Un peu d'exotisme dans ce monde de riches - Ishan Sarkar [Terminé]

○ Age : 18 ans
○ Date et lieu de naissance : 27 août 1994, Pondichéry.
○ Classe : Junior Year (deux ans de retard)
○ Confrérie : Lambda
○ Riche ou bourse d'étude ? Pas riche du tout mais ses études sont financées par Mr Stratford.

« Ici, tu décris ton personnage physiquement. Son style, sa morphologie, s'il a les cheveux en pétard, ou raides, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de cent cinquante mots. »

Les cheveux noirs et une peau halée, c’est le profil type d’un indien. Ses yeux sombres, qui vacillent entre le brun et le noir, donnent à son visage un certain mystère. Ses cheveux courts ont adopté une coupe plus moderne depuis son arrivée aux USA et il a troqué le costume traditionnel indien de domestique contre ces fameux jeans américains et des chemises plus classiques. Son côté discret lui fait préférer les couleurs classiques et passe partout comme le blanc, le gris ou le noir. Ses traits fins, son corps très mince et musclé finement lui donnent un certain charme presque exotique.

Ishan a également quelques signes distinctifs. En effet, il porte un anneau en or à l’oreille droite. C’est un cadeau qu’Elycia Girard lui a fait. C’était un cadeau en signe de leur amitié, et depuis, il ne le retire plus et le garde précieusement. C’est d’ailleurs le seul objet de valeur qu’il possède. Il arbore aussi deux tatouages de couleurs dans les tons du henné. Le premier, sur sa clavicule, ne représente rien de particulier. Le second, au creux de son poignet, est le prénom de sa mère dans sa langue natale.

« Maintenant, tu décris le caractère de ton personnage. Ses tics, ses manies, dépressif, ou alors super sociable, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de cent cinquante mots. »

Serviable et respectueux : ce sont les premiers mots qui viennent à la bouche des gens quand on leur demande de qualifier Ishan. Et lorsqu’on leur demande de nous en dire un peu plus, ils en sont incapables. Pourquoi ? Parce que la plupart des gens ne connaissent Ishan qu’en tant que domestique. C’est un jeune homme à l’éducation irréprochable qui a travaillé aux services des plus riches dans l’ombre. Se plier aux règles, il sait parfaitement le faire. La discrétion, le respect, la politesse et le service impeccable sont ses mots d’ordre. D’un naturel doux et gentil, il s’arrange toujours pour devancer les besoins des gens qui l’entourent, même s’il ne travaille pas pour eux. Attentionné, il est très à l’écoute de ceux qu’il aime et est un ami des plus fidèles. Parfois surprotecteur, il a dû mal à se « laisser aller » et a tendance à ne pas savoir dire non, jusqu’à se faire avoir et se faire marcher sur les pieds. Toujours très respectueux, parfois même « soumis » à ceux qui lui sont supérieurs hiérarchiquement, il n’hésite pas à remettre en place si besoin est ceux qui lui sont inférieurs. Natif d’un continent étranger, sa culture est bien différente de la culture américaine et il va lui falloir un peu de temps avant de s’habituer aux us et coutumes des USA. Et surement encore plus de temps pour comprendre qu’ici, c’est un élève parmi les autres et qu’il n’a plus besoin de travailler au service des autres pour gagner de quoi vivre. Il n’élève presque jamais la voix : la maîtrise de soi, le respect et la sérénité faisant partie de son éducation dès son plus jeune âge.

N’ayant jamais fréquenté l’école avant, il a quelques bases, mais les lacunes qu’il porte son énorme : il va lui falloir beaucoup de travail et d’aide s’il souhaite terminer son année.

« Pour terminer, il nous faut savoir ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage. C'est totalement libre. Tu peux le faire sous forme de journal, de RP, avec des chapitres... Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de deux cent vingt mots. »

Je me nomme Ishan, Ishan Sarkar. Natif de Pondichéry, ma mère m’a mis au monde le 27 août 1994 : date de ma naissance et de son décès. Ma mère à donné sa vie contre la mienne, quelle plus belle preuve d’amour existe-t-il sur terre que celle-ci ? J’ai donc grandi aux côtés de mon père. Bien que dévasté par la mort de ma jeune mère, ce dernier a su s’occuper aussi bien qu’il le pouvait de moi et m’a donné une éducation irréprochable.

Pour subvenir à nos besoins, il s’est très vite fait embaucher dans les grandes familles étrangères venant s’installer dans la capital de mon si beau pays, pour faire fortune dans les affaires, le commerce ou les mines de diamants. Homme à tout faire, domestique ou encore serviteur, les noms changeaient selon l’employeur, mais les tâches restaient les mêmes. Etre au service du Sahib et de sa famille et s’occuper de toutes les tâches domestiques avec les autres employés de la maison.

Dès que j’ai eu l’âge de tenir debout et de pouvoir faire quelque chose d’utile avec mes mains, c’est-à-dire vers 5 ou 6 ans je crois, j’ai moi aussi commencé à travailler pour ces riches familles.

Un jour, il y a de ça presque deux ans, un anglais travaillant dans la finance et sa nièce, une petite française, sont venus s’installer à Pondichéry quelques mois et nous ont engagés à leur service. C’est ainsi que j’ai rencontré Elycia Girard, celle qui est devenue la fille la plus importante à mes yeux : ma meilleure amie.

Ces quelques mois que j’ai passés à son service nous ont permis de nous rencontrer et d’apprendre à nous connaitre. Bien différente de tous ces enfants de riches que j’avais connus jusque-là, une amitié s’est vite installée entre nous, contre l’avis de mon père qui me trouvait bien trop proche et trop familier avec la nièce de notre « patron ». Mais elle, ça ne la dérangeait pas, bien au contraire et finalement, son oncle ne s’en ai jamais pleins.

Tandis que je lui faisais découvrir l’Inde et toutes ses richesses, que je lui apprenais la vie telle que je la voyais et que je la connaissais jusqu’ici, elle m’apprenait sa conception de la vie ainsi qu’à lire, écrire et compter. Eh oui, l’école en Inde est un luxe que seul les plus chanceux d’entre nous peuvent s’offrir.

Au fil des mois, nos liens se sont resserrés, notre amitié s’est renforcée et elle est devenue pour moi comme une petite sœur et j’étais pour elle comme un grand frère, un confident, un être cher à son cœur.

Mais cette année est passée bien trop vite à notre goût et le temps déchirant des séparations a fini par arriver. Son oncle devait aller s’installer aux Etats-Unis pour son travail, Elycia n’avait d’autre choix que de le suivre.

Son oncle, voyant l’attachement que nous avions l’un pour l’autre, a décidé de garder la villa qu’ils habitaient, promettant à sa nièce qu’ils reviendraient aux prochaines grandes vacances. Mon père et moi sommes donc restés au service de Mr Stratford, pour garder et entretenir la maison jusqu’à leur retour.

Elycia et moi n’avons cessé de nous écrire depuis son arrivée dans sa nouvelle école à Miami, mais je crois que je lui manque autant qu’elle me manque.

Le mois dernier, son oncle nous a appelés comme il le fait souvent pour savoir si tout va bien, mais cette fois-ci, il m’a fait une proposition que je n’ai pu refuser…

Sentant que sa nièce n’était pas encore à son aise dans sa nouvelle école, qu’elle n’avait pas réussi à vraiment se faire de nouveaux amis et qu’elle lui disait souvent que l’Inde lui manquait, sous-entendant que ma présence lui manquait, il me proposait de payer mon voyage et ma scolarisation à Wynwood Hight School, pour retrouver Elycia, moyennant quoi je devais lui faire la promesse de veiller sur sa nièce et de m’assurer qu’elle ne manquerait de rien.

C’est donc, à la fois angoissé par l’idée de me plonger dans l’inconnu le plus total, et excité par l’envie de retrouver enfin ma « petite sœur » que je pris l’avion pour la première fois de ma vie et quittai, un peu à regret tout de même, mon si beau pays : direction Miami.