Fin de service qui tombe à pic [PV Ambre]

Invité

Ambre me fit savoir que pour elle, la famille du coeur était plus belle que celle du sang. Elle pensait donc comme moi. De toute façon, me concernant, je n'avais pas de famille du sang, il ne me restait plus personne, alors j'avais du me construire une autre famille, que j'avais pu choisir. Du coup, je ne pouvais pas vraiment comparer avec ma famille du sang, mais en tout cas, cette famille du coeur était ce que j'avais de plus cher.

La lambda me dit alors que dans tout malheur, il y avait du positif bon à prendre. Et une fois encore, j'étais totalement sur la même longueur d'ondes qu'elle, ce que je trouvais surprenant dans le bon sens du terme.

« C'est exactement comme ca que je vois les choses aussi... Les erreurs nous enseignent une leçon. Et pour chaque malheur, on se rend compte qu'il y a quelque chose à en tirer au bout du compte, même si cela peut prendre un certain temps... »

Et moi, avec ma vie mouvementé, on pouvait dire que j'avais connu un nombre incroyable de malheurs et de galères. J'avais souvent fait fausse route, mais finalement, c'était pour m'en sortir plus fort par la suite. J'aimais l'idée qu'on ne souffrait pas pour rien et que ca nous servait à avancer. A ce moment, je pensai à la mort de Jack, un amis mort en me sauvant, qui finalement avait marqué un véritable tournant dans ma vie, puisque je m'étais repris en mains, comme je le lui avais promis avant qu'il ne rende son dernier soupir. Alors oui, l'idée que Jack ne soit pas mort en vain m'aidait à faire son deuil et me renforçait. J'en avais besoin. Tout comme l'idée que je n'étais pas le coupable de sa mort, que Ryan avait finis par me mettre dans la tête.

Ambre semblait avoir réalisé, en discutant avec moi, qu'elle avait le droit de vivre sa vie, comme tout le monde, et qu'elle pouvait en faire ce qu'elle en voulait. Elle me dit donc que ce n'était pas à elle de s'occuper de son frère, qu'elle le laisserait se débrouiller seul à sa sortie du commissariat. J'aimais cette façon qu'elle avait de réfléchir sur son comportement, sa façon de voir les choses, et se remettre en question.

« Je suis heureux d'avoir pu t'aider. »

Lui dis-je sincèrement. J'avais une certaine expérience, un certain vécu, je pouvais donc être de bons conseils sur certaines choses. Mais après, tout dépendait de ce qu'elle ferait de mes conseils. Enfin, je ne m'inquiétais pas pour elle, bien au contraire, ce qui m'avait le plus inquiété était qu'elle ne soit pas libre de vivre sa vie. Lorsqu'elle m'avait proposé de rester ensuite avec moi lorsqu'elle serait allée cherché son frère, je lui avais répondu, un peu sceptique:

« Si tu veux, mais tout dépendra de comment ca se passe là bas... »

Je me doutais que ce ne serait peut-être pas si simple. Une fois arrivé devant le commissariat en voiture, elle me fit savoir avant de sortir qu'elle aimerait vraiment poursuivre cette soirée. Avec sa façon d'insister, je ne pouvais pas lutter:

« Entendu, je t'attends ici... »

Je l'attendis donc dans ma voiture, en profitant pour allumer une clope. Moi aussi, j'avais passé une bonne soirée en sa compagnie, mais pour moi, dire ce genre de choses, ce n'était pas aussi facile et naturel que pour elle. J'avais du mal d'exprimer mes sentiments, surtout ceux qui étaient positifs. J'attendis impatiemment qu'Ambre ressorte du commissariat, songeant à la dernière fois où j'y avais mis les pieds. Puis, sa fine silhouette se dessina enfin devant la porte d'entrée, et elle remonta dans ma voiture, laissant son frère repartir de son côté pour qu'on puisse continuer de discuter ensemble.

[hj: je préférerais qu'on clos ce RP ici, parce que celui là commence à dater, Aiden n'est plus avec Marissa maintenant alors je préférerais le clôturer en disant qu'ils continuent la soirée à discuter. Et du coup, si tu veux continuer à jouer leur lien, on a juste à en ouvrir un plus récent :) ]

Invité

Fin de service qui tombe à pic

Les discutions avec Aiden sont toujours passionnante. En apprenant sur lui, il arrive toujours à t'en apprendre davantage sur toi. C'est magique. Plus on discute, plus je découvre que dans le fond on n'est pas si différent l'un de l'autre. On n'a certes pas eu la même vie, mais on voit les choses de la même façon. Enfin dans les grandes lignes. Depuis le commencement de la conversation, j'aie appris plus de choses sur moi en l'écoutant parler de sa vie. Qu'en vivant seize longues années de mon corps. C'est étrange des fois comme une conversation anodine nous en apprendre.

C'est vrai qu'en ce moment, mes choix ainsi que mes actes. M'étonne. Je veux véritablement découvrir qui est Ambre. Et non qui est Ambre Atwell, la fille unique du grand monsieur Atwell. C'est peut-être pour cette raison que tout ce que je fais me ressemble si peu.

Aiden me fit pensée que la beauté de ne pas se connaitre est le danger de se perdre. Oui. Se perdre dans les eaux trouble de ce qu'on est. Sans réellement savoir. Je sais ce que je pense, je sais ce que je veux et je sais ce que je vaux. Mais la vérité c'est que je ne sais plus qui je suis. Alors, oui c'est dangereux et ça peu faire très mal. Comme cette nuit avec Norim. Je me suis certes déconnecter du monde. Sur le moment ça ma parue une excellente idée. Mais maintenant, je ne sais plus ce que je dois croire. Mais je sais pertinemment ce que je lui aie dit. Et désormais cela fait plus de mal que de bien.

Ne pas savoir c'est ce qui fait tout le plaisir de vivre. Si on saurait tout avant même que cela se produise la vie n'aurait aucun sens. C'est les erreurs que l'on fait, les choix que l'on prends et les personnes que l'on rencontre qui font d'une simple vie. Une vie incroyable et unique.

La famille est une chose fictive. Les liens du sang sont une idée reçue. Moi je n'ai aucun lien du sang, et pourtant j'ai une famille. Oui. La famille est une chose vague et un sujet à débattre. Pour Aiden sa famille c'est ses amis. Pour moi, c'est ceux qui m'en tour et pour qui je donnerais tout ce que j'aie. La famille du cœur et bien plus belle que celle du sang.

« La famille du cœur est tellement plus belle et plus cher que celle du sang. »

J'aime croire que dire ce que l'on pense est une forme de force. Oui. Je suis spontanée et fier d'être comme ça. Parce que ne rien dire ne sers à rien. Si on t'aime on t'aime comme tu es et avec ce que tu penses. Et puis on n'est pas tous fait dans le même moule et heureusement aussi non la vie serait bien triste.

La positive attitude. C'est une façon de vivre. Dans chaque malheur il y a du positif à prendre. Voir le monde tout blanc ou tout noir ne sers à rien. Des fois ça peut-être gris est tout aussi beau. Les nuances font que la vie est un arc-en-ciel d'émotion. Et le positif la rende meilleur.

« Tu sais, dans tout malheur il y a un brin de bonheur. Des fois ce n'est pas facile. Des fois ça fait mal, mais dans chaque malheur il y a une part de positif. Et c'est ce positif, ce fragment de bonheur des fois insignifiant qui te donne le courage d'aller de l'avant. »

L'appel ne dur qu'un instant et me mit les nerfs en pelote. Quand je dis que j'ai un frère stupide c'est un euphémisme. Sérieux le commissariat. Je range mon téléphone dans mon sac et bout mon verre. Je ne passerais pas la nuit à m'occuper de lui et ses idiots de copains. Pour l'instant fallait déjà aller les chercher. Aiden est adorable. Il accepte de me conduire là-bas.

« Tu m'as fait réaliser une chose. J'ai le droit d'avoir une vie aussi. Se faire arrêter là fait dessaoulé directe. Donc je le fais sortir et je le laisse se débrouiller. C'est moi, la plus jeune et ce n'est pas mon rôle de veiller sur lui. Certes je veille, je protège ses arrières. Mais ses finis de le faire passer avant moi. »

Je lui souris et rajouta à mon tour.

« Je comprends et merci. Serais-ce trop demander de rester davantage en ta compagnie après l'avoir sorti de là-bas ? »

Cette soirée à étés bénéfique. Et je me suis rapprochée d'Aiden. Pour ça je dois dire merci à mon stupide frère. Nous arrivons au commissariat. Avant de sortir, je lui dis :

« Cette soirée à étés une très belle surprise. J'aimerais vraiment ... Tu veux bien m'attendre ? Je reviens vite et on continue notre discussion ?! S'il te plait. »

[ HP: On peut continuer. Je te donne le choix tu vois ^^. Perso j’aimerais continuer, et toi ?]

(c) century sex

Invité

Le portable de la jeune femme vibra, et elle le mit sur le comptoir sans répondre. J'observais quelques instants l'appareil, me demandant comme certaines personnes pouvaient y être accro. Moi, je n'étais pas friand de toutes ces technologies qui envahissaient la vie des gens, ces derniers ayant de moins en moins de liberté. A commencer par la téléphone portable, qui sous entendait qu'on soit joignable et disponible à tout moment, à moins de trouver un bon alibi. Je n'aimais pas ce qui me privait de liberté. Enfin, après, c'est vrai qu'il a quand même des aspects positifs à tout cela...

Ambre me confia qu'en ce moment, elle ne se reconnaissait pas. Je n'étais donc pas le seul à ne pas me comprendre lorsque j'agissais ou faisais des choix.

« Oui, c'est vrai... Mais en même temps, ca peut faire du mal. »

Lui fis-je remarquer que le fait de ne pas se connaître faisait toute la beauté de la chose. Moi, je savais que j'étais imprévisible et que je démarrais au quart de tour. J'aurais voulu pouvoir me maitriser, plutôt que d'agir sous mes pulsions. Mais je ne pensais pas uniquement à ca. Ne pas connaître les gens, c'était prendre le risque de se faire tromper, trahir, etc. C'était dangereux. Mais en même temps, c'est ce qui fait tout l'attrait de la vie, et on ne s'ennuie pas. On pense, on croit, on espère, on doute... Mais on n'est jamais sur de rien. Ambre avait l'air de comprendre mon point de vue et de le partager. Je souriais un peu étrangement en pensant que nous étions là, à une heure tardive, dans un bar, à philosopher sur la vie... C'était parfois dans ces conditions que se faisaient les plus grandes conversations.

Ensuite, concernant son père, Ambre me fit savoir qu'elle n'avait pas le choix. Je pensais qu'on avait toujours le choix. Elle développa en disant qu'elle faisait ca pour avoir un minimum de liberté, ce qui me paraissait un peu contradictoire. Elle m'apprit aussi que son frère mentait parfois pour elle, ce qui me rassura un peu la concernant, car j'aurais trouvé ca vraiment révoltant. Moi et la liberté, c'était toute une histoire... Je n'étais pas un sigma pour rien. Je ne rajoutai rien à ce sujet, car après tout, c'était sa vie privée et c'était à elle de savoir comment gérer tout ca. Moi, je ne connaissais pas tous les détails, les causes et les conséquences, alors je ne pouvais pas la juger. Enfin, elle avait l'air d'avoir compris que sa vie lui appartenait, ce qui était déjà bien.

Ensuite, concernant sa famille, Ambre m'avoua une chose à laquelle je ne m'étais pas attendu du tout. Sa mère était morte exactement comme la mienne, en la mettant au monde. Cela me toucha d'autant plus qu'Ambre perdit sa deuxième mère, sa tante, à l'age de 6 ans. Comme quoi, on est toujours surpris de la vie des gens. Jamais je n'aurais pu me douter de ca venant d'elle... Tout comme personne ne pouvait imaginer la vie que j'avais eu. Elle me fit remarquer qu'elle était un peu comme moi, sans famille, et qu'elle avait eu beaucoup de chance.

« Pour moi ma famille, c'est mes amis. »

Lui fis-je savoir, et je pense qu'elle l'avait compris. Elle me dit qu'elle aimait bien le fait que je marche droit devant sans regarder derrière. C'est vrai que j'étais comme ca, car je n'en avais pas le choix. Je n'aurais pas réussi à surmonter mon passé sans cela, et il aurait couru à ma perte. Je ne pouvais que le laisser là où il était et poursuivre ma vie.

« Tu dis spontanément ce que tu penses... C'est plutôt rare. »

Lui fis-je remarquer, puis j'ajoutai, la complimentant à son tour:

« Moi j'aime ta façon de voir les choses du bon côté... »

Après tout, Ambre n'avait pas connu sa mère et avait l'air d'avoir un père étouffant, et pourtant, elle s'estimait encore chanceuse. Je trouvais ca bien, car ainsi, sa vie serait plus facile et elle aurait la force de se battre plutôt que de se lamenter sur son sort. Il y avait toujours plus malheureux que nous, il ne fallait pas l'oublier.

Le téléphone de la lambda sonna de nouveau, et cette fois, elle prit l'appel. J'en déduit facilement que c'était son frère, ou son pote. Elle voulait les rembaler, mais elle changea d'attitude, devenant soudainement inquiète. Je me levai, me demandant ce qui avait bien pu se passer pour qu'elle se mette dans un tel état. Elle m'annonça que son frère était au commissariat. Puis elle me demanda si je pouvais l'accompagner la bas... J'hésitai un instant. Le commissariat... Ce n'était pas un endroit pour moi. Je ne devais pas y mettre les pieds, pas avec elle... Car j'y étais déjà allé, on m'aurait reconnu, on m'aurait harcelé d'un tas de question pour savoir ce que je faisais là et quel était mon rapport avec ces mecs bourrés. En plus, comme c'était moi qui les avais servis, je risquais sans doute de m'attirer des problèmes... Pourtant... Pourtant. Je ne pouvais laisser Ambre y aller seule, comme ca, la nuit.

« C'est d'accord. Je vais t'y conduire en voiture... Mais après, je te laisse te débrouiller seule avec ton frère... »

Et, pour me justifier, je rajoutai:

« J'ai... Je suis connu la bas... Je ne veux pas y remettre les pieds. »

Nous primes donc ma voiture, même si je devais surement dépasser la dose d'alcool autorisée pour rouler. Mais j'étais complétement apte à conduire, j'avais tous mes réflexes. Alors j'en avais rien à foutre d'enfreindre la loi. La loi était faite par des hommes... de simples hommes. Elle n'était pas l'autorité absolue, la science infuse, la sagesse. Et puis, le comissariat n'était pas si loin, je ne risquais pas de me faire arrêter, surtout à cette heure-ci en pleine semaine. J'avais l'impression que cette soirée m'avait beaucoup rapproché d'Ambre, et je ne regrettais pas sa venue au bar.

[hj: on cloture la du coup ou tu veux poursuivre?]

Invité

Fin de service qui tombe à pic

Mon idiot de frère m'aura réellement tout fait. J'hallucine. En même temps des mecs bourrés il doit en voir tous les jours. Moi c'est une première. Je ne suis pas le genre de fille qui capitule, mais sérieusement regardez-moi assise dans un bar à je ne sait trop quel heures avancé de la nuit. Ironique n'est-ce pas. Quand on c'est que c'est lui le grand-frère qui est censé veiller sur moi. Enfin, la famille.

Mon téléphone vibre. Je prends donc celui-ci et le dépose sur le comptoir à coter de moi. À quoi bon répondre si je sais déjà ce qu'il va me dire. De plus je ne suis pas à leurs ordres. C'est vrai quand j'y réfléchis, qui connait-on vraiment. Je ne peux guère dire que je connais ma famille, la preuve est faite ce soir. Je ne peux pas réellement dire que je connais mes proches, mes amis car on a tous un jardin secret. Masha est certes celle que je connais le mieux et inversement. Et ces suffisants.

Se connait-on vraiment soi-même. Une autre question qui reste floue. Ma vie à toujours étés chronométré, écrite comme du papier à musique. Mais jamais aucun de mes choix ont compté dans la balance. Je ne suis pas un mouton, mais j'ai souvent crus que les autres me connaissaient mieux que moi-même. Mon père en particulier. Et j'ai réalisé il y a peu que ce n'est qu'apparence. Personne ne se connait parfaitement. On a tous un coter qu'on ne peut contrôler. Moi j'en aie fait l'expérience il y a peu de temps.

« On a tous notre jardin secret. Et j'avoue que ces dernier temps moi non plus je ne me comprends plus trop. C'est là la beauté de la chose, si on se connaîtrait si bien. Il n'y aurait plus de surprise. »

Toute mon enfance j'ai essayé d'être la fille parfaite. Une fille dont mon père pourrait être fière. J'ai appris la dureté du travail. Les règles, l'art de l'apparence. Et aujourd'hui je me découvre différente. Je me découvre et doit bien constater que je suis une fille comme toutes les autres. Je ne comprends pas encore tous mes actes, mais se coter si imprévisible. Je ne croyais pas en être doté et c'est un coter qui me plait. Pour la première fois de ma vie, rien n'est écrit à l'avance.

Le monde est petit. Des fois bien trop petits. Et croyez-moi ou non, mais j'en aie fait l'expérience. On ne peut fuir notre passer. Comme on ne peut savoir notre futur. J'ai vu beaucoup de démon, de cadavre enfui dans le placard resurgir. Cette année est surement la plus imprévisible de ma vie entière. Des nouvelles et merveilleuses rencontrent. Des retrouvailles houleuses, indélicate et inattendue. Un monde bien petit je vous dis.

Voilà mon roman terminé. J'ai expliqué de long en large le pourquoi du comment. Mon arrivée ici, les conditions et le résulta. Et Aiden, n'y croit pas. Sérieusement. Je le comprends, comment peut-on imaginer un père autoritaire et possessif. Comment imaginer que j'ai grandi dans une cage en or massif. Que mon doux paternel à toujours tout fait pour que je ne m'envole pas.

D'après sa réaction, il n'en revient pas. Ce qui est compréhensible. Après tout, mon père se croit tout permis avec moi. Sur le simple fait que je suis la seule fille de la famille.

« On va dire que je n'aie guère le choix. C'est les conditions si je veux un minimum de liberté. Et puis on ne peut pas dire que mon frère soit le plus apte à me dénigré aux yeux de notre père. Et Harry est loin d'être méchant, il ment volontiers à notre père pour moi. » Dis-je un sourire timide coller aux lèvres. « Et non il n'en a pas le droit, mais il en a les moyens. J'ai compris il y a peu que c'est ma vie et mes choix. Que ce n'est guère lui qui regrette pas la suite et que cela fait trop longtemps contrôle ma vie. »

J'avais toujours mes frères pour prendre ma défense. Pour essayer de faire réaliser à père, que c'est bel et bien ma vie et non la sienne. Que j'ai 16ans et que je ne suis plus une enfant. Qu'il m'a bien élevée et que je sais prendre mes décisions seuls. Ils aiment employer le terme un petit bout de femme forte et courageuse. Aiden, me livre alors, qu'il n'a ni frère, ni sœur. Il m'informe que ces deux parents son décédé. Et que sa mère et elle aussi morte en couche.

« Ma mère biologique aussi est morte en me mettant au monde. Et sa sœur. Ma mère adoptive d'un cancer quand j'avais six ans. Dans la logique des choses je suis moi aussi file unique. J'ai simplement eu beaucoup de chance. » Le regard perdu dans le vide, je fis une pause et repris. « Je suis un peu comme toi sans famille. J'ai uniquement eu une chance énorme. Je ne sais pas où j'aurais tombé si ma mère adoptive n'aurait pas étés là. Et des fois la famille à ces bons coter. »

Londres, le pays où j'ai grandi. Celui qui m'a vu naitre. Qui a gardé tous mes secrets. Qui a vu mes premiers amours et mes premières peines de cœur aussi. Qui regorge de souvenirs des bons, comme des mauvais. Londres, la ville de mon cœur. Mon passé et qui sait mon futur. Elle me manque certes, mais je mis fait jour après jour. Ce n'est guère comme si je n'avais jamais voyagé. Et puis trop de choses si sont passés.

« Ce que j'aime chez toi, c'est que tu marches droit devant sans jamais regarder derrière. »

Mon téléphone poser sur le comptoir vibre de nouveau. Les heures tournent et je ne sais toujours pas où mon débile de frère est. Mon téléphone vibre de nouveau. « Tu permets deux minutes. »

« Oui » « Ambre, faut que tu viennes nous chercher. » « Bien sûr Harry, j'ai que ça à faire tu ne savais pas ! Tu es où ? » « Au commissariat ! » « Quoi ?! Mais ... » « Pardonne-moi, j'ai voulu jouer au con et ... » « J'arrive. Enfin je fais au plus vite. »

« Je m'excuse, un léger contre temps. Le point positif ses que je sais où mon idiot de frère se trouve maintenant. » Je bois une gorgée à mon verre et me lance. « Mon frère et ses amis sont au commissariat. La soirée va de mal en pire. Tu veux bien m'accompagner ? »
(c) century sex

Invité

Ambre me remercie pour les informations que je lui ai livré concernant son frère, il n'y a pas vraiment de quoi. Elle a l'air gênée, mais il n'y a pas de quoi non plus. Il s'agit des bêtises de son frère, non d'elle, si on peut appeler ca une bêtise... Car franchement des types bourrés, ca arrive couramment, et il ne faut pas nécessairement travailler dans un bar pour s'en rendre compte. Enfin j'avais toujours eu des drôles de fréquentations... Et j'avais vu tellement pire lorsque je trainais avec les gangs des rues.

Ambre m'interrogea sur si on connaissait vraiment les gens qui nous entourent ou non. Cela m'avait déjà interpellé plus d'une fois. Pouvait-on vraiment faire confiance aux autres? Concernant Ryan, je lui portais une confiance aveugle. Ensuite venaient Marissa, Matt, Aaron, Jude, Dexter, Alona... Pour les autres, c'était déjà moins ca. On connait ce que les autres veulent bien nous livrer, ses paroles étaient exacts. Et ca nous concernait aussi tout deux, puisque nous discutions de choses et d'autres, en prenant le soin d'en éviter certaines. La lambda me confia tout de même que Ryan lui avait souvent parlé de moi, ce qui ne m'étonna pas vraiment étant donné que nous avions passé quasiment toute notre vie ensemble. Tous nos délires, nos bêtises, nos galères, notre complicité... Je n'étais moi-même jamais bien long avant de parler de lui, la preuve. Car beaucoup de choses s'y rapportaient. Il avait une place essentielle dans ma vie.

« C'est vrai, on ne connait jamais vraiment bien les gens... Il y a toujours une part d'ombre. On a parfois du mal de les comprendre, mais j'avoue que je ne me comprend pas toujours non plus moi-même... »

Dis-je l'air songeur. Car se connaissait-on réellement soi? J'étais pour ma part tellement imprévisible. J'agissais selon mes envies, mes pulsions. Je n'y réfléchissais pas 15 ans à l'avance... Si bien que je faisais souvent des conneries, des erreurs, des mauvais choix. Et que je me retrouvais dans des situations compliquées auxquelles je n'aurais jamais songé avant.

Ambre m'avait dit ne pas insister pour connaître toute la vie des gens. Et en cela, elle était comme moi. C'était sans doute ce qui me faisait apprécier sa compagnie. Elle prenait ce que je lui donnais, s'en satisfaisant... Tout l'inverse de sa meilleure amie Masha qui était très indiscrète avec moi. Avec l'attitude d'Ambre, j'étais bien plus en confiance et plus apte à lui confier des choses de moi-même, ne me sentant pas forcé. Exactement comme ca avait été le cas avec Alona, qui ne m'avait jamais rien demandé et qui pourtant s'était confiée à moi, alors que nous ne nous connaissions pas. Je lui avais donc rendu la pareille.

Ambre voyait où je voulais en venir pour le monde qui paraissait petit. Elle aussi avait l'air d'avoir un passé qui la rattrapait sans cesse. Enfin, peut-être n'était-ce qu'une impression, mais en tout cas, c'était mon cas également.

« On peut oublier notre passé, mais il nous rattrape toujours. »

Déclarai-je un peu sombrement, lui faisant savoir que je comprenais où elle voulait en venir. Ambre me fit savoir que son frère était là pour la surveiller, mais apparemment, c'était plutôt l'inverse.

« Non, sérieux? »

Déclarai-je presque hors de moi, choqué de savoir que son père avait besoin de quelqu'un pour lui faire son rapport sur sa fille.

« Je ne sais pas comment tu peux supporter de te faire surveiller comme ca... Moi je ne pourrais pas ! »

J'étais catégorique. J'avais toujours été très indépendant. Je n'avais pas connu mes parents, c'était mon grand-père qui m'avait élevé. Je me fâchais souvent avec lui par rapport à son autorité. Je ne supportais pas ca. Je voulais toujours faire ce que bon me semblait, je tenais à ma liberté plus que tout. Les ordres et les privations, très peu pour moi.

« Il a pas le droit de t'infliger ca. C'est ta vie, c'est à toi d'en faire ce que tu en veux. »

Même si elle n'était pas majeure, ca m'étonnait qu'elle se laisse ainsi faire. La dessus, je n'étais pas comme elle. Elle me demanda ensuite si j'avais des frères et soeurs. Cela m'étonna, parce que personne ne m'avait jamais demandé ca.

« Non. »

J'avalai ma salive, puis lui précisai-je le ton neutre:

« Ma mère est décédée en me donnant la vie... Et... Je n'ai pas connu mon père non plus. Il est mort lui aussi. »

Je terminai mon verre. Évitant de parler de mon grand-père qui m'avait élevé, je déclarai:

« Je n'ai pas de famille... Mais Ryan est comme un frère pour moi. C'est mon frangin... »

Ambre m'informa que son pays lui manquait et qu'elle y retournerait durant les vacances. Elle me retourna la question, pour ma part, je ne pouvais pas en dire autant.

« Ca ne me manque pas vraiment, j'y ai pas de très bon souvenirs... Et puis, j'ai beaucoup voyagé. Pour venir ici, j'ai traversé tout le continent en voiture, j'ai vu du pays comme on dit... L'endroit où je me sens chez moi, c'est ici, parce que c'est là où sont les gens qui me sont chers. C'est là qu'est ma place pour l'instant. Je n'ai plus rien à faire en Californie... »

Et même si je l'avais voulu, je ne pouvais plus vraiment y retourner. Comme je l'avais dit, j'avais de vieux démons là bas. Ambre devait deviner à mes propos que j'étais quelqu'un d'extrêmement loyal et fidèle en amitié. J'avais ces valeurs, malgré mon manque d'éducation, et elles m'étaient cheres. Les relations avec les gens, mes proches, étaient importantes pour moi, car je savais qu'en restant seul, on frôlait la folie, je l'avais expérimenté. Néanmoins, concernant d'autres domaines comme l'argent, la propriété, le droit, etc... Je n'hésitais pas à bafouer les règles pour parvenir à mes fins. J'étais un hors la loi.

Invité

Fin de service qui tombe à pic

Je ne pensais guère un jour décrire mon grand-frère comme un jeune petit garçon perdu. Et encore moins à un barman. Qui est de plus une de mes connaissances. Des fois, j'ai vraiment de quoi avoir honte. Si papa saurais ça, c'est retour au domaine par le première avion. Enfin, cela signerait sans aucun doute mon avenir ici comme terminer. Des fois je vous jure.

En plus il ne tient apparemment pas l'alcool. Quel idiot alors, je suis gênée pour lui. Trente minutes, ils peuvent être désormais n'importe où. Comment je vais faire, non la question est quand tout cela sera fini. Je crois avec raison que quand je l'aurais retrouvé et qu'il aura dé saouler, je vais le trucidé.

« Merci. » Dis-je avec un sourire gêné.

Je ne suis guère habituer de m'occuper ainsi de mon frère. Enfin, je l'aie bien entendu déjà couvert, souvent d'ailleurs. Mais devoir aller le rechercher dans les rues de Miami. Où n'importe quelle ville jamais. Aiden doit être habitué de voir ça lui. En plus je crois à raison que ce n'est guère ce genre de mec. Le genre qui vous sonne un soir de semaine bourré et qui vous demande de venir vous chercher. J'assume pleinement mon idiot de frère, mais ses soit disant amis c'est autres choses.

« Effectivement. Mais dit moi connait ton réellement Tous les gens qui nous entoure ? Je connais ce qu'il me dit de lui. Ce qui me laisse découvrir, mais je n'insiste guère. Il m'a souvent parlé de toi, j'aurais dû faire le lien. »

Pour être totalement franche, excepter Lia, Frieda et Masha je ne connais pas la vie de toutes mes connaissances où amis par coeur. Je ne suis pas une personne indiscrète. Je prends ce qu'on me donne et donne en retour. J'écoute ce qu'ils me disent, mais évite souvent les sujets trop indiscrets en ce qui me concerne. Je ne demande pas ce que je n'ai pas besoin de savoir et ne dit pas ce que les autres non guère envie de savoir à mon sujet. Masha, Lia et Frieda sont les seules qui connaissent tout de moi et de ma vie.

« Oui le monde peut paraître très petit par moment. Je sais de quoi je parle, je t'assure.»

Mon passé ma toujours suivi où que j'ailles. Pourquoi cela changerait ici, dite-moi ? Après tout notre passé fait partie de nous, enfin c'est ce qu'on dit. Ce qui me dérange dans cette idée c'est que je n'aime pas avoir l'impression et le sentiment de trouver une partie de mon passé où que j'ailles. Ce qui me dérange c'est ce que l'on pourrait découvrir sur moi grâce à ce passé des fois bien trop encombrant. Mais je fais comme tout le monde et je vis avec. Après tout je n'ai pas de si gros secret que cela. En tout cas aucun qui vaut réellement la peine de se donner du mal pour le percer.

« Oui, en quelque sorte. C'était la condition. Mon père a exigé une présence en qui il avait une totale confiance pour garder un œil sur moi. Donc mon frère à accepter assez facilement. Ces ironique n'est-ce pas. C'est lui qui est censée garder un œil sur moi et surtout veiller sur moi. Pour faire le rapport intégral à mon père adoré. Et c'est moi qui dois chercher après lui dans les rues de Miami. Et toi tu as un frère ou une sœur ?»

Si mon père apprend ça je peux dire adieu à Miami.

« Si beaucoup. C'est mes racines, mais j'ai tellement voyagé que je mis fais. Mais j'avoue être impatiente que les vacances arrivent pour repartir deux mois chez moi. Et toi San Francisco te manque ? »

Après tout nous sommes deux expatriés. Loin de chez nous et de ce que l'on connait. Entre étranger il faut se serrer les coudes.

(c) century sex

Invité

Ambre me fit savoir que le mec avec qui trainait son frère n'était pas raisonnable. Je pensai alors que son frangin devait se laisser influencer par cette mauvaise fréquentation, et je ne voyais pas ca d'un très bon oeil, avec tout ce que j'avais pu connaître par le passé. La jeune femme me décrivit ensuite le physique je son frère, je réfléchis quelques instants, les yeux légérement plissés, cherchant si j'avais pu apercevoir ce type ce soir ou pas... Et à mesure que sa description avançait, les choses s'éclairaient. Je n'étais pas très physionomiste, mais mes yeux s'étaient attardé quelques instants sur la chevalière que partait ce type lorsqu'il avait posé la main sur son verre pour le boire... Oui, ca devait être lui.

« Je crois que je vois... »

Lui répondis-je assez sur de moi.

« ...Ca doit bien faire une demi-heure qu'il est sorti, en vomissant sur le trottoir... »

Constatai-je le ton neutre, étonnement indifférent, car cela était un peu la routine ici, tout en regardant l'heure sur la pendule accrochée en face de moi en haut du bar. Ambre ne me proposa néanmoins pas d'aller le chercher. Je pensai qu'elle n'en avait peut-être plus trop l'envie. En tout cas, si tel était le cas, elle savait que, comme je le lui avais proposé, je pouvais l'accompagner. Je n'aimais vraiment pas l'idée qu'elle puisse déambuler seule dans les rues la nuit, exposé à tous ces dangers. Ambre m'informa qu'elle connaissait bien Ryan, ce qui m'étonna un peu, car je ne l'avais jamais vu en sa compagnie. Cela dit, je connaissais mieux que quiconque mon meilleur amis, je savais donc qu'il avait toujours eut des facilités pour se créer des relations, aussi diverses que ce soit. Ce qui n'était pas mon cas. Pour ma part, j'essayais de passer le plus discrètement possible. Je n'aimais pas sentir sur moi une attention quelconque. Et à l'école, dans la foule d'élèves, je ne me sentais pas à ma place, j'avais du mal de respirer. C'était éprouvant pour moi qui était habitué à la solitude et la liberté.

Bref, je ne savais pas vraiment qui était Ryan pour elle, mais à son expression, j'en déduis qu'elle devait l'apprécier. Elle ne savait pas qu'il était mon meilleur amis...

« Dans ce cas, c'est que tu le connais pas si bien que ca... »

Lui fis-je observer, ce qui contredisait ce qu'elle venait de me dire, à savoir qu'elle connaissait bien Ryan. Je ne savais pas ce qu'il avait pu lui dire de lui, mais pour ma part, je ne restais jamais bien longtemps sans parler de lui. Nos vies étaient intimement liées depuis l'enfance. Tous nos souvenirs, notre histoire, nos bouleversements, notre adolescence et notre entrée dans le monde des adultes... Nous avions tellement partagé ensemble. Et encore aujourd'hui, bien que nous n'étions pas dans la même confrérie, nous trainions encore souvent ensemble. Mais après tout, c'était bien normal qu'Ambre ignore ces choses... Comment pouvait-on savoir si on connaissait vraiment les gens qui nous entourent ou non?

Ambre me confirma qu'elle était d'Angleterre, de Londres plus précisément. Elle ne connaissait pas Miami, et y était venue pour retrouver sa meilleure amie, elle aussi. Cette similitude entre nous me bouleversa beaucoup plus qu'il n'y paraissait. C'était étrange comme nous pouvions nous ressembler sur certains points. Ambre devait être quelqu'un de loyale et fidèle, elle aussi. Sans doute étai-ce pour cela qu'elle m'inspirait confiance.

« Oui, je vois qui c'est, on s'est déjà parlé deux trois fois... »

Répondis-je en ce qui concernait Masha, sa meilleure amie.

« Le monde est petit. »

Lui fis-je observer, n'appréciant pas trop cette idée qu'où qu'on aille, on puisse toujours se faire rattraper par notre passé. Pour ma part, j'étais loin de connaître tous les jeunes du lycée. Pourtant, je connaissais cette Masha. Enfin, connaître... Là encore, c'était peu dire, parce que je ne savais pas grand chose d'elle. Elle par contre, elle avait l'air de tout vouloir savoir sur moi. Elle était tellement curieuse... Trop curieuse à mon goût, car je n'étais pas du genre à raconter ma vie, je n'aimais pas ca et je ne le faisais pas pour rien, et pas avec n'importe qui. Cependant, je ne fis aucun commentaire, ce n'était pas mon genre de critiquer les autres. Et si Masha était trop curieuse à mon goût, c'était peut-être parce que moi, de mon côté, je ne m'ouvrais pas assez aux autres.

Je terminai mon verre, puis lui dis-je:

« Ton frère t'as suivi ici du coup? »

C'est ce que je pensais avoir compris, à moins qu'il ne soit là que durant quelques jours, en vacances.

« Ca ne te manque pas l'Angleterre?... »

Après tout, c'était le pays où elle avait vécu, ca devait lui faire un sacré dépaysement de venir ici. Je ne connaissais pas ce pays où, parait-il, il pleut tout le temps, mais j'avais l'impression qu'il y avait pas mal d'anglais à Wynwood. A se demander s'ils n'étaient pas venus en bus... Et moi, mon village natal ma manquait-il? Nous étions deux déracinés après tout...

Invité

Fin de service qui tombe à pic

Je suis totalement d'accord avec lui. Ce n'est guère raisonnable. Mais Sean est loin d'être un garçon raisonnable. Loin de là. Lui c'est plutôt la mauvaise fréquentation d'Harry. Le garçon qui sort du monde strict et raisonnable que notre père nous imposait. Y compris pour les amis. Sean est un garçon qui aime boire, s'amuser et qui voit l'université comme un immense terrain de jeu.

« Je suis totalement d'accord avec toi. Mais Sean est loin d'être raisonnable et je suis quasiment certaine que mon frère n'est guère au courent du coup de fil. »

Tout ce qu'on ne ferait pour sa famille. Je suis bien placé pour le savoir. J'ai fait tant de choses pour la mienne. Même en dépit de mes envies et de mon bonheur. Comme l'amour, l'amitié. Et j'en passe et des meilleurs. Mes frères ont eu plus de chance. Moi étant la seule demoiselle de la maison, ça à toujours étés à moi de me contrainte des règles stricts et des fois inappropriée de mon père.

« C'est gentil. Physiquement. Quelconque. Grand, brun, yeux bleu azure. Je crois qu'il portait un jean usé, une chemise blanche et une veste en cuire noir. Et la chevalière que maman lui avais payé. »

Harry va sincèrement me le payer. Devoir décrire mon frère, comme une mère décrirait son enfant perdu. Dans déconner. Des fois je peux avoir honte. Moi quand je sors et que je bois, j'assume. La preuve la soirée avec Norim. Je n'ai guère téléphoné à mon frère adoré en disant. Vient me chercher je sais plus où je suis. Genre, j'ai 15ans et c'est moi qui dois m'occuper de lui. Comme d'un gamin. Franchement.

Sais vrai que je ne suis pas la plus facile des demoiselles. Je dis ce que je pense, je suis franche et honnête. Et je ne parle pas pour ne rien dire. De plus je ne viens pas du même monde que tous les autres lycéens. Même ceux de WHS. Non pas que je ne suis pas riche. Je le suis et des fois à mon grand regret. Non pas que mon père n'est pas derrière moi. Cela aussi à mon plus grand regret. Mais je n'ai pas été élevée comme eux. Mon est de la vieille école. Très vieille école. Et en plus nous venons d'un monde ou les apparences et les devoirs priment sur le reste.

J'assume qui je suis. Mais c'est vrai que des fois cela est dur de parler de moi. De ma vie. Sachant qu'on me jugera sur cela. Alors, bien souvent j'évite le sujet. Je détourne la conversation. Il n'y a que ceux qui me connaissent depuis longtemps qui savent vraiment. Et ses mieux ainsi.

Ryan Nelsen. Qui ne le connait pas. Enfin pour ma par c'est un bon ami.

« Trois ans. Whaa. Oui je connais bien Ryan. Je ne savais pas que c'était ton meilleur ami. »

Après tout moi aussi je suis venue ici pour retrouver ma meilleure amie. Masha. Enfin mon amie d'enfance. Elle m'a trop manqué durant c'est deux longue année à l'étranger. Mais le point positif c'est que j'ai plein de choses à lui raconter. D'ailleurs moi aussi j'ai très mal vécu notre séparation. Tout comme elle je pense. Nous sommes extrêmement proches. C'est mon tout.

« Tu m'as démasqué. Non je suis d'Angleterre, plus précisément Londres. Moi aussi je suis venue retrouver ma meilleure amie. Et je ne connais absolument pas Miami. Masha tu connais ? »

(c) century sex

Invité

Ambre m'apprit qu'elle n'était pas ce genre de filles, à fréquenter des bars en pleine semaine, peut-être même fréquenter des bars tout court. Elle révisait bien sagement, studieuse comme elle l'était, jusqu'à ce que un amis de son frère l'appelle à la rescousse car ce dernier était bourré. Elle s'était donc dévouée pour aller le récupérer, je ne pouvais qu'admirer cette loyauté envers son 'idiot' de frère, comme elle l'avait décrit, mais qu'elle devait bien aimer tout de même, sinon elle ne serait pas là, surtout la veille d'un examen.

« C'est pas raisonnable de demander à une fille de sortir seule la nuit à une heure pareille... »

J'étais bien placé pour connaître les dangers des rues, y ayant vécu durant 1 an. Et les femmes m'avaient toujours parues plus faibles que nous les hommes. Non pas que je sois macho, c'était tout le contraire. Je les respectais et voulais les protéger. Une fille comme Ambre aurait pu rapidement se faire agresser, et j'étais un peu rassuré qu'elle m'ait trouvé ici.

« Je peux t'accompagner si tu veux... S'il est venu dans ce bar, j'ai du le croiser... Il est comment physiquement? »

Je pourrais ainsi savoir depuis combien de temps il était partis. Parce qu'il n'était pas le seul a être bourré, dans un bar, c'était le cas de beaucoup de clients, surtout passé une certaine heure.

Ambre me regarde en souriant, je ne comprends pas vraiment pourquoi. Peut-être est-elle heureuse d'être tombée sur moi ce soir? Moi, je ne souris jamais sans raison. Je suis pudique, surtout concernant ma joie. Je ne suis pas expressif, je donne l'impression d'être insensible, impassible. Mais ce n'est qu'une illusion, car je suis en fait je ressens les choses, et je peux facilement m'emporter, avec mon caractère impulsif. Tel le feu sous la glace. La braise sous le cendre.

Le jeune femme me fit remarquer sincèrement que j'étais différent... Cela m'inquiéta un peu. Qu'entendait-elle par là? Avait-elle pu deviner certaines choses à mon sujet ou sur mon comportement? Elle me rassura ensuite en me disant que j'étais authentique. Cette fois, je lui souris car j'avais mes raisons: elle m'avait bien cerné. Effectivement, je ne parlais pas pour ne rien dire, je n'étais pas très bavard, et encore moins l'un de ces dragueurs baratineurs. Apparemment, ce lui plaisait. Peut-être était-ce parce qu'en étant aussi charmante, elle se faisait draguer à longueur de journée? Je ne sais pas... Mais quelque part, j'étais étonné en bien de pouvoir lui plaire. C'était toujours honorant. Pourtant, j'émettais certaines limites à ce compliment: car elle ne connaissait pas mes mauvais côtés pour l'instant, son jugement n'était donc pas très objectif.

Enfin, en tout cas, je sentais qu'il y avait un bon feeling entre nous, qu'on était un peu pareils tout les deux: on n'avait pas besoin d'en faire des tas ou de se perdre dans de belles paroles pour se comprendre. Elle avait l'air aussi franche et directe que moi, n'hésitant pas à me dire clairement ce qu'elle pensait, sans même y avoir été invité. J'appréciais pour ma part cette spontanéité. Pourtant, je ne lui fis pas de compliment en retour. Parce que ca aurait sonné faux... Je n'osais pas. Et puis, je l'aurais fais parce qu'elle venait de m'en faire un, pour lui rendre la pareille, non par moi-même. En plus, depuis que j'avais Marissa, j'évitais soigneusement de me rapprocher trop prêt d'autres femmes. Je ne voulais pas que par mégarde, l'une d'elles s'attachent, même si franchement, je ne voyais pas vraiment ce qu'elles pouvaient me trouver. Le peu de fois où je me regardais dans une glace, j'étais incapable d'émettre un avis sur mon physique. D'abord parce que je n'y connaissais rien en matière de beauté. Et ensuite, parce que ca ne m'avait jamais intéressé plus que ca. Je ne cherchais pas à plaire. J'étais simplement moi.

Ambre me posa une question, à laquelle je répondis:

« Ca fait 3 ans. En fait, je suis venu ici parce que j'y ai rejoins mon meilleur amis. C'est Ryan Nelsen, je sais pas si tu connais? Nous habitions tout deux près de San Francisco avant qu'il soit obligé de déménager... »

J'avais très mal supporté son départ. Lui aussi d'ailleurs. Nous nous étions fait le serment de nous retrouver, quand nous serions plus grand. Ce que je n'avais pas hésiter à faire dès que l'occasion s'était présentée. Grace à mes trafics en tout genre, j'avais amassé suffisamment d'argent pour effectuer mon voyage à travers tout le continent. J'étais partis en voiture, sans permis. Je n'avais néanmoins jamais pensé que je m'attarderais autant en route et que je devrais vivre dans une vraie misère au quotidien, pris dans le tourbillon de la vie à la rue.

« Et toi, tu es du coin? Tu as un peu l'accent anglais... »

Invité

Fin de service qui tombe à pic

Alors, me voilà dans le bar. Devant Aiden. Qui hoche la tête en guise de réponse. Comment ça va. Une question qui est plus rhétorique. De nos jours, on demande plus si ça va pour avoir une réponse vérité. C'est plutôt de la politesse, mais sans réelle attente de réponse. Aiden là bien compris. Quoi que s'il veut parler, je l'écoute volontiers. Cela me changera des conneries débiles que mon idiot de frère peut faire.

Je souris en lui demandant de choisir ce que j'allais boire. Après tout il travaille dans un bar. Il doit savoir ce qui marche le mieux. Ou pas. Je crois sincèrement que j'ai oublié mon cerveau à la maison. Mon téléphone sonne. Je m'éloigne du comptoir pour répondre. Harry est encore plus con que ce que je pensais. Et ses soit disant potes je n'en parle pas. Je raccroche et retour au comptoir. Où Aiden me demande si ça va.

« Oui, ça va. La famille ! » Je dis sur un ton. Qui prête à la rigolade.

Je comprends qu'il soit curieux. Après tout, qui ne le serait pas. Et puis, ce n'est guère une affaire d'état. Simplement ce qu'une sœur peut faire pour son frère. Un frère idiot, stupide, imbécile et j'en passe et des meilleurs. Mais mon frère quand même. Par contre si je loupe mon examen de demain, je le tue.

Je ne suis pas une fille qui traine dans les bars en semaine. Mais bon cela il ne le sait pas. On ne se connait pas plus que cela après tout. Bien qu'il me plait beaucoup. Dite moi à quelle fille le beau Aiden ne plairait pas. Je me le demande.

« Je ne suis pas ce genre de fille. Il y a même pas une heure j'étais installée sous mes couettes. Mais quand on a un frère aussi stupide que le mien ! » Dis-je en souriant. « J'ai passé ma soirée à étudier pour l'examen de demain. Et quand je décide enfin de me coucher. Je reçois un appel d'un pote de mon frère. » Je fis une pause et repris. « Mon frère a décidé de faire uns ortie entre pote ce soir. En plein milieu de la semaine. Et le comble c'est que son pote me sonne pour me dire vient chercher ton frère il est ivre. Genre. Je demande où ils sont. Dans un bar pas loin de ton lycée. Voilà la réponse que j'ai eue. La voiture de mon idiot de frère est devant. Donc je présume qu'il était ici. » Je me demande pour qui il va me prendre. « Le coup de téléphone c'était l'ami de mon frère qui me disait qu'ils sont partis et qu'il m'attend. Ils veulent que j'arpente les rues de Miami seul en pleine nuit. Pour les retrouver. Et passer le reste de la nuit à m'occuper d'eux, pour qu'ils soient aptes à faire leur gros exam demain. » Enfin c'est à peu de choses près l'histoire.

Après tout. Je ne vois pas pourquoi en faire un secret de polichinelle. Ce n'est qu'une stupide histoire de famille. Avec en actrice principale la plus conne de toutes les soeurs. Oui, je n'en connais pas beaucoup qui feraient ce que je fais.

Il n'insiste pas. C'est ce que j'aime chez Aiden, il n'est pas comme les autres mecs. Je ne sais pas comment expliquer, mais cela se voit au premier coup d'oeil.

Il dépose devant moi un verre de kir à la cerise. J'ai bien fait de le laisser choisir. Je souris en le regardant s'installer à mes coter. Prendre la bouteille de rhum et se servir un verre. Je ne sais pas ce qui me plait tant chez lui. Peut-être simplement parce qu'il est différent tout comme moi.

Je le regarde à coudée au comptoir, lui souris.

« Tu es différent. Je veux dire des autres. Tu ne parles pas pour ne rien dire. Tu es authentique. Et j'aime ça ! » Je suis sincère. « Tu es à Wynwood depuis longtemps ? »

(c) century sex

Invité

J'avais simplement acquiescé lorsqu'elle m'avait demandé si ca allait, car je savais bien que cette question était plus une banalité qu'autre chose. Elle ne s'attendait pas à ce que je développe le sujet. En ce moment, j'étais débordé, et Marissa me manquait. On peut dire que ca pouvait être mieux, mais j'avais connu tellement pire que je me considérais comme chanceux. Ambre me dit ensuite qu'elle me faisait confiance pour la boisson. Je levai les sourcils, un peu étonné par son choix. Je devais choisir pour elle... Or j'étais loin de connaître ses gouts... Un truc pas trop corsé... Je choisis de lui servir un kir à la cerise, ce que les femmes me demandaient souvent, ca ferait l'affaire.

Alors que je lui préparais ca soigneusement, son téléphone sonna. J'écoutai d'une oreille indiscrète, j'avoue. Mais elle s'éloigna et je ne compris pas vraiment de quoi il s'agissait. Cependant, son intonation était un peu sèche.

« Est-ce que ca va? »

Lui demandai-je un peu soupçonneux en la voyant revenir vers moi. Je n'aimais pas les gens qui me questionnaient trop, aussi, en temps normal, j'évitais de le faire. Mais cet appel m'avais intrigué, il avait l'air un peu louche, et je sentais la jeune femme en face de moi un peu tendue, enervée, voir inquiète. Enfin c'était peut-être qu'une simple impression. Je ne connaissais pas suffisamment les femmes pour les comprendre. Et puis, ca ne regardait pas après tout.

Ambre me fit remarquer qu'elle était surprise de me voir travailler ici. C'est vrai que je n'avais rien de sérieux. Je pouvais comprendre qu'elle soit étonné que je travaille, car en cours, franchement, je ne faisais pas grand chose. Mais pour ce job, je n'avais pas le choix si je voulais un peu gagner ma vie. Je n'avais pas mes parents derrière moi comme la plupart des gens d'ici. Enfin il est vrai que concernant ce travail, j'en avais été mi-même le premier étonné. Car avant, je gagnais de l'argent d'un tas d'autres façons peu recommandées...

« Moi je ne savais pas que tu étais du genre à venir dans des bars, et encore moins en semaine... Comme quoi on ne cesse d'être surpris! »

Lui fis-je remarquer la concernant. Nous étions loin de bien nous connaître après tout. Elle se justifia en m'informant qu'elle cherchait quelqu'un, mais que c'était bon...

« Hum... Si tu le dis... »

Je préférai ne pas m'en mêler davantage, j'avais déjà l'impression d'avoir été trop curieux. Et je n'étais pas du genre à me prendre la tête pour rien, si elle voulait m'en parler, elle était assez grande pour le faire d'elle-même, je ne forçais jamais personne à parler. Car je cachais beaucoup de choses de mon côté...
Je contournai le bar, car j'avais finis mon service, et lui déposai son kir devant elle:

« Un pour toi... J'espère que ca t'ira... »

Je saisis une bouteille de rhum sur le côté, puis m'en servis un verre.

« Et un pour moi ! »

Je m'installai à côté d'elle, de l'autre côté de ce bar où je servais, content de finir ma journée ainsi. Je n'étais plus ce serveur, mais un client comme un autre... Enfin, sauf que je ne payerais surement pas ce verre. C'était bien mérité après ma journée de boulot. C'était un petit extra en nature que je m'offrais, comme ca, en douce. Ce n'était pas volé vu ma paie... Je ne sais pas pourquoi, il fallait toujours que j'agisse ainsi, je ne pouvais m'empêcher de transgresser les règles, comme si je défiais tout le monde. Mon côté sigma sans doute...

Je levai mon verre, regardant Ambre avec plus d'attention, comme pour trinquer, puis je bus quelques gorgées d'alcool. Ca faisait du bien, je le savourais. Ce n'était pas tous les soirs que je faisais ca... Mais comme Ambre était arrivée à pic... Autant en profiter pour passer un peu de bon temps avec elle. Comme je n'étais pas très bavard, j'attendis de voir ce qu'elle me dirait ensuite. Faire la conversation, ce n'était pas mon truc, et encore moins avec les femmes. De quoi aurais-je bien pu lui parler?

Invité

Fin de service qui tombe à pic

Je suis installé confortablement dans mon lit. Sous ma tonne de couettes. Je regarde les vidéos de famille. Enfin de famille, plutôt de délire entre me frère et moi. Mon père étant toujours absent. Il doit être 23heures et mon frère est de sortie. Un jour de semaine. Franchement dite moi qui veille sur l'autre. Après une bonne heure à regarder de bons souvenirs. Je coupe le téléviseur, éteint les lampes et me couche. Je commence doucement à m'endormir quand mon téléphone sonne. Je tâtonne ma table de nuit, afin de trouver mon téléphone. Oui j'ai la flemme d'ouvrir la lampe. Ha te voilà !

« Oui » Dis-je d'une voix à moitié endormie. « Am' c'est Sean, je te réveille ? » « Non tu crois, qu'est-ce que tu veux ? » « Faut que tu viennes chercher ton frère ! » Mon sang ne fit qu'un tour. Qu'est-ce qu'il a encore fait. « Pourquoi ? » « Il est ivre, comme nous tous d'ailleurs » J'ouvre la lampe, m'assis sur le lit. « Pourquoi cela ne m'étonne pas. Où vous êtes ? » « Dans un bar ! » Qu'est-ce qu'ils peuvent être con. « Quel bar ? » « Un pas très loin de ton lycée je crois. » « Tu crois ! Bon ça va ne bougez pas. Je viens vous chercher. »

Je n'arrive pas à le croire. Je sors du lit, direction salle de bain. Je me coiffe, me rafraîchit. M'habille, un jean, un t-shirt et une paire de converse. Je prends mon sac. Mon téléphone. Les clés ! Où elles sont encore celle là. Oui vous voilà. Je sors ferme la porte à double tour et je suis partie. À pied. Seule dans les rues de Miami à 23 Heures 30. J'hallucine. En plus d'être sorti entre potes, d'avoir bu comme pas possible. Ils ne savent même pas où il se trouve. La nuit promet d'être belle. Voir mouvementé.

J'arrive devant un bar. La voiture d'Harry est garée devant. Cela est trop facile. Je pousse la porte. Et je tombe nez à nez avec Aiden. Quelle étrange coïncidence. Je souris au garçon et balaye la salle du regard. Personne. Super, j'ai perdu mon frère. Il est ivre dans les rues de Miami. Bon au moins il est à pied. Et normalement pas seul.

« Hey Aiden ! »

Je me demande comment je vais faire pour retrouver mon idiot de frère et ses cons de potes, avant demain matin.

« Ca va bien et toi ? » Je souris et regarde les bouteilles derrières lui. « Ce que tu veux, je te fais confiance. Mais pas pitié pas un truc trop corsé » Dis-je en souriant.

Je me dirige vers le comptoir. Mis accoude. Et regarde le jeune homme s'activer. Je ne savais pas qu'il travaillait ici. Ni même qui travaillait tout court. Pendant un court instant je ne pensais plus à mon frère et à ses amis. Bien qu'il faut que je les retrouve. Me tenir compagnie. Quelle merveilleuse idée. Mon téléphone sonne et me sort de mes pensées.

« Oui ! » [color=blue]« Am' C'est encore Sean. » violet]]« Deux minutes ! » Je m'éloigne du comptoir. « Oui je sais. Vous êtes où ? » « Je ne sais pas. On est un peu bourré tu vois » « Non je ne vois pas, mais j'entends. Sachez les amis, que je ne vais pas faire toutes les rues de Miami à presque minuit. Seule et à pied. Alors, démerdé vous. Quand vous saurez où vous êtes appelé moi ! » « Mais, Am' ... » « Non si Harry est assez con pour sortir un jour de semaine et de boire comme un idiot. Ben c'est son problème. Ce n'est pas à moi de le surveiller. Merde Sean. J'ai 16ans. Assumez vos actes. À tout à l'heure. »
Je me dirige vers le comptoir. Mis accoude de nouveau.

« Avec plaisir. » dis-je avec un sourire. Ok je ne suis pas franche de laisser mon frère seul. Ok ça me tracasse. Mais j'ai 16ans. Et c'est à lui à veiller sur moi. « Je ne savais pas que tu bossais après les cours ! Et encore moins dans un bar. » C'est étrange comme la vie peut-être des fois. « Oui je suis seule. Enfin je cherchais quelqu'un ! Mais ses bons. »

(c) century sex

Invité

J'avais commencé mon boulot de serveur, comme chaque jour, après les cours. La soirée n'avait pas été de tout repos, et j'avoue qu'en ce moment, j'étais particulièrement épuisé, car je courrais partout. Entre mes cours que j'avais louper à récupérer, et les soirées entres potes ou avec ma confrérie, je n'avais plus une minute à moi. Enfin, j'avoue que je dormais beaucoup moins qu'il ne l'aurait fallut, donc j'étais un peu coupable. Mais j'avais toujours été quelqu'un d'actif, ce qui n'était pas plus mal, puisque ca m'évitait de trop penser à Marissa. Cela faisait quelques semaines que je ne l'avais pas vu. Elle était allé fêter son anniversaire à Ibiza, et nous gardions le contact par téléphone, mais j'avais l'impression qu'elle se faisait plus distante ces derniers jours. Je me faisais peut-être des idées. Les femmes avaient toujours été si difficile à comprendre, pour moi qui ne les avais jamais vraiment fréquenté avant Wynwood.

Depuis que j'étais au lycée pourtant, je m'étais fais quelques amies. Et finalement, ce n'était pas si mal que ca de discuter avec des filles. J'avais parfois du mal de les comprendre, mais j'en avais rencontré certaines avec qui nous étions sur la même longueur d'ondes. Je pensais surtout aux filles de ma confrérie à vrai dire, puisqu'elles me ressemblaient en certains points. Je pensais à Kaylee, avec qui j'avais bien sympathisé... Et surtout Alona, à qui je m'étais même confié, ce qui était rare. Enfin loin de moi l'idée d'aller courir les femmes, ce n'était pas mon genre, et j'avais trouvé celle qui me fallait et me comblait par notre complémentarité. J'avais encore du mal de réaliser ma chance, et pourtant, c'était bien réel. Moi, Aiden Miguel Jensen, j'étais amoureux, et ca se passait bien. Peu de choses avaient été si simple dans ma vie. J'avais enfin trouvé une sorte d'équilibre, une stabilité.

J'essayais les derniers verres des clients qui venaient de partir. J'avais bientôt finis mon service. La sonnette de la porte se mit alors à retentir à mes oreilles bien trop habituées par ce bruits auquel je devais réagir dans la minute. Je posai le verre et le torchon, puis me tournai vers la nouvelle venue, car oui, il s'agissait d'une femme.

« Tiens, salut Ambre ! »

Déclarai-je un peu surpris de la voir ici. Elle était donc le genre de femme à venir se déshydrater seule dans un bar? Je me demandai bien ce qu'elle allait commander.

« Ca va? Qu'est-ce que je te sers? »

Lui demandai-je en lui montrant les bouteilles derrière moi. Elle avait le choix ici.

« Tu tombe à pic, je finis mon service. Je peux te tenir compagnie si t'es toute seule...? »

Lui proposai-je ensuite, assoiffé moi aussi à force de voir défiler tout cet alcool sans pouvoir en profiter un peu. Ambre était une fille que je connaissais assez bien pour pouvoir lui demander ca comme ca, sans ambiguité ou sans craindre sa réponse. Nous nous étions rencontrés au lycée, et nous avions sympathisé assez rapidement, j'en étais le premier étonné. Elle n'était pourtant pas de ma confrérie, mais je ne sais pas vraiment pourquoi, il y avait un bon feeling entre nous. Sinon, jamais je ne lui aurais proposé une telle chose en étant si à l'aise. J'étais assez renfermé en tant normal. Sauf que là, comme j'étais dans le cadre de mon travail où j'étais obligé de m'ouvrir aux clients -ce qui était assez difficile au début-, c'était un peu différent. Et puis, ce bar, c'était un peu mon territoire, ce qui me donnait confiance. Je pense que le patron m'avait surtout pris parce qu'avec ma carrure, j'étais capable de virer n'importe qui de ce bar en cas de dérapage, et de me faire respecter. Heureusement qu'il ne savait pas que j'avais été alcoolique... même si cette année où j'avais vécu dans les rues laissait un trou dans mon CV qu'il m'avait été difficile de justifier.