[TERMINEE] The walking man | Joe Williams

○ Age : 22 ans
○ Date et lieu de naissance : 13 Mars 1990, Los Angeles
○ Classe : Etudiant en Science Politique
○ Confrérie : Rho Kappa
○ Riche ou bourse d'étude ? Riche

« La confiance en soi, c'est le premier secret du succès »
Face à un mur. Face à des pierres. Face au roc. Le roc le plus puissant qui vous sera donné de voir. Il semble infranchissable, intarissable. Ni le feu, ni le vent, ni la pluie ne semblent pouvoir avoir raison de lui et pourtant... on peut apercevoir de nombreuses cicatrices sur l'ensemble de son corps.
Comme taillé dans une pierre ramené du pays le plus froid, ramené du pays le plus lointain et sans l'ombre d'aucune magie, son corps est impressionnant. Grand, fort, musclé et entaillé. Ses muscles, ses membres se dessinent dans cette pierre qui ne sera jamais brisée. Elle peut s'effriter, elle peut s'entailler, elle peut perdre quelques grains et sa beauté naturelle mais au final, elle n'en sera pas moins forte ni moins jolie. Bien au contraire. Cette pierre immense, d'un mètre quatre vingt neuf et d'une imposante masse. Pas beaucoup d'embonpoint, mais ce qu'il faut compter en quelques années assis sur une chaise, derrière un bureau d'une société, au lieu d'aller courir dans la rue. Joe a le regard d'une bête. D'un animal sauvage que l'on aurait dressé toute sa vie. Que l'on aurait tenté d'enfermé dans un corps suffisamment imposant pour ne pas qu'il explose. Que l'on aurait voulu canaliser pour justifier des fins personnelles. Son regard clair pourrait vous sembler doux, mais il ne suffirait pas d'un long moment pour ressentir les frissons d'un froid hivernal, pour ressentir la brutalité d'un coup de marteau sur une plaque de métal, pour ressentir une main se serrer autour d'un morceau de bois. Face aux éléments, il semble en être la clef. Résistant à tout, il semble indestructible et pourtant... Vous le trouverez charmant, beau et mystérieux. Quand ses lèvres s'étirent pour vous donner en offrande le plus beau des sourires, son visage s'harmonise enfin et ramènera vos yeux à une beauté parfaite, en oubliant alors son nez tordu et trop imposant. Sa peau hâlée vous soufflera un léger rayon de soleil californien et sa barbe de trois jours viendra vous rappeler les pères travaillant aux champs. Il ne passera pas souvent sa main dans ses cheveux légèrement longs et blonds châtains. Non, ceci marque un manque d'assurance évident et ce n'est et ne sera jamais son cas. Il marche droit, fier, le regard fixant l'horizon, le futur. Il ne regarde pas ses pieds, il sait où la ligne qu'on lui a tracé jadis, le mènera. Il sait très bien ce qu'il deviendra. Il porte un costume Dolce aux influences bleues marines, sa chemise blanche, cintrée est ouverte et laisse apercevoir quelques poils châtains défriser sa peau caramel. Une main dans la poche, ses derby signées Jean-Baptiste Rautureau qui claquent sur le sol humide de New-York, il s'arrête alors, jettant un regard derrière lui. Williams Entreprise est derrière lui. »

« La réussite est la chose la plus naturelle au monde ».
La réussite. Être le premier. Être imbattable. Toujours avoir le contrôle.
Voilà ce qui le définit le mieux. Joe est un garçon qui n'a connu aucun échec et ceci est véridique. A quel prix? Ce n'est pas la question. Il a la fierté, l'orgueil, l'arrogance de pouvoir dire, qu'il n'a rien loupé, rien raté, rien gâché. Il n'a aucun regret. Il est bien trop égoïste pour ça. D'un oeil extérieur, on pourrait pointer du doigt bien des choses. On pourrait trouver et démontrer qu'il n'a pas tout réussit, comme il me prétend mais à ses yeux à lui, ses yeux froids et animaux, il n'avouera jamais tout ça. Il ne le voit pas de cette façon.
Joe, c'est un guerrier, un combattant. Il se donnera toujours à 200% pour obtenir ce qu'il souhaite ou ce qu'on lui demande. Il a l'intelligence de savoir que rien ne vient tout seul et qu'un travail ne se remet jamais au lendemain. Il connait ses priorités, il sait se donner les moyens de réussir. Il connait la recette. Le respect, le sérieux et le travail. A partir de ça, il obtient l'ouverture de toutes les portes. Et quand celles-ci s'avèrent fermer à clef, il trouvera toujours un moyen intelligent de l'ouvrir. Oui, Joe est un garçon vraiment très doué. Il connait ses capacités physiques et intellectuelles. Il se connait par coeur et c'est peut-être là qu'il puise sa force. Il est un homme intelligent. Vraiment très intellectuel, il aime les extrêmes. C'est à dire qu'il adore un bon libre, un calme, seul sur une terrasse d'été, face à la montagne. Mais qu'il aimera tout autant sortir faire la fête les soirs d'hiver et couchant avec n'importe qui. Il pourra aussi bien manger des légumes pendant des mois et puis manger dans des fast-food durant des semaines ensuite. Il aimera également se lever tous les matins à 6 heures pour aller courir puis passer une journée entière à bouquiner dans son lit.
Il est un peu à double face, quelqu'un de sociable, gentil, doux et totalement charmeur et drôle. Mais aussi l'homme froid, renfermé, qui passe ses nerfs dans le sport, la boxe et la course particulièrement. Il ne passera jamais plus de 10 minutes à écouter de la musique, il a horreur de ça, hormis en soirée bien entendu. Il n'aime pas l'Art, tel qu'il soit. Hormis la Littérature, il connait quelques axes majeures d'Histoire de l'Art, qu'il a du suivre à la Fac, mais il ne s'est jamais intéressé à ce monde ça, qu'il juge inutile. Ce n'est pas avec un tableau tartiné de peinture ou une chanson chantée derrière un micro que nos idées se défendront comme il se le doit, juge t-il. Joe, c'est l'homme qui montrera sur l'estrade pour parler devant une foule, qui viendra leur montrer comment réfléchir et ce qui est bon pour eux. Mais depuis peu, il avoue en avoir marre de réfléchir pour les autres, de leur mâcher le travail. Et n'est-ce pas mieux? »

«
Joaquin Robert Williams est né à la clinique de Los Angeles, le 13 mars 1990. Il naît dans un contexte familiale idyllique, des parents riches, jeunes, amoureux. Il est leur premier enfant, il est désiré, le bonheur est enclenché.
Ils vivent dans une villa en bord de mer, acheté il y a moins d'un an. Joe n'est alors que l'étape suivante, celle qui semblait être importante et surtout, celle qui semblait logique à suivre. Joe l'ignore à cet âge là, mais sa mère est une jeune femme bohème, qui a les cheveux longs, légèrement ondulés, penchant vers le blond, mais aux reflets roux et aux yeux doux et lointains. Elle est comédienne ou du moins, essaie de l'être. Quant à son père, il est journaliste politique. Ils ne manquent de rien. Joe vit ses premières années comme n'importe quel bambin de son âge et de sa condition.
Quatre ans plus tard, il réalise enfin que le ventre rond de maman donnera bientôt naissance à un petit être comme lui. Il a vu des photos de sa naissance, il sait très bien à quoi il va ressembler. Il sait aussi qu'il s'agit d'un petit frère. Et ça, il en est heureux. Il va pouvoir lui apprendre à jouer dehors, à construire des bâtiments en légo, il va lui apprendre à tirer les cheveux des filles pour les faire pleurer dans la cour de l'école et surtout, comment sourire à maman pour avoir plus de gâteaux au goûter. Malgré son jeune âge à l'époque, Joe se souvient parfaitement du jour de la naissance de Jeffrey. Seulement quelques jours après son 4ème anniversaire, il a jugé la naissance de son frère, comme le plus beau des cadeaux que l'on pouvait lui offrir. Lorsqu'il l'a vu pour la première fois, c'est un sourire tendre et heureux qui s'est affiché sur ses petites joues gonflées et roses. Et ce sourire ne l'a pas quitté pendant toute une semaine. Il avait envie d'être en permanence à ses côtés, une envie de le protéger, il posait sans cesse des questions, afin de savoir si tout était correctement fait autour de son petit frère.
Leurs premières années ensemble ont été magiques. Ils ont grandit dans les meilleures conditions que l'on pouvait imaginer. Joe est sans arrêt en train de montrer à son frère comment vivre au mieux. A l'école, il s'avère être un élève brillant. Les filles sont toutes amoureuses de lui et il ne sait pas pourquoi. Il est studieux et commence à savoir comment il sera à l'avenir. Puis un jour, il y a quelque chose qui change. Dans toute vie, il y a toujours un moment où un basculement fait rage.
Joe avait quinze ans. Il allait entrer au lycée quant son père laissa tomber son boulot pour monter une entreprise en partenariat avec la Défense (donc dans les armes). Un changement radical. Mais ce changement devait s'élargir : ils devaient tout les trois, quitter tout ce qu'ils avaient toujours connu, pour l'inconnu. New-York.
Joe aimait bien cette ville, contrairement à son frère et sa mère. La pluie qui le surprenait souvent, le froid, la neige, qui était absente à Los Angeles. Au lycée, Joe commença à enchaîner les expériences avec les filles. Son côté mystérieux fort et froid devait plaire apparemment. Le jeune homme était le premier de sa classe, il avait rejoint plusieurs clubs, notamment de débat et d'échec ainsi que celui de boxe. Il était le meilleur dans tous ceux-là. Son père était fier de lui et ne se privait pas de le montrer. Mais ce dernier n'était plus vraiment présent au sein de leur famille. Il passait sa vie dans sa tour, celle de Williams Entreprise. Il s'éloignait, devenait plus renfermé et il ne s'agissait presque plus que d'un palier. Si l'on avait son approbation, c'était bon. S'il hochait la tête après une nouvelle, c'était un signe qui valait tout l'or du monde à ses yeux. Mais sa mère commençait elle, à basculer dans un autre monde. Le monde du silence, de l'absence également. S'enfermant dans sa chambre, elle pleurait très souvent et là, il commença à ne plus vraiment prêter attention à cette femme qui ne devenait plus que l'ombre d'elle même. Ce n'était plus vraiment sa mère, c'était une femme qui vivait dans leur maison, qui se laissait mourir, petit à petit. Elle lui montrait de l'affection, mais c'était comme si elle avait un peu... peur de lui. Peut-être avec le recul, de voir qu'il ressemblait de plus en plus à son père. Le côté ambitieux, égoïste et prêt à tout pour être le meilleur et réussir, en dépit des autres. Joe n'en a jamais parlé à personne, mais quelques années après leur arrivée à NY, il a surprit son père frapper sa mère, à plusieurs reprises. Jeff ignore cela. Il ne lui en a jamais parlé et pourquoi? Parce qu'il est trop sensible, trop amoureux de leur mère. Oui, c'est tout à fait ça. Les deux frères ont un fossé qui s'est creusé entre eux depuis le déménagement. Alors que Jeff est un artiste toujours en vadrouille, au jeans troués, aux notes un peu limites à l'école et à ses relations amoureuses longues et douloureuses il est quant à lui, plongé dans le travail, stable, courageux et sûr de lui. Il n'aime pas s'attarder avec les mêmes filles, il préfère passer une nuit à droite à gauche, à profiter de sa liberté, ne pas s'attacher à n'importe qui. Lui et son frère ne se parlent presque plus, ils se croisent juste, comme deux ombres, ils ne prennent que ce qu'ils voient de l'un et de l'autre. Il voit son frère comme un bohème, comme tout ce qu'il n'aime pas en ce monde et quant il se remémore le jour de sa naissance, il est déçu de voir à quoi il ressemble aujourd'hui.
La relation qu'il entretient avec son père, est brutale mais fusionnelle. Il a la relation que Jeff n'aurait jamais pu avoir avec ce dernier. Ils sont très souvent ensemble, ils courent ensemble, il lui transmet ses valeurs, qui sont semblables aux siennes. Il lui inculque des valeurs sûres qu'il admire. Parfois, son père le maltraite, et ce, depuis quelques années déjà, mais Joe ne voit pas ça comme un mal, bien au contraire, il sait que c'est pour son bien. Il se sent plus fort et il sait que c'est pour son bien. Il s'éloigne de sa mère, de son frère, mais admire son père, parce qu'ils sont semblables.
A la fin du lycée, qu'il terminé avec brio, il quitte le domicile familiale. Sa mère se porte beaucoup mieux, elle s'est peut-être enfin réveillée? Peut-être l'idée qu'il va partir de la maison? Il l'ignore... Alors après l'été, Joe part à... Harvard. Oui. Il a réussit ce rêve là.
Il se sent tout puissant, il a plus confiance en lui que jamais. Sa première année se passe à merveille, il réussit ses examens mais malheureusement, juste après ces derniers, une tragédie ruine sa famille. Jeff vient le voir sur le campus, ce qui est une chose assez rare. Là, il lui apprend alors que leur mère entretient une liaison avec un homme. Il lui donne des nouvelles minables sur l'état de leur famille. Joe sent son sang ne faire qu'un tour dans l'ensemble de son corps. Il serre les dents et l'image de sa mère dans le lit d'un autre, tandis que son père se tue au boulot, le tue. Il n'imagine pas que son père soit humilié de la sorte, un tel manque de respect... Il décide de rentrer avec son frère et au bout de quelques jours, annonce la nouvelle à son père. Il ne sait pas trop ce qu'il s'est passé par la suite... tout a prit une direction qu'il n'aurait jamais pu imaginer.
Son père décède. Il est retrouvé mort dans son bureau. Les policiers enquêtent, ils sont interrogés, un à un. Joe mène son enquête de son côté et ne tarde pas à avoir des doutes. De gros doutes. Il s'éloigne alors de ce qu'il reste de sa "famille" qui ne reconnaît plus vraiment comme telle, mais plutôt comme des traitres. Il quitte Harvard pour reprendre les rennes de l'entreprise de son père, qui lui a cédé ses droits. Jeff lui, part finir le lycée en Floride. Joe vit très mal ce départ, pour diverses raisons et rompt contact avec son petit frère. Sa mère, elle, ne tarde pas à être internée en Hopital Psychiatrique. Il prend son propre appartement en ville et mène l'entreprise au sommet. Comme son père l'aurait voulu. Cette situation dure deux ans. Aujourd'hui, quelque chose s'est éveillé en lui. Quelque chose que seule le jeune homme connait. Il va alors tout quitter, proprement et dans les règles afin de venir lui aussi s'installer à Miami, dans l'Université de son frère. Il prétexte une envie de reprendre ses études, mais il sait pertinemment ce qui l'amène ici... »