Gustaf Swensson [Done]

○ Age : bientôt 37 ans
○ Date et lieu de naissance : Né le 11 juin à Karlskrona (Suède)
○ Classe :  Professeur de chimie au lycée et à l'université.
○ Confrérie :  Ancien président des Khi Omikrons entre 1993 et 1996.
 

N'allons pas par quatre chemin, je suis suédois, et comme mes racines le suggères, je suis grand, très grand, je frole le mètre quatre quinze, mes cheveux sont blonds ainsi que le reste de mes poils, en revanche mes yeux sont d'une couleur noisette, comme mon père. Jusqu'ici je suis d'un banal affligeant pour le reste de la Suède. Je me distingue peut-être par une forme d'athlète, ne croyait pas que ma trentaine passé m’empêche de faire du sport ou de faire attention à ma santé, j'ai horreur de rester planter dans un canapé et zappé les chaînes de la télé pour trouver une idiotie à regarder. Mon visage, je dirais qu'il est normal, j'ai eu le nez cassé plus jeune, ce qu'il lui donne ce drole d'air, mais sinon mes traits sont assez mature, en même temps la chirurgie esthétique et moi ça fait deux. Mon ex-femme disait que j'avais énormément de charme, et que mes yeux avaient pour habitude de sonder l'âme des autres. Je n'ai jamais compris où elle voulait en venir.

Pour ce qui est de mon style vestimentaire, je ne saurais pas modeste. J'aime faire attention à mon image et au genre que je donne. Je suis professeur, pas touriste, j'adopte donc une certaine élégance propre aux costumes cravates, et aux chemises en flanelles. Mais il m'arrive de m'habiller de manière plus détendu, évidemment, je ne suis pas en classe à plein temps, dans mon temps libre, j'aime vêtir des jeans de marque et des t-shirts prêt du corps. Le soleil m'éblouissant facilement, je porte régulièrement des lunettes de soleil, mes préférés sont les RayBan.
Je suis motard, et fabuleux propriétaire d'une harley. Je sais, ça tranche beaucoup avec mon allure d'anglais. C'est pourquoi, il m'arrive d'arriver à l'université en jeans et blouson de cuire. Mais si j'en crois mes collègues féminines, je ne perds pas de mon charme.
 

Alors comme ça je dois vous parler de moi. Voila bien un point qui me dérange pour être franc. Car oui je suis franc, je n'ai aucun problème au faite de dire ce que je pense. En revanche je sais quand il faut prendre des gants.
On me dit froid et distant, sachez par là, que je ne copine pas avec les élèves, ils me vouvoient et j'en fais de même. J'ai beau être un ancien Khi Omikron, ils ne dérogent pas à la règle. Si un élève attends la fin des cours pour me poser des questions, je vais évidemment prendre le temps de l'écouter et de lui répondre du mieux que je peux.
Quand au cadre privé, je suis quelqu'un d'un peu plus amical. Je sais sourire, oui je sais ce n'est pas évident, j'ai même un sens de l'humour, si si je vous jure. Je pense pouvoir me qualifié d'ami fidèle et personne de confiance. La preuve étant que ma meilleure amie m'est nommé parrain de sa fille. N'ayant jamais eu d'enfant, j'admets être un brun protecteur et moralisateur envers sa personne. Même sa mère pense que j'en fais trop.
En règle général, je suis plutôt maniaque, chaque chose droit être rangé à sa place, mon bureau, mon appartement, ma voiture. Je suis presque toqué de ce côté. C'est pourquoi j'exige de ne jamais changer de classe au cours d'une journée, de peur qu'un autre prof se pense tout seul.
En matière de femme, j'ai beau être poli et galant, je n'ai rien d'un courant de jupon. J'aime les femmes distinguées, soignée, et forte tête. Ça passe par son allure, sa manière de se tenir, sa façon de parler. Les avances maladroites d'une élève ou d'une serveuse n'ont pas vraiment d'effet sur moi, je crois que je m'en suis immunisé depuis mon passage à la fraternité il y a plus de 15 ans.

D'aussi loin que je me souvienne, je suis né en Suède. J'ai grandi au milieu des traditions scandinave et européenne. Partager entre ma langue natal et celle qui était à la télé, l'anglais. Mes parents étaient des personnes importantes, c'est du moins, comment moi je les voyais. Je n'avais pas totalement tords, mon père était employé à l'ambassade. C'est ainsi qu'à mes cinq ans, on m'annonce que nous allions quitter le pays. J'ai fais mes premières années d'école à domicile, d'abord grâce à ma mère qui était une formidable institutrice, puis quand elle a repris son réel métier, par un précepteur jusqu'à l'âge de dix ans. J'ai énormément voyager entre les aller retour en Suède et les mutations répété de mon paternel. On a fini par se poser à Miami vers mes quatorze ans. Je ne regrette pas vraiment mon enfance, bien que nous avions une famille nomade, mes parents étaient aimant, très préoccupé par mon éducation et ma tenue en société. Pour ça, j'étais très surveillé, chez eux, la politesse c'est sacré. Ça m'est resté en grandissant.

Je rentre à Wynwood High School à mes quinze ans. On est alors en 1991. Ma mère fut conquis par la réputation de l'école et moi par l'idée de rester plus de deux ans dans une ville. Je suis un élève brillant, assidus, sociable et fiable. La présidente des Khi Omikrons m'intègre au sein de leur fraternité, et j'en suis d'autant plus touché. J'assiste à mes première fête. C'est la que je rencontre Anna Walker, bien avant qu'elle devienne Anna Palmer. C'est une Eta Iota, et comme le laisse entendre leur réputation, c'est une très belle femme. Elle est plus âgée que moi, visiblement de trois années mon aîné. Ça ne l'empêche pas de rester en ma compagnie. Entre temps, mes parents me laisse dans les dortoirs des Khi pour partir de nouveau vers de nouveau horizon. Ils n'ont même pas passé l'année complète à Miami.

Deux ans passent, me voilà président des Khi Omikrons. Entre temps Anna est elle même devenue présidente de sa confrérie alors qu'elle est à l'université. Ce point commun nous rapproche, d'ailleurs nôtre amitié est très forte. J'avoue avoir le béguin pour elle, mais elle me rejette sans arrêt sans me permettre de m'éloigner. Adolescent, j'étais beaucoup plus incertain ! Dans un sens, cette ambiguïté me satisfaisait. Mais c'était sans compter sur l'arrivé du beau Peter Palmer. Plus âgé, plus mature, déjà un métier dans la poche, je ne lui arrivais même pas à la cheville. Anna m'a littéralement oublié pour ses beau yeux. Quand il l'a tourmenté amoureusement, elle venait toujours me voir pour que je la console, j'admettrais bien plus tard, l'avoir fait par intérêt. Quand elle termine ses études, bien avant moi, qui suis coincé à Miami, elle s'envole pour Las Vegas avec son petit-ami. Elle m’appellera six mois plus tard pour m'annoncer son futur mariage et qu'elle était enceinte de 7 mois déjà et de jumeaux.

J'oublie cette triste étape de ma vie, gardant partiellement contact avec elle. Bien que deux ans après elle me demande d'être le parrain de sa fille, car oui je n'ai pas réussi à oublier mon amie. Les deux premières années qui suivirent la naissance d'une jeune Nina, je me consacre entièrement à mes études. Je suis doué, je m'immerge dans les révisions, les recherches, les cours. Je n'ai plus vraiment envie de perdre de temps en batifolage vain. Je délaisse les Khi Omikrons à mes dix-neuf ans, confiant la présidence à ma déléguée. Je pars même à l'université de Berckley, terminer mon cursus scolaire. J'en retire mon master, puis mon doctorat. J'y rencontrerai ma future femme, Mélissa Clark. Elle est étudiante en droit, future avocat, ou juge, je cherche encore son projet d'avenir. Elle a beaucoup d'ambition. Elle est élégante, belle, charmeuse, et surtout, elle a plus d'humour que moi. Je crois que j'ai oublier le miens dans mes bouquins.

Elle me rappelle ce qu'est une vie sociale, les sorties du vendredis soirs et le repos le dimanche. Moi je lui montre ce qu'est la culture cinématographie, le footing du samedi matin et, selon ses dires, la confiance en l'autre.

Mélissa soigne ma fierté, ce qui me permets de prendre plus de nouvelle d'Anna. Je n'ai pas vraiment raconté à ma fiancé ce qu'elle représentait pour moi dans le passé. Elle accepte très bien le faite que le peu d'amis que je lui présente, l'une d'elle soit une femme. D'ailleurs Anna est marié, heureuse, et maman d'une très belle fille. Je n'ai pas été très présent pour elle quand elle était bébé, mais dès lors, je passe la voir à chaque anniversaire, la garde une semaine dans l'année pour permettre à ses parents de prendre des vacances. Le reste du temps, je le consacre à mon travail. J'ai été embauché dans un laboratoire de recherches sur la synthèse de protéines animales. Ça me prends énormément de temps, je pars de chez moi à sept heure le matin, je ne reviens pas avant huit heures le soir. Mélissa est devenue avocate, assistante du procureur. Quand elle rentre à la maison, c'est pour travailler jusqu'à onze heure du soir. On ne se voit plus beaucoup. Notre intimité se résume très vite à une après midi le dimanche. Le samedi matin je suis au laboratoire, l'après midi, c'est elle qui est à la cours. Je n'arrive même plus à me rappeler pourquoi nous nous étions marié si vite. C'est moi qui lui est fait ma demande. Voir Nina m'eut donner l'envie de fonder un foyer. Mais avec nos vies, c'était de plus en plus difficile.

Mon couple bats de l'aile, et Anna m'appelle sans arrêt, visiblement, elle a besoin de se confier. Je n'ai pas vraiment le temps pour elle. Mélissa occupe son dimanche après midi à créer des conflits entre elle et moi. Elle m'avoue après neuf ans de vie commune qu'elle ne veut pas d'enfant. J'en reste abasourdie. Six mois plus tard, il n'y a plus aucun dialogue, je suis assez amer en fait. Je demande le divorce, elle ne rechigne même pas. C'est assez étrange d'ailleurs, comme si elle n'attendait que ça. C'est vexant, mais je ne me voyais pas continuer ma vie sans offrir de petits enfants à mes parents.

Après avoir divorcé de ma femme. La crise de la trentaine aidant peut être, j'abandonne les bancs de recherches pour me consacrer à l'éducation. Je passe les concours sans vraiment de difficulté, et paradoxalement je postule dans le lieu où je m'y suis senti le plus chez moi. A Wynwood. Je reviens à Miami, emménage dans petite maison en bord de mer, avec une chambre d'invité pour les fois ou Nina serait toujours tenté de venir me voir. Je me prends même un chien, un berger allemand, Mélissa les a toujours détestée, et une moto. Une Harley Davidson d'occasion.

J'intègre le lycée en tant que professeur puis par la suite, je prends même certains cours de chimie de l'université.