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 The reason [PV CHASE]

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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyLun 17 Jan 2011 - 17:36

L'oubli de soi est une des plus importantes conséquences du manque d'écoute de ses peurs et de ses besoins, du manque d'attention à ce qui se passe en soi. Il entraine une incapacité à être en relation authentique et crée des relations plutôt superficielles où chacun dépense son énergie à s'occuper de l'autre pour ne pas souffrir, ce qui cause, à la longue, des souffrances beaucoup plus grandes. En effet, celui qui s'oublie ne donne pas d'importance à ses désirs, à ses besoins et à ses émotions; par conséquent la personne qu'il aime ne lui accordera pas la reconnaissance dont il a besoin puisqu'il ne se la donne pas lui-même. Se sentant négligé, il aura peur d'être abandonné. Malheureusement, sa peur n'est pas sans fondement puisque, très souvent, les personnes qui s'oublient elles-mêmes sont aussi abandonnées par les autres. De plus, elles sont d'autant plus démunies qu'elles se trouvent constamment dans des relations où elles finissent par être délaissées sans vraiment savoir pourquoi. Elles ont pourtant tout donné, tout concédé, tout sacrifié; elles ont abdiqué, lâché, renoncé pour sauver la paix et pour ne pas perdre. Il n'y a pas de véritable amour de l'autre sans amour de soi. Celui qui donne sans penser à lui-même est généralement mené de l'intérieur par des émotions désagréables, souvent subtiles, qu'il n'a pas identifiées telles, la peur, la culpabilité, l'insécurité. Son élan vers l'autre, son don de soi n'est pas de l'amour réel mais plutôt un moyen de dissiper ses propres malaises. Alors, ce qui semble être de l'altruisme est, en fait, de l'égoïsme. Notre éducation a favorisé les introjections à propos de l'altruisme et de l'égoïsme qui nous empêchent d'être nous-mêmes et qui déforment le véritable sens de l'amour. Si nous nous occupons des besoins de l'autre parce que nous avons peur de le perdre ou parce que nous nous sentons coupables ou tout simplement parce que nous ne voulons pas paraître égoïstes, notre action devient un moyen défensif de nous occuper de nous, un moyen de ne plus sentir la peur et la culpabilité, une sorte de pansement qui ne guérit rien parce que ce qu'il tente de cacher n'est pas le véritable problème. En attirant l'attention sur l'extérieur pour dissiper une souffrance intérieure inconsciente, nous n'agissons en aucune façon sur cette souffrance. Au contraire nous l'abandonnons pour nous centrer sur l'autre. Nous manquons ainsi d'amour pour nous-mêmes et notre élan pour l'autre nait de la peur plutôt que d'un sentiment d'amour véritable. En identifiant la peur, la culpabilité ou l'insécurité nous pouvons l'exprimer ou la gérer plutôt que de prendre inconsciemment des moyens détournés pour ne plus la sentir et ainsi fausser la relation. C'est cette conscience de notre vécu et de nos besoins qui nous donne la liberté de régir nos réactions et qui nous permet de développer l'amour de nous-mêmes sans lequel nous ne pouvons éprouver d'amour réel pour les autres. Nous aimer nous-même, c'est ne pas nous oublier, ce qui demande beaucoup de vigilance par rapport à notre vécu, notre éducation nous ayant fourni de nombreux pièges qui nous mènent à nous oublier pour éviter de souffrir. L'un de ces pièges est le non-dit. Par peur de blesser, de déranger, de déplaire, de perdre, d'être jugé, ridiculisé, critiqué, par peur du conflit, combien de personnes s'empêchent de dire leurs besoins, de dire leurs émotions, de dire la vérité ? Savent-elles que le non-dit crée une distance et une insécurité et que, par conséquent, il finit par briser les liens qui les unissent à ceux qu'elles aiment ? D'autres personnes, menées par l'anxiété, la pitié et la culpabilité inconscientes, s'oublient en prenant en charge les souffrances, les problèmes et les comportements des autres ou en contrôlant leurs émotions et leurs actions en essayant de les changer. Et que dire de celles qui, pour avoir la paix à tout prix, nient complètement leurs valeurs, leurs rêves, leurs désirs et de celles qui disent toujours « oui » à l"autre pour ne pas qu'il se sente rejeté ? Sont-elles conscientes qu'elles se rejettent elles-mêmes et qu'elles risquent un jour d'être rejetées parce qu'elles ne se donnent pas assez d'importance pour attirer le respect et l'amour ? Dirigées par des peurs, des culpabilités et des insécurités inconscientes, les personnes qui s'oublient elles-mêmes en ne se donnant pas de place à leur vécu émotif, se condamnent à la perfection et ne se permettent pas l'erreur. Il est plus important pour elles d'être correctes que d'être authentiques, de dépasser leurs limites physiques et psychiques que de se respecter, ce qui fait qu'il n'y a pas de place dans leur vie pour le plaisir, le jeu, la joie, la créativité, la liberté. Elles sont emprisonnées par l'inconnu qui les habite. Démystifier cet inconnu, c'est se donner du pouvoir sur sa vie. Ne plus nous oublier, c'est nous donner le droit de dire « non », le droit d'être nous-mêmes, le droit de respecter nos valeurs en de réaliser nos rêves. C'est aussi accepter que nous avons parfois besoin d'aide et que nous avons besoin de temps pour apprendre à nous aimer, à nous respecter et, par conséquent, à offrir aux autres un amour vrai, libéré de cette forme aliénante d'altruisme qui nous empêche d'exister pleinement et d'avoir du pouvoir sur notre vie. S'oublier pour lui, s'oublier en lui, ne plus avoir une éxistence propre mais ne vivre qu'à travers son souffle, tant de concepts de l'amour qui conduisent à la souffrance, alors, je ne doit pas m'oublier en lui, je dois rester moi. Cette journée est éprouvante, pour lui, pour moi, pour nous, nous avons besoin de penser, de réflechir, nous nous verront au bal de toute manière.

Tandis que je ravage le corps de Chase, de mon désir enflammé, m'enroulant telle un anguille autour de ses formes parfaite, je sens la frustration de mon amis monter, décidement, il n'aime pas être dominé, je me sens repoussé. Il se lève, et s'éssuis les cheveux, je suis vexer, outré de m'être fait envoyer bouler de la sorte, mais mes bouderies son de courte durée sous les sourir magnifique de mon doux amis, lentement, pesant bien mes mots, je lui dis:

_ Chase, aujourd'hui ça a dû être dur pour toi, pour moi aussi, je pense, qu'on a besoin de penser, on
ferais mieux de rentrer, on se verra demain soir au bal.


C'est sur ces mots que je me lève, et rapidement, avec beaucoup moin de sensualité que tout à l'heure, je remet mon boxer sec et me rabillé, laissant ma chemise ouvert au caresses du vent tandis que quelques perles salées degoulinent sur mon front, et aventureuse, entâme je ne sais quelle course sur mon torse humide, avant d'entamer la descente de mon ventre, se perdant dans mon nombril pour caresser enfin, les première couche de mon pubis et se perdre dans mon pentalon. prennant chase par l'épaule, je l'invite à me suivre hors de la crique, au moment ou nous quittons l'intimité magique de la plage, le soleil c'est éteins, griffant de ses doigt orangâtre le ciel que la nuit a commencer à recouvrir de son linceuil bleu marine. je lache ses épaules pour ne pas le gener devant les gens qui hante encore la plage, quelques couples enamorés mirrant l'exécution du soleil avec peint sur leur visage, cet expression rêveuse de ce à qui l'amour parle à travrs chaque pores de leur peau. Les lumière du lycée se démarquent dans la nuit qui ombre le bâtiment, à la grande pendule accrochée dans la cours, je peux lire qu'il est dèjà 22H. L'après midi qui m'a parut si court, a pourtant duré bien plus longtemps que je pensais. Nous pénétrons dans le hall, tentant de nous faire discret , parce que si le dirlo nous chope à hanter les couloirs si tard, nous passerons un sale quart d'heure. nous sommes au quatrième étage devant la porte de sa chambre, lentement et chastement, avant de lui dire bonne nuit, je dépose un baiser doux et lèger sur ses lèvres ouatées.

-Bonne nuit.

Puis je me dirige vers ma chambre, ou Faith ronfle dèjà en revant surement de la soirée de demain, c'est un perle de bonheur au coin de l'oeil que mes yeux s'éteigne sous les larmes pâles de la lune en pleurs.




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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyDim 16 Jan 2011 - 22:26

"Ça" : un simple mot. Un mot si simple qu'il ne m'avait jamais vraiment marqué. Sauf qu'à cet instant précis, aucun mot ne me parait plus sexy que celui-là. Ces deux petites lettres, liées comme Sacha et moi le sommes à présent, me prennent au corps et serrent. Elles font monter un sentiment impétueux en moi, très vite calmé par les lèvres de Sacha tout contre les miennes. L'eau nous lèche le corps de façon sensuelle, nous entourant d'un cocon léger et envoutant. Mes mains parcourent son dos et une voix intérieure psalmodie un simple mot : "ça". Sacha fait glisser ses lèvres salées dans mon cou et m'embrasse. Je ferme les yeux, envouté. Tout à coup, une trombe d'eau s'abat furieusement sur nous, et je sens les bras de Sacha m'entourer, protecteurs. Nos deux corps sont propulsés vers la plage comme deux marionnettes en chiffon, et je bois un peu la tasse, surpris par cette immense vague ravageuse. Je sens Sacha donner un coup de pied dans le sable et nous revoilà entrainés encore un peu plus vers la plage. Nous y "échouons", tels deux naufragés perdus sur une île déserte. Je roule sur le côté et crache un peu d'eau salée qui m'était restée en bouche, avant de m'étaler de tout mon long sur les galets, surpris par l'étendue bleue qui nous fait à présent face. Sacha roule contre moi, apparemment plus préoccupé par l'arrêt incongru de nos baisers que par ce qu'il vient de se passer. Il pose sa tête sur mon torse un instant. Le ciel s'étend sous nos yeux, majestueux. Le beau temps s'est un peu levé, et le soleil commence sa course vers l'autre côté du globe. Des trainés roses orangées se forment dans le ciel, rendant ce spectacle à couper le souffle. Tout à coup, Sacha me sort de ma rêverie en se redressant légèrement.

- Embrasse moi, toi !

Je souris devant cet élan de spontanéité. Je n'ai pas le temps de réagir que le beau brun enroule ses jambes autour des miennes, avant de me recouvrir entièrement de son corps à la douce chaleur humide. Ses lèvres repartent en exploration dans mon cou, tandis qu'un vent frais vient doucement caresser nos corps enlacés. J'ai la chair de poule... peut-être de froid, peut-être d'autre chose. Je n'aime pas particulièrement être dominé de la sorte, c'est pourquoi je le pousse doucement sur le côté avant de lui déposer un chaste baiser sur les lèvres. Avant qu'il n'ait le temps de réagir, je me lève et m'étire. Je suis épuisé, autant physiquement que mentalement, après une journée pareille. Au loin, on aperçoit le soleil décliner lentement, entrainant dans sa course sa lumière bienfaitrice. Je me dirige vers mon essuie, m'en empare et me frotte vigoureusement les cheveux. Je n'aime pas quand ils sont tout plats à cause de l'eau. Cette coquetterie de ma part ne vise pas à séduire Sacha - pas besoin - mais plutôt à m'en éloigner un instant. Il est toujours allongé au même endroit, apparemment déçu. Je reviens vers lui et m'assied à ses côtés. Je lui jette mon essuie dessus en souriant. Comme il est là, on dirait un gamin boudeur qui traine le pied derrière sa mère parce qu'elle n'a pas voulu lui acheter ce qu'il désirait. Il a l'air perdu dans ses pensées.

- Sacha ? ... Tu m'en veux ?
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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptySam 15 Jan 2011 - 23:29

« La mer, libre, intrépide, dresse ses vagues, comme les lances d'une armée, pointant les cieux, les défiant de son regard d'écumes, ceux-ci répondent en grondant, un grondement sourd, puis déchainent leurs fureurs, les deux éléments se mêlent en un capharnaüm chaotique, mais beau, violent mais poétique, émouvant, sous la lumière blafarde du soleil voilé d'un linceul noirâtre. Je suis loin, très loin de la plage. Sous le ciel voilé, dénuée de lumière à part ma flamme, la mer paraît nuit. Les rochers difformes, sous ma lumière blafarde, paraissent être des monstres, dans ces noirceurs abyssales. Une murène pâmée de maintes teintes différentes, masquées par l'ombre, passe devant moi, scrutant de ses yeux sombres ma danseuse flambée, puis, elle pose ses yeux, comme deux diamants noirs, dans les miens, ses orbes ombrées rayonnaient d'intelligence et de sagesse, enfin, d'une ondulation de son corps, elle s'en fut, les rideaux d'ombre se referment sur sa beauté mystique. Un monde nouveau d'offre à mes yeux, moi qui avait peur de l'eau, je suis émerveillée par la beauté magique de cette mer sombre, charmée par son décors majestueux. Un rayons de soleil transperce le voile de nuage, traversant l'isthme d'air entre lui et l'océan, il inonde de sa lumière les profondeurs ombrées révélant à mes yeux pendant les quelques secondes que dur la révélation, milles couleurs et milles autres beautés qui étaient cachées par les ombres. Puis le voile se referme sur le révélateur, me replongeant dans l'abîme mystérieux... 
….
La mer danse comme une tzigane, son écume comme mille châles blancs...
La mer n'est faite que de rêve, elle a sa propre essence, violente et solitaire, toujours elle mange ses baisers avide la terre, son amante.

Je me pâme dans l'eau quand je commet l'erreur de me tourner vers chase, ce dernier est en train de se dévêtir, exhibant à mes prunelle son corps parfait, on le croirais sculpté par je ne sais quel génie sculpteur grecque, il a une musculature finement ciselé, et un peau légèrement pâle, quelques poils viennent tatoué ci et là son, buste parfait, le désir monte en moi ravageur... il m'inonde entièrement, chase pénètre dans l'onde, les yeux rivés sur moi, une vague se lève, il plonge dedans. Je le perd de vue jusqu'au moment ou je sens deux mains se poser sur mes hanche, surpris je sursaute, puis je le sens se glissé devant moi, sa peau nue caressant la mienne, je n'arrive plus a penser avec cohérence, je n'arrive plus a penser du tout, mon cerveau n'est qu'une rivière de sensations de plaisirs et de désirs.

- Alors... Qu'est-ce que tu as prévu, maintenant ?

-Ça

dis-je en plongeant sur lui, avide et passionné, immolant de mes baisers les dernière traces de ma raison, aliénant dans un coin de ma tête, la logique, au profit de la passion, tout en moi brûle de désir, mes lèvres parcourent les siennes avide avant de glisser sur son cou... Une vague se soulèe et nous fouette, nous relâchant comme deux enfant perdu sur la langue de galet, allongés l'un contre l'autre, ma tête repose sur son torse, relevant la tête vers lui, les yeux brillant de malice je dis:

-Embrasse moi toi!

Sans lui laissé le temps de répondre, je m'enroule à lui, reptilien, le couvrant de les lèvre, les vents tièdes et iodé venait caresser nos deux êtres enlacées tandis que le soleil se mourait à l'horizon....
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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyVen 14 Jan 2011 - 21:58

Sacha opine du chef avant de se diriger vers la sortie. Je suis soulagé qu'il n'insiste pas plus... et étonné. Le soulagement prend néanmoins le pas sur l'étonnement dans mon for intérieur maintenant vide de toute considération personnelle : s'il avait insisté, je n'aurais certainement pas pu refuser ses avances. Aussi dramatique que cela puisse paraitre, j'étais bel et bien à la merci de Sacha et des nouveaux sentiments qui m'étreignaient quand je posais les yeux sur lui. A mon tour, je me lève, récupère mon sac et sors de la classe, bon dernier. Je me dirige d'un pas lent vers ma chambre... au quatrième étage. Sans ascenseur ! Je sais que nous sommes tous de braves et forts jeunes gens, mais quand même ! Quatre étages sans ascenseur, quelle tuerie ! Arrivé à mon étage, je me dirige d'un pas las vers ma chambre. Pour ne pas changer, Hugo n'y est pas. Ces temps-ci, mon ami avait tendance à souvent déserter les lieux... Je soupire, me dirigeant vers ma garde-robe. Je saisis un short de bain noir, simple, et un essuie. J'hésite à me changer directement... Y a-t-il des cabines, sur la plage ? N'étant pas sûr de moi, je préfère me changer. Je passe mon short, avant de remettre mon jeans et de descendre retrouver Sacha, l'essuie de bain sur l'épaule. Celui-ci est on ne peut plus ridicule... Brun, avec des chevaux dessus... Il date de quand j'étais petit, mais je n'arrive pas à m'en séparer.

Je retrouve mon ami qui m'attend dans le hall, apparemment impatient. Il me lance un regard qui en dit long sur sa façon de voir les choses... brûlant, transperçant... Je ne peux m'empêcher de sourire. Ses yeux en disent plus long que toutes ces paroles qu'il m'a dites aujourd'hui. Les yeux sont le miroir de l'âme, en effet ! Il me désigne la porte de la tête, sans me quitter des yeux. Sacha qui décide de garder le silence, c'est une chose qu'on ne voit pas souvent, dans une vie. J'accueille cette nouvelle résolution de sa part avec plaisir, avant de le suivre vers la plage. Nous marchons, tous les deux, côtés à côtes. Le silence est comme une bénédiction qui me permet d'écouter tous les bruits alentours. J'ouvre grand les oreilles, appliqué, tout en suivant distraitement Sacha. Au loin, des enfants rient, heureux. Quelques voitures polluantes recouvrent leurs rires, avant d'être remplacées par le bruit du vent dans les feuilles. Même si je ne sais plus où j'en suis, une chose est sûre : j'aime décidément Miami. Nous arrivons finalement sur une plage bondée, Sacha et moi. Rien d'étonnant à cela : il fait beau, le soleil brille, les gens prennent l'air. Je m'attends à ce qu'il s'y arrête quelque part, mais il n'en fait rien. Il se dirige sur la droite, derrière une espèce de falaise. Je le suis, surpris. Derrière cette falaise se trouve une petite plage de galets dissimulée à la vue de tous et bordée d'arbre. Le coin parfait pour faire bronzette en toute tranquillité... et voir plus, si affinités.

- On y est !, lâche-t-il avec un sourire ravi.

Et il y a de quoi ! Cet endroit est tout simplement magnifique. J'observe le paysage un instant, avant de me retourner vers Sacha pour lui demander comment il a découvert cet endroit. Quand je croise son regard, cependant, je ne pense déjà plus à ce que je voulais lui demander... Il lâche son sac par terre et en sort un maillot de bain, lentement. C'est alors que quelque chose de surprenant arrive... Je rougis, je rougis comme une collégienne qui n'a jamais vu un garçon sur le point de se déshabiller. Ridicule ! Même si, au final, c'est le cas... Jamais aucun garçon ne s'est déshabillé devant moi de la sorte ! Il retire d'abord son tee-shirt, sans me quitter des yeux. Je déglutis, lentement. Il est musclé et sa peau arbore une jolie couleur chocolatée. Sacha passe alors ses bras derrière sa tête, faisant semblant de s'étirer, félin, et toujours sans me quitter des yeux. Moi, je reste là, à le regarder bêtement. Mon essuie dans une main, trainant à terre. Quand je m'en rend enfin compte, je le lâche sur le sol de galets. Sacha continue son petit manège en dirigeant ses mains vers la fermeture de son jeans. Lentement, il retire son pantalon, laissant apparaitre ses jambes, tout aussi musclées et bronzées que son torse. Le moment fatidique est arrivé, Sacha va retirer son boxer. Il me sourit et se retourne, avant de se baisser pour le retirer - et me laisser admirer ses fesses au passage, sans doute. Une fois qu'il est prêt, il m'ignore ostensiblement et court vers la mer bleue azur, avant de s'y lancer. Il ressort la tête hors de l'eau, se tourne vers moi et me lance :

- Tu viens ? Elle est bonne !

Provoquant... Sacha est provoquant ! Il me regarde tout en s'ébrouant dans la mer, apparemment ravi d'être là. Normal, après tout... Il est avec la personne qu'il aime, sûr de lui et de ses sentiments. Mais moi, dans tout ça ? Moi, je ne suis sûr de rien. Et planté comme un con sur une plage de galets, qui plus est. Je soupire, avant de retirer mon tee-shirt. Je sais que Sacha n'en perd pas une miette, mais ce n'est pas pour autant que je vais faire ça de façon sexy ou aguicheuse. Et puis d'abord, je ne sais même pas comment m'y prendre, c'est dire ! Je déboutonne mon jeans, enlève mes Converse au passage puis m'avance vers la mer. Sacha a de l'eau jusqu'à la taille, et les vagues lui lèchent le dos à chaque passage. Lentement, je m'avance jusqu'aux hanches. Je m'arrête pour regarder à quelle distance se trouve Sacha, puis attend la prochaine vague. Elle arrive, pas plus pressée que ça, et je m'y jette, pour ensuite rejoindre Sacha à la nage, sous l'eau. L'eau est tellement claire que je peux le distinguer sans problème, même si cela pique aux yeux. Je lui accroche la taille avant de me relever, tout contre lui. Je secoue la tête et, sans lâcher sa taille, passe une main pressée dans mes cheveux. L'odeur de mon shampooing à la vanille se fait plus forte, maintenant que mes cheveux sont mouillés. Ensuite, je lui souris. Comment faire autrement ? Son visage appelle à sourire : ses yeux, son regard profond, sa bouche... Tout chez lui est attendrissant. J'en finis par me demander comment je ne l'ai pas remarqué plus tôt !

- Alors... Qu'est-ce que tu as prévu, maintenant ?
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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyVen 14 Jan 2011 - 19:01

- Okay, mais... juste pour nous baigner, d'accord ? 

Juste pour nous baigner? Mon cher et tendre a-t-il des hallucinations? Bref, passons outre cette remarque insipide. J'avais quelques effets à récupérer, avec lenteur, je gravis les marches qui mènent au quatrième étage puis entre dans ma chambre, jetant dans mon sac mes affaires, je redescend le marche 4à 4, il m'attend dans le hall, le jeu de séduction va commencer, tentant d'y mettre le plus de force possible, je plonge mon regard dans ses yeux, fracassant ses deux océans avec mes ouragans, je donne dans ce regard tout le pouvoir séducteur de mes yeux, les plongeant au plus profond de son âme, on verra qui touchera qui...
Du coup de foudre au regard hypnotique qui instrumentalise celui sur qui il se porte, du regard désirant (ou dévorant) au regard envieux qui trahit l'absence de cette complétude que l'observateur soupçonne chez l'autre mais dont il est lui-même dépourvu, le regard semble paradoxalement toujours dire le creux, la béance. Le regard inscrit presque à coup sûr des problématiques violentes. Ancré dans la gestuelle, le regard se lit, pourtant, se déchiffre, s'inscrit comme si lui était attachée une véritable grammaire. Le langage des yeux, comme l'énonciation, dit le rapport au monde de celui qui le porte. Fenêtre de l'œuvre, comme il est la « fenêtre de l'âme ». Pendant que nous nous scrutons, quelques vers me reviennent à l'esprit:
La Courbe de tes yeux
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,
Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards. 
Paul Eluard,


Ces quelques vers coulent dans mon âme éclatant de leur pureté, parfaite illustration du moment, une petite perle de cristal s'échappe unique du coin de mon œil traçant un sillon salé sur ma joue, je suis hypnotisé, aliéner à ses yeux, déployant un trésor de volonté, je détourne le regard et ôte la larme traitresse. Du dos de ma main j'effleure la sienne, lui faisant comprendre qu'il est temps d'y aller, le silence tombe doucement, comme un rideau sur une scène, c'est ce que j'aime chez Chase, il n'a pas ce besoin pathétique de combler le silence quand il n'y a rien a dire, car le silence parle à qui sais l'écouter, savoir tendre l'oreille a ses murmures est parfois plus instructif que les balbutiements de quelques impatient. Nous sommes plus ou moins loin du lycée, l'air salé commence à me caresser la narine je bifurque à droite, et débouche sur une scène magnifique, entourée par deux petite forêts un plage de galet embrasse la mer, les pins qui d'élèves pour caresser les cieux voile cette vision à celui qui ne sait pas ou chercher, il n'y a pas plus perdu et plus intime comme endroit, me tournant vers Chase je dis:

-on y est!

2eme phase du jeu de séduction:
Lentement je pose mon sac sur le sol, et je l'ouvre, sortant mon maillot de bain avec une lenteur ostentatoire, je retire mon T-shirt, laissant le soleil courir sur ma peau nimbé d'un filet de suer, embaumant ainsi ma fine musculature, je passe mes bras derrière ma tête rehaussant ainsi la courbe de mes hanches, puis avec encore plus de voluptés, j'ouvre la boutonnière de mon jean, laissant mes jambes fine mais musclée se déployer, enfin je tourner, laissant à chase la vision de mon dos, poussant le vice jusqu'à pointer mes fesses en arrière en enlevant mon caleçon pour passer mon maillots, j'espère que l'apparition de mon fessier a eu l'effet escompter, puis je m'avance vers le mer, la langue pale d'écume de l'océan viens caresse mes pied, j'avance j'entre lentement dans l'eau soudain je me tourne vers Chase et d'une voix allumeuse je dis:

- tu viens elle est bonne.
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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyJeu 13 Jan 2011 - 20:05

- Bien sûr que non, je t'ai demandé ça parce que je pense que je vais devoir me maitriser pour ne pas te voler un baiser à chaque fois que j'en ai l'occaz' !

Je lui souris, rassuré. Quelques instants plus tard, on était dans le couloir devant la classe de musique. Ulysse et Faith me firent signe, je répondis à leur salut mais restai à l'écart, Sacha à côté de moi. Une bulle de silence nous englobait, contrastant singulièrement avec le brouhaha alentour. J'entendis vaguement Castexay faire une remarque désobligeante sur mon ami, mais ne relevai pas. On répond aux imbéciles par le silence... Quand le prof arriva, toute la classe rentra dans le local de musique d'un pas pressé. Faisant exception à mes habitudes, je ne m'installai pas près de ma Petite Herbe, mais au dernier rang près de Sacha. C'était extrêmement rare que je ne sois pas devant avec mes amis... Quant à Sacha, il était tout le temps derrière. Le prof commence son laïus sur la neuvième de je ne sais quel type romantique à deux balles. Je soupire, avant de m'adosser confortablement au dossier de la chaise. Sacha est appuyé sur son banc. Je fixe son dos sans même m'en rendre compte. Soudain, je sursaute : Sacha vient de poser sa main sur la mienne. Je jette rapidement un coup d'œil autour de moi pour m'assurer que personne ne regarde. Je n'arrive pas à me concentrer sur le cours, je suis trop stressé par Sacha... Sa main, sa présence, que sais-je ? Le prof pose soudain une question, et je lève la main pour y répondre.

- Quel est le compositeur de cette symphonie, les enfants ? ... Oui, Chase ?

- Euh... Mozart ?, lançai-je, au hasard.

Évidemment, c'était faux... Je reposai ensuite mes mains bien en évidence sur le banc, plus à l'aise. A côté de moi, Sacha avait fermé les yeux, appuyé sur son pupitre. Je ne pouvais pas détacher mon regard de lui. Il était super touchant, comme ça. J'espérai ne pas lui avoir fait de la peine. Quand la cloche sonna après une interminable heure de ce cours horrible, Sacha se tourna vers moi.

- Il fait beau, j'ai envie de... prendre l'air et de... me baigner, si on allait à la plage ? On passe prendre nos affaires dans les chambres et on y go ?

Je fronçai les sourcils... Au fond, je savais qu'il n'avait pas réellement envie de se baigner. Je voulais rester avec lui, mais... Je n'étais pas sûr de vouloir remettre ça tout de suite. Je soupirai. Il me regardait, plein d'espoir.

- Okay, mais... juste pour nous baigner, d'accord ?

Puis je me levai, nonchalant. Cette journée m'avait décidément bien éprouvé moralement !
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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyJeu 13 Jan 2011 - 17:01

« Il t'aime », ces mots, je dirais même plus, cette réalité résonne dans ma tête comme une musique bénie, je flotte, isolé dans un monde qui n'appartient qu'à moi, un monde où il est rentré à présent, ce baiser resteras à jamais gravé dans mon âme, la marque indélébile de notre amour, ces quelques secondes merveilleuse de bonheur et de plaisir brut volés à la vie, cette osmose parfaite de nos deux corps à l'aune de l'union de nos deux cœur, je n'ai jamais ressentis ça pour quelqu'un, une telle dépendance, un tel besoin de l'autre, il est ma drogue, j'y suis accros, je crèverais d'overdose. Enfin, enfin, la vie me donne quelques petits rayon de soleil, au beau milieu d'une existence aliénante plongée dans l'ombre, j'ai longtemps errer comme une âme en peine, sans but, sans âme, saigné à blanc, écorché vif, salis, bafoué, un fantôme errant trainant les chaines de sa peine, longtemps je n'ai été qu'une ombre qui se meut dans l'Ombre, un serpent de mer mutilé rampant dans un bain d'acide, sans but, sans âme, sans raison, perdu, comme un aveugle, un mort vivant. Mais aujourd'hui, c'est comme si, toute ma vie, je n'avais vu le monde qu'à travers un filtre, filtre qui occultait le plaisir, le bonheur au mérite de la douleur et du malheur et que ce filtre venait d'être brûler, par nos baisers, détruis, inondant mes yeux de la lumière la plus pur, issus de Son soleil, qui avait toujours brillé, mais que je n'avais pas été capable de voir, une radiance si pure qu'elle en devenait insoutenable, éblouissant, il est juste éblouissant. Tenter de mettre des mots sur l'amour, c'est comme vouloir attrapé de la fumer avec les mains , on croit qu'on y arrive, mais bizarrement, à chaque fois, ça nous échappe. La réalité de l'amour est insaisissable, abstraite, impalpable, l'amour couvre autant de définition différentes qu'il y a de façon d'aimer. « Amour », ce mot recouvre une idée aussi étendue que la cruauté chez l'homo sapiens sapiens. L’amour se dit en plusieurs sens, qu’on se plaît parfois à confondre et que nous essaierons au contraire de distinguer. Il y a le rêve de la fusion et l’expérience du manque. Il y a la passion et l’amitié. Il y a l’amour qui prend et l’amour qui donne. Celui qui rêve et celui qui connaît. L’amour fou et l’amour sage. Il y a “la grande souffrance du désir”, comme dit Platon; mais aussi sa puissance et sa joie, comme dit Spinoza. Et puis il y a la charité, la très douce et très pure charité. Mais en sommes-nous capables ? 
Tout cela peut se dire en grec, autour de trois mots, qui sont comme les trois noms de l’amour : éros, philia, agapè. L’erreur serait d’opposer ces trois amours, comme s’il fallait choisir entre eux. Le vrai est qu’ils vont ensemble. Ce ne sont pas trois mondes différents, ni trois essences séparées. Ce sont plutôt trois pôles (dont l’un, peut-être, imaginaire), mais dans un même champ, qui est le champ d’aimer; ou trois moments dans un même processus, qui est celui de vivre; ou trois concepts, toujours plus pauvres que l’infinie complexité du réel, qu’ils aident à comprendre, certes, mais ne sauraient remplacer. Reste alors à vivre ces trois amours, autant qu’on peut, et c’est la seule façon d’aimer la vie.

- Sacha... Rassures-moi, tu ne veux quand même pas dire à tout le monde que l'on s'est... embrassés ? 

-Bien sur que non, je t'ai demander ça parce que je pense que je vais devoir me maitrisé pour ne pas te voler un baiser à chaque foi que j'en ai l'occaz'!

Silence, on entre en cours...

Nous sommes assis côtes à côtes, à l'arrière de la salle, j'évite de le regarder, sachant parfaitement que si mes yeux se posent sur les siens, je ne parviendrais pas à m'en défaire, je me fait combat à moi même pour ne pas détourner le regard du professeur, mais bon sang comment ce concentré sur le romantisme et les accords de neuvièmes quand pèse sur vous le regard de celui dont vous êtes amoureux, discrètement, très discrètement, je fait glisser ma main sur la sienne qui est posé sur sa cuisse, tournant ma main de façon à ce que personne ne puisse voir ce qu'il se trame sous cette table, je ne le regarde pas, je me contente de sentir le grain de sa peau sous mes doigts, je ferme les yeux, l'envie de l'embrassé deviens plus forte, je n'arrive pas à prendre des notes, je ne sais pas si lui y parvient, mais je n'entend pas le bruit si banale du stylo sur le papier. La sonnerie, enfin, deployant toute ma volonté, je me tourne vers Chase:

_Il fait beau, j'ai envie de... prendre l'air et de...me baigner, si on allait (un endroit isolé, il faut que je trouve un endroit isolé, ou nous pourrons bécotter en toute impunité...LA plage! Je connais un ptit coin discret) à la plage? On passe prendre nos affaires dans le chambres et on y go?
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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyMer 12 Jan 2011 - 21:19

A présent, Sacha aussi s'était redressé. Retour au point de départ. Assis par terre. Une brise fraiche caresse mon visage, lui rendant peu à peu une couleur plus décente. Je joue distraitement avec quelques brins d'herbe, tout en sifflotant. Le silence me convient, quand il est accompagné des bruits de la nature... Sacha, lui, préfère parler. Sa voix s'élève, telle une douce mélodie qui m'est uniquement destinée. Je l'écoute en fermant les yeux.

- Mes 5 sens. Je t'aime. C'est tout mon être qui le sent, tout mon corps qui te le dit : Mes yeux adorent te regarder, te contempler pour voir et lire ce que tes yeux dictent et ce que ton corps demande. Mes oreilles sont toujours prêtes et attentives à écouter un moindre balbutiement de tes lèvres, un petit battement de ton coeur, une bouffée de ta respiration. Ma bouche savoure la douceur de tes lèvres et la légèreté de tes baisers qui se plantent sur elle si finement et si amoureusement. Mon nez est déjà un adepte de ton odeur, celle de ton corps. Il la reconnaît même à une distance plus loin que la lune. Il te respire comme si tu étais son oxygène qui assure son travail. Et mes mains tremblent rien qu'à toucher ta peau, ton corps, et deviennent sans le savoir des esclaves de tes désirs. Je respire, je touche, j'écoute, je savoure et je vois bien ton amour.. Je t'aime, toi qui me donnes un sens à mes 5 sens, et un sens à ma vie entière.

Pendant qu'il parle, un sourire apparait lentement sur mes lèvres. Mon ami est décidément bien romantique ! Au risque de le décevoir, je le pousse légèrement sur le côté... Il se rattrape de sa main, se redresse tranquillement.

- Tu ne serais pas un peu poète, Sacha ?

Puis je rigole doucement, tout en passant une main distraite dans mes cheveux. Elle glisse lentement dans ma nuque, là où celle de Sacha se trouvait il y a quelques minutes. Un frisson me parcouru l'échine quand je repensai à cet instant. Je jetai un coup d'oeil à Sacha... Manifestement, il était moins gai que moi ! Il tremblait. Je me demandai vaguement pourquoi je n'étais pas dans le même état que lui. Après tout, je venais, en l'espace d'un après-midi, de déranger toutes mes plus profondes convictions internes... et j'étais presque d'humeur à rire, à foutre la merde en classe ou à claquer une bonne grosse patte amicale dans le dos de ce con de Casteway... Quoi que... Je souris à cette idée. Je serais bien resté là encore un moment, mais Sacha en avait apparemment décidé autrement :

- Chase, je serai discret jusqu'à ce que tu veuilles que les gens sachent, je me ferai petit. Allez viens avec moi, allons en cours maintenant, musique c'est pas si terrible.

Que les gens sachent ? Je levai un sourcil perplexe. Que les gens sachent quoi ? Avait-il l'intention de dire qu'on s'était embrassés à toute l'école ?! J'imaginais déjà la réaction de Casteway et de tous les autres... Je me levai d'un bond, avant de me tourner vers Sacha et de lui tendre la main. Quand il la saisit, un frisson électrique m'envahit, mais je l'ignorai. Il se releva à son tour, et je commençai à descendre vers les bâtiments en marche arrière, sans le quitter des yeux et sans lâcher sa main. Je lui souris. Au final, j'étais content que cet épisode de ma vie se soit déroulé alors que j'avais 17 ans. Si je virais homosexuel - ce qui, à mon sens n'était pas une tare mais n'aidait pas à se faire des amis - autant le faire maintenant plutôt qu'à 40 ans, quand je serais marié et père de famille, non ? Quand on fut trop près de la cours de récréation qui entourait l'école, je lâchai sa main. Nous marchions côtes à côtes vers notre cours de musique. Je n'aimais pas ce cours, je n'avais jamais été doué pour chanter, ou jouer d'un quelconque instrument, à l'inverse de Sacha. Avant qu'on ne soit de retour dans le monde "réel", je me décidai à poser la question à Sacha.

- Sacha... Rassures-moi, tu ne veux quand même pas dire à tout le monde que l'on s'est... embrassés ?

Je chuchotai le dernier mot, pour m'assurer qu'il soit le seul à l'entendre.
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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyMer 12 Jan 2011 - 20:32

Aimer ou désirer ? Vibrer ou ronronner ? Le rêver sans le vivre, le chercher sans relâche, l’écrire, le chanter ou le taire. Et quel drôle de sentiment finalement, celui qui nous entraîne d’espoirs en désillusions. L’amour n’est pas un sentiment : c’est un mot, une étiquette, commode pour réduire mille sentiments mouvants et contradictoires. Quand on creuse un peu l’alchimie des cœurs, on se rend compte qu’il n’y a pas deux façons d’aimer identiques, et rigoureusement aucune réciprocité en la matière. Chaque « je t’aime » est unique ; chaque occasion de le dire, singulière. Chacun aime d’une façon absolument personnelle, qui fluctue en fonction des situations et des interlocuteurs.L’amour n’est ni en moi, ni en l’autre, mais entre nous. L’amour est l’histoire que tissent deux êtres, non le sentiment prétendument univoque qui les animerait. Ainsi, l’amour est-il non une espérance individuelle, mais une expérience vécue à deux : la rencontre de deux libertés, le mélange de deux vulnérabilités, la succombance de deux épidermes. Notre baiser c'est éteins, mais lui n'en as pas fini, il en reveux, il me veux, il m'aime, ses lèvres se jette sur les miennes tandis que je suis plaqué au sol par mon fougeux chase, ses lèvres ravagent les miennes, puis, elles m'assasasin en s'emparant de ma gorge, je frissonne, je gémis, mon corps entier cris de plaisir, je n'ai qu'un envie, lui, envie de l'aimer de tout mon coeur et de tout mon corps, envie de sentir la chaleur de sa peau, envie de me meler à lui encore et encore, dans une danse eternelle, mais nous ne pouvons pas, c'est pas le moment, c'est ainsi que nos deux passions efrenées se sont stopées net par la sonerie criarde, je regarde chase, avec force, avec violence, je lui dis je t'aime par les yeux. Contre ma volonté, je me sens obligé de parler, obligé de lui dire, car j'ai enfin trouvé les mots:

_Mes 5 sens. Je t'aime. C'est tout mon être qui le sent, tout mon corps qui te le dit :Mes yeux adorent te regarder, te contempler pour voir et lire ce que tes yeux dictent et ce que ton corps demande. Mes oreilles sont toujours prêtes et attentives à écouter un moindre balbutiement de tes lèvres, un petit battement de ton cour, une bouffée de ta respiration. Ma bouche savoure la douceur de tes lèvres et la légèreté de tes baisers qui se plantent sur elle si finement et si amoureusement. Mon nez est déjà un adepte de ton odeur, celle de ton corps. Il la reconnaît même à une distance plus loin que la lune. Il te respire comme si tu étais son oxygène qui assure son travail. Et mes mains tremblent rien qu'à toucher ta peau, ton corps, et deviennent sans le savoir des esclaves de tes désirs. Je respire, je touche, j'écoute, je savoure et je vois bien ton amour.. Je t'aime, toi qui me donnes un sens à mes 5 sens, et un sens à ma vie entière.

Je tremble, les sanglots dans la voix, puis je siffle:

_Chase, je serais discret jusqu'à ce que tu veuille que les gens sache, je me ferais petit, aller viens avec moi, allons en cours maintenant, musique c'est pas si térrible.
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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyMer 12 Jan 2011 - 19:04

Je m'étais à présent entièrement redressé. J'étais mort de trouille. Si Sacha avait hésité ne serait-ce qu'une seconde, je pense que je me serais enfuit en courant. Mais le beau brun assis à mes côtés n'a pas hésité. Il s'est approché de moi, les larmes aux yeux. Des petites perles humides roulaient sur ses joues, j'avais envie de les essuyer mais il m'était impossible de bouger le moindre muscle. J'étais comme aspiré par le regard de Sacha, pire que dans un trou noir... Ses yeux reflétaient un sentiment tellement intense que ma respiration s'accéléra avant même qu'il ne me touche. J'étais brulant, j'avais l'impression que s'il posait ne serait-ce qu'un doigt sur moi, j'exploserais de plaisir. Lentement, il approcha son visage du mien. Je parvins à détacher mes yeux des siens pour fixer sa bouche. Ses lèvres étaient parfaites... Aucune de mes ex ne m'avait jamais fait cet effet là. Regarder sa bouche m'embrasa encore plus que ce que je ne l'étais déjà. Quand son nez frôla le mien, je ne pu retenir un frisson. Je sentais son souffle chaud sur ma peau brulante. Mes mains s'ancrèrent dans le sol, et je dus me faire violence pour ne pas lui sauter dessus et lui laisser mener la danse.

Quand enfin ses lèvres se lient aux miennes, je ne cherche même plus à retenir le gémissement de plaisir qui m'étreint le cœur depuis de bien trop longues secondes. Soudain, Sacha se fait plus pressant. Il enroule sa main autour de ma nuque et me caresse les lèvres de sa langue. Je ne me fait pas prier plus longtemps pour entre-ouvrir les miennes et laisser nos langues avides l'une de l'autre s'entremêler fougueusement. C'est encore mieux que la première fois, dans la salle de musique. J'ai laissé au placard toutes les questions qui m'embrumaient pour me consacrer uniquement au moment présent... Sa main droite me caresse toujours la nuque sensuellement, et il vient appuyer sa main gauche contre mon torse. Je m'allonge, sans lâcher ses lèvres une seule seconde et Sacha roule sur moi. Je sens son désir pour moi qui se manifeste, tout contre ma cuisse. Le mien ne s'en fait que plus pressant. Sa main se fait audacieuse et se glisse sous mon tee-shirt, caressant mon torse musclé au passage. Timidement, je remonte ma propre main le long de sa cuisse jusqu'à ses fesses. Nos langues se caressent toujours, sauvages. Soudain, sa main quitte mon torse et Sacha met fin à notre merveilleux baiser. J'ouvre aussitôt les yeux, surpris. Son visage est à quelques centimètres du mien. Je respire de façon saccadée, ne me remettant pas de son baiser. Il murmure quelque chose...

- Veux-tu que j'arrête ?

Pour toute réponse, je tend le cou dans sa direction, réclamant avidement ses lèvres. Pourquoi voudrait-il arrêter cet instant magique ? Je me redresse légèrement puis le fait basculer sur le côté. Bien à l'abri sous le grand chêne, dissimulés au regard de tous, je prend le dessus sur Sacha. Mes bras entourent à présent son visage, posés dans l'herbe fraiche. Je déplace ma main et caresse sa cuisse musclée, tandis que mes lèvres parcourent son cou. Je ne peux retenir un deuxième gémissement de plaisir étouffé. Son odeur subtile me fait chavirer... Je suis dans un autre monde, sur une autre planète... Et sur cette planète, il n'y a que le chêne, Sacha, moi et le plaisir qui nous envahit autant l'un que l'autre. La sonnerie qui annonce la fin du cours nous fait soudain redescendre de notre petit nuage. Jamais je n'ai autant détesté cette sonnerie qu'en cet instant précis ! Je me redresse d'un coup, pour me coucher aussitôt à côté de Sacha... Je halète, mes joues sont en feu, mon pantalon menace d'exploser... Bientôt, des cris de joie raisonnent au loin, signe que les élèves sont maintenant dehors... Je me rassied, et passe par réflexe ma main dans mes cheveux. Je me tourne légèrement vers Sacha. Je ne peux m'empêcher de sourire en constatant qu'il est dans le même état sonné que moi.

- Wah..., soufflai-je. Je n'ai jamais rien...

La fin de ma phrase meurt sur mes lèvres. C'est une chose de le vivre... mais le reconnaître est peut-être encore trop dur pour moi...
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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyMer 12 Jan 2011 - 17:55

 Sacha...  Je ne sais pas ce que je veux. Je ne sais plus où j'en suis. Tu comprends, je pensais savoir qui j'étais, ce que j'aimais, qui je voulais. Toutes ces choses censées me décrire, je pensais les connaître, mais là... Je ne sais plus. Je ne vais pas te mentir, tu sais... J'ai vraiment... Hum... Apprécié notre... Hum... Enfin ! Tu vois, quoi ! Mais les filles... Oh, c'est pas clair, ce que je dis ! Je reprend...  Je pensais aimer les filles, mais je ne suis plus sûr de rien. A cause de toi. 

Embrouillé, tout en lui est embrouillé, son âme en proie à un océan de doutes, soumis a un maelström de contradictions, en son coeur, plus rien est sur, ses certitudes ce sont éfondrées, à cause d'un geste, un seul geste, geste qui n'était que la conséquence de l'expression de mes sentiments, conséquence de mon égoïsme qui m'a poussé à exhiber mon coeur, sachant parfaitement que ça lui ferait du mal, qu'il en souffrirait, mais pourtant, pourtant il dit qu'il a qu'il avait aimé ça... Qu'il avait trouvé ça agréable, et c'est sans doute la raison de son doute, un plaisir si surprennant pour quelqu'un qui croyait n'aimé que les femmes. ON pense souvent se connaitre, savoir qui on est, mais toujours, la plus part du temps à cause de notre connerie, la vie nous fait remettre tout en cause. Si penser c'est être, l'éxistence n'est-elle juste qu'une pensée? Quand les chose vous tombes dessus comme la mort, chez les vieux un mois de canicule, peut on continuer à croire que nous maîtrisons la situation? Nous ne sommes que de pions sur l'échéquier géant de la vie, la dâme étant l'amour, le roi la mort, et nous pauvre pions qui se font sacrifier sans vergogne... L'amour est une fatalité, il te tombe dessus et t'y comprend plus rien. Chase m'aime-t-il? Notre baiser a-t-il eveillé en lui l'amour cette saloperie? Il n'en a aucune idée. Mais un chose est sur, moi je l'aime, peut être par ce qu'il est beau qui sait? Mais est-ce que je l'aime parce que je le trouve beau, ou est-ce que je le trouve beau parce que je l'aime? Je ne crois pas au coup de foufre, j'ai d'abord apris à aimer son âme avant de désiré son corps.

 -Une seule façon de le savoir ! Embrasse-moi !

Le veut-il vraiment? Je m'e fout, c'est la seule solution pour l'éclaircir, pour l'aider à savoir qui il est vraiment, je vais tout lui donner dans ce baiser, lui dire par les actes ce que l'on ne peut exprimé par les mots. Je m'approche de lui, les larmes au yeux que je plonge dans l'océan de ses iris, me laissant submerger par la tempêtes de ses orbes claires. Toujour avec douceur, j'approche mes lèvres des siennes puis m'arette, nos nez se caressent, nos souffles valsent l'un avec l'autre, je ferme mes yeux et ouvre légerment ma bouche, inhallant son halleine, emplein de désir et du besoin de ses lèvres, avec voluptée, je brise la barrière invisible qui fesait frontière entre nos deux corps, nos lèvres liées dans un baiser d'abord chaste, puis je passe ma main derrier sa nuque en ouvrant les lèvres, pénétrant sa bouche, ma passion monte, elle me brûle, comme une musique, elle s'envole dans un crescendo vertigineux, le gout de miel et de fleurs de ses lèvres, son odeur composée de tant de fragrance délicieuse, tous ça m'étourdis j'ai du mal à me rapeller mon nom. Tandis que ma main tiens sa tête, de l'autre, je pousse son torse et l'allonge par terre, nos lèvres toujours collées, je suis allongé sur lui, notre baiser ravageant ma conscience, je veux que ça ne s'arette jamais, je sens que mon pontalon me parait soudain trop petit, ma main glisse sur son torse et passe sous son T-SHirt, caressant son ventre sa poitrine, puis, enfin, je quitte ses lèvre et dans un murmure je souffle:

_Veux-tu que j'arette?
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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyMar 11 Jan 2011 - 23:26

Le silence s'installe entre nous, serein. Sacha est assis à côté de moi. On a l'air de deux cons en train de compter les brins d'herbe, comme ça, assis côtes à côtes. Je me laisse alors tomber en arrière. Quelques pâquerettes me titillent les oreilles, mais je ne bouge pas. Au dessus, les branches du chêne se balancent au rythme du vent. Le ciel est bleu, et le soleil transperce de ses rayons les feuilles du grand arbre, leur donnant une couleur presque irréelle. Je cale confortablement ma nuque dans mes mains, et je me laisse bercer par le bruit du vent dans les feuilles, le pépiement des oiseaux et nos deux respirations tranquilles. Mais... Sont-elles vraiment tranquilles ? En moi, tout est sans dessus dessous. Les tiroirs de mon âmes sont tous éparpillés sur le sol. Un homme m'a bousculé, les faisant tous tomber de leurs belles armoires bien claires. Sans aucune ambiguïté. Maintenant, je vais devoir tout ranger, tout remettre en question. Et la première de ces questions est : "Qui suis-je, au fond ?" Je pensais bien me connaître, mais le Chase que je connais... - ou connaissais ? - n'aurait jamais osé faire ça. Aurait été dégouté de le faire. Le nouveau Chase, ou peut-être le véritable Chase, avait apprécié cet instant à sa juste valeur. Et était terrifié. Soudain, la voix de Sacha s'élève, venant briser l'harmonie parfaite des bruits de la nature. Il commence à parler, et je le laisse finir sans l'interrompre. J'entends ce qu'il dit, mais je n'en comprend pas tout le sens...

- Chase, ce qu'il s'est passé là haut, ce baiser, si veux l'oublier, si tu veux mettre une croix dessus, fais-le. Si ce que je ressens pour toi n'est pas partagé, oublions ce qui s'est passé, car, ce que j'ai ressentis là-bas, je ne veux pas le ressentir, si toi même tu ne le ressens. Le seul besoin que j'ai, c'est d'être à tes côtés, mon statut à tes yeux n'importe que s'il fait ton bonheur, si tu veux de moi qu'en ami, je serai cet ami, si tu veux plus je serai plus, et si tu veux moins, je serais moins, et si tu veux pas, je ne serai pas. Mon amour n'a pas d'anagramme, l'unique chose que je veux, c'est toi à mes côtés, la manière qu'importe, mais si ça te rend malheureux, je m'en irai. Pourquoi ? Tu connais la réponse.

Moi qui voulais parler... J'en avais pour mon argent ! Enfin, façon de parler... Pourquoi Sacha disait-il qu'il partirait ? Je n'avais pas envie qu'il parte, pas envie qu'il me laisse seul face à cette situation. Je laissai se réinstaller le silence entre nous, tout en réfléchissant à la fin de sa tirade. Oui, je connaissais la réponse... Il m'aimait. C'est bien mon prénom que je l'avais entendu chanter, dans la salle de musique. Cette foutue salle de musique, qui venait de déranger tout l'ordre interne que je m'étais efforcé de construire ! Jamais plus je ne pourrais passer devant sans rougir, à présent. Je soupirai.

- Sacha...

Re-soupir.

- Je ne sais pas ce que je veux. Je ne sais plus où j'en suis. Tu comprends, je pensais savoir qui j'étais, ce que j'aimais, qui je voulais. Toutes ces choses censées me décrire, je pensais les connaître, mais là... Je ne sais plus. Je ne vais pas te mentir, tu sais... J'ai vraiment... Hum... Apprécié notre... Hum... Enfin ! Tu vois, quoi ! Mais les filles... Oh, c'est pas clair, ce que je dis ! Je reprend...

Tout en parlant, j'observais un oiseau qui venait de se poser sur une branche de ce gros chêne protecteur. Ici, je me sentais en sécurité. C'était ici que nous nous étions rencontrés, Sacha et moi. Était-ce un hasard si j'avais choisi de m'installer précisément à cet endroit ?

- Je pensais aimer les filles, mais je ne suis plus sûr de rien. A cause de toi.

Je me redressai sur mes avants-bras, une idée que je qualifierais de "lumineusement idiote mais efficace" venait de me traverser l'esprit.

- Une seule façon de le savoir ! Embrasse-moi !
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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyMar 11 Jan 2011 - 17:46

Il n'y a pas tant de différence entre se mourir du silence des autres et mourir en silence.Le silence des autres ne parle pas, c’est pour cela qu’il est difficille à comprendre. La réponse qui parle beaucoup plus fort que le message verbal est le silence Il y a le silence qui apporte le bien-être, et celui qui tue. La différence se partage entre nous, tandis que l'indifférence blesse Je vis pour aimer et j'ai besoin d'aimer pour bien vivre La vie est comme une chanson,les paroles nous séparent mais sa musique nous réunit. Aimer, c'est voir l'invisible dans celui qu'on aime, et qu'il voit cela en nous est le signe de son amour. Il suffit d'avoir été aimé une fois pour conserver au fond de soi la conviction que le bonheur existe. Si on veut arriver à aimer l'imperfection des autres, il faut aimer avant tout la perfection qui dort en chacun d'eux.On ne comprend pas une peine avant de l'avoir vécue, on ne comprend pas l'autre avant de l'avoir aimé Notre amour n'est pas vraI si l'on croit que l'autre peut nous faire du tort. Notre amour envers celui qu'on aime est à la mesure de ce qu'on a à lui donner et de ce qu'on attend de lui. Ce n'est que lorsqu'on aime quelqu'un, qu'on le trouve beau. Pour être heureux avec les autres, il ne faut pas trop espérer être aimé, ni trop penser qu'on est détesté. On peut vraiment s'aimer lorsqu'on n'a plus besoin de l'être, parce qu'on a véritablement été aimé par soi-même. Celui qui a peur ne voit pas en lui-même l'ennemi qu'il crée, Celui qui aime voit toujours en l'autre l'ami qu'il imagine. On peut être heureux en amour et même par amour envers ceux qui ne le sont pas.Tous les mots que l'on utilise pour décrire l'amour ne dépassent pas le geste qui le démontre. L'amour voit l'endroit où chacun est parvenu et non jusqu'où il doit aller. Chaque graine d'amour que l'on sème fait mourir l'herbe de la haine qui pousse autour de nous. On a tous la liberté d'aimer et la responsabilité de haïr. L'amour se mesure à notre capacité de pardonner, la haine, à notre incapacité d'aimer. Il n'y a pas d'amitié à laquelle l'amour ne collabore pas.Il n'y a pas de haine à laquelle l'amour ne peut rien.Il n'y a pas de déception que l'amour ne peut faire oublier.Il n'y a pas de guerre à laquelle la haine ne participe pas. Aimer, c'est croire que l'existence nous aime au moment même où elle semble nous trahir. Parce que je ne savais pas vivre avec toi, j'apprends maintenant à vivre avec moi. Même si l'on sait avec certitude que l'on est aimé sans condition, on ne souffre pas moins d'être incompris de ceux qui nous aiment. Celui qui ne s'est pas encore éveillé à l'amour, se laisse même endormir par ceux qui essaient de le réveiller. Le langage de l'amour est toujours simple, c'est pour cela qu'il est si difficile à comprendre Si on ne s'aime pas, on ne peut pas aimer et on ne peut pas être aimé, parce qu'on ne veut pas se laisser aimer .Si on ne s'aime pas assez, on va toujours rechercher chez les autres l'amour qu'ils sont incapables de donner On ne s'aime pas assez si notre vie n'a pas de sens, car on n’en connaît pas le sens si on ne s'aime pas assez. Que de mal pour se débarrasser du souvenir d'un être qu'on a aimé, quand on ne sait pas qu'il s'agit de continuer à l'aimer pour s'en débarrasser.Ne craint pas de trop aimer, car en toutes circonstances l'amour te protège des menaces. L'amour est souvent un abri pour personne seule, mais il est quelquefois une prison pour ne plus être seul.L'aveugle dans sa nuit peut être entouré d'amour, et continuer de le chercher.Ce qu'il y a de plus difficile à comprendre dans la vie, est que l'amour dépasse toute compréhension. Si on ne s'aime pas, on dépense beaucoup de temps et d'énergie à se demander pourquoi les autres ne nous aiment pas. C'est notre difficulté d'aimer l'autre tel qu'il est, qui nous empêche de croire qu'il ne peut pas nous aimer tel qu'on est. Il est plus facile de fuir une personne que de se débarrasser de ses sentiments pour cette personne. Il n'y a de distance entre nous que les motsqui nous ont séparés, et les sentiments qui peuvent nous réunir. On ne peut pas aimer les autres si on est toujours en conflit avec soi-même.On est en bonne compagnie avec la solitude, quand on a soi-même choisit son exil. On n'essaie pas d'être aimé outre mesure quand on est heureux, parce qu'on s'est assez aimé pour le devenir. L'amour sait que jamais rien n'est requis pour être heureux, si ce n'est plus d'amour. On ne recherche intensément l'amour que dans la mesure où on est malheureux.La mort de ceux qu'on aime est douleur, tout comme la mort de nos préjugés, parce qu'on les aime aussi. Dans l'amour comme dans la mort, celui des deux qui reste supporte souvent le poids de celui qui part le premier. Apprendre à vivre, c'est apprendre à aimer, apprendre à mourir, c'est apprendre à s'aimer. Ce n'est pas de mourir que ceux qui souffrent trop ont envie, c'est de dormir. S'il est vrai que l'on doit bien manger pour rester en vie, le fait de moins manger n'est toutefois pas une invitation à mourir. Il vaut mieux mourir à moitié fou, que de n'avoir vécu que la moitié de sa vie. On n'en finit plus de se faire mourir à trop vouloir prolonger sa vie. La peur de mourir est à la mesure de notre douleur de vivre. Si on pouvait aimer seulement ceux que l'on peut quitter sans souffrir, on pourrait ainsi naître sans avoir besoin de mourir.

Ce baiser nous a troubler autant l'un que l'autre. Lui peut-être plus que moi, cette etreinte à brisé ses convictions profondes, le résultats de toute ses introspection, il ne sait plus ni qui ni où il est. Ca me fait mal de la voir dans cet état. Il répond à ma prosition de sortir en se ruant sur la porte. Je le suis, comme un automate, toujour pas remis de mes émotions, je le suis parce que je dois le suivre. Mon corps bouge indépendemment à mon esprit, qui, lui, est alièner à toute ces sensations et sentiments qui étreigne mon coeur, à ce capharnaüm de contradiction. Chase et en détresse, il se met à martyrisé un mur, défoulant son incompréhenssion sur cet facade blanche. Nous somme dehors, le vent caresse de sa main fraiche nos peau brulante. Le chêne. Là ou nous nous sommes rencontré la première foi... Il s'assied à son pied, et, d'un geste de la main, m'inite à m'assoire à côté. Il parait plus serein, moi je le suis, il va falloir parler, mais le silence pèse comme un cheval mort, abrutis de silence. Bien j'allais parler, mais que dire? La vérité... L'amour, vrais peut nous mener à nous sacrifier nous même pour le bien de l'autre. A souffrir pour qu'il soit heureux. Une petite perle aux coins de yeux, mon regard transparent, livrant à la détresse de mon esprit, je parle, et ne m'intérompt pas jusqu'à la fin de l'expression de mes sentiements:

-Chase, ce qu'il c'est passé là haut, ce baiser, si veux l'oublier, si tu veux mettre une croix dessus, fait le, si ce que je ressens pour toi n'est pas partagé, oublions ce qui c'est passé, car, ce que j'ai resentis là bas, je ne veux pas le ressentir, si toi même tu ne le ressens, le seul besoin que j'ai, c'est d'être à tes côtés, mon statut à tes yeux n'importe que s'il fait ton bonheur, si tu veux de moi qu'en amis, je serais cet amis, si tu veux plus je serais plus, et si tu veux moins, je serais moin, et si tu eux pas, je ne serais pas. Mon amour n'a pas d'anagramme, l'unique chose que je veux, c'est toi à mes côtés, la manière qu'importe, mais si ca te rend malheureux, je m'en irais. Pourquoi? Tu connais la réponse.

Ses bras, j'ai envie qu'il m'étreingne comme il avait l'habitude de le faire, ou qu'il m'embrasse à nouveau, un océan au bord des cils, j'attends sa réponse.
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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyLun 10 Jan 2011 - 14:16

Dans ma tête, c'est le feu d'artifices. Tantôt, c'est une question qui décolle : "Mais qu'est-ce qui t'a pris ?!", une autre fois, c'est la sensation de ses lèvres douces sur les miennes, puis là, à droite, l'abandon... et la belle rouge, ici : la peur. L'espace d'un instant, je ne sais plus où je suis, je ne sais plus ce que je fais, ni pourquoi je le fais. D'ailleurs, est-ce que je l'ai déjà su ?!

Inconsciemment, j'ai fermé les yeux. Est-ce le plaisir ? Est-ce pour ne pas le voir ? Autre chose ? Je ne sais plus. Ça a duré quelques secondes, puis ses lèvres se sont entre-ouvertes. Toujours ce brouillard, qui m'empêche de me rendre compte de ce que je suis en train de faire. Lentement, puis de plus en plus vite, nos langues se sont emmêlées. J'ai resserré l'emprise de mes mains sur ses bras, mon corps s'est rapproché du sien pour mieux apprécier la sensation de ses lèvres, mon pantalon m'a étreint un peu plus fort... Ce baiser me laisse pantois. C'est chaud, c'est humide, agréable... Comme avec une fille. Qu'est-ce qui fait la différence entre une fille et un garçon, après tout ? Sur le coup, je me dis que rien ne fait la différence, que je pourrais très bien être gay. Mais c'est... fugace. Peu à peu nos lèvres se séparent. Je baisse la tête, les yeux toujours fermés. Je voudrais arrêter le temps, ne jamais vivre ce qui va suivre. Je ne veux pas devenir gay, je ne veux pas donner de faux-espoirs à Sacha, je ne veux pas oublier cet instant, je ne veux pas que quelqu'un le découvre, je ne veux pas que cela s'arrête. Tant de choses contradictoires se mêlent dans mon esprit. J'entends Sacha qui respire, et soudain, il se dégage de mon emprise. Je lève les yeux vers lui, sans pourtant oser le regarder en face. Je sens le rouge me monter aux joues, Sacha a toujours la bouche ouverte. Il est probablement aussi surpris que moi. Mon coeur bat la chamade, j'ai peur de sa réaction. Il hésite :

- Je... Je... Je crois... qu'on a besoin d'aller prendre l'air. Allons faire un tour.

Sans un mot, je fait volte-face et me dirige d'un pas rapide hors de cette salle. Je ne pourrai plus jamais y remettre les pieds sans penser à ce baiser. Une seule question me taraude l'esprit, inlassablement : "Est-ce que je suis gay ?" J'entends les pas de Sacha, derrière moi. Tout un coup, de rage, je balance mon poing dans le mur à ma droite. Je le défonce légèrement, ce pauvre mur qui ne m'a rien fait. Je ressens une douleur lancinante dans le poing et elle m'empêche de penser à autre chose. Je ne m'arrête que lorsque je suis dans le parc qui entoure Wynwood. Sacha est toujours derrière moi. A l'ombre du grand chêne, je me laisse tomber dans l'herbe. Je me sens un peu mieux, un courant d'air frais caresse mon visage, qui a retrouvé sa couleur habituelle. Distraitement, je tapote le sol à côté de moi. Je n'ai pas envie que Sacha parte, mais je ne sais pas quoi lui dire. Et pourtant, je sais qu'il nous faut parler.
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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyDim 9 Jan 2011 - 22:04

La vie est une belle salope, instable, informe, indécise. Elle nous accapare dans ses méandres nous ne sommes que les pions du destin, si destin il y a. La notion de destin taraude tous les esprits, un jour ou l'autre. Que l'on dise : "venez découvrir votre avenir" et tout le monde se passionne. Mais s'il y a destin, cela signifie que des événements ne manqueront pas d'arriver, quoi que nous fassions. Cela veut dire que notre pouvoir d'action sur notre propre vie est limité, que nous sommes impuissants face à certains événements ! Où donc est notre liberté ? Suis-je maître ou non de mes choix de vie ? Ces questions importante sont une infinité de conséquences dans notre vie de tous les jours. Chacun(e) d'entre nous vit selon ce qu'il croit. Notre conception de la vie sous-tend nos choix et nos comportements. De façon sûre, il y a un événement dont nous ne pouvons empêcher l'arrivée. C'est un événement universel, auquel nous sommes tous destinés : la mort. Personne ne peut y échapper. Dès notre naissance, le destin fatal se met en marche et nous achemine vers l'instant inéluctable. Biologiquement (j'aime pas sortir ce genre de connerie scientifique...), nous le savons maintenant, nos cellules sont programmées pour mourir. Dès notre conception, le compte à rebours commence ! La mort : événement fondamental de notre vie, qui va orienter tous nos choix et nos croyances. Ce destin funeste pèse sur nous et fait naître en nous la peur. C'est une peur diffuse, pas forcément consciente, mais qui constitue le fond affectif de notre être. Que survienne un danger et c'est elle qui nous gouverne. Un rien et l'on se sent exposé, en péril, insécurisé. Notre liberté est une liberté de "mortel" : quelle vie vais-je choisir, sachant qu'elle est marquée par la finitude ? C'est sur cette problématique de la mort que s'articulent toutes les conceptions du destin. Est-ce que Chase, tout comme la mort, est un événement inéluctable, ais-je eu ne serais-ce quelques secondes le choix? Je n'ai été que spectateur... Les choses ont été dites, à présent la sentence va tomber, cruelle, inéluctable. Contre toute attente au lieu de me répondre en me demandant si c'est un blague avec un sourire débile, il attrape mes bras et me plaque au mur en disant.

- Sacha ! Écoutes, moi non plus je ne veux pas perdre ton amitié ! 

Je ne peux plus parler tant je suis troubler par l'intensité de son regard quand son souffle chaud vient caresser mon visages, tant je me sens défaillir quand son corps est si près du mien tant je suis surpris de sa réaction, et tant j'en suis heureux, il ne me rejette pas, même s'il me donne pas son amour, au moins je ne perd pas son amitié. Et ces sur cette réflexion qu'il m 'assassine avec ses lèvres, les plongeant sur les miennes, sur le moment, je ne parviens pas à répondre à son baiser tant je suis surpris et troubler, puis la passion viens, puissante, impétueuse, mes lèvres s'ouvrent peu à peu, et je me donne à lui, son lèvres emmêlée dans un serments d'amour, ce qui n'était que du rêve ce joint à la réalité, tout le temps que dure notre baiser, j'oublie mes soucis, plus rien n'existe hormis lui, petit à petit, nos lèvres se séparent. Je me retrouve là tremblant dans les bras de chase. J'ai l'impression d'être drogué, drogué de ses lèvres, je plane, il me regarde gêné, je me libère de son étreinte et lui dis:

- Je.... Je... Je crois qu'on a besoin d'aller prendre l'air. Allons faire un tour...


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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyDim 9 Jan 2011 - 20:51

Sacha me regarda d'un drôle d'air. Je pouvais presque entendre les rouages de son cerveau s'activer et voir la fumée sortir de ses oreilles. Il avait l'air perturbé, et mon compliment fut comme une masse qui l'acheva. Il ouvrit la bouche, puis la referma. J'attendis qu'il se décide à parler, patient. Mon sourire avait disparu, mes sourcils s'étaient froncés face à l'étrange comportement de mon ami.

- Chase, il faut que j'te dise quelque chose...

Je hochai la tête pour l'encourager à continuer. Que voulait-il donc me dire de si important ? Au fur et à mesure qu'il parla, son visage se décomposa. Il n'était pas dans son assiette, le pauvre.

- Écoutes..., hésita-t-il, ne réponds pas si tu n'en as pas envie, de toute façon je me doute de ta réponse, mais voilà... C'est plus fort que moi, j'y peux rien !

Il marqua une courte pause, comme s'il hésitait.

- Qu'est-ce qu'il y a ?, l'encourageai-je.

- Oh et puis merde ! C'est pas une honte, s'énerva-t-il, je suis amoureux de toi !

Mes yeux s'ouvrent ronds de surprise, et Sacha se met à pleurer. Je suis assez choqué, je ne m'attendais pas du tout à ça ! Il continue, sans faire attention à moi, fixant ses pieds.

- Ça fait quelques temps, déjà, que je ressens quelque chose d'autre que de l'amitié. Je pense à toi plus que ce que je ne le devrais. J'ai pas envie de gâcher notre amitié et...

Plus il parle, et plus il sanglote. Moi, je reste là, comme un con, la bouche entre-ouverte de surprise. Soudain, il se lève et part en courant vers la fenêtre. La fenêtre ouverte. Une image me passe en tête, fugace : moi, petit garçon blond, en train d'avouer mes sentiments à une copine de classe et elle qui me rit au nez puis s'enfuit retourner jouer avec ses amies. Une deuxième lui succède, tout aussi rapidement : Sacha, qui, de chagrin, saute par la fenêtre. Je n'ai pas le temps d'y penser que je suis déjà en train de courir après lui. Il est déjà à la fenêtre et me dit qu'il est désolé. Je ne sais pas ce qu'il compte faire, mais mon bon-sens me dit de ne pas le laisser en plan. Je sais qu'il a déjà pas mal de problèmes comme ça, et je ne veux pas lui en rajouter. Et puis, les chagrins d'amour, ça me connait ! J'ai commencé à m'y droguer très tôt, déjà : A 7 ans, je me prenais cette première claque, qui fut suivie par beaucoup d'autres. Je le rejoins et le tire par le bras avant de le plaquer contre le mur qui jouxte la fenêtre et de l'y tenir bien coincé. Nos respirations se mêlent, rapides. Je réfléchis à toute vitesse pour trouver quelque chose à lui dire qui soit moins horrible que "Hahaha !" ou "Euh... merci ?". Tant pis, je me lance en priant pour que mon absence de tact s'enferme à double-tour dans un placard et n'en sorte plus avant que cette conversation soit finie.

- Sacha ! Écoutes, moi non plus je ne veux pas perdre ton amitié !

Je secoue la tête de dépit. Que dire d'autre ? Que j'aime les filles ? Il le sait ! Soudain, une idée très bête me passe par la tête. Très, très bête... Carrément dingue, même ! Je tiens toujours ses bras contre le mur, bien serrés dans mes grandes mains calleuses, et nos yeux sont rivés l'un à l'autre. Sans être sûr moi même de ce que je vais faire, je me penche en avant et embrasse Sacha. Mais... QUOI ?!
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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptyDim 9 Jan 2011 - 11:26

Ma première rencontre avec Chase...

Il faisait beau même pour un début d'été il faisait beau, chaud, mais une bise tiède vennait caresser les errants. Malheureusement j'avais cours, math, 4H... *He! Mais depuis quand je vais en math moi? Surtout par une si belle journée?*Suite à cette reflexion personnelle je saisis mon baladeur, un bouquin au cas où et me jette dans le parc, le soleil sanglotait sa lumière inodant le par terre de ses larmes, comme un mère inonderais la tombe de son fils, il recouvrait le sol d'herbe secher d'un linceul de reflets dorés. Un peu plus loin devant moi, un chêne caressait le sol de son ombre fraiche, je m'assis à son pied, callant mon dos contre son tronc rugeux. J'étais détendu mais pas encore assez, glissant dans mes oreilles mes écouteurs qui tonnait smell like teens spirit, je cherchais dans mes poches pour en sortir un petit sachet ou était soinieusement rangé, mon canabis et mes feuilles, avec déléctation je me roulais un jouin le glissait entre mes lèvres, puis je l'allumais, aspirant un bonne taffe de ce nectar. La substance me monte tout de suite au cerveau, dillatation de la pupille, abrutissement passager, je plane, Je rêve. La sphère du rêve est de l'irréèl est une illusion de liberté, un mensonge bénnis de nôtre subconscient, qui nous fait croire à l'impossible pour nous ramener vers le cauchemar de notre réalité alliènante, c'est par cette traitrise de mon inconscient, qui un instant me faisait croire que je vollait, me replonge dans l'enfer de la nuit dernière. Mon frères qui me.... Touche encore.... Ce salaud qui me salis à noveau, qui rentre dans mon corps avec violence, qui me viole au plus profond de moi même avec j'en suis sur l'intime conviction que j'aime ça, ce fils de chienne pervers qui pense que son amour inceste m'est agréable. Les larmes me montent aux yeux irrépressibles, des larmes de rage, un rage qui ravage mon corps, la haine coule en moi comme un feu liquide, chaque nanomètres de ma beau brulent de cette fureur refoulée, je veux le voir mort, je veux le tuer, le faire souffris, le détruire, le briser, je le voir saigné comme un porc, je veux l'écorcher, je veux entendre ses cris, je veux le voir se repentir à mes pied comme un chien, je veux le voir supplier, comme moi je le supplie, je veux l'assasiner, ce violeur incestique. Les mots son trop faibles, trop niais pour décrire une telle rage, ce sentiments, ces sensations ressenties au plus profond de mon corps quand celui-ci est péntrès par cette amour damné et non partager, je pourrais comprendre sa frustration quant à cet amour contre nature, mais je ne comprendrais jamais qu'il puisse forcer celui qu'il aime. Les larmes coulent toujours imparables. Des larmes de rage qui se muent en larmes de tristesses et de dégout, dégout de moi même, je ne suis plus moi, je ne suis que son objet, je n'arrive même pas à lui résisté, pourquoi arrive-t-il à chaque foi à me maîtrisé? L'effet de la drogue me ramène à cette nuit, ou térrorisé je m'était recorquevillé comme un chien dans mes draps froissés, torturé par le brasier qui déchirait mon corps de l'interieur après cette péntétration forcée. La douleur n'a pas d'anagrame, elle seule visite mon âme, je ne suis que le spéctateur impuissant de mon aliénation, mais un jour viendras où il échouera et ce jour là, je le ferais souffris, je ferais du reste de sa vie un enfer, je lui ferais comprendre ce que souffrir veux dire, je lui ferais comprendre ce qu'il m'a fait. Plongé dans mon tristes souvenir, j'entendis une voix s'élever:

-Qu'est ce qu'il a le pédé, il chiale, compte pas sur moi pour venir te consoler, plutot crever que te prendre dans mes bras un mec comme toi...
Là il tombe, mal, j'était pas d'humeur a rester calme, je me lève et me plante devant lui, plongeant mes yeux rageux dans ses orbes moqueuses, qui, ces dernières, se mettent à trembler et s'enfuient, avec acidité je réplique:

- Qu'est t'a? T'a peur pout ton tunel, rassure-toi, j'aurais beau te prendre autant de foi que je veux, ça sentira jamais autant la chiasse, que chaque parole que tu vomis.
Son point se lève, pour me frapper, je me prépare à esquiver, quand quelqu'un vient s'interposer, il saisis le poingnet de mon interlocuteur, le tord, et lui dis:
-fous lui la paix!

- Mèle toi de ton cul Chase
, puis mon homophobe couard, prend ses jambes à son cou et s'en va en modissant le fameux Chase. C'est ainsi que nous nous rencontrâmes pour la première foi. Par la suite notre complicité ne fit que grandir, nous étions si semblables.

Nous nous sommes toujours tout dis, et j'en peux plus, j'en peux plus de lui cacher ça, il faut que je lui dise, il faut que je lui parler que je me délivre de ses interogations alièantes, lui qui a toujours été là pour moi, lui qui m'a toujours fait me relevè quand j'arrivais brisé après un week end passé chez moi, il a été le seul à qui j'ai osé avouer ce qui m'arrivais, j'ai peur qu'en lui disant, je brise cette amitié, les larmes me montent aux yeux irrépréssibles, impétueuses de leur ridicules, je vais lui dire, je vais lui parler:

-Chase, il faut que j'te dise quelque chose. Ecoute, ne réponds pas si t'en a pas envie, de toute façon je me doute de ta réponse (le larmes sont aux coins de mes yeux) mais voilà, c'est plus fort que moi, j'y peut rien, et pis merde, c'est pas un honte, chuis amoureux de toi (les larmes coulent pour de bon cette fois) ça fait quelques temps dèjà, que je ressens quelque chose d'autre que de l'amitié, je pense à toi plus que je le devrais, j'ai pas envie de gacher notre amitié (je sanglotte carément) et...

J'en pleux plus, je me lève, et me rue vers la fenètre pour respirer un bon coup puis je conclue:

-Chase, chuis désolé.



Dernière édition par Sacha Farmer le Lun 10 Jan 2011 - 19:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptySam 8 Jan 2011 - 18:03

Bouleversé. J'étais tout simplement bouleversé. Je venais d'avoir ma mère au téléphone, et elle m'annonçait que mon politicien véreux de père n'en avait plus que pour une semaine à vivre. Je pensais être content, en apprenant la nouvelle. Mais plus j'y réfléchissais, et plus je me rendais compte à quel point mon père allait me manquer. J'avais passé tellement de temps avec lui... Au final, plus qu'avec ma mère que j'aimais plus que tout. Il avait voulu faire de moi quelqu'un que je n'étais pas, mais après tout... Tous ces moments passés ensembles dans les magasins, à essayer des costumes trois-pièces hors de prix... Tous ces moments, je les avais aimés, parce que j'étais avec lui. C'était du temps que l'on passait ensemble, complices. J'ai longtemps fait semblant d'être un dandy chic pour lui faire plaisir, mais aussi pour qu'il ne m'abandonne pas. Et maintenant, il allait disparaître, et je me rendais compte à quel point il allait me manquer. Certes, il devait à présent s'être fait à l'idée que je ne serais jamais comme lui un puissant homme d'affaire, mais un fermier, comme ma mère. Mais qu'est-ce que ça change ? Je suis quand même son fils. Son héritier. Il m'a caché tellement de choses, dont l'existence de Kim... Mais à présent que sa mort devenait réelle, je n'arrivais plus à lui en vouloir. Toute ma rage se retournait sur ma mère, la pauvre...

J'étais là, errant dans les couloirs comme une âme en peine, à la recherche de quelque chose pour me distraire autre que les cours. Comment se concentrer sur la poésie anglaise du 18 ième siècle quand on sait que son père va mourir, mmh ? Droite, gauche, droite, gauche,... Je comptais mentalement les pas dans ma tête, quand j'entendis de la musique raisonner dans le couloir de droite. Je tournai la tête à gauche : que des salles de classes pleines à craquer. Si jamais je me faisais chopper par un prof... J'allai donc à droite, écoutant la musique. Quelqu'un chantait, s'accompagnant au piano. C'était beau. Il chantait qu'il avait trouvé sa raison de vivre. Les larmes me montèrent aux yeux et je m'accroupis contre le mur, la tête entre les mains. Je ne voulais pas que mon père meure. Pour ne plus y penser, je me concentrai sur les paroles. Soudain, après le refrain, j'eus l'impression d'entre mon nom. Je haussai un sourcil, me disant que j'avais probablement mal compris. En plus, c'était une voix d'homme que j'entendais. Je me relevai lentement et me rapprochai de la porte. Je jetai un coup d'œil à l'intérieur pour voir qui chantait si bien. Je fus étonné de voir que c'était Sacha. Je n'aurais jamais soupçonné un tel talent de sa part... Il était presque à la fin de la chanson. Soudain, je ré-entendis mon prénom. Cela ne pouvait pas être une coïncidence... Si ? Quand les dernières notes s'envolèrent lentement dans les airs pour y mourir, je toussotai pour signaler ma présence. Sacha se retourna vivement et parut surpris de me voir là. Il ne dit rien. Avait-il réellement prononcé mon nom, après tout ? Il était peut-être tout simplement gêné que je l'ait entendu chanter. J'avançai vers lui et le piano.

- Pousse-toi un peu, mec.

Je le poussai gentiment pour m'assoir à côté de lui devant le piano. Je chipotai vaguement à quelques touches, mais je ne savais pas jouer... C'était plus pour combler le silence que pour jouer quelque chose qui ressemble un minimum à quelque chose.

- Tu chantes vraiment bien... Je ne savais pas.

Je me tournai vers lui et lui souris gentiment. Voilà, je pensais à autre chose, à présent. J'avais mis ma douleur au placard, et elle ressortirait quand elle ressortirait. Mais pour l'instant, j'étais tranquille. Pour l'instant.
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MessageSujet: The reason [PV CHASE]   The reason [PV CHASE] EmptySam 8 Jan 2011 - 17:14

Parfois on se surprend a aimer celui qu'on le sais nous ais a jamais inaccessible, et souvent, cet amour est si fort qu'il en est douloureux. A chaque foi qu'on le voit, on a le cœur qui se fait écraser au rouleau compresseur sur une route de verres pilés, c'est malsain, il n'aurais jamais fallut, c'est du masochisme, de la débilité profonde, c'est de la connerie brute. J'aurais mieux fait de me coudre les yeux, la veille du jour ou je l'ai rencontrer. A chaque foi qu'on commence à aimer, on sait comment ça va finir, on va se péter la gueule on va en crever. Mais toute façon c'est trop tard, il n'y a pas de remède a cette horrible toxine... L'amour ce poison noir coule à présent dans mes veines, je n'y peu rien, je suis le triste spectateur de mon aliénation. Je suis comme un cadavre, je subis ma décomposition sans pouvoir bouger, j'ai envie de dire « stop! » mais tout mon corps le désir. Je sens les chaines ses refermer sur mes poignets et des clous s'enfoncer dans mes articulations, je suis crucifiée à mon désir Mon corps pesant sur mes liens déchirant peu à peu ma peau, comme mon esprits serais déchiré, comme mon âme sera mutilée, je ne serais qu'un loque qu'un lambeau de moi même qui errera sans but et sans âme, écorché vif, saigné à blanc. Je ne serais qu'une ectoplasme purulent qui trainera ses glaire morbide sur son chemin, mon cœur sera d'ébène, froid comme la glace solide comme le diamant d'où sortira milles miasme putrides, de ma chair purulente, les larves de la dépression se nourrirons. Je ne serais qu'un zombie qui erre et se nourris de sa propre peine. Je ne serais qu'un gladiateur écorché vif, qui trainera son corps sans peau sur l'arène de la vie. De l'acide l'amour est un acide brulant qui s'injecte directement dans les veines. J'y suis accros, je crèverais d'overdose. Qu'est qui est plus débile que l'amour dites moi? Ce sentiment qui vous pousse à faire des conneries, qui vous fait regarder l'autre avec un regard débile, qui vous rend faible qui fait de vous des pions, qui vous prive de votre libre arbitre, qui vous suce le bonheur? Qu'est ce qu'il y a de plus beau que cette saloperie d'amour, qui vous emmène dans le rêve, qui donne un but a vôtre qui vous fait avancer? Parfois le malheur n'est qu'un pas vers le bonheur. Le problème c'est que j'y arriverais pas. Il ne m'aimeras pas, nous ne seront à jamais que des amis, mais j'ai tant besoin de lui, tant besoin de ses bras, tant besoin de ses lèvre. Nan mais merdes! je vais pas tomber dans un romantisme à la con? Mais même si je le pouvais, je ne le laisserais pas m'aimer, je suis sale à l'intérieur, violer au plus profond de moi, par les incestes forcées de mon consanguin, qui voudrait aimer un homme qui couche avec son propre frère? Qui voudrait croire qu'un homme peut violer son propre frère même si les deux sont homosexuels? On croirais plutôt à une perversion, une horrible perversion, une hyperbole de la « déviance sexuelle » dont je suis affublé. La phase terminale de ce que le docteur Freud à appelé une « tare ». Il faut que je me change les idées, que je me vide de ses pensée morbides et masochistes, il faut que je chante, il faut que je me détende. Arrivé à la salle de musique, je pousse la porte avec appréhension, celle-ci est ouverte, la salle est vide, je me glisse devant le piano, criant quelque accords au hasard, cédant place à mon subconscient, ayant oublier que celui-ci est traître, ce chien ramène mes pensées vers Lui et sans m'en rendre compte je me suis mis à chanter ça:

I'm not a perfect person
There's many things I wish I didn't do
But I continue learning
I never meant to do those things to you
And so I have to say before I go
That I just want you to know

I've found a reason for me
To change who I used to be
A reason to start over new
and the reason is you
Chase

I'm sorry that I hurt you
It's something I must live with everyday
And all the pain I put you through
I wish that I could take it all away
And be the one who catches all your tears
Thats why i need you to hear

I've found a reason for me
To change who I used to be
A reason to start over new
and the reason is You
Chase

and the reason is You

I'm not a perfect person
I never meant to do those things to you
And so I have to say before I go
That I just want you to know

I've found a reason for me
To change who I used to be
A reason to start over new
and the reason is you
Chase

I've found a reason to show
A side of me you didn't know
A reason for all that I do
And the reason is you
Chase

Naïf! Naïf! Je suis naïf d'avoir salopard d'esprit l'emporté, Putain on dirais une collégienne, susurrer son nom comme ça ! C'est quoi se bordel?! J'était en colère contre moi même, j'était en colère contre tous, j'était surtout en colère contre la vie, cette chienne, qui vous ronge comme un os, un bruit derrière moi, un toussotement se fait entendre je me retourne. Chase.




Dernière édition par Sacha Farmer le Mer 16 Fév 2011 - 20:36, édité 2 fois
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