Sujet: Re: Moment privilégié [PV Tea] Ven 10 Mai 2013 - 17:32
Moment privilégié
Il y a des moments que l’on ne voudrait pas arrêter, des secondes que l’on voudrait étirer à l’infini. Il y a des sentiments qui nous rendent complètement étranger à notre corps et qui pourtant nous font un bien fou. Il a ses petites choses qui agissent en nous et nous font faire des choses que l’on déteste, comme sourire bêtement, et pourtant on ne peut pas les combattre. Et dans le fond, on aime bien ça… Il y a ces regards qui nous transperce et font battre notre cœur plus vite, rendent nos mains moites et notre souffle court… Je ne dirais pas que je vis un de ces moments-là. Ou plutôt je ne l’avouerai jamais. Je me sens pleine de honte face à la révélation stupide que je lui ai faite. J’ai tenté de faire diversion, de focaliser notre attention sur toute autre chose, histoire de réduire l’importance de mes mots, de les faires passé pour un discours anodin. Un discours qu’une amie pourrait faire. Pourtant… Pourtant je sais que ça ne marchera pas, que Dwight ne me parlera pas du plat et des saveurs asiatiques que nous sommes en train de déguster. Je sais que j’ai raison. Mais je garde espoir… Un futile espoir que je sais vain.
Dwight ne dit absolument rien. Il reste là avec un grand sourire. Pas un sourire moqueur… Non, plutôt un sourire heureux presque béat. Un sourire honnête et sincère. Un véritable sourire. Un sourire qui vous transporte, qui vous fait sentir spéciale, qui vous ai uniquement destiné. Le genre de sourire que l’on n’offre pas à des millions de personnes. Il tend sa main pour prendre la mienne à nouveau. Je sens un frisson parcourir ma colonne vertébrale au même moment. Mes pupilles ne peuvent que se fixer dans celle du jeune homme. Je suis capturée, hypnotisée par son regard. Le silence s’emplit des battements rapides de mon cœur. Le bruit régulier envahit mes oreilles et rythme les mouvements de ma poitrine. Je reste là, le souffle coupé, à attendre ce qu’il s’apprête à me dire. J’ai un peu peur. Je n’avais pas imaginé les évènements comme ça. J’adore Dwight… Je ne saurais comment décrire ce qu’il y a entre nous. Mais je ne me suis jamais vu comme le genre de fille à manger en tête à tête avec le même garçon tous les soirs, à l’embrasser en public, à crier mon amour… Je ne sais même pas si je suis capable d’amour, de sincérité, de persévérance. J’ai tendance à être jalouse, à regarder ailleurs, à chercher une herbe plus verte chez les voisins. J’ai une grande gueule, je parle très mal anglais et je dépense beaucoup trop d’argent. Je suis jeune, tête en l’air, orgueilleuse et surtout incapable de construire la moindre relation. Je n’ai jamais su m’attacher à quelqu’un. J’ai… J’ai toujours peur d’être rejetée alors je jette en première, histoire de n’être jamais mise sur le côté. Je ne veux pas être la pauvre fille qui s’est fait larguée un beau soir sans l’avoir vu venir. Je ne veux pas être celle dont on a pitié des yeux rougis par le chagrin de la rupture. Je préfère que l’on me voie comme celle qui avait besoin de passer à autre chose… Oui, j’ai peur du regard des autres. Mais j’ai surtout peur de souffrir.
« Je vois Tea. Mais tu sais… Toi aussi tu es spéciale pour moi. Tu es la seule avec qui je suis comme ça. Mais aussi j’ai peur de devenir fou de ne te vouloir que pour moi… Mais je ne sais pas pourquoi, même si j’ai peur, j’ai envie, au fond de moi, que nous devenions fou tous les deux… » Vous connaissez cette sensation ? Quand votre cœur vous donne l’impression qu’il s’arrête de battre pendant un moment. Et vous vous sentez alors submergé par cette chose… Comme quand vous vous noyez. Vous avez beau résister, vous battre, tenter de remonter à la surface… Vous avez peur mais vous finissez par laisser l’eau entre dans vos poumons. Je connais malheureusement très bien cette sensation. C’est affreux. On se sent submergé, impuissant et abandonne. On lâche les armes. Vous vous demandez peut-être où est le rapport avec ce qu’il vient de me dire. Non, je ne suis pas en train de souffrir. Mais je me noie. Je me noie dans l’inconnu, dans une vague de sentiments incontrôlés. Et je ne peux me battre contre. Ils finissent par m’épuiser et m’envahir. Ils me pénètrent de toute part, me transpercent. Je ne sais absolument pas quoi. Je ne sais même pas comment réagir. Je suis perdue dans un océan de nouveauté. Que se passe-t-il entre nous ? Que vient-il d’arriver ? Un sourire étire mes lèvres sans que je m’en aperçoive. Un sourire répondant à celui que m’offre mon compagnon.
Sa main caressant la mienne me transporte dans un autre monde. Une bulle dans laquelle il n’y a que nous deux. Cette soirée est si spéciale. Je me sens si bien… Mes yeux sont toujours rivés dans ceux de Dwight. Je sais qu’il ressent à peu près les mêmes sensations que moi. Je sais que c’est réciproque. Autant, lors de notre rencontre l’alcool nous a aidés. Le joint que je nous avais roulé, nous avait permis de nous détendre. C’est peut-être cette ambiance qui nous a poussés dans cette débauche. Alors que ce soir, il n’y a pas d’alcool, pas de drogue… Rien que nous deux. Je regrette presque d’être allé si vite avec Dwight. Parce que ce soir, j’ai comme un déclic. C’est comme je faisais face à une toute autre personne. Quelqu’un que je vois enfin de mes propres yeux.
Nous recommençons alors à manger dans un silence royal. Ce n’était pas du tout dérangeant. C’était même agréable. Nous discutions par regards, par sourire. Les mots ne servent parfois à rien. Le repas continue normalement. Puis Dwight m’annonce qu’il a prévu une surprise après le repas. Je suis immédiatement intriguée. J’ai horreur des surprises. Elles vous prennent au dépourvu, chamboule vos sens et vous devez alors rapidement réagir de la bonne manière. Sauf que là, je n’ai pas peur. Je sais que je n’ai pas à prévoir un faux sourire hypocrite. Je suis persuadée que ce sera une très bonne surprise. Et puis, je n’ai pas à jouer la comédie en présence du jeune homme. Être moi-même suffit. Je sais qu’il ne me jugera jamais. Il continue en me demandant si je suis intéressée par l’idée de manger le dessert chez lui. En guise de réponse, j’hoche la tête tout en souriant. Aller chez lui me rappellera notre première rencontre. Je ne pourrais jamais remercier assez ma mère pour ça ! J’ai l’impression que c’est le plus beau cadeau qu’elle ait pu me faire. Elle m’a offert la possibilité de rencontrer un garçon incroyable. Une personne à qui je n’aurais peut-être jamais adressé la parole dans les couloirs de Wynwood.
« Ce sera l’occasion pour toi de m’apprendre l’Italien… Comment on dit déjà je ne suis pas sûr… Cara… Mia ? » Entendre ses deux mots d’italien me fait voyager. Mon cœur se soulève et bat à une vitesse incroyable. Ma chérie… Voilà ce qu’il vient de dire. C’est le genre de formule que l’on réserve aux personnes que l’on aime. Une formule d’amour avec une connotation affective des plus fortes. Je crois que mes parents ne m’ont plus appelé ainsi depuis dix ans. Seul mon frère prononce régulièrement ses deux mots à mon égard. Mais là c’est différent… Ça vient de Dwight. Alors qu’il ne parle pas un mot d’italien, il prononce ceux-là à mon égard. Je souris et hoche la tête. «* Si… Che vuoi imparare ? Questo, è una forchetta...» dis-je en pointant ma fourchette vers son nez. Puis je rajoute : « *E sei angelo e sono al settimo cielo grazie a te ! » Je lui souris et finit par traduire : « Tou es une ange et je souis aux anges gr… grâce à toi. Et maintenant qué je sais que il est una sourprise, je veux la connaître ! » C’était mignon, non ? Je meurs d’impatience. C’est juste affreux ! Je suis à la limite de sauter sur ma chaise et de taper des pieds comme une enfant capricieuse.
*Oui... Que veux-tu apprendre ? Ça, c'est une fourchette...
Sujet: Re: Moment privilégié [PV Tea] Mer 8 Mai 2013 - 22:18
Moment privilégié
Dwight et Tea
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HRP: j'ai volontairement recentré sur le dialogue donc c'est un peu plus court désolé bossounet mais je te réserve des surprises pour la suite :p
Je sirotais mon verre tranquillement, observant ma princesse italienne avec mes ébènes. Ce genre de moment est très précieux pour moi donc je veux en savourer chaque instant, comme ce liquide coulant dans ma gorge je veux en ressentir chaque saveur. Tea est tellement spéciale à mes yeux. Oui ce mot la décrit vraiment bien. Je ne sais pas quels sont mes sentiments pour elle, enfin je les sais, mais je refuse de les accepter. Ce qui est paradoxal c'est que je lui offre le comportement qui va de paire avec ces sentiments mais comme j'ai déjà dit je ne me sens pas assez fort pour lui en parler. Pas pour le moment. Si il le faut je suis près à me faire violence pour oublier les sentiments qui naissent en moi à l'égard de Tea. Oui si il le faut j'en viendrais à cette extrémité. Enfin pour l'instant je n'en suis pas encore à la et je préfère de loin la laisser m'enivrer de son être. Posant alors mon verre je reprenais mes baguettes afin de piocher dans les nouilles. Je mâchais tranquillement celle-ci quand je vis la belle brunette s'agiter de son côté. J'avalais ma bouchée puis je la fixais. Ces prunelles tombèrent dans les miennes et sa voix parvint à mes oreilles.
« Je… Je ne souis pas habituée à… toute cette attenzion et si je m’y habitue je devenirais folle… Surtout parce qué tu euhm… une garçon spécial pour moi. Tu sais me faire sentiré spéciale… Et ça.. Ça pouvoir me monter à la tête et me transformer en folle… Tu vois ? »
Je dois avouer que sa phrase venait de me chambouler au plus haut point. La jeune fille était apparemment aussi troublée que moi vu qu'elle avait le visage enfouit dans ses mains, j'avais aperçu ses joues rougirent et au final voir ce tableau me fit l'effet d'une claque monumentale. Depuis quand Tea était-elle aussi craquante ? D'accord je le savais qu'elle était mignonne, c'était même la fille la plus mignonne que je connaissais mais la on franchissait un cap. Puis cette façon de faire des petites fautes, d'hésiter, son accent Italien, oui je crois que la je viens de craquer définitivement. Fais chier putain ... Je veux pas ... Je ne veux pas mais pourquoi alors je me sens si heureux.
Pourquoi ce large sourire est venu se dessiner sur mes lèvres ? Pourquoi même après que la jeune femme m'ait parlé en Italien je n'ai pas fait attention ? Pourquoi je n'ai pas retenu et tout de suite sauter sur le changement de sujet qu'elle m'offrait ? Oui j'aurais du profiter du fait qu'elle trouve les plats délicieux. Au lieu de ça ma main avait de nouveau attraper la sienne délicatement, je la tenais, comme pour attirer son regard vers moi. Une fois cela fait je laissais mes yeux quelques secondes plongés dans les siens. A cela, ma voix s'éleva, douce, mais moins fort que d'habitude, j'étais limite dans un ton de confidence.
"Je vois Tea. Mais tu sais ... Toi aussi tu es spéciale pour moi. Tu es la seule avec qui je suis comme ça. Moi aussi j'ai peur de devenir fou, de ne te vouloir que pour moi ... Mais je ne sais pas pourquoi, même si j'ai peur, j'ai envie, au fond de moi, que nous devenions fou tous les deux..."
Suite à cela j'avais adressé je crois, pour la première fois de ma vie, un sourire que je pourrais qualifier "d'amoureux". Oui le genre de sourire que l'on adresse à sa petite amie, celle que l'on aime de tout son être. Dans un sens j'aime Tea, je le sais au fond de moi, si je n'avais pas une once de sentiment pour elle jamais je ne pourrais être ainsi. Je ne voudrais pas prendre soin d'elle comme je le fais si elle ne comptait pas à mes yeux. Je ne sais pas encore si c'est de l'amour, mais je pense que c'est quelque chose d'aussi fort, voir plus encore. Cette fille est tellement spéciale à mes yeux et j'ai toujours envie d'en découvrir plus sur elle. Je veux toujours aller plus loin. On a déjà passé une nuit ensemble, mais cela dépasse même le sexe. C'est plus fort, c'est une alchimie sur laquelle je n'arriverais jamais à poser des mots.
Des fois mes capacités d'orateur ne me servent à rien, surtout avec Tea et ce qui la différencie de toutes les autres c'est qu'avec elle je parle par moment avec mes yeux, et elle me comprend. Un peu comme la en fait. Je caressais sa main d'un geste très doux, très affectueux. Suite à cela je prenais mes baguettes et lui faisais goutter quelques plats qui étaient sur la table. Elle avait raison, le repas était succulent. Je ne m'étais pas trompé sur ce restaurant. Je mangeais à mon tour, le repas avançait et je réservais une autre surprise à ma demoiselle. Oui une surprise qui j'espère la ravira. Je rebondissais donc sur sa dernière phrase afin de ne pas trop rendre la soirée lourde de confidences.
"Oui c'est bien ça, délicieux. Je suis content que tu aimes. J'ai une autre surprise pour toi après le repas, si tu acceptes bien sur."
Je la regardais passionnément, oui pour le moment qui allais suivre j'avais pris le temps d'aller chercher tout ce qu'il faut, je sais que Tea n'a pas souvent l'habitude de faire ou manger des choses en rapport avec son pays et ce soir comme je l'ai dit, c'est SA soirée. Ma voix s'éleva, douce et calme.
"Pour le dessert, ça te dit de venir à la maison ragazza ? Je t'ai réservé quelque chose qui vaut le détour et je suis persuadé que tu aimeras. Pour te donner une idée, c'est en rapport avec L'Italie... Mais tu n'en sauras pas plus, si tu veux savoir, suis-moi une fois le repas finit."
Quand je m'adressais à Tea, que ce soit pour des confidences comme ce fut le cas juste avant ou maintenant, je parlais toujours de façon très distincte, j'articulais correctement et je ne parlais pas trop vite afin qu'elle saisisse du mieux qu'elle peut chacun de mes mots. Je ne la prenais pas pour une demeurée ou autre loin de la, c'était ma façon à moi de l'aider dans son apprentissage de l'Anglais. Suite à ma proposition j'avais continué à manger quelques bouchons, faisant goûter à la jeune femme par la même occasion tous ces mets différents. Les assiettes se vidaient et ma voix s'éleva une dernière fois.
"Ce sera l'occasion pour toi de m'apprendre l'Italien ... Comment on dit déjà je ne suis pas sur ... Cara ... Mia ?"
Ma fin de phrase était hésitante, oui j'avais cru lire ça quelque part un jour, j'ai souvenir que ça voulait dire quelque chose comme "ma chérie" ou "ma chère" en somme il y a une idée de ce style, c'est tout ce dont je me souviens. Au pire Tea me reprendra ![/color]
(c) Ocelline
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Sujet: Re: Moment privilégié [PV Tea] Dim 28 Avr 2013 - 19:28
Moment privilégié
Dwight se sent capable de me faire du chantage. Manger avec des baguettes contre parler en italien. Et franchement, j’ai toujours détesté les compromis mais celui-ci me va à ravir ! Tout d’abord parce que je ne peux pas dire non à ce charmant jeune homme en face de moi. Il est si adorable, si souriant, si doux… Je crois que je suis incapable de lui refuser quoi que ce soit. Et puis aussi parce que j’adorerais pouvoir communiquer dans ma langue maternelle avec n’importe qui. Ça ne fait pas si longtemps que j’ai quitté Milan pour venir m’installer en Floride et pourtant j’ai l’impression que ça fait une éternité. Je n’entends que de l’anglais en permanence. Dès le matin jusqu’à mon couché… Il y a de l’anglais, encore de l’anglais. C’est aussi un peu pour ça que j’insiste tant pour faire des activités avec mon frère. Je sais qu’avec lui je peux parler à la vitesse que je veux et dans n’importe quelle langue. Je peux enfin retrouver ma rapidité de langage. On m’a toujours dit que je parlais trop vite. Et bien depuis mon arrivée je n’ai pas eu la chance d’entendre ça… Je cherche mes mots, je bafouille, je fais des fautes, je reviens sur ce que je dis, je balance des mots italiens en pleine phrase avec l’espoir que ce soit compréhensible… C’est dur de porter ce fardeau seul. Je regrette de ne pas avoir pris anglais première langue. Mais le français est bien vu en Italie. Ça fait cinq ans que je l’étudie, je suis presque bilingue dans cette langue… Presque parce que moi et les langues étrangères ça n’a jamais vraiment fait deux… Et puis je me rends compte que tous mes efforts pour apprendre le français ne sont pas récompensés. Au final, ma mère est mutée aux États-Unis et je me retrouve coincée dans un internat en ne connaissant à peine trois mots. En Floride, il y a beaucoup de personnes qui parlent espagnol grâce à Cuba. Il y a des tas d’étrangers à Wynwood mais à peine trois viennent d’Italie. C’est quand une malédiction, non ? Ou bien mon père a choisi cet établissement exprès… Il savait que je serais obligée de faire des efforts et que j’apprendrais sur le tas à la vitesse de l’éclair. La preuve, je sais dire « haleine » depuis aujourd’hui ! Je crois que je n’ai jamais appris ce mot en français… Et finalement, l’idée d’avoir un truc entre Dwight et moi me plait énormément. Ce serait rien qu’à nous. Un peu comme notre trésor, notre secret, notre bébé… Une langue dans laquelle nous pourrions nous murmurer des phrases en cachette sans que les gens autour de nous comprennent. Nous aurions notre propre langage, nos noms de codes. Ce ne serait qu’à nous, à Dwight et moi, à nous deux… Rien que nous deux.
Mes paupières se ferment un instant quand la main du jeune homme vient caresser ma joue. « Si toi tu ne le mérites pas, aucune ne le mérite. De toute façon à part toi, aucune ne peut être ma principessa. » Principessa. Le mot fait instantanément battre mon cœur plus fort. Sa princesse… Je n’arrive pas à croire qu’il puisse dire une telle chose. Il y a des tas de filles bien mieux que moi. Plus intelligentes, plus belles, plus gentilles, plus drôles… Et ça ne me pose aucun problème. Mais je suis sûre qu’une personne bien meilleure pourrait avoir ce rôle aux yeux de Dwight. Mais dans un sens, ce qu’il dit me fait extrêmement plaisir car ça ne fait que renforcer la réciprocité de nos sentiments. Je peux parfois douter de moi, me dire que je ne suis pas aussi bien que ce que je montre à tout le monde. Et l’entendre me dire que je suis spéciale, que je dépasse les autres… Ça me touche, me rassure. « Grazie, Prince Dwight, le seul et l’ounique. »
« On commence le cours ? Tu verras c’est super bon ici !» Je me saisis du morceau de poulet et le déguste avec joie. C’est délicieux. Les saveurs explosent dans ma bouche. Le poulet n’est pas sec du tout. La sauce est pleine de reliefs et chaque seconde révèle une nouvelle saveur venant enivrer mes papilles. Comme Dwight l’a dit, ce restaurant sert des plats succulents. Ce n’est peut-être que ma première bouchée mais elle promet une suite étonnante. Je finis ma bouchée, attrape le verre d’alcool et le porte à mes lèvres tandis que le jeune homme me pose une nouvelle question. Il reprend ce que je lui ai dit plus tôt et me demande pourquoi je deviendrais folle si j’étais sa princesse. Comment expliquer ? Mes mots ont dépassé ma pensée quand je me suis exprimée tout à l’heure. Je ne sais quoi lui répondre. Je ferme mes paupières un instant pour laisser ma gorgée de Mei kuei couler en moi et faire tout son effet. En ouvrant les yeux, je tombe dans les siens. Ces deux pupilles me fixent avec avidité. « Je… Je ne souis pas habituée à… toute cette attenzion et si je m’y habitue je devenirais folle… Surtout parce qué tu euhm… une garçon spécial pour moi. Tu sais me faire sentiré spéciale… Et ça.. Ça pouvoir me monter à la tête et me transformer en folle… Tu vois ? » Mes deux coudes viennent se poser sur la table et j’enfouis ma tête entre mes mains. J’ai dû rougir durant toute mon intervention. Même en italien avec ma rapidité habituelle, j’aurais eu du mal à répondre à cette question. Alors, là… C’était encore pire. J’ai cru que ça avait duré des heures entières. Ça ne me gêne pas, habituellement, de dire à un garçon qu’il me transforme et me fait pousser des ailes. Sauf qu’avec Dwight c’est différent. Mes sentiments… Ils sont différents. Alors je crois que c’est l’une des premières fois où j’ai autant rougi durant une conversation avec un garçon. J’ai honte. Totalement honte. Je reste la tête posée entre mes mains et ouvre un œil pour observer la réaction de mon ami. Je relève un peu la tête tout en conservant mes deux mains sur mes joues. Je mords ma lèvre inférieure, ce que Dwight ne doit sans doute pas remarquer. « *Quello che mi ha fatto ? » dis-je en secouant la tête. L’air de rien, j’attrape la fourchette qui m’a été mise à disposition et prend un autre petit morceau de poulet. Au moins, la bouche pleine, je ne pourrais pas dire de bêtise. Pourtant je m’obstine à parler. Peut-être pour changer de sujet ? « C’est très… Squisito ! Euh… Déli…cieux ?»
Sujet: Re: Moment privilégié [PV Tea] Ven 26 Avr 2013 - 8:49
“Moment privilégié”
Dwight & Tea
Je n'arriverais jamais à mettre des mots sur ma relation avec Tea. J'ai déjà essayé de le faire je l'avoue mais je n'ai pas encore trouvé la réponse à mes questions. Comme je l'ai déjà dit cette fille ce n'est pas "une fille de plus" non loin de la. C'est LA fille. Dans ce cas vous allez me dire "Pourquoi tu ne tentes pas quelque chose avec elle ?" et à moi de vous répondre "Parce qu'il s'agit de moi, tout simplement". Je vais être honnête j'ai une trouille sans précédents de me mettre en couple avec une fille, et dans l'état actuel des choses je suis encore trop frivoles pour me caser. Oui j'ai encore moi cette fougue de la jeunesse et cet appétit insatiable de femme. De ce fait je ne peux pas me poser concrètement, même si je suis un connard de première catégorie je ne veux pas me poser réellement. Je n'ai aucun scrupule à vendre la lune à une fille pour la mettre dans mon lit mais je ne suis pas encore assez fou pour me mettre avec elle et la tromper à tout vas.
Bon okay je l'ai déjà fait mais pour expliquer la chose le plus simplement du monde, je vis au jour le jour, j'aime les relations sans lendemain ou il y a juste du sexe et un jeu de séduction. Je n'ai pas envie qu'on me parle de relation, je ferais n'importe quoi pour mettre une fille dans mon lit, y compris lui vendre la lune et lui promettre monts et merveilles mais une fois que j'ai eu ce que je voulais, ciao baby. Il n'est pas question pour moi de m'attacher, puis je n'ai pas l'impression qu'il y en ait une qui ait le profil suffisant pour faire chavirer mon coeur et mon esprit. Attendez rectification, si il y a en une, et c'est la demoiselle que j'ai en face de moi en ce moment. Mon exception est vraiment une fille que je place au dessus de toutes les autres. Je ne parle pas que de son physique car on trouve toujours plus beaux. Même moi il y a des mecs bien plus beaux que ma petite personne, mais comme je l'ai dit Tea c'est une âme, un esprit libre avant tout.
Si je devais prendre un exemple, je trouve Nina plus belle physiquement que Tea, mais Tea a cette chose que Nina n'égalera jamais et que Tea m'apporte. De la confiance, de la sérénité. Avec Tea je suis le Dwight que je devrais être réellement. Pas le coureur de jupon, pas le queutard non l'homme aimant et dévoué. Oui Tea est bien la seule fille qui pourrait me faire changer mais ça, jamais je ne lui dirais. Jamais elle ne le saura. J'ai trop peur de sa réaction pour ça, j'ai peur de tout gâché. J'aime me retrouver avec elle et partager ces moments intimes que seul elle et moi pouvons comprendre. Ce ressenti qu'elle me procure, le son de sa voix quand elle mélange l'italien et l'anglais. Oui décidément tout me fait fondre chez cette fille mais comme je l'ai dis j'ai peur et je ne me sens pas encore prêt pour ça. Je pense que je dois encore faire ce que je fais et bien réfléchir à la question avant de me lancer dans une éventuelle décl... Décla quoi ? Je perds la tête décidément. Il faut dire que Tea me déboussole toujours. Je me souviens de toutes ces choses que j'avais ressenti durant notre première nuit. C'était magique, féérique même. Certes on avait bu et pris des trucs pas nets mais cela n'a jamais affecté cette alchimie qui est présente entre nous. Oui la je le sens.
Je ressens cette chaleur au fond de mon estomac, et je la ressens dans tout mon corps. Je laissais mon regard parcourir le visage de la brunette quand elle me fit part de son avis sur notre première soirée. Je sentais que ces mots n'étaient pas le reflet de sa pensée. Je l'espérais du moins, à vrai dire je brûlais d'envie de lui poser la question, mais je ne faisais rien, il n'était pas question que je plombe l'ambiance d'entrée comme ça. Je préférais de loin sentir la chaleur de sa main dans la mienne. Oui j'aimais avoir un contact avec elle, j'aimais la toucher, j'y prenais toujours un plaisir non dissimulé et à chaque fois que l'occasion se présentait, mes gestes étaient toujours d'une extrême douceur. Oui avec Tea tout passait par le regard et les gestes. Très rarement par la parole, c'est aussi pour ça qu'elle m'est si précieuse. La preuve en est, je n'ai pas compris ce qu'elle m'a dit quand nous avons porté un toast mais j'avais parfaitement saisis ce que son regard me transmettait. Elle était sur la même longueur d'onde que moi et je pouvais le ressentir dans mes entrailles. J'étais parcouru d'un frisson et les gens nous observaient.
Je me demande comment ils nous voient ? Soyons honnête on a l'air du parfait petit couple qui roucoule dans son coin. Je n'ai rien contre l'idée mais la réalité est autre malheureusement. Malheureusement ? Non je suis tout à fait heureux car j'ai l'impression que mon lien avec Tea dépasse le stade du couple. Elle est au dessus d'une fille avec qui je pourrais être. Ce que nous partageons c'est fort, intense et inégalable. Le repas étant servit j'avais proposé à ma princesse Italienne de manger dans la même assiette que moi. Elle avait d'ailleurs acceptée. J'étais vraiment heureux de l'entendre répondre à la positive car ainsi nous nous rapprochons. C'est une vieille tradition africaine à laquelle je tiens mais que je ne pratique qu'avec Dwayne ou ma famille. Ici avec Tea je vois un moyen de renforcer encore plus ce lien qui nous unit déjà. Je la regarde d'ailleurs d'un air amusé quand elle me demande lui apprendre à manger avec les baguettes. C'est vrai que c'est tout un art. Je souriais encore plus quand elle me dit qu'une princesse devait tout savoir faire. Effectivement y a t-il quelque chose qu'elle ne sait pas faire ? Si ce n'est ce petit détail.
"Aucun problème je t'apprendrais tout ce que tu veux ! Et toi en échange tu m'apprends l'italien ? Comme ça de temps en temps on pourrait discuter dans ta langue natale. Puis ça serait un peu mon truc à moi avec toi.. Tu vois ?"
Je me taisais et n'en disait pas plus, je savais qu'elle comprendrait. Oui j'aimerais parfois lui parler dans sa langue, j'ai le sentiment que ça nous rapprocherait encore plus. Je ne sais pas pourquoi j'ai ce sentiment naissant ni pourquoi j'ai toujours envie d'être plus proche d'elle mais c'est comme ça je n'y peux rien. D'ailleurs mes yeux brillaient d'un éclat particuliers, éclat qe je n'offre qu'à Tea puisque elle seule sait faire briller mes yeux de la sorte. Sa remarque m'arrache un petit rire d'ailleurs. Je buvais un peu de Mei kuei puis je lui dis, caressant alors son visage de bout des doigts de ma main droite.
"Si toi tu ne le mérites pas, aucune ne le mérite. De toute façon à part toi, aucune ne peut être ma principessa."
Oui je connaissais un ou deux mots en Italien à force de la fréquenter, bien que celui-ci ne date pas d'hier. Lui caressant la joue avec tendresse et complicité je saisissais alors mes baguettes puis je prenais un morceau de poulet au curry avec, j'avais pris soin de le faire tremper dans la sauce avant bien entendu puis tendant les baguettes vers la belle brune ma voix s'éleva, mélodieuse et affectueuse.
"On commence le cours ? Tu verras c'est super bon ici !"
Tout en observant la jeune femme, une question me brûlait les lèvres, celle-ci en revanche je ne pouvais pas la laisser passer sous silence, impossible.
"Et pourquoi tu deviendrais folle si tu étais ma princesse ?"
Mes ébènes la fixèrent alors dans le profond de son regard. Oui je ne la lâchais pas des yeux. De toute façon j'en étais incapable.
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Sujet: Re: Moment privilégié [PV Tea] Jeu 25 Avr 2013 - 22:35
Moment privilégié
Dwight me dit alors qu’ici nous pouvons nous exprimer comme nous le souhaitons. Pas de contraintes, pas de regards réprobateur quand on lance une vulgarité ou que l’on parle trop fort. Il rit à son tour. Je suis contente qu’il m’ait emmenée ici. Ça semble si… Je ne sais pas quel mot pour être le plus juste. Familial ? Cosy ? Simple. Mais pas dans le mauvais sens du terme. Il n’y a aucuns chichis, aucune règle de bonne conduite. On peut dire ou penser ce que l’on veut… Un peu comme la première soirée que l’on a passé tous les deux. Au départ, c’était comme d’habitude… Un repas de famille où l’on ouvre la bouche pour dire uniquement des choses très intéressantes. Il ne faut pas dériver, pas tousser, pas rire… Sauf si la situation le demande ! Il faut respecter l’image de marque de la famille. Faire en sorte que l’autre famille soit jalouse du bonheur et de la réussite qu’on leur jette aux yeux. Rien de plus ennuyant qu’un diner mondain entre deux grandes familles. Mais ça c’était ce que je pensais jusqu’à ce que j’arrive à m’éclipser avec Dwight. Au départ, j’avoue avoir été intéressée plus par son physique qu’autre chose. Il est tout à fait mon genre de mec. Grand, fort, musclé, avec un certain charisme et une présence. Quand il a annoncé qu’il allait me faire visiter leur domaine familial… J’étais aux anges ! Être à ses bras et quitter le repas au plus vite… Deux choses auxquelles je rêvais dès les premières bouchées de l’entrée. Et la suite de cette soirée s’est révélée magique. C’est fou comme en un simple regard pour peu devenir complice avec quelqu’un. L’alcool, la drogue, le sexe, la musique, les soirées… Ça peut rapprocher. Mais avec Dwight il y a eu cette alchimie sans que l’on ait besoin de quoi que ce soit. Bon, ça ne nous a pas empêché de consommer d’autres choses qui nous ont, elles aussi, rapprochés mais ça c’est une autre histoire.
Une grand-mère vient vers nous pour nous tendre les menus. Dwight semble avoir déjà réfléchi sur le repas que nous allons manger puisqu’il annonce chaque plat qu’il désire. Je dois avouer que je n’ai pas suivi un seul mot de ce qu’il a dit. Poulet ! J’ai entendu le mot poulet. C’est déjà ça… Et vu le regard que me lance la grand-mère, je crois qu’elle attend que je dise quelque chose. J’essaye de me remémorer tout ce qu’a dit mon ami. Il a commandé pour nous deux. Et ce qui semble logique, c’est qu’il m’est laissé le choix de quelque chose. Seulement, Dwight rajoute immédiatement qu’il me faut des couverts et non des baguettes. J’avais oublié qu’on avait déjà eu l’occasion d’évoquer ce sujet ! J’ai dû mal alors à savoir quoi dire à la gérante du restaurant. Alors je sors la première boisson qui me vient à l’esprit : « Eau. Per favore… » C’est la seul boisson dont je connais la traduction. Ça et thé... À mon grand regret je n’ai fait que d’entendre ce mot depuis mon arrivé. À croire que ça les fait bien marrer de savoir que j’ai le nom d’une boisson
« Pendant un moment j’ai cru que tu étais sérieuse tout à l’heure ! C’est vrai que le repas était chiant mais la suite de mes souvenirs ne l’était pas… » « La suite de miens aussi… » J’enchaine avec le sourire. Je voulais le faire marcher mais ce ne pouvait être vrai. Et dans le fond, j’ai un peu peur que notre première soirée ne représente pas autant pour lui. J’en garde un souvenir incroyable et j’ai cette crainte que ce ne soit pas autant réciproque. Je me doute que s’il ne tenait pas à moi, Dwight ne serait pas ainsi… Mais que voulez-vous ? Je suis comme ça ! Je cache toujours mes sentiments. J’insulte mon frère pour cacher tout mon amour et mon admiration pour lui. Je suis quelqu’un qui a peur des sentiments. J’ai peur d’être blessée. Je veux qu’on m’aime. Je fais tout pour que l’on soit à mes pieds. Mais si j’en fais autant c’est parce que j’ai cette crainte au fond de moi de finir seule. Sans personne. C’est stupide… Je ne sais même pas pourquoi je dis ça… Mais c’est une sorte de phobie. On ne sait jamais pourquoi on crie quand on voit une araignée alors bon… J’essaye de me rassurer comme je peux ! J’élargis mon cercle d’amis, je fréquente des garçons… Du coup, ça peut paraître bizarre de savoir que je n’arrive pas à rester dans une relation plus de trois semaines. Je ne peux m’empêcher d’essayer de voir ailleurs. Mais je pense que c’est encore une fois pour ressentir le plus d’amour possible et surtout pour ne pas avoir à affronter le moment où l’on me jettera. Je suis ainsi la première à faire ce pas et n’est jamais laissée sur le carreau.
Suis-je normale ? Je ne sais pas… En tout cas, c’est la première fois que je suis autant investie dans une relation. Alors que je me demande si c’était aussi le cas pour mon ami, celui-ci vient prendre ma main dans la sienne. Il me caresse doucement. Mon cœur bat plus fort que d’habitude. J’aime cette sensation. J’aime quand il me regarde, me sourit. En sa présence, j’ai l’impression d’exister. Je ne suis pas seulement Tea, une fille, un physique, un âge, un statut social. Avec lui, je suis une âme, un être à part entière, quelqu’un qu’il peut regarder et toucher sans retenue. « Est-ce que ça te dit de revivre ce soir un repas chiant avec moi ? Si tu vois ce que je veux dire par là bien sûr. » J’hoche la tête, souriante alors qu’il vient déposer ses douces lèvres sur le dos de ma main. Nous devons ressembler à un jeune couple d’amoureux… Ce que nous ne sommes pas vraiment… En fait, je suis incapable de nous décrire. Que sommes-nous vraiment l’un pour l’autre ? Je tiens à lui plus qu’à n’importe qui à Miami. Je me sens toute bizarre en sa présence. Je n’arrête pas de sourire. Je suis à l’aise et complètement rêveuse. J’ai envie de rire et je sais que je peux faire n’importe quoi sans avoir peur de sa réaction. Alors que sommes-nous ? De simples amis ? Non, je ne pense pas… Un couple ? Non plus. C’est différent. C’est plus fort. C’est plus intéressant. Nous sommes un tout.
Nos plats finissent par arriver. Mes yeux plongent avec curiosité dans chaque portion. Je suis intriguée et complètement excitée à l’idée de découvrir une nouvelle cuisine. J’ai l’eau à la bouche devant toutes ses saveurs et le parfum des mets m’enivre. Je me retrouve avec des couverts, des plats sans doute succulents, un partenaire magnifique et un verre d’alcool. Je prends celui-ci entre mes mains et trinque avec Dwight. « Je voudrais porter un toast en ton honneur princesse. À toi, à nous, à cette soirée. J’espère en vivre encore beaucoup d’autres avec toi. » Je me mordille la lèvre inférieure. Si je pouvais avoir des doutes sur la réciprocité de mon attachement pour lui, je crois qu’ils peuvent tous s’effacer dès maintenant. Je n’ai pas de raison d’avoir peur. Pas avec Dwight. « Salute ! Il mio principe… Spero che questa notte non finisce mai ! Questa storia...» C’est encore un peu dur pour moi de traduire tous mes mots. Alors parfois, quand ça sort spontanément je n’ai pas le temps de changer de langue. De toute façon, je sais que je n’ai pas besoin d’utiliser d’autres mots. Mon regard dans le sien suffit amplement.
L’alcool qu’il a choisi est délicieux. Un peu fort pour moi mais délicieux quand même. Dwight met une assiette entre nous deux et m’annonce qu’il s’occupera de moi ce soir. Il rajoute que selon une tradition, il mangera dans la même assiette que moi. « Non, ce non est un problème. Au contraire… Et il falloira que toi tou m’appends comment manger avec ques…ça ! » Je montre les baguettes du bout du doigt. « Une princhesse doit… tout savoir faire… Sopratutto quando ha un insegnante come te…» Dwight… Mon professeur ! Je crois qu’il serait le seul que j’écouterai volontiers du début à la fin de son cours. Je pourrais m’abreuver de ses paroles. « Ma je non mériter d’être… euh…ta princhesse ! Je vais devenir folle sinon ! » Je vais m’habituer à ce qu’il soit à mes soins, je vais en réclamer trop. Personne de mon entourage ne s’occupe ainsi de moi… Quelqu’un lui a frappé sur la tête ? Je suis sûre qu’il a une fille plus belle à qui il pourrait faire tout cela. « Nous commençons ? » dis-je avec entrain. J’ai hâte de goûter à tout ça et j’ai une faim de loup !
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