Le mystérieux inconnu c'est toi? [PV Jonh'][Abandonné]

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Est-ce toi que j'attends?

Jonh’ prétendait ne pas m’avoir vu à cette fameuse soirée, et c’était peut-être mieux ainsi. Soit il faisait preuve de galanterie à mon égard, m’épargnant ainsi les souvenirs humiliants de cette soirée, soit il n’était réellement pas là. Dans un cas comme dans l’autre, je lui en étais reconnaissante. Malheureusement, le mal était fait en quelques sortes. Immanquablement, je repensais à cette soirée et à ce que j’avais fait. J’étais allée trop loin, mais je n’avais pas le choix, j’étais obligée tout simplement de faire ce que cette fille m’avait dit pour ne pas qu’un chapitre bien précis de ma vie ne soit révélé. Un chapitre qui aurait dû être brûlé et envoyé aux quatre coins du monde en théorie, d’après les belles paroles de Jared. Pourtant, elle avait affirmé avoir en sa possession cette vidéo et je n’en avais pas parlé à Jared, je n’avais pas osé aborder le sujet, trop honteuse de mes actes.

Pourtant, plus le temps passait et plus je me sentais en colère, non pas après moi mais après lui. J’avais décidé de lui faire confiance, de ne plus croire ce que les autres pouvaient raconter sur nous et de lui faire confiance. Pourtant, j’avais énormément de mal à digérer bon nombres de choses et plus le temps passait et moins je cautionnais tout cela.

J’ai regardé Jonh’ se lever, pensant un instant à son comportement avec les filles. Esy-ce que lui se comporterait ainsi ? Laisserait-il une femme dans l’attente ainsi, sans réellement faire attention à ses actes et ses paroles, sans prendre réellement gare à ce qu’elle pouvait penser ? Même si je ne le connaissais pas tellement, je n’avais pas l’impression que c’était ce type de gars, bien au contraire.

Lorsqu’il revint, il me demanda à son tour de mes nouvelles, des nouvelles rencontres ? Oh que oui j’en avais fait mais pas que des belles malheureusement.

« Oui oui, rien qu’avec ma confrérie par exemple, on est tous assez proches et on s’entend très bien, comme une grande équipe quoi. Après, il y a ma classe, honnêtement, ça se passe plutôt bien, même si j’ai un peu de mal à vivre le départ de Cristina… »

En repensant à ma plus belle rencontre ici, un petit soupire m’échappa. Je repensais à Paris, à toutes nos discussions pendant les cours, nos rigolades jusqu’au petit matin, les nuits que nous passions tour à tour chez les Rho Kappa ou chez les Lambda, nos longues conversations téléphoniques et bien plus encore. C’était véritablement l’une de mes plus belles rencontres ici et j’avais l’impression qu’on me l’avait brutalement arrachée, comme tout ce qui me tenait à cœur.

« Elle a été obligée de partir, pour retourner auprès de sa famille. On garde toujours le contact par téléphone mais ce n’est plus comme avant et c’est normal. »

Un triste sourire se dessina sur mon visage. Tout d’un coup, l’atmosphère de ce Starbucks me semblait insoutenable. C’était typiquement le genre d’endroit dans lequel nous aurions passé des heures avec Cris, à parler de tout et de rien. C’était également dans ce genre d’endroit que j’aurai aimé être, avec Jared tout simplement, mais à présent, plus le temps passait et plus nous nous éloignions, ou plutôt, je m’éloignais de lui. Je ne savais pas si c’était à cause de moi, si c’était parce que j’étais instable en ce moment mais je n’arrivais plus à faire comme avant, je ne parvenais plus à l’aimé comme ce jour-là, lorsque je l’avais retrouvé dans sa chambre.

J’avais l’impression de m’accrocher à mes rêves, de me voiler la face et ce n’était pas réellement possible. Je me faisais plus de mal qu’autre chose, c’était certain. A présent, je n’avais plus qu’une seule envie, sortir d’ici pour tenter de penser à autre chose. Je ne voulais pas penser à Jared maintenant, ni à Cristina. Je ne voulais plus penser à ces souvenirs douloureux, je voulais juste faire comme si rien ne s’était passé, comme si aujourd’hui était un jour sans passé, comme si tout débutait véritablement maintenant.

« Dis, ça te tente qu’on sorte ? Histoire de bouger un peu, j’ai l’impression que mon hyperactivité reprend le dessus ! »

Pitié, dis oui. Je n’avais pas terminé ma boisson mais je pouvais toujours l’emporter, tout ce que je voulais, c’était fuir cet endroit, fuir comme je le faisais à chaque fois. Plutôt que d’affronter le danger et ma peine, je préférais la fuite qui était moins douloureuse et tellement plus facile.

B-NET

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Le mystérieux inconnu, c'est toi ?

C'était bizarre, à chaque fois que je me remettais à penser à cet événement, cet accident de bus qui avait fait nos chemins se croiser, je posais ma main droite sur mon bras gauche, là où était ma cicatrice encore bien visible même après tous ces mois d'écoulés. Je regardais la jolie jeune fille qui était en face de moi, je ne savais toujours pas si elle savait que c'était moi qu'elle attendait toute à l'heure, assise sur cette même chaise et quand elle m'avait envoyé le message qui m'avait fait atterrir ici, plusieurs minutes auparavant. « D’ailleurs, j’y pense, je suis allée dans ta confrérie il y a pas longtemps pour une soirée. Le moins qu’on puisse dire c’est que c’était… spécial. »
Spécial ? C'est bien ça qu'elle avait dit ? Oui, ça, « spécial » c'est le moins qu'on puisse dire. C'était plus que spécial même. C'était... étrange, de la même définition – ou presque – que spécial après tout. Mais cette soirée était vraiment bizarre. C'était un action vérité géant et assez... bizarre, encore une fois. En plus, je n'avais pas eu le souvenir d'avoir vu Ash à cette soirée. J'étais resté, j'avais regardé, j'avais parlé à des amis mais je n'avais pas joué, j'avais seulement bu et fumer. Mais je n'avais pas eu envie de jouer, pour le coup.

« Oui, spécial, comme tu dis... D'ailleurs, je ne crois pas t'y avoir vu ? »

Je regardais la jeune femme et juste après qu'elle m'ait répondu, je me levais pour aller payer mon café que j'avais quasiment bu d'une traite, je lui avait fait un petit signe de la main avant de me lever pour bien qu'elle voie que je ne partais pas comme ça. Ca ne se faisait pas après tout, de se lever comme ça. En revenant à la table, je me suis dit que j'aurais peut-être du en reprendre je ne savais pas si elle avait l'intention de rester toute l'après midi ici ou si nous allions bouger plus tard ou même dans quelques minutes. Mais je dois avoué, que l'idée de rester ici, toute l'après-midi à parler, si c'était son intention, le cul vissé sur cette chaise, ne me plaisait pas tant que ça.

« Et sinon, tu t'as fait de nouvelles rencontres, tout ça ? »

Après tout, je ne savais pas grand chose sur elle et ses fréquentations. Je ne savais pas si elle avait un copain ou un gars qu'elle appréciait bien. On ne parlait pas de grand chose, les deux fois où je l'avait croisée subitement, nous n'avions pas beaucoup parlé et même si on n'était pas non plus distant, on n'était pas si proche que ça non plus. C'était plutôt, entre les deux disons. Je m'accoudais à la petite table faite pour deux en me rapprochant en un espèce de système automatique, comme quand on met nos chaussures, un peu. Je regardais autour de moi. Il n'y avait pas tellement de monde dans le café, les gens rentraient, faisaient la queue et repartait avec leur café, toujours pressés. Comme des grandes personnes, patrons ou des gens pour lesquels le temps était de l'argent et qu'il ne fallait pas en perdre une seconde.

©Didi Farl pour Never-Utopia

Dernière édition par Jonhattan F. Kooles le Mar 19 Mar 2013 - 10:51, édité 2 fois

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Est-ce toi que j'attends?

J’ai pris une gorgée de mon café qui était nettement moins brûlant à présent avant de lui répondre. Enfin, plus précisément avant de réfléchir à ma réponse. Je ne savais pas si j’allais tout lui dire, ou non. J’ai réalisé pour la première fois que lors de nos conversations, c’était la plupart du temps moi qui me dévoilais et qui parlais de ma vie, de ce qui m’arrivait mais lui en faisait nettement moins. Qu’est ce que je savais à son sujet ? Rien. Enfin, rien était un peu extrême.

Tout ce que je savais de lui datait de notre première rencontre. Lorsque nous nous étions rencontrés par hasard sur la plage, c’était moi qui avais le plus parlé une fois encore. A présent, j’avais également envie d’en savoir plus sur lui, sur ses fréquentations au lycée, ses activités ou même en savoir plus sur sa confrérie… D’ailleurs.

« D’ailleurs, j’y pense, je suis allée dans ta confrérie il y a pas longtemps pour une soirée. Le moins qu’on puisse dire c’est que c’était… spécial. »

En repensant à cette soirée, j’ai souri. Il est vrai que cette dernière n’avait pas été de tout repos, bien au contraire. J’y étais allée avec Devon et malheureusement pour moi, j’avais été la cible d’un Sigma Mu aux idées particulièrement tordues qui m’avait fait boire une mixture fort étrange. En contre partie, j’avais donné une action à Edward qui avait été obligé de se dévêtir presque entièrement. A cette soirée, je ne me suis pas souvenue de l’avoir vu, mais je me suis également rappelée qu’il n’était pas venu pour la fête d’Halloween. Peut-être que Jonh’ n’aimait pas les fêtes tout simplement ?

Comme je ne savais pas grand-chose sur lui, il y avait bon nombre de possibilités et d’hypothèses qui me trottaient dans la tête. Je n’avais qu’une envie, c’était d’en savoir plus sur lui. Ma curiosité était piquée au vif et je lui laissais une dernière chance de s’ouvrir de lui-même, avant que je ne commence à poser des questions.

Paradoxalement, même si je ne le connaissais pas vraiment, j’appréciais sa compagnie et passer du temps avec lui. Jonhattan était tout simplement une personne que je considérais comme un ami, certes mystérieux mais un ami tout de même.

B-NET

Invité

Le mystérieux inconnu, c'est toi ?

Le jeune homme était resté devant la jeune fille qui lui avait envoyé un message un peu avant. Alors c'était bien elle, le jeune homme sourit amusé quand elle se redressait et qu'elle prenait tout le sérieux qu'elle avait en réserve, le vouvoyant. « Vous êtes Le petit inconnu je suppose ? Installez-vous, je vous en prie. » alors oui, c'était lui. Gardant son sourire amusé succédant à celui en coin, le jeune homme répondit amusé. « Eh bien oui, c'est moi. » Et il s'asseyait en face d'elle, ne sachant pas trop ce qu'ils allaient faire, de quoi est-ce qu'ils allaient parler. Le jeune homme était tout de même content d'être venu en ayant reçu ce message en inconnu. Il avait été agréablement surpris, c'est vrai. Et même s'il ne savait pas comme tout ça allait se finir, en une petite balade ou bien des cafés et des cafés. Il n'avait rien n'a faire et il appréciait beaucoup Ash même si leur rencontre avait été un peu bousculée et assez hors du commun. Avant qu'il ne puisse penser plus, la jeune femme reprit la parole. « Je tenais à te remercier Jonh' pour tout ce que tu as fait pour moi lors de nos deux rencontres. Je tenais également à te dire que la petite plante que j'étais avais finalement trouvé ses repères, en partie grâce à toi et pour cela je t'en serais toujours reconnaissante. Je voulais vraiment te le dire et je voulais que tu le saches car tu es une personne que j'apprécie ici et à chaque fois je n'ai pas eu l'occasion de t'exprimer ma gratitude. » Sa longue tirade fit baisse les yeux à Jon, les dirigeant vers la table devant laquelle il était assis. Il ne savait pas trop quoi dire, ni pourquoi elle le remerciait, il n'allait pas non plus la laisser gelée sur la plage alors que lui n'avait pas besoin de son pull ou il n'allait pas la laisser périr dans un bus accidenté venant de se faire renversé face contre terre par un gros quatre quatre à la conductrice jeune et peu prudente.C'est vrai que le Humer qui leur avait foncé dedans n'était pas très légé, loin de là même. C'est vrai que la jeune femme ne l'avait jamais remercier mais il n'avait pas non plus penser qu'elle en ressentait le besoin, de s'excuser. Il ne pensait même pas qu'elle allait le faire un jour et il ne l'aurait jamais demandé, ça ne l'aurait pas gêné pour tout dire. Alors, d'un signe de tête et d'un sourire il lui signifiait qu'il avait bien entendu ce qu'elle venait de dire et sans parler toujours elle comprit que pour lui c'était naturel, et que c'était normal.

Alors elle entamait la conversation, et il lui reverrait la pareil volontiers. Il avait ce sourire en coin qu'il ne perdait jamais lorsqu'il était à peu près bien. Il n'enlevait pas son manteau comme quelqu'un de poli l'aurait fait, et pour cause, il n'en avait pas. Alors il restait là, en face d'elle, posant ses mains sur la table du café qui venait d'ouvrir et dont les murs et le plafond resplendissaient encore. « Alors, qu'est ce que tu deviens depuis notre aventure sur la plage ? » Eh bien, comme d'habitude la jeune femme avait le chic pour poser les bonnes questions il n'en savait foutrement rien. Et il n'avait pas fait grand chose depuis leur « aventure sur la plage » comme elle avait dit. Juste les cours et les jours qui se ressemblaient plus les un que les autres à chaque fois que le soleil se levait. « Eh ben rien de spécial, les cours... Et toi ? » Il gardait un sourire sur ses lèvres, regardant la blonde qu'il avait devant lui. Il se rappelait de ses cheveux rouges qu'elle avait le premier jour où il l'avait vu, ce jour où il faisait si beau et où les évènements étaient si noirs.

©Didi Farl pour Never-Utopia

Dernière édition par Jonhattan F. Kooles le Mar 19 Mar 2013 - 10:52, édité 2 fois

Invité

Est-ce toi que j'attends?

J’ai regardé autour de moi distraitement, sans réellement faire attention aux visages que je voyais. Soudain, après avoir regardé une jeune femme, mon esprit encaissa enfin une information et je suis retournée en arrière, c’était bien Jonh’ qui était là. Lorsqu’il fut sûr d’avoir mon attention, il m’adressa un petit Salut avec son éternel sourire, le même que celui que j’avais réellement connu ce soir-là, sur la plage. Un franc sourire se dessina sur mon visage et j’ai posé mes coudes sur la table, le regardant de bas en haut avant de croiser mes mains tout en poursuivant avec sérieux.

« Vous êtes Le petit inconnu je suppose ? Installez-vous, je vous en prie. »

Mon sérieux vola immédiatement en éclat, laissant place à une expression plus détendue et naturelle. Il était bien habillé aujourd'hui, non pas que d'habitude il était négligé mais j'avais pourtant l'impression qu'il y avait quelque chose de changé en lui. Enfin, c'était peut être parce que je le croisais pour la première fois dans un cadre que l'on pourrait qualifier de commun et normal, ce qui avait cruellement manqué durant nos deux précédentes rencontres.

Si j'avais su que je le verrai aujourd'hui, j'aurai fait quelques efforts. La dernière fois que je l'avais vu, j'étais en pleine période de doute, j'avais besoin d'une épaule sur laquelle m'appuyer et il avait été là. Je ne l'avais jamais remercié pour ce qu'il avait fait pour moi, soit je n'en avais pas eu le temps, soit je n'y avais pas pensé mais il était à présent temps de remédier à cela.

« Je tenais à te remercier Jonh' pour tout ce que tu as fait pour moi lors de nos deux rencontres. Je tenais également à te dire que la petite plante que j'étais avais finalement trouvé ses repères, en partie grâce à toi et pour cela je t'en serais toujours reconnaissante. Je voulais vraiment te le dire et je voulais que tu le saches car tu es une personne que j'apprécie ici et à chaque fois je n'ai pas eu l'occasion de t'exprimer ma gratitude. »

Une longue tirade qui pouvait lui sembler étrange comme entrée en matière mais je risquais d'oublier et ça je ne voulais pas. C'était également pour moi une manière de lui montrer qu'à présent je savais voler de mes propres ailes et si j'avais besoin d'aide, je savais sur qui me reposer à présent.

Je ne savais pas grand chose de lui en réalité et il en était de même pour lui à mon égard et peut être qu'aujourd'hui allait nous permettre d'en apprendre un peu plus l'un sur l'autre, cela ne pouvait que s'avérer intéressant de toute manière.

« Alors, qu'est ce que tu deviens depuis notre aventure sur la plage?»

B-NET

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Le mystérieux inconnu, c'est toi ?

L'hiver, cette période où tout est idéalisé. Avec toute sa période de fête qui allait avec. Noël et le nouvel an, quasiment dans la même semaine, que des fêtes qui donnent le sourire et qui sont conviviales normalement. L'hiver, cette période que l'on imagine neigeuse, froide et belle, où l'on s'émerveille devant les maisons décorée de rennes, de Père Noël ou de guirlandes colorée qui clignotent à leur rythmes, ne se souciant de rien d'autre à part du moment où elles doit illuminer, ou éteindre le jardin des jeunes parents et de leurs enfants dont les yeux pétillent à l'arrivée de cette fête à cadeau. Oui, dit comme ça, l'Hiver, Noël et tout ce qui s'en suivait c'était plutôt agréable, mais chacun voyait midi à sa porte. Par exemple, Jonhattan, lui, n'aimait pas ça, n'aimait pas l'hiver. Pour lui c'était une période assez douloureuse même s'il en le faisait pas montrer. Il ne comprenait pas pourquoi tous ces enfants s'émerveillaient devant les décorations, leurs sapins, ou la neige. Enfin, en y réfléchissant, peut-être était-il pareil quand il était petit, avant la mort de ses parents, le jour de son anniversaire. Ce jour l'avait beaucoup marqué, à chaque fois que c'était son anniversaire, il évitait tout le monde comme la peste, assez dur à comprendre pour les autres qui lui offre des cadeaux ou veulent passer un petit moment avec lui pour ce jour spécial. Oui, effectivement, c'en était un, un jour spécial, mais pas dans le même sens que les autres.

Le matin même, quand il s'était réveillé, il avait soufflé, Noël était passé et toute la période familiale, qu'il n'avait pas, avec. C'était une bonne chose. Il n'avait jamais fêté Noël avec son Oncle, et il ne voulait pas commencer maintenant à arrêter cette tradition qui s'était installée et beaucoup moins douloureuse que les autres qui auraient pu s'installer. Il s'était réveillé tranquillement, maintenant soulagé que cette période surchargée était plus ou moins passée, ou du moins était entrain. Il se levait de son lit et allait fumer sa clope du matin, celle qu'il fumait chaque matin, avant de boire son café. Quand il l'eut bu, il allait prendre une bonne douche, histoire de bien se réveiller. Quand il regardait sur sa tablette tactile un film, il entendait son téléphone sonner. Il ne savait pas qui est-ce que c'était. Il avait perdu tous ses numéros qui étaient enregistrés dans son téléphone, et ça n'était pas très pratique à dire vrai. Il regardait le SMS qu'il venait de recevoir. « Hey ! Tu vas bien ? Dit, tu connais le nouveau Starbucks qu'à ouvert dans la ville ? Et si on y allait cet après-midi ? Ça te dis ? Vers 14heures j'y serai. Bisous. ». Apparemment, il ou elle avait l'air de le connaître, il ne voulait pas le ou la vexé et donc il ne demanda pas au cher messager qui venait de lui écrire qui est-ce que c'était. Il n'avait aucune idée de qui est-ce que ça pouvait bien être mais il lui disait qu'il y serai aussi.

Il aimait bien le mystère de qui est-ce qu'il découvrirai. Il espérait juste que ça ne soit pas un mec. Il en souriait lui-même, mais le message qu'il avait reçu ressemblait fortement à celui d'une fille, un petit rendez-vous si on pouvait appeler ça comme ça. Il n'était pas loin du Starbucks et partit de sa chambre à treize heures quarante cinq, habillé d'une chemise Abercrombie et un jean noir, avec les dernières baskets qui étaient sorties la semaine qui précédait celle-ci. Elles étaient toutes neuves et il en était fier, il les adorait à vrai dire. Il sortit comme ça, sans rien d'autre sur le dos, avec ses clés, son téléphone et son paquet de cigarette. Il partait à pied vers le nouveau Starbucks dont il avait entendu parlé la semaine dernière. Il devait ouvrir le mercredi, le lendemain de Noël. Il avait ses mains enfouies au fond des poches de son jean.

Il arrivait devant le Starbucks et poussait la porte d'entrée. Il regardait un peu autour de lui, ne sachant pas trop à qui s'attendre. Il était en retard de deux minutes et il cherchait quelqu'un qu'il connaissait. Il ne connaissait personne, et il avançait dans le café, trouvant qui l'attendait, quelqu'un à qui il avait passé son numéro. C'est alors qu'il apercevait Ashlyn. Et il se rappelait soudain de ce jour sur la plage, où ils s'étaient rencontrés un peu par hasard, et qu'ils avaient passé la soirée et la matinée sur la plage, pendant que la jeune femme s'était assoupie, il avait pris son téléphone et enregistré son numéro dans le téléphone qu'il avait ensuite remis dans la poche de son jean. Elle ne s'était aperçue de rien, et il n'avait pas mis son nom, il avait laissé « L'inconnu ♥ » ou quelque chose du genre, il ne se rappelait plus trop. C'était quelque chose qui y ressemblait, en tout cas. Il s'approchait de la jeune fille. Doucement. Arrivant devant sa table, la sortant de ses recherches et de ses pensées. Normalement il ne se trompait pas, elle avait l'air de chercher qui était cet inconnu à qui elle avait envoyé ce message. Peut-être était-elle de déçue d'apprendre que c'était lui qui était cet inconnu et pas quelqu'un d'autre ? Il n'en savait rien, il ne l'espérait pas trop d'ailleurs. Ne fois qu'elle posa son regard sur lui, il glissait un léger : « Salut... ». Il avait accompagné ses paroles d'un léger sourire, en coin, comme à son habitude. Il attendait la réaction de la jeune fille.

Dernière édition par Jonhattan F. Kooles le Mar 19 Mar 2013 - 10:49, édité 3 fois

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Est-ce toi que j'attends?

Miami, cette charmante ville qui ne semblait pas réellement connaître la neige et encore moins les températures en dessous de 10 degrés. A cette période de l’année, il y avait généralement de la neige chez moi, c’était le premier hiver de ma vie où je ne voyais pas de neige, de froid hivernal et aucun de mes repères. Encore une fois, je n’avais pas réellement le temps de me morfondre dans toutes ces idées noires, au contraire, il fallait que je positive, comme bien souvent.

Après avoir passé une bonne partie de la matinée au refuge des Turner, m’occupant entièrement de mon poulain j’ai passé une partie de l’après-midi en ville avant de terminer ma journée dans un Starbucks Coffee. Je n’étais pas arrivée ici par hasard, bien au contraire et on pouvait même aller jusqu’à dire que j’avais rendez-vous. Avec qui, ça je ne le savais pas, même si je dois tout de même dire que j’avais de forts soupçons envers une personne. De toute façon, mes doutes allaient être rapidement dissipés, j’en étais sûre.

Pour le moment, j’étais donc en train d’attendre tranquillement assise à une table, un peppermint mocha fumant devant moi. Pourtant, je ne m’intéressais pas réellement à cela mais plutôt à mon portable encore une fois et au message que j’étais en train de préparer pour Evangeline, Devon et Emeric. Il fallait absolument qu’on se voit de toute urgence pour parler de la confrérie car plus rien n’allait en ce moment. Nous n’étions pas en situation de crise mais presque. Petit à petit j’avais l’impression que tout changeait et pas dans le bon sens malheureusement. En tant que seconde d’Emeric, il était également de mon devoir de tenter d’y remédier et cela le plus vite possible.

Une fois le message envoyé, mon portable retrouva sa place au fond de mon sac. Les gens ne cessaient de venir et repartir sans pour autant que les lieux soient bondés et c’était appréciable. Installée assez loin de la porte, je n’avais pas à souffrir des éternels mouvements d’airs causés par l’ouverture et la fermeture de cette porte agrémentés à chaque fois par le tintement d’une petite clochette.

J’attendais toujours, regardant les personnes autour de moi quand j’ai repéré un couple en pleine dispute qui attira immanquablement mon attention. Il faut dire en même temps qu’ils n’étaient pas particulièrement discrets, bien au contraire et que la fille avait une voix particulièrement criardes.

Les deux jeunes gens se disputaient comme des chiffonniers, oubliant certainement qu’ils se trouvaient dans un lieu public et qu’ils attiraient par conséquent toute l’attention. Mais cela ne les freina pas, bien au contraire et la dispute allait crescendo. J’ai levé les yeux au ciel, avant de soupirer, dépassée par aussi peu de contenance quand un cri attira à nouveau mon regard sur la petite scène.

La fille qui semblait avoir un bien fort caractère venait de se faire doucher par du café et cela ne lui plaisait guère. Elle partit, tout simplement rouge de colère, les yeux plein de larmes de frustration certainement. D’un certain côté, elle s’en tirait bien parce que vu la carrure de son ex, s’il avait craqué et frappé directement, elle aurait fait nettement moins la maline.

Le garçon ne mit pas beaucoup de temps avant de suivre ses traces, sans jeter un regard aux personnes présentes. Une fois les deux énergumènes partis, la salle retrouva un semblant de calme et l’une des serveuses alla nettoyer les ravages. Grâce à cette charmante distraction, j’ai pu penser à autre chose qu’à moi-même et par la même occasion me rendre compte que la personne que j’attendais était peut-être arrivée, à moins qu'elle n'ait jamais reçu le SMS que je lui ai envoyé et là, il était clair et net que j'allais attendre pour rien.

B-NET