(X- Terminé) Oublions tout [PV Aiden]

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Oublions tout
Lila, Aidy & Matt'
« ... »

De mon lit, j'observais le spectacle. Aiden et Lila dans le même lit. Je me doutais que leur soirée avait été mouvementée, mais ils étaient grands et ils faisaient ce qu'ils voulaient. Lila n'avait aucun compte à me rendre et Aiden non plus par la même occasion, j'avais aucune remarque à leur faire et de toute façon, j'en avais pas envie. La seule personne que "j'attaquais" d'entrée, c'était Lila. Sauf qu'avec elle, c'était devenu une habitude de lui lancer des piques. Rien de bien méchant, juste de quoi s'amuser un peu et elle le savait. Je me doutais qu'elle s'en foutait pas mal d'avoir été surprise dans le lit d'Aiden, elle devait surement se dire que je n'allais rien lui reprocher ou quoi ou qu'est-ce.

Depuis la nuit où Lila avait débarqué dans notre chambre, totalement bourrée, je ne m'étonnais plus de la trouver là quand je revenais. Soit elle venait voir Aiden, soit elle m'attendait moi ou encore, elle n'avait juste pas le courage de retourner jusqu'à sa chambre. C'était bien le cas de cette nuit-là d'où ma remarque concernant mon lit, lorsqu'Aiden me fit remarquer subtilement qu'hier soir, je n'étais pas là. Je souris à mon coloc quand la jeune Sigma me fit un doigt d'honneur. Je souriais à nouveau à autant d'amour que me montrait Lila. La jeune femme se mit à chercher ses affaires quand moi, je me laissais retomber sur mon lit, ne faisant plus trop attention à ce qu'elle était en train de faire. Je reprenais un moment de répit avant de reprendre mes tâches de chefs. Lila, quant à elle s'empressait de quitter la chambre. Elle nous saluait et sortait sans trop de bruit.

Je me relevais aussitôt, près à repartir à mes activités, quand je me tournais vers Aiden en montrant la porte du doigt.

Elle est venue comme ça, pour le fun ou pour une raison particulière?

Je jetais un coup d'oeil à mon portable et vis l'heure qui défilait. J'étais à la bourre.

Oh merde.

Je me redressais, pris le dossier dont j'avais besoin et repris

Aidy, on en parle plus tard je dois filer là, on se voit taleur!

Je m'empressais de quitter la chambre à mon tour afin d'essayer de rattraper mon retard.

Fiche par (c) Miss Amazing
Crédit image : tumblr

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J'ai beau avoir assomé ma conscience à coup d'endorphine et de sexe, on éteint pas une culpabilité aussi facilement. Je me suis endormie grâce à la fatigue, aux pleures, aux efforts, aux sensations et enfin à la chaleur que me procurait le corps d'Aiden. Mes plus je plongeais dans le sommeil, plus mes rêves devenait des cauchemars. Allez comprends pourquoi dans ma tête passait cet air d'Otis Redding que ma mère écoutait en boucle. Allez comprendre pourquoi sur un slow plein de soul, j'étais en train de courir et de me protéger de balle. Je ne parle pas de balle de revolver, mais bien de balles, celles de tennis plus précisément, comme les flashball. Je voyais les profs et les flics m'en balancer pour m'arrêter. C'est bien les rêves ça, ils n'ont aucun sens et sont souvent ridicule quand on y repense.

Un bruit me tire de mon sommeil et je bouge dans le lit, sentant une gêne, c'était le corps d'Aiden. Je lève la tête, les cheveux dressé sur la tête, les yeux encore collés, et la vision pas très net. J'entends une voix et je gémis faute de pouvoir parler. Alors qu'Aiden s'assit, je retombe sur le lit, la tête dans l'oreiller. Je ne suis pas du matin et je profitais encore de ce moment de répits que me donnais mon fardeau. En guise de réponse à sa blague, je lui présente mon majeur dressé et gémis encore parce qu'on m'a tirer du sommeil. Mais c'est Aiden qui s'y mets.

Soudainement, je me tais, je me souviens maintenant pourquoi j'ai accouru ici, et mon cœur n'y est plus du tout. Je me redresse alors, tirant le drap sur moi pour cacher mes formes féminines. Oui j'ai encore un peu de pudeur, ça choc quelqu'un ? Je me frotte les yeux, et je m'étire.

-Je préfère avoir de la compagnie exactement, faisant écho à Aiden.

Je feins un sourire, puis je recherche mes affaires du coin de l'oeil. Je repère mon shorty, me penchant pour le récupérer sur le sol, je vois mes vêtements en boule, ceux d'hier. Ca me fait mal au ventre de les voir. Je me penche sur l'autre côté du lit, je m'enroule un peu mieux dans le drap et je récupère cette fois-ci mon haut, super pas sexy du tout, qui n'a pas dégoûté pour autant, notre ami Aiden ici présent.

Que Matt nous découvre était le dernier de mes soucis, je ne craignais aucune remarque de sa part, et d'ailleurs, j'ai jamais était gêné des rumeurs qu'on pouvait colporté sur moi. Aiden était un grand garçon, tout comme moi, si on était consentant, c'était l'essentiel, personne n'avait rien à redire la dessus.

Une fois complètement habillé, même si j'avais une tête de zombie, je prends discrètement mes affaires que j'avais jeté plus tôt dans la soirée d'hier, me dirigeant vers la porte. Je jette un regard vers Aiden, je me demandais s'il allait parler de mon comportement à Matt, j'inventerai une connerie au pire. Pour l'instant, il me fallait partir d'ici sans éveillé les soupçons, autre qu'une nuit agité.

-Bon les gars, vu l'heure je suis déjà en retard, Aiden, je lui souris, ce fut un plaisir.

J'ouvre la porte derrière moi de ma main libre, je ne cherche même pas à embrassé Matt sur la joue comme je m'amuse souvent à le faire. J'ai l'impression, qu'il pourrait lire dans mes pensées. Une fois presque sortie, je n'ai que la tête encore dans la chambre.

-Matt à plus tard, bisous !

Puis je m'enfuis dans le couloir, marchant sans me presser, pour aller me changer et aller à l'hôpital sans attirer l'attention. Et si Ashlyn était morte. Ca y est, j'ai envie de fuir et de m'enfermer pour toujours dans mon placard ou vivre dans la forêt canadienne...

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L'instant que je venais de vivre avec Lila était particulièrement intense. Ca faisait plusieurs mois que je n'avais pas vécu ca, et cette piqure de rappel était des plus savoureuses. J'avais compris que Lila s'était éclatée elle aussi, à l'entendre crier comme elle le faisait. Nous n'avions peut-être pas été très discrets, mais sur le coup, je m'en fichais car ses hurlements m'excitaient plus que tout. Lila était essoufflée, à côté de moi. Elle m'avait embrassé juste avant que je m'allonge, peut-être bien pour la dernière fois, allez savoir... L'avenir nous le dirait. En tout cas, je ne comptais pas m'engager dans quoi que ce soit avec elle, et elle le savait très bien. Enfin je crois. Tout comme elle m'avait demandé de ne pas lui poser de questions, ce que j'avais fait et qui, quelque part, m'avait bien arrangé. Je n'avais pas voulu profiter d'elle dans son instant de faiblesse, mais c'est quand même un peu ce que j'avais fait... Enfin, c'était elle qui était venue me voir, faire ce qu'elle voulait. Et il se trouvait que c'était ce que je voulais aussi...

Je me sens complétement stone, comme si j'étais défoncé. Je reviens peu à peu sur terre, ma respiration se calme petit à petit, alors que Lila se fait d'humeur câline et se blottit contre mon corps en sueur. Pour ma part, j'avoue que je suis un peu distrait, maintenant que toute cette excitation est retombée. Il me vient l'image de Marissa en tête, que je n'ai pas encore réussi à oublier. Je ne veux pas penser à elle. Je ne veux plus. Je me concentre sur Lila, qui me regarde, qui est bien là, avec moi. Nous n'avons pas besoin de mots pour briser ce moment qui n'appartient qu'à nous. Je me sens détendu, et fatigué. Je crois que pour la première fois depuis ma rupture d'avec Marissa, je me sens bien. J'ai réussi à l'oublier l'espace d'un instant, comme si je n'avais pas besoin d'elle pour continuer ma vie. Le sexe m'a fait oublier tout le reste, plus rien n'avait d'importance en ce moment. C'est une bonne méthode, et je compte bien l'utiliser autant de fois que l'occasion se présentera. C'est une échappatoire, tout comme l'alcool ou la drogue.

Je ferme les yeux, ne résistant plus à cette tentation trop forte, et je finis par m'endormir rapidement, sentant à peine Lila qui nous recouvre de mon drap. Je suis comme ca, j'ai souvent du mal de dormir, mais quand ca me prend, je tombe d'un seul coup, comme en cours par exemple... Mon sommeil fut mon agité que d'habitude, et je ne me souvins même pas de mes rêves lorsque au petit jour, je fus réveiller par bruit étrange qui me fit sursauter, me mettant aussitôt sur mes gardes. Là, je me rendis compte que je n'étais pas seul dans mon lit. Il y avait une femme... Lila. Ha oui. C'est vrai. Je me remémorai notre soirée passée... C'était vraiment bon hier soir. Mes yeux se posent ensuite sur ce qui m'a réveillé. Il s'agit de mon coloc', Matt, qui ramasse un dossier sur le sol. Il a vu Lila et lui demande si elle était encore bourrée.

Il s'assit ensuite sur son lit, disant que Lila aurait eut plus de place dans le sien. Je me frottai les yeux, histoire de bien me réveiller, et je me redressai de façon à me trouver assis, moi aussi. Je ne cherchais pas à me cacher de quoi que ce soit. Matt était bien plus coureur de jupons que moi, enfin en tout cas avant qu'il ait Grace, il était mal placé pour me faire la moral, et j'appréciais qu'il ne me juge pas. Lila était une amie de qui il était proche, mais je ne pensais pas qu'il soit jaloux de quoi que ce soit, même s'il lui proposait son lit.

« Sauf que par manque de chance, ton lit était vide... »

Répondis-je à Matt, tout en pensant qu'à la base, Lila était venue le voir lui. Etait-ce avec lui qu'elle aurait préféré coucher? Tant pis, ce qui était fait était fait maintenant, je n'étais pas du genre à me prendre la tête avec des tas de questions de ce style. Je regardai Lila qui se réveillait elle aussi, attendant de voir sa réaction car c'était à elle que Matt s'était adressé. Allait-elle chercher à se dérober? Moi, j'assumais. Mais si elle voulait démentir notre partie de jambes en l'air, peut-être que je l'aurais soutenu, pour la couvrir. Parce que Matt avait beau être l'un de mes meilleurs potes, Lila et moi étions maintenant liés d'une certaine façon, et j'avais été heureux de l'avoir dans mon lit, je ne tenais pas à lui enfoncer ce couteau dans le dos ou à me venter de mes exploits sexuels. Je me demandai quelle heure il pouvait bien être.

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La veille, j'avais prévenu Aiden comme quoi, après avoir été voir Grace, je retournais chez Carter, mon meilleur ami. C'était souvent ce que je faisais: voyager entre la confrérie et l'appartement de Carter. L'appartement du Pi était l'endroit où, parfois, j'avais besoin de m'éloigner de la confrérie. Etre chef, c'était fun par moment, mais ça avait aussi ses mauvais côtés. Ca demandait un travail administratif assez conséquent et même si Aaron se chargeait surtout de cet aspect là, je me devais de l'aider. De plus, en ce moment, la présence de Carter m'apportait un certain réconfort. Il était un pilier dans ma vie bien avant Miami. Depuis près de 10 ans en fait. Il me connaissait par coeur, il savait qu'il n'avait pas spécialement besoin de me parler pour que je perçoivent cette force moral qu'il m'apportait.

Aiden, quant à lui, était certainement le coloc que j'avais surement espéré avoir en arrivant ici. Il était calme et on avait pas mal de points en commun. Il ne me connaissait pas au même niveau que Carter, mais il fallait laisser le temps au temps, je ne doutais pas du fait qu'un jour, il arrive presque au même niveau que Carter. Lorsque Carter m'avait proposé de vivre avec lui, j'avais eu le choix entre rendre ma chambre ou la garder. J'avais préféré la garder, de loin. La plupart de mes affaires étaient à la confrérie et de plus, ça me permettait aussi de passer des soirées sympas, à discuter, ou autres avec Aiden et parfois même Ryan.

Contrairement à Carter, Ryan passait une grande partie de son temps chez les Sigma Mu. Je le soupçonnais même de connaitre plus de SM que de PS finalement et le must dans tout ça, c'était qu'il était un gars tranquil, pas du tout comme tous ces Pi Sigma qui se prennent pour des dieux. Ryan, lui, il restait intègre à sa personnalité, son caractère, ses amis et surtout à son passé. Au début, avant de le connaitre, quand Aiden m'avait dit que son meilleur ami était chez les beaux gosses de services, j'étais resté sceptique. "Comment arrive-t-il a supporter ce genre d'individu?" était la question que je m'étais posée, mais finalement tout comme mon meilleur ami, le sien n'avait rien d'un Pi et c'était tant mieux.

Ce matin, en sortant de chez Carter, je devais faire un crochet à la confrérie avant de passer voir ma jolie lambda. Je me dirigeais droit vers le campus où se trouvaient, non loin, toutes les confréries et entrais chez les Sigma. En bas, certains étaient en train de prendre leur petit déjeuner, d'autres jouaient au billard, bref il y avait de la vie. Je saluais chacun d'entre-eux et en interpellais un.

Aiden il est déjà descendu?

Le type me regardait et réfléchissait. J'étais patient, c'était le matin pour tout le monde.

Euh, non. Pas que je sache.

J'acquiesçais un sourire au garçon en guise de remerciement et me dirigeais vers les escaliers. Je montais jusqu'au premier étage et pris le couloir où se trouvait notre chambre. J'actionnais la poignée et poussais la porte délicatement ne voulant pas réveiller mon coloc quand, à ma grande surprise, il n'était pas seul. Sur le moment, je ne fis pas vraiment attention à la demoiselle avec qui il était. Je me dirigeais vers le bureau pour y prendre un dossier dont j'avais besoin et lorsque je fis volte face pour sortir de la chambre quand je reconnu Lila. Je laissais inconsciemment glisser le dossier de mes mains avant de le ramasser et de m'appuyer contre le bord du bureau, croisant les bras sur le dossier.

T'étais encore trop bourrée pour retrouver ta chambre, Lila?

Je souriais de voir la situation et j'avais un peu hâte de voir leur réaction. Je jetais un oeil à mon lit qui était loin d'être défait. Je me dirigeais vers ce dernier pour m'installer dessus.

T'aurais eu plus de place dans mon lit, tu sais.

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Aiden se lâche à mes avances. Je le sens comme libéré et l'intensité de son regard augmente. Il s'enfonce de nouveau en moi en un coup de bassin. Je me cambre sous le plaisir. J'ordonne à ma conscience de quitter ma tête, de s'éteindre l'espace de cet instant. Je m'accroche à son corps, mes doigts parcourant son dos, le griffant sans l'écorché, pressant les muscles qui se contracte en soutenant son propre poids. L'image d'Ashlyn livide et inanimé dans les escaliers disparaît. Plus il brutalise mon corps plus mon plaisir culmine. Ma voix s'emporte, je gémis fort, j'en oublie presque que nous ne somme pas seuls dans le bâtiment. Je sens son corps qui brûle, mon bas ventre délicieusement malmené. C'est tellement bon, je mords durement ma lèvre. Le rythme est rapide, fort, soutenu, ça devient trop intense, mes jambes en tremblent, je transpire avec lui, mes ongles s'enfoncent dans son dos. Je suis à bout de souffle, ma gorge est sèche, je geins de plaisir.

Sous ses assauts, je ressens un plaisir bien vivant, une sensation puissante qui me fait hurler, me fait me cambrer, me contracter au moment de jouir une deuxième fois. Je m’enivre de son odeur masculine, enfouissant mon visage dans son cou. Il s'enfonce si puissamment en moi quand il jouit. J'entends le son sexy et discret de sa voix. Un grognement sors de ses lèvres et je l'embrasse une dernière fois. Mon cœur est à deux mille à l'heure. Toutes les veines de mon corps pulse, je suis complètement essoufflé.

Je sens son corps qui se relâche, m'enfonce un peu plus dans le lit, ce n'est pas trop lourd, je caresse son dos, me remettant à peine de mes émotions, l'endorphine envahissant mon cerveaux. Mes gestes sont largement plus tendre, comme si je ralentissais le rythme après un long sprint. Je caresse le haut de son dos, ses épaules, j'embrasse son cou, sa mâchoire. Je souffle en tentant de récupérer un peu de salive. J'ai soif mais je suis vraiment bien. Il n'y a besoin d'aucun mot, nous étions assez grand pour savourer ce moment, aussi simple que ça.

C'est tellement vrai que le sexe est la meilleur des drogues. Votre corps est capable de sécrété sa propre drogue, le cerveau est un outil prodigieux. Il vient de placer à côté de moi, le lit étant petit, je me met sur le côté, contre lui. Je n'ai pas envie de bouger, je n'ai pas envie de me retrouver seule tout de suite. Je me blottis contre lui, instinctivement. Je place une main sur son torse, pose ma tête contre son épaule, le pousse à me laisse son bras comme oreiller. Ma jambe la plus haute sur lui. Je ferme les yeux contre lui. J'aime cette sensation, être dans les bras d'un beau garçon après le sexe. Ça me rassure tellement. J'ouvre les yeux pour le regarder, silencieuse. Détaillé son visage de profil. Je sens encore mon cœur en train de battre comme un fou. Aiden est vraiment un sacré coup. Il est aussi beau qu'il est doué. Je cligne des paupières, j'ai envie de m'endormir comme ça. Je tire sur le draps que j'avais malmené. Je nous couvre car, transpirante, je sens le moindre courant d'air. Bercé par les hormones, le bien-être, je m'endors dans un silence surprenant. Je n'avais pas envie de parler, je ne pouvais pas parler. De toute manière, demain sera la fin...

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Je sens Lila qui prend son pied, et cela m'encourage dans mes efforts. J'entends ses gémissements qui résonnent telle une douce mélodie à mes oreilles, ils sont le signe que l'instant et bien partagé entre nous deux. Je capte son regard intense, ses lèvres qui se mordent de plaisir, sa respiration qui s'affole, ses mouvements désespérés pour assouvir son désir... Je la sens de plus en plus excitée, de plus en plus humide, et je comprends bientôt qu'elle a atteint l'orgasme lorsque que je l'entends jouir de vive voix, puis perdre pieds alors que je suis essoufflé de lui en donner toujours plus.

C'est ensuite que je l'ai retourné, pour continuer d'éprouver ce plaisir, tout en m'accordant un peu de temps pour souffler. Puis, je reprends mes mouvements à un rythme d'autant plus effraîné, plus brutal. Je commence peu à peu à perdre patience. J'essaie de prendre soin d'elle en l'embrassant dans le cou, mais le coeur n'y est pas vraiment. Je me concentre surtout sur ces sensations que j'éprouve, ce bien être que me procure son corps à chaque fois que je le pénètre, de plus en plus profondément, car c'est fort, ca m'obsède, ca efface tout le reste. Je ne prête plus vraiment attention aux mouvements de Lila, j'ai compris qu'elle était douée pour me faire planer, alors je la laisse accentuer mes mouvements en n'hésitant pas à venir me chercher. Je sens sa main sur ma tête qui me fait signe de sa présence en m'agrippant, me tirant les cheveux, me rappelant qu'elle est toujours là. Une fois encore, cette douleur m'est agréable, elle me pousse à aller toujours plus hors de moi, à me foutre de tout.

Au bout d'un certain temps où nos corps ne faisaient plus qu'un, Lila décide d'interrompre un instant notre acte pour me faire face. Là, elle m'incite à la chevaucher de nouveau, écartant largement ses cuisses pour me permettre de me faire une place. Je ne me fais pas attendre, et presqu'aussitôt, je me retrouve dans cette position de départ qui me permet de profiter au maximum de son corps bloqué sous le mien. Cette sensation de pleine puissance sur la sigma ne semble pas la déranger, bien au contraire. Elle m'embrasse, avec toujours autant d'avidité, et me susurre à l'oreille de la prendre plus fort encore. Ces mots sont presque libérateurs, car je me souciais jusqu'à présent de ne pas l'abimer, craignant de lui faire du mal. Or, il se trouve que c'était justement ce qu'elle voulait.

Très bien. Là, je me sens libre de mes mouvements, je n'hésite plus à laisser mon impulsivité prendre entièrement le dessus. Je la pénètre brutalement, essayant d'aller bien plus loin en elle que précédemment. Je veux qu'elle sente à quel point de suis tendu. J'accelère rapidement la rythme, je sens que je transpire. Je me cogne contre elle, de plus en plus violemment, je sens qu'elle aime ca, et moi aussi. A chacun de mes mouvements, j'ai l'impression que c'est encore plus fort. C'est sensationnel, divin. C'est tellement bon que la tentation de me laisser aller à cette ivresse devient bientôt insoutenable. Je ne peux plus lutter. Je me laisse dépasser par cette force qui me dirige. A bout de souffle, je gémis moi aussi en effectuant encore quelques derniers mouvements de reins libérateurs, la possédant comme jamais. Ceux-ci sont les plus intenses, les plus éprouvants aussi. Je m'acharne à la tâche jusqu'à laisser entendre un grognement lorsque j'atteins moi aussi l'orgasme après toute cette montée d'adrénaline.

Là, je sens mon coeur battant à tout rompre, comme si j'allais exploser, puis je me sens soudainement complètement stone, comme si je planais de tout mon être. A bout de souffle, je me laisse tomber contre Lila, soulagé de toute cette tension sexuelle.

Je reste quelques instants ainsi, le temps de redescendre sur terre. Notre échange m'a complétement transporté. J'ai l'impression de renaitre, et à la fois, je me sens épuisé, prêt à dormir. Lorsque j'en estime le moment venu, je me retire d'elle et m'allonge sur le dos moi aussi, à ses côtés. Aucun mot ne peut sortir de ma bouche pour l'instant, je savoure pleinement cet instant des plus jouissifs, encore sous le coup de l'émotion.

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J'aime ce regard brûlant dans les yeux d'Aiden, il me font me sentir désirable, forte. Ils me font oublier le plus important. Je sentais la moindre courbe de ses muscles sous mes doigts alors que je bougeais mes hanches, son bassin accompagnant mes mouvements, me forçant à m’empaler un peu plus sur son membre. Je me mords la lèvre inférieur, étouffant quelque gémissements dans la foulée. Je comptais pas réveillé le dortoir, même si je doute que nous soyons les premières à utilisé les chambres à cet issu. Je me redresse et je me penche au dessus de lui à plusieurs reprise. J'ai besoin de son contact, de ses lèvres et de ses mains. Le plaisir me fait gémir, fait vibrer mon corps, mes muscles délicieusement tendu. Je sais que nous oscillons entre la lenteur et la brutalité. Il s'enfonce en moi quand j'ai le malheur de le mordre dans le cou. Le rythme de ses hanches diminuant sous mes caresses plus douce. Et nous jouons à ce petit duel pendant un moment.

Me cambrant sur lui, j'ai du plus en plus de mal à respirer à distinguais le plaisir de l'acte et ce lui montant dangereusement. Mes poumons se serre, un éclat remonte du plus bas de mon intimité, je le sens qu'il monte. Ma voix s'aiguise de plus en plus, j'agrippe ces bras sur mon corps, les serre alors qu'il s'enfonce un peu plus en moi et qu'un orgasme m'envahit. Il remonte son corps, me fait basculer, profite de mon moment de faiblesse pour reprendre le dessus et me dominer à nouveau. J'adore cette idée, j'ai toujours aimé qu'on me défie dans le sexe. Le souvenir d'Ashley n'étant plus qu'un écran de fumer.

Allongé sur le côté, je le sens dans mon dos, contre mes fesses, me soulevant une jambe pour revenir en moi. J'ai l'impression d'être plus étroite, plus sensible. J'attrape ma jambe pour que ses mains soient libre de me toucher. Il est plus brutale, je pousse des gémissements plus forts. Je serre les draps autour de moi, j’exulte à chaque fois qu'il tape au fond de moi. Ces baisers dans mon cou me fait frissonner, me déconcentre. Je lâche ma jambe, tout en faisant l'effort de lui facilité la pénétration. Mon bras passe derrière, lui tenant la nuque, je le sens faire qu'un avec moi. Mes doigts sont le reflet de ma perte de contrôle, je les crispe et j'en tire même ses cheveux. Il joue comme ça avec moi encore longtemps, ses oscillations me pousse a aller à la rencontre de ses coups de rein, à me cambrer pour le faire entrer tout entier. Vous ai-je déjà dit à quel point j'aimais son corps ?

L'écran de fumer finit par devenir plus clair, chaque mouvements de rein ne suffit plus à brouiller l'image de ma culpabilité. Peut-être parce que je commence à m'y habituer. Je ferme les yeux pour revenir là, avec lui, m'abandonner totalement. Mais la conscience est traîtresse et maître de toute les faiblesse. Je ré-ouvre les yeux car c'est pire. Je finis par murmurer un « Plus fort.. » Peut-être trop bas. Je me décolle de son magnifique corps pour me retourner et lui faire face. Je le sais non résistant alors je l'invite à me grimper dessus pendant que je m'allonge sur le dos. Écartant largement les cuisses pour l’accueillir de nouveau en moi, je le tire contre lui. L'embrasse avidement, glisse mes lèvres jusqu'à son oreille.

-S'il te plait, prends moi plus fort...

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Lila passe sa main dans mes cheveux, elle commence déjà de gémir lorsque je lui caresse la poitrine. Je la trouve bien excitée, et c'est ce qui m'excite le plus. Je la sens qui m'explore la nuque, les épaules, le dos. Ses griffes s'enfoncent dans mon dos de plaisir, ce qui ne me fait pas mal, au contraire, je trouve ca bon. C'est brutal, violent, fort, intense, et c'est ce qu'il y a de si excitant. Lila n'hésite pas à aider mes mouvements, à les soutenir en soulevant ses hanches pour trouver une position d'autant plus agréable et plus enivrante. Elle se laisse faire, et avec une certaine docilité pour l'instant, mais j'ai l'impression que notre échange est presque un duel où chacun teste la dominance de l'autre, le cherche, le provoque. Je sens que son entre jambe s'humidifie, se dilate à souhait et est prête à m'accueillir.

Au baiser qu'elle me rend lorsque je remonte vers elle, je la sens vraiment dedans, complétement avide elle aussi. Elle soupire, gémit, se cambre, et moi je suis tendu à bloc sur son corps chaud. Impatiente, la demoiselle décide de prendre les choses en main, me retournant pour me dominer à son tour, se trouvant à califourchon sur moi. Je ne suis pas du genre à me laisser dominer, mais sexuellement parlant, je suis prêt à tout pour prendre mon pied. Et voir la jeune femme sur moi qui m'utilise à sa guise est tout aussi appétissant.

Lila me fixe intensément, et moi aussi, elle me sourit, joue avec ma tentation en ondulant son corps sur le mien. Elle me stimule, m'émoustille, me provoque. Elle est plus sexy que jamais, et je dois dire que c'est très alléchant. Je suis bouillant, brulant, impatient de la posséder. Je n'ai plus envie que de ca, je suis captivé, obnubilé, obsédé par ce désir qui me contrôle. Quand elle en juge enfin le moment venu, elle me fait doucement entrer en elle, me procurant aussitôt cette sensation humide, unique, des plus enivrantes. Je réalise seulement à quel point le sexe a pu me manquer ces derniers temps, et là, je ne compte donc pas m'en priver.

La jeune femme revient trouver mes lèvres, m'embrassant tout en commençant d'effectuer des mouvements de va et vient. Nous y sommes. Je l'entends, la sens respirer fort alors que j'échange moi aussi ses baisers passionnés, et ma respiration suit le rythme de la sienne progressivement, au fil de ses mouvements que j'accompagne doucement avec des mouvements habiles de mon bassin, afin de pouvoir doser moi aussi et prendre du plaisir. Ces mouvements m'exaltent progessivement, rapidement. Je me sens chaud, je veux continuer ainsi, encore et encore, faisant monter cette adrénaline de plus en plus fortement.

Je commence à accélérer petit à petit, ce qui devient de plus en plus réjouissant, tout en m'assurant que la demoiselle est apte à m'accueillir de plus en plus profondément, ce qui semble être le cas. J'accentue mes mouvements, change parfois de rythme, pour mieux repartir ensuite. Mon excitation atteint un stade indescriptible. Je n'ai plus rien qui me rattache à la réalité. Je savoure cet instant de pur plaisir, me concentrant uniquement sur mes mouvements, ceux de Lila, nos lèvres qui se fôlent, se caressent et se mordent, ainsi que nos langues joueuses qui se taquinent.

Je sens mon rythme cardiaque qui s'accelère et tambourine dans ma poitrine et dans ma tête, prête à exploser. A mesure de nos ébats, je sens des vagues de désir, d'adrénaline me parcourir tout entier. Je pousse quelques soupirs moi aussi. Mon excitation devient difficile à gérer, mais je me concentre pour que la jeune femme ait le temps d'atteindre l'orgasme, je ne voudrais pas la décevoir. Et, comme elle me l'a demandé, je veux lui donner tout ce que j'ai.

Au bout d'un certain temps, afin de m'accorder un peu de répis, je décide de changer de position. Je reprends aisément le dessus, car il m'est facile de faire basculer son petit corps sous le mien. Je la manipule à souhait, de façon à ce qu'elle s'allonge sur le côté. Je viens me placer derrière elle et la pénètre de nouveau en lui levant une jambe. Là, je recommence des vas et vient qui apportent une sensation de plaisir différente, mais tout aussi forte. Je n'hésite plus à y aller plus franchement, en des mouvements saccadés, parfois brutaux. Tout en réalisant ces mouvements de mon bassins, je lui masse la poitrine et l'embrasse férocement dans le cou, là où je sens son parfum m'enivrer. Je ressens peu à peu cette extase qui remonte, alors que je me donne à fond dans mes efforts.

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Aiden et moi on passe à la vitesse supérieure, et ce n’est pas pour m’en déplaire. J’avoue que j’étais là depuis même pas dix minutes et je m’étais déjà presque mise nue. Ma tête se vide et c’est toutes mes émotions que je fais passer de ces baisers, dans mes caresses. Chaque endroit qu’il touche, masse embrasse, allume un brasier en moi. Cette envie de violence remonte en moi, je veux que nous soyons sur la même longueur d’onde et à en juger par son ardeur, je pense que nous l’étions. En y repensant, Aiden sera l’une des rares personnes que je vais revoir régulièrement. Ca faisait un moment que je louchais sur lui, son corps, son visage, son mutisme. Il m’attirait c’est un fait, je n’ai pas essayé de draguer plus tôt, car Matt m’avait expliqué qu’il était avec une meuf, puis après qu’il s’était séparer. De toute façon pour moi une relation c’est vraiment trop abstrait. Je ne m’imagine pas exclusive, la tentation est bien trop présente pour pouvoir y résister. Je trouve mon bonheur dans ma façon de vivre, et je m’en accommode. L’amour est une notion dérangeante, sans cohérence, et surtout sans pitié. Elle amène la colère, la violence, la déraison. Dans un sens, j’ai peut-être tué une fille par amour, comme quoi c’est un sentiment dévastateur.

Quand je me souviens de respirer, je décolle mes lèvres de celle du beau Aiden pour me plonger dans son regard. Il plonge dans mon cou, j’ai des frissons partout, c’est mon entrejambe qui s’anime d’un désir brulant. Je sens le tissu de mon shorty devenir humide et poisseux. J’ai tellement envie de lui. Qu’il me dévore sans me laisser indemne. Ses dents me font couiner de désirs, je ronronne sous ses caresse, je passe ma main dans ses cheveux pour l’encourager à continuer. Son attention toute particulière sur ma poitrine m’arrache mes premiers gémissements, répondant docilement à sa langue, je me sens si excitée. Je caresse sa nuque, son dos, je me fais douce, pressante, je griffe sa peau pour l’incité à me combattre. Et là… Il me touche à un endroit qui éveille mille fois plus mon plaisir. Je me mets à mouillé dès son contact, dès que je sens ce doigt inquisiteur passer dans ma fente. Je suis docile, je me délecte de ses caresses. Je soulève mes hanches pour simplifier sa tâche. Quand il remonte, j’attrape son visage entre mes mains, je lui rends un baiser passionné, excité, envieuse. Je soupire et gémit entre deux baisers. Je me cambre sous ses doigts qui me pénètrent désormais. Je lâche son visage pour saisir les draps entre mes doigts. Ma voix s’emporte un peu trop, je viens l’embrasser de nouveau pour me faire taire. Mon bras passe derrière sa nuque.

Ne tenant plus, ayant si envie de lui, je reprends les commandes. J’ai envie de me battre pour la domination de ce round. J’ai envie de lui donner du plaisir, tout en n’en prenant moi aussi. Je plaque ma deuxième main sur son pectoraux et je le pousse à se retourner, tout en bougeant moi aussi, je le chevauche à califourchon. C’est maintenant moi qui le domine, mes deux mains en appuient sur sa poitrine. Je le fixe d’un air plus que jamais brûlant. Je sens son membre frotter contre mon intimité trempée. J’ondule les hanches pour sentir la chaleur de sa verge écarté cette fente plus qu’accueillante. Je lui souris d’un air sadique. J’ai très envie de lui, mais j’ai envie de le torturer. J’ondule mes hanches encore, et cette fois de manière à ce que son gland appuie contre l’entrée de vagin. J’abaisse tout doucement mes hanches, sentant tout doucement Aiden rentrer en moi. Je me mords la lèvre, je n’ai pas lâché les yeux de mon partenaire. Je suis là, avec lui, je ne veux pas qu’il l’oubli. Je soupire, je gémis tout bas, je continue ma course jusqu’à ce qu’il soit pratiquement entièrement en moi. Mes hanches n’arrivent pas encore à aller plus loin. J’entre ouvre mes lèvres pour respirer fortement. Je reste à peine trois seconde à l’arrêt…

Et je me penche pour enfin rejoindre sa bouche envoûtante, l’embrassant langoureusement, à pleine bouche, alors que je commence de long va et viens qui m’arrache de doux gémissements.

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Lila a l'air rassurée que je lui tende ce préservatif. Il est vrai que c'est plus raisonnable comme ca, même si moi et la raison, ca fait deux. Lila me fait signe d'approcher, d'un regard remplis de défis et d'envie qui me fascine et attire toute mon attention. Toutes mes pensées et tous mes actes ne sont plus que dicté par cette femme et le désir qu'elle éveille en moi. Je ne pense plus au reste, pas même à Marissa alors que c'était avec elle que j'aurais voulu faire ca avant qu'elle me dise m'avoir trompé. Pour moi, mon histoire avec Marissa n'avait rien à voir avec celle qui se passait là avec Lila. L'amour, c'était une chose que je différenciais du sexe, allez savoir pourquoi. Peut-être parce que je n'avais jamais cumulé les deux. En tout cas, même si je n'avais pas de sentiments pour la sigma, j'étais ravis de me retrouver avec elle pour cet échange où l'on ne se poserait pas plus de questions.

Je me glisse au dessus d'elle, puis elle me prend le petit sachet de mes lèvres en les léchant au passage, ne comptant pas en perdre une miette. C'est tout Lila ca. Elle est chaude comme la braise cette fille... Et ca me plait. Moi aussi, je suis brûlant. Elle me retire mon caleçon que je sentais prêt à craquer. De ses jambes, elle s'amuse à remonter le long des miennes, ce qui me rend encore plus impatient. Je suis tendu, excité, ravagé. Je la sens me frôler de sa main, effleurant mon membre tout en ne me lâchant pas du regard, ce qui fait que nous gardons un certain contact. Je n'oublie pas que je suis avec Lila, et je compte bien rester avec elle durant nos ébats. Je suis décidé à la voir prendre son pied, tout comme j'ai envie de prendre le mien. C'est le deal idéal.

Elle ouvre le sachet contenant la capote, puis la met en place. Elle m'embrasse toujours avec cette passion envoutante qui me fait succomber. C'est de ce genre de tentations dont je ne peux résister. Je me sens faible... Et à la fois, tellement puissant. Lila peut sentir entre ses mains tout l'effet qu'elle me fait, et on peut dire qu'à ce niveau là comme ailleurs, je suis bien bâti. Je caresse sa langue de la mienne, je sens ses jambes qui ressèrent leur étreinte... Elle me murmure à l'oreille de lui donner tout ce que j'ai, n'hésitant pas à prononcer mon nom. Elle me mord ensuite le lobe de l'oreille, je la sens féline, coquine et provocante. Je lui mords la joue, en guise de réponse, affamé moi aussi. Oui, je compte bien lui donner tout ce que j'ai, et même plus. Je ne suis pas connu pour faire les choses à moitié, et dans ce domaine, je me donne entièrement. J'ai cette chance d'être sportif et musclé, ce qui m'enlève certaines limites. Lila est une femme qui en veut, alors elle va en avoir, j'en fais ce serment.

A ces mots, je bascule littéralement dans la déraison. Je ne réfléchis plus à rien, qu'à mon devoir d'homme de la satisfaire et d'assouvir mon envie devenu envahissante, pesante, encombrante. Mon corps agis, seul maitre de mes actes, guidé par cet instinct animal primitif. Mes lèvres descendent dans le cou de la jeune femme, que j'embrasse tout en faisant sentir mes dents voraces, possessives. Je ne m'attarde que quelques secondes, descendant à la hâte vers sa poitrine que je couvre également de baisers pressants, tout en la caressant pour l'exciter encore plus et entretenir son envie. Là, je m'attarde quelques instants pour lui lécher le têton, le suçant et le titillant pour la stimuler alors qu'une de mes mains baladeuses descend le long de son ventre plat pour finir sa course sous sa culotte, dans son intimité que je commence à caresser, d'un air sur de moi, car je suis loin d'être novice en la matière.

Mes lèvres descendent ensuite jusqu'au nombril de la jeune femme, alors que mes caresses se font de plus en plus prononcées. J'accentue le mouvement, de sorte à ce que mes doigts pénètrent peu à peu dans son entre jambe humide, et, quand j'en estime le moment venu, je retire sa culotte pour être plus à l'aise. Je remonte mes lèvres à la hauteur des siennes, pour l'exciter de ma langue, alors que je laisse mes doigts s'enfonçer dans son intimité, l'envahissant pour y aller carrément, profondément, réalisant des mouvements de vas et vient pour la préparer en la stimulant pour la suite. J'ai cette impression des plus excitantes qu'elle m'appartient, qu'elle est à moi comme si elle n'en avait plus le choix. Je me sens puissant, tendu à bloc, prêt à passer à l'acte sans plus attendre.

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A chaque fois que je croisais le regard d'Aiden, avec ce regard, ça me faisait presque mal d'envie. C'était bien plus électrique que je ne l'aurais cru. Était-ce une simple soirée à le taquiner qui avait créer tout ceci ? Ou mon état dépendant en était responsable. Non cette fois-ci aucune chance que je m'évanouisse. J'étais bien trop dans l'action pour en rire ou même en sourire, je n'avais fais que le posséder à ma manière en guise de réponse. Mon dieu, ça fait longtemps qu'on ne m'avait pas mis dans un tel état. Il aurait pu me cogner contre les murs, me prendre sauvagement, je m'en serai nourri aussi avidement qu'une succube. Ses foutus yeux m'anime d'un désir trop primal. Je sens à travers nos corps collé, son rythme cardiaque, le mien se calquant à l'unisson.

Chaque caresse, main sur moi, active en moi et une partie plus spécifique de mon corps. Mes seins réagissent à son toucher, la pointe de chacun se dressent et se durcissent, comme une récompense. Mes pensées sont vaporeuses, elles ne m'ennuient plus désormais. Je voulais que ses mains se fassent plus pressentes, plus actives que jamais. Et faut l'avouer, avoir la chambre, c'est nettement plus confortable que des toilettes, même si l'idée à son charme... Je préfère l'intimité d'une telle pièce.

Quand je relève mes yeux après lui avoir demander, de quoi se protéger, aussi bien lui que moi ! Je ne prends pas de pilule, alors j'ai pas envie d'ajouter un risque à la longue liste. Car si Aiden est clean, je doute fort qu'il soit infertile, et moi non plus. N'allont pas encombrer mon esprit déjà bien rempli par mes actes. Je le laisse me porter à travers la pièce. J'étais soulagée qu'il est le nécessaire, il aurait été cruel de s'arrêter là...

Je lui souris enfin, prenant un air plus léger sur le visage quand nous avancions vers le lit, avec le sachet entre les dents, je trouvais ça torride, allez savoir pourquoi. Je descends de mon perchoir si sexy avant qu'il ne me jette dans le lit. Je pousse un cri de surprise avant de le regarder, le regard plein d'envie et d'amusement. Mais surtout un air « Viens là, si tu l'oses » sur le visage. Être dans ce lit complètement sobre c'est vraiment autre chose ! Je retiendrais la leçon. Je lui fais signe de s'approcher, accueillant sa carrure entre mes cuisses. Je retire ce petit sachet qui dépasse de ses dents, n'oubliant pas de lécher sa lèvre inférieur en guise de merci. Ma main libre s'empare de son short pour enfin le dévêtir. Je fais découvrir ses fesses, avant de continuer leur chemin jusqu'à ses chevilles à l'aide de mes genoux et de mes pieds. Quand mes cuisses remontent, elles ne manquent pas de provoquer les hanches d'Aiden dans un contact brûlant.

Ma main vient s'assurer que sa virilité est toujours en forme, prête à être couverte du précieux plastique. Alors que je fais tout pour l'excité, je ne lâche pas son regard, je le fixe sans me démonter, partageant aussi ce moment physiquement, que moralement. C'était de lui dont j'avais envie, pas d'un autre, c'est lui que je veux voir faiblir sous ma main inquisitrice. Sentant aux bout de mon pouce, cette perle suintant au bout de son membre. J'arrache le sachet avec les dents, jetant le papier par terre pour venir placer la protection de latex sur l'objet de mes désirs. Cette fois ci, je détourne son attention en l'embrassant avec passion, ardeur. Je viens jouer avec sa langue pour le garder en haleine. Je le sens dure entre mes mains, mes jambes l'enserre un peu plus, alors que je me rappelle que j'ai toujours ce foutu shorty... Je souffle à son oreille.

« Donne moi tout ce que tu as Aiden... » Avant d'en mordre de le lobe, tigresse.

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Lila m'embrasse passionnément, intensément. Je la sens tout aussi excitée que moi. Elle n'hésite pas à y aller directement, tout comme moi, jouant sensuellement avec sa langue. Je la caresse et en redemande. Je n'en perds pas une miette. Je sens que notre étreinte est électrique, c'est vraiment chaud entre nous. Contrairement à d'autres femmes avec qui j'ai déjà fait ca, Lila ne me paraît pas si fragile. Elle a un côté de femme forte, qui s'assume et s'affirme. Je n'ai donc pas peur de la choquer, ni de la brutaliser. Et quelque part, j'aime que ce soit presque violent entre nous. Il faut dire que ca fait quelques temps que sexuellement parlant, c'était un peu le calme plat... Alors je suis plein de fougue et d'envie. Je deviens presque fou.

Je sens que Lila aime ca, ce qui me fait continuer dans mon élan. De toute façon, je crois qu'à ce stade, plus rien ne peut m'arrêter, à moins que...

« Essaies de ne pas t'évanouir cette fois, d'accord? »

Lui dis dans un souffle entre deux baisers pressants. Si elle me refaisait ce coup là, je crois que je n'en sortirais pas indemne. La situation est assez étrange, mais ca ne fait que renforcer la force de cet instant présent. Le fait d'avoir laissé un peu de temps depuis l'autre soir me fait savourer d'autant plus ce qu'on s'apprête à faire.

J'avais soulevé Lila, afin qu'elle puisse être à ma hauteur et que nous puissions être encore plus proches. Nous étions collés l'un à l'autre, et je me rendais compte à quel point le corps d'une femme avait pu me manquer. Je ne voulais en faire qu'une bouchée. Lila me regarda pleine d'envie, et je me rendis compte qu'on se ressemblait dans notre envie de tout envoyer en l'air. Je ne savais pas quelles étaient ses motivations, mais elle ne voulait pas que je pose de questions, ce qui n'était pas plus mal. On en avait envie tout les deux, et on était bien décidés à faire ce qu'on voulait. Nous n'étions pas des sigmas pour rien. J'espèrais juste que mon coloc' ne rentrerait pas soudainement pour venir chercher un truc qu'il aurait oublié.

Lila retira ensuite son T-shirt dans la hâte, sans se faire prier ni jouer la timide, je constatai avec joie qu'elle n'avait pas pris la peine de mettre de sous vêtement... Enfin pour le haut du moins, car ca avait l'aire d'être le cas pour le bas. Elle m'embrassa passionnément dans le cou, et je pouvais sentir qu'elle s'agrippait fortement à moi, continuant notre étreinte comme elle avait commencé, c'est à dire torride. Elle n'hésite pas à me mordre, presque férocement, ce qui me plait et me donne cette envie de la dominer fatalement moi aussi. Je la sens plus proche de moi qu'elle ne l'a jamais été. Son corps effectue déjà des mouvements, comme s'il n'attendait que le mien pour gouter à cette ivresse exquise. Je la sens qui se frotte, me caresse, m'émoustillant tout entier, réveillant mes sens en alerte. Elle explore mon corps chaud de ses fines mains habiles avec une certaine avidité, une soif de désir.

Tout s'accelère et s'intensifie à une vitesse vertigineuse. La force de notre étreinte, ma respiration, mon rythme cardiaque, mon envie... Je la sens, la tient, l'entend souffler, soupirer. Je respire avec elle. Je la tiens de ma main sur ses fesses, alors que l'autre vient caresser l'un de ses seins pour le masser, le presser, l'agripper. Cette sensation très agréable me donne rapidement une montée d'adrénaline et de désir des plus savoureuses. Elle m'embrasse ensuite, mordant ma lèvre avec passion, attendant quelques secondes avant de ma libérer. Là, elle s'arrête brusquement pour me demander si j'ai ce qu'il faut... Je la regarde pour lui faire signe que oui, et je me dirige vers ma table de chevet, toujours en la portant dans mes bras. De ma main libre, j'ouvre le tiroir et en sort une capote qui était là, au cas où. Et oui, les hommes sont très prévoyant quand ils le veulent. Quel mec n'a pas ça à porter de main?

Comme nous sommes juste à côté de mon lit, je mets le préservatif entre mes lèvres, afin d'avoir les mains libres pour la descendre et l'allonger sur le matelas en l'y balançant, ce matelas où elle a dormis récemment ivre morte. Je me hisse an dessus d'elle et lui tend le préservatif entre mes dents. C'était elle qui l'avait voulu, alors elle pouvait bien me le mettre, non?

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Quand Aiden pose ses mains sur mon dos, j'en soupire d'aise. Car j'en avais besoin, je me sentais mal, mais à part avec Matt, je comptais pas épilogué. Je suis pas très causante en tant normal et je préfère que les gens se rappelle de moi comme quelqu'un de joviale et déconneuse. Ok Aiden doit se poser des questions, mais sentir la chaleur de sa peau contre moi, me rappelle combien le contact physique est bien plus réconfortant. J'ai les joues en feu parce que voilà que je pense qu'à une chose et que le regard de cette homme allume un brasier en moi. Je sentais sa respiration, oui, c'est ça que je veux, comme ça, sans raison, ni explication.

Pour être franche, j'ai eu du mal à me souvenir de toute ma soirée dans leur chambre, mais quand vous embrassez une mec comme lui, il est difficile de l'oublier. Je soupçonne énormément ces filles qui disent le contraire. La drogue l'explique, pas l'alcool. Ou alors j'ai trop de résistance, j'en sais rien. Mais je ne mentirais pas que j'ai imaginer la suite plus d'une fois avec un soupçon de déception en me disant que j'avais manqué ça. Il a plaisanter sur le sujet au réveil, sûrement pour ne pas me froiser où me mettre mal à l'aise. Et il n'en a pas fait un fromage, ça par contre c'était top ! J’admets qu'en général c'est les meuf qui me font chier le lendemain. Ma conscience sourit quand j'y pense.

Je passe lentement mes bras autour de lui et il me reponds d'une manière plus bestiale. Il m'embrasse, je pousse un rale de joie, lui rendant son baiser avec passion. J'ouvre les lèvres, explorant sa langue de la mienne. L'intensité de ce baiser me rends chose, me fait soupirer. Si il peut être si passionné je veux le rendre encore plus fou. Ma culpabilité est en train de s'étouffer au fur à mesure que ses mains se pose sur mes fesses. Oui, oui plus fort, encore, et il n'en était qu'aux caresses. Allez savoir pourquoi, je voulais qu'il me brise d'une certaine manière. Je l'embrasse, je respire ses soupires, j'en oublie même ma propre respiration, j'ai besoin de ça, de lui. Il me soulève, mes jambes s'enroule autour de sa taille. Je suis à sa hauteur. Je m'écarte de ses divines lèvres, fixant son regard. Putain qu'est-ce qu'il est sexy quand il fait ça. Aussitôt j'empoigne mon t-shirt qui me faisait office de chemise de nuit et je le fais passer par dessus ma tête pour dévoiler mon buste nue. Je jetant derrière lui. Je me rends compte que sa façon de m'embrasser m'a rendu essoufflée. J'essaye de lui sourire mais j'ai envie de l'embrasser encore, d’écraser ma poitrine contre son torse, et c'est ce que je fais. Ma bouche dévie de sa route pour descendre dans une pluie passionnante de bisous, dans son cou, le mordillant, empoignant ses épaules pour le supplier de ne pas se restreindre. Je ne demande aucune tendresse, est-ce mal ?

C'est peut-être dingue, mais ça m'excite, ça me rends avide. Il fait trembler mon corps d'envie jusqu'entre mes cuisses. Je me frotte contre lui, j'ai envie de le sentir. Je caresse chaque parcelle de son corps, sentant la tension de ses muscles de son dos, remontant mes doigts pour les enfouir dans ses cheveux, jouer avec la repousse de sa barbe. Je reviens l'embrasser terminant ce baiser par mordre sa lèvre inférieur. La relâchant qu'au bout de quelques secondes. Là fallait que je lui pose une sacré question qui risquerait de tout briser... J'ai pas envie qu'il s'arrête, j'ai pas envie d'avoir l'esprit assez libre pour repenser à mes actes. Non c'était trop dur. Un grand garçon comme lui, y pensera sûrement. Foutu XXI ième siècle et ses maladies à la con... Je pose ma tête contre son épaule pour soupirer ces mots légèrement gênant...

-Dis... tu as ce qu'il faut ?

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J'étais seul dans ma chambre. Je venais d'aller prendre une douche. J'étais vêtu d'un simple short, à l'aise dans ce qui était mon territoire ici. Il n'était pas très tard, mais je n'étais pas sortis ce soir, et comme Matt n'était pas là, je m'apprêtais à me coucher de bonne heure, espérant trouver le sommeil pour une fois, ca m'aurait changé.

J'entends alors tambouriner à ma porte. Je sursaute et me retourne aussitôt. C'est Lila. Elle entre comme une furie sans que je l'y ai invité. Elle demande après Matt. Sauf qu'il n'est pas là. Elle se retourne et sursaute en me voyant sur mon lit. Je me lève et répond à sa question.

« Désolé, il est pas là ce soir... Il dort chez Carter. »

Je fronce les sourcils, Lila n'a pas l'air dans son état normal.

« Est-ce que ca va? »

Je lui demande ca l'air soupçonneur. Elle me fait un sourire forcé, j'ai l'impression que quelque chose cloche, qu'elle est tourmentée, tendue. Pourquoi est-ce si urgent pour elle de voir Matt?
A la voir ici dans ma chambre, ca me rappel la dernière fois où elle était bourrée et que nous...
Elle me prend dans ses bras, j'en suis des plus étonné, mes mains restent loin d'elle dans le vide, je ne sais pas quoi faire. Qu'est-ce qui lui prend? Qu'est-ce qui lui arrive? C'est Matt qu'elle voulait voir, et là... Qu'est-ce qu'elle veut?

Elle me demande de ne pas lui poser de question. Mes mains finissent pas se poser dans son dos. Ok, pas de question. Je suis du genre docile quand je veux. Si elle ne veut pas m'en dire plus, je ne vais pas perdre mon temps à lui tirer les vers du nez. Elle est assez grande pour savoir ce qu'elle veut... Ou pas. Elle se hisse sur la pointe des pieds, m'embrasse le menton, me propose de terminer ce qu'on a commencé l'autre soir... J'ai l'impression de m'être endormis très tôt ce soir et de rêver de ca. Mais non, je suis bien éveillé, et elle est là, dans mes bras. Elle se souvient exactement ce qui s'est passé dans les toilettes le soir où elle était bourrée. Je ne le pensais pas, mais elle se souvient de tout. Est-ce une bonne chose? Et elle veut aller jusqu'au bout cette fois. Elle n'a pas l'air soule pourtant...

Quelque chose cloche, mais je ne pose pas de questions. J'ai le sang chaud, je suis un fonçeur, très réactif à mes pulsions. Et avec Lila... nous n'avons pas terminé ce que nous avons commencé, et cela me rend d'autant plus fou. J'étais resté sur ma faim, parce qu'elle s'était évanouie. Je gardais donc cette sensation d'inachevé, bien que je n'ai jamais envisagé quoi que ce soit avec elle avant ce soir là... Je ne réfléchis même pas à ce qu'il est mieux de faire, ou à ce qui la fait dire ca. Je la regarde un instant dans les yeux. Je vois qu'elle en a envie, comme cette nuit là, sauf que sont regard me fixe cette fois sans dévier, ni loucher. Il me fixe intensément. Et cela me suffit.

Ma respiration s'accélère quelque peu au contact de son corps et de ses paroles qui m'excitent. Je ne prends pas la peine de répondre à sa question. Bien sur que je n'en ai envie. J'y avais repensé depuis l'autre soir, mais je ne pensais pas qu'elle viendrait me trouver. C'est ce qu'elle a fait, alors cette fois, pour ne pas rater cette occasion, je me jette sur ses lèvres pour retrouver ce goût, cet échange torride de l'autre soir. Lila est une femme un peu dingue, et cela me plait. Je suis curieux de le faire avec elle, et j'en ai réellement envie. J'ai attendu depuis trop longtemps. Je l'embrasse avec avidité, comme si j'en avais soudainement un besoin vital. Je sens ce côté mâle de moi-même qui prend le dessus. Je me sens éveillé par ce désir qui m'habite et m'anime. Je ne contrôle plus mes mains baladeuses qui viennent trouver ses fesses pour les caresser, les ploter fermement, fortement même. J'embrasse toujours la jeune femme intensément, nerveusement, comme un prédateur. Je ne pense plus à rien. Mes mains s'agrippent à ses fesses pour la soulever aisément et la tenir dans mes bras. Mon souffle s'accélère entre mes baisers. Je suis vif, impatient, affamé.

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Je cours, cours, j'ai même détalé de Wynwood. Mes poumons brûlent à m'en étouffer. Mon cœur bats à tout rompre. A chaque sirène je me retourne comme si ils étaient à ma recherche. Mon téléphone sonne, encore et encore. Je veux pas décrocher, j'ai peur. Je veux pas regarder qui c'est, je suis terrorisé.

…

Quand je reviens au bahut, ils emmènent Ashlyn sur un brancard, je me cache derrière une poubelle. Je la vois, elle est en vie. J'ai la nausée, je vomis derrière la barque métallique. Quand je m’essuie la bouche, je m'aperçois dans l'éclat d'un miroir brisé. J'ai une tête affreuse, le nez rouge, les yeux bouffis, le maquillage qui coulent, un air immonde de culpabilité et de soulagement. Demain, quand elle se réveillera, on m’arrêtera, et s'en sera fini de tout ce que j'ai connu.

Je reviens discrètement jusqu'au bâtiment des Sigma. Je... Je peux pas garder ça pour moi. J'ai besoin de voir Matt. Mais pas dans cette état. Quand je reviens dans la chambre, je vois avec surprise que ma coloc est pas là. Et je veux pas savoir. Je retire mon t-shirt, j'ai les mains et les poignets encore taché de sang. La nausée remonte jusque dans ma gorge. Je me prends encore une minute pour pleurer. Je m'en veux d'être aussi égoïste pour le coup, c'est moi la coupable tout de même. Je file dans les douches communes, je jette mon t-shirt qui était tacher. J'ai pris un énorme t-shirt et un short ample pour me mettre à l'aise. Je passe facilement une demi-heure sous l'eau bouillante. Je me brosse les dents sous l'eau, j'ai du mal à me sentir propre même après ça. Je m'effondre sous la douche, m'accroupissant au sol.

Quand j'en sors, je suis sèche, les cheveux encore humide, habiller dans des vêtements propres, sentant le gel douche et le shampoing. Je roule en boule ma serviette, avec à l'intérieur de cette boule, ma brosse, mon savon et le reste de mes vêtements. Je fais un crochet par la chambre de Matt. Il est pas vraiment tard, vingt trois heures tout au plus. J'ai besoin de lui parler, de m'effondrer, de me faire disputer ou frapper, je sais pas encore. J'arrive devant sa porte et le souvenir d'avoir débarquer dans sa chambre me revient. A ce moment là c'était drôle. Je retiens un sanglot. Il est hors de question que je pleure, encore. C'est fatiguant et ça n'en vaut plus la peine. Avec Matt, c'est facile de parler, il ne te juge jamais, même si il connaît pas vraiment mon passé, mes mœurs l'ont jamais choqué, et pour ça, je lui en suis reconnaissante. Je frappe contre la porte. Et oui ça m'arrive. Mais j'attends pas qu'on me réponde, j'ai trop envie de le voir.

-Matt ? Ma voix est plus haute que d'habitude, j'ai étrangler un soubresaut en le faisant.

Mes yeux se fixe d'abord sur son lit vide, puis je tourne la tête et je vois Aiden. Je sursaute. Je n'ai pas la conscience tranquille.

-Ah putain... Sa..lut, tu sais si Matt va revenir bientôt faut que je lui parle.

J'essaye de sourire, mais ça sonne faux, j'ai pas du tout envie de m'étaler maintenant. Je comprends alors qu'il est parti voir Grace, et je me sens hyper déçu, je fronce les sourcils, je serre les lèvres. Aiden je suis désolé, pensais-je, parce que j'avais besoin de me servir de lui. J'approche de lui, regardant mes pieds plus qu'autre chose, et je me plaque contre lui, la tête contre son torse. L’enserrant dans mes bras.

-S'il te plaît, pose pas de question.

Je redresse la tête en minaudant. Je le regarde dans les yeux. Et voilà que j'ai envie de lui, j'ai envie d'oublier de la manière la plus humaine qui soit. Je me hisse sur la pointe de mes pieds, j'embrasse son menton. Je lui fais des yeux de cocker, une moue suppliante.

-Tu veux pas terminer ce qu'on a commencer l'autre soir Aiden ?