It's ranning men, Halleluya! Pv Nathan

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It's ranning men, Halleluya

J’avais envie de connaitre Bluberry un peu plus. Lorsque ma victime m’intéressait, je devais en apprendre plus sur elle. Hey oui, je voulais absolument avoir l’adolescente pour moi. Je nous imaginais déjà déambuler dans les couloirs du lycée, main dans la main. On s’embrasserait devant tout le monde, accumulant les sorties de couple. Nous nous dirions des mots doux et coucherions ensemble. Et puis à la fin, la malheureuse séparation. Je veux dire, tout le monde savait que les couples étaient voués à l’échec dès le début. Je n’avais jamais voulu de relation stable. Je finissais toujours par m’en lasser. L’adolescente ne faisait pas exception à la règle. Même si je ressentais quelque chose de bizarre en sa présence, je finirai par combattre ce sentiment étrange.

Les gouttes s’étaient décuplées, ressemblant presque à un déluge. Il ne manquait plus que ça. J’accélérai la vitesse des essuie-glaces. Le ciel commençait à s’assombrir. Les nuages gris foncés cachaient toute présence de lumière. J’allumai mes phares, histoire de voir mieux. "En fait j'habitais dans le bâtiment des Sigma Mu, mais je trouvais ça trop ennuyant comme parcours." Je ne pus m’empêcher de sourire. « Ou tu voulais tout simplement passer un moment avec moi. » Blu et moi échangions un regard espiègle. "Alors montre-moi la ville!" « Bien sûr, ma jolie. »

Ça ne s’annonçait pas si mal finalement. Je n’aimais pas la chanson mais le fait que la jeune fille la chantait, rendait la mélodie plus. "Trouble, trouble, trouble!" Les paroles me firent un peu penser à moi. On ne savait jamais à quoi s’attendre avec moi. Son rire me fit rire à mon tour. C’était bon de rencontrer des personnes de bonne humeur. "Et puis, tu m'emmènes où?" J’avais deux choix à lui proposer. « Tu préfère quoi entre bowling ou karaoké ? Je te le dis tout de suite, je suis imbattable aux quilles. »

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Il était gentil. Malgré le fait qu'il état un Pi Sigma, je sentais qu'on pourrait bien s'entendre. La voiture avançait à un rythme surprenant. par là, je veux dit qu'elle allait étonnament lentement. Je voyais les branches des arbres dansées sur le rythme du vent. La tempête ne faisait que commencer. La pluie martelait la fenêtre et les essuies-glace tassait l'eau de peine et de misère. J'imagine que c'était la raison de notre vitesse de grand-mère. Sa voix me décrocha de mes pensés. "Je te déposes où?" Mais qu'elle tarte je faisais! J'habitais dans les chambres des Sigma Mu! Il aurait juste fallu contourner le parking et je serais arrivée. J'habitais dans un hôtel depuis 2 mois, dormir dans une chambre seule à l'école, ça faisait changement. Maintenant, comment lui expliquer tout ça sans avoir l'air d'une fille sans cervelle? "En fait j'habitais dans le bâtiment des Sigma Mu, mais je trouvais ça trop ennuyant comme parcours." Je lui offris un jolie sourire et un clin d'oeil. Je m'en étais pas trop mal tiré. "Alors montre moi la ville!"

Il trouvait cette chanson nul, hen? Je lui fis les yeux doux. Il se mit à chanter à ma grande surprise. Je me mis à rire, mais continua de chanter avec lui. "Trouble, trouble, trouble!" Je fis des petits mouvements comme pour faire semblant de danser et ria de plus bel.

Me callan dans mon banc, je le fixa quelques secondes. "Et puis, tu m'emmènes où?"

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On agissait comme si on ne venait pas de s'embrasser, il y a quelques minutes plus tôt. Je ne savais pas comment réagir face à cela. S'en foutait-elle ? Pourquoi ne réagissait-elle pas comme je le souhaitais ? Se doutait-elle de quelque chose ? Que pensait-elle de moi ? Pleines de questions me bousculaient dans ma tête. Je n'avais jamais ressenti ce sentiment étrange dans mon coeur, ni agi de cette façon. Je l'avais soudainement embrassé avec envie et à présent je me réjouissais de sa main chaude dans la mienne. Je ne savais plus trop quoi dire et agir devant elle également. Qu'avait cette fille que je ne connaissais même pas de plus que les autres ? «Je peux t'appeller Nath? Ah, moi c'est Bluberry». « Appelle-moi comme tu veux. Pour ma part je t'appellerai Blu ».

Blu avait lâcher ma main pour arranger ses cheveux. Je ne savais pas trop ce qu'elle faisait, certainement un truc de filles. J'ouvris la voiture puis entrai à l'intérieur, suivis de près par Bluberry. Je regardai derrière moi pour vérifier si aucune voiture était sur le chemin avant de quitter le parking. Quelques instants plus tard, l'adolescente alluma la radio pour avoir un peu de musique. « Je suis sensé te déposer où ? » J'activai les essuis-glaces, essayant d'y voir un peu mieux. Je conduisais la voiture lentement, ne voulant pas que ce moment passe rapidement. Une chanson de style rock passait alors je chantonnais un peu. Un énorme changement se fit entendre lorsque j'entendis la nouvelle chanson de Taylor Swift. Tout mais pas elle. Je ne l'aimais vraiment pas. Disons que le contry n'était pas vraiment mon style. Bluberry semblait aimer la chanson. « "I knew you were trouble when you walk down, so shame on me now! ». « Cette chanson est nulle ». Mais je ne voulais pas la décevoir. J'étais en mode séduction alors je devais tout faire pour plaire. « Flew me to places i'd never been
So you put me down oh ».

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Je sentais mon coeur, son coeur. « ... Je suis désolée, j'ai agi trop vite » Sa voix, la mienne. Mon regard confrontant le sien. Ses yeux noisettes profonds, ces yeux dans lequel tu pourrais te perdre jusqu'à la fin des temps. Il se mordit la lèvre. Elles étaient collées aux miennes il n'y a qu'une minute de cela. Il ne faudrait qu'un petit mouvement et... j'eus une soudaine envie de rire. Cette situation était aussi farfelue que ridicule. Je ne sais pas quoi, mais quelque chose m'attirait à lui. Pas une attraction physique, mais j'avais envie de tout savoir sur lui, d'entendre ses problèmes, de le réconforter. Mes pas sur le parking était furtif, c'était à peine si on pouvait entendre le plastique blanc rencontrer l'asphalte. Je sentais les gouttes coulées le long de mon dos, sur mon visage, dans me cheveux. J'adorais cette sensation même si je commençais à avoir froid. Je passa encore une fois les doigts dans mes cheveux. Boom, boom. Mon coeur battait encore contre ma poitrine. Je le sentais contre mes côtes et un doux sourire se dessina sur mes lèvres rosés.

Na, mais il était lent celui la! Planter là comme si ses souliers étaient du ciment frais, je pouvais le voir du coin de l'oeil. Je vus ce sourire lorsque nos mains se touchèrent. Un sourire espiègle auquel je répondis d'un autre clin d'oeil. Alors il était un gros pervers? Cela expliquait beaucoup... Je me mis à rire. Il sortit ses clés de sa poche et fit clignoter sa voiture. Nous nous rapprochions de plus en plus de son auto. Il s'appelait Nathan. "Je peux t'appeller Nath? Ah, moi c'est Bluberry!" Je ne me souvenais même plus qu'on avait des noms... Je lacha sa main et me tordit les cheveux pour enlever le surplus d'eau. Comme je l'avais prédit, c'était une auto de riche avec un jolie toit ouvrant. Je monta dans le siège passager pendant qu'il inséra la clé dans le contact. On entendit le moteur grondé et ma main se projeta directement sur le bouton de la radio. Je sentis l'auto avancer tranquillement. On ne voyait presque rien par la fenêtre.

Une petite bosse puis l'automobile se retrouva sur la rue principale. Je m'ennuyais. Je voulais vivre ma vie! Avec la sensation que ton coeur bas si fort que tu fais une crise cardiaque, je veux resentir ça! J'accôta ma tête par en arrière et monta le volume au maximum. Je n'aurais pas cette sensation avec un Pi Sigma, je ne l'es ai jamais vraiment aimé. Je le fixa. Scrutant ses moindres gestes pour contrôler l'engin que son paternel lui avait surement donné. Ma main glissa vers le bouton du volume. Je monta celui-ci à en avoir mal à la tête. La chanson Trouble de Taylor Swift passait. Je le fixa en souriant "I knew you were trouble when you walk down, so shame on me now!" Je chantais à tue tête en riant. Mais la question était, me suivrait-il?

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J'étais connu pour être un garçon qui aimait courir après les filles. Les relations longues et stables je ne connaissais pas cela. La gente féminine était comme un produit qui possédait une date d'expiration pour moi. Si je restais avec la même fille un peu trop longtemps, je l'abandonnais rapidement. D'habitude, les demoiselles savaient pertinemment ce qu'elles risquaient de subir avec moi, espérant qu'elles fassent exception à la règle. Mais non. Après ça les jeunes femmes avaient le cœur brisé et m'haïssaient car elles étaient jalouses. Je n'avais aucune pitié pour elles, tant que ma réputation n'était pas salie ou ma vie en danger. Je ne comprenais pas l'amour, peut-être parce que je ne l'avais jamais ressenti. Ce n'était pas par manque, au contraire. Je sentais que les gens m'aimaient. Dommage pour eux car je n'aimais pas, je testais.

Tout se passa beaucoup trop vite. Je ne savais pas ce qui se passait, ni se que je faisais. J'avais eu une envie soudaine de l'embrasser et je l'avais fait. Un baiser bon et parfait, enfin si on pouvait le qualifier comme ça. À peine que j'avais collé mes lèvres aux siennes que la cheerleader m'avait repoussé. Je fus déçu que cela n'aie pas duré un peu plus longtemps. « Non, mais t'es con ou quoi ? » Sûrement, ouais. Ce n'était pas mon genre d'agir impulsivement. « PAROLE ». « Quoi ? Non ! Je... Je... ». Que m'arrivait-il en ce moment, je ne comprenais rien du tout. C'était anormal que je ne sache pas quoi dire. Je commençais à perdre tous mes moyens, et en plus devant une fille ! L'adolescente regarda ses pieds avant de me regarder dans les yeux. « ...Je suis désolé, j'ai agi trop vite ». Bordel c'était quoi ces paroles ! Je ressentais une étrange sensation dans mon cœur que je n'avais ressenti auparavant. Plus que je la regardais, plus j'avais encore l'envie de l'embrasser. Je me mordis les lèvres pour moi aussi regarder le sol puis je la regardai dans les yeux en lui souriant. « PAROLE ». La jeune fille me fit un clin d'œil et marcha vers le parking. Je ne pouvais plus bouger, trop étonné de moi-même. Ce sentiment que je ressentais, serait-ce de... Non, impossible. Je ne pouvais quand même pas être tombé amoureux. Je ne pouvais pas le croire. Voyant que je n'avançai pas, la meneuse de claque recula de quelques pas puis me tiens la main. Ce contact me fit l'effet d'un choc électrique. « Tu viens ou tu restes ici en attendant qu'il se passe un miracle arrive et que le soleil revienne ? » Mon esprit me revient peu à peu, réalisant l'empereur de la situation. Je lui lançai un sourire espiègle, serrant sa main plus fort mais pas trop. « Je suis un gros pervers alors tant pis pour toi ». Je pris mes clés de voiture dans ma poche puis allumai ma voiture à distance. « Enfaite, c'est quoi ton nom ? Moi c'est Nathan.

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Pourquoi j'avais fait ça? J'avais bien beau être saoule, cela n'expliquait pas mon geste! Même si la scène me reste un peu flou. Je me rappelles avoir mis une première main dans son cou, puis l'autre avait glissé... eurrr! Je ne voulais plus entendre parlé de cette soirée. Edward avait également tout vu. Ed... Ce garçon donc j'ignorais le nom avait le don de me gâcher, encore plus, une soirée. Mes cheveux étaient trempés. L'eau était froide et je commençais à greloter. Mon coeur cognait contre ma poitrine sans savoir pourquoi. Je passa ma main dans mes cheveux. J'étais fatiguée, j'avais froid, je n'allais pas bien. Tout ce que je voulais c'était de rentrer paisiblement chez moi, m'étendre sous mes couvertures et dormir. Dormir sans plus jamais me réveiller. Je voudrais rester dans un rêve éternel. Un beau rêve, qui serait plus beau que ma vie en ce moment, évidamment. Ce n'était pas possible. Je le savais bien, mais avoir de l'imagination n'a jamais tué personne! Ma vie était finie. Je ferai le tour des rumeurs dans l'école, la voix parlerait de moi comme étant une putain de service et les blagues viendraient, commençant par la personne à qui j'avais... "fait plaisir" serait le bon terme. Je sentais l'eau glisser sur chaque partie de mon corps. Tout le monde était chez eux, à craindre la futur tempête. Aucune auto dans les rues, seulement le bruit du vent de plus en plus fort qui fait cogner les branches des arbres et la pluie tomber lourdement un peu partout sur Miami. Mon téléphone portable doit être dans mon sac, quelque part au fond. Je dois le trouver, appeler un taxi et rentrer chez moi. Il n'est pas là. Soudain, je repense au garçon. Il doit être parti dans sa bagnole de gosse de riche. Je tapote les poches de mon pantalon pour retrouver mon cellulaire. Quand je le trouve enfin, je remarque un bruit. Un bruit autre que la pluie ou le vent... Comme un clappement. Je sens quelque chose me saisir le bras, je sursaute. C'est encore lui. Il tient mon bras fermement puis me rapproche de lui. Étrangement, je n'ai pas envie de me débattre. Mon coeur cogne encore plus fort dans ma poitrine. Lorsqu'il colle mes lèvres aux siennes, je suis bizarrement surprise. Une alarme sonne dans ma tête. Tu ne connais pas ce type! Il pourrait être un violeur ou je sais pas quoi. J'hésite une ou deux secondes puis le pousse de mes deux mains. C'est quoi son problème à lui? Il n'a pas encore compris mon message de tout à l'heure? Je le regarde avec des yeux sévères. "Non, mais t'es con ou quoi?" Je réalise que je suis peut-être allée un peu fort avec lui. Il essaie surement d'être gentil... à sa manière. Je passe ma main sur mon visage et soupir. "Okay, t'a l'air d'un gars... super! Mais en ce moment, tout va mal dans ma vie. Je suis pas d'humeur à des plaisanteries ou je sais pas." Je fixe mes pieds quelques secondes puis plonge mon regard dans le sien. "Mais, il fait super froid, j'ai pas envie de rentrer à pied et tu as une bagnole. Alors, pousse ton petit cul en avant du volant parce que tu me ramènes chez moi!" Je lui fais un petit clin d'oeil et me met à avancer. Voyant que je suis en avance, je recule de quelques pas et insère mes doigts dans les siens. "Tu viens ou tu restes ici à attendre qu'il se passe un miracle et que le soleil revienne?"

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Je n’aimais pas spécialement la pluie. Le ciel et les nuages étaient gris, sans aucune gaieté. Le soleil était caché donc il n’y avait aucune lumière. Je n’aimais pas ça car j’étais tout le contraire. Le soleil, la plage, c’était moi. J’aimais m’amuser comme s’il n’y avait pas de lendemain, comme le dirait si bien le proverbe. Et puis sans rayons de soleil, je ne pouvais pas enfiler mes lunettes de soleil porte-bonheur. Oui je sais j’étais bizarre. Les gens avaient des colliers ou des bracelets porte-bonheur, mais moi c’était des lunettes. À chaque fois que je les portais, je me trouvais une fille. J’en trouvais aussi sans mais avec mes lunettes c’était exceptionnel. Ce que je n’aimais pas avec la pluie, c’est qu’elle mouillait mes vêtements. Et évidement lorsqu’ils étaient mouillés, ils collaient à la peau. Je détestais cela. Mon corps devenait trop lourd à supporter. Je ne m’inquiétais pas pour l’instant car ce n’était que des petites gouttes, sauf qu’il y en avait beaucoup.

"Si t'es Dieu, tu dois savoir que les types prétentieux et dragueurs dans ton genre, ça me pu au nez!" Elle m’avait déjà démasqué, la petite coquine. De toute façon je n’avais pas l’intention de le cacher. J’étais plutôt fier de ma réputation, j’aimais ça. En plus de cela, elle avait osé rouler des yeux. Je lui répondis avec un ton faussement moqueur. « Ah ouais ? Pourtant il me semblait que tu avais aimé jouer avec mon bijou de famille, non ? ». J'aurai voulu qu'elle aille plus loin ce jour là. Dommage qu'on avait été devant tout le monde. Tout à coup, l'adolescente s'arrêta et fit de même avec moi en me bloquant avec sa main sur mon torse. Allait-elle m'embrasser maintenant ? Et non ! "Écoute moi bien p'tit connard, si tu vas raconter ça à qui conque ou si tu redis quelque chose sur cette soirée, je te jure que je te crèves les yeux, que je t'arraches les amidales de mes propres mains et que je bousille ton beau visage d'ange. Tu m'as compris?". Je vois. Madame n'était pas contente, alors elle faisait su chantage. Je l'aimais de plus en plus à cause de cela. Je lui lançai un sourire niais. Elle me lâcha puis s'en alla en accélérant le pas. Tant pis pour la voiture, je la poursuivrai. Pourquoi je ne faisais juste pas la laisser partir ? Ce n'était qu'une simple fille parmis tant d'autres. Je commençais à ressentir des papillons dans mon ventre. Dans un sens, je ne voulais pas qu'elle parte. Mais que m'arrivait-il ? Je voulus m'arrêter pour rebrousser mon chemin mais j'en fus incapable. Je m'approchai rapidement d'elle puis la stoppa en lui attrapant le bras. Je la tirai plus proche de moi et collai mes lèvres aux siennes.

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Je regarda le ciel. On ne voyait plus les joyeuses étoiles de tout à l'heure, on ne voyait même plus la couleur du ciel. Celui-ci était embrumé de nuage gris/noir et menaçait d'éclater d'une minute à l'autre. J'ai dit que j'aimais la pluie, pas les grosses tempêtes. J'aurais mieux fait de m'appeler un taxi au lieu de rentrer à pied. Plus j'avançais avec lui, plus il y avait de gouttes à la seconde. Mes cheveux commençaient à être mouillé. S'il fallait que j'attrape un rume! "Dieu." Non, mais quel imbécile celui la! Je roula les yeux. C'était le genre de type avec qui tu parles cinq minutes et tu as envie de lui coller une bonne claque. Un prétentieux, surement Pi Sigma et Dieu sait à quel point ils m'énervent. "Si t'es Dieu, tu dois savoir que les types prétentieux et dragueurs dans ton genre, ça me pu au nez!" Je lui fis un petit sourire sarcastique et malgré le fait que j'avais envie de courir, je continua de marcher à ses côtés. Son visage me disait réellement quelque chose. Je ne me rappelles plus où je l'avais vu, mais j'avais l'impression de le connaître. Cherchant loin dans ma tête, il interrompit mes pensées. Encore. Tout me revint. J'avais accepté le défi en lui caressant l'entre-jambe. Eh merde, j'étais saoul et je n'allais pas bien. Edward devait avoir tout vu en plus! Je suis comme ma mère ça y est. Non. Je refuse. Je ne me laisserai pas abattre sans rien dire. Je veux être une guerrière. Je suis une guerrière! Je me mis devant lui et le bloqua à l'aide de ma main sur son torse. Je le foudroyais du regard. "Écoute moi bien p'tit connard, si tu vas raconter ça à qui conque ou si tu redis quelque chose sur cette soirée, je te jure que je te crèves les yeux, que je t'arraches les amidales de mes propres mains et que je bousille ton beau visage d'ange. Tu m'as compris?" Je laissa tomber ma main, me revira lentement et accéléra le pas. Je ne voulais jamais plus entendre parler de ce connard de ma vie. Bon, j'avoue que c'est de ma faute aussi, mais j'étais saoule merde!

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Pendant un instant, je craignais que l’adolescente m’ignore. Mais par la suite je conclus que c’était impossible qu’une fille me fasse cela, j’étais beaucoup trop parfait pour être délaissé. En la regardant de plus proche, je remarquai que ses yeux bleus étaient vraiment sensationnels. De plus, elle dégageait un délicieux parfum. Cette fille n’était pas comme les autres, j’en étais certain. La jolie brune semblait posséder un fort caractère. Je baissai les yeux pour regarder discrètement ses seins et ses fesses. Ouais, pas si mal la petite. C’était carrément mon genre de fille. Je demandai si elle aura l’honneur de se retrouver dans mon lit. La pluie tomba sur nous, goutte par goutte. À mon avis, ça sera le déluge dans pas très longtemps.

La Cheerleader sexy daigna enfin à me remarquer. Pas trop tôt, de toute façon je ne la lâcherais pas d’une semelle. Le tintement continu des klaxons des voitures commençaient sérieusement à m’énerver. Je voulais crier : Fermez-vous, connards ! Mais je ne le fis pas. Ce qui m’importait en ce moment était la jeune fille qui me faisait face. Elle avait enlevé ses écouteurs et les avaient ranger dans sa poche. À présent j’avais toute son attention. L’adolescente était étonnée de me voir. Évidemment, ce n’était pas à tous les jours qu’on voyait un gars aussi beau que moi. "Et tu es?". On me posait souvent cette question alors je répondais toujours de la même façon. « Dieu ».

Soudain un souvenir fit son apparition dans ma tête. Ça s’était passé lors d’une fête, celle des Sigmas. J’avais lancé le dès et était tombé sur Action. J’avais lancé un défi à une fille. Soit elle touchait la partie intime de quelqu’un, soit elle faisait un striptease. C’est ce qu’elle fit et j’avais été sa victime. La jeune fille n’était pas experte, mais elle était tout de même douée. J’avais ressentis un royal plaisir. Et cette fille, c’était celle qui se trouvait devant moi. Je souriais à la remarque. « Dis, tu ne voudrais pas encore utiliser ton talent sur moi ? ». Je savais qu'elle se rappelera de ce moment. C'était juste après que je me sois mis à poil devant tout le monde. Une vrai fête. Nous avions bientôt atteint ma voiture. Si la pluie n'arrêtait pas, je lui proposerai de la ramener.

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Je n'entendais plus rien que ma musique. J'avais l'impression d'être dans un autre monde où personne ne pourrait venir me déranger. Bien évidement, il suffirait de m'arracher les écouteurs et je devrais descendre sur terre. En ce moment, personne n'était là pour m'énerver. Mes lèvres mimaient les mots de la chanson quand une goutte me tomba sur le nez, puis une autre sur l'épaule, puis plusieurs autres un peu partout. Pas grave. J'aime bien la pluie. Elle te fait sentir en vie. Je laissa tomber ma tête vers l'arrière pour sentir la pluie. J'avais caché mon Ipod dans ma veste de cuir pour ne pas le mouiller. Ma tête de nouveau en place, je n'entendis pas les pas derrière moi. Mes lèvres mimaient les mots de ma chanson , mais pas assez pour qu'on le remarque. Je n'entendis pas le "Salut." que les jeunes homme me lança. Même que cela me pris un peu de temps avant de le voir marcher à mes côtés.
J'arracha mes écouteurs à mes oreilles pour les ranger avec mon Ipod. Mon petit monde parfait s'écroula. Je n'entendais plus que nos pas sur le parking, la pluie tombée et les automobiles klaxonnant comme des gros connards. C'est drôle comment tout peut passer de parfait à moins que rien. Je tourna un peu la tête vers le garçon. Je reconnus immédiatement ce regard noisette et mystérieux. C'était le joueur de foot de tout à l'heure! Mais je reconnaissais ce visage aussi, il me semblait presque familier. Je le regarda intriguée "Salut?". Pourquoi me parlait-il? Il ne pourrait pas juste aller à sa stupide bagnole de riche et pas m'embêter pour que je retourne dans mon petit monde? Non? Ah ben merde! Je continua de le regarder interloqué "Et tu es?". Je dénoua mes cheveux qui me gênaient puisqu'ils n'étaient plus vraiment en place dans l'élastique/boucle. Les ébourriffants un peu pour les replacer, j'attendis la réponse du garçon. Il ne restait que trois autos au bout du parking, au moins je n'aurais pas à parler longtemps.

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J’avais un match aujourd’hui. Mon premier depuis une éternité. Évidemment je stressais énormément. J’étais un garçon plutôt confiant d’habitude, mais là j’avais peur de ne pas être à la hauteur. Je venais d’être accepté dans l’équipe alors je ne désirais pas faire regretter leur choix. Je me levai à 5h00 du matin, incapable de m’endormir plus longtemps. Pour passer le temps, je fis un petit tour sur Facebook avant d’aller voir des vidéos des équipes américaines de football. Je voulais voir et revoir de quoi cela avait l’air, pour être bien préparé. Deux heures plus tard environ, je fis quelques recherches sur l’équipe adverse pour vérifier si on avait une chance de gagner. L’équipe n’avait gagné que peu de match, alors on avait toutes nos chances. Je me forçai à me lever de mon lit et à aller prendre une douche. Chiko était toujours endormi, ce qui était rare de sa part. D’habitude il était super actif à cette heure-ci. J’allai entrer dans la douche mais je changeai rapidement d’avis, alors je pris un bain. Mon problème avec les bains étaient que je pouvais y passer deux heures sans m’en rendre compte. Il était plus de 7h00 et je risquai d’arriver en retard. Tant pis, j’allais sûrement avoir une retenue ou être convoqué chez le directeur. Je sortis de la douche une heure plus tard. Finalement, j’avais envie de carrément sécher mes cours aujourd’hui. De toute façon si j’y étais allé ça n’aurait rien changé, vu que je n’aurai même pas écouté. Je portais un jean noir et un sweatshirt gris. Je fis beaucoup d’exercices afin de m’échauffer, sinon je passai le reste du temps à la télévision ou sur internet.

Le moment temps attendu arriva. J’allai au lycée avec ma voiture, en prenant avec moi mon sac de sport. Je garai mon auto dans le parking puis entrai dans l’établissement. J’avais eu un petit aperçu de l’extérieur et je remarquai que beaucoup de personnes étaient présentes. J’entrai dans les vestiaires pour me changer. Par la suite, je discutai avec les autres gars de mon équipe jusqu’au début du match. Arrivé sur le terrain, l’adrénaline commença à se faire sentir. De plus, avec les jolies filles qui faisaient parti des Cheerios me remontèrent le moral. Rien de mieux que des filles sexy en mini-jupe pour me donner de l’énergie. Il y en avait une particulière magnifique. Elle avait de longs cheveux bruns et des yeux magnifiques. Le coup de sifflet de l’arbitre me réveilla de ma rêverie. Le match commença. J’avais bien l’intention de bien jouer et de gagner.

On avait gagné. Mon premier match et on avait gagné haut la main. On fêtait notre victoire dans les vestiaires. Je décidai de prendre une douche, histoire d’enlever toute la sueur. Après ça j’étais bien motivé pour aller draguer quelques filles. Je me mis un peu de parfum, ce qui me permettra d’attirer des filles. Je sortis des vestiaires le dernier. Dès que je fis un pas à l’extérieur, de petites gouttes commencèrent à tomber du ciel. Zut, alors. Ma voiture était à l’autre bout, il allait me falloir quelques minutes de marche. Alors que je marchai, j’aperçus une fille devant moi. Même de dos, j’avais reconnu la jolie cheerleaders que j’avais vu plus tôt. Parfait, je sentais une nouvelle conquête. J’étais en manque en ce moment. Je m’avançai vers et me mis à marcher à côté d’elle. « Salut ».

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Couché sur le sofa, je fixais le plafond. Edward... Rien ne serait comme avant. Je ne voulais pas le voir, mais il y avait un match de football ce soir et je ne pénaliserai pas les autres filles de cheer juste à cause d'un truc avec mon joueur préféré. J'avais l'impression que ma veste était lourde sur mes épaules, comme ci elle voulait me caler. J'avais beau me dire lève toi, soit forte! Je n'y arrivais simplement pas. Pourtant, je devais redescendre sur terre, je ne pourrais pas rester là toute ma vie... à moins que? Je suis en train de devenir comme ma mère. Une pouffiasse qui a l'air du prototype parfait de la femme prête à faire n'importe quoi pour l'homme. Je ne suis pas ma mère. Cette pensée me poussa à mettre les pieds par terre et à me relever lentement. Je fonça à la salle de bain, fixa mon reflet dans la glace avant de me mouiller les mains d'eau froide et de me les passer dans le visage. J'allais mieux. Juste le fais de ne pas être comme ma mère m'encourageait à avancer.

J'appliqua une fine ligne noire sur chacun de mes yeux ainsi qu'un peu de mascara. Je mis mon uniforme violet et mes souliers blancs. Je noua mes cheveux d'une boucle violette également. Alors que j'ouvris ma porte, je saisissa mon sac ainsi qu'une bouteille d'eau et ma veste allant avec l'uniforme. Je poussa la porte d'entrée et marcha un peu afin de trouver un taxi. Le ciel devenait tranquillement sombre, les étoiles étaient comme des paillettes dans le ciel et des tas de bâtiments avait toujours leur lumière ouverte. Surement des gens malheureux, travaillant dans une pièce malheureuse, avec un travail malheureux et tout un tas de trucs malheureux. J'accota ma vitre contre la fenêtre de la voiture et ferma mes yeux. Je pris une grande inspiration et le temps que j'ouvre à nouveau les yeux, je voyais la grande école devant nous. Je donna l'argent au chauffeur et descendit en me dirigeant vers les vestiaires. Les filles se racontaient leurs potins, moi je me demandais si Ed me verrait... On m'interrompit dans mes pensées. Le match allait commencer et on devait aller sur le terrain pour faire le numéro d'entrée. Les grosses lumières me fient mal aux yeux , mais je réussis à m'habituer. Nous nous placèresdevant l'entrée des joueurs, plaçant nos ponpons afin qu'on ne voit pas la porte. Le commentateur parla un peu puis annonça la venue de notre fantastique mascotte. Nous nous mires à secouer nos ponpons à criant lorsque les garçons se mirent à courir dans l'allée que nous formions. Les joueurs allèrent au banc pour parler de leur stratégie pendant que nous effectuions notre numéro.

Le match commença. Nous faisions une rotation pour que chaque fille puisse se reposer un peu. Alors que je secouais mes ponpons, je chercha Edward du regard. Mes yeux scrutaient chaque joueurs quand je croisa celui d'un en particulier. Je ne sais pas pourquoi, mais celui-ci m'intrigua. De retour à ma tâche principale, je repéra Edward et le suivi du regard assez longtemps. Lorsqu'il tourna la tête vers moi, je fis mine de regarder un autre joueur. Le match se termina avec notre équipe comme gagnant. J'avais mal à la gorge tellement j'avais crié. Une fois de retour dans le vestiaire, je pris une bonne gorgée d'eau ainsi que ma douche. Je remarqua que toutes les filles étaient parties lorsque je sortis de la douche. Je mis un t-shirt rouge ainsi qu'un jean et une veste de cuir. Je brancha mes écouteurs à mon Ipod et mit une chanson au hasard. J'avais bien envie de rentrer à la maison à pied. Soudainement, je sentis une goute d'eau glisser sur mon nez.