Wynwood University
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 Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego)

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MessageSujet: Re: Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego)   Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego) EmptyVen 6 Sep 2013 - 10:40



Chicos, que apesta!

Ilyès expliqua sa version des faits, parce que comme pour tout événement, il y en avait plusieurs. Bien sûr, il tournait les choses comme ça l’arrangeait. Ce que lui fit remarquer Tarik, avec toute la mauvaise foi de son âge.

- Nan mais c'est bien d'expliquer ce qui t'arrange toi. Explique tout au moins! Puis au pire tu peux descendre et continuer à pattes. Appeler pour qu'on vienne nous chercher ça t'a même pas traversé l'esprit!

Non, parce que ça ne lui serait jamais venu à l’esprit de se foutre dans une merde pareille. Au propre comme au figuré. Ilyès était trop en colère pour avoir un avis objectif sur le sujet. Bien évidemment, son jugement était altéré et comme dans tout différent, il était persuadé d’avoir entièrement raison. Cependant, il n’avait pas réellement tort, même s’il y avait des nuances et des circonstances précises. Justement, Tarik livra alors sa propre version, plus complète sans doute, mais en utilisant la même technique : justifier ses actes pour ne pas avoir la faute sur le dos. Et accessoirement accuser l’autre d’être responsable de cette situation. Un peu comme dans une dispute de couple en fait …

- Oh ! On se calme les tourtereaux. Qué es esta scène de ménage là ?

Ilyès releva un sourcil. Lui, en couple avec Tarik ? Ah la bonne blague ! Techniquement, c’était possible, puisqu’il était gay, mais son jeune compagnon ne l’était pas et Ilyès était heureux en couple avec Dexter. Il se retint cependant de faire un commentaire sur cette remarque et laissa Tarik continuer son explication.

- Emeric, le chef des RK avait besoin de truc en ville pour le Pi Sigma Club. Donc on y est allés Ilyès et moi, à pieds. Sauf qu'il fait quoi? 35 degrés? On crevait de chaud à marcher sous le soleil et en passant devant une maison vide, j'ai voulu aller piquer une tête dans la piscine, mais seulement 10 minutes ! Ilyès qui n'a jamais rien vécu dans sa vie, à râler donc je l'ai tiré dans l'eau aussi. Sauf qu'après, les proprios ont débarqué, donc on est sorti, on a été se cacher dans un Van pour chevaux. Il râle, mais on avait pas le choix c'était le seul truc où on pouvait vraiment se cacher. J'avoue, ça puait le cheval là-dedans, c'était horrible. Sauf que, manque de bol, le mec partait avec le van dans ce hangar, juste-là. On est sorti de là, on s'est fait courser par des chiens et le seul endroit où ils ne pouvaient pas nous atteindre, c'était en haut de la montagne d'ordures, donc on a grimper la-dessus et voilà. Maintenant on pue le chacal.

Ça résumait assez bien les faits. Surtout, le jeune Rho Kappa se comportait comme si c’était tout à fait normal d’aller squatter la piscine des autres, mais ça ne l’était pas aux yeux d’Ilyès. Oui, il râlait. Il savait se détendre, mais de manière NORMALE, pas en étant un vandale. Et puis à l’heure qu’il était, ils seraient déjà rentrés à la confrérie, sagement installés sur un transat ou dans la piscine. Pas d’insolation, pas de flics, pas de chien, pas d’odeur de CHACAL. Non, juste Emeric qui aurait ce qu’il demandait et la vie qui reprenait son cours. D’ailleurs, leur chef devait bien se demander ce que les deux zigotos foutaient, parce que ça faisait déjà longtemps qu’ils étaient partis et qu’ils n’avaient pas donné de nouvelle. Ilyès ne put s’empêcher de reprendre la parole, révélant au passage un détail qu’il n’aimait pas sur lui.

- T’aurais fait ça dans la villa de mes parents, c’est pas chez les flics que t’aurais atterri, mais dans la fosse aux requins.

Bon, ok, ils n’avaient pas de requin. Mais des chiens plus féroces que ceux de la ferme, et les moyens de faire tranquillement disparaitre un individu gênant pour eux. Ils étaient riches et savaient se servir de leurs ressources, parfois à tort, ce que n’aimait pas leur fils. Ceci expliquait cela, Tarik pouvait comprendre pourquoi Ilyès semblait si « coincé ». Question d’éducation.

- Bueno, felicitaciones. C’était malin comme idée ça Adrian. Et c’est bien fait pour toi tiens. T’as peut-être eu l’initiative de m’appeler, mais si tu t’étais retenu, vous seriez surement rentré, comme l’a dit Ilyes. Et toi… Ça se fait pas de balancer ses potes… M’enfin. En plus vous allez me ruiner mes sièges bordel !
- C’est pas mon pote !

C’était sorti tout seul. Non, après ça, aucune chance qu’Ilyès fasse une nouvelle sortie avec ce mioche irrespectueux. Hors de question. Il ne le détestait pas, il ne détestait pas grand monde, et sa colère se calmerait. Cependant, Tarik et lui n’allaient pas devenir les meilleurs amis du monde, surtout s’il fallait qu’il fasse des coups pareils tous les jours. Diego roulait vite et c’était plutôt tant mieux. Ils seraient plus vite arrivés à destination. Tarik pianotait sur son portable et fit un peu comme si Ilyès n’était pas là. Il voulut montrer une planche à son ami en photo. Celui-ci lui répondit quelque chose que le Rho Kappa ne comprit pas, en espagnol. En espagnol …
Le Pi Sigma décida de mettre de la musique et une chanson des Village People résonna dans la voiture. Il s’excusa, ce qu’Ilyès ne comprit pas vraiment. Et puis, de toute façon, autre chose tournait dans sa tête. Diego … Beau gosse donc certainement Pi Sigma … Espagnol … Il releva la tête rapidement, ne se laissant pas réellement le temps de réfléchir. Il aurait dû, sans doute.

- Eh mais c’est toi le Diego que Nina déteste mais qui a couché avec elle, non ?

Ilyès, mon petit Ilyès, quand apprendras-tu à fermer ta gueule ?
Surtout qu’il savait que Diego était marié, sa meilleure amie le lui avait dit. Mais qu’est-ce que ça pouvait bien faire ? Ilyès était un imbécile qui faisait autant de boulettes qu’il était possible de faire en trente vies. Aucun tact, aucune réflexion, il balançait ça comme ça sur la table, comme si de rien n’était. Il pouvait très bien s’attirer les foudres des deux jeunes hommes assis à l’avant, en fait, il ne s’était même pas rendu compte de l’énorme bêtise qu’il avait balancée. Si Tarik avait posé une bombe en disant à Diego qu’Ilyès était gay, Ilyès en avait posé deux en parlant de Nina et Diego comme ça, devant Tarik qui plus est. Un jour, quelqu’un l’étranglera pour ce côté-là de sa personnalité. En attendant, il ne restait plus qu’à voir la réaction de l’Espagnol.

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Diego R. Bolderas

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MessageSujet: Re: Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego)   Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego) EmptyMar 27 Aoû 2013 - 19:16

Chicos, que apesta!

Tarik & Ilyès & Diego


Vraiment, l’odeur était insoutenable. Comme un mélange de fumier qu’on utilise pour les champs et d’ordures délaissées pendant plusieurs jours sous un soleil de plomb. L’air de la voiture devenais presque irrespirable, et je vous promets, sur la folie de ma mère biologique, que si c’était un de ces deux-là qui avais des petits problèmes de digestion, colocataire ou non, son pote ou pas, il allait se retrouver en première page de la prochaine Voice. Heureusement que ma voiture possédait l’option de se décapoter, parce que sinon l’accident aurait été inévitable. Je serais surement tombé dans les pommes par manque d’oxygène frais et supportable.

Mais les deux compères ne semblaient pas vraiment d’humeur. Autant l’un que l’autre d’ailleurs. Je m’en étais rendu compte, d’une part grâce à la remarque de Tarik, bien que pas très méchante, et deuxièmement grâce à la réponse de son ami assis sur la banquette arrière au moment où j’avais demandé d’où venait cette odeur atroce. Il accusa directement Tarik, sans ménagement, et comme à expliquer une histoire de piscine chez des inconnus. Je lui jetais de petits coups d’œil de par le rétroviseur sans pour autant comprendre le fin mot de l’histoire. Et puis il se tut, se renfonçant dans le siège, comme un gamin agacé. En fronçant les sourcils, et ne quittant pas pour autant la route plus de trois secondes, j’écoutais désormais Tarik s’énerver à son tour sur son copain, lui donnant même l’idée de descendre de la voiture.

« Oh ! On se calme les tourtereaux. Qué es esta scène de ménage là ? »  Je n’étais pas venu les chercher pour les entendre s’engueuler comme un vieux couple. Pour ça, j’avais le mien, de couple. Mais j’étais tout de même curieux de savoir le fin mot de l’histoire, parce qu’Ilyes avait éveillé ma curiosité avec cette histoire de piscine qui s’emboitait avec cette odeur. Tarik repris la parole pour tout m’expliquer. Emeric, la fameuse piscine, le van à cheval, les chiens, la benne à ordures… Tout s’expliquait donc. Franchement, je me retenais pour ne pas exploser de rire. C’était l’histoire la plus foireuse que je n’avais jamais entendu. « Bueno, felicitaciones. C’était malin comme idée ça Adrian. Et c’est bien fait pour toi tiens. T’as peut-être eu l’initiative de m’appeler, mais si tu t’étais retenu, vous seriez surement rentré, comme l’a dit Ilyes. Et toi… »  Dis-je en regardant la banquette arrière cette fois. « Ça se fait pas de balancer ses potes… M’enfin. En plus vous allez me ruiner mes sièges bordel ! »

Sales gamins je vous jure.  Je peux me permettre de dire cela, parce qu’il n’y a pas si longtemps que ça, c’était moi le petit merdeux qui se mettait dans tout un tas de plan foireux. Ivresse sur la voie publique, effractions du code de la route en tout genre, bagarres et coups et blessures… J’en ai vu de belles. Mais cette époque était révolue, et je m’étais donné pour but à leur apprendre à ne pas refaire les mêmes erreurs, aussi tentante soient-elles.  Comme si tout ce que j’avais dit ne servait à rien, Tarik me tendais son téléphone pour me montrer la nouvelle planche qu’il avait acheté. Mais quand mes yeux se posèrent sur le petit appareil, ce ne fut pas une photo que je vis, mais un message. « Ilyes est gay. » …Ha. «En efecto, el canto sagrado. ¿Y qué? Cuentas a dormir con? La placa ... *»

Je levais légèrement le pied de l’accélérateur puisqu’on se rapprochait de la ville maintenant. Et je n’étais pas vraiment d’humeur à me prendre une amende pour excès de vitesse. Surtout le jour où j’essayais de faire la morale aux deux jeunes hommes dans ma voiture. Silence légèrement gêné. Après la bombe que venais de me lancer Tarik, je ne savais plus tellement où me mettre, ni quoi dire. Alors d’un simple geste, je rallumais la radio. Comme un coup du sort, les enceintes crachaient les paroles des Village People. Macho, macho man. I gotta be a macho. Body, it's so hot, my body. Body, love to pop my body… « Mierda, c’était pas fait exprès, perdón. » Dis-je en pouffant de rire, évitant le regard d’Ilyes à l’arrière, et en changeant immédiatement la fréquence de la radio.

* En effet, sacré morceau. Et quoi ? Tu comptes dormir avec ? Ta planche…



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MessageSujet: Re: Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego)   Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego) EmptyVen 16 Aoû 2013 - 19:30


Una otra ciudad  ◈ Ilyès, Diego y Tarik
Chicos,
Que apesta!
 

D
iego venait d'arriver. Comme j'avais dit à Ilyès, cette fois on était sorti d'affaire, on allait pouvoir rentrer et on allait même pouvoir prendre une douche! J'attendais ce moment avec impatience. Cette odeur nauséabonde me prenait le nez, j'en avais marre. J'avais l'impression d'être un cochon ambulant ou encore un casos qui ne se lavait pas. C'était vraiment répugnant. Quand j'avais vu la voiture de Diego s'approcher, je m'étais relevé et ce dernier, les lunettes de soleil sur le nez, la vitre ouverte me proposait re de repeindre sa voiture en jaune afin d'en faire un taxi. Ha ha ha qu'il est marrant.

díme, t'as mangé un clown ce matin où...?

C'était loin d'être dit méchamment, sauf qu'on avait passé toute l'aprem sous ce soleil de plomb, on puait à 10 kilomètres et la seule envie que j'avais c'était rentrer, me doucher et m'écrouler dans mon lit pour roupiller jusqu'à demain matin! Je montais à l'avant lorsque Diego nous l'autorisait. La première chose que je faisais en montant dans sa voiture c'était: sortir mon portable de ma poche. Je pianotais sur ce dernier quand l'espagnol s'exclamais sur la puanteur qui empestait sa voiture. J'eus à peine le temps d'ouvrir la bouche qu'Ilyès commençait à se plaindre. Il était sérieux, là? Si j'avais pas dégainé mon portable on se dorerait encore la pellicule au soleil et monsieur arrivait encore à râler. Et encore, si seulement il expliquait tout ! Je me tournais pour le regarder et lui lançais une grimace d'incompréhension.

Nan mais c'est bien d'expliquer ce qui t'arrange toi. Explique tout au moins! Puis au pire tu peux descendre et continuer à pattes. Appeler pour qu'on vienne nous chercher ça t'a même pas traversé l'esprit!

Je me tournais, terminais d'écrire mon texto avant de fourrer mon portable dans mon short et me lançait dans des explications afin de compléter celles d'Ilyès.

Emeric, le chef des RK avait besoin de truc en ville pour le Pi Sigma Club. Donc on y est allés Ilyès et moi, à pieds. Sauf qu'il fait quoi? 35 degrés? On crevait de chaud à marcher sous le soleil et en passant devant une maison vide, j'ai voulu aller piquer une tête dans la piscine, mais seulement 10 minutes ! Ilyès qui n'a jamais rien vécu dans sa vie, à râler donc je l'ai tiré dans l'eau aussi. Sauf qu'après, les proprios ont débarqué, donc on est sorti, on a été se cacher dans un Van pour chevaux. Il râle, mais on avait pas le choix c'était le seul truc où on pouvait vraiment se cacher. J'avoue, ça puait le cheval là-dedans, c'était horrible. Sauf que, manque de bol, le mec partait avec le van dans ce hangar, juste-là. On est sorti de là, on s'est fait courser par des chiens et le seul endroit où ils ne pouvaient pas nous atteindre, c'était en haut de la montagne d'ordures, donc on a grimper la-dessus et voilà. Maintenant on pue le chacal.

Je marquais une pause avant de reprendre.

Sauf que l'autre derrière râle depuis le début, parce qu'il sait pas se détendre. Puis peut-être que là, il pue, mais J'AI pris les initiatives à chaque fois. Avec lui, soit on se serait chopé l'insolation, soit on serait chez les flics.

Je regardais la route. Comme d'habitude, Diego roulait comme s'il était sur un circuit de rallye. Ce mec ne savait pas conduire simplement, sagement. A chaque fois j'avais l'impression qu'il essayait d'arriver le premier à une course. Je comprenais pas comment il n'avait jamais eu d'accident. Bref, je sortais à nouveaux mon portable et pianotais à nouveaux dessus, sauf que cette fois c'était pour Diego.

"Ilyès est gay"

J'étais sûr que cette information allait lui plaire. Je tendais mon portable à Diego.

Tiens, regarde la planche que j'ai achetée.

Je regardais l'espagnol en souriant avant de poser mes yeux sur la route, droit devant en attendant sa réaction.

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MessageSujet: Re: Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego)   Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego) EmptyMer 14 Aoû 2013 - 15:50



Chicos, que apesta!

Comme d’habitude, Tarik avait réponse à tout. Et Ilyès avait légèrement tendance à beaucoup s’énerver. D’accord, ils venaient d’être poursuivis par des chiens sans doute très heureux s’ils pouvaient croquer leurs derrières. D’accord ils étaient perdus dans une décharge, au milieu de nul part. D’accord ils puaient le crottin de cheval à 15 km. Mais ils étaient vivants et tout problème a une solution, non ? Ainsi Tarik eut la brillantissime idée d’appeler un de ses amis avec son téléphone. Ilyès, lui, n’aurait eu personne à appeler, parce qu’il ne voulait surtout pas que quelqu’un lui étant cher le voit dans cet état. Pour le coup, il était sans doute un peu trop fier. Mais son camarade avait raison, il valait mieux appeler quelqu’un. Un certain Diego, que le New-Yorkais ne connaissait pas. La seule fois où il avait entendu ce prénom, c’était Nina. Et à vrai dire, ça avait l’air d’être compliqué entre eux. Pas de quoi assurer que c’était le même garçon. Il écouta distraitement ce qu’il pouvait entendre de la conversation. De toute façon, il se fichait de ce qui était dit, tant qu’on les sortait de là. Une fois que Tarik eut raccroché, il adressa une dernière phrase à l’intention d’Ilyès.

- C’est bon destress, Diego va venir nous chercher.

Le jeune homme ne trouvait quand même pas ça cool de déranger son pote, même s’il fallait bien quelqu’un pour les sortir de là. Ils attendirent alors sur le bord de la route, assis, à ne pas s’adresser une seule parole. Au bout d’une demi-heure, enfin, une voiture approcha. Belle voiture, cabriolet bleue. Le fameux Diego portait des lunettes qui lui cachaient les yeux mais on pouvait voir que c’était un bel homme. Sans doute un Pi Sigma, pensa Ilyès. Mais il ne fit aucun commentaire. Tarik remercia son ami d’être venu et ce dernier commença à parler de sa reconversion en taxi, avant d’ajouter qu’il plaisantait et de les inviter à monter dans son bolide. Le plus jeune s’installa devant tandis que l’autre jeta son dévolu sur un siège à l’arrière. Heureusement que la voiture était ouverte parce qu’avec une puanteur pareille et une voiture fermée, ils n’auraient pas survécu au voyage !  Justement, leur chauffeur pointa du doigt ce détail.

- Putain, c’est quoi cette odeur-là ? Y’a une station d’épuration dans le coin ou c’est un de vous qui sait pas se tenir ?

Il eut le même réflexe que Tarik en sortant du van : se protéger le nez avec son t-shirt. Ilyès n’était pas quelqu’un de timide et les seules situations où il n’osait rien dire étaient en cas de litige, quand il se mettait dans la peau du coupable, même s’il n’était pas sienne. Sauf qu’il avait appris à ne plus se laisser marcher sur les pieds et qu’il était très remonté contre son camarade. Il n’aurait aucun scrupule à l’accuser.

- C’est ton pote qui sait pas se tenir. Entrer chez des inconnus pour barboter comme un môme dans la piscine, c’est parfaitement normal pour lui.

Il se tut quelques secondes. Son explication n’expliquait pas grand-chose en fait. Mais il continua tout de même.

- Sans lui, je serais déjà revenu d’en ville, avec ce qu’Emeric voulait. Peut-être même que je serais en train de me baigner dans la piscine de la confrérie, là où j’ai le DROIT !

Le jeune homme finit par se caler bien au fond de son siège, n’ayant rien à ajouter. Il ne se comportait jamais vraiment comme ça devant un inconnu, parce que ses parents ne cautionnaient pas ça. Là, il n’avait pu se retenir. S’il voulait se défendre, Tarik pouvait le faire. Surtout que Diego serait sans doute de son avis, ils étaient amis. Ilyès se fichait d’être seul contre les deux autres. Il y avait toujours un moment où il pourrait avoir un avantage ou un autre …

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Diego R. Bolderas

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MessageSujet: Re: Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego)   Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego) EmptyVen 2 Aoû 2013 - 20:33

Chicos, que apesta!

Tarik & Ilyès & Diego


Un jour je vais tuer ce gamin. Vraiment, je vais le tuer. Etant donné que nous partageons la même chambre maintenant à Wynwood, j’attendrais patiemment qu’il s’endorme, je m’approcherais en silence de son lit,  je déposerais un coussin sur sa gueule d’ange, et je m’essayerais dessus jusqu’à qu’il s’arrête de gigoter.  Ça lui apprendra un peu. Bien entendu que je ne pense pas sérieusement une seconde ce que je viens de dire… Mais tout de même. Ces derniers temps j’ai l’impression d’avoir un million de problèmes. Il faut que je gère ma femme, le retour de Molly, mes infidélités… C’est beaucoup trop pour un seul été. J’ai chassé le naturel pendant plus d’une année, et voilà qu’il est revenu au triple galop sans que je ne puisse l’esquiver. Et le jour où –enfin- j’allais accorder un peu de temps pour Thalia, Tarik m’appelle à l’aide. Vraiment à croire qu’il le faisait exprès.

En fait, ce n’est pas tant que le fait qu’il me demande de venir le chercher qui me dérange. C’est qu’il se met TOUJOURS dans des situations pas possibles. Et toujours au mauvais moment. Alors oui, au téléphone je n’étais pas de la meilleure humeur qu’il soit, mais comprenez-moi un peu. C’était tentant, de le laisser se débrouiller tout seul un peu, mais je n’étais pas capable de ça. Pas avec ce gosse. Parce qu’aussi fou que cela puisse paraitre, je m’y étais attaché. Il y avait ce je ne sais quoi qui me donnais envie de le conseiller, de le protéger, de l’empêcher de faire les mêmes erreurs que moi à son âge. Comme un petit frère, celui que je n’avais jamais eu l’occasion d’avoir. Nous nous ressemblons au fond, le sang Espagnol coule dans nos veines, peut-être était-ce cela également qui nous rapprochaient, entre autre.

J’avais passé un coup de fil à Thalia avant de prendre le volant de ma voiture, avait tenté de lui expliquer qu’encore une fois, je devais annuler notre rendez-vous, mais elle ne m’écouta même pas jusqu’à la fin, qu’elle me raccrocha au nez. Je me tapais doucement la tête sur le volant, et balança mon téléphone sur le siège passager. Ceinture en place, lunette de soleil sur le nez, frein à main relâché, mon pied s’écrasa sur la pédale d’accélération pour sortir du parking de l’école, en faisant crisser les pneus du cabriolet. Où est-ce que je devais aller ? Franchement… Je n’en n’avais aucune foutue idée. Y’avais juste ce truc, « Carlington » que je devais trouver à la sortie de la ville. Au bout de trente minutes, je ne voyais toujours pas la ferme, ni la foret que Tarik m’avais décrit. Je me garais sur le bas-côté de la route pour taper le nom de l’entrepôt sur le GPS de mon téléphone qui m’indiqua être à dix petits kilomètres de là.

La musique latino résonnait fort dans l’habitacle de la voiture, les vitres ouvertes, une seule main sur le volant, j’essayais de modérer ma vitesse, histoire de ne pas me prendre un animal sur le capot, et aussi histoire de ne pas louper les garçons. Parce que oui, visiblement un certain Ilyes l’accompagnait. Je suis curieux de savoir ce qu’ils foutaient aussi loin de Wynwood, et surtout pourquoi ils ne pouvaient pas, ou plus, rentrer par leurs moyens. Le GPS se mis à clignoter, quand enfin je voyais deux silhouettes assises sur le bord de la route. Les deux se relevèrent à ma vue, et je m’arrêtais enfin à leurs hauteur. « Cool t'es venu! Merci ! » Sans enlever mes lunettes de sur mon nez, je me penchais par la vitre pour regarder le toit de ma voiture. « J’pensais à un truc, tu crois que je devrais mettre une enseigne lumineuse sur le toit et repeindre le bleu en jaune ? T’en pense quoi toi ? » Je ne souriais pas, je voulais juste lui faire un peu peur, ou le vexer, parce que ça fonctionne toujours.

« C’est bon détend-toi, j’rigole. Mais souviens toi, j’serais pas toujours là. Allez,Montez les terreurs, on va pas camper ici. » Comme à son habitude, Tarik monta à côté de moi, comme si c’était sa place attitrée. En fait c’est un peu ça, et je préférais. Parce que son copain, je ne le connais absolument pas, et les silences de mort pendant un trajet, y’a rien de plus angoissant. Pourtant, moi-même je ne disais rien. Je jetais juste de petits regards à Tarik, et à Ilyès de par le rétroviseur. Simplement « Putain c’est quoi cette odeur-là ? Y’a une station d’épuration dans le coin où c’est un de vous qui sais pas se tenir ? » Dis-je en remontant le col de mon tee-shirt sur mon nez.



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MessageSujet: Re: Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego)   Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego) EmptyJeu 1 Aoû 2013 - 11:43


Una otra ciudad  ◈ Ilyès, Diego y Tarik
Chicos,
Que apesta!
 

O
n était vraiment dans la merde et ça, c'était le cas de le dire. Après s'être fait poursuivre par des chiens, on se retrouvait - certes, de ma faute - dans une montagne d'ordures. Sauf que je préférais ça, plutôt que de me faire mordre par ces bêtes-là, qui n'avaient pas l'air heureuses de nous voir dans leur propriété. Toujours le T-shirt à la main, j'en profitais pour regarder, du haut de cette montagne, où l'on se trouvait et j'étais désespéré de constater qu'on était entourés de champs et un peu plus loin, d'une foret. Trop cool, on allait se marrer. Pour pas changer, Ilyès continuait ses reproches. Il comptait me reprocher tout à chaque fois? Il était peut-être sur des ordures nauséabondes, mais il ne lui manquait pas un morceau de chair au fessier ! Je me tournais vers le roh kappa.

Tu peux redescendre si ça t'emmerde! J'suis sure que ces chiens t'accueilleront à pattes ouvertes!

Ilyès continuait sur sa lancée, nous qualifiant de perdus. C'est bon il y avait surement moyen de rejoindre la route principale. Je descendais du talu d'ordures, de l'autre côté des chiens et cherchais une sortie à l’entrepôt. Je fis signe à Ilyès de venir quand mes yeux se posèrent sur une sortie, espérant ne pas voir les chiens débarquer eux aussi. Une fois sur la route, je passais ma main dans mes cheveux, prêt à me les arracher. On connaissait rien, on connaissait personne, on ne savait pas par où aller et c'était tellement paumé qu'aucune voiture passaient par là. Je me tournais vers Ilyès, comme si lui avait une solution, plutôt que d'attendre que je sorte un tour de mon chapeau. Je pris ensuite mon portable avec une idée en tête, je fixais Ilyès, lui montrant mon téléphone.

Je vais demander à Diego s'il sait pas venir nous récupérer. Il est cool tu verras.

Je composais le numéro et attendais que l'espagnole réponde..

"Diego? C'est moi. On est dans une ville paumée, je t'expliquerai, tu pourrais venir nous chercher por favor"

"Une ville paumée ca m'avance pas plus, tu crois que j'ai que ça à faire là ? Bon, t'es avec qui ? "

" Mais je connais pas le nom, c'est à 30 minutes du quartier bourge de Wynwood et là, on est entre deux champs, à côté d'un entrepôt "Carlington" et d'une ferme, avec une forêt un peu plus loin, je crois. Je suis avec Ilyès.. et genre t'as mieux à faire..."

" parfaitement chicos. J'te rappel que j'ai une cop... femme qui me hurle dessus parce qu'on se voit pas assez. Et j'vais devoir lui expliquer que j'dois aller chercher un gamin dans la foret parce que monsieur s'est perdu avec son pote, et que je le fais parce qu'étrangement, j'y tiens à ce gosse. Tu me fais vraiment chier Adrian tu sais ? J'serais pas toujours là. Bon Carlington c'est ça ? "

"Promis t'en as pas pour longtemps. Oui c'est ça, Merci !"

Je raccrochais et m'asseyais sur le bord de la route. Le soleil nous tapait sur le crâne, il faisait mourant de chaud. Je regardais Ilyès qui avait l'air toujours aussi tendu avant de m'adresser à lui.

C'est bon destress, Diego va venir nous chercher.


Une bonne vingtaine de minutes plus tard à cramer, torse nu, au bord de la route, un bruit de voiture m'interpelait. Je tournais la tête et vis un cabriolet s'approcher. Un grand sourire s'affichait sur mon visage. Je me levais et pris mon t-shirt par la même occasion attendant que Diego s'arrête pour - enfin - nous charger. Une fois la voiture à quelques mètres je m'approchais de celle-ci.

Cool t'es venu! Merci !


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MessageSujet: Re: Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego)   Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego) EmptyMar 30 Juil 2013 - 20:10



Chicos, que apesta!

Tarik avait cette manière d’être décontracté dans pas mal de situations. Réponses à tout, des arguments pour se convaincre qu’il ne faisait rien de mal. Mais Ilyès ne le voyait pas du même œil. Il savait très bien qu’ils n’avaient pas le droit de rentrer chez quelqu’un comme ça et de profiter de la piscine. Dans le van, c’était la même chose.   S'ils sont humains ils comprendront hein. Non, justement. S’ils étaient assez riches pour avoir une baraque comme celle-là, ils n’allaient pas comprendre. Le garçon le savait, il côtoyait ce genre de personnes qu’il détestait. Après, peut-être qu’ils étaient gentils. Mais beaucoup ne l’étaient pas et apportaient des problèmes. Une autre remarque l’énerva. Putain t'as jamais rien vécu toi, ou quoi? Ils ne venaient pas du même monde. Non, Ilyès n’avait pas vraiment eu l’occasion de « vivre » de cette manière, parce qu’il ne fallait pas entacher l’image. Une des seules choses qu’il avait vécu comme un enfant normal, c’était la mort de sa meilleure amie. Face au chagrin, l’argent n’a aucun pouvoir et à ce moment, on ne pouvait pas vraiment dire qu’il continuait à vivre. C’était plutôt un fantôme dépressif. Pour toute réponse, il braqua un regard noir sur son camarade.
Le moteur s’alluma et les deux garçons sentirent qu’ils étaient en mouvement. Là, ils étaient vraiment dans la merde. Au propre comme au figuré. Tarik s’assit sur le sol puant et Ilyès hésita avant de faire de même. Encore une fois, son jeune frère de confrérie trouva une solution. Il avait le don d’énerver son ainé en faisant ça. Non, pas « à l’aise » du tout ! Ils ne s’adressèrent plus la parole pendant 30 minutes. Jusqu’à ce que le van s’arrête en fait.

- Vite grouille on doit bouger maintenant avant qu'il ne vienne ouvrir la porte lui même!

Tous deux se levèrent précipitamment et Tarik les libéra. Ils étaient dans un énorme entrepôt. Ils coururent pour sortir et voir le jour. Une ferme. Ils étaient arrivés dans une ferme. L’endroit ne disait rien au New-Yorkais. Ça sentait tout aussi mauvais que dans le van. Du coin de l’œil, Ilyès vit son acolyte retirer son t-shirt. Hum … bien bâtit ... Mais ce n’était pas le sujet. Parce qu’en essayant de retrouver leur route, leur sang se glaça. Il fallait bien faire des rencontres dans la vie. Mais celle-là était du genre que l’on préférait éviter. Des chiens, gros, en colère, prêts à leur arracher les jambes -et tout le reste avec.

- Oh putain!

Ilyès ne l’aurait pas mieux résumé. Ils se mirent à courir, un peu n’importe où. Si ça continuait, il allait se refaire mal à la jambe ! Mais il ne sentait aucune douleur pour le moment. Heureusement pour lui, parce que le seul moyen de s’échapper était de monter en haut d’une dune de déchets : la décharge qui s’élevait devant eux. Arrivés en haut, non sans mal, ils purent voir que les chiens s’étaient arrêtés au pied. Les jeunes hommes n’avaient plus qu’à redescendre, en espérant que les molosses ne connaissaient pas une autre entrée. Justement, Ilyès s’attela à arriver en bas de cette montagne puante autant que le van, tranquillement pour ne pas tomber. Arrivé en bas, il se laissa tomber par terre, le cœur battant. Note pour lui-même : ne jamais se lancer dans une vie de fugitif. Il laissa passer quelques minutes, sans bouger, il fallait qu’il se remette. Il n’en avait rien à faire de son camarade pour le moment. Il respira profondément avant de se relever légèrement et de s’asseoir en tailleur, cherchant des yeux le coupable. Enfin, le coupable, façon de voir les choses.

- Tu es content ?

Il finit par se lever pour chercher une sortie, prudemment. C’était un peu le labyrinthe là-dedans. Des ordures partout. Et bien sûr, aucun panneau de direction. Ne trouvant pas par où aller, il finit par se retourner vers Tarik. Il n’avait pas l’air de comprendre que ce qu’il venait de se passer n’était pas rien.

- Mais qu’est-ce qu’il t’a pris ? T’as vu où on est ? On est PAUMES parce que t’as voulu faire mumuse avec trois gouttes d’eau ! Mais je crois que t’en as rien à foutre de ce qu’on peut te dire. J’espère que t’as une solution pour sortir de là, toi qui as toujours réponse à tout ?

Il avait sans doute un truc, comme d’habitude. Bien que là, à moins d’avoir la téléportation, il n’y avait pas de solution. A part qu’ils étaient dans une décharge, ils n’avaient aucun indice pour connaitre l’endroit où ils se trouvaient. Là, maintenant, tout de suite, Ilyès aurait bien étranglé Tarik. Mais bon, il était civilisé LUI, donc il se retint de le faire.

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MessageSujet: Re: Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego)   Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego) EmptyLun 29 Juil 2013 - 16:50


Una otra ciudad  ◈ Ilyès, Diego y Tarik
Chicos,
Que apesta!
 

A
pparemment, piquer une tête n'était pas au gout du jour d'Ilyès. Roh, ça va, c'était que de l'eau. Avec un soleil de plomb comme celui qu'on avait au-dessus de nous, ca n'allait pas lui faire de mal d'être rafraichi. Puis je suis sûr qu'il demande pas mieux et que si c'était pas la piscine de monsieur ou madame tout le monde, il ne le prendrait pas aussi mal. En tout cas, moi, là, j'étais bien, je profitais, je nageais comme un poisson dans l'eau. Je passais une main sur mon visage afin d'en dégager les gouttelettes d'eau qui se frayaient un chemin et me tournais vers le Roh Kappa.

L'eau, ça n'a jamais tué personne tracasse, man.

Je lui avais ensuite dit qu'on ne trainerait pas. Une dizaine de minutes, pas plus, sauf qu'au final on dû sortir de l'eau beaucoup plus tôt. En effet, les proprios rappliquaient déjà et le seul endroit qu'on avait trouvé pour se cacher, c'était un van pour chevaux. Non seulement sa puait, mais en plus la paille me grattaient les jambes. J'essuyais une fois de plus mon visage et passais ma main dans mes cheveux et fini par relativiser. C'est vrai quoi, finalement ils allaient bien finir par rentrer un jour et nous, on repartirait tranquillement, par où on est venus. Sauf qu'Ilyès ne voyait pas ça de cet œil là. Je fronçais les sourcils suite à ses remarques. Fallait qu'il arrête de dramatiser lui, sinon il allait pas passer l'hiver.

Hééé calme toi, tu veux qu'on nous repère ou quoi ? c'est bon on a noyé personne non plus. On a rien fait de mal à part éviter une insolation. S'ils sont humains ils comprendront hein. Putain t'as jamais rien vécu toi, ou quoi?


Nager dans une piscine quelconque était de loin la chose la plus débile que j'avais faite. Boo pouvait en témoigner. Avec mes potes, à Méridian, on passait son temps à enchainer les conneries bien pire que celle-là et on s'en s'était presque toujours sortis. Presque. Le problème avec lui, ca devait être qu'il voyait toujours tout au pire des cas. C'est bon, ils vont pas passer la nuit dehors non plus... Au pire à 9:00 PM ils sont couchés et nous, on aura plus qu'à rentrer. Ilyès continuait à s'énerver, tout seul, étant donné que je l'écoutais à peine quand il fut interrompu par un bruit de moteur ainsi que des vibrations dans le van dans lequel on se trouvait. Et merde. Je tournais la tête vers le Roh Kappa, choqué. Il allait ENCORE s'énerver, mais tant pis, j'étais dans la même galère que lui, il était pas tout seul au final. Je me laissais glisser contre la paroi du van, sur le sol et m'asseyais par terre. De toute façon, on avait rien d'autre à faire à part attendre d'arriver dans une destination quelconque, qui, j'espère, n'était pas trop loin. Ilyès, énervé comme d'hab, se tournait vers moi me demandant ce qu'on allait faire.

Bah on va attendre de voir où on arrive. Peut-être qu'on connait, puis on reprendra le bus ou un truc du style. A l'aise!

J'attendais que le temps passe, sauf que ça devait faire déjà une bonne demi heure qu'on croupissait dans ce van. Comptait-il s'arrêter un jour ce chauffeur ou quoi? Quand le véhicule se stoppait. Je me tournais vers Ilyès dans un moment de panique.

Vite grouille on doit bouger maintenant avant qu'il ne vienne ouvrir la porte lui même!

J’enclenchais la poignée et, étonné de me retrouver dans un entrepôt, je courrais jusqu'à l'extérieur de celui-ci avec Ilyès. Une fois dehors, j'observais l'endroit. C'était quoi ce trou paumé? Ca existait ce genre d'endroit à Miami? On se retrouvait dans une espèce d'ancienne ferme. Une odeur nauséabonde refoulait, je grimaçais et portais une partie de mon T-shirt à mon nez. Forcément, il puait le cheval. J'enlevais mon t-shirt, me retrouvant torse nu à travers... champs? et avançait droit devant moi, de sorte à essayer de sortir de cet endroit. J'avançais à l'aveugle quand des aboiements de chiens m'interpellaient. Je fis volte face et vis deux gros chiens ressemblant fortement à des saint-bernards nous courir après.

Oh putain!

Sans plus attendre, je me mis à nouveau à courir, le t-shirt en main sans aucune idée d'où aller, ne connaissant pas du tout l'endroit. La première chose que je vis, c'était une décharge, assez haute pour pouvoir semer les chiens. Ni une ni deux, je me dirigeais vers ce truc, grimpant d'abord sur une benne à ordure, plongeant à contre coeur dans cette montagne d'ordure encore plus puante que le van.


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MessageSujet: Re: Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego)   Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego) EmptyMar 9 Juil 2013 - 11:50



Chicos, que apesta!

- Mais non on va pas se faire choper. Avec un temps pareil, s'il y avait quelqu'un ils seraient déjà dans la piscine à se rafraichir. Viens je te dis! Il n'y a personne.

Bien sûr, c’était ce qu’il croyait ! Mais ce n’était pas parce qu’il n’y avait personne qu’ils avaient plus le droit d’être là. Tarik était vraiment une tête de pioche. Ilyès ne savait pas s’il ne voulait pas l’écouter ou s’il ne voulait pas le comprendre. En tous les cas, il s’égosillait pour rien. Son camarade le regardait, tranquillement, alors qu’il nageait dans l’eau bleue de la piscine. Il vint même sur le rebord, et posa ses mains dessus. Le New-Yorkais se dit qu’enfin, il s’était décidé à sortir. Mais il ne s’attendait pas à ce qu’il lui saisisse la jambe pour le foutre à l’eau. Une demi-seconde, il crut qu’il allait se refaire mal. Il avait toujours peur, parce qu’il s’était blessé plusieurs fois, et qu’il ne voulait pas que ça recommence. Il ne voulait pas être encore obligé d’arrêter le sport et il savait que son moral en prendrait un coup. Mais non, aucune douleur. Il dut même avouer, intérieurement, que l’eau lui fit du bien. Il faisait si chaud ! Il prit cependant un visage courroucé et croisa les bras sur la poitrine.

- Ça y est, t’es content ? Je suis trempé aussi !

Pour le coup, c’était un vrai gamin et Ilyès avait bien envie de le noyer. Mais il ne pouvait pas. Aussi se contenta-t-il se soupirer longuement. Il plaignait les parents de ce gosse. Il méritait qu’on lui remette les idées en place, mais lui, il n’allait pas le faire. Tarik continua de « se défendre », même si aux yeux de son ainé, rien ne justifiait leur présence ici.

- On fait rien de mal, on évite l'insolation, c'est tout, à l'aise il va rien nous arriver, on reste 10 minutes puis on bouge.

Le jeune homme savait ce que c’était. 10 minutes, puis 10 minutes de plus, encore 10, allez, les 10 dernières ! Et puis finalement, une nuit au poste de police. A croire qu’il ne se rendait pas bien compte. Il l’éclaboussait même ! Si Ilyès avait pu le tuer sur place, il l’aurait fait. Mais le regard que lui jeta Tarik en entendant une voiture arriver l’en dissuada. Quoi ? Voilà ! Ils avaient tout gagné. Ils allaient se faire chopper, ils étaient vraiment dans une mauvaise situation. Le plus jeune récupéra vite fait ses affaires et sortit. Bah oui, maintenant, il se pressait ! C’était sûr que trente secondes plus tôt, il n’avait pas le même avis. Il incita même Ilyès à faire de même. Il se foutait de lui ou quoi ?! Non mais vraiment ! Ce dernier sentait la colère monter. Pourtant, il était plutôt joyeux et cool, mais là, il avait l’impression que ça allait mal tourner. Enfin, encore plus que maintenant.
Il sortit de l’eau également et suivit son camarade. Il était impossible de sortir sans se faire repérer, il fallait à tout prix se cacher en attendant de pouvoir partir. Il y avait un van un peu plus loin et les deux garçons s’y engouffrèrent. Une odeur horrible leur parvint aux narines. Aucun doute, ça servait à transporter des chevaux.

-Bon, ben ça va! On a plus qu'à attendre qu'ils rentrent puis on bouge.

Il s’était rhabillé et retourné vers Ilyès. « Ça va » ?! Il était sérieux là ? Le plus vieux des deux fit une grimace à cause de l’odeur et posa ses yeux sur le jeune Rho Kappa, légèrement en colère.

- Ça va ? Tu oses me dire que ça va ?! Mais qu’est-ce qui t’a pris ? Tu sais qu’ils peuvent porter plainte pour violation de domicile ? Pourquoi t’es venu ici ? Putain, la piscine municipale, ça existe ! Et on en a une à la confrérie aussi, t’as bien su y jeter ta copine tout à l’heure !

Il était presque en train de crier, ce qui pouvait alerter les habitants de la villa. Il s’en fichait un peu. Il était surtout énervé à l’idée des conséquences que tout ça pourrait avoir. Surtout qu’ils n’étaient pas encore sortis d’affaire.

- Imagine, ils restent là ? Hein ?! On fait comment nous, on dort ici ? Si tu veux dormir dans ce van nauséabond et faire fuir tout le monde demain parce que tu dégages une odeur atroce de poney, ça te regarde, mais moi …

Il fut coupé net dans sa phrase. Le moteur de la voiture se remettait en route. Avec un peu de chance, le propriétaire repartait d’où il venait et les deux sportifs pourraient enfin être libres de retourner faire leur course. Mais non, ce jour-là n’était pas leur jour de chance. La voiture s’approcha du van, trop pour qu’elle passe juste à côté sans rien faire. Ilyès intima à Tarik de se baisser, pour qu’on ne les voit pas par l’arrière, et de se taire. Ils sentirent une légère secousse : le van était maintenant accroché à la voiture, certainement une grosse pour tirer tout ça. Là, ce fut dans les yeux d’Ilyès que la panique passa. Et encore plus quand ils sentirent qu’ils bougeaient. Ils étaient coincés ! On les emmenait ! Là, c’était la fin. Réellement. Qu’allaient-ils faire ? Ilyès se retourna vers le petit intrépide, d’un air de dire « toi, tu vas me le payer ». Il garda pourtant un ton calme et froid, un tout petit peu menaçant.

- Toi qui as une solution à tout, je t’écoute, on fait quoi maintenant ?

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MessageSujet: Re: Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego)   Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego) EmptyDim 7 Juil 2013 - 16:56

A. Tarik Scott a écrit:

Una otra ciudad  ◈ Ilyès, Diego y Tarik
Chicos,
Que apesta!
 

A
pparemment, tout se passait bien pour Ilyès et Dexter. Tant mieux, j'étais ravi pour eux. D'autant plus que je n'avais rien contre l'homosexualité, pas même une pensée moqueuse ou encore la honte de me promener à l'instant même avec un type homo, j'étais assez ouvert d'esprit à ce niveau-là. Devant cette maison, je ne pouvais me retenir de me diriger vers la piscine. J'avais jamais eu ça chez moi, vivant dans un milieu assez modéré. On en avait certes, une à la confrérie, mais c'était différent et puis elle était loin d'égaliser celle qui se trouvait à quelques mètres de nous. J'étais déjà parti lorsqu'Ilyès me demandait presque de laisser tomber et de continuer le chemin pour aller chercher ce pourquoi on était là et pas à la confrérie. Je me retournais et vis mon confrère en train de me suivre avant de lui lancer un sourire de satisfaction.

A hauteur de la piscine, j'ôtais mon t-shirt et mes baskets avant de plonger dans la grande étendue d'eau. Avec la chaleur qu'il faisait dehors, ça rafraichissait à mort et je trouvais ça dommage qu'Ilyès ne se laissait pas tenter. Il n'y avait quand même personne! Je souris lorsqu'il m'ordonnait de sortir de l'eau et tentait vainement de lui faire changer d'avis en le rassurant.

Mais non on va pas se faire choper. Avec un temps pareil, s'il y avait quelqu'un ils seraient déjà dans la piscine à se rafraichir. Viens je te dis! Il n'y a personne.

Le jeune homme continuait avec ses arguments. C'était certes une propriété privée, mais on ne faisait rien de mal non plus. C'était pas comme si on cambriolait leur maison, on profitait juste un peu de leur piscine. Puis on mourrait de chaud dehors, en squattant leur jardin, c'était un peu comme s'ils nous empêchaient de ne pas tomber mort là ou encore de faire une insolation! Je mis mes deux main sur le bord de la piscine et poussais sur mes bras pour ensuite attraper Ilyès et le tirer dans l'eau, lui aussi et ce malgré qu'il tenait mes affaires dans ses bras, elles seraient certes toutes mouillées, mais lui ça ne pourra que lui faire du bien!

On fait rien de mal, on évite l'insolation, c'est tout, à l'aise il va rien nous arriver, on reste 10 minutes puis on bouge.

Je souriais au Roh kappa et l'éclaboussais avec l'eau de la piscine quand des bruits de freins de voiture m'interpelait. En quelques secondes, cette voiture se trouvait dans l'allée de garage à quelques mètres de nous. Je lançais un regard paniqué à Ilyès et rattrapais mes affaires qui étaient, elles aussi, en train de se baigner et m'empressais de sortir de la piscine.

Vite, on se magne, les voilà!

J'attendais que mon compatriote sorte lui aussi de l'eau avant de me précipiter vers un van vide et rempli de foin dégageant une odeur nauséabonde de cheval. J'enfilais mon t-shirt mouillé et mes baskets toutes aussi trempées et me tournais vers Ilyès.

Bon, ben ça va! On a plus qu'à attendre qu'ils rentrent puis on bouge.



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MessageSujet: Re: Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego)   Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego) EmptyMer 3 Juil 2013 - 0:39



Chicos, que apesta!

- Oui, en même temps on a le même âge et on est les plus jeunes de la confrérie. Les grands font pas trop attention à nous, du coup bah on se soutient. Puis à côté de ça, même si elle me fait peter les plombs 3 fois par jours, on rigole bien, on a les mêmes délires.

C’est sûr, tous les deux, ils avaient les mêmes délires de jeunes. Parfois, ils pouvaient passer inaperçu, même si Ilyès ne faisait pas trop attention à l’âge de ses camarades. Un Rho Kappa était un Rho Kappa, jeune ou non, ça ne changeait rien, ils faisaient tous partie de la même seconde famille.

- Mais ça s'arrête là. Il n'y a rien de plus entre nous. On est juste fort complices.

Ils étaient jeunes de toute façon, ils avaient bien le temps de réfléchir à tout ça. Tarik enchaina alors avec une question qui surprit un peu Ilyès. Enfin, ce n’était pas la question en elle-même, mais plutôt la manière de la poser. En effet, il lui demandait si ça allait avec Dexter. Normalement, comme ça. Les deux hommes ne se cachaient pas, mais ils n’étalaient pas non plus leur vie amoureuse devant la confrérie. Sauf que ça n’avait pas l’air de déranger son camarade que ce soit une relation entre deux personnes du même sexe. Même si Ilyès assumait, il craignait quand même un peu les réactions homophobes. Il se sentit soulagé de constater que tous ne lui étaient pas hostiles.

- Oui, ça va.

Pour l’instant en tout cas. Concentré, il ne remarqua pas que Tarik s’éloignait du trottoir pour aller vers une villa énorme, avec piscine et tout. Il semblait n’y avoir personne pour le moment. C’est la voix du plus jeune qui « réveilla » le plus vieux. « Viens, on va piquer une tête! ». Quoi ? Mais qu’avait-il en tête ? Ilyès se retourna vers lui et voulu le retenir. Trop tard.

- Hey, mais attend !

A contre cœur, il le suivit. Il ne pouvait pas le laisser aller dans une propriété privée, comme ça, sans rien dire. Quand il arriva à hauteur du jeune homme, celui-ci était déjà dans l’eau, t-shirt et baskets laissés sur le côté. Et ça ne le gênait pas ?

- Elle est trop bonne! Viens, il n'y a personne de toute façon!!

Ilyès n’en croyait pas ses oreilles. Il plaça ses mains sur ses hanches, un peu étonné du comportement de son cadet. Il allait vraiment se baigner là, maintenant, tout de suite, chez des gens qu’il ne connaissait même pas ? Il était quand même gonflé. Il avait une notion du bien et du mal erronée visiblement. Et comment il savait qu’il n’y avait personne ? Ce n’était pas parce qu’il n’y avait pas de voiture que la maison était vide !

- Non mais t’es fou ! Sors de là, on va se faire chopper !

En plus de ça, ça ne voulait pas non plus dire que les propriétaires n’allaient pas arriver d’une minute à l’autre. Ilyès ne savait pas comment s’y prendre. Tarik n’avait pas l’air de vouloir écouter.

- Ils vont revenir, on a pas le droit d’être là, c’est une propriété privée !

Il ramassa les affaires du garçon pour l’inciter à sortir de l’eau et à les enfiler. Il ne savait pas quoi dire de plus, quoi faire. A part s’inquiéter. Il n’allait pas non plus repêcher son camarade, il était grand, donc capable de s’extirper de la piscine tout seul. Et il avait plutôt intérêt à se dépêcher, parce qu’au loin, une voiture approchait. Et pas n’importe laquelle. Celle des propriétaires, évidemment.

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MessageSujet: Re: Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego)   Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego) EmptyLun 1 Juil 2013 - 14:37


Una otra ciudad  ◈ Ilyès, Diego y Tarik
Chicos,
Que apesta!
 

J
e finissais de répondre au message de Diego quand Ilyès répondait à ma question concernant le magasin. C'est vrai, on avait le nom du magasin, après j'étais encore tout frais ici, je ne connaissais pas encore tous les chemins pour s'y rendre. Dans un sens, il parait que tous les chemins mènent à Rome, on arrivera forcément à ce foutu magasin, peut-être après 3h de marche, certes, mais on y arrivera. Je rangeais mon portable dans la poche de mon short et continuais à marcher en direction du centre ville en compagnie d'Ilyès. J'observais les environs, sentait en même temps le soleil nous taper sur le crâne quand il me demandait subtilement la nature de ma relation avec Maxine. Je souriais. Max était mignonne, certes, mais je ne la voyais pas autrement qu'amie. Elle était la fille avec qui je passais tout mon temps, celle qui me saoulait au moins 5 fois par jour mais qui me faisait aussi éclater de rire. C'était avec elle que je faisais mes conneries, c'était elle que j'aimais ennuyer comme ce matin, bref il n'y avait rien de plus que de l'amitié entre nous.

Oui, en même temps on a le même âge et on est les plus jeunes de la confrérie. Les grands font pas trop attention à nous, du coup bah on se soutient. Puis à côté de ça, même si elle me fait peter les plombs 3 fois par jours, on rigole bien, on a les mêmes délires.

Je marquais une pause, me doutant d'où il voulait en venir

Mais ça s'arrête là. Il n'y a rien de plus entre nous. On est juste fort complices.

Je regardais Ilyès en souriant, nous dirigeant toujours vers cet endroit inconnu où se trouvait le magasin qu'on devait trouver pour Emeric.

Et toi avec... Dexter, c'est ça? ça va?

Je ne connaissais pas encore trop bien les noms des membres de la confrérie. J'essayais de m'intégrer comme je pouvais, mais c'était pas toujours super simple. Puis je passais aussi beaucoup de temps avec le Pi Sigma, soit à faire un footing ou encore améliorer mes performances en surf. Lui était éclairement un dieu sur planche. On approchait d'un quartier assez riche. Les villas étaient de plus en plus belles au fur et à mesure qu'on avançait dans la rue. J'étais éblouis. Moi, je ne faisais pas partie de ce milieu. On avait certes, une maison normale mais loin d'être une villa et puis Boo devait aussi enchainer les boulots pour payer nos études. Je les regardais les unes après les autres avec des yeux aussi grands que des balles de ping pong. L'une d'entre elle possédait une grande piscine et par une chaleur pareil, c'était presque un rêve. Je me stoppais et observais la maison. Il n'y avait personne, ça se voyait. J'avançais sur la pelouse avant de me tourner vers Ilyès.

Viens, on va piquer une tête!

Je me dirigeais vers le jardin où se trouvait la piscine et ôtais mon t-shirt et mes basket pour entrer dans l'eau tiède de la grande piscine.

Elle est trop bonne! Viens, il n'y a personne de toute façon!!
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MessageSujet: Re: Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego)   Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego) EmptySam 29 Juin 2013 - 13:48



Chicos, que apesta!

Depuis quelques temps, on pouvait trouver Ilyès de plus en plus à la confrérie. Ayant son appartement tout seul, il ne restait pas vraiment avec les autres, dans la salle commune et dans les autres pièces des Rho Kappa. Mais depuis qu’il était avec Dexter, il se mélangeait de plus en plus à ses camarades. Lui qui avait été si seul avec le départ de nombre de ses amis, dans le courant de l’année. Il n’avait pas envie que ça recommence, même s’il avait son ami près de lui maintenant.
Ce jour-là, il était assis sur une des chaises, en train de lire un magazine quelconque. Il n’était pas seul dans la pièce. Il y avait deux jeunes de la confrérie, Tarik et Maxine, qu’il ne connaissait pas trop. Ils étaient agités, tout le temps en train de se chamailler. Mais gentiment bien sûr. Ilyès sourit. Ça lui rappelait un peu l’époque où il faisait la même chose avec sa meilleure amie. Ah, l’insouciance de la jeunesse ! Il se reconcentra sur ses pages quand le chef de confrérie entra. Il se tourna vers les deux jeunes hommes présents.

- Dites, plutôt que de fabriquer de la graisse, ça ne vous dirait pas de vous rendre utile en allant récupérer le matos des activités en ville?!

Ilyès arqua un sourcil. Il vit que Tarik se regardait d’un air de dire « mais je suis pas gros ! » et il faillit en rire. Mais ça ne se faisait pas. Tarik lui lança un regard qui voulait clairement dire qu’il ne voulait pas y aller mais il s’était levé quand même. Ilyès fit de même et ils s’en allèrent après les instructions de leur chef.

- Putain, la flemme de me taper la ville là, on va mourir de chaud!

Encore un sourire, toujours pas de réponse. C’était vrai qu’il faisait plutôt chaud ici. En pleine journée, il valait mieux ne pas se trouver sous le soleil de plomb, pour éviter une insolation ou de violents coups de soleil.

- Bon, tu sais où ça se trouve son magasin ?

Le jeune homme réfléchit. Il ne sortait pas souvent, donc il ne connaissait pas vraiment le centre-ville. Mais la boutique ne devait pas non plus être impossible à trouver. Si ?

- Non, je sais pas. Mais on trouvera bien. On a le nom, ça doit pas être compliqué.

Et on est pas des débiles.

Le jeune homme n’avait pas non plus envie de passer son après-midi à piétiner parmi les autres pour trouver trois bricoles. Ça ne le dérangeait pas d’aider pour la confrérie, mais il n’escomptait pas que ça dure des heures non plus. Ils décidèrent de s’y rendre à pied, pour être sûrs de ne pas rater l’enseigne. Puisqu’ils étaient là, Ilyès décida de discuter un peu, au moins pour faire un peu plus connaissance avec l’un de ses camarades de confrérie. Ça ne lui ferait pas de mal. Il se tourna vers Tarik et lui sourit.

- Dis-moi, tu as l’air de bien t’entendre avec la petite Maxine …

C’était une boutade. Ils avaient l’air d’être très proches tous les deux, mais pas comme un couple. Plutôt comme des frères et sœurs. Mais parfois, ça pouvait cacher quelque chose.
Les deux garçons passèrent devant tout un tas d’habitations, plus belles les unes que les autres. Ils avaient trouvé le quartier chic apparemment. Ce n’était pas vraiment leur route. Aussi, Ilyès pressa le pas. Même si c’était ce qu’il avait toujours connu, il n’aimait pas cet univers. Il préférait rester éloigné. A croire que le jeune homme à côté de lui n’était pas du même avis.

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MessageSujet: Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego)   Chicos, que apesta! (Ilyès & Diego) EmptyVen 28 Juin 2013 - 22:06


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Chicos,
Que apesta!
 

C
omme d'hab en fin de matinée, j'avais la flemme. Je venais de me lever, de prendre ma douche et j'avais ensuite rejoint la salle commune de la confrérie pour participer un peu à la vie active de celle-ci. Ces derniers temps, les chefs étaient au taquet, ils passaient leur temps à préparer des activités, des évènements, bref une montagne de choses qui faisaient qu'on ne les voyait pas beaucoup, du moins c'était ce que je pensais. En arrivant au rez-de-chaussée, je vis Maxine assise à table, en train de boire. Je passais derrière la jeune fille et lui ébouriffais les cheveux et en retour, elle me crachais le liquide qu'elle avait en bouche en pleine face. Sur le moment, je ne rigolais plus. J'attrapais une serviette qui se trouvait pas loin et m'essuyais le visage en dévisageant la jeune fille qui elle, me regardais avec un sourire vainqueur. Je jetais un oeil vers la terrasse, il faisait beau et chaud et la piscine ne demandait qu'à accueillir une jolie blondinette. Dans la seconde qui suivait, j'attrapais Maxine qui se débattait comme elle le pouvait et la balançait dans la piscine. C'était donnant, donnant. En fait, c'était toujours comme ça entre nous. Je prenais un vilain plaisir à l'emmerder et elle se vengeait. On se disputait pour un oui pour un non comme deux frère et soeur, mais au fond c'était surement ce qui nous liait. Une fois rentré à l'intérieur, je m'installais dans un fauteuil, jetant un oeil de temps en temps à la blondinette quand mon portable sonnait. C'était Diego qui me proposait une après-midi surf. C'était le genre de texto qui me mettait encore plus de bonne humeur. La jeune fille revenait trempée, en boudant. Je lui souriais et continuais à répondre au Pi Sigma. La petite voix angélique de la blondinette s'élevait dans la pièce.

- C'est ta future copine qui t'écrit?

Je relevais les yeux vers Maxine et éclatait de rire en la voyant, trempée, face à moi avant de lui répondre.

- Non, c'est Diego qui me propose une aprem' Surf.

- Oh, je peux venir?

- Non.

- Allez, s'il te plait!

Je lançais un regard à la blondinette

- Non, tu sais même pas surfer, toi.

Maxine me regardait en fronçant les sourcils.

- Bien sûr que si, je sais!

Je lançais un sourire moqueur à ma meilleure amie.

- Surfer c'est pas rester debout sur une planche à attendre que l'eau vienne la caresser et ensuite tomber au moindre coup de vent!

La demoiselle me lançait un regard glacial qui me faisait sourire quand Emeric, le chef de la confrérie entrait dans la pièce. Il observait les flaques d'eau qui se formait à chaque fois que Maxine faisait un pas et nous regardait. Il se tournait vers moi et vers Ilyès, un autre garçon de la confrérie que je ne connaissais pas trop et s'adressait à nous:

- Dites, plutôt que de fabriquer de la graisse, ça ne vous dirait pas de vous rendre utile en allant récupérer le matos des activités en ville?!

Je regardais mon ventre. De la graisse? Où a-t-il vu de la graisse, lui? Je me levais, attrapais mon T-shirt et lançais un regard blasé au jeune homme avec qui je devais y aller. Pas que j'avais pas envie d'aller avec lui, mais j'avais surtout la flemme de me taper le centre-ville pour du matos de sport. Je fis un signe affirmatif à Emeric et me dirigeais vers la porte d'entrée. Une fois dehors, je me tournais vers Ilyès...

- Putain, la flemme de me taper la ville là, on va mourir de chaud!

En attendant qu'Ilyès réponde, je pris à nouveau mon portable et pianotais sur le clavier afin de répondre à Diego qu'en fait, j'étais réquisitionner par mon chef...

- Bon, tu sais où ça se trouve son magasin ?
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