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![they tried to make me go to rehab ☂ lauryn jazz fitzgerald [terminée] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | | Sujet: they tried to make me go to rehab ☂ lauryn jazz fitzgerald [terminée] Mar 26 Mar 2013 - 18:50 | |
|  Lauryn Jazz Fitzgerald
ft. Amy Winehouse
○ Age : 18 ans.
○ Date et lieu de naissance : Le 4 juillet 1994 à Long Island, Etat de New York.
○ Classe : Senior.
○ Confrérie : Sigma mu.
○ Riche ou bourse d'étude ? Riche
« cause I'm a musician, I'm not really good at posing and being a model, like, modeling. . »
Je me trouve laide, que les choses soient claires.
Je me trouve petite, du "haut" de mon mètre soixante. J'ai l'impression de constamment lever la tête pour voir les gens, et franchement, je déteste ça. C'est sûrement pour ça que je regarde très rarement les gens dans les yeux, et c'est, à ce qu'on m'a dit, ce qui me donne un petit air hautain.
J'aime pas la forme de mon visage, fin et allongé. Le pire, c'est mon nez, un peu aquilin, dans le genre "albus dumbledore". Mon teint est clair, même très blanc parfois. Mais ça, c'est une autre histoire ...
Le seul truc que j'aime bien chez moi, c'est mes cheveux. De couleur noire, j'en ai ... beaucoup. Je les coiffe d'une façon particulière, que j'ai adopté au fur et à mesure des années. Je crois que je ne connais personne d'autre avec cette coupe ... et j'aime ça. C'est un peu ma petite "griffe" personnelle. Et pourtant, je sais que ça ne ressemble pas à grand chose ... une espèce de chignon en mode 60s ? Une choucroute ? Appelez-ça comme vous voulez.
Vous l'aurez sans doute remarqué, mais j'ai une silhouette très fine ... bon ok, presque anorexique. Et alors ? Rien à foutre. Si je pique les yeux, t'as qu'à regarder ailleurs. Ou bien le majeur que je t'adresse amicalement.
Vous l'aurez compris : je suis ultra complexée. Mais pas question de montrer quelconque faiblesse, du moins pas à n'importe qui.
Niveau fringues, je suis plutôt simple. Baskets, jeans, débardeur, je ne me prends pas pour un diva, et reste à ma place. Parfois quelques bagues, un collier en chaîné, un bandana dans les cheveux. On qualifie parfois mon maquillage d'outrancier. Je crois que c'est surtout pour l'eye-liner, sur lequel je ne lésine pas. Mais la raison pour laquelle on me remarque dans la rue, hormis ma coiffure, sont mes tatouages et mes piercings, qui me donnent un air rock'n'roll. Pour moi, ce ne sont que des folies d'adolescents, ou des périodes de ma vie que j'ai souhaité inscrire sur ma peau.
Rien de plus.
« i can be a crual person »
Je suis une fille comme une autre, ou presque. J'aime les films d'amours, j'aime me maquiller, j'aime sortir pour faire la fête. Plus tard, je veux vivre dans ma maison de campagne avec mon mari, et mes nombreux enfants. Et je veux être heureuse. Surtout.
J'ai un petit côté garçon manqué. J'aime jouer au football, au baseball. Je tiens l'alcool, et adore la bière. Je suis parfois vulgaire. Un peu trop même. Quand j'étais petite, je n'avais aucune copines, seulement des copains. Les autres filles sont détestables - surtout pendant l'enfance - alors que les mecs sont moins prises de têtes, comme moi. J'ai de la repartie - comment ça, trop ? - et ne me laisse pas marcher sur les pieds, jamais. Je suis violente parfois, et n'ai pas peur de me battre, même si le mec en face fait le triple de mon poids. Je sais (parfois) ce que je veux, et fais en sorte de l'avoir.
Je suis la " bonne copine", aussi. Très fidèle en amitié, je ris, dis des conneries, plaisante à longueur de temps - quand ça va. Quand je suis de bon humeur, il n'y a pas plus enjouée et joviale que moi. J'aime mettre l'ambiance. J'essaie de mettre les gens à l'aise, de faire en sorte qu'ils s'amusent, comme moi je m'amuse. Je crois que je suis restée une gamine, en fait. J'adore m'amuser.
Mais j'ai mes périodes de blues, comme tout le monde. Elles sont parfois courtes, et parfois longues et éprouvantes. Car oui, je suis dépressive. Depuis bien longtemps déjà. Je suis nostalgique, et souvent à fleur de temps - je pleure très fréquemment. Je me sens rarement à ma place dans ce monde, cette époque, ce système. Tout ça me dépasse, et va trop loin. Je veux simplement vivre les choses, et non penser à ce que je ferai dans dix ans.
Je n'ai pas confiance en moi : je me trouve laide, grossière ... et faible. Je suis restée une petite fille, au fond, et j'ai souvent peur. Mais je m'applique à montrer le contraire, pour rester digne à chaque instant. Malgré tout, je suis fière d'en être arrivée là. Je pense tout ce que je dis, et je dis tout ce que je pense. Je n'ai aucun regret.
Enfin, presque aucun. On a tous des secrets, des failles. Un souvenir, une pensée, n'importe quoi, capable de réduire votre semblant de bonheur en cendres. Je ressens souvent ça. Alors je bois, j'me dope. Puis je chante, et tout semble s'arranger. La musique me rappelle que la beauté existe dans ce monde, et qu'elle reviendra. Sans elle, j'aurais sombré.
Seule, au fond d'un bar, après la fermeture.
Quand je suis sur scène, dans des pubs ou autres, je bois d'autant plus. Chanter devant des gens, qu'on les connaisse ou non, c'est comme se livrer, permettre aux spectateurs de lire en vous, comme dans un bouquin ouvert. Vous comprenez du coup, pourquoi je me torche systématiquement avant de prendre le micro ?
Quand je suis bourrée et de mauvais poil, je peux être bagarreuse. Contre n'importe qui, hormis peut-être mon père. Nous sommes très proches, lui et moi. Il a changé ma vie, l'a rendue un peu plus belle. Comme mon Jacob. Comme la musique. Comme la route. « every bad situation is a blues song waiting to happen. »
Toc toc.
« Entrez » dit une voix masculine. La porte s’ouvre, et deux silhouettes pénètrent dans la pièce. À droite, une petite femme, frêle, à la chevelure invraisemblable et au look déglinguée, tire la gueule. Visiblement, si elle est ici, ce n’est pas de son plein gré. À côté d’elle, un homme aux cheveux longs semble la pousser à aller s’asseoir face à un bureau. L’homme, son père, la dépasse d’une bonne tête et adresse un sourire amical au docteur qui se trouve en face de lui.
« Vous êtes Lauryn Fitzgerald, je me trompe ? » demande-t-il sans vraiment attendre de réponses, après avoir serré la main à ses deux patients et être partit s’asseoir. D’un hochement de tête, mais sans le moindre mot, la brune acquiesce. « Bien, très bien. »
Un silence lourd s’installe alors dans la pièce, l’écrasant telle une chape de plomb. Le temps semble s’être arrêté, jusqu’à ce que le médecin daigne enfin se présenter « Docteur Hopkins, enchanté. » Poliment, le chevelu lui adresse un signe de tête, mais sa fille, elle, ne bronche pas. « Bienvenue à Betty Ford Center, le meilleur centre de désintoxication de toute la Californie. Avant de nous pencher sur votre cas, pouvez-vous me dire ce que vous attendez de cette visite ? » Silence d’enterrement, à nouveau. Le père, gêné par le mutisme de sa fille, prend les devants « Et bien … ma fille a quelques antécédents avec l’alcool et le crack, et nous aimerions régler ce prob… » Mais le docteur lui fait un signe de main lui indiquant de se taire : « laissons votre fille répondre, après tout, c’est pour elle que vous êtes ici. » Hopkins, qui se veut agréable, adresse un nouveau sourire au père puis à sa fille, mais remarque bien vite que ce n’est pas des sourires préfabriqués qui la rendront plus abordable. Il ravale donc son sourire, et attend la réponse de la dénommée Lauryn. « Je suis ici parce qu’on m’y emmené. Je n’attends rien de ce centre, mon cher monsieur Hopkins, et je n’ai pas besoin de vous. »
Un tantinet abasourdi par la répartie de la jeune femme, le docteur se pince la lèvre inférieur, et tente à nouveau d’installer le dialogue. « C’est «docteur » Hopkins. Et il y a bien une raison pour que vous soyez ici, alors faites un effort. »
Visiblement agacée, la jeune femme jette un regard furtif à son père, et semble s’être résignée parce qu’elle répond « Je fume du crack, et bois apparemment trop. Voilà, pourquoi je suis ici. » Soulagé de voir un peu de coopération, le docteur enchaîne « Et bien vous voyez, quand vous voulez ! » Ce dernier se lève alors de sa chaise, contourne son bureau, attrape quelques dossiers sur une étagère et retourne s’asseoir. « Chacun a ses méthodes pour lutter contre la dépendance. Me concernant, je commence toujours pas un petit « topo » de l’histoire de mon patient, ça aide à la compréhension. Car afin d’intervenir, il faut déjà comprendre d’où vient le problème. » Pensant avoir été clair, Hopkins se tait et attend la réaction de ceux qui lui font face, en vain. « Et bien, racontez-moi ! »
De plus en plus agacée, la jeune femme accepte cependant la requête du docteur tandis que son père quitte la pièce. « Je m’appelle Lauryn Jazz Fitzgerald, mais je préfère qu’on m’appelle Jazz. Je suis née le 4 juillet 1994 dans le Bronx. Mon père s’appelle Shean Rory Fitzgerald, et ma mère Jenny Grant. Mon père descend d’une longue lignée de musiciens irlandais, quant à ma mère, je n’en sais rien. D’après elle, ils se sont rencontrés peu de temps avant ma naissance lors d’une représentation de mon père. Ma mère était une vraie groupie, elle n’a jamais rien sut faire de sa vie de toutes façons. Bref, ils ne sont restés que quelques temps ensemble, jusqu’à ce que mon père largue ma mère et reparte sur les routes. Je crois que ça l’a détruit. Elle se droguait déjà pas mal avant, mais au moins elle était heureuse. Une fois qu’il est partit, c’était terminé. »
Jazz, donc, fait une courte pause puis, une expression de dédain sur son visage, reprend « Elle n’a jamais été capable de s’occuper de moi, alors j’ai vécu quelques années avec elle puis je suis partit vivre avec ma grand-mère. On vivait dans la même rue, mais je ne la voyais quasiment jamais. Je crois qu’elle s’en fichait, et moi, je n’ai jamais appris à m’attacher à elle.
J’aimais pas ma vie, à cette époque-là. Tout était trop … parfait. Une petite maison de banlieue, la télé dans la cuisine, mon école pour filles … tout ça me fatiguait. Je ne comprenais pas pourquoi on m’imposait ça. Ma grand-mère a bien essayé de me garder sur le « bon chemin » mais je me suis toujours arrangé pour qu’elle sache qu’elle n’y arriverait pas. Au bout d’un certain temps, elle a lâché l’affaire. Je sortais tous les soirs, fumais déjà dans ma chambre et n’aimait pas l’école. J’étais la honte de la famille, pour elle. Seulement, ce n’était pas une famille. Juste des individus liés par le sang qui se rassemble pour la photo de famille annuelle. Tout était faux, ou au mieux, arrangé.
Quand j’ai eu douze ans, elle m’a envoyé chez mon père. Et là, la vraie vie commençait. »
Pensive, Jazz se tait un instant. « La vraie vie ? C’est quoi ça ? » demande le docteur, intrigué. La patiente relève alors la tête, fixe Hopkins quelques secondes et répond enfin : « La vraie vie, c’est ne pas avoir d’horaires fixes pour dîner, pour aller se coucher, pour se lever le matin. Faire ce qu’on veut et vivre pour soi-même. S’épanouir. C’est ça, la vraie vie. »
Prenant volontairement son temps, l’adolescente passe ses mains dans ses cheveux afin de remettre sa choucroute en place, puis reprend, l’air de rien. « Mon père vit à San Francisco, et quand je suis venue m’installer chez lui, il préparait un nouvel album avec son orchestre. C’est un grand musicien de blues, vous savez ? Son album a plutôt bien marché donc on a manqué de rien. C’est à cette période-là qu’il m’a donné son amour pour la musique et le blues. J’adorais vivre chez lui, vraiment.
On chantait souvent ensemble, il m’emmenait un peu partout. J’avais pas treize ans que je le suivais dans ses pubs à pochetron. Mais ça ne me dérangeait pas du tout, au contraire. »
Nostalgique, elle reste immobile un court instant, tandis que le docteur la fixe toujours intensément. « On m’a dit que je n’étais pas normal. On m’a dit que ce n’était pas normal de prendre ses premières cuites à treize ans, avec son père. Mais c’est ça que j’aimais. Pas le quotidien merdique et banale d’une fille de mon âge, pas cette putain de routine ou ce chemin qu’on nous trace dès la naissance. Bref, mon père m’a toujours dit de « vivre » les choses, quitte à prendre des risques, à faire des choix que d’autres qualifieraient d’insensés. Alors quand j’ai eu seize ans, je lui ai demandé si je pouvais quitter la maison, pour un temps en tout cas. Il a tout de suite accepté. Il a senti que malgré mon amour pour cette vie et San Francisco, je commençais à étouffer. J’ai pris ma voiture, et je suis partie avec une amie à moi. »
Hopkins, qui n’a plus prononcé un mot depuis de longues minutes, semble interloqué par ce que lui raconte Jazz. Ainsi, à seize ans, elle était déjà indépendante … et seule. Ou presque. « Partie ? Partie où ? »
« Oh, un peu partout. Nous sommes d’abord aller au Mexique, mais c’était la merde pour acheter sa dose, avec la corruption et les flics qui ne font aucuns cadeaux. On est vite remontées au nord et on allait où on voulait, quand on voulait. De l’Alabama au Massachussetts jusqu’au Nebraska. C’était vraiment génial. Bon bien sûr, fallait se démerder pour manger, gagner un minimum de blé quoi. Sur un conseil de mon père, j’ai commencé à chanter dans des pubs. Je crois que les gens me trouvaient étrange, mais qu’ils aimaient bien ma façon de chanter. On ne s’arrêtait jamais longtemps dans un endroit. Je crois qu’au fil du temps, ça me déprimait. Je rencontrais des gens géniaux, voyais des endroits magnifiques mais San Francisco me manquait, mon père avec. Même ma maison à Long Island me manquait. Je buvais de plus en plus, et ne pouvais plus me passer de mes doses de crack. Ma copine Hannah en a vite eu assez et est finalement rentrée chez elle, et je me suis retrouvée seule. J’étais effrayée. Jusqu’à ce que je tombe sur Jacob, un gars que j’ai rencontré dans le Wisconsin. C’est un musicos’, comme moi, du coup je lui ai demandé de m’accompagner et c’est ce qu’il a fait. Ça a duré un an et demi. J’étais amoureuse de lui, et lui, je crois qu’il m’aimait bien. Mais ça s’est très mal terminé et il m’a lâché entre le Texas et le Nouveau-Mexique. »
A l’évocation de ce souvenir, Jazz semble perturbée, pensive. Hopkins ne le voit pas, mais ses yeux commencent à se remplir de larmes, qu’elle contiendra malgré tout, question d’orgueil. « J’étais au fond du trou, alors je suis rentré chez mon père. Je ne suis pas sortie de la maison pendant des mois, sauf pour acheter ma dope. Et me voici ici. »
Le silence, à nouveau. Lourd et perplexe pour Hopkins, libérateur pour Jazz. Elle ne s’était jamais livrée de cette façon, hormis avec Jacob. Mais ce n’était pas Jacob face à elle, mais bien un parfait inconnu, soi-disant médecin.
« Et bien merci pour ce résumé très détaillé, mademoiselle Fitzgerald. Je comprends mieux, désormais. » ajoute-t-il, un petit sourire en coin. Perplexe, Jazz fronce les sourcils « Comprendre quoi ? » Le blanc qui suit ne dure que quelques secondes, mais il semble durer une éternité pour Jazz. Elle redoute totalement ce qu’il va lui répondre : va-t-il marcher avec son père, et l’enfermer dans ce putain de centre ? La laissera-t-il repartir malgré tout ce qu’elle venait de lui raconter ? « Vous n’êtes ni toxicomane, ni alcoolique, ni même anorexique mademoiselle. Vous êtes dépressive. »
Jugeant qu'un centre de désintoxication ne pourrait pas l'aider, Hopkins décidera de la laisser partir, lui conseillant cependant de voir régulièrement un psychologue. Cherchant à éviter ça, Jazz promettra à son père de reprendre ses études, le temps de regagner une certaine stabilité. Grâce au fric de Shean, elle sera prise dans un grand lycée floridien, Wynwood High School.
○ Code : Ce policier en tutu aime mettre des flapi flapo (et ouais, j'suis un rebelle)
○ Secret envoyé ? ✔ | ✘ (à remplir par un administrateur)
○ Comment avez-vous connu le forum ? 'Sais plus.
○ Souhaitez-vous un parrain/marraine ? Nope.
○ Une remarque ? FLAP FLAP.
Dernière édition par L. Jazz Fitzgerald le Jeu 4 Avr 2013 - 3:49, édité 4 fois |
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