It's a beautiful day

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Jennifer & Callista

∞ It's a beautiful day

Bon d'accord. J'y ai peut-être étés un peu trop fort. Mais sérieux. Des blondes décolorées et superficielle il en a pas assez ?! Et je vous ferais remarquer en passant que je n'avais pas dit ça méchamment. Pour une fois. Ouais, j'dis bien pour une fois. En général ça m'amuse d'être vache avec les autres. C'est même notre jeu préféré à Blu et moi. Ça nous éclate, j'sais pas trop pourquoi d'ailleurs. Mais là c'était simplement une observation. Et je lui aie dit qu'elle semblait intelligente. Mais vu comme elle me répond. J'ai bien fait dire qu'elle semblait. Parce que faut pas être intelligente pour regarder les gens de haut. Ça tout le monde c'est le faire.

« Une pseudo rebelle ... Ouais, tu sais quoi t'as raison. Tu ne tiendrais pas une seconde chez les SM. »Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres. « Et puis moi je n'aime pas les Eta ... Parce que je suis une pseudo rebelle. Mais c'est surtout ce qu'elle dégage qui m'agace. Le coter superficielle des petites filles parfaites. »

Elle est douée. Faites pour les Eta Iota. Pourquoi ? Parce que qu'il n'y a qu'une Eta Iota pour foutre en l'air ma journée comme elle vient de le faire. Mais la p'tite blonde ne se laisse pas abattre. C'est toute à son honneur. J'me suis levée du bon pied aujourd'hui. Elle a de la chance, j'ai surtout envie de ne rien faire. Genre la glande totale. Ouais, aujourd'hui je regarde le petit peuple s'activer.

C'est bien ce que la psy a dit non ?! Va au parc. Voit des gens. Elle ne m'a pas précisée de côtoyer des gens. Simplement de les voir, ce que je vais faire. Quand je veux je sais faire ce qu'on me dit. Bon ça arrive pas souvent, j'avoue. Mais quand ça arrive ils peuvent être fiers d'eux. Je suis une fille qu'il faut caresser dans le sens de poil. Quand c'est bien fait, on peut obtenir quelque chose moi. Mais seulement si c'est bien fait.

Ouais effectivement elle n'a pas le sens de l'orientation, ni même l'art de la débrouillardise. Enfin, passons. « T'en fais pas, le sens de l'orientation ses innées. » Je lui souris. C'est pas méchant, ces juste que je ne peux pas m'en empêcher. Quand on lance une perche faut que je l'attrape. « Tu vois le lycée ? Le gros bâtiment là-bas. Ben ce n'est pas bien compliqué. L'allée des confréries est juste après le parc. Pas très loin du lycée quoi. Tu vas la reconnaitre vite, c'est où il y a toutes les grosses bâtisses. Et Normalement tu devrais entendre la musique ou les cris des SM. Tu vois ils ne servent pas qu'à rien les pseudo rebelle. »

Excuse-moi:

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Callista feat Jennifer

Alors que Jenn avait demandé poliment à la jeune femme où se trouvé sa confrérie car – il fallait bien l’avoué, elle s’était perdue ; voilà qu’elle se fessait agressé par celle-ci. Elle en resta pratiquement bouche-bée. Elle s’était faite traitée de… Fille à papa ? Sans déconner ? Enfin, pour une fois qu’on ne la jugeait pas comme une moins que rien... Et puis pour pouvoir entrée dans cette école il fallait forcement être une fille à papa, ou d’être assez intelligeant pour pouvoir décrocher une bourse d’étude. C’était l’hôpital qui se foutait de la charité. La brune lui dit qu’elle avait l’aire intelligente alors pour avoir choisi les Eta Iota. Moins d’une minute d’observation et déjà des jugements et des critiques. Bluffée, Jennifer retient un rire sans joyeux dans la gorge, laissant juste échappé une petite exclamation hautain. « Je ne suis ni une artiste, ni une hippy, ni une pseudo rebelle, ni une sportive de haut niveau, je ne suis pas non plus dotée non plus d’une intelligence remarquable. Alors pourquoi pas ? » La blonde regarda plus attentivement son interlocutrice : brune, les yeux bleus, pas très grands et fine, elle avait une attitude lasse.

La blonde fît claquer ses deux mains sur ses cuisses avant de relevait, ne se laissant pas abattre. Bon, au moins elle venait d’apprendre que sa confrérie avait une mauvaise réputation. Ce n’était pas tout à vrai ce qu’elle avait dit à la brune, ce n’était pas « hasard » qu’elle avait choisi les Eta Iota. La confrérie réunissait les plus belles filles ; déjà, ça fessait du bien à l’égo mais ensuite les jeunes femmes sont de celles qui savaient bien s’habiller et qui apprécier la mode et c’était ça qui comptait pour elle. Ce que Jennifer pouvait détester les gens qui s’apitoyer sur leur sort ou ceux qui se laisser aller. Les Américains avaient tendances à dire « profits, profits, profits » et qu’à côté ils grossissent, grossissent, grossissent, ce gavant de nourriture de fast-food car tout allait si vite et personne n’as le temps. Tout dans ce pays n’est qu’exagération. Les films et le pub vantant des femmes belles et anorexiques mais cela ne reflétait pas du tout le vrai visage de l’Amérique. Elle qui vouait un véritable culte à son corps, c’était effarant.

Dans un sourire elle se reconcentra sur son interlocutrice, pas du tout démonté pour deux sous. « Donc tu m’as dit la confrérie ? Le campus est immense et on dirait que je ne suis pas vraiment dotée de sens de l’orientation. » D’un geste du poignet, elle s’épongea le front. Ah la chaleur de Miami., il lui tardait de pouvoir prendre une bonne douche fraîche et d’aller se dorer la pilule sur la plage privé sur lycée. « Explique moi rapidement, j’pense pouvoir m’en sortir toute seule après. »

Drôle de fille tout de même, c’était surement la chaleur qui la rendait irritable.

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Jennifer & Callista

∞ It's a beautiful day

Nan c'est une blague. Où j'ai encore foutu se p..... de téléphone. « Halo ! » « Bonjour Callista, toujours aussi aimable à ce que je vois. » « Nan, sans rire pas vous ... Vous savez quelle heures il est. Y des gens qui dorment ! » « Il est 8h30 jeune fille. Il est peut-être temps de se lever. » « C'est sûr que maintenant pour ma grasse mat c'est foutu. » « Ton voyage c'est bien passé ? » « Très bien merci. » « Tu as déjà étés voir, où tu termineras ta scolarité. Wynwood est une école renommée et exigeante. Mais je suis certaine que tu t'y sentiras comme chez toi. » « Ouais, j'ai étés visité. J'ai rencontré quelque personne. Je me suis fait quelque potes. Jusque là rien ne cloche. Mais me connaissant ça ne va plus trop tarder. » « Callista, c'est ta dernière chance de reprendre ta vie en main. Si tu n'arrêtes pas les conneries, je ne pourrai plus rien pour toi. » « Je ne cherche pas les embrouilles. C'est les emmerde qui viennes à moi ! » « Aujourd'hui sort, vois du monde. Va faire un tour au parc. Il y a toujours un grand soleil à Miami, profite. » « Je suis pas une meuf qui reste enfermée, si vous ne l'auriez pas remarqué. Les seuls fois où je suis à ce foutu hôtel c'est quand je me trouve dans lit ! » « L'hôtel te plaît ? » « Ouais, il a trop la classe. Vous avez bon quand vous voulez. » « Merci. Je vais te laisser. Prépare toi et va faire un tour au parc, tu verras il est splendide. Je te retéléphone plus tard. » « Ouais, c'est ça a plus ! »

Si elle croit que je vais décrocher. Elle rêve ma parole. Bon, le parc n'est pas une si mauvaise idée que ça. Allez Callista. Bouge toi le cul. Direction salle de bain. Une bonne douche froide, par une température pareil, mais ses genre le paradis. Un coup de brosse pas ici. Un coup de brosse à dent par là. Et voilà. On retourne dans la chambre. Et hop. Mon bikini enfiler. Et un large t-shirt blanc tombant du coter droit de mon épauler. Je prends ce foutu téléphone, ma clé et je me casse d'ici.

« Bonjour, mademoiselle Callista. Comment vous allez aujourd'hui ? » « J'ai la patate. La classe Alfred. » « Mademoiselle Callista. » Je me retourne. Et comme tous les matins, il me lance une pomme. « Merci ! » « Bon appétit. » Je tourne les talons. Direction le parc. Toujours cette pomme délicieuse à la main. Je mors dedans et arrivée au parc on parle plus de la pomme.

Je m'installe dans l'herbe. Aujourd'hui je me la jouerais bien étoile de mer allongée sur l'herbe verte. Chez pas, c'est la classe de glander pendant les vacances. Je suis qu'a la rentrée je vais me manger je ne sais combien de remarque désobligeante. Je ne viens pas du même monde que tous ces pourris. Ses gosse à papa, qui pue le fric à plain nez. Si au m'aurais dit qu'un jour, je serais allongée sur le sol du parc de Wynwood j'aurais éclaté de rire. Non, mais la blague quoi. Une gosse de rue pleine d'emmerde. Dans une école de bourgeois blindée de fric. Où est le hic ?!

Bon après une bonne de glande totale. Je change de décore. Je me remet sur mes deux jambes. Et traîne mes petites fesses jusqu'à la sortie de parc. La plage m'appelle. Et l'océan m'attend. Le surf, le soleil quoi demandé de mieux. Je passe devant un banc. Où une jeune blonde est assise. Des blondes décolorée on en vois que ça ici. Nan, j'abuse un peu là. Mais des Eta c'est ce qui manque, alors une de plus la poisse. C'est meuf la m'agace, m'énerver, je leur en mettrais bien une. Comme ça juste pour le fun. Mais bon ça la ferait mal.

« Ouais. Par là je crois. » Je lève mes yeux vers le ciel. Non, mais c'est une blague quoi. « Y a pas assez de filles à papa. De garce te de petite peste qui se croient tout permis faut en ajouter une de plus. Nan, mais blague à part. Tu as l'air intelligente. Pourquoi avoir choisi les Eta ? Sans rire. C'est pas des lumières et en plus avec la réputation qu'elles ont ! »

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It's a beautiful day

Callista feat Jennifer

Les premières notes de Pocketful Of Sunshine par Natasha Bedingfield s’élevèrent dans la chambre, brisant le silence de ce début de matinée. Jennifer attrapa rapidement son portable pour éteindre la musique de son réveil et regarda l’heure : 8h00. Assise sur son lit, elle s’étira longuement avant d’aller de se diriger vers le coin cuisine de sa chambre. Son appartement fessait en tout et pour tout 18m² comprenant deux pièces : la salle de bain avec toilette et la pièce à vivre qui servait de cuisine, salle à manger, salon et chambre. C’était très petite mais largement suffisant pour une étudiante. De plus, elle avait la plus part de ses affaires chez sa mère, qui vivait de l’autre côté de la ville en compagnie de son nouveau beau-père.

Rapidement, elle se prépara un petit déjeuner copieux et équilibré. Du thé, du fromage blanc, des fruits frais et une tranche de pain beurré. Elle alluma la petite télévision qui trônait sur un meuble étroit placé astucieusement en face de la table à manger – qui servait également de bureau. La blonde prit tout son temps, regardant d’un œil absent la matinal d’une grande chaîne d’information. Après avoir débarrasser la table de son petit déjeuné, Jennifer entre-ouvra ses volets pour laisser passer un peu d’air puis passa en vitesse à la salle de bain. Une fois les dents brossées, les cheveux coiffés, le visage débarbouillé, Jennifer s’habilla de son pantacourt de jogging gris et d’un top rose pale. Les écouteurs sur les oreilles, elle sorti de son appartement, ne prenant que la clé de celui-ci pour ne pas être chargé puis quitta la confrérie de Eta Iota pour aller courir sur le campus. Cela fessait quelques jours qu’elle était installée mais c’est la première fois qu’elle allait courir ici. Doucement, elle essaya de reprendre ses habitudes.

Il n’était pas encore tout à fait 9h que le soleil tapait déjà fort sur Miami. En commençant à courir, elle s’étonna de la différence de climat entre la Californie et la Floride. Sur la côte Ouest, le temps était beau et dégagé alors que sur la côte Est la chaleur était humide et les fortes pluies et ouragan n’était pas rare.

Au bout d’une heure et demie, Jennifer s’effondra sur le premier banc venu à l’ombre. La chaleur était écrasante. Elle décida alors de se reposer un peu avant de rentrer dans son appartement et d’aller prendre une douche. Peut-être qu’elle irait à la plage aujourd’hui. Il y en avait une adjacente au campus de Wynwood, ce qui était drôlement sympathique. À dire vrai, toute l’école était sympa. L’endroit, ouvert depuis plus de 300 ans, était immense, composé d’une partie lycée et d’une partie université, il y avait en tous huit bâtiments annexes réservés aux confréries. C’était pratiquement une ville dans une ville, avec son gymnase, sa cafétéria, la laverie, bref, tous ce que vous avez besoin pour sortir le moins possible du campus.

Jennifer aimait beaucoup cette ambiance. De son banc, elle observait tous les autres étudiants se baladaient, faire leurs sports pour certains, d’autres profitant du soleil allongés à même le sol. Cette impression de communauté lui plaisait beaucoup. Ce qui lui plaisait encore plus, c’était cette sélection. Ecole d’élite, Wynwood n’accueille que les enfants de famille riche ou les personnes les plus intelligentes par le billet d’une bourse d’études. Toute la bonne société était ici, mélangée aux roturiers qui avaient gagnés leurs droits d’accès.

Resserrant sa queue de cheval haute, Jennifer hésita à rentrer de suite, encore fatigué de sa course. Elle décida donc de rester quelques instants de plus, retirant ses écouteurs et éteignit son IPod, profitant de l’atmosphère paisible du parc. Lorsqu’elle voulut rentrer, Jennifer se rendit compte qu’elle ne savait pas où se trouvait sa confrérie. La blonde étant là depuis très peu de temps et n’avait pas eu le temps de visiter. Pendant son jogging, elle n’avait pas vraiment eu l’esprit à détailler son décor.

Une jeune femme brune passa devant elle et Jennifer l’apostropha, légèrement penchée en avant mais toujours assise.

- Excuse-moi, tu sais où es la confrérie des Eta Iota ?