Objectif bizu : Macarena [Dylan]

Amy & Dylan : Retrouvailles.

« T'imagines pas le nombre de fois où j'ai cru voir tes bouclettes.» Cette phrase réussi tout de même à me tirer un tout petit sourire. Un sourire qui se veut discret et timide. Moi qui pensais que tous ces sentiments étaient à sens unique… Je me trompais sur toute la ligne. Plus la discussion avance au fil des minutes, et plus je suis perdu. Jamais je n’aurais pensé que… Enfin, jamais je n’aurais cru compter à ce point pour elle. Les choses ne sont pas clairement dites, mais je ne pense pas me faire des films. Il y a tous ces sous-entendus… Impossible pour moi de penser que cela pourrait être autre chose. Ou alors c’est que je ne m’y connais définitivement pas. Mais alors, du tout.

Et puis je m’étais tut. Plus rien, uniquement le silence. C’était plus fort que moi, jamais je ne m’étais autant ouvert à une fille, jamais je n’avais eu de tels sentiments, et jamais je ne pourrais avoir le courage de lui dire en premier. Il y avait toujours ce doute en moi, celui qui me dit que cela ne peut pas être ça, parce qu’Amaranthe, elle est jolie, elle a de la prestance, de la classe, elle sait ce qu’elle veut, et semble également aimer les grands, blond, mystérieux. Tout ce que je ne suis pas. Alors une seule question résonne dans ma tête : Pourquoi ? Pourquoi tout ça, et pourquoi maintenant ? Pourquoi avoir mis autant de temps ? J’expire, presque soupirant, fermant les yeux un peu plus d’une seconde, alors que sa voix me revint aux oreilles.

Tu me crois si je te dis... Je relève la tête, un peu interrogateur. Même avec toutes ces questions, je croirais toujours ce petit bout de femme. Elle vient de m’avouer quelque chose que personne ne sais visiblement. Elle me fait confiance, et je sais lui rendre la pareille. Cette jeune fille n’aurait strictement aucun intérêt à me mentir, alors elle n’a rien besoin de justifier. Pas avec moi. Mais je ne préfère rien dire, je veux la laisser finir sa phrase. Et la suite me laissa presque bouche bée. Elle m’avoua être jalouse, des autres filles, et détester celles qui jouaient avec moi, ce qu’elle, ne faisait bien évidement pas.  Je suis trop bête, je n’aurais pas dû parler de Boo. Je n’avais pas dit ça pour ça… Je… « Je sais pas ce qu’on doit dire dans ces moments-là… Merci… » Lâchais-je dans un murmure à peine perceptible.

Elle semblait bien plus stressé maintenant, je l’ai perçu au timbre de sa voix, à ses mains légèrement tremblante, mais à peine. Elle m’informa être sérieuse, ce dont je ne doutais pas une seule seconde, et commença la suite en Français, mais elle s’arrêta, et du peu que je comprenais cette langue, je ne puis capter de suite ce qu’elle voulait me dire.  Je tentais un sourire rassurant. Et puis je me dis, que peut-être, m’approcher d’elle nous ferais moins nous sentir… Mal à l’aise ? Un câlin, en tout bien tout honneur, n’est jamais mal venue non ? Et au moment où je décroisais mes jambes pour pouvoir me relever… « - Je t'aime Dylan !» …   …   … Pardon ? J’avais relevé ma tête tellement vite, que je sentis un vertige me prendre quelques secondes. J’avais dégluti tellement vite, qu’une quinte de toux me pris.

« Tu-tu-tu-tu-tu qu-qu-quoi ? » Bafouillais-je avant de me reprendre aussi vite. « Non, j-je veux dire… je… » Allez Dylan ! T’es un bonhomme ou pas ? La demoiselle que tu convoite depuis tant de temps, celle qui hante tes pensées et tes nuits viens de te déclarer sa flamme ! Fait-en de même ! Un peu plus doucement cette fois, je me relevais complètement et posais un genou devant la demoiselle, comme une véritable gentleman.  Avec douceur, je pris sa main dans la mienne. « Werber a dit : Au combat, il se passe un temps infini entre l'instant où l'adversaire a décidé de frapper et celui où le coup vous atteint. Ce combat, est de loin le plus beau que j’ai jamais fait. Je ne sais pas quand tu avais décidé de frapper, mais mon cœur, lui, a été atteint depuis longtemps. Moi aussi je t’aime Amaranthe. »

Je l’invitais à se lever, et une fois la chose faite, j’enroulais mes bras autour d’elle, tendrement. Mon visage enfoui dans son cou, je pouvais profiter de chaque parcelle de son parfum enivrant. « Si tu savais depuis combien de temps j’attendais ce moment. » La regardant à nouveau dans ses beaux yeux bleus, je remettais en place une mèche de cheveux qui balayais son visage. « Tu es de loin la plus jolie fille que j’ai jamais rencontré. La plus gentille, la plus… Enfin. Tu fais de moi le garçon le plus chanceux et le plus heureux de cette école. »

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Amy & Dylan : Retrouvailles.

Amy n’avais rien d’une petite fillette, elle n’était pas du genre à attendre que tout lui tombe tout cru dans la bouche, elle n’était pas non plus du genre à se laisser faire, ou encore à appeler à l’aide dès qu’un petit pépin lui tombait sur le coin du nez. Je le savais parce que j’avais pris le temps d’apprendre à la connaitre. Mais la Amaranthe que j’avais devant moi ce soir, le visage étonné de mes paroles, et merveilleusement illuminé par une lune presque pleine, me faisait penser à une fillette. Quelqu’un que l’on veut garder près de soi, et pouvoir protéger n’importe où, n’importe quand, quoi que les gens en diront, ou en penseront. C’est d’ailleurs parce qu’elle n’as pas l’air totalement convaincue quand elle me demande si je lui ai beaucoup manqué. Je me contente de sourire en baissant la tête, un peu honteux. « Tu n’im-ma-ma-gine p-p-pas à quel p-point… » Susurrais-je aussi bas que je le pouvais.

Je savais qu’elle ne prendrait pas mal tout ce que je venais de lui dire, sinon elle se serait contenté de me donner une bonne gifle depuis un bon moment déjà. Mais je ne pensais pas que mes paroles auraient un tel impact sur elle… Moi partir ? Alors que je viens tout juste de la retrouver ? Plutôt devoir ré-escalader la clôture et m’enfoncer un caillou dans les côtes. Et puis soudainement elle changea de sujet, comme pour apaiser le malaise qui semblait vouloir s’installer en tailleur avec nous pour tailler la bavette. « Mmmh… Non p-p-pas t-tellement. J’ai suivi des cours par correspondance là-bas… Alors bon. » Et la palme d’or du garçon le plus idiot et le moins modeste revient à… Dylan ! J’ai beau être un Khi, j’ai le sentiment que je n’aurais pas dû lui dire ça comme ça. Je peux sentir une goutte perler le long de ma nuque tellement j’ai chaud, et pas qu’à cause de la température. Je suis en train de perdre tous mes moyens là.

Il faut que j’occupe mes mains, et rapidement. J’aimerais tellement pouvoir prendre les siennes, entrelacer mes doigts dans les siens tendrement… les faire courir le long de son bras et pouvoir observer  sa douce peau réagir en frissonnant.  Mais au lieu de ça… Je me contente de jouer avec un fil du coussin qui se trouve sous moi. Je l’enroule, je le déroule, ma nervosité l’emporte. Et avec ce genre de pensées, c’est pire que tout. Mais rapidement, je fus tirée de ma rêvasserie par la voix de la belle Khi. Pourquoi me parle-t-elle d’un autre  mec tout à coup ? Je crois que je vais pleurer si elle m’annonce qu’elle est avec un de ces connards de Ps ou de Rk, et qu’elle a besoin de conseils sur son couple. Elle parle vite, je me concentre plus que jamais. Au fil et à mesure des mots que j’entends, qui percutent mon esprit lent, les battements de mon cœur se font plus rapides. Je crois même que ma bouche s’est un peu ouverte.

Je me contrefiche qu’elle ait foutu ce mec en prison. Je me fous également de qui il peut bien être ou encore s’il le méritait vraiment ou non. Enfin… C’est sûr que ce n’est pas très sympa, et ça m’étonne même venant de la jeune fille, mais elle devait avoir ses raisons de le faire. Simplement à mes yeux, là, tout de suite, il y a bien plus important. Elle vient bien de dire « Nous » ? Pincez-moi, je dois vraiment m’être endormi. Elle vient réellement émettre la possibilité qu’elle… que nous pourrions être ensemble ? Si je n’étais pas assis, je crois que j’en serais tombé. « A-a-a-a-attend. » Je passe une main sur mon front humide.  « J-j-je savais p-p-p-pas tout ça ! En-enfin j-j-je ne suis personne pour te juger, tes décisions n’appartiennent qu’à toi. Et ce mec devait certainement le mériter dans un sens. Tu es quelqu’un de bien, je sais que tu n’as pas un fond mauvais, et s’il t’as fait souffrir par le passé, alors il mérite d’être loin de toi. » Et je suis très sérieux quand je lui dis ces mots. Rien que de savoir que ce petit bout de femme a pu avoir le cœur brisé, cela fissure le mien. Je dégluti difficilement avant de continuer d’une voix mal assurée.

« Tu sais que tu pourras toujours compter sur moi… Mais… Mais pourquoi tu as dis… Tu sais… Toi et moi ? C’est que tu y pense sincèrement ? On s’est déjà servi de moi tu sais… Je veux pas… je veux dire… parce que ce que moi je ress… Merde. » Je n’arrive plus à aligner deux mots à la suite. Je prends une grande respiration avant de reprendre. « J’ai jamais dit ce genre de choses… C’est pas facile pour moi tu sais… J’ai rencontré une fille l’autre jour, très gentille, elle est tombée, et elle m’a embrassé… enfin je crois qu’elle n’a pas fait exprès. Tu sais ce que j’ai fait ? J’ai paniqué, et je suis parti en courant. Parce que le jour où je lui suis rentré dedans, je te courrais après dans le couloir. Enfin je ne sais pas si c’était toi… mais j’avais dans l’espoir… Je… désolé, je dis n’importe quoi là… Mais depuis le premier jour… »

Tais-toi Dylan. Sérieusement ferme-là. Plus tu débite, et pire c’est. Si je n’étais pas littéralement tétanisé par tout ce qui se dit dans cette pièce, j’aurais une fois de plus pris mes jambes à mon cou. Mais maintenant qu’on est là, on ne va pas se priver si ? Je ne regarde même plus la demoiselle. J’ai honte, je dois être aussi rouge qu’un buzzer, et aussi trempé que si je venais de plonger dans l’océan… Mais là, c’est dans un tout autre bain que je mettais lancé. Un bain glacé, espérons qu’il se réchauffe…
 

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Amy & Dylan : Retrouvailles.

Ces quelques minuscules secondes à la serrer dans mes bras ont réussi à faire de mon cœur un vrai moteur de locomotive. Mes mains sont tremblantes, si bien que je retrouve rapidement mon habitude à enrouler mes doigts dans mes bouclettes pour arriver à gérer ça. Quand on y repense, c’est plutôt drôle le hasard. Puisqu’un instant plus tôt, allongé sur mon lit, c’était à cette charmante demoiselle que j’étais en train de penser… d’essayer de revoir son visage parfaitement dans mon esprit… Mais les jours et les mois arrivent malheureusement à les flouter, à les effacer, et puis on oublie… Et cette nuit, ce n’est pas un rêve, du moins je ne crois pas, elle est bien devant moi, et plus ravissante que jamais, même en pyjama.

Quand je lui ai dit que je croyais qu’elle était partie, son expression change tout à coup pour de l’étonnement. D’ailleurs elle répète plusieurs fois ce mot, dans ses deux langues. Je trouve ça vraiment craquant, vous savez, ce petit accent Français… Si bien que quand elle m’explique n’avoir jamais quitté Miami, je ne peux m’empêcher de réprimer un petit sourire discret. Je l’écoute attentivement continuer ses explications, et le simple mot Halloween me fait perdre immédiatement mon sourire et me force à me redresser comme un piquet en baissant légèrement la tête, honteux. Je ne pensais pas qu’elle aurait eu le cran d’en parler d’elle-même. Un sentiment de remords me prend violement au ventre. Sur le coup je ne trouve pas le courage de dire quoi que ce soit, je suis trop pris au dépourvu pour ça. Alors je la laisse continuer.

Je crois que je ne l’ai jamais autant entendu parler de ma vie. Je dois me concentrer à mon maximum pour enregistrer toutes les informations qu’elle me débite. Mon départ, ses révisions qui semblent avoir porté leurs fruits, Sa passion des poissons, sa vie social, tout ça passé en revu en moins de quelques secondes. Mes yeux se concentrent sur ses lèvres. Ce qu’elle peut être jolie. Sans doute la plus jolie que je n’ai jamais rencontrée. Je crois que je pourrais l’écouter pendant des heures durant. Et puis elle s’arrêta finalement quelques instants avant de reprendre en s’excusant de se justifier autant, je souris doucement pour la rassurer mais toute mon attention s’est portée sur la fin de sa phrase inachevée. Mais si elle quoi ? Qu’avait-elle voulu dire ? « N-n-ne t’inqui-quiete p-p-pas… M-m-mais qu-que tu qu-quoi ? » Dis-je presque en chuchotant pour ne pas réveiller tout le bâtiment. Si bien que je crois qu’elle ne m’a pas entendu.

La demoiselle me proposa ensuite d’aller nous assoir, que l’on avait sans doute énormément de choses à se dire depuis tout ce temps. En effet, je lui dois des excuses, je lui dois également des explications, et j’aimerais tant lui dire tout un tas d’autres choses… Mais je mettrais ma main à couper que je n’ai en ai pas encore assez dans le pantalon pour oser le faire. Pour le moment, je n’ai pas énormément parlé, mais je suis un gentleman moi ! Quand une fille s’adresse à moi, et tant qu’elle a des choses à dire, je l’écoute. Sa dernière phrase me fait rire discrètement. « N-n-n-non, j’ai-jaime b-b-beaucoup t’écou-t’écouter. J-juste tu-tu sais… V-va moins vi-vite si-sinon je perd l-le fil. » Ses doigts enlaçant mon bras me font l’effet d’un électrochoc, et je peux sentir la douce sensation des frissons qui me parcourent de part en part.

Je prends place sur l’un des fauteuils à ses côtés, et m’assois en tailleurs à l’intérieur. Je réfléchi à ce que je pourrais lui raconter. Je me concentre un instant pour tenter de ne pas bégayer comme un demeuré. « A-alors qu-que te dire à p-part qu-que t-tu viens d’égayer m-ma nuit ? » Dis-je en souriant doucement avant de poursuivre. « J-je te d-dois des ex-excuses. P-p-pour Hallo-loween… P-pour mon dép-part précip-pité…  Je suis retourné chez ma grand-mère pendant quelques mois pour mon bégaiement et ma concentration mais bon… J’ai l’impression que c’est de pire en pire… Et puis j’ai eu mon année ! Mais entre tout ça, j’espérais vraiment te revoir… J’ai rencontré quelques personnes, mais je ne sais pas… Il manquait cette bouille que je croisais tous les jours…  Je ne veux pas que tu crois… Enfin… Je ne sais pas… Je… Tu m’as beaucoup manqué Amy. *»

*Il me soule le bègue c'était trop long XD (mais du coup il bégaie toujours à fond.

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Amy & Dylan : Retrouvailles.

Cette nuit, j’avais clairement l’impression que c’était la nuit la plus chaude depuis bien des mois. Oh, non, pas chaude comme certain l’entendrait… Il ne manquerait plus que ça tiens. Après avoir discuté un bonne partie de la soirée avec Molly, qui semblait en avoir besoin, la pauvre, j’avais rejoint ma chambre, seul. Seul parce que ma colocataire semble m’avoir abandonné… Pas que moi d’ailleurs, c’est toute la confrérie qu’elle a abandonnée… Ou alors elle s’est gentiment faite poussée vers la sortie, je ne sais pas trop encore, je n’ai pas réellement eu l’occasion de lui reparler depuis son retour d’Espagne. Il faudrait que je lui passe un coup de fil un de ces jours… Quand elle ne sera pas collée à son abruti de mari.

Allongé sur mon lit, les bras derrière la tête, fixant le ciel étoilé que laisse apparaitre ma fenêtre ouverte, je me surprends à rêver éveillé. Il fait bien trop chaud pour dormir, je ne cesse de me retourner, encore et encore, alors à quoi bon ? Je repense à tout ce qui a pu se passer depuis mon retour ici, à Miami. La réussite haut la main de mes examens, cette prise à partie avec ce professeur, cette rencontre étrange avec cette fille aussi… Je crois que c’est surtout ça en fait. Elle est gentille, mais peut-être un peu trop avenante, je ne sais pas… Je ne sais pas non plus ce qu’elle attend de moi, et ça me perturbe énormément. Parce que je sais que dans ce cas-là, je ne pourrais pas lui apporter ce qu’elle attend.

Depuis mon départ je ne pense qu’à elle. Ses longs cheveux bruns… Ses yeux magnifiques, son sourire si charmeur…  Ca y est, j’ai mal au ventre. Une vraie gonzesse je vous jure. Je crois que si je continue d’y penser, je pourrais même pleurer. Parce que pour la première fois de ma vie, je crois que je développais vraiment des sentiments pour quelqu’un. Des sentiments forts, quelque chose d’inexplicable. Si bien que je la voyais partout, dans les couloirs, dans la cafet’, mais ce n’était jamais elle. On m’a dit qu’elle n’était pas partie, mais je ne l’ai jamais revu… Et je n’ai jamais osé aller voir dans sa chambre… Tout ça à cause d’un malheureux voyage catastrophique. Je suis certain qu’elle m’en veut.

Et puis un bruit me fait sortir de ma rêvasserie. Comme des bruits de pas qui se veulent discret. Je me relève vivement, et m’approche doucement de la porte. J’ouvre cette dernière et jette un coup d’œil dans le couloir. Toute les portes sont fermées, et je sais approximativement les heures de sorties de mes frères et sœurs. On coup monté d’une autre confrérie ? La paranoïa me prend, et un élan de courage me fait sortir de la chambre, vêtu uniquement d’un pantalon à carreau en lin, et armé d’un balai qui trainait dans le couloir. Le plus discrètement du monde, je fais le grand tour pour tomber nez-à-nez avec le, ou la traitresse. Quant enfin j’aperçois la silhouette dans la pénombre, je lève mon balai et m’apprête à lui dire ma façon de penser mais…  « - Dylan ! Je suis contente de te voir ! Oups. Pardon. Ça va ? Tu n'es pas réveillé à cause de moi, j'espère ? J'ai voulu faire le plus attention possible en me levant et j'ai peut-être pas été assez prudente...»

Mon corps s’était entièrement raidit, je n’arrivais même pas à bouger un seul petit doigt. Le balai tombe de mes mains pour s’écraser au sol dans un fracas. Merde. Une traitresse ? Tu parles ! Dans ce cas, je veux bien qu’elle me kidnappe et qu’elle fasse ce qu’elle veut de moi. « A-a-a-am … A-am-my-my ?! … B-b-b-ordel. » Me reprenais-je. Mon bégaiement me reprenais, et pas des moindres cette fois. Je ne quittais pas ses yeux qui reflétaient dans la nuit. Mon rythme cardiaque s’était amplement accéléré, et mes pensées allaient à 200 kilomètres à l’heure.  Sans franchement réfléchir, je m’approchais doucement d’elle pour la serrer rapidement dans mes bras. La fraction de seconde qui nous permettait de se toucher me fit ressentir un énorme soulagement.  « N-n-non c-c-c’est  pa-pas à cause de-de t-toi ! » la rassurais-je, en ramassant le balai qui trainait à nos pieds.   « J-je… M-m-mais je croya-yais qu-que t’étais p-p-partie ! J-j-je savais même p-p-pas co-comment te joindre... Je s-suis s-si con-content de te v-voir ! »



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