[TERMINE] Croire en la magie, c'est croire en la vie, et pas plus débile que croire en dieu ou aux fantômes !

○ Age : 15 ans
○ Date et lieu de naissance : 13 mars 1998, Galway (Irlande)
○ Classe : Sophomore year
○ Confrérie : Nu Zêta νζ
○ Riche ou boursed'étude ? Bourse d'étude

Elle n’est pas des plus sophistiquées, ni des plus extravagantes. Loin de la mode et des dernières tendances, son créneau c’est la nature, les animaux et tout ce qui fait médiéval.

De taille moyenne, aux alentours des 1m68, Kathleen n’est ni maigre, ni ronde. Ses yeux bleus gris en amande ressorte sur son visage au très enfantin.

Jupe, robe ou pantalon. Qu’importe du moment qu’elle est à l’aise. Plutôt couleurs classiques, peu voyantes. Elle aime tout ce qui se rattache au médiéval : les tuniques en tous genres et les bijoux celtiques en argent.

Maquillage ? Plutôt sans, le naturel, être fière de ce que la nature nous a donné, sans chercher à la changer ou à la cacher. Parfois un peu, de temps en temps, mais toujours très léger, et que du bio.

Quant à ses cheveux, ils font toujours débat : roux ou châtains ? Parfois même on les dit blonds vénitiens ! Elle laisse débattre les gens et préfère à penser qu’ils sont auburn avec quelques reflets châtains clairs, surtout en été, quand le soleil vient se mêler à sa chevelure longue, raide et épaisse : un contraste avec sa peau très blanche, été comme hiver.

Elle arbore de longues et fines cicatrices, en transversale de son poignet droit, souvent cachées par tout un tas de bracelets en argent et en perles de bois. La plupart de gens, quand ils les voient pensent que ce sont des scarifications : ça va avec sa personnalité pensent-ils presque tous. En fait ce ne sont que des cicatrices provenant de son enfance, bien avant l’adolescence. Comment elle se les ait faites ? Elle l’ignore elle-même et ses parents ne savent pas vraiment non plus, mais jusqu’aux tous premiers souvenirs qu’elle a, elle les a toujours connues.

Kate, Kathleen, Elara … appelez là comme vous voudrez, pour elle ça sera plutôt El’, mais elle s’en fiche. De toute manière, en dehors de ses parents et de ses professeurs, c’est rare qu’on l’appelle.

Plutôt mystérieuse aussi bien dans son attitude que physiquement, plus elle passe inaperçue, mieux elle se sent. Et pourtant, elle le sait, bien souvent on la remarque ! Jamais tout de suite, seulement après un moment, mais elle finit toujours par être repérée : les gens la trouvent étrange, parfois même dérangeante. Certains la disent gothique, d’autres la traitent de sorcière. Est-ce parce qu’elle parle aux animaux et parfois même aux plantes. Et alors ?! Ou bien parce qu’elle croit en la magie peut-être ? Au bien sûr, elle est loin d’être naïve et bête comme certains le pensent : elle ne croit pas en la magie qu’on trouve dans les comptes de fée, toute rose et qui sort d’une baguette magique, non. Elle croit en une magie ancienne, qui tire ses origines de sa terre natale, l’Irlande : une magie qui vient de la nature. Elle partage d’ailleurs un lien spécial avec la nature et les plupart des animaux : un jour on lui a même dit qu’elle chuchotait à l’oreille des animaux. Pas étonnant alors qu’elle préfère passer son temps avec eux et que ces meilleurs amis appartiennent à la race animale.

L’équitation ? Jusqu’à maintenant elle en faisait, mais pas vraiment de manière conventionnelle : accrue, en longe et sans bombe. Serait-elle folle ? A la recherche du danger. Certainement pas pourtant que non. La mort et tous ces trucs bizarres que l’on associe aux vrais gothiques, très peu pour elle.

Quand à ses autres passes-temps, ils se composent de lecture, de ballades interminables en pleine nature et de beaucoup de contacts avec les animaux.

Les moqueries et la méchanceté ? Elle connait. Elle assume, elle encaisse et a appris à ne plus les relever. Elle est comme elle aime être. Elle plait, tant mieux ! Elle ne plait pas, tant pis. Mais c’est sans doute pour cela qu’elle fuit de plus en plus le contact humain.

Elle peut paraître fragile dans son habituelle solitude et par son côté réservé, mais elle cache une carapace qui la protège de la cruauté de la vie réelle. Quand ça ne va plus, elle a son truc bien à elle : elle se réfugie au plus profond de ses pensées, dans ses mondes imaginaires qu’elle s’invente, se crée et se recrée à l’infinie, comme bon lui semble, comme elle l’entend, comme il lui plait. Grande rêveuse, elle s’évade souvent vers des lieux qui échappent à la plupart des personnes, oubliant parfois de garder un pied sur terre.

Si c’est une bonne élève ? Pas vraiment. Est-ce que c’est un cancre ? Loin de là. Elle a les résultats qu’il faut pour avoir la bourse dont elle a besoin et se montre plus douée dans certaines matières que dans d’autres, mais l’école est loin d’être une vocation pour elle. Elle tâche de rester une élève dans la moyenne pour faire plaisir à ses parents.

Ses parents, parlons-en d’ailleurs : elle les aime énormément, et cet amour est réciproque, sans être débordant. Ils ont parfois eux-mêmes du mal à suivre leur fille, mais ils l’aiment comme elle est, et si c’est comme cela qu’elle se sent bien, alors ils l’acceptent ainsi.

Les gens disent de moi que je suis bizarre. Mais après tout, la normalité c’est quoi ?

Suis si étrange ça ? Peut-être bien après tout. Mais je ne vois pas en quoi croire en la magie et aux créatures que la plupart des gens disent « imaginaires » c’est bizarre ! Non mais franchement ! Est-ce que les personnes qui croient aux fantômes et aux revenants qui hantent leurs maisons ou aux miracles ou encore à je ne sais quel Dieu sont traités d’étranges ? Non ! Bon alors !

Après tout je suis comme tout le monde ! Je suis née tout à fait normalement un vendredi 13 mars 1998. Bon d’accord, j’ai été adoptée à l’âge de deux ans par mes parents, mais c’est pas si extraordinaire que ça, si ? Je ne sais pas vraiment d’où je viens, mais ça m’est égal. De toute façon, ma famille c’est ceux qui m’aiment et qui ont toujours été à mes côtés, pas des gens qui se sont débarrassés de moi alors que j’étais encore bébé.

Quant au reste de ma vie, j’ai toujours vécu en Irlande, dans une petite maison sur les bords d’une falaise irlandaise. Les embruns marins et l’odeur du grand large qui accompagnaient les rafales de vent glacées venant se mêler à me cheveux m’ont accompagnés toute une partie de mon enfance et une grande partie de mon adolescence. Jusqu’à ce que papa soit muté ici, aux Etats-Unis d’Amérique !

La belle vie qu’ils avaient promis lui et maman. Parce que l’internat en plein cœur d’une grande ville en suractivité et polluée, c’est la belle vie ? Je suis en peu fâchée, mais bon, ça va pas durer. L’Irlande me manque déjà, mais je leur aie promis de faire un effort et d’essayer de m’adapter. Je sais que pour eux aussi c’est durs, on aurait tous les trois préféré rester là-bas. Au fin fond de notre Irlande. Mais papa n’a pas vraiment eut le choix : c’était ça ou il se retrouvait au chômage et ce n’est pas maman et ses peintures qui vont nous permettre de vivre bien tous ensemble. Par contre, Jasper m’inquiète, lui qui raffolait de nos longues promenades sur la plage ou en forêt, déjà qu’on ne se verra plus que pendant les vacances et quelques week-end, si on lui retire tous ses arbres et sa terre, où est-ce qu’il va bien pouvoir aller enterrer ses os et ses morceaux de pains ? Où est-ce qu’il va pouvoir courir comme un fou et se dépenser autant qu’il en a besoin ? Maman m’assure que les chiens ne peuvent pas déprimer, mais moi je sais ce que je dis. Et puis, il me l’a bien fait comprendre mon Jasper qu’il était inquiet de partir vers l’inconnu. Aucun d’entre nous n’a jamais mis les pieds en dehors de notre île. Et puis, ça pouvait pas attendre la prochaine rentrée ? Les déménagements en pleins milieux d’année c’est pas terrible je trouve.

…………..

Elle me manque déjà. Oui je sais, je me répète, mais tout me manque déjà tu sais. Je n’arrête pas de penser à Shadow qui a dû rester à Clifden. Heureusement que Monsieur MacLaren a gentiment accepté de s’en occuper pendant notre absence. Papa m’a promis qu’on rentrerait pour les grandes vacances et que de toute façon, son expatriation ne durerait pas plus de 3 ans. Mais en attendant j’ai aussi dû faire une croix sur nos grandes galopades sur la plage et nos longues promenades en forêt. Pffff…..

Heureusement que j’ai eu l’autorisation de te garder avec moi. De toute façon Maman refuse de te toucher, elle a peur de toi, c’est idiot, y’a pas plus adorable que toi. Et il était hors de question qu’on nous sépare, alors il a bien fallu que papa négocie avec la direction de cette nouvelle école pour qu’ils acceptent de te laisser avec moi.

Tiens, en parlant de cette nouvelle école, j’ai été voir des photos sur internet. Ou plutôt… papa m’a montré des photos, parce que moi, tu me connais, ça m’aurait pris des heures ! J’ai horreur des nouvelles technologies. Un bon vieux livre, y’a pas mieux ! Et pourtant papa et maman ont vraiment insisté pour que j’ai un portable, alors que je ne saurais même pas m’en servir. Bon d’accord, je l’avoue, je suis peut-être un peu décalée avec ma génération… Enfin bref, tout ça pour te dire que tu vas voir, ça va drôlement nous changer. Pleins de grands bâtiments assez modernes et puis ça paraît immense et il paraît que les étudiants là-bas viennent de différents pays partout dans le monde. Tu te rends compte ?! Tu crois que pour eux aussi je vais leur paraître étrange ? Anormale ? On verra bien. Tout ce que j’espère c’est que ça ne se passe pas trop mal : j’ai aussi promis à papa et maman d’essayer de me sociabiliser. Haha, j’en ris déjà ! C’est pas moi qui n’aime pas le monde, non, ce sont eux qui ont peur de moi …

Ah ! Aller Gollor, on arrive ! Je te remets dans ton panier, il ne faudrait pas que mon petit rat préféré prenne froid. Et puis je suis sûr, tu vas voir, tout va bien se passer. Enfin… je l’espère …

Ha oui, au fait, j’ai aussi promis à Maman de ne plus parler avec les animaux en public, pour que les gens ne me prennent plus pour une folle. Bah tu sais quoi ? Je crois que c’est pas gagné ! Haha !