(X) It's you, me and Paris ! |pv. Jeff

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Charlott & Jeff

Le temps était doux dans la capitale française. Une fois sortis de la douche, finit l'eau et l'humidité, place à un agréable soleil et une petite brise printanière tout à fait adéquate. La brunette avait enfilé un tee shirt simple et blanc ainsi qu'une jupe fleuris et qu'un gilet rose fushia assortie. Elle avait forcément ses lunettes Dior sur le nez et main dans la main, elle marchait le long d'une charmante avenue dont le nom faisait chavirer le coeur de toutes les filles : les champs Elysées. La brunette découvrait. Elle n'était jamais venu à Paris. Parfois elle passait ses été dans le Sud de la France mais jamais plus haut. C'était nouveau pour elle. Et c'était sympa. Elle avait déjà fait quelques magasins, notamment Dior et Louis Vuitton mais ce qui la faisait rêver c'était le Chanel, là bas, au bout de la rue. En arrivant devant la boutique la jeune femme promit à son amoureux que c'était le dernier, le dernier des derniers !

La brunette était dans le magasin depuis un petit quart d'heure et passait enfin à la caisse. Et comme si elle n'avait pas déjà assez de sachets de marque pour la journée, comme si elle n'avait pas assez d'habits griffés de grands couturiers dans son dressing, la jeune fille avait acheté un tailleur pour la fac ainsi que des chaussures à bouts ouverts et un foulard en soie hors de prix mais qui serait de toute mode très rapidement ! Un énième sachet énorme à la main la jeune brune sortit de la boutique un sourit épanouit sur le visage.

Elle se dirigea vers son amoureux sans hésitation. Il n'aimait pas trop ce genre de fantasme de gosse de riche, elle pouvait le comprendre, mais pour elle c'était juste pas possible de venir a Paris et de ne faire que des Musées. Il fallait qu'elle fasse les boutiques. Pour son image quoi ! Et ça, Jeff l'acceptait, ce qui était assez génial. En plus elle avait pu aller à la boutique répéto qu'elle avait.. dévalisé. Si bien que c'était Jeff qui portait ce sac parce qu'il devait contenir au moins trois paires de chaussons, deux caches coeurs et un nombre incalculables d'affaires de danse en tout genre ! Charlott déposa un baiser sur les lèvres de son amoureux, ignorant l'odeur de fumée et répondit à sa question, toute joyeuse :

- Je ne pouvais rêver mieux ! Franchement ces boutiques sont au top !

La jeune brune calla ses sachets d'un côté, se glissa sous le bras de Jeff de l'autre et avança avec lui sous le soleil parisien. Les passants étaient pour certains très occupés, d'autres profitaient du soleil sur les bancs publiques, et le ventre de Charlott lui rappela que de s'amuser c'était sympa, que les boutiques étaient géniales, mais que visiter Paris sans y faire une halte gastronomique c'était juste un crime. En gros, elle avait faim.

- Tu sais où tu veux manger ? Je meure déjà de faim moi !

La brunette réfléchit un instant et son visage s'éclaira :

- Oh je sais ! On va pas loin de la Seine ! Pour voir les bateaux tout ça ?!

Elle trouvait son idée merveilleuse et elle s'imaginait déjà sirotant un martini en regardant passer ces drôles de bateau à fond plat. Elle ajusta son gilet sur son épaule et déposa un bisou sur l'épaule de son chéri, chose qu'elle faisait souvent depuis un petit moment. Charlott aimait les épaules de son copain. Larges, accueillantes, rassurantes, Charlott s'y sentait en sécurité et c'était agréable !

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« [...] l’étoile du berger décline et répand son sombre éclat sur la prairie, juste avant l’arrivée de la nuit noire, qui bénit la Terre, obscurcit les rivières, ouvre les sommets et borde l’ultime rivage et que personne ; personne ne sait ce qui va nous arriver, en dehors des mornes guenilles de l’âge ».

it's you, me, and Paris.

La journée n'aurait pas pu mieux commencer, et c'est peu de le dire. Quoi de mieux qu'un moment torride sous la douche, avec sa chérie, en guise de réveil ? Rien. C'est sûrement ça qui explique ce sourire niais sur mon visage, tandis je me promène le long d'une avenue, main dans la main avec Charlott.

Paris est magnifique. J'ignore si toute la ville est comme ça, après tout chaque cité a son ghetto, mais cette partie-là de la capitale française est tout simplement sublime. Ces longues avenues nickel, sa verdure parfaitement entretenue, et ces bâtiments anciens, juste splendide. Moi comme Charlott avons des étoiles pleins les yeux, jetant des regards partout, pour ne rien rater. Je comprends mieux, désormais, pourquoi tant de gens aiment cette ville. L'air semblerait presque pur, le bonheur presque palpable. Les français sont un peu étranges, mais pas méchants. Je ne saurais les décrire, à cause de leurs différences, mais je crois que je les aime bien.

Dix minutes plus tard, j'attends devant la vitrine d'une célèbre boutique de luxe, une clope au bec, le regard vague. Charlott est à l'intérieur depuis un petit moment, et tout ce que j'espère, c'est qu'elle en ressorte très vite. En attendant, je scrute cette avenue qui s'appelle "Champs-Elysées". Quel nom étrange, pour une avenue si grande, et si belle. La foule est partout, et l'agitation qui règne ici me ferait presque penser à New York, seulement qu'ici, le cadre est plus romantique et plus atypique. Donc, plus agréable. Tiens, voilà que Charlott pousse la porte d'entrée de la boutique et se dirige vers moi, tout sourire. Instinctivement, j'écrase ma clope et la jette dans une poubelle. Un chewing-gum dans la bouche, puis un bisous à ma chérie plus tard, nous sommes repartis.

« Alors, princesse, t'as réussit à trouver ton bonheur ? » lui demande-je gentillement, un regard amoureux scrutant son visage fin.

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Charlott & Jeff

Une large sensation de bien être s'était emparée de Charlott depuis plusieurs heures. Ils avaient attérit à Paris, découvert l'hôtel et depuis Charlott flottait dans une bulle de bonheur et de désir comblé. Dans cette bulle, elle, son amoureux et beaucoup beaucoup de plaisir. Cela faisait quelques mois qu'ils étaient ensemble et donc se découvraient encore physiquement mais Charlott avait l'impression qu'elle ne se lasserait jamais de ces moments de sensualité partagé. Charlott venait de frotter tendrement l'étudiant avec du gel douche qui sentait bon et l'apaisait mais rien à faire, être nue contre Jeff suffisait largement a l'exciter et lui donner de bonnes idées, de très très bonnes idées.

Et la jeune Charlott avait beau être dans une ville qu'ils devaient visiter en long en large et en travers, elle avait bien l'intention de prendre le temps de faire jouir son bel amoureux, si bien qu'après l'avoir frotté elle avait glissé sa main jusqu'au sexe de son merveilleux amant et pour faire gémir. Ca lui paraissait improbable mais rien que voir Jeff prendre du plaisir la jeune fille prenait elle même du plaisir. Le voir les yeux brillants de désir, voir son torse se soulever plus souvent, plus rapidement, voir son visage devenir rouge sous l'effet du plaisir, c'était un véritable bonheur pour la brunette qui admirait Jeff tout en le caressant de plus en plus intensément.

L'excitation est telle que Charlott se retient de ne pas sauter sur son amoureux aussitôt. Ce qui était génial avec Jeff c'est il répondait toujours à ses marques d'amour et d'envie. Elle n'avait jamais peur d'aller vers lui, de commencer à le stimuler parce qu'elle savait qu'il accueillerait ces geste avec amour. Charlott n'avait jamais été amoureuse comme elle n'était aujourd'hui. Elle connaissait depuis plusieurs semaine une relation fusionnelle tant physiquement que mentalement. Charlott n'eut pas a attendre bien longtemps pour que Jeff à son tour se lance dans le jeu du plaisir. Les mains de l'étudiant frôlant et caressant le corps de la jeune fille, la belle brune se mordit les lèvres quand elle sentit les mains de Jeff glisser elle aussi entre ses cuisses. La moindre caresse lui arracha un petit gémissement de plaisir. Elle recula jusqu'a la vitre de la douche et le froid dans son dos contrasta terriblement avec la chaleur de son bas ventre sous les caresses de son amoureux. Elle continuait de le caresser plus intensément mais avec beaucoup moins de précision puisque les baisers de Jeff dans son cou la rendait folle.

L'entendre lui chuchoter je t'aime à l'oreille fit rougir Charlott. C'était très.. Inhabituel. Pas de la part de Jeff. Non, Jeff sans arrêt lui montrait, lui disait qu'il l'aimait. Mais c'était bien la première fois qu'on lui disait tout en la faisant jouir. Ca avait quelque chose de très mignon mais aussi de très gênant si bien que la jeune fille se sentit rougir encore plus si c'était possible. Elle aussi elle l'aimait. Vraiment. Elle le montrait, lui disait via Sms, mais en vrai, elle avait pas encore l'habitude. Elle gémit de nouveau en sentant les doigts de Jeff entrer en elle et ce n'est qu'ensuite qu'elle put répondre en chuchotant tout bas :

- Moi aussi je t'aime beau Williams.

Lâchant la virilité de son amoureux, elle remonta ses mains sur le visage de Jeff pour caresser ses joues mal rasées ce qu'elle trouvait terriblement viril et excitant et retira une goutte des cils de son amant. Elle l'embrassa à la fois tendrement et sensuellement tandis que les mains de son amoureux remontaient vers ses fesses. Il fit mine de la porter, signifiant que bientôt il serait en elle mais.. non.

Intense fut la frustration de la jeune héritière. Elle avait au bout de ses doigts son plus gros gros fantasme, une douche, un amoureux la prenant en la portant contre la vitre sous l'eau chaude. Enfin, un de ces fantasme parmi ceux les plus avouables. La frustration ne dura que quelques secondes, le temps que Jeff s'abaisse et glissa sa langue la ou tantôt il y avait ses mains. Un gémissement plus fort se fit entendre tandis qu'il faisait des merveilles sur le corps de la brunette. Il cala la jambe de la brune sur son épaules et pendant plusieurs minutes envoya la jeune fille au septième ciel dont les lèvres laissaient échapper milles et unes plaintes de plaisir. Elle ne pouvait s'empêcher de ce souvenir de leur première fois où il lui avait déjà fait part de cette expérience buccal. Sous l'eau c'était encore plus.. génial. L'eau, la chaleur, l'humidité, tout ceci décuplait les sensations de Charlott qui se laissait faire et prenait plaisir comme jamais. Et une petite idée germait en elle.

Lorsque le jeune homme remonta à ses lèvres, Charlott n'avait qu'une envie, sentir le jeune homme en elle. Pourtant elle fut rapide et plaqua à son tour son amoureux contre la vitre pour lui donner un baiser brûlant, que dis-je ? Ardent de désir. Ses mains sur le torse de son amoureux, elles descendirent lentement et finalement ce fut Charlott qui descendit à son tour. Une fois à genou, le visage devant la virilité de son copain, elle hésita un instant. Devrais -je vous dire que c'est la première fois que Princesse Charlott testait ce genre de pratique ? Vous devez vous en douter. D'ailleurs elle se demandait comme c'était possible de mettre tout "ça" dans sa bouche. Elle attrapa d'une main douce le sexe de Jeff et commença a la caresser doucement avant d'y glisser une langue coquine, joueuse. Elle altérait entre de simples coup de langues et quelques vas et viens entre ses lèvres douces. Peu habituée, peu endurante, elle ne sut garder le rythme que peu de temps s'y bien qu'elle se releva ensuite pour se coller fiévreusement contre Jeff, assez fière de sa première performance. Elle déposa un baiser dans le cou de Jeff et chuchota a son amoureux :

- Dis moi que tu as aimé parce que j'espère vraiment que ça t'a plut !

Elle embrassa de nouveau Jeff et demanda à son copain :

- Tu sais ce qui me ferait plaisir là tout de suite mon chéri ?

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« [...] l’étoile du berger décline et répand son sombre éclat sur la prairie, juste avant l’arrivée de la nuit noire, qui bénit la Terre, obscurcit les rivières, ouvre les sommets et borde l’ultime rivage et que personne ; personne ne sait ce qui va nous arriver, en dehors des mornes guenilles de l’âge ».

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L'apaisement suprême. L'eau chaude qui coule dans mon dos, les caresses douces et coquines de Charlott, c'est parfait. Il doit bien faire 40° là-dedans, mais j'arriver à en frissonner.

Tous ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un mec du matin, ça se voit sur ma tronche. Ce que je préfère, c'est les grasses matinées, les réveils en douceurs après une bonne nuit d'amour, dans les bras de Charlott, ma copine, que dis-je, ma muse. Je suis bien. L'excitation de se savoir à Paris y est aussi sûrement pour quelque chose, comme si pour une fois, tout est parfait, comme si tout était là, sous mes yeux, à portée de main. C'est pas un rêve. C'est bien mieux. J'embrasse Charlott doucement, mordille sa lèvre inférieur puis lâche un petit rire lorsqu'elle se munit du gel douche et qu'elle commence à frotter mon corps, mon torse plus particulièrement. Le simple contact de sa peau m’électrise, me soulage et me brûle à la fois, et je sens un feu ardent monter en moi, une chaleur intense s'empare de mon cerveau et de tous mes muscles. Les vitres de la douches sont embuées, et une forte vapeur s'en échappe - il n'y a pas mieux que la chaleur humaine. Particulièrement celle-ci, celle de Charlott, cette chaleur intense, car tel est son caractère. C'est une fille plus ou moins réservée - ça dépend du contexte, et de son humeur - mais c'est aussi une nana sûre d'elle, sérieuse et motivée dans ses objectifs, le genre organisée, ponctuelle, presque "posée". Oui, mais presque. Parce que la vraie Charlott, c'est celle que je connais et que j'aime, celle que j'ai invité à Paris, celle que j'étreins sous cette douche brûlante, cette tigresse, avide de plaisir et de sensations, aux nombreux charmes, ravissante mais dangereuse, excitante mais pas moins délicieuse.

Je ferme les yeux et prend une grand inspiration lorsque l'une de ses mains se perd entre mes jambes, attrapant à pleine main mon sexe, jouant avec lui. C'est en quelque sorte sa manière de me convaincre de la suivre dans ses plans shopping, je le sais, et le fait qu'elle ne s'en cache pas, un petit sourire coquin sur les lèvres, me donne envie de la prendre, là, tout de suite, de la plaquer contre cette vitre et de lui offrir tout mon amour, mon envie, comme si toute ma bestialité d'homme viril demandait à s'échapper, une bonne fois pour toute.

Et qu'importe Paris.
Qu'importe cette maudite Tour Eiffel, qu'importe leur avenue si prestigieuse qu'ils appellent "Champs-Elysées", qu'importe un musée, qu'importe un cimetière et la tombe d'une idole adolescente. Je veux rester là, vivre l'instant et profiter du bonheur, il est tellement dur à capturer.

Les battements de mon coeur s'accélèrent à vitesse grand V, et ma respiration se fait presque haletante. D'un geste mal contrôlé, je bloque ma princesse contre la vitre embuée de la douche, mes deux mains entourant son visage et ma langue jouant avec la sienne. Cette nana me transcende. Sa main joue toujours avec mon sexe, dur comme jamais, et je ressens cette légère et relaxante adrénaline parcourir l'ensemble de mon corps, mes bras, mes jambes, mon dos, bref tout, de mon oreille droite jusqu'à mon plus petit orteil. Mais je ne tiendrai pas longtemps comme ça, qui le pourrait ? Bientôt, ce feu qui brûle dans mon ventre, dans ma tête, entre mes jambes, l'emportera sur le peu de "bienséance" qu'il me reste. D'ailleurs, j'emmerde la bienséance.
Ma main droite glisse jusqu'entre ses cuisses et je commence à la caresser, doucement. Puis, plus vivement. Je lève les yeux vers ma princesse, fixant un instant ses pommettes rouges et suantes, son regard embué par le plaisir, et je perds tout contrôle. Je dépose un long baiser dans sa nuque, puis sussure à son oreille « Je t'aime vraiment, Charlott Waldorf. Je t'aime. » J'ignore pourquoi j'ai dis ça, ça peut paraître si banal. Mais j'ai besoin de le dire, car c'est la vérité, une vérité qui ne demande qu'à exploser au grand jour. Oui, je suis sincèrement amoureux de cette nana, et merde si je parais romantique. J'ignore si elle m'aime autant, sûrement pas. Mais peu importe.

Mes deux mains descendent sur ses cuisses, divines et douces, caressant au passage sa poitrine, et je feins un mouvement de porté, qui aurait pour but d'entrer en elle, enfin. Mais me surprenant moi-même, je m'abaisse dans la douche, m'agenouille face à elle, et approche mon visage, ma langue, de son intimité, que je viens caresser, et flatter un moment. Je me relève quelques instants plus tard, et c'est à mon tour cette fois de me faire plaquer contre la paroi de la douche, d'un geste vif et passionnée de ma chérie.

J'aimerais lui dire un mot, ou deux. Comme "je t'aime", "tu es belle", "j'ai envie de toi", ou encore "épouse-moi princesse" -pour les cas extrêmes- mais je reste muet. Les mots ne suffisent pas, ou bien mes mots ne suffisent pas. Ma propre intelligence -aussi modeste soit-elle, ma culture plutôt élargie, mon amour de la poésie, rien, ce n'est rien comparé à cet amour, ce feu ardent, qui apaise mais ne blesse pas. Alors je me tais, et répond à ses baisers intenses, comme un pantin jouissant de sa situation, objet de ses désirs.

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Charlott & Jeff

Toute cette vapeur, cette chaleur, ce corps d'Apollon nu contre le sien, Charlott se sentait bien et a la fois, elle savait qu'elle allait vite en vouloir plus. Elle n'ignorait pas que depuis le premier soir, Jeff l'attirait physiquement plus que n'importe quel autre jeune homme. D'ailleurs, il était le seul et l'unique garçon avec qui elle avait couché le premier soir. Et bon dieu, elle ne regrettait absolument pas même si c'était contre ses principes. Jeff la faisait vibrer rien qu'en la regardant alors imaginez ce qu'il pouvait faire de son corps. L'amour y était pour quelque-chose. Jeff était aussi la première relation sérieuse de Charlott. Cela fait près de deux mois qu'ils sont ensemble et contre toute attente la brunette ne se lassait pas une seule seconde de son merveilleux amoureux et magnifique amant.

La brunette commençait a avoir l'esprit embué par l'envie, la vision embuée par la vapeur. Elle désire son amoureux. Encore. Terriblement. Son corps collé contre le sien ne promet rien d'autre que plusieurs minutes de plaisir intense, brûlant. Mais avant Charlott se doit de trouver les mots pour convaincre son étudiant de l’amener sur les champs Elysées. Les mots, et les gestes. Charlott s'amuse, joue les allumeuses. Elle adore le rendre fou, se faire désirer et finalement céder au plaisir et au désir de son corps. Les mains de la brunette ammènent celles de Jeff contre ses fesses tandis qu'elle finit par caresser le torse mouillé du jeune homme qui accepte de faire les magasins avec elle. Un sourire ravi s'étend sur les lèvres de la brunette qui part aussitôt chercher un long baiser contre celles de Jeff. La brunette sent son inquiétude pourtant et décide d'alléger sa peine, même si pour elle, passer le week end sur les champs de la mode ne la dérangeait absolument pas !

- Tu m'accompagnes faire du shopping ce matin, on déjeune ou tu veux et tu m'instruis au musée d'Orsay ! Deal ?

Proposa t-elle avec un petit sourire amusé tandis qu'elle laisse les lèvres de Jeff descendre son cou. A ce contact un long frisson remonte dans le dos de la brunette. Les mains de la jeune fille se font baladeuse sous la ceinture de son amant. Elle le caresse doucement, elle meure d'envie de lui, la, de suite. Et les mots de Jeff susurrés a son oreille sont la promesse d'un moment de tendresse et de plaisir charnel auquel Charlott ne se refuserait pour rien au monde. Elle répondit sur le même ton de la confidence :

- Absolument pas, Paris peut patienter le temps d'un orgasme.

Un sourire coquin naquit sur les lèvres de la brune tandis qu'elle sentit une main de Jeff remonter le long de son ventre et se poser sur sa poitrine. Elle meurt d'envie de lui, la maintenant de suite. Attrapant un peu de gel douche au pamplemousse la brunette déposa le gel froid sur le torse de son amoureux et se mit à masser doucement son copain. Il avait un corps parfait, des muscles tracés et rien que de faire ça, elle se sentait excitée. Plus que jamais. L'eau élimina rapidement le gel douche du torse de son amoureux mais la senteur du pamplemousse resta, donnant une certaine et agréable sensation de matin. Elle laissa ses mains glisser plus bras, au niveau de la virilité de son copain, qu'elle connaissait bien maintenant. L'attrapant doucement, elle se mit à le caresser avec tendresse. Les deux corps collés, Charlott commençait à avoir chaud, vraiment, ses joues devenaient rouges comme jamais et elle se sentait tellement amoustilliée qu'elle était déjà prête a accueillir Jeff en elle sans difficultés.

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« [...] l’étoile du berger décline et répand son sombre éclat sur la prairie, juste avant l’arrivée de la nuit noire, qui bénit la Terre, obscurcit les rivières, ouvre les sommets et borde l’ultime rivage et que personne ; personne ne sait ce qui va nous arriver, en dehors des mornes guenilles de l’âge ».

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Mon sourire ne me quitte pas, tandis que je caresse la peau douce de ma copine, ses cheveux fins, mouillés par l'eau qui jaillit de la douche. Je la couvrirais de baisers si je ne me retenais pas. Elle est si belle, si gracieuse. Je me perds volontiers dans son regard, ses petits yeux noisettes, étincelants, comme deux réverbères dans la nuit noire. Je crois que je suis profondément amoureux. Désormais, je ne me sens plus seul, nous sommes deux. Elle est là avec moi. Je me sens plus fort, plus comblé. Heureux ? Peut-être bien, oui.

L'endroit se prête facilement au rêve : Paris, la ville de la beauté, de l'amour, du charme. Ses longues avenues qui se mêlent aux petites rues de quartier, ses épiceries fines, ses boulangeries, l'architecture, tout est sublime. Montmartre, particulièrement, est un quartier magnifique. C'est Charlott qui l'a choisit, et je dois dire qu'elle ne s'est pas trompée. Quand je regarde par la fenêtre, je vois ces parcs, cette agitation qui paraît tellement calme comparé à New York, les marches du Sacré-Coeur, quelques peintres avec leurs pupitres. Paris, la ville parfaite pour n'importe quel artiste. C'est probablement pour ça que je me sens si bien ici. J'aime cette ville pour son patrimoine culturel et artistique, la douceur d'une promenade au parc, à Montmartre, son carrousel, tout ça. Charlott, elle, aime cette ville pour ses magasins de luxe. Il n'y a pas de doute sur notre différence, certes. Mais il n'y pas non plus le moindre doute sur notre bonheur et ça, n'est-ce pas le principal ?

« Au faite ... Je sais que tu veux absolument faire le musée d'Orsay ... Et même si je risque de ne rien y comprendre je pense que c'est une bonne idée ... Mais tu voudrais pas qu'on commence par faire du shopping sur les champs Élysées ? » dit-elle d'une voix timide, mais toujours avec ses yeux pétillants et son sourire charmeur. Je m'attendais à cette question. Comment pourrais-je refuser quoi que ce soit à cette fille, sérieusement ? Je la regarde d'un air neutre, puis je lâche un léger rire et, attrapant à nouveau son visage entre mes mains, je l'embrasse langoureusement. « C'est bien parce que c'est toi, princesse », ajoute-je dans un sourire resplendissant, tellement resplendissant qu'il en paraît presque surréaliste. « De toutes façons, c'est sur notre chemin. Et les Champs Elysées valent vraiment le coup d'oeil. » Je lui souris toujours, sincèrement, mais l'inquiétude me gagne. Je ne tiens pas à passer ma journée à faire du shopping avec elle ... Je n'aime tellement pas faire les magasins ... Bref. Espérons qu'elle comprendra. D'autant plus que j'ai vraiment envie de visiter le musée d'Orsay. Ah, et je veux aussi aller au Père Lachaise. Et je veux monter en haut de la tour Eiffel. Je veux faire trop de choses, en fait.

Mes mains sur ses fesses, je dépose un nouveau baiser en haut de son cou, derrière son oreille. La sentir nue, contre moi qui suis nu également, me donne un sentiment de plénitude insoupçonné - et insoupçonnable.

Je pourrais rester comme ça pendant des heures, sous cette eau divinement chaude, qui parcoure mon corps entier, du haut de ma tête jusqu'à mes pieds. Mes mains remontent le long de son dos, caressant doucement sa peau, jusqu'à ses épaules. Je relève la tête et la fixe, un sentiment d'apaisement complet sur mon visage. « Mais nous ne sommes pas pressés, n'est-ce pas ? » finis-je par lui sussurer à l'oreille, tout en continuant de répandre des baisers jusqu'à son épaule, ma main droite venant se poser sur son sein.

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Charlott & Jeff

La brunette éclata de rire lorsque son copain sursauta en sentant ses bras autour de lui. Elle lui fit un câlin quelques secondes et le lâcha tandis qu'il se retournait vers elle. Malgré l'eau qui l'éclaboussait et toute la vapeur chaude la jeune fille se calma un instant pour regarder Jeff passer une main sur son visage avant de pouvoir la regarder. Il était beau, comme ça, nu et mouillé. Il avait le visage tout trempé, des gouttes d'eau étaient coincées dans ses cils et la petite héritière se mordit la lèvre un instant en le dévorant du regard. Il était beau a tomber. Mais là elle préférait éviter parce que le carrelage des douches ça faisait mal.

La jeune fille laissa son amoureux passer ses main sur son visage trempé. Elle rassembla ses cheveux humides sur son épaules pour ne plus être gênée et laissa Jeff l'embrasser légèrement. La jeune fille savoura ce contact, mieux encore, elle glissa ses mains sur les épaules du jeune homme pour les faire descendre doucement au niveau de ses pectoraux puis les remonter. Jeff lui avoua qu'il n'avait pas osé la réveillé et la jeune fille lui déposa un bisou sur la joue pour le remercier de cette attention mais elle ne se recula plus et resta collée contre l'étudiant. La jeune fille, le minois levé, croise le regard de Jeff. Si il y avait bien une façon de la faire vibrer c'était exactement comme ça. Il la regardait comme-ci elle était la huitième merveille du monde, comme s'il tenait à elle plus qu'a tout autre chose. Et c'est ce regard qui tout les jours rassuraient la petite héritière. Elle avait besoin de se sentir aimée et Jeff lui rendait tellement bien ça qu'elle ne doutait plus de rien.

- Pour trois voir quatre même mais si ça ne t'ennuie pas je prefere qu'on garde toute la place rien que pour nous deux.

Plaisanta-t-elle tandis que l'Alpha déposait un bisou sur sa joue puis descendait dans son cou. La brunette frémit. Elle adorait ça. Elle adorait tout ce que lui faisait Jeff enfaite. Elle remonta ses main dans la nuque de son copain et renversa sa tête en arrière pour lui offrir toute sa gorge. La chaleur intime de la douche et Jeff nu et mouillé contre elle lui donnait de nouveau très envie. Ils avaient fait ça presque toute la nuit mais décidément elle avait l'impression que jamais elle ne s'en lasserait. Elle décida de jouer un peu le jeune, et puis, elle avait des petites faveurs a lui demander :

- Au faite..

Commença-t-elle doucement en laissant glisser ses mains le long du torse de son étudiant.

- Je sais que tu veux absolumeeeent faire le musée d'Orsay ..

La jeune fille ajouta a sa petit déclaration en sourire charmeur et coquin avant d'attraper une main de Jeff.

- Et même si je risque de ne rien y comprendre je pense que c'est une bonne idée..

Elle déposa la main de Jeff au niveau de sa hanche à elle pour doucement la faire glisser vers ses fesses :

- Mais tu voudrais pas qu'on commence par faire du shopping sur les champs Élysées ?

Sur ses dernier mots elle pressa la main de Jeff contre son corps et lui donna un très long et surtout très sensuel baiser.

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« [...] l’étoile du berger décline et répand son sombre éclat sur la prairie, juste avant l’arrivée de la nuit noire, qui bénit la Terre, obscurcit les rivières, ouvre les sommets et borde l’ultime rivage et que personne ; personne ne sait ce qui va nous arriver, en dehors des mornes guenilles de l’âge ».

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L'eau chaude détend mes muscles, traverse mes cheveux et coule le long de mon visage. Immobile dans la douche, je ferme les yeux, la tête haute, recevant de plein gré ce jet d'eau bouillante qui fouette mon visage. Apaisé, serein. Entièrement nu - ça va de soit - j'oublie l'environnement qui m'entoure, et laisse mon esprit virevolter à sa guise. Je fais souvent ça dans la douche. Je dirais même que c'est le moment de la journée où je pense le plus, aussi court soit-il. J'ignore si je réalise vraiment ce qui m'arrive, peut-être vais-je me réveiller, en sursautant dans mon lit, et que tout ceci n'est qu'un rêve. Un rêve délicieux, presque immaculé. Dans un coin de ma tête, je repense à Charlott qui dort toujours dans le lit, à quelques mètres de moi. Presque nue. La nuit a été longue. Genre, très longue. Et géniale. J'aurais souhaité qu'elle ne finisse jamais. Je suis d'ailleurs resté un moment à la contempler pendant qu'elle dormait, tandis que nous étions dans notre plus simple appareil. Les meilleurs choses sont les plus simples, y a aucun doute là-dessus.

Bref, je n'ai ressentis ça depuis longtemps. Ce sentiment d'apaisement, de bonheur, léger mais constant. Bien sûr, je reste un tantinet nerveux, après tout, on ne me changera pas. Je suis à Paris, la ville des amoureux. Avec mon amoureuse. En week-end. Tout ça est très romantique ... peut-être même un peu trop. J'ai peur de ne pas être à la hauteur. Je n'ai jamais vécut ça, un voyage entre amoureux, même avec Leelah, et forcément, je stresse à l'idée que ça coince quelque part. D'autant plus que la jolie fille qui m'accompagne est difficile. Très difficile.

D'ailleurs, jamais je ne m'aurais imaginé dans ce genre de situations. Ou plus vieux alors. Pas maintenant. Mais comme on dit, personne, non, personne ne sait ce qui va nous arriver demain, en dehors des mornes guenilles de l'âge. Je m'imagine plus sur la route, à squatter les motels pourris, mon baluchon sur le dos. Pas dans un hôtel cinq étoiles en plein coeur de Paris. J'ose même pas fumer ici, parce que l'intérieur est luxueux et que Charlott déteste ça.
Je crois que je manque de nicotine.

Enfin, je crois surtout que je devrais me détendre. Et arrêter de me prendre la tête. Je vis un moment parfait de ma vie, alors autant en profiter.

Toujours pensif, je n'entends pas ma princesse débarquer dans la pièce, à pas de chats, puis se glisser dans la douche. Dos à elle, elle passe subitement ses bras autour de ma taille en criant « Tu testes les douches sans moi ! » Je sursaute, puis me retourne vivement, riant d'une voix rauque. Je passe ma main dans mes cheveux pour chasser l'eau qui coule dans mes yeux, puis passe mes mains autour de son visage trempé. Je souris comme jamais, puis dépose un léger baiser sur ses lèvres. « Tu es tellement belle quand tu dors que je n'osais pas te réveiller » dis-je affectueusement. Je reste un instant à la fixer, puis rajoute « Mais j'espérais bien que tu me rejoignes. La douche est assez grande pour deux ... » Je viens poser un autre baiser sur sa joue, puis redescend jusque dans son cou. La savoir nue, comme moi, sous cette douche, collé l'un à l'autre, me donne des idées très particulières sur comment je peux commencer cette journée. Très, très particulières.

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Charlott & Jeff

Charlott s'éveilla doucement et une évidence s'intalla dans l'esprit de la brunette avant même qu'elle n'ait ouvert les yeux. Elle n'était pas dans son lit. Presque paniquée la jeune fille ouvrit les yeux. Son environnement n'était pas habituel. Elle était toujours dans un hôtel mais ce n'était pas sa suite. C'était une simple chambre, très différente. Dans les tons beiges et nacrés. Alors que sa chambre était bleue claire et blanc cassé. Il ne fallut que quelques secondes à la jeune héritière pour comprendre pourquoi elle était là.

La veille, elle et Jeff avaient prit un avion pour Paris. C'était Jeff qui avait fait la surprise de ce voyage une semaine auparavant et la jeune Charlott était toute excitée à l'idée de partir en voyage pour quatre jours avec son amoureux. La jeune fille se redressa doucement et regarda à côté d'elle. Elle se souvenait s'être endormie avec Jeff après avoir pendant longtemps.. hum.. testé les ressorts du lit. Il n'était plus là mais la jeune fille entendait très distinctement l'eau de la douche couler à quelques pas de là. Saisissant un élastique, la brunette attacha ses cheveux en chignon et se frotta les yeux un instant. Elle mourrait de faim mais une douche s'imposait pour elle aussi et elle n'avait pas l'intention de laisser son copain finir avant qu'elle ne débarque, en plus de ça, e un, elle avait besoin de câlins, deux, une douche coquine était une parfaite combine pour convaincre son amoureux de ce qu'elle avait en tête.

La brunette se leva doucement et chercha des yeux son téléphone. Elle le saisit, vérifia ses messages et envoya un message a sa mère qui s'inquiétait qu'elle n'ait pas appelé la veille. Faut dire que la jeune fille avait complètement oublié. Elle laissa son iPhone dans la chambre pour finalement rejoindre à son tour la salle de bain. De dos, Jeff ne l'avait pas vu, ni entendu. Elle se laissa un instant à le contempler. Pour un Alpha, il était quand même canon. Même plus canon que beaucoup des Pi Sigma. Elle sourit doucement. Puis quitta sa nuisette et sa culotte qui allait avec pour ouvrir le plus silencieusement possible la porte de la douche et s'y glisser. Elle entoura Jeff de ses bras en espérant lui faire peur :

- Tu testes les douches sans moi !

Lui reprocha-t-elle en riant, la frimousse déjà trempée, ses cheveux lui collant à la peau.