Wynwood University
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 You're the one that I want |pv. Jeff

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MessageSujet: Re: You're the one that I want |pv. Jeff   You're the one that I want |pv. Jeff EmptyDim 24 Mar 2013 - 16:44


You're the one that I want
« Ouh, ouh, ouh.. »
Rues, Miami.
Troisième Samedi de Février


La douceur de l'amour finit par l'emporter sur les larmes. Ce sentiment était tellement diffus, entré si discrètement en elle que la jeune fille n'avait pas tout de suite remarqué qu'elle avait cessé de pleuré, trop occupée à discerner les sensations qui se bousculaient dans sa tête. Elle venait tout juste d'entendre Jeff lui avouer son Amour. Elle avait fait de même sans penser aux conséquences. Charlott. Ne pas penser aux conséquences. Charlott la manipulatrice, Charlott la calculatrice. Ça paraissait presque irréel pour elle. Mais elle y réfléchirait plus tard. Pour l'instant il n'y avait rien de plus doux au monde que de regarder Jeff, qui lui même la regardait avec cette tendresse qu'elle n'avait presque jamais vu. Le seul qui la regardait comme ça n'a même pas sa place dans ce moment tant Charlott n'y pense même pas. Il n'y avait que Jeff. Et elle. Et Jeff.

Charlott bien qu'heureuse est morte de trouille intérieurement. Aimer c'est s'engager. Et en quelque-sorte ce n'était pas vraiment une habitude pour la brunette. Pourtant la main de Jeff posée contre sa nuque l'attirant à lui avec douceur rassurait déjà la jeune héritière. Elle n'hésita pas une seconde à se blottir contre lui. Parce que c'était là qu'elle se sentait bien. En sécurité. Au calme. Elle posa sa tête contre le torse de Jeff qui l'entoura de son étreinte rassurante. Elle avait peur mais elle était largement soutenue par celui qui venait officiellement de devenir son copain. Etrange à dire. Mais c'était le cas.

Le brunette frissonna en sentant les lèvres de Jeff murmurer à son oreille qu'avec lui tout irait bien. Ca paraissait de ces phrases qu'on dit pour rassurer même si on ne le pense pas. Mais pour autant, Charlott en fut persuadée instantanément. Pourquoi cela n'irait pas ? Il était à croquer, rassurant et protecteur. Elle se sentait bien avec lui. Il la faisait rire. Il était même prêt à se battre pour elle alors qu'il n'était pas bagarreur. Si ça ce n'était pas une belle preuve. La jeune fille sentit le baiser sur sa joue et aussitôt la retendit pour en avoir un second. Les lèvres de Jeff sur la peau de Charlott c'était comme un coup de foudre dans le ventre de la brunette. C'était surprenant et merveilleux à la fois. Elle inspira doucement, chassant les restes de craintes et de tristesse. Elle eut un sourire et répondit :

- En parlant de bagarre tu sais que tu l'as bien arrangé ? Je suis sûr ça va encore faire des histoires tout ça. Si The Voice est pas au courant je veux bien refiler ma garde robe à n'importe qui.

Fuiiiiit.. Finit la jolie réputation de Charlott. Après Duncan-Charlott-Jeff ça allait être Matthew-Charlott-Jeff. Que du bonheur. La jeune fille passe une main dans ses cheveux emmêlés en essuyant les traces de larmes humides sur ses joues. Et quand son bel étudiant lui souligna qu'elle était belle même quand elle pleurait la jeune fille se sentit bêtement rougir et repoussa le blond avec douceur sentant un sourire attendri fleurir sur son visage.

- Arrêtes..

Il ne dut pas vraiment apprécier car à peine l'avait elle un peu repoussé que le jeune homme l'attirait à lui d'autorité et l'embrassait comme jamais. Il n'en fallut pas plus pour briser la réserve de Charlott qui se laissa aller à ce baiser absolument sans retenue, sans hésitation. Ses mains se retrouvèrent dans la nuque du jeune homme tandis que sa langue dansait contre celle de Jeff. Toute pression, tout monde extérieur, tout s'évanouit. Charlott et Jeff étaient seuls au monde. Même pas au monde. Il n'y avait plus de monde? Il n'y avait qu'eux et un vide intense qu'ils comblaient par leur amour et leur passion. Ce baiser fusionnel ramena le souvenir de la nuit qu'ils avaient passé à deux et l'emprise de Charlott sur le cou de Jeff se resserra un peu plus.

Il osa rompre le baiser pour lui dire que même quand elle le traitait de débile elle était belle ce qui offusqua Charlott qui le fit taire en se pendant de nouveau à son cou pour lui voler un nouveau et sensuel baiser. Au loin des gens passèrent et sifflèrent le couple d'amoureux qui n'en avaient rien à faire. C'était tout juste si ils avaient entendu. D'ailleurs Charlott tremblait. Non seulement parce qu'elle venait de se réconcilier de la meilleure des façons avec Jeff mais aussi parce que mine de rien, être dehors par trois degrés en robe bustier n'avait rien de conseillé. Elle se réchauffait comme elle pouvait en se tenant pour contre Jeff mais pour autant elle commençait vraiment à grelotter. Elle était incapable de lâcher les lèvres de son amoureux. Ce baiser était trop beau pour être rompu à cause d'une malheureuse veste oubliée.



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MessageSujet: Re: You're the one that I want |pv. Jeff   You're the one that I want |pv. Jeff EmptyDim 24 Mar 2013 - 5:07




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on the road




Je suis conscient que parler de Leelah est une piètre façon de prouver mes sentiments à Charlott, mais c'est nécessaire. Parce qu'elle doit savoir. Elle doit savoir ce que j'ai du enduré, afin de comprendre le bonheur qui me submerge à présent quand elle est à mes côtés. Car cette fille me rend heureux, c'est désormais sûr.
Et puis, depuis quand je fais preuve de tact ?

À l'instant même où je lui explique ce que je ressens pour elle, c'est comme si un milliard de papillons virevoltaient dans mon ventre. Je me sens incroyablement léger, bien. Libéré d'un poids que je m'imposais tout seul, comme toujours. Mes yeux se voilent, mais je ne pleurerai pas. Je ne veux pas que ma princesse me prenne pour une pisseuse qui fond en larmes à la moindre occasion/contrariété. Mal à l'aise d'avoir à cacher cette émotion, je ronge mécaniquement mes ongles. Quand je lui parle du décès de Leelah, Charlott me prend instinctivement dans ses bras. Ce contact m’électrise d'abord, puis me rassure. Je passe une main dans ses cheveux fins, l'autre serrant son dos. J'aimerais ne plus la lâcher. Puis, elle se détache de moi. D'un revers de manche, j'essuie mes yeux humides puis la fixe, un regard doux et bienveillant solidement ancré sur mon visage. Elle resplendit. Et si mes yeux brillent, c'est avant tout car ils renvoient l'éclat de sa beauté, de son élégance. De l'amour que j'ai pour elle, un amour aussi bien inattendu qu'évident. Qui ne tomberait pas amoureux de Charlott Waldorf ?

D'un geste doux et aimant, elle essuie une larme sur ma joue et je ferme mes yeux à ce contact. C'est comme un doux rêve, l'accalmie après la tempête. Un frisson traverse tout mon corps. La sentir près de moi, c'est ce même sentiment qu'on a lors d'une douce matinée de printemps qui succède à un hiver rigoureux. Ça met du baume au coeur. Bien plus que je ne l'aurais jamais imaginé.

Elle me dit qu'elle ne comprend plus rien, que ça fait ascenseur émotionnel. Je la comprends tout à fait, étant donné que c'est la même chose pour moi. C'est toujours comme ça, quand je suis avec elle, quand je la vois. Elle me transcende, me rend heureux, et m'effraie un peu aussi. Je n'ai plus bougé depuis plusieurs secondes, fixé face à Charlott, la dévorant des yeux. « Tu me fais peur Jeff, je sais pas quoi penser de tout cela. Je maîtrise pas. C'est horrible ... Mais je t'aime ... Aussi. Enfin je ... » Il n'y a plus aucunes larmes qui perlent de ses yeux, elle qui s'était mise à pleurer dès lors que je l'ai envoyé bouler dans cette même rue. Elle dit qu'elle m'aime. Intérieurement, j'ai l'impression que mes entrailles sont en feu, que tout mon être fête discrètement cette nouvelle, ce nouveau bouleversement. Je l'aime, elle m'aime. Est-ce que ça veut dire que ? Elle me dit qu'elle a peur. Moi, je n'ai plus peur avec elle. Il n'y a plus rien à part de l'euphorie en moi. Instinctivement, je passe mes mains derrière sa nuque et la blottit contre moi, sa tête contre mon torse, afin de la rassurer. « J'ai peur aussi parfois, chuchote-je dans son oreille. Je suis pas un gros dur, d'ailleurs je ne me bats quasiment jamais ... en temps normal ... Mais tout ira bien. Je te promets que tout sera parfait. Je ... » Mais je ne termine pas ma phrase, préférant déposer un léger baiser sur sa joue humide.

Enfin, je desserre mon étreinte et la dévore à nouveau des yeux. « Je t'ai déjà dis que tu étais magnifique, même quand tu pleurais ? » Un petit sourire gêné se dessine sur mon visage, et soudain, je me jette sur ses lèvres, l'embrassant langoureusement, comme si ça faisait une éternité que j'attendais ce moment mais qu'on me l'interdisait. Mes mains caressent ses jolies joues tandis ma langue enlace la sienne dans un baiser fougueux et amoureux. Je romps ce baiser quelques secondes afin de lui sussurer « Même quand tu me dis que je suis un parfait idiot ... tu es ... belle ... » Là, tout de suite, tout ce que je ressens, c'est cette envie folle et incontrôlable de l'embrasser. Alors je me laisse faire. Car c'est si délicieux ... d'aimer.



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MessageSujet: Re: You're the one that I want |pv. Jeff   You're the one that I want |pv. Jeff EmptyLun 18 Mar 2013 - 20:50


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Rues, Miami.
Troisième Samedi de Février


L'idée c'était de marcher. Vite. Malgré les talons, Malgrés les larmes qui obstruaient sa vue, malgré le chagrin qui la rongeait comme jamais. Pour le coup, elle se fichait pas mal du regard qu'on pouvait porter sur elle. De toute manière la rue était presque déserte. Elle pleurait, sanglotait même sans se soucier de ce que pouvaient dire les autres ou même en penser. Elle s'en fichait, s'en callait, s'en br.. Bref. Elle marchait vite, un peu chancelante, cherchant juste à quitter au plus vite ces lieux qui tout d'un coup étaient devenus sordides. Elle voulait rejoindre la lumière et la chaleur de son hotel, de son lit, eventuellement passer une heure dans le jaccuzzi. Ou s'y noyer.

Charlott pleurait rarement. Jamais pour ainsi dire. Mais quand elle pleurait c'était grave, voir irrémédiable. Elle avait le coeur en miette, venait de perdre le seul garçon qui finalement l'interessait pour de vrai. Elle avait déconné, elle en était consciente. Même si a la base elle ne devait pas rendre de compte avec le blond, elle n'était pas avec lui après tout. Pour autant, elle savaitque si les rôles avaient été inversés elle aurait fait un scandale. Et le coup de poing de Jeff n'était rien comparé à la rage de Charlott Waldorf. Assurée.

Alors que les remord la rongeaient sérieusement et que finalements les sanglot doublaient de fréquence un main vint l'attraper. Jeff. Ca ne pouvait petre que lui. Qui d'autre. Il n'y avait personne dans cette rue. La jeune fille fut violente comme jamais. Elle brisa le lien sans hésiter et finalement continua a marcher en accelerant même le pas proportionnelement à l'augmentation des sanglots. Jeff lui demanda de s'arrêter et c'est sans même savoir pourquoi elle le faisait, qu'elle s'arrêta.

Bizarrement, les paroles de Jeff la firent pleurer de plus belle. Un mélange de remord par rapport a tantôt et de soilagemet par rapport a leur relation. Certainement. Quoi qu'il en soit les sanglots s'intensifierent si bien que la jeune fille ne dit ni quoi dire ni que faire pendant de très longues secondes. Elle était abasourdie de ce que venait de dire Jeff. Ça.. Voulait dire qu'il voulait qu'ils soient ensemble ? Charlott osait a peine l'espérer. Elle le laissa s'excuser de son comportement et contre toute attente la d'une fille fit de même.

- J'ai pas su comprendre non plus..

Bon c'était pas vraiment des excuses mais c'était mieux que rien. Elle regrettait tellement qu'il l'ait vu jouer avec Matthews. Elle s'en fichait tellement de ce type. Il n'arrivait absolument pas a la cheville de Jeff. A tout point de vue. Elle était aveugle de ne pas là voir vu plus tôt.

Et la le drame. Jeff qui commença a lui parler de son ex. Non mais il connaissait pas la règle de pas d'ex durant le premier rencart ? Bon c'était le.. Un, deux, troisième mais n'empêche que la règle s'appliquait toujours aux yeux de Charlott. Elle n'était absolument pas prête a penser a ça. Une bouffée de jalousie monta en elle, bouffée qui retomba bien vite quand elle apprit la suite. Meutre, enceinte, deuil. Pour Charlott qui n'avait jamais du faire a la mot c'était comme un très très mauvais feuilleton. Si bien que l'idée de repartir en courant fut grande. Mais tout ce qu'elle trouva a faire c'était entourer le cou de Jeff comme pour le consoler.

Charlott était on ne peu plus mal. Ces révélations si touchantes fussent elles étaient très difficiles a avaler pour Charlott qui doutait d'elle même, chose rare. Comment pouvait elle rivaliser cette défunte qui avait tant compté pour Jeff. Elle ne voulait pas se battre avec un fantôme. Un souvenir. Sans un mot Charlott se détache. Il ajoute qu'il est heureux grâce a elle et.. Qu'il l'aime.

Deuxième drame. Il l'aime. Vraiment. Genre amoureux ? Genre sortir ensemble ? Genre présenter les parents tout ça tout ça ? Ça va trop vite pour Charlott a deux doigts de d'effaroucher a une si jolie déclaration. Il a les larmes aux yeux, un petitnsourire, celui du Jeff de la première fois. Celui du Jeff qu'elle adore. D'un geste tendre et hésitent l'héritière Waldorf effaça la larme. Puis ajouta :

- Je suis pas sûre de tout bien suivre. Ça fait ascenseur émotionnel. Je sais pas quoi dire.. Je..

Elle ne s'était même pas rendue compte mais ses sanglots s'étaient arrêtés. Mieux, elle aussi souriait. Mieux encore, elle voulait encore de cette étreinte d'il y avait quelques secondes. Ce qu'elle fit. De nouveau elle se blottie contre le blond et a son oreille elle chuchota :

- Tu me fais peur Jeff, je sais pas quoi penser de tout cela. Je maîtrise pas. C'est horrible.. Mais je t'aime.. Aussi. Enfin je..

Peut être qu'elle ferait mieux de se taire finalement..




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MessageSujet: Re: You're the one that I want |pv. Jeff   You're the one that I want |pv. Jeff EmptyDim 17 Mar 2013 - 13:41




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on the road




Ça y est. Une fois de plus, je viens de lui cracher des mots durs au visage. Et je culpabilise déjà.
Charlott, elle, semble se décomposer sur place. Des larmes se mettent à couler de ses beaux yeux couleur noisette. Je déteste déjà de la voir pleurer. Des sanglots s’échappent de sa voix, et mon regard s’adoucit quelque peu. Je suis vraiment un bel enfoiré.

« Et tu-tu crois que je … l’ignore ?! Que veux-tu que je fasse ?! Att-tendre le prince ch-charmant ?! »

Sa tristesse me transperce le cœur. Je sais que je viens de la blesser, et je m’en veux plus que je ne l’aurais pensé possible. J’aimerais pouvoir lui dire que ça va aller. Que je serai là. Que je ne pense pas toutes ces conneries que je déballe à longueur de journée. J’aimerais pouvoir lui dire qu’elle a rallumé en moi l’étincelle. Cette étincelle qui nous fait nous sentir vivant, vivant et heureux. Heureux. J’aimerais pouvoir lui dire que je suis désolé, et que c’est elle qui a raison sur toute la ligne. Pourtant, je ne dis rien. Pas un mot.

Ses larmes ne s’arrêtent pas de couler et c’est si touchant, que je dois me retenir pour ne pas me mettre à chialer à mon tour. La voir malheureuse me ronge de l’intérieur. Mais je reste immobile. Parfaitement immobile, lui faisant face. Ma bouche ne s’ouvre pas même un dixième de seconde, je suis comme stupéfié.

Puis, le silence. Un silence lourd. Personne ne dit un mot. On se fixe intensément. J’ignore pourquoi je ne dis rien. Peut-être suis-je ce lâche dont mon père parlait si souvent. Il n’y a que cette explication. Puis, je la regarde tourner les talons, me jeter un regard plein de haine, de tristesse et d’amertume puis s’éloigner de moi. S’éloigner. De moi. Partir. Encore une fois, je ne bronche pas. C’est comme si le temps s’est arrêté. Comme si le monde entier s’était écroulé dans un néant sans fin. Comme si il n’y avait plus que Charlott, cette rue déserte et moi. Moi et mes remords. Les remords … Combien de temps encore continueront-ils à me bouffer la vie ? Suis-je ainsi maudit ? Tout comme l’était ma mère ? J’espère que non. J’espère que je ne finirais pas comme elle. Non. Pitié …

Je continue de la regarder s’éloigner, d’un pas rapide mais peu assuré. Au fond de moi, c’est comme si j’étais dans un grand huit, submergé par des sensations, des émotions qui me dépassent. Et il y en a tellement que je ne saurais les expliquer. La voilà à plusieurs dizaines de mètres devant moi. Si loin que je n’arrive plus à discerner qu’une silhouette. Une silhouette parmi tant d’autres. Et pourtant, pas n’importe laquelle.

Je me résigne enfin à tourner les talons à mon tour. Mes yeux sont vitreux, et l’humidité les gagne à nouveau. Tremblotant, j’attrape une clope dans mon paquet et l’allume aussitôt. Je commence alors marcher, d’un pas lent, hésitant, presque fébrile.

Perdu dans mes pensées, j’essaie de comprendre. Pourquoi tout se finit toujours aussi mal ? Suis-je maudit, ou quelque chose comme ça ? Pourquoi tout ne s’arrange pas à la fin, comme pour tout le monde ? Et surtout, bordel de merde, pourquoi je l’ai laissé s’en aller ? POURQUOI ? Pour son bien ? Possible. Elle serait sûrement mieux sans moi. Mais comment le savoir ? Et puis, pourquoi ne penserais-je pas à moi, pour une fois ? Je ne comprends plus rien. Pire encore, je m’emmêle complètement les pinceaux. J’allume une nouvelle clope. Ma tristesse ne s’atténue pas, et mes pensées vont toujours vers la même et seule personne : Charlott. Fixant le ciel étoilé, je crois que je commence à comprendre. Je commence à comprendre pourquoi le paternel et Joe m’ont toujours considéré comme faible ou lâche : je ne me bats pas pour ce à quoi je tiens. Or, c’est ce que je devrais faire à chaque secondes de chaque minutes. J’aurais dû me battre pour Charlott. Mais est-ce trop tard ? J’ai la systématique impression que ça l’est. Pour tout et en toutes occasions. Et si ça ne l’était pas ? Si pour une fois, je prenais des risques ? Si je laissais le faible Jeff Williams derrière moi pour grandir, ENFIN ?

Bien sûr. Tout s’éclaire. J’aime cette fille. Et pour une fois, je refuse d’abandonner. C’est impossible. Je dois au moins lui dire ce que je ressens … La vérité.

Le plus naturellement du monde, je me retourne. Et d’un pas vif, je commence à marcher sur les traces de la jolie Waldorf. Ma princesse. J’accélère le pas, jusqu’à courir. Je dois la rattraper, il le faut. Je la vois enfin. J’accélère à nouveau le pas pour arriver à sa hauteur. Je ne sais pas encore exactement ce que je vais lui dire. Mais je sais ce que je veux qu’elle sache. Alors j’improviserai. Et j’espère qu’elle ne m’en voudra pas trop de m’être comporter comme un con. Si c’est le cas … tant pis. J’aurais au moins essayé. Une fois à sa hauteur, j’attrape sa main gauche pour l’inciter à se retourner. « Non, attends ! » Mais la réaction de Charlott est sans équivoque, elle baisse violemment son bras pour briser cette prise et se retourne à moitié pour crier « Quoi encore ?! Tu veux que je te raconte ce que je m'apprête à faire et avec qui ? » Et elle ne termine pas sa marche. Une nouvelle fois, j’essaie d’attraper sa main, en vain.

« Écoute, je suis désolé, je … Écoute moi au moins ! » finis-je par m’emballer.

Elle s’arrête, se retourne et me fais face, le visage dur et le regard plein d’amertume. « Je suis désolé. Sincèrement. Et je … je … je veux bien être ton prince charmant. »

Ces derniers mots sortent tout seul de ma bouche, mais pour une fois, ils sont censés et pensés. Je baisse les yeux, un peu gêné de ce que je m’apprête à dire. Mais je ne cherche pas à fuir pour autant. Je l’ai rattrapé pour lui dire la vérité, ce que je vais faire. « Je … Je me comporte comme un enfoiré avec toi et j’ignore pourquoi, mais … je crois … que tu me rends fou. » Bon, c’est pas la meilleure façon de lui dire qu’en fait, je suis amoureux d’elle, mais c’est déjà ça. Prions seulement qu’elle ne se sente pas vexée.

« Tu sais … L’année dernière, j’ai perdu quelqu’un … Elle s’appelait Leelah, et c’était pour moi la femme de ma vie. Je l’aimais comme personne, et elle … elle … elle était enceinte de moi. » Je marque une pause. Je parle rarement de ces choses-là, car ça fait encore trop mal. Mais c’est nécessaire. « Elle est morte des mains d’un connard qui mérite dix fois pire, et depuis ce jour-là, je ne suis qu’un fantôme. Un fantôme qui prend une apparence humaine si besoin est. J’ai tellement déprimé ces derniers mois, que j’ai pensé que ça ne cesserait jamais.

Mais je t’ai rencontré. Et … même si je me comporte comme un gamin, même si tu cherches à me fuir … Je ne veux pas te laisser partir. Je ne peux pas. Je crois que tu m’as guéri, Charlott. Avec toi, je ne survis plus. Je vis.
» Mes yeux commencent à redevenir humide, et moi je me sens bien. Incroyablement bien. « Et je suis heureux. Alors merci . Je t’aime. Je crois que je le sais depuis ce soir-là, dans le pub irlandais. Je suis désolé d’avoir pris autant de temps avant de m’en rendre compte. Je n’suis pas du genre rapide … »

Puis, je relève la tête, un petit sourire en coin et une larme à l’œil. J’ai comme un sentiment de plénitude qui envahit chaque parcelle, chaque coin de mon anatomie.

C’est donc ça, le bonheur ?


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MessageSujet: Re: You're the one that I want |pv. Jeff   You're the one that I want |pv. Jeff EmptySam 16 Mar 2013 - 22:00


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Troisième Samedi de Février



Pour Charlott il était absolument évident qu'elle rejoigne Jeff. Pourquoi resterait elle avec Matthes étant donné que finalement, il n'était rien pour elle. Alors si Jeff, c'était Jeff. Même si c'était lui qui avait frappé. Même si c'était lui qui restait debout. Même si la violence ne lui allait vraiment pas. Jeff c'était Jeff et quoi qu'il arrive Jeff resterait particulier, même si finalement rien n'était officiel. Pire, rien n'était dit.

Le voir essuyer ses yeux en se retournant dit vaciller le cœur de Charlott. Du plus loin qu'elle se soutenait elle n'avait jamais vu de garçon pleurer. Si il y avait bien Duncan qui vaut chouiné quand ils avaient sept ans parce ce que c'était toujours Charlott qui choisissait les restaurants ou leurs parents les m'amener manger. Mais voit un étudiant pleurer, c'était inhabituel. Le fait ce que soit Jeff rendait la chose encore plus irréelle. La culpabilité s'abbatit sur Charlott comme le ciel tomberait sur la tête de quelqu'un. Elle se sentait mal. Si mal qu'elle en pleurerait presque a son tour. A la place de ça elle déglutît difficilement et lui avoua de façon détournée quelle ne voulait pas qu'il parte. C'était ça le problème entre eux.. C'est toujours detourné..

Le jeune homme eut un rire amer qui rendit encore plus mal la jeune brune si c'était possible. Et il lui fit la morale. Elle s'attendait a tout sauf a ça. Il lui disait ça comme on le dirait a une petite soeur. Elle était naïve. C'est gars, ce en l'occurrence, n'en avait rien a faire d'elle. La jeune fille était a la fois énervée qu'il lui fasse la morale, coupable de lui avoir fait souffrir et surtout très blessée de se rendre compte que finalement Jeff ne la voyait que comme une salope. Alors qu'elle voulait s'énerver. Qu'elle était folle de rage, ce sont des larmes et des sanglots qui s'epencherent sur le visage de la brunette tandis qu'elle répondait en sanglotant :

- Et tu-tu crois que je.. L'ignore !? Que veux tu que je fasse ? Att-ttendre le Prince ch-charmant ?!


Elle ne criait pas mais on sentait la face et le dégoût dans sa voix tandis que ses joues étaient inondées de larmes qu'elle ne comprenait même pas. De rage elle passa ses mains sur son visage afin de le soulager du poids des larmes. Mais les mots qui sortent de la bouche de Jeff sont plus durs, plus sévères en plus si bien que la jeune fille incapable de répondre continue de sangloter en tentant de respirer malgres tout.

Pour se protéger, Charlott s'applique a ne plu rien écouter. Elle pleure. Elle ne fait que pleurer. Elle ne voit pas de toute manière ce quelle peut faire d'autre. Le seul auquel elle tient la voyait ce soir comme la pire des pétasses. Tout ce qu'elle ne voulait pas. Elle voulait disparaître. Elle voulait ne plus subir aucun jugement. Si la terre pouvait s'ouvrir sous elle a cette seconde précise, Charlott accueillerait cette catastrophe avec les bras ouverts. Elle en rêvait.

Et le déclic se fit. Mais que faisait elle encore la ? A pleurer comme une idiote devant le garçon qu'elle aimait et qui la voyait comme une trainée. Elle aurait déjà dût partir. Tout avait été dit. Elle regarda une dernière fois Jeff par derrière ce voile larmoyant et tourna les talons sans un mot supplémentaire. Elle commença a marcher sur un rythme soutenu tout en essayant de se rappeler ou s'était garé la limousine. Elle ne savait même plus si bien qu'elle avançait, souhaitant juste s'éloigner de Jeff, de tout, et retrouver rapidement son lit ou elle pourrait pleurer son amour avorté, tranquille.

Et pourtant, malgré tout, c'est a elle qu'on attrape la main cette fois ci. Le doute n'est plus parmi, Charlott sait bien que cette main qui l'attrape c'est celle de Jeff. Avec toute la force dont elle est capable la jeune fille casse cette prise en baissant violemment son bras. Les mots a leur tour sortent tout seul ?

- Quoi encore ?! Tu veux que je te raconte ce que je m’apprêtes a faire et avec qui ?






Dernière édition par Charlott E. Waldorf le Dim 17 Mar 2013 - 14:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: You're the one that I want |pv. Jeff   You're the one that I want |pv. Jeff EmptySam 16 Mar 2013 - 20:46




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on the road



Je savais que j’aurais dû rester dans ma chambre, confortablement installé sur mon lit. Je savais que je n’aurais pas dû chercher les problèmes. Mais encore une fois, j’avais agis comme un gamin.

Et Charlott … Je crois que cette nana me rend dingue. Quand il s’agit d’elle, je me comporte comme un con. Je fais l’intéressant, je provoque des bagarres. Ça ne me ressemble pas, pas du tout. Pourtant, au moment où je le fais, ça me paraît normal. La voir ainsi avec un mec, ce soir, m’a mis hors de moi. Je crois que si l’on ne m’avait pas séparé de ce bâtard, je lui aurais définitivement refais le portrait. Et il l’aurait mérité. Plus ou moins …

Je viens de traverser la foule qui se trouve devant l’entrée de la boîte et commence à marcher dans la rue. Je ne cherche pas à rentrer à Wynwood, sinon je serais monté dans ma caisse et j’aurais démarré pied au plancher. Non. Je crois que j’ai besoin de prendre l’air. Et une bonne marche solitaire dans les rues vides et silencieuses de la ville me fera le plus grand bien. Prendre le volant dans un tel état de colère est peu recommandé. Je conduis vite, et dangereusement, quand je suis en colère comme ça … Il vaut mieux que je me calme. J’aviserai, ensuite. Je fume clopes sur clopes, comme si ça allait arranger la situation. Mais ce n’est pas le cas. Ça n’enlève pas de mon esprit cette vision, celle de Charlott, ma princesse, dans les bras d’un autre, porter ses lèvres à son cou … J’ai envie de vomir. Ce que je finis par faire, en plein sur le trottoir d’une rue quasi-déserte.

Je ne comprends pas vraiment ma réaction. Après tout, Charlott ne me doit rien, elle fait bien ce qu’elle veut. Et puis, c’est une Êta Iota. Les filles de cette confrérie sont connues pour être des pétasses croqueuses d’hommes, c’est bien connut. Mais la belle Waldorf représente plus, bien plus pour moi que je ne le croyais … Et ce depuis cette nuit-là, dans son hôtel.

En fait, elle n’a plus quitté mes pensées depuis.

Mais comme toujours, je suis lâche. J’ignore mes sentiments, car ils m’effraient, et je préfère faire comme bon me semble. Mais je me trompe. Je fais tout de travers. Je vais la perdre. Tout comme j’ai perdu Leelah. Par lâcheté. Tout comme j’ai perdu ma mère, puis mon père. Je suis faible. Et faiblissant. Je n’ai jamais eu les épaules de Joe et ne les aurais jamais. Je suis condamné à errer, encore et toujours, à enchaîner conneries sur conneries, pour finir par les regretter. Puis laisser ses regrets me ronger de l’intérieur … jusqu’au point de non-retour. Et pourtant, tout est là, face à moi. Un pas suffit. Un pas en arrière. Arrêter cette marche ridicule et partir retrouver Charlott. Lui dire ce que je pense, enfin. Et m’excuser, accessoirement.

Mais j’en suis incapable. D’un pas toujours décidé, je continue ma route, jetant au passage un énième mégot de cigarette. Filant dans l’ombre de la lune, je ne réalise pas que quelqu’un me suit. Je fixe le ciel, de temps à autres. Il est magnifique ce soir. Un nombre indéfinissable d’étoiles scintillent face à moi. Il y a une telle poésie dans ce moment-là, que les larmes me montent aux yeux. D’habitude, j’ai honte de pleurer. Mais je suis seul – ou crois l’être – alors pourquoi se retenir ?

La rue est déserte. Le silence, complet. Et pourtant, je n’entends pas les bruits de talons qui me suivent depuis de bonnes minutes. Perdu dans mes pensées, je sens, à ma grande surprise, une masse me tirer la main et me forcer à me retourner. Curieux, je me laisse faire, et reconnais Charlott, une bonne tête de moins que moi, qui me fais face, visiblement nerveuse. D’un revers de manches, j’essuie mes joues humides et mon regard se durcit. « Tu peux partir comme ça » tonne-t-elle alors. Je lâche un rire qui s’approche plus de la moquerie qu’autre chose, et rétorque « Ah oui ? Et je suis censé faire quoi, selon toi ? Rester gentiment dans cette boîte pourrie, à te regarder chauffer une bande de connards qui n’en ont rien à foutre de toi ? »

Je ne contrôle plus rien. Ni les mots qui sortent de ma bouche, aussi durs soient-ils, ni l’expression de mon visage, rouge de colère. « Ces … ces mecs n’ont rien à t’offrir. Tu n’es qu’un morceau de viande pour eux, tu … tu es bien naïve, ma petite Charlott. »

Je fais alors un pas en arrière, comme pour établir une distance de sécurité entre elle et moi. « Mais si c’est ça qui te plaît, et bien retournes-y ! Vas donc le retrouver, ce connard que j’ai commencé à défigurer et roules-lui des pelles, lèches-lui le cou comme tu le fais si bien ! Ça le réconfortera sûrement ! Pis peut-être qu’il acceptera gentiment de te ramener dans son lit ! » Je marque une pause. Inconsciemment, je sais que je vais trop loin. Que je regretterai ces mots et que pire que tout, je fais du mal à Charlott. Mais je ne me contrôle plus le moins du monde. J’explose littéralement. « Mais dis-lui bien que si je le recroise, j’hésiterais pas à finir le travail. »

J’agis comme un parfait connard. Je parle mal à Charlott, je l’insulte presque. Je sais que ça va la faire souffrir.

Et pourtant. Pourtant, je l’aime.


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MessageSujet: You're the one that I want |pv. Jeff   You're the one that I want |pv. Jeff EmptySam 16 Mar 2013 - 18:36


You're the one that I want
« Ouh, ouh, ouh.. »
Rues, Miami.
Troisième Samedi de Février
Traverser une boite en courant s'averait difficile quand on faisait un metre soixante cinq et qu'on était perchée sur des talons aiguilles. Si les gens s'écartaient sur le passage de Jeff, ce n'était pas Jeff s'éloigner. Et pourtant elle ne pouvait pas le laisser partir comme ça. Elle ne pouvait pas le faire fuir comme il fuyait là, c'était inconcevable pour la jeune héritière. La jeune brunette avait la boule au ventre, le coeur au bord des lèvres et pour autant elle ne craignait pas rejoindre Jeff parce que c'était ce qu'elle voulait.

En traversant la foule tant bien que mal elle réfléchissait à toute vitesse aux derniers événements. Qu'avait vu Jeff exactement ? Il avait du voir Matthews lui glisser les mains sur les fesses mais l'avait il vu elle jouer de la teq paf dans la gorge du brun. Elle l'ignorait et franchement, elle esperait que ce ne soit pas le cas. Le coup de poing qu'il avait balancé a Matthews avait estomaqué la jeune fille qui jamais n'aurait pu croire que Jeff, son étudiant en art canon et aux paroles douces puisse être un violent. Elle n'en revenait pas.

C'était surtout le pourquoi de ce coup de poing qui intriguait la jeune fille. Oui, ils avaient couché ensemble. Une nuit parfaite, merveilleuse. Puis ils ne s'étaient pas revu depuis le bal il y a quelques jours. Là ils s'étaient clairement prit la tête, même au téléphone par la suite, et Charlott en avait conclu que le jeune homme si il était intéressé par elle n'avait aucunement l'intention d'aller plus loin. Charlott avait alors laissé tombé, elle n'était pas du genre à courir après les garçons. C'était les garçons qui lui couraient avec. Sauf..

Ce soir. Elle venait de sortir de la boite, dans la rue. La fraicheur de la nuit fit ressortir une chaire de poule sur le dos et les bras de la brunette. Elle chercha des yeux désespérément le visage de Jeff dans la foule qui fumait. Elle s'écarta des fumeurs dont la fumée était désagréable. Ce coup de poing avait tout changé dans l'esprit de la jeune fille. Si il avait fait ça on pouvait supposer qu'elle comptait. D'une façon ou d'une autre. Si elle comptait alors le comportement qu'elle avait eut était en effet difficilement acceptable. Et là, vu le regard qu'il lui avait lancé, il était très en colère contre elle. Et elle risquait de le perdre. Et c'était inacceptable.

Enfin le visage courroucé de Jeff apparut dans le champs de vision de Charlott qui s'engagea dans la rue pour le suivre. A sa hauteur elle lui attrapa la main pour l'empêcher de continuer de marcher. Enfin.. l'y inciter parce que si il voulait continuer il n'aurait aucun mal face a la frêle Charlott. Elle le laissa se retourner et se mordit les lèvres en le voyant si énervé.

- Tu peux pas partir comme ça..!







Dernière édition par Charlott E. Waldorf le Dim 17 Mar 2013 - 14:13, édité 2 fois
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