I dreamed I was missing || Mike V. Castellucci [FINIE]

○ Age : 17 ans
○ Date et lieu de naissance : 5 Novembre 1995 à Foligno, Italie
○ Classe : Senior Year
○ Confrérie : Pi Sigma
○ Riche ou bourse d'étude ? Riche

« Ici, tu décris ton personnage physiquement. Son style, sa morphologie, s'il a les cheveux en pétard, ou raides, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de cent cinquante mots.
New York, 6 Novembre 2012 :
Une grande silhouette se détachait dans les rues vides de New York. Il faisait encore nuit. Il devait être 5 heures du matin. La silhouette devait mesurer 1 mètre 85 environ. De loin, on voyait que c’était un homme. En se rapprochant, on pouvait distinguer sa jeunesse. Il marchait vite comme pour échapper à quelque chose mais à quoi? Ses mains étaient enfoncées dans les poches de son manteau. Il s’arrêta dans un petit bar-tabac qui n’était pas fermé. Il acheta un paquet de cigarette et un briquet. Dehors, ses mains, fébriles et tremblantes, allumèrent l’extrêmité de la cigarette. Il était dans un état de trouble immense. Il resta fumer devant la façade du bar-tabac. De là, on pouvait beaucoup mieux observer le jeune inconnu.

Il était mince et aurait très bien pu être mannequin. C’était le genre de garçon que toutes les filles auraient été ravies d’avoir dans leur lit. En plus d’une allure générale attirante et d’un look plutôt tendance sans être ostentatoire, le jeune homme bénéficiait d’un visage des plus séduisant. De plus, son style européen lui donnait un petit côté exotique aux yeux des américains. Ses cheveux noirs étaient coupés court. Chaque jour, il domestiquait ses cheveux avec un peu de gel. Son teint légèrement hâlé était caractéristique de ses origines italiennes. Ses lèvres avaient une surprenante délicatesse dans leur tracé. Ses lèvres étaient presque féminines. Ses grands yeux sombre malgré leur noiceur semblait poser une kyrielle de questions et enveloppait chaque chose d’un regard empreint d’une infinie douceur… Enfin, quand il était dans ses périodes de douceur. Car son regard pouvait tout simplement marquer un profond mépris ou une haine vicérale quand il le voulait. Son nez n’avait rien de particulier. Il s’inscrivait parfaitement dans son visage. Juste au-dessus de sa lèvre supérieure naissait une petite moustache. Oui, notre jeune inconnu était un peu paresseux le matin ou juste à la pointe de la mode avec sa barbe de 3 jours et sa moustache naissante. Le jeune inconnu ne le dira pas mais il a un tatouage sur l’épaule : une colombe, symbole de paix.

Le jeune inconnu reprend sa route. Il marche toujours aussi vite qu’avant. Il fuit quelque chose mais qui saurait dire ce qu’il fuit? Il traverse les rues de Manhattant aussi vite qu’il peut. Il voulait arriver à l’hôtel où il logeait depuis maintenant plusieurs mois. Il ôta alors sa grosse écharpe, laissant entrevoir l’éclat d’une croix en argent montée en pendentif. Il enlève aussi ses gants. Son majeur gauche était ceint d’une chevalière en or. Cette chevalière arborait les armoiries de ses ancêtres ainsi que “M. C.”, ses initiales.

Vous venez de rencontrer un sombre et bel inconnu. »

« Maintenant, tu décris le caractère de ton personnage. Ses tics, ses manies, dépressif, ou alors super sociable, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de cent cinquante mots.
De prime abord, certains traits de caractère du jeune homme sont évidents. Le jeune homme est un séducteur. Il aime draguer les jeunes femmes et plaire. C’est aussi ce qu’on appelle un “beau parleur” : il baratine parfois un peu les filles, il se met en avant quand il raconte quelque chose. Il aime être remarqué et adulé. Il aime plaire mais pas uniquement aux jeunes femmes : il aime plaire à tout le monde quitte à ne pas être lui-même et à enjoliver la réalité. Il est aussi un peu vaniteux voire narcissique. Certes, il ne se dit pas toutes les cinq minutes qu’il est super beau, etc. Mais le jeune homme passe chaque matin beaucoup de temps dans la salle de bain afin de cultiver son apparence. Pas question d’être négligé!
Le jeune italien est du genre plutôt bavard. En cours, il est facilement distrait. D’ailleurs, ses notes prouvent qu’il ne s’intéresse pas vraiment à ses cours. Il a pris l’habitude de payer un “intello” pour faire ses devoirs. Néanmoins, il n’est pas un crétin. C’est juste qu’il préfère s’amuser, faire la fête et autre que de travailler. Le jeune homme aime vraiment faire la fête mais il fait rarement de gros excès. Il aime boire mais le fait avec modération. D’ailleurs, il ne se drogue pas même s’il a déjà essayé une ou deux fois. Bien qu’il ai un corps bien bâti, le jeune séducteur n’est pas vraiment un grand sportif. En fait, c’est plutôt un grand procrastinateur et n’arrête pas de dire “Il faut que je me mette au sport” mais sans le faire. Peut-être que son arrivée à Wynwood le poussera à vraiment se mettre au sport?
Bien sûr, tout son caractère ne peut pas se deviner uniquement sur son apparence physique. En effet, le jeune homme a certaine passion un peu étonnante pour un garçon tel que lui : il aime, par exemple, la lecture, le cinéma et la musique classique. Notez que notre jeune ami ne joue d’aucun instrument bien qu’il aurait vraiment aimé cela. Une autre chose assez surprenante. Contrairement à beaucoup de mec qui, après avoir couché avec une fille, se casse et ne leur donne plus de nouvelles, l’Italien aime garder de bonnes relations avec ses conquêtes. Chaque filles avec lesquelles il couche reçoit dans son casier ou dans sa chambre une rose accompagnée d’un petit mot gentil de la part du Casanova.
Que devriez-vous savoir d’autre avant de parler avec le séducteur? Il est très fidèle bien qu’il ne soit pas un grand fan des relations exclusives. En fait, chez lui c’est très clair : les petites-copines c’est bien surtout quand on en a pas. En fait, il préfère les conquêtes aux petites-amies mais il n’exclu pas la possibilité de tomber amoureux un jour. Quand il sera amoureux, il pourrait montrer ce côté plus sombre de son être : son côté rancunier et jaloux. Il a reçu une bonne éducation ce qui en fait un jeune homme galant et assez respectueux envers les autres. Il garde un petit côté macho qu’il reconnait et qu’il n’aime pas du tout. Il est très porté sur sa famille. Il a horreur qu’on insulte sa famille ou qu’on puisse dire qu’on a une famille horrible qui mériterait de crever sans que cette position ne soit justifiée. Le jeune italien est un petit peu homophobe même s’il ne veut pas se l’avouer comme beaucoup de monde à vrai dire mais il n’ira jamais jusqu’à frapper des homosexuels. Ah oui! Il n’est pas quelqu’un de très violent. Il préfére la diplomatie à la baston.
Vous avez toujours envie de rester avec ce sombre et bel inconnu? »

« Pour terminer, il nous faut savoir ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage. C'est totalement libre. Tu peux le faire sous forme de journal, de RP, avec des chapitres... Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de deux cent vingt mots.
Pour comprendre mon histoire, il faut que je vous parle de ma famille. Je vous jure que la famille Castellucci n’est pas qu’une famille : c’est carrément un gang. L’histoire de ma famille remonte au Moyen-âge. Ma famille était une famille noble et, avant la seconde guerre mondiale, on avait encore le château où ma famille exerçait son pouvoir sur le peuple. Mon grand-père, le patriache de la famille, a commencé à bâtir son empire d’hôtels de luxe à Rome et mon père, son fils aîné, a repris l’affaire familial. Chaque été, toute la famille se retrouvait pour partager des moments ensemble. J’ai toujours aimé ces moments de partage. Le mariage de mon père avec ma mère n’a pas vraiment fait l’unanimité auprès de ma famille mais au fil du temps, l’union de mes parents a été accepté par toute la famille. Ma mère, une jeune milanaise, était styliste et cette profession était la raison pour laquelle leur mariage n’avait pas été apprécié. Je ne vous dirais pas le nombre de cousins et de cousines que j’ai… Ca serait trop long de tous les compter. D’ailleurs, j’ai aussi 3 frères et soeurs.

Je suis resté en Italie jusqu’à mes 5 ans. Je dois dire que mon enfance a été un peu particulière et bouleversée parce que mes parents déménageaient souvent pour leurs métiers. A cause ou grâce à mon père, je suis allé dans presque tous les pays d’Europe avant d’avoir 15 ans. On était resté plus longtemps en Angleterre (On avait dû y passer 2 ou 3 ans) parce que mon père avait eu la très bonne idée d’implanter plusieurs hôtels d’affilée. J’ai vécu en Irlande, en Ecosse, en Espagne, au Portugal, en Allemagne et en France notamment. Le pays où j’ai passé le plus de temps reste la France. Juste avant la France, j’avais vécu au Canada. Je crois que j’avais 12 ans. L’année d’après, j’étais arrivé en France, à Paris mais là, c’était pour ma mère.

Dans le genre, la France est le pays de presque toutes mes nouvelles expériences. Ma mère avait commencé à m’emmener à ses défilés. Je l’aidais un peu dans l’organisation et d’autres petites tâches que je pouvais réaliser. J’aimais vraiment accompagner ma mère à ses défilés. Faut dire que les mannequins n’y étaient pas pour rien. C’est à cette époque que mon apparence a commencé à m’intéresser. En dehors des mannequins avec qui je m’entendais bien, j’avais pas mal de copains. J’étais populaire si on veut. J’étais toujours là pour rire mais je n’étais pas le pitre de la classe. Plusieurs d’entre eux ne comprenaient pas que je passe autant de temps avec ma mère, à ses défilés et je ne leur ai jamais dit que c’était pour les mannequins. Les filles, elles, étaient folles de moi en partie parce que j’étais le fils d’une célèbre styliste.

Ma mère ne l’a jamais su mais j’ai commencé à fumer à cause de ses mannequins. Un soir, juste après un défilé, l’une des mannequins m’a proposé une cigarette. J’avais envie d’essayer comme les trois-quarts des ados. J’allais sur mes 15 ans et j’ai commencé doucement à fumer pour être totalement accro quand j’ai eu 15 ans. Ca ne plaisait pas trop à mes parents que je fume et ils n’arrêtaient pas de me le faire savoir. Puis il y eu la première bière, la première fête, le premier baiser, la première romance mais pas la première fois. Quelques jours après le 1er Janvier 2011, mes parents m’annoncèrent qu’on partait pour New York. J’étais désespéré. Je laissais derrière moi mes potes et ma meilleure-amie. En fait, je n’ai pas jamais vraiment laissé tomber ma meilleure-amie de mes 15 ans car je reste en contact avec elle grâce à internet, au portable et, surtout, on se revoit régulièrement.

New York… New York a été pour moi une véritable cure de désintox de la cigarette. J’ai arrêté de fumer quelques semaines après être arrivé.
Comme partout où j’allais, je réussis à m’intégrer sans trop de problème même si j’étais nostalgique de la France. Peu à peu j’oubliais la France même si j’y retournais une ou deux semaines pendant mes vacances d’été et pendant d’autres vacances. Je m’étais rapidement fait des bons potes à New York et c’est à cette période que mes résultats scolaires ont baissés. J’ai commencé à payer un intello pour faire mes devoirs. Les fêtes New-Yorkaises m’intéressaient beaucoup plus que l’école. Je ne vous dirait pas toutes les soirées de débauches que j’ai connu à New York. En fait, je ne me rappelle pas de beaucoup d’entre elles! Celle dont je me souviens très bien était une soirée mousse la veille de mes 16 ans parce que c’est durant cette soirée que j’ai couché pour la première fois avec une fille. On peut pas dire que c’était glamour cette première fois. D’ailleurs, à partir de ce jour et ce durant un an, j’ai presque totalement rompu avec l’homme que j’étais : je lisais peu, je n’écoutais presque plus la musique que j’aimais, je ne sortais plus à part pour aller à des fêtes. Le jour de mes 17 ans, j’ai passé un cap dont j’ai honte. Avec mes potes (des filles et des mecs), on avait fait la fête dans un bar. J’avais bu plus que de raison. J’avais aussi pris des trucs, des stupéfiants mais je ne sais pas précisément ce que j’avais pris. Avec mes potes, on fait un pari stupide d’aller dans un bar gay dans lequel on pouvait danser dans des cages (Faut pas chercher on est vraiment con quand on est bourré et drogué). Je me suis fais draguer par un mec dans ce bar. On a dansé ensemble mais quand je dis danser, je veux qu’on dansait presque collé l’un à l’autre. Je suis repartis avec lui. J’ai couché avec lui. Je me suis barré vers 5 heures du mat’ et ce jour-là, j’ai retouché à la cigarette. Je n’ai jamais avoué que j’avais couché avec ce mec. J’avais honte… Non! J’en ai toujours honte! J’ai arrêté de sortir dès ce moment. En plus, ma mère m’avait demandé de poser pour sa collection masculine alors ça me faisait une raison d’arrêter les fêtes.

Une nouvelle fois, mon père m’annonça que je devais déménager. Il m’annonça aussi que j’irai dans le lycée qu’il avait fréquenté plus jeune (Mon père avait fait ses études en Amérique, il avait convaincu son père qu’il serait intéressant pour lui de connaître les USA afin de mieux appréhender la réalité du marché américain). Il me demanda aussi de faire tout mon possible pour être accepté chez les Pi Sigma parce qu’il avait fait parti de cette confrérie et qu’il y avait passé les meilleures années de sa vie. Je n’étais pas convaincu mais une fois de plus, je me pliais à sa décision : je n’avais pas le choix! Je suis arrivé à Wynwood vers la mi-Avril et mon père à tout de suite fixé ses “règles”. Il ne resterait que quelques mois et moi, je resterais ici, à Miami, pour étudier. Il pensait que ce serait bien pour moi de commencer à me débrouiller tout seul comme ça je pourrais récupérer l’empire familial (Mon père avait aussi donner comme consigne de lui envoyer des comptes-rendu hebdomadaire de l’activité de l’hôtel qu’il venait de faire construire à Miami).

Voilà je suis à Miami et je me demande sincèrement si mon côté gros fêtard qui fait n’importe quoi va autant ressortir qu’à New-York. On verra bien. Advienne que pourra. »