment… mais je me suis dit que ça serait te rendre service. Du coup, je vais juste m’assurer que tu ne feras plus de mal à personne. Être ta progéniture, tu vois, c’est partir avec un putain de handicap, dans la vie. Et après ça, je retournerai à Miami. Je reprendrai ma Senior Year. Je reprendrai ma vie en main, et jamais je n’oublierai cet instant précis où je vais gâcher ta vie comme tu as gâché la mienne ».

Prénom/Pseudo : PO PO PO PO PO POOOOLLO. Âge : 23. Où as-tu connu le forum ? : SC. Une remarque particulière? : Merci merci merci, je vous aiiime et je promets d'être sage comme une image.

(c) Suika