Lila March [Terminé]

○ Age : 19 ans
○ Date et lieu de naissance : 05 février 1995 à Vancouver
○ Classe : 12th Grade
○ Confrérie : Sigma Mu
○ Riche ou boursed'étude ? Bourse d’étude

«

Morphologie : Si dans un sens cette jeune femme est féminine et peut-être désirable, elle n’a pas vraiment l’allure complète de la fille complétement « girly ». Musclés, cheveux court, de bonnes cuisses et des épaules plutôt carrées. Ses yeux d’un bleu grisés et ses lèvres charnues relève le bâton et lui offre un visage agréable, séduisant. Quant à la couleur de ses cheveux, aller savoir la vraie, elle passe du blond au noir en passant par le bleu sur un simple coup de tête.

Forme : Son plus grand atout c’est son dynamisme, et elle le doit bien à son corps. Forte et souple, elle couvre des distances grâce à son endurance. Un cardio plutôt bon, pour une hyper active de la vie quotidienne. Bourrés d’automatisme, Lila ne réfléchit plus à ses gestes et se laisseras difficilement fatiguée par une simple bagarre de fille ou un match entre amis.

Look : Si plus jeune, elle s’est laisser tenter par l’effet mouton de la mode, à dix-huit ans elle revendique sa marginalité et ce surtout en passant par son style. Si ses cheveux sont excentriques, sa dégaine et son comportement sont là pour choquer ou déranger. Piercing, tatouage, cuir et jeans. Ce sont les éléments principaux qui garnissent sa garde-robe. Premier piercing à 16 ans, au nez, son oreille gauche en est décorée de six correctement alignés. De sa hanche, remontant sur le flanc gauche et s’arrêtant à la naissance de son sein, se trouve un long tatouage représentant un amas de rose et trois crânes osseux.


 »

«
Quand vous êtes quelqu’un de réservé mais ouvert d’esprit, vous prenez le risque de découvrir en profondeur les autres, mais de ne laisser personne rentrer dans votre tête. Par pudeur, honte, pour se protéger. Etre touché par les autres, est un sentiment que vous niez, refusé d’accepter, car vous savez pertinemment que les conséquences peuvent être désastreuses.

Mon esprit, si je devais l’imagé, est une enclume suspendu au bord du précipice par un simple corde dont les fibres s’effritent. Le moindre accroc, le moindre choc, le rapproche un peu plus de la chute. Il faut comprendre par-là, que je n’ai rien d’une personnalité forte, ou du moins, un mentale d’acier. Je m’accroche tant bien que mal à mes boucliers, nommés pessimiste et décontraction. Je me force à ne rien prendre au sérieux, à ne considérer aucune promesse comme sure, aucune personne totalement digne de confiance, aucune romance comme éternelle. Ce masque, ces idées, ont été conçus dans le but de ne plus me sentir déçue, blessée, trahis. Par conséquent, plus personne ne peut réellement m’atteindre intimement.

Le partage charnel est quelque chose que j’ai abandonné justement pour forcer mon esprit à dissocier les plaisirs de la chair et les sentiments. Seul mon moral proteste indéfiniment contre cet état d’esprit. Mes amis sont des êtres qui ont pris pour habitude de se confier à moi. Je suis ouverte d’esprit, ne pose aucun jugement, cherche toujours à compatir, ma capacité d’empathie les rassurent, les mettent en confiance. J’en tire ainsi une fierté mal placé, celle de me rendre indispensable à l’autre, cherchant désespérant son besoin de moi, à être important dans les yeux des autres, comme si moi seule était une personne honorable et digne de confiance. Car c’est bien ce que je pense, je ne fais confiance qu’à moi seule, je sais ou sont mes limites, ce dont je suis capable pour les autres, et je ne fais jamais aucune promesse sans y avoir réfléchir à deux fois.

Attention, toi, petit être qui est arrivé à rentrer dans mon crâne, et brisé toute mes défenses psychologique. Si tu en es là, c’est parce que tu m’as vaincu à l’aide de grandes paroles convaincus, de discours fantastiques, de grandes promesses presque croyable. C’est que tu as su lire dans mon cœur comme dans mes craintes, que tu as deviné la lourdeur du poids qui pèse sur mes épaules. Si je viens à céder, c’est uniquement parce que je te crois capable de soutenir dans ces épreuves que je juges insupportable au quotidien. Je n’épiloguerai pas sur l’importance que tu as pour moi, même si je me forcerais à te le faire comprendre, pour mois seul les actes compte, et pour toi seulement, je serais capable à tous les bouleversements possibles. Mais encore une fois attention petit homme, ce que tu touches, ce que tu nourris par ton charisme fascinant, demande une attention, une ferveur à toute épreuve, un niveau d’entretien très minutieux, car ce que tu tiens entre tes mains, c’est mon cœur, de la façon la plus dénudé qu’il soit. Et malheureusement pour moi, il s’endurcit à chaque fois que quelqu’un d’aussi proche que toi, le fasse tomber au sol par sa maladresse.

Mais toi, jolie jeune fille, gentil garçon, qui ne cherche que ma compagnie, sache que je suis une très bon compagnon de conversation, je parle de tout et de rien, je philosophe à mes heures perdues et mon empathie me permet de m’imaginer dans presque n’importe quelle situation. Je pourrais facilement t’agacer par ma façon d’avoir mon avis sur tout, par ma façon de te contredire en permanence sans que je m’en rende compte, ou bien parce que je déteste ta façon de me remettre en cause. Car oui étranger qui cherche à me connaitre, je ne suis pas doué que de qualités, sinon cela se serait. Je suis assez bornée, je n’aime pas qu’on me dise que je ne pourrais pas faire quelque chose et je prends bien trop de plaisir à te montrer à quel point tu as tords.

D’apparence, si tu ne souhaites pas en savoir d’avantage que ce que je dégage. Je suis plutôt joviale, souriante, dynamique et enthousiaste (je parle bien en apparence). Car oui j’essaye toujours de donner une image positive de moi-même. J’aime me sentir marginale par ma façon d’être et mon look. Je peux être impulsive, mais il n’en sera jamais rien, tous mes actes seront toujours calculé, car toi public qui me regarde d’une œil amusé, j’adore te faire rire, te faire applaudir. T’emmener là ou tu ne t’y attendais pas. J’ai l’alcool heureux, car j’ai peut-être des idées noires, je penserais toujours à cette petite rangés de dent en forme de banane qui m’est adressé.

J’aime que tu m’admires, mais je n’aime pas que tu fasses mon éloge devant moi. Je déteste que tu m’insultes dans le dos et pour cela je t’humilierais en public. Je ferais de toi un être qui m’est inférieur pour te prouver que moi aussi je sais mordre. J’utiliserai ton exemple pour faire peur à mes éventuels ennemis qui nous regardent. Ainsi tu seras le totem de ma force et de ma cruauté.
»

«Je regarde ma montre, il est bientôt midi. J’ai qu’une envie fuir le cours. Je fais tourner le stylo  entre mes mains, ma tête affalée dans l’autre, toujours accoudés à la table. Un, deux, trois, quatre… Clink, le stylo se casse la gueule, un camarade se retourne vers moi, surement excédé du bruit, ça fait jamais que la dixième fois qu’il se renverse sur le bureau. Je détaille le prof avec sa chemisette à manches courtes et sa bedaine de bières, que ce soit Vancouver ou Miami, ya pas à dire, ils ont tous la même dégaine, juste les lunettes et la calvitie change. Je pousse un gros soupire, l’histoire ça me bassine.

Dire que j’ai réussi à décrocher une bourse grâce à mes notes scientifiques. Faut dire que ça réclame pas vraiment de mémoire mais plus de logique. La mémoire ça fait longtemps que je l’ai bousillé entre la fume et l’alcool, je ne suis pas sûr qu’il y reste grand-chose. Je grimace en repensant à Mike… Connard de frère, lui il n’a pas pu me sortir de la mémoire avec ses conneries et son caractère de merde. Il est marrant seulement quand il fume avec moi sur le toit, chez nos parents adoptifs. Je lève le nez de ma trousse et je m’adosse à ma chaise pour faire semblant de m’intéresser au tableau. Bref faisons une introspection des faits qui m’ont amené ici…

C’est vrai quoi, mon truc c’est le camping, la nature, les festivals, le pleine air, qu’est-ce que je fous à Miami. Tout y est cher, les trois quarts sont bourges comme pas permis et moi je viens d’une petite famille du Canada. Ah oui ça y est je me souviens, le vieux qui me hurlait toujours dans les oreilles « Fait des études ma fille, sinon tu finiras à la rue ». Je me marre toute seule en classe, et mon camarade binoclard se retourne encore sur moi. J’efface mon sourire et lève mon majeur en guise de salut. Il m’ignore offenser par mon geste. « Nerd… » soufflais-je.

J’ironise en pensant qu’il a fallu que je me trouve dans le même bahut que cette connasse d’Ashlyn. Encore heureux qu’elle ne soit pas dans la même confrérie, je l’aurais surement déjà étouffé sous un oreiller dans son sommeil.

Franchement, quand je vois le parcours que j’ai par rapports à la plupart de ces gosses de riches, je peux m’estimer fière ! Pourquoi Winwood ? C’est vrai, j’aurais pu choisir mieux, mais je crois que c’est surtout parce que quand j’ai remplis mes dossiers d’inscription et mes demandes de bourses, j’étais tellement perchés que je me suis tirée une balle dans le pied. Si je me souviens bien, certaines étaient couverts de chocolat, niveau présentation je n’ai pas du tapés fort et pour ceux que j’ai fait par internet, je crois que j’ai marqué « Se rase la chatte tous les samedis » en guise de hobbies. A ce souvenir, ma bouche se tord en une moue désolée. Putain j’étais vraiment con à l’époque. Du coup, quand j’ai rempli le dernier dossier de demande de bourse pour Winwood, j’avais les idées beaucoup plus claires. C’est encore Mike avec ses champignons à la con aussi, il avait le chic pour me ramener mille et une substance lorsqu’il revenait de ses voyages dans le pays.

Mes parents n’étaient pas si laxistes, mais ils avaient leur propre vision de l’éducation. Et c’était celle de nous donner le plus d’indépendance possible. Nous élaborions nous même nos vacances, on les finançait par nos efforts scolaires ou par des jobs à mi-temps. Le tout était d’avoir des notes correctes et de ne pas gâcher son avenir. Avec des règles aussi arrangeantes, on n’allait pas tout foirer. Enfin moi non, Mike est un passionné, il a pris le gout de vivre sur la route, et de bosser de ville en ville. Il dit qu’il est jeune et qu’il a le temps d’en profiter. Mouai, jusqu’à venir me pourrir ma nuit en pleine forêt complétement saoul.

L’alarme de fin de cours retentit et je sors de ma rêverie. Je ferme ma trousse et enfourne mes cahiers à toute vitesse dans ma besace. Faut que je me casse, un mec de la confrérie m’a dit qu’il avait trouvé de la weed fantastique, faut que je la teste avant la soirée des sigma mu…
»