Stars needs darkness to shine ... Kyle Handstom

○ Age : 22 Ans
○ Date et lieu de naissance : 13 novembre 1991, Quebec - Canada
○ Classe : Université langues étrangères
○ Confrérie : Pi Sigma
○ Riche ou bourse d'étude ? Riche grâce à un héritage

« Ici, tu décris ton personnage physiquement. Son style, sa morphologie, s'il a les cheveux en pétard, ou raides, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de cent cinquante mots.
Kyle est un beau mec d'un bon mètre quatre vingt, une taille plutôt grande mais assez banale pour son âge. Il a les dents bien alignées et resplendissantes, des yeux chocolat, oui, oui des yeux de cochons, mais plus beaux tout de même ! Il a des cheveux bruns coupés courts. Il est bien baraqué et bien musclé, pas un brun de graisse dans ses quatre vingt kilos, que du muscle ! Sa barbe rasé au ras lui donne un air plus vieux et le rend plus...Je ne sais pas, mais ça le fait ! Ses sourcils sont plutôt épais et brun, ils créent une ombre sur ses yeux. Son corps est parfaitement musclé, il fait régulièrement de la musculation pour atteindre ce résultat, mais plus par plaisir que pour faire un gonflé à mort. Ses abdominaux sont sculptés dans des tablettes de chocolat et ça plaît pas mal aux filles non ? »

« Maintenant, tu décris le caractère de ton personnage. Ses tics, ses manies, dépressif, ou alors super sociable, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de cent cinquante mots.
Kyle à toujours eu l'habitude d'avoir ce qu'il voulait, tout le temps, il fait toujours tout pour obtenir ce qu'il veut, et il y arrive brillamment ! Cette réussite est sûrement dû à son charme naturel et il n'a aucun mal à faire ce qu'il veut. Kyle est un beau mec, intelligent, et il le sait ! Et il en profite en plus, largement même ! Il aime s'amuser, et même avec les filles, lui il veut juste s'éclater et vivre comme bon lui semble, c'est tout, pas plus ! Il ne veut pas s'attacher au filles, non, loin de là, juste les draguer et les ramener dans son lit. Ce qu'il aimait c'est faire la fête, rester avec ses amis et boire. Avec des filles de préférence ! Le jeune homme aime s'amuser et ce n'est pas demain qu'il commencera à avoir un comportement de Khi Omikron.
Le jeune est venu ici avec son frère et il ne l'aime pas. Enfin, non c'est pas qu'il ne l'aime pas, mais disons qu'il le dégoûte C'est un monstre pour lui ! C'est un ignoble monstre né avec six doigts. C'est horrible, pour lui qui n'aime pas les choses moches et qui sortent de la norme. C'est un peu un macho sur les bords aussi, faut le dire. Les relations avec son frère sont donc totalement désastreuse, Kyle fait son connard avec lui, même si au fond, il doit quand même l'aimer, Adam. Il l'insulte, l'humilie, et il en vient même aux mains ! Il lui fait vivre la vie dure et il est prêt à tout, rien ne l'arrête, certes il ne va pas le tuer mais des fois, on pourrait se le demander …
Le jeune homme peut être un vrai con et vrai connard lorsqu'il est avec ses amis ou quand il est en bande, ça dépend qui est en face de lui aussi. Mais il peut être doux des fois, quand il est juste lui et quelqu'un en face de lui, il peut être gentil, et il n'est pas du tout abruti, c'est un caméléon, il peut littéralement changer de personnalité suivant qui se tient en face de lui, à qui il parle, faites attention, c'est un vrai manipulateur... »

« Pour terminer, il nous faut savoir ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage. C'est totalement libre. Tu peux le faire sous forme de journal, de RP, avec des chapitres... Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de deux cent vingt mots.
Je suis dans ma chambre. La musique que je venais de remixer tambourinait dans mes oreilles. Mon jogging remonté sur une de mes jambes bougeait en même temps que moi. Le Street Dance. Depuis que je suis tout petit, je danse et c'est mon seul moyen d'évasion, excepté les coups que je donne sur mon punching-ball. Tout mon corps fait de muscle est envahit de musique et de mouvements qui me viennent, comme ça. J'ai tellement l'habitude de danser, que je n'ai même plus besoin de penser au pas que je vais faire après. Un coup je suis au sol mais un coup je suis en l'air, dans mon quartier, situé au Québec, je suis un des meilleurs et c'est moi qui dirige la bande. On s'entraîne pour gagner le concours, et c'est sûr que l'on va gagner. Quand je danse, c'est comme si, j'étais physiquement présent mais moralement absent. C'est plus fort que moi, si je ne dansais pas, je péterais un câble. J'ai besoin de ça pour m'évader et laisser mes pensées vagabonder, me questionner sur la vie, sur ma vie, et pourquoi je suis là...

«  Je suis né un treize novembre. Chance ou malchance ? Aucune idée. Mais heureusement, c'était un mercredi, pas un vendredi. Les trois premières années de ma vie furent sans doutes les plus géniales. Surtout les neuf derniers mois de celles-ci. Ma mère avait annoncé à mon père et moi qu'elle attendait un petit garçon. J'étais tellement content d'avoir un petit frère, je me disais que je pourrais plein de trucs avec lui, on aurait pu jouer ensemble, on aurait pu parler de pleins de choses alors que nos parents seraient couchés. Mais ça me faisait un peu peur, à moi, d'avoir un petit frère parce que j'étais bien sans personne pour me voler la vedette j'étais la petite attraction de la famille et tout le monde était au petit soin. Mais bon, je m'y ferais. J'ai un petit frère ! J'étais si content, je l'aimais déjà ce petit être qui était encore dans le ventre de ma maman. D'ailleurs, elle, elle grossissait, grossissait, et plus elle devenait grosse, plus elle paraissait fatiguée. Alors, moi, je l'aidais, je restais avec elle, je lui faisais tout pleins de câlins et surtout je lui donnais tout ce qu'elle voulait, je ne voulais pas que mon petit frère ait mal ou que ma maman soit encore plus fatiguée. Et puis au bout de neuf longs mois... Le jour vint enfin.
C'était un trois avril mille neuf cent quatre-vingt quatorze, j'étais avec Papa dans l'un des hôpitaux du Québec, là où nous habitions. C'était très long et des fois, papa rentrait dans la chambre et je me retrouvais tout seul, à attendre mon petit frère. Dis donc, il se faisait désirer celui-là ! Mais au bout de longues heures... On m'annonçait qu'il fallait rentrer à la maison et le laisser là un peu. Je me demandais ce qu'il avait, je m'inquiétais pour lui. Mais plus tard, après quelques jours, je le vis enfin. Je regardais d'abord son visage, il était tellement mignon, j'avais le sourire jusqu'au oreilles, mais quand mon regard descendait plus bas, je vis ses mains et heurk ! C'était ignoble ! Sa main droite était mal formée, il avait six doigts au lieu de six ! Mon visage fut sûrement très expressif de ce dégoût. C'était horrible ! Mon petit frère était un monstre.
Les années passaient et au début, je me contentais de l'éviter, tout bonnement et simplement, des fois je le regardais mais toujours avec dégoût je ne comprenais pas comment nous pouvions partager les mêmes gênes, le même sang. C'était mon frère, certes, mais je le haïssait, et ce depuis que j'avais vu cette ignoble main droite.
Mes parents ne semblaient pas tellement s'en rendre compte, bien qu'ils comprenaient très bien que je ne l'aimait pas plus que ça. Je faisais tout pour lui parler au strict minimum je lui disait même pas bonjour le matin, quand je me levais et qu'il était déjà dans la cuisine pour petit déjeuner . Mais au fil des années... Mais haine montait de plus en plus et le dégoût aussi. Je le prenais de plus en plus pour un monstre. Personne ne savait pour ses six doigts, seulement la famille. Mais ça ne changeait rien, même si n'avait plus son doigt en trop maintenant, ça ne changeait rien. Il l'avait eu, c'était ça, le principal. C'est vers mes six ans, ou bien mes sept ans, que je devenais de plus en plus dur avec lui, de plus en plus méchant. Quand papa et maman s'absentaient, je le cachais dans le placard et je restais devant pour le bloquer, ou alors je déplaçais une chaise ou un meuble, e tout façon, il n'était pas du tout musclé ! C'était une poule mouillée. Et c'était sa punition d'être un monstre, je le poussais dans ce placard et je ne le libérais que quand j'entendais papa et maman faire tinter la clé dans la serrure de la porte.
Plus les années passaient et plus je m'intéressais à la danse, vers mes quinze ans, une bande commençait à se créer avec des amis. On s'amusait à se faire des battles de freestyle et j'en gagnais pleins. J'arrêtais pas et au fur et à mesure, je me perfectionnais. J'arrivais à faire des pas que personne n'arrivait à faire, je suivais mes idoles et je suivais ce qu'ils faisaient eux, leurs plus beaux pas, je reprenais leurs chorégraphies et avec un peu de temps, j'arrivais à les faire à la perfection. J'adorais danser, j'adorais apprendre de nouveaux pas. Au fur et à mesure, nous sommes nés et nous étions quasiment les meilleurs de Miami. The Mob. Nous faisions des coups d'enfer jusqu'à l'année dernière. On surprenait les gens là où ils s'y attendaient le moins, et quand ils s'y attendaient le moins. Des cascades, des danses, des mixes, des vidéos. Tout. Nous faisions et nous le faisions pour gagner ce fameux concours. Et nous allions le gagner. C'était sur et certain.

J'ai oublié de vous parler de quelque chose de très important dans ma vie, mes voyages. Depuis mes seize ans que je suis partis étudier en Allemagne, j'ai fait beaucoup de voyages. Notamment beaucoup dans les territoires d'Europe grâce aux villes jumelées avec mon lycée. Je n'ai fait que ça jusqu'à mes dix huit ans, mais j'ai été en Angleterre dès l'obtention de mon bac et la bas, seules comptaient les soirées, le sexe, et l’alcool ( et j'en passe ). J'ai été aussi en Ecosse, et en Norvège après l'irlande. Là je reviens de Norvège et je suis en route pour Miami.

Depuis le début, je n'ai pas trop parlé de fille, pourtant elles faisaient belle et bien parti de ma vie. Non, pas comme vous le penser. Je ne suis pas un gros romantique et je n'en ai jamais été un. Je ne me suis pas créer une carapace à cause de tous ces échecs comme certains ou de tous ces malheur. Non, moi, ma carapace, elle est né sur mon dos, en même temps que je suis né. Je suis comme ça, un point c'est tout. L'amour ? Je connais pas et ça me convient très bien. Je préfère les filles d'un soir, c'est plus attrayant. Mais ça ne veut pas dire, qu'un jour, j'arrêterais pas. En tout cas, n'aller pas me mettre dans des clichés, les femmes c'est beau mais avec moi, ce ne sont pas non plus des jouets, j'y prends soin. Des fois, ça m'arrive même d'être doux. Après, je ne dis pas que je n'ai pas des coups de cœur parfois et que j'ai envie d'aller plus loin que mon lit avec certaines, mais ça ne fonctionne jamais. Je ne dois pas être fait pour ça, et au final, ça me convient amplement. Je garde mon humour et mon tact. Je ne suis pas un dragueur du style « Hey mademoiselle, je vous trouve charmante, je peux prendre ton 06 ? » Non, ça c'est les cons et les sots qui font ça, moi je suis intelligent, je le sais et je m'en sers. J'ai toujours eu ce que je veux dans la vie, et c'est sûrement dû à ma beauté et à mon intelligence. Et oui, ce n'est pas donné à tout le monde ! »

Mon corps bouge tellement vite que j'éblouis tout le monde. Mes muscles sont sur le point de se rompre et mon corps est en sueur. Mon tee shirt n'est plus gris et ma casquette posé sur ma tête donne l'impression d'être trop serrée. La musique se finit et je finis la chorégraphie sur un mouvement sec. Ma respiration est haletante. C'était l'avant dernière danse pour le moment sur le sol québécois. Je pars après demain pour Miami. Une université, Wynwood. Je n'ai pas envie, mais je crains ne pas avoir le choix. Je dois rejoindre mon taré de frère... »