I won't give up || ft. Aiden

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Erin me retourna le compliment sur son physique que je lui avais faut, chose à laquelle je ne m'étais pas vraiment attendu. En tout cas, ce n'était pas le but recherché de ma part, bien au contraire. Les compliments me mettaient assez mal à l'aise. Je me contentai donc de lui sourire franchement, comme si de rien était. Elle me fit remarquer qu'elle n'avait jamais compris pourquoi je n'avais pas de copine. Moi, c'était plutôt le fait d'en avoir une qui m'étonnait. Je n'en revenait toujours pas. Ce n'était pas vraiment mon genre, je ne courrais pas après les femmes, et je ne cherchais pas à me caser, loin de là. J'aimais ma liberté et mon indépendance. Mais les sentiments que j'éprouvais à l'égard de Marissa avaient été plus fort que tout. Ce m'était tombé dessus, comme ca, sans que je puisse rien y faire. Que profiter en espérant que cela dure.

Erin m'annonça être vraiment heureuse pour Marissa et moi, ce qui me conforta dans ce choix. A voir le sourire qu'elle affichait à cette nouvelle, je devinais qu'elle connaissait Marissa et qu'elle devait être une amie à elle.

J'écoutai ensuite la jeune femme me parler de son voyage en Afrique. Elle m'évoquait cela avec des yeux remplis d'émerveillements, et j'étais le plus heureux de constater que ce voyage avait été bénéfique. Elle se sentait être quelqu'un de meilleur, comme si elle avait changé sa vision d'elle et du monde. Je comprenais tout à fait ce qu'elle pouvait ressentir, car c'était ce que j'avais vécu aussi de mon côté, lorsque j'étais arrivé à Wynwood. Et lorsqu'elle me parla de la misère en Afrique, je fis aussitôt la comparaison avec la misère que j'avais pu voir -mais aussi que j'avais véccu- dans les rues.

Erin conclut en disant qu'il s'agissait de la plus belle expérience de sa vie. Et pourtant... pourtant elle avait du en payer le prix, puisqu'elle était maintenant en fauteuil roulant. J'eus le tact de ne pas évoquer ce sujet, qui devait être douloureux. Je la considérais exactement comme je l'avais toujours fait, comme une personne normal, comme si ce foutus chariot n'était pas là. Je répondis à son récit:

« Je suis content de voir que ce voyage a été une bonne chose pour toi... Tu as l'air plus épanouïe, ca fait plaisir. »

Car nous savions tout deux ce par quoi elle était passée, ce qu'elle avait enduré suite à son réveil à l'hôpital après sa tentative de suicide. Je l'avais secouru lorsque je l'avais découverte dans ce chalet, mais pas seulement. Je m'étais mis un point d'honneur à aller la voir régulièrement et à l'aider à reprendre goût à la vie suite à ca. J'étais donc ravis que ce soit le cas aujourd'hui. A ce moment plus encore qu'à tout autre, je la voyais comme quelqu'un de vraiment généreux, qui n'avait pas hésité à travailler pour rien... Erin était vraiment quelqu'un de bien. Ca aurait été un vrai gâchis si elle avait laissé sa vie dans ce chalet.

« Je comprends ce que tu ressens. Moi aussi, j'ai beaucoup appris de mon voyage... La misère je l'ai vécu au quotidien. Ca fait réfléchir, et ca fait grandir. Je me sens mieux aujourd'hui... »

J'avais déjà évoqué mon voyage à travers tout le continent, de San Fransisco, la ville qui m'avait vu naitre, à Miami, qui avait duré 1 ans. Car je me sentais confiant en compagnie d'Erin. Je l'avais trouvé pour la premier fois dans un état vraiment intime, un état de détresse, aussi misérable que vulnérable, et une certaine proximité entre nous en était née.

J'avais beaucoup appris de ce périple. Certes, c'était loin d'être rose, ca avait même été un vrai calvaire, j'avais du vivre à la rue, j'avais mal tourné... Mais je m'étais relevé, et aujourd'hui, toutes les épreuves que j'avais traversé m'avaient rendu plus fort, et j'avais le sentiment d'être quelqu'un de meilleur. Je gardais néanmoins une image bien plus négative qu'Erin pour son voyage concernant le mien. Mon nouveau départ avait été mes retrouvailles avec Ryan, mon meilleur amis d'enfance.

Elle me proposa qu'on passe la journée ensemble. Comme je n'avais rien de trop prévu -ou du moins qui aurait pu passer avant Erin- je répondis presque aussitôt:

« Bonne idée ! Il y a quelque chose de particulier que t'as envie de faire depuis ton retour ici? »

Lui demandai-je, prêt à exhausser ses voeux, même les plus fous. Elle était ma protégée. J'étais prêt à beaucoup de choses pour elle. Son fauteuil ou les lois ne constituaient pas de réelles barrières à mes yeux. Je n'étais pas un sigma pour rien après tout.

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Aiden & Erin

Je crois que Aiden remarqua le fait que je ne voulais pas parler de mon accident puisqu'il ne posa pas d'autres questions. La journée s'annonçait plutôt bien. Il faisait beau, je revoyais Aiden et je n'aurais peut-être pas besoin de parler de ce foutu truc de métal. Je me sentais un peu mal maintenant que je le revoyais de ne pas lui avoir écrit un mail pour lui parler de mon retour. J'avais dû y penser, mais jamais fait. Bon, il n'avait pas l'air en colère. Il avait même l'air aussi heureux que moi. Je n'avais même pas remarqué qu'à mon arrivée il semblait angoissé, mais il semblerait que cet effet se soit partit aussi vite qu'il était arrivé. Je lui souria alors qu'il me dit qu'il était aussi content de me revoir suivit d'un compliment. Une autre des raisons pourquoi j'aime Aiden. Il est tout le temps si gentil, si attentionné, à me faire un compliment. Avec lui, j'ai l'impression d'être à ma place, d'être heureuse. Je crois que peu de gens peuvent se venter d'avoir un lien comme le nôtre. Un lien si fort qu'il est indestructible. Je serai toujours là pour lui et il sera toujours là pour moi. Contre terre et mer, malgré les distances comme on peut le prouver avec mon départ de Miami il y a un peu plus d'un an. "Merci! Je te retourne le compliment, je n'ai jamais compris pourquoi tu n'avais pas de copine lorsque j'étais ici avant!" Je lui fis un petit clin d'oeil en souriant.

Il avait redoublé son année?! Je ne savais pas trop comment réagir ou plutôt quoi dire. J'étais malheureuse pour lui, il allait devoir tout recommencer. Je savais de quoi je parlais en disant tout recommencer. Encore aujourd'hui, je vais chez le kiné' chaque semaine pour essayer de me réaprendre à marcher, se qui n'est pas facile, bien entendu. Le médecin dit qu'avec un bon chirurgien, une opération de 7h et beaucoup de kiné je serai peut-être capable de marcher un jour. J'imagine qu'il faut espérer. Je n'eux pas le temps de répondre qu'Aident m'avoua aussi sortir avec Marissa. Un sourire illumina mon visage. Un couple inattendu! J'étais tout de même heureuse de savoir deux de mes bons amis être ensemble. J'espérais le meilleur pour eux. Je n'en revenais pas que Marissa ne m'ait rien dit! Je ne lui en voulais absolument pas, mais j'aurai toujours ce défaut de vouloir savoir tout sur tout le monde qu'on appel la curiosité. "Je suis vraiment heureuse pour vous!" Le garçon me demanda de lui raconter se qui m'arrivait, ou plutôt ma vie entre mon départ de cet école et d'ici. Je n'étais pas du genre à parler beaucoup, à prendre une grande place, mais mon voyage en Afrique me fascinait tellement que je ne pouvais m'empêcher de n'en parler haut et fort. Non parce que je voulais me venter, mais c'était une expérience si… enrichissante! "J'aurais tellement de chose à dire! Tu sais que j'ai rapidement réalisé mon mal aise d'habiter à Hawaii avec ma mère et j'ai décidé d'aller explorer l'Afrique etc. Je ne pensais jamais revenir en Amérique aussi nouvelle. Ça ma aidé à devenir réellement une meilleure personne. Si tu savais la misère qu'il y a là-bas! Nous avons construit des écoles, creusés des puis, nourris des familles. Ma paye était de voir le regard des Afriquains quand on les aidait. Ils étaient réellement reconnaissant. On se promenait à dos d'éléphant, on buvait de l'eau de puis et des fruits exotiques ainsi que de la viande fraichement chassé. Je ne pensais jamais participé à un accouchement! Vraiment, c'était la plus belle expérience de toute ma vie. Le regard rêveur et un vague sourire aux lèvres, le récit de mon voyages me faisait toujours cet effet de bien être et de confiance. Je réalisais maintenant à quel point la présence d'AIden m'avait manqué. "Tu sais quoi? On passe la journée ensemble aujourd'hui! On a du temps à rattraper après tout." Je lui souris, attendant sa réaction.

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Erin m'apprit qu'il y avait eu un 'petit accident' en Afrique, et que du coup elle avait du rentrer plus tôt. J'étais profondément touché de la voir ainsi. Ca me chagrinait. J'avais cette carapace de quelqu'un d'insensible, alors qu'au fond, c'était tout le contraire, surtout lorsque cela concernait des gens auxquels je tenais. Et Erin en faisait partie. Je ne pouvais pas m'expliquer ce lien qui m'unissait à elle... Je lui avait sauvé la vie... Elle était là, grace à moi. Et je ne pouvais m'empêcher de garder contact avec elle, voir si elle retrouvait goût à la vie, l'aider, la protéger. Erin était quelqu'un que j'avais appris à connaître suite à sa tentative de suicide, et je la savais fragile. Je m'étais donc rapproché d'elle inévitablement, la prenant sous mon aile. Puis elle avait quitté Wynwood, ce qui m'avait un peu agacer, car j'aimais sa compagnie et je voulais l'avoir à l'oeil, histoire d'être certain qu'elle allait bien. Et puis, il y avait eu son voyage en Afrique, et là, nous avions finis par couper ce lien qui nous unissait...

J'étais tellement heureux de la retrouver aujourd'hui. C'était tellement inattendue.

« Tu aurais du me prévenir ! »

Lui dis-je encore étonné de la voir,un peu dégouté de penser que j'avais loupé son retour, mais ne lui faisant aucun reproche pour autant. J'étais curieux concernant son accident, dont je trouvais les conséquences horribles et injustes pour elle. Mais je ne lui demandai pas plus de renseignements, ne voulant pas gâcher nos retrouvailles. Et puis vue la façon dont elle avait rapidement changé de sujet, je pense qu'elle ne voulait pas m'en parler. Elle le ferait peut-être, lorsqu'elle s'en sentirait capable. Pauvre Erin. Qu'avait-elle du encore endurer? Je ne pouvais m'empêcher de ressentir de la peine pour elle. Une fille comme elle ne devrait pas se retrouver dans une chaise roulante de la sorte. J'essayais bien entendu de masquer mon choc, même si intérieurement j'en étais tout retourné. Mais j'avais trop de respect pour elle pour la voir différemment, et comme elle s'efforçait de montrer que tout allait bien en souriant, je ne lui brisai pas ses efforts.

Elle me demanda ce que je devenais. Apparemment, je lui avais manqué. Cela me faisait plaisir de l'entendre me le dire. Non pas que je veuille être indispensable à ses yeux, mais cela prouvait qu'elle appréciait ce que j'avais fait pour elle.

« Je suis content de te retrouver, moi aussi ! Tu es toujours aussi ravissante! »

Ce n'était pas mon genre de faire des compliments, mais je savais comme Erin était quelqu'un qui en avait besoin, pour se sentir bien. En plus, j'étais sincère. Je n'y connaissais rien en beauté, ni aux femmes, mais je trouvais qu'Erin avait un petit quelque chose qui la rendait aussi élégante qu'attachante. Et comme je l'appréciais beaucoup, évidemment, ca jouait.

« Figues toi que j'ai redoublé mon année... »

Lui appris-je me concernant. J'étais de nouveau en sénior.

« Et puis, tu ne me croiras jamais mais... »

Je finis par lui lâcher le morceau:

« ...Je sors avec Marissa. »

Marissa était bien la première fille avec qui je sortais. J'en avais connu, comme ca, avant Wynwood, mais ca n'avait jamais été autre chose que des relations physiques. Aujourd'hui, avec Marissa, c'était bien plus que ca. J'avais de réels sentiments pour elle, et c'était bien la première fois que ca m'arrivait. Qui l'aurait cru?

« Mais toi alors? Tu dois avoir pleins de choses à me raconter...! »

J'estimais avoir assez parlé de moi, je n'aimais pas ca. J'étais plutôt du genre à écouter, qu'à me confier. Et puis, j'avais résumer le principal. Après, on ne pouvait pas rattraper une année comme ca, aussi rapidement. Mais j'étais plus intéressé par ce qu'elle pourrait m'apprendre d'elle, je pensais que ma vie n'était pas si intéressante que ca pour les autres, j'avais du mal de comprendre qu'ils puissent s'y intéresser.

Je décidai de m'asseoir sur un banc, en face d'elle, prêt à discuter un peu, comme au bon vieux temps, avant qu'elle parte.

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Aiden & Erin

Aiden... J'étais tellement attachée à cet homme. Si ce n'était pas de lui, je ne serais pas là à vous parlez et à le serrer fort dans mes bras. Je rappelle la façon donc j'étais... Je passais des heures et des heures à pleurer sur mon lit. Je ne sortais plus, je ne faisais plus rien. La seule chose qui me donnait encore le sourire était ce petit chalet au fond des bois. Un chalet qui avait tant d'importance pour moi... Quand j'avais prit la clé sous le paillasson et m'étais couché sur le sol de vieux bois inconfortable, je ne m'étais pas senti chez moi. Ma décision était prise. Les larmes aux yeux, j'avais pris un couteau dans le tiroir grinçant de la cuisine et avait commencé à... Je m'étais évanoui deux minutes plus tard.

Je n'ai aucun souvenir ou presque de mon passage vers l'hôpital. Parfois, il m'arrive d'avoir un flash de personne criant, mais rien de plus. Quand j'avais ouvert les yeux, Aidan était là, sur une chaise inconfortable, les yeux fermés. Je ne me souvenais plus vraiment de mes actes avant de voir le sac de sang qui semblait se rendre dans mes bras et les sortes de pansements sur mes poignets. On m'avait expliqué qu'Aidan m'avait vu les veines ouverte et m'avait porté dans ses bras à l'hôpital. Je lui dois la vie et jamais je ne le trahirai. Un ou deux mois plus tard, j'étais partit vers Hawaii avec ma mère. Nous avions gardé contact par facebook ou skype, mais je ne lui avais pas reparlé depuis que je lui avais annoncé mon départ vers l'Afrique. Cela faisait donc un an que je ne l'avais ni vu, ni parler. J'étais heureuse.

La question que j'attendais arriva rapidement; Qu'est-ce que j'avais. Souriante et ne voulant pas troubler la bulle de chaleur et de joie qui m'enveloppait par la rencontre de mon ami je répondis simplement "Bah, y'a eut un petit accident en Afrique et je suis coincé dans ce truc, donc j'ai pas pu faire les trois mois qu'il me restait!" Souriante, je changea tout de suite de sujet. "Ça fait une éternité qu'on s'était pas vu! Quoi d'neuf de ton côté? Tu m'as manqué!"

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C'était un samedi tranquille. J'avais rejoint Ryan en ville, et nous nous étions séparés il y a de cela quelques minutes à peine. Je prenais la direction du lycée, traversant pour cela un parc que je connaissais bien mais dans lequel je ne m'attardais normalement jamais. Mon portable sonna, et un numero inconnu s'affiche. Je décidai de raccrocher au nez de la personne et de continuer ma route comme si de rien était, plus très tranquille. Je jetai des regards furtifs autour de moi. Rien n'avait l'air anormal, ci ce n'est que c'était un peu trop normal justement... Trop calme... Trop tendu... Je n'aimais pas ca.

Je croisai une personne ou deux, puis mon portable resonna. C'était quelqu'un qui insistait. Peut-être que c'était pour le lycée ou mon job de serveur après tout? Je décidai de prendre mes responsabilités en main et de décrocher, un peu anxieux tout de même car j'avais un mauvais pressentiment.

« Allo? … Non j'ai arrêté tout ca... J'te dis que j'ai arrêté ! Trouves toi quelqu'un d'autre! »

Je raccrochai au nez de la personne sans attendre. Encore l'un de ces types qui demandait de la drogue, le troisième cette semaine. Décidément, quelqu'un avait du refiler mon numéro il y a peu de temps, sans être au courant que j'avais arrêter de dealer. Et si Marissa avait été là pendant cet appel? Je n'aimais pas ca du tout, mais alors pas du tout. Je rangeai mon portable dans ma poche, plus sur mes gardes qu'à la normal, ce qui me concernant n'était pas peu dire.

C'est alors que j'entendis mon nom, ce qui me fit sursauter, une dose d'adrénaline envahissant tout mon corps car j'étais stressé. Qui donc connaissait mon nom et pouvait m'appeler? Une voie de fille en plus... Je me retournai en direction de la voix, et ne vit que lorsque mes yeux descendirent sur un fauteuil roulant dans lequel se tenait une femme blonde qu'il s'agissait d'Erin.

Je soupirai de soulagement. Erin. Juste Erin. J'étais particulièrement attaché à cette femme car je lui avais sauvé la vie. J'avais envie de la protéger. La première fois que je l'avais rencontré, c'était dans un chalet perdu dans les bois, où elle gisait étendue sur le sol, baignant dans son sang car elle s'était ouvert les veines. Je me voyais encore la porter à l'hôpital et me présenter à elle lorsque, par miracle, elle s'était enfin réveillée. Je lui avait sauvé la vie, ca devait être la meilleur chose que j'avais fait de toute ma vie. Sa détresse, sa mélancolie, sa fragilité et sa sensibilité m'avaient touchées au plus profond de moi-même.

« Erin, quelle surprise ! »

Dis-je aussi surpris que ravis en lui faisant la bise. Seule ombre au tableau: Erin était en chaise roulante...

« Qu'est-ce qui t'es arrivé? Je croyais que tu étais en Afrique... »

Je regardai les environs pour voir si personne n'était en train de m'épier suite à l'appel que j'avais reçu. Je n'étais pas très serein, mais le fait de rencontrer Erin me calma quelque peu.

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Aiden & Erin

Enfin. Un samedi. J'attendais ce moment de la semaine depuis la sonnerie de mon réveil matin le lundi. Je ne détestais pas les cours, normalement, mais cette semaine avait été désastreuse! La pire de toute était qu'une fille/prof' avait renversé son plateau de boulette de viande à la sauce sur moi. J'étais dû pour des vacances. Peu importe que se soit deux jours ou une semaine. Je me pinca la cuisse, puis fit mon habituel routine du matin. Une fois habillé d'une jolie robe de printemps (clik!), je sortis de mon appartement pour aller prendre une marche quoi que dans mon cas, ça soit plus une promenade à chaise roulante. Je passa ma main dans mes cheveux pour les coiffer en me demandait où je pourrais bien aller. Je traversa la rue rapidement et regarda les alentours. Je me dirigeas directement vers le parc. Les gens étaient gentils, la plupart était là pour les jeux pour leurs gosses et il y avait une passerelle tout le tour pour prendre une marche. Je roula en pensant à tout se que je pourrais faire de ma fin de semaine. J'irais surement au skatepark. Au moins, là bas il y a des gens comme moi. Là plupart sont sympathique. J'ai dit la plupart. Partout on va, il y aura toujours des garces après tout. Alors que j'étais perdue dans mes pensées, je ne vis pas le poteau et le dévia de justesse, manquant de tomber de ma chaise. Une femme qui promenait en poussette son fils d'environ 4 ans me demanda si tout allait bien et je lui signala que oui en souriant. Je continua donc ma promenade, toutefois en étant plus concentré quand je crus entendre la voix de mon ancienne ami, Aiden. Moi et Aiden c'était une longue histoire. Dans ma phase "dépression" avant de partir en Afrique, je m'étais ouvert les veines dans le chalet familial. Il m'avait trouvé et m'avait emmené dans ses bras à l'hôpital. Depuis ce jour, nous sommes très serrés et jamais je n'oublierai se qu'il a fait pour moi, on peut dire que c'était mon protecteur. Mais ce ne pouvait être lui... Comme je ne l'avais pas vu depuis que j'avais quitté et que nous n'avions pas communiqués lors de mon voyage, j'étais prêté à penser qu'il était parti. Je tourna la tête et oui, c'était bien lui! Je me remis à rouler, vers lui cette fois-ci, un grand sourire aux lèvres "Aiden!".