Wynwood University
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 [PAUSE]Regarde où tu marches ! [Pv Nathan]

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MessageSujet: Re: [PAUSE]Regarde où tu marches ! [Pv Nathan]   [PAUSE]Regarde où tu marches ! [Pv Nathan] EmptyMar 3 Sep 2013 - 16:01

Quand j'étais petit, j'avais beaucoup d'amis et peu d'ennemis. Et franchement tant mieux, parce que j'avais une grande gueule et pas les moyens d'assurer mes arrières (d'un côté, vous avez déjà vu un môme baraqué ?). J'aimais énormément me moquer des autres, les tourner en ridicule avec mes amis... Pas que j'aimais humilier les autres et les rabaisser, mais quand je le faisais je me sentais fort, même si physiquement, je n'avais rien d'un combattant. Ce n'est pas toujours facile pour les enfants d'être forts. Les parents sont là pour vous protéger, normalement... Mais ma mère devait se battre entre deux jobs pour qu'on puisse manger des patates et mon père était inconnu au bataillon. Alors quand mes meilleurs copains m'ont demandé de venir chez moi une fois, j'ai hésité. Longuement hésité. Je les aimais bien, mais les mettre face à notre pauvreté me fendait le coeur. J'ai finalement accepté, et ma mère les a reçus comme des rois. Nous sommes devenus plus proches, mais leurs parents ont bien fini par nous séparer, car ils pensaient que ma mère était une pauvre femme, une ménagère engrossée par de la racaille et qui ne sait pas s'occuper de ses enfants. Pourtant ma mère se battait comme toutes les autres pour mon éducation : livres, matériel scolaire, et même prof particulier... Elle a tout donné pour moi et mon frère. Et je ne la remercierai jamais assez.

Pourtant, la société et les abrutis qui la dirigent s'arrêtent à des détails débiles. Quelqu'un qui n'a pas de revenu fixe, de maison et de quoi épargner est une sorte de déchet qui vit sur les aides de l'Etat. Ma mère touchait juste assez pour nous donner un toit et à manger, et nous craignions toujours que quelqu'un alerte les services sociaux en criant que nous ne mangions pas à notre faim. Nous étions heureux tous les trois. Mon petit frère avait plus de difficultés que moi à se faire des copains. Petit, frêle, pas très bavard et surtout très timide. Il avait du mal à parler et à aller vers les autres. Je trouvais ça parfaitement normal, contrairement aux autres enfants qui pensaient qu'il était autiste ou complètement à l'ouest. Ils venaient lui parler, le mettaient mal à l'aise, lui crachaient dessus... Au départ, il ne me disait rien, et je croyais qu'il ne voulait pas ramener de copain à la maison à cause de notre situation. Et un jour, il est rentré de l'école tout barbouillé de peinture. Les enfants l'avaient couvert de peinture pour le rouler par terre dans la cour et faire des dessins. Il avait cru que c'était un jeu banal et s'était laissé faire pour avoir des amis. J'ai senti la colère monter en moi comme si la foudre venait de me donner des super-pouvoirs. Je suis allé à l'école et j'ai attendu ces enflures. J'ai vite vu les responsables, tous en bande dans un coin de la cour. Facile de s'en prendre à quelqu'un de plus petit, surtout quand on est plusieurs. Je me suis approché, les ai regardé tous bien en face avant de leur dire :


- Mon frère, on y touche pas. Compris ?

Les enfants ont commencé à rire en se moquant de moi... Ca n'a pas duré longtemps. J'ai pris le premier, l'ai jeté contre le second, le troisième est parti si vite qu'il est tombé et s'est cassé le bras. Ma première baston. Et franchement, un de mes meilleurs souvenirs. Parce qu'il y a gagner une baston, et gagner une baston en défendant l'honneur de son frère. Surtout que personne n'avait vu la scène, et que les professeurs ont conclu qu'ils s'étaient battus entre eux. J'étais devenu l'idole de mon petit frère. Et à partir de ce jour-là, j'ai commencé à me battre constamment. Une dent par-ci, un cocard par-là... J'avais gagné le respect de mon quartier. Quand ma mère, qui me réprimandait souvent pour les bastons, les bleus et les plaintes de la directrice, est venue me voir un soir avec son air mi-fâchée, mi-fatiguée :


- Zacchary Michael Durden... (je grimace, je déteste quand elle m'appelle avec mes deux prénoms) J'ai entendu dire à la réunion parents professeurs que tu t'es encore battu avec Jimmy Hender ? Et Frey Sanders ? Et que tu as tiré les cheveux de Molly Stuart ?
- 'Man... Ils ont dit que mon frère n'était qu'un abruti d'autiste... C'est pas vrai Maman, il a juste peur d'eux... Pourquoi ils n'essaient pas de comprendre ?
- Zac, tu es intelligent. Sois encore plus intelligent qu'eux, arrête de les laisser gagner...
- Mais Maman, c'est moi qui gagne si je leur fais mal ! Ils pleurent et appellent leur mère comme des fillettes !
- Ecoute moi mon chéri (nouvelle grimace), si tu les écoutes et que tu t'énerves, même si tu leur fais très mal, ils vont voir que ça te touche et croirons que c'est vrai. Sois plus intelligent, et ne fais rien... Et puis, nous allons déménager, tu n'auras plus à voir ces petits monstres...

Elle m'a expliqué que son nouveau patron, Harry, et elle sortaient ensemble. Il l'avait embauchée quelques mois auparavant pour faire le ménage. Le directeur du refuge où nous étions l'avait recommandée, et il avait craqué pour le déduire des impôts. Bref, un arrangement tout ce qu'il y a de plus banal. Seulement, il y a quelques mois, leur situation avait complètement changé. Leur minscule appartement en plein milieu des rues mal famées était devenu un appartement modeste, toujours dans ces rues mais assez bien protégé, contrairement à l'ancien avec le loquet cassé. Sa mère avait commencé à mettre du maquillage, du parfum, reliques que les enfants n'avaient jamais vues. Elle avait donc craqué pour son patron. Zac s'en était douté, à force de voir les femmes évoluer autour de lui. Elles se faisaient jolies, rigolaient bêtement... Lui ne demandait rien à personne, c'était un petit garçon bagarreur, les filles ne s'intéressaient pas à lui.

Cependant, lorsqu'ils emménagèrent dans la grande maison au bord de la mer, tout changea pour eux. Plus besoin de se battre, Zac avait trouvé des amis dont les frères étaient comme le sien, et ils trouvèrent tous de nouveaux amis, y compris sa mère au Country Club. Tout était devenu calme, paisible. Peut-être un peu trop, entre le surf et le foot US. Et Zac n'avait plus eu à se battre pour se faire comprendre. Jusqu'à aujourd'hui.

La caféteria était grande, mais pas assez pour nous deux apparemment. C'est ce que venait de me faire comprendre Nathan MCoy. Je me revoyais, quelques secondes plus tôt, tenant mon Coca en main, ravi de pouvoir manger enfin (qu'est-ce que ça fait du bien au moral entre deux cours) et là c'est le drame du siècle... Il était là, avec sa belle chemise, en plein milieu de mon chemin... Et splash, le Coca sur la chemise. Mmh super, une tache qui ne s'enlève pas bien au lavage... Je sentais que ça allait partir en sucette, surtout quand le principal intéressé commence à faire sa grande gueule :

- Connard, et toi alors ? Comment t'as pu me manquer ?! Tu l'as fait exprès j'en suis sûr ! Regarde ce que t'as foutu !

Le silence pesant dans la caféteria me fit tourner la tête. Les gens autour nous regardaient en chuchotant, sentant la tension entre le gringalet et moi. Je connaissais ce genre de regards un peu pervers et voyeurs de ceux qui veulent toujours tout savoir sans jamais être mêlés à l'action. Et dans ce cas-là, le problème était de taille, et je n'étais déjà pas d'excellente humeur. Bande de dégénérés sans cervelles et sans cojones. Je regardai le gars lentement, le dévisageant de haut en bas. Pas très épais, mais un peu rageux. Le genre de type que je déteste. Qui m'insulte gratuitement, et qui croit que je l'ai fais exprès. Je levai les yeux au ciel et soupirai longuement, en prenant un ton calme et tolérant :


- Je suppose, et j'espère que je suppose juste, que tu m'as bien traité de connard ?... Tu serais capable de le redire ? Ca me ferait plaisir...

Je m'approchai et me mit devant lui, me contractant de plus en plus. La colère revenait au grand galop, et sa tete de mioche me donnait des envies de meurtres. En plus de ça, c'est juste gratuit, non ? Sans attendre sa réponse, je pris la banane sur son plateau et lui mit une gifle en pleine tête. Le fruit explosa sur sa joue et dégoulina sur son cou et sa chemise. Les étudiants regardaient la scène avec attention, de peur que je me retourne et décide s'éclater tout le monde. J'agrippai le col du mioche et le secouai un peu avec un grand sourire :


- Alors mon grand, tu veux qu'on en reparle ? Tu es sûr ? Si tu veux, je peux te montrer ce que je sais faire intentionnellement ? Les taches seront peut-être rouges !
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MessageSujet: Re: [PAUSE]Regarde où tu marches ! [Pv Nathan]   [PAUSE]Regarde où tu marches ! [Pv Nathan] EmptySam 31 Aoû 2013 - 23:52

Toc, Toc, Toc.

Je venais de frapper trois petits coups sur ma porte. Pas celle de la chambre que j'avais au lycée, non jamais. J'étais au pied de ma vraie maison, celle dans laquelle j'avais passé presque toute ma vie. Chiko, fermement tenu en laisse, avait l'air d'être encore plus enthousiasme que moi. C'était la place où j'avais crée autant de beaux souvenirs que de mauvais. Je ne m'attendais pas à y mettre les pieds de si tôt. Lorsque mes parents étaient partis en voyage d'affaire il y avait plusieurs mois de cela, j'avais décidé de prendre un peu de recul avec cet endroit. C'était pourquoi j'avais entrepris de prendre une chambre à Wynwood. Ce qui voulait dire que cela faisait presqu'un an que je n'avais pas vu mon père et ma mère. C'était la première fois, et sûrement pas la dernière fois, que leur absence durait aussi longtemps. Puis j'étais là, devant cette grande maison de mon enfance, attendant impatiemment que quelqu'un ouvre cette fichue porte. Je pesai cette fois-ci sur la sonnette, me demandant pourquoi je n'avais pas commencé par ce mouvement. L'être humain accomplissait des gestes incompréhensibles parfois. Bizarrement, j'étais un peu... Nerveux de les revoir ?

« Nathan, mon chéri ! »

Mon sang se glaça, mes poils se hérissèrent, mes dents grincèrent. J'étais tellement perdu dans mes pensées que je n'avais pas entendu la porte s'ouvrir. Je cachai ma nervosité et ma frustration avec un sourire on ne peut plus faux. La personne m'étouffa en entourant fortement de ses bras autour de mon cou. « Maman, je t'ai déjà dit des millions de fois de ne plus m'appeler "chéri". Et puis doucement ! je vais mourir asphyxié par ta faute ! » Ma mère déposa un baiser sur ma joue avant d'enfin se décoller de moi. J'étais content de la voir mais ne le laissais pas paraître. Je l'avais pardonné pour la plus grande bêtise qu'elle avait fait il y avait plusieurs années de cela, mais la rancune n'était jamais vraiment partie. Elle était toujours là, quelque part dans mon cœur. « Toujours aussi de bonne humeur, à ce que je vois ! » Je fronçai les sourcils. C'était sarcastique ou était-elle vraiment naïve ? Puis je me rappelai que mes parents ne connaissaient qu'une très fausse façade de moi. Souriante, elle alla aussi accueillir le chien, qui était beaucoup trop de bonne humeur à mon goût.  

Je pris un bon coup, semblant hésiter à entrer à l'intérieur. L'animal me devança, suivit par ma mère. « Quoi, t'as peur d'entrer ou quoi ? » Je camouflai un sourire. Si seulement elle savait à quelle point c'était la vérité. Ce n'était pas vraiment de la peur, mais cela était toujours bizarre de revenir. Je stoppai mon pathétisme puis réussis à faire un pas à l'intérieur. Puis deux, trois, quatre. Je déposai ma valise dans le coin de l'entrée. La maison n'avait pas changé d'un pouce, toujours la même organisation, la même odeur. J'avais beau paraître refrogné, cela faisait toujours du bien de rentrer chez soi. J'allai rejoindre ma mère dans la salle de séjour, redécouvrant les lieux pour la deuxième fois en cours de route. « Tu n'as pas cours aujourd'hui ? » Je secouai la tête, cherchant déjà un mensonge en tête. « Pas ce matin, les cours vont commencer cet après-midi. Là j'étais juste venu déposer mes affaires, je vais bientôt devoir partir. » Elle acquiesça. Évidement, ma mère me faisait trop confiance pour ne pas vérifier mes dires. Elle était loin de se douter que je n'étais plus le si gentil garçon qu'elle avait connu auparavant. Elle ne le saura peut-être jamais. « Où est papa ? » Je pris place sur le fauteuil en arrière de moi, déposant ma tête sur le support fait pour cet effet. Je fermai les yeux, réfléchissant à ce que j'allais faire une fois sorti d'ici. J'avais besoin d'un peu de recul je crois, histoire de m'habituer au changement. « Il est sorti pour finir quelques points, tu le verras à ton retour. Tu veux manger quelque chose ? » La jeune femme était déjà prête à me préparer un repas. L'heure s'approchait de midi mais j'avais l'estomac noué pour l'instant. « Non, je n'ai pas faim. Bon écoute, je ferai mieux de partir maintenant, j'ai des choses à régler avant de retourner au lycée.» Encore un autre mensonge. Je me levai d'un bond, me dirigeant déjà vers la sortie. Ma mère était sur mes pas. « Ok, on se revoit plus tard alors. Bisou ! » Je souris à ma mère, lui lançant un au revoir avant de sortir en trombe de la maison comme un voleur.

Je stationnai la voiture en avant du lycée. Au même moment, la sonnerie du midi retentit. J'éteignis le moteur avant de m'enfoncer un peu plus sur mon siège. Je n'avais aucune idée de pourquoi j'avais agi de cette façon plus tôt. J'avais eu l'impression de m'étouffer. J'avais soudainement besoin de prendre de l'air. J'allais devoir commencer à m'habituer maintenant. Vivre avec mes parents à la maison comme avant. Comme avant. Je secouai mes idées noires de mon esprit avant de quitter le véhicule. Je me dirigeai tout comme la foule vers la cafétéria, espérant qu'à la vue de la nourriture, je retrouverai l'appétit. Ce qui arriva. Je remplis mon cabaret d'un peu n'importe quoi avant de me diriger à une table. Soudain, je sentis quelqu'un renverser son cabaret sur moi. Je levai les yeux pour remarquer un gars assez imposant devant moi. « Désolé vieux, t'avais qu'à regarder devant toi en marchant, au lieu de regarder les poupées Barbie assises là-bas ! » Euh, pardon ? La colère me montait déjà au nez. De quel droit avait-il de dire ça ? Je remarquai avec horreur que ma nouvelle chemise était foutue. Le salaud, il allait payer. « Connard, et toi alors ? Comment t'as pu me manquer ?! Tu l'as fait exprès j'en suis sûr ! Regarde ce que t'as foutu ! »
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MessageSujet: [PAUSE]Regarde où tu marches ! [Pv Nathan]   [PAUSE]Regarde où tu marches ! [Pv Nathan] EmptySam 24 Aoû 2013 - 20:11

Salle de classe, Senior Year B

Je ne sais pas quel est l'abruti de grec ancien qui a inventé l'arithmétique, mais si je l'avais devant les yeux je lui mettrais mon poing sur la gueule. Après m'être tapé deux heures successives de notre cher prof de maths et de son "Et donc" compulsif, j'ai failli me taper la tête contre les murs. Je savais bien en entrant à Wynwood High que ma vie n'allait pas être celle que j'avais à Sydney. Je n'étais plus la star de mon école, le mec à battre, le séducteur de ces filles... Non. Ici, je n'étais rien d'autre qu'un abruti assis sur une chaise qui essaie juste de comprendre comment résoudre un calcul d'intégrale sans se planter. Et y'a du boulot, je suis gentil et mignon mais je sais que mes neurones ne se bousculent pas là en haut.
J'ai essayé de faire passer le temps durant ces deux heures en matant les nanas de ma classe. Il y en avait une pas trop mal, avec une sacrées paires qu'elle aurait pu poser sur sa table. D'autres avaient de jolis visages, mais le caractère, on en sait rien... Et il existait toujours l'intello de la classe, ma préférée. En fait, ce genre de nana font tout pour attirer l'attention sur elle, facile de les avoir en claquant des doigts pour la plupart.
Pour les premiers jours, j'avais décidé d'être discret. Permis de picoler, mais pas de la ramener, ni de me faire une des nanas du campus. Histoire d'en savoir plus et de ne pas se faire la nana d'un des chefs de confrérie... Ca m'était déjà plus ou moins arrivé et ça n'avait pas très bien fini ! Je continuais à penser à Sydney, mes amis, ma famille et surtout mon petit frère. Il avait l'air paumé quand il a su que je partais, et je ne voulais pas le laisser seul avec mon abruti de beau-père à la noix. Mais vu que je n'avais plus le choix...
A la pause, je m'étais posé sur un banc, tranquille, grignotant une barre céréales en regardant les autres élèves. Certains, fraîchement arrivés, étaient aussi perdus que moi. Une japonaise s'était même approché pour me demander la direction d'une salle dans un anglais approximatif. Ne sachant quoi répondre je l'avais expédiée chez un autre élève. Mais dans quel lycée mon beau-père m'avait envoyé ?
Ca valait tout de même mieux que l'académie militaire. Je me souviens parfaitement du lieutenant qui me hurlait dessus tous les jours, qui retournait mon lit si mes draps n'étaient pas parfaitement lisses, qui me faisait courir jusqu'à ce que je crache mes poumons... Mais comme le disait Harry, l'armée forme des hommes, pas des tapettes. Et cet enfoiré de beau-papa avait raison. J'étais devenu moi, un homme, un vrai, et je n'avais pas peur de m'affirmer.
Après la pause, nous avions cours de littérature. Encore un cours qui n'existe que pour emmerder les élèves. Non mais sérieux, vous me voyez devenir sportif pro et réciter des vers en courant sur le terrain ? Je ne le ferais même pas aux toilettes ! Et puis sérieusement, quelle idée d'analyser des textes... Les auteurs n'ont pas pensé "Tiens, ici je vais mettre une petite figure de style, ça soulera un élève dans 400 ans !"... Bref vous l'aurez compris, j'ai encore passé une heure à regarder les nichons de mes voisines. Et pour certaines, y'a du monde au balcon !

Cafète, à midi

Rien de tel que la pause déjeuner pour me détendre. Franchement, plus agréable que de manger un bon repas chaud, je connais pas... La cantinière nous a servi une sorte de ragoût étrange qui avait la consistance de la viande, mais je ne suis pas certain que ça en était. M'en fiche, c'est chaud, ça se mange. Bizarrement, je me sentais enfin détendu, à ma place. Bien que je ne connaisse pas les étudiants qui mangeaient à mes côtés, au moins je n'étais pas seul. Sauf que j'avais oublié ma boisson.
Quelques cents en main, je me suis dirigé vers la machine à boisson et me suis payé un Coca. Un peu de sucre ça soulage... Après quelques gorgées, je me suis dirigé vers ma table, cannette en main, comptant rapidement la monnaie dans ma main. Assez pour me payer un dessert, peut-être. Sans le faire exprès, je suis rentré dans quelqu'un de ma classe, un mec avec une allure un peu louche qui avait pas arrêté de faire le con avec deux-trois potes en cours. Il me semble que son nom est Nathan, ou Nathaniel ? Bref le type se retourne et regarde la tache brune sur son t-shirt d'un air énervé.

- Désolé vieux, t'avais qu'à regarder devant toi en marchant, au lieu de regarder les poupées Barbie assises là-bas ! marmonnais-je, un peu dégoûtée d'avoir gaspillé au moins 20 cents de Coca sur un pauvre type.
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