Entrainement sportif (PV Cheyenne)

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Je fus surpris d'entendre que contrairement à ce que je croyais, Cheyenne ne comptait pas me virer. Je n'insistai donc pas sur ce point, même si je me sentais coupable, car au fond, je ne tenais pas à la faire changer d'avis. J'étais convaincu de ne pas être le coach qu'il lui faut, cet incident venait de me le prouver, et pourtant, égoïstement, j'avais besoin de ce job, alors je me tus. La sigma me confia que depuis un accident de voiture qu'elle avait vécu, elle n'avait plus peur de la mort. Elle m'affirma même qu'elle s'était laissée coulée sans rien faire, ce qui me laissa sans voix. Moi qui avait cru à un accident de ma faute, j'avais peut-être à faire à toute autre chose... Et cela me choquait presque. Venait-elle de m'avouer là qu'elle avait tenté de se suicider, comme ca, juste sous mes yeux? Cette jeune femme était de toute évidence encore plus instable que ce qu'elle paraissait... plus fragile aussi. Je sentais que mon rôle de coach allait prendre une autre dimension, car j'allais devoir l'aider dans sa vie. Je n'avais plus vraiment le choix, je me sentais impliqué à présent.

En tout cas, Cheyenne me pardonnait. Elle me fit un baiser sur la joue, ce qui fit que je ne savais plus du tout où me mettre. J'étais mal à l'aise, mais elle ne semblait pas le remarquer, elle me prit même dans ses bras, et là, après que mes mains eurent hésité un instant dans le vide, elles finirent par se poser un peu maladroitement sur son dos nu. Bon, puisqu'elle incistait... Mais inutile d'un faire un melodrame. Elle finit par sécarter pour me proposer d'aller boire un verre ou manger quelque chose. Elle avait bien raison, la piscine, ca donnait faim... Et avec de telles émotions, j'avais bien besoin de décompresser un peu. De plus, cela me permettrait de mieux la connaître, en tant que personne, et non en tant qu'élève, ou patron.

« Bonne idée ! »

Répondis-je étonné de voir qu'elle m'ébouriffait les cheveux. Nous ne nous connaissions pas avant ce jour, et après tout cela, j'avais déjà la curieuse sensation que nous étions proches. Il faut dire que contrairement à moi, elle était très tactile et cherchait mon contact.

« Je crois qu'on s'en souviendra de ce premier entrainement ! »

Lui fis-je remarquer en me levant pour me diriger vers les vestiaires. Nous nous retrouvâmes ensuite dans le hall d'entrée, rhabillés, puis nous primes la direction de la ville pour nous changer les idées.

[hj: le rp date, désolé pour le temps, j'ai été débordée ce mois ci. Je ne pense pas jouer la suite, mais si tu veux on pourras en rouvrir un daté de septembre où ils se connaissent bien plus...?]

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Aiden avait un côté touchant. J’avais bien vu que mon petit bisou sur la joue l’avait un peu gêné. Mais je ne m’en étais pas vraiment soucié avant de m’élancer dans l’eau. Quand j’en étais arrivée à la 5ème longueur, je m’étais mise à couler et je n’avais pas entendu les paroles d’Aiden, il avait dû prendre mon “accident” pour une mauvaise blague.

Je ne savais pas qui m’avait sorti de l’eau. Je n’avais pas serré la main de mon sauveur quand il me l’avait demandé car je ne l’avais pas entendu. J’étais partie ailleurs. C’était étrange. C’était beaucoup plus agréable que durant mon accident de voiture. Je n’avais eu qu’à me laisser aller et je pouvais partir, partir si aisément que s’en était terrifiant. Des mains s’étaient activées sur ma poitrine pour faire repartir mon coeur. De l’air avait été expiré dans mes poumons afin de réactiver mon système respiratoire. Peu à peu, je revins à moi. J’avais recraché l’eau sur le côté et j’avais prononcé le nom du garçon qui m’accompagnait. Je compris rapidement que c’était lui qui venait de me sauver. Je m’étais excusée mais Aiden ne voulait rien entendre : pour lui c’était de sa faute. Moi, je savais que je n’aurais jamais dû me laisser couler ainsi. Je ne fis pas attention au gars qui demanda si ça allait. Pendant qu’Aiden lui répondait d’un air des plus innocent, j’attrapais la main du jeune homme. Dès que l’inconnu fut parti, Aiden continua ses excuses. J’étais trop faible pour avoir envie de le contrer. Il n’avait pas réussi à finir sa phrase pourtant, je savais très bien ce qu’il voulait dire. J’aurais pu mourir. S’il savait que ce n’était pas la première fois que ça m’arrivait… Il me conseilla ensuite de le virer. Je me redressais pour pouvoir m’asseoir et le regarder dans les yeux.

-Ne dis pas ça! Je ne vais pas te virer. Je… On a des tords tous les deux. Je n’aurais pas dû me laisser couler sans rien faire. Je ne devrais avoir plus peur de la mort mais depuis mon accident de voiture, je n’y arrive pas. Tu as fait une erreur de jugement. Comme on le dit si bien, l’erreur est humaine. Dans tout ça, la personne qui en souffre le plus c’est toi alors arrête de t’excuser, tu es déjà pardonné., répliquais-je d’une voix étonnament ferme pour une fille qui venait de risquer sa vie.

Je me rapprochais d’Aiden, l’embrassais à nouveau sur la joue avant de le prendre dans mes bras. Je voyais bien qu’il était mal. Si j’étais morte, il aurait eu ça sur la conscience. Je n’y avais pas pensé en me laissant sombrer. J’étais égoïste, si égoïste. Je lui frottais doucement le dos. Puis, je me détachais de lui pour lui proposer :

-Et si on partait de la piscine et qu’on allait boire un verre ou manger quelque chose en ville pour nous remettre de nos émotions?

Je lui avais proposé ça avec un grand sourire qui était réellement joyeux. Ensuite, j’avais passé ma main dans ses cheveux et les avais ébouriffés, un peu comme on le faisait avec son chien quand il avait fait quelque chose de bien. Je devais vraiment avoir un gros problème psy’! C’était la seule explication rationnelle à mon comportement.

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Quelques instant plus tôt, Cheyenne s'était rapprochée de moi pour m'embrasser furtivement sur la joue, ce que je pris pour un remerciement suite à ma remarque un peu timide sur son maillot de bain déplacé. Cette attitude m'avait surprise quelque peu. Je n'étais pas du tout habitué à ce que quelqu'un -qu'en plus je ne connaissais à peine- agisse envers moi avec une telle proximité physique. Cela me mettait assez mal à l'aise, je n'étais pas tactile du tout, j'avais autour de moi un cercle invisible sur lequel je n'aimais pas qu'on empiète. Bien sur, ce baiser de la part d'une femme était agréable, mais cette attitude me semblait un peu exagérée, car elle ne faisait pas partie de mon éducation, de mes moeurs.

J'observai ensuite attentivement la jeune femme faire ses longueurs. A chaque fois que je voyais quelque chose qui n'allait pas, je le lui faisais savoir tout en lui donnant des conseils afin qu'elle puisse adopter une meilleure position qui la ferait mieux avancer dans l'eau. Je remarquai que Cheyenne se fatiguait rapidement. Encore plus rapidement que ce que j'aurais cru. Cela me décevait un peut, alors dans un premier temps, je ne voulu pas l'admettre. Je la laissai poursuivre, essayant de croire qu'elle en était capable, qu'elle pouvait faire mieux que ca. J'essayais de lui faire confiance. Mais ce fut une erreur.

Au milieu de sa 5° longueur, Cheyenne se mit à couler.

« Cheyenne? Ca sert à rien de... Cheyenne ?? »

Je cru un instant qu'elle me faisait une blague de mauvais goût, afin de me tester. Mais je réalisai rapidement que ca pouvait être dangereux. Alors blague ou pas, je mis ma fierté de côté et je plongeai aussitôt droit vers elle. Ma main saisit rapidement son bras, afin de la remonter à la surface. Je la soulevai aisément grace à ma force développée, et je l'assis sur le rebord de la piscine. Je m'empressai de monter à ses côtés, afin de voir son état. Je savais de suite qu'il ne s'agissait pas du blague. Mais que s'était donc t-il passé? Avait-elle eu une crampe? Je ne l'avais pas entendu crié... Etait-elle tombée de fatigue? Cela me donnait presque la mauvaise impression qu'elle s'était laissée allée sans se débattre, comme si elle ne craignait rien de la mort.

Je pris sa main dans la mienne à la hâte, et lui demandai-je:

« Cheyenne si tu m'entends sers ma main. »

Aucune réaction. Je cherchai son pouls à son cou, sans le trouver, ce qui fit s'accélérer le mien. Merde, comment c'était possible? Il ne s'était passé que quelques secondes avant que je la retire de l'eau. Je n'avais pas pu être plus rapide. Je regardai nerveusement de part et d'autre de la piscine, je ne voulais pas me faire remarquer. Heureusement, il n'y avait que très peu de monde. Malheureusement, aucun signe d'un maitre nageur dans les parages. Par chance, il se trouve que dans mon existence, il m'avait déjà été donné d'assister à une réanimation de la sorte. Je ne l'avais jamais fait en vrai, mais je pensais savoir comment m'y prendre.

Je commençai par lui faire un massage cardiaque, afin de faire repartir les battements de son coeur, tout en prenant le plus grand soin de ne pas lui briser les côtes: je devais donc exiger un intense contrôle de ma force en plus de la panique qui me gagnait. Comme ce n'était pas suffisant et que je n'étais pas du genre à appeler à l'aide, je tentai le tout pour le tout en allant trouver ses lèvres afin de lui souffler mon air pour qu'elle puisse respirer. Je le fis plusieurs fois, puis je recommençai le massage cardiaque jusqu'à ce que j'entende mon prénom.

Mon regard se porta aussitôt sur le visage de la jeune femme, qui avait recouvré connaissance. Je soupirai d'un soulagement non dissimulé. J'avais eu très peur que les choses se passent mal. Je ne savais pas exactement si je m'y était bien pris ou pas, mais le résultat était là: elle était revenue à elle ! Je l'avais sauvé ! Et qu'est-ce que j'avais eu peur. Cheyenne me disait qu'elle était désolée.

« Non, c'est moi, j'aurais du t'arrêter, j'aurais du voir que c'était trop dur pour toi... »

Elle revenait peu à peu à elle, alors que je me sentais coupable de son état. Un type arriva bientôt pour nous demander ce qu'il se passait.

« Rien, rien monsieur, c'est bon, tout va bien... »

Dis-je l'air innocent car je ne voulais pas qu'il s'attarde sur cet incident. Par chance, je l'avais convaincu, et il repartit d'où il était venu sans nous déranger plus longtemps, avec tout de même un dernier regard sceptique en notre direction.

« C'était une mauvaise idée de tester ton endurance, tu m'avais dit que tu n'étais pas sportive, j'aurais du le prendre en compte. Je m'en veux... Je m'en veux tellement, pardonne-moi. Un peu plus et... »

Je laissai ma phrase en suspense. Un peu plus et elle perdait la vie. Comme quoi, tout pouvait toujours basculer d'un instant à l'autre.

« On n'aurait pas du commencer par la piscine. Je crois que tu n'as plus qu'à me virer après ca... »

Je ne donnais pas cher de mon avenir en tant que son coach. Après un accident pareil, qui aurait voulu de moi comme tel? Elle allait me virer, j'en étais presque persuadé. Ce serait sans doute mieux pour elle. Elle trouverait quelqu'un d'autre de plus professionnel, avec de l'expérience. Moi, je venais de démontrer que j'étais inconscient des dangers auxquels je l'exposais.

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Aiden ne semblait pas me croire. Ca ne me plaisait pas qu’il ne me fasse pas confiance. Je m’étais élancée dans la piscine et étais arrivée au bout en galérant. Il vint me retrouver à l’autre bout de la piscine pour me donner de nouvelles instructions. Quand il ouvrit la bouche et que ses yeux se posèrent sur ma poitrine, je me dis qu’en fait, Aiden était comme tous les garçons : un obsédé en puissance. Je baissais tout de même les yeux et remarquais que mon maillot de bain s’était relevé et qu’Aiden avait l’un de mes seins sous le nez depuis tout-à-l’heure. N’importe quelle autre fille aurait été gênée ou en colère mais pas moi. Je m’en fichais. Je n’avais aucune pudeur. Je fis juste un grand sourire à Aiden. Il était trop mignon quand il était gêné. J’avais envie de le mettre dans une situation qui l’embarasserait encore plus mais je me dis que ça ne serait pas très sympa. Malgré tout, je me redressais jusqu’à embrasser Aiden sur la joue, un peu comme un remerciement pour ne pas m’avoir laissé me balader plus longtemps avec un sein à l’air. Puis j’étais partie effectuer ce qu’Aiden m’avait demandé en tentant d’appliquer ses conseils.

Une première longueur. Une deuxième. Une troisième. Je commençais à fatiguer. Une quatrième. Je n’allais pas plus loin. Au milieu de ma cinquième longueur, je n’avançais plus. Je coulais. Je restais sous l’eau. Je n’avais pas la force de remonter. Quelques bulles échappèrent de ma bouche à mesure que la mort s’approchait. Je n’avais pas peur. Je n’avais pas peur contrairement à ce que j’avais vécu lors de mon accident de voiture. Je n’entendais plus rien. J’étais dans une bulle, comme dans un nouveau monde. Petit à petit mon coeur ralentit. Ma bouche se rempli d’eau. Je perdis conscience. Je sentis juste une main puissante me tirer hors de l’eau.

J’étais allongée sur le carrelage froid et humide de la piscine. Ca puait le chlore. Quelqu’un m’insufflait de l’air dans les poumons. Etait-ce Aiden? Alors là, franchement, je venais de lui donner une raison de ne plus jamais aller à la piscine avec moi! J’avais dû le dégoûter du poste de coach sportif que je lui avait offert. Je m’en voulais. J’avais encore fait une connerie. J’aurais pu mourir et toutes les accusations se seraient portées sur le pauvre Aiden. Je le cherchais du regard mais ma vue était brouillée. Des larmes coulaient sur mes joues. J’entrouvris mes lèvres et prononçais d’une voix faible :

-Aiden… Aiden… Aiden… Je suis désolée, tellement désolée.

Réellement, je ne m’étais jamais sentie aussi mal vis à vis de quelqu’un. C’était juste horrible surtout que je ne savais pas où était Aiden.

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J'affichai un air surpris lorsque la jeune femme répondit à ma question en me disant qu'elle n'avait peur de rien. Elle était sérieuse? Moi qui avait cru comprendre qu'elle avait peur du sport et des efforts... Enfin c'était sans doute mieux ainsi. Après tout, elle avait sa réputation de sigma à tenir. Moi, ca m'amusait quelque peu, j'étais curieux de la voir en action. Elle avait l'air d'aimer relever les défis, ce qui me plaisait car j'étais également joueur, toujours prêt à faire mes preuves.

« Oui, fait déjà une longueur, on verra ensuite... »

Répondis-je à sa question. Elle me donnait l'impression d'attendre que je la torture, que je la tue à la tâche. Comme elle me l'avait fait rapidement savoir, elle comptait sur moi pour la faire se dépasser. Je comptais bien être la hauteur. Pour l'instant, je cherchais à l'évaluer pour savoir de quoi elle était capable, afin de pouvoir m'adapter ensuite. Je la regardais prêt à rire lorsqu'elle s'exécuta enfin. Le plongeon était mieux que ce à quoi je m'étais attendu. Mais pour la nage, ce qui ressemblait à une brasse n'était pas vraiment efficace... Quant au crawl, elle faisait pas mal d'erreurs techniques, ce qui faisait qu'elle n'avançait pas rapidement. La voir se démener ainsi me faisait presque pitié. La pauvre, j'allais avoir du travail avec elle... Je comprenais mieux pourquoi elle demandait un coach. Enfin, son cas n'était pas désespéré non plus. Et puis, le principal était qu'elle avait l'air de croire en elle, ce que je remarquai lorsqu'elle leva les bras en signe de victoire. J'affichai un sourire compréhensif.

Contrairement à ce que j'avais prévu de faire, je ne plongeai pas. Je fis le tour de la piscine à pied pour aller la rejoindre et lui donner mon impression. Quand je fus arrivé à sa hauteur, je remarquai que son haut de maillot de bain s'était enlevé, de telle sorte à ce qu'on puisse voir un de ses sein. Apparemment, elle ne s'en était pas rendu compte. Gêné, je dus lui faire remarquer, car je n'allais tout de même pas la laisser ainsi:

« Heu... Ton maillot de bain. Il... Il est... »

Je restai quelques instants fixé sur ce sein qui m'attirait, puis finis par détourner la tête, me passant la main derrière la nuque, mal à l'aise. J'espèrais qu'elle avait compris. Je n'étais pas doué pour communiquer. Et avec les femmes, encore moins. Je m'assis ensuite sur le bord de façon à être plus proche d'elle, baignant mes pieds dans l'eau, faisant comme si de rien était et lui dis:

« Alors, c'était pas trop mal... Le plongeon était maitrisé. Par contre, la nage, il reste des choses à apprendre... Tes mouvements ne sont pas assez étirés, ce qui fais que tu fais du surplace... Il faut que tu accentues tes mouvements, et que tu utilise ta force, tu ne peux pas avancer toute seule comme par miracle. Ca demande des efforts, et une bonne maitrise de ton souffle, c'est très important. »

J'essayais de ne pas faire attention au décolleté de la jeune femme que l'eau venait chatouiller. Et surtout de ne plus penser à ce sein. Je devais rester concentré.

« Bon, alors maintenant tu vas me faire 15 longueurs, on va tester un peu ton endurance. Comme tu n'as peur de rien, ca ne devrait pas te poser de problème. Tu as le droit de faire la nage que tu veux. Tu peux même en faire plusieurs si ca t'arrange... Mais interdiction formelle de s'arrêter. Et de se plaindre aussi, c'est pas bon pour le souffle... »

Je me levai et lui donnai le top départ:

« C'est partie ! »

Je l'observai attentivement, essayant de repérer ses défauts. Arriverait-elle ce défis? La piscine était plutôt grande, 15 longueurs, ca ne serait pas être de tout repos... Elle voulait du sport, elle était servie !

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Aiden trouvait que 3 ou 4 heures par semaine ce n’était pas beaucoup… Il avait peut-être raison mais ça serait déjà beaucoup pour moi! Ou pas. On pourra toujours en reparler après la séance d’aujourd’hui. Nous allâmes à la piscine avec sa voiture. Je trouvais qu’Aiden trouvait vite, trop vite. Déjà que j’avais eu un accident au début de l’année mais la vitesse d’Aiden me rappelait trop mon accident. Cependant, je tentais de montrer le moins possible que la vitesse excessive d’Aiden me faisait peur.

Arrivés à la piscine, je m’empressai de descendre. Je payais l’entrée à mon coach. Dans les vestiaires, j’ôtai mes vêtements pour être uniquement en deux-pièces. Je fourrai mes vêtements dans mon sac et le sac dans un casier. Je retrouvais ensuite Aiden qui me dit qu’on avait plus qu’à y aller. Personnellement, je l’aurai suivi n’importe où. Mon regard était rivé à ses magnifiques abdos. Je tentais, toutefois, de le regarder dans les yeux mais je ne cessais pas de sourire. Il me demanda si je n’avais pas peur de plonger. J’eu un petit regard effarouché avant de rire.

-Nan mais sérieusement, tu crois que j’ai peur de plonger? Je n’ai pas peur de plonger. Je n’ai peur de rien!, fanfaronnais-je alors que je savais très bien que c’était faux : j’avais peur de certaines choses mais pas de plonger.

Je grimpais sur l’un des plongeoirs après qu’Aiden en ai fait de même. Je me tournais vers lui, ne me gênant absolument pas pour le mater comme il le fallait. J’ouvris la bouche avant qu’il ne plonge pour lui demander :

-Et après avoir plonger, j’ai juste à faire une longueur et tu me donne de nouvelles instructions ou…?

Dès qu’il m’eu donné ses instructions, je m’élançais dans l’eau. Elle était fraîche. Ca faisait du bien. J’aurais pu y rester des jours. Je tentais de nager une brasse sauf que je faisais du surplace alors je décidais de passer à la vitesse supérieure en faisant un crawl pas toujours bien maîtrisé mais bon, il était à peu près efficace. Arrivée à l’autre bout de la piscine, j’étais contente : je l’avais fait, j’y étais arrivée! Je levais les bras en l’air en signe de victoire comme si c’était impossible. Et pendant tout ce temps, je ne remarquai pas que mon haut avait remonté et que l’un de mes seins était exposé à la vue de tout le monde.

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« Non, non, c'est très bien ! »

Répondis-je concernant la rémunération, ne voulant pas la faire changer d'avis car j'avais déjà l'impression que c'était abuser d'elle. Par rapport à ce que je lui ferais faire, sachant que je n'avais aucun diplôme de sport, c'était un très bon prix.

« Le seul problème, c'est que 3 ou 4 heures par semaines, ce n'est pas beaucoup... Mais ca, c'est à toi de voir. »

Cheyenne m'apprit qu'elle avait un maillot de bain, c'était déjà un bon début ! Par contre, il fallait que nous repassions chez les sigmas mu.

« Okay, ben on est partie ! »

Déclarai-je en me dirigeant vers la sortie de la salle de musculation. Nous allâmes à pieds jusqu'à notre confrérie qui n'était pas très loin. Là, je la laissai prendre ses affaires, et bientôt, nous nous trouvâmes dans ma voiture direction la piscine municipale. Dans ce véhicule, je me rendais seulement compte de la chaleur écrasante qu'il faisait dehors. La piscine allait nous faire le plus grand bien, à tout les deux, car je comptais bien plonger moi aussi. Je devais lui montrer l'exemple, non?

Nous arrivâmes rapidement à la piscine, car j'avais pour habitude de rouler à vive allure, j'aimais que ca bouge et qu'on ne perde pas de temps. Je la laissai me payer l'entrée. N'avait-elle pas dit qu'elle en avait les moyens? Et puis, j'étais là pour elle... Bon, ok, j'abusais d'elle, juste un petit peu. Mais qui n'aurait pas saisit cette occasion? Pour quelqu'un comme moi, qui avait connu la misère, c'était trop tentant. Je me changeai et mis mon sac dans un casier, avec ma serviette et mon gel douche, puis je retrouvai Cheyenne devant la piscine.

« Ok. Bon alors, comme on s'est déjà échauffés, on a plus qu'à y aller ! »

Je la dévisageai un instant. Elle affichait toujours un charmant sourire, qui était très agréable. J'avais l'impression qu'elle mettait de la bonne volonté, contrairement au fait qu'elle déteste le sport, comme elle me l'avait dit.

« Heu... Tu n'as pas peur de plonger au moins? »

Avec elle, je pouvais m'attendre à tout. Nous étions du côté le plus profond, où il y avait 4 mètres de profondeur, avec 4 petits plongeoirs, dont un duquel je me rapprochai, l'encourageant à en faire de même. Allait-elle se dégonfler? Maintenant qu'elle se trouvait en maillot de bain deux pièces et que je pouvais voir son corps, j'étais un peu plus intimidé, mais j'essayais de ne pas le montrer et de relativiser la situation. J'étais son entraîneur sportif, il ne fallait pas l'oublier, bien qu'elle m'ait fait une proposition d'entrée de jeu fort compromettante.