Wynwood University
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 Le fric, c'est chic || ft. Lily

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MessageSujet: Re: Le fric, c'est chic || ft. Lily    Le fric, c'est chic || ft. Lily  EmptyMar 27 Nov 2012 - 13:57

Lily & Sojiro
Le fric, c'est chic

Lily fit enfin son apparition, vêtue d’un petit pull à rayures et d’un jeans. Aux pieds, elle portait des Converses. Conclusion ? Ils n’étaient absolument pas assortis, tous les deux. Sojiro-kun nota mentalement qu’il faudrait qu’il lui donne quelques leçons de style, quand le moment serait propice. Il appréciait beaucoup la jeune fille, mais elle était un peu comme Maeko, question mode : trainer avec elle relevait parfois du supplice visuel. Enfin, on ne pouvait pas dire que le Pi Sigma n’était pas habitué, c’était déjà ça.

Elle arriva en trottinant près de lui et lui fit un charmant sourire, en lui lançant : « Je ne suis pas trop en retard j'espère ? ». Le nippon tendit le bras et jeta un coup d’œil à sa montre. Quelques minutes seulement, il déclara donc : « Pile à l’heure, Lily ». Rabaissant son bras, il s’approcha d’elle et lui fit la bise, avant de se redresser calmement. Il n’était pas du genre à sauter dans tous les sens, bien au contraire. D’apparence, Sojiro avait tout d’un jeune homme calme. Mais, telle la rivière, dès qu’il y avait un peu de vent, il s’animait très rapidement. « Comment tu vas ? » lui demanda-t-il gentiment, avec politesse.

Une fois les banalités échangées, l’asiatique s’attela à expliquer à sa camarade pourquoi il lui avait demandé de l’aide, aujourd’hui, et par conséquent sa présence à ses côtés dans cette avenue pleine de magasins tous plus chics les uns que les autres. « C’est gentil de m’accompagner… En fait, j’ai demandé à toi de venir, parce qu’il me faut quelqu’un pour essayer quelques robes d’hiver. C’est pour le Journal de l’école, je fais la rubrique mode. Tu pourras donner ton avis, bien sûr… mais m’en veux pas si je n’écoute pas » fit-il, tout sourire, en ne se rendant pas vraiment compte qu’il risquait de la vexer. « Étape une : Chanel ! On y va ? » indiqua-t-il ensuite, désignant du menton la porte d’entrée du magasin devant lequel ils se trouvaient.


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MessageSujet: Re: Le fric, c'est chic || ft. Lily    Le fric, c'est chic || ft. Lily  EmptySam 10 Nov 2012 - 15:25

Elle rêvait, dut moins elle espérait que ce ne soit qu'un rêve. Malheureusement le '' biiiip '' incessant de son réveil lui disait bel et bien que ce n'était pas un rêve. Lily rabattit sa couverture sur sa tête et huma le désagréable parfum de fleur qui émanait de ses draps. Jamais elle ne s'habituerait à cette vie. Ses bras se tendirent, libérant son visage sur lequel une moue contrariée apparut, les joues légèrement gonflées et les sourcils froncés, la jeune asiatique se décida enfin à se lever et à éteindre ce maudit réveil qui ne faisait que lui torturer les oreilles. Bien qu'elle n'avait rendez-vous qu'à 14 heure, Lily savait qu'il fallait qu'elle s'en aille plus tôt : elle ne connaissait pas encore bien la ville et sa personnalité allait sûrement la forcer à faire des détours dans des boutiques où elle verrait le panneau '' réduction ''. Son regard se posa sur l'affichage de l'heure qui lui indiqua '' 10 heure ''. Un sourire naquit sur ses lèvres. Parfait elle avait le temps de se préparer.
Ses débuts à Miami n'avaient pas été faciles. Effectivement, les premiers mois avaient consisté à rester enfermé dans sa chambre en ruminant son passé, à hurler sa rage, à rejeter tout le monde. Puis était arrivée son entrée à Wynwood High School, le premier jour n'avait pas été facile : Elle s'était tout simplement noyée alors qu'elle cherchait un endroit calme où lire son emplois du temps. Bien sur quelqu'un l'avait sauvé et, après cet événement, la vie était redevenue plutôt calme.

Puis était arrivé le jour le plus gênant de sa vie : le jour où la conseillère lui avait annoncé qu'elle devait se rendre dans un club pour... étranger ? Se faire ficher comme étant une étrangère dès le début était un peu gênant mais malgré tout, elle accepta d'y aller pour quelques séances. C'est là qu'elle rencontra pour la première fois Hanasawa Sojiro. C'était un jeune homme très … classe. C'était bien le mot. À côté de lui, Lily semblait bien pâle et passait souvent inaperçu. Parfais, exactement le genre de relation qu'elle cherchait. L'étudiante avait apprit de la bouche des autres élèves que ce garçon avait petit à petit trouver sa place dans le campus, une chose qu'elle craignait particulièrement étant donné qu'elle ne voulait PAS rester à Miami. Dans un premier temps, l'adolescente avait décidé de ne pas se faire d'amis, de rester dans son coin sans ouvrir la bouche, sans se faire remarquer. Malheureusement ça n'avait pas marché. Grâce à lui, elle avait apprit quelques mots en japonais et avait vraiment rigolé devant son propre accent pourrit. Il avait finit par lui proposer une virée shopping, chose que l'adolescente n'avait jamais, jamais fait. Avec une moue perplexe, l'étudiante avait accepté sans broncher et était rentrée chez elle.

Midi, il était temps de commencer à se préparer. Lily Yang prit une douche rapide, profitant de l'eau chaude qui détendit ses muscles. Son front se posa sur le mur de la salle de bain tandis qu'elle repensait à sa récente noyade. Ses yeux se fermèrent et la jeune fille prit une grande inspiration avant de sortir et de s'enrouler dans une serviette chaude. Le temps s'était refroidi ces derniers temps et Lily opta plus pour un léger pull à rayures blanches et noirs ainsi qu'un jean foncé et sécha rapidement ses cheveux . Après avoir mit ses pieds dans ses converses grises, l'adolescente passa rapidement dans la cuisine pour prendre un petit pain au lait, attrapa son sac avec son porte monnaie puis sortit de l'appartement.

Là, venait le moment de trouver le bon chemin. C'était de loin l'épreuve la plus difficile de la journée. Les rues se ressemblaient toutes, c'était assez déconcertant mais l'asiatique réussit à trouver son chemin et le luxe de la rue où ils s'étaient donnés rendez-vous la surprit. Pendant un instant, Lily grimaça devant les prix en laissant échapper des : « Niiien ? Si cher ?! ». Au bout d'un moment, l'étudiante s'interdit de regarder les vitrines et chercha plutôt le jeune japonais qu'elle était venue retrouver. La Taïwanaise sortit son téléphone de sa poche et regarda l'heure. 14 heure, elle était dans les temps, mais maintenant il fallait le trouver. Enfin, elle le vit. Une grimace se forma sur son visage lorsqu’elle remarqua la tenue qu'il portait. Regardant sa tenue, Lily se rendit compte qu'elle faisait vraiment tâche à côté de lui. Peut-importe ! L'étudiante le rejoignit en trottinant et s'arrêta à côté de lui.
« Je ne suis pas trop en retard j'espère ? »

Elle n'avait que quelques minutes de retard mais elle préférait s'assurer qu'il n'était pas vexé. Pendant un instant, Lily se demanda comment il pouvait dépenser son argent dans des vêtements aussi luxueux mais retint sa question et se contenta de lui sourire.
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MessageSujet: Le fric, c'est chic || ft. Lily    Le fric, c'est chic || ft. Lily  EmptyVen 9 Nov 2012 - 17:20

Lily & Sojiro
Le fric, c'est chic

A son arrivée à Miami, avec Maeko Matthews – qui était aujourd’hui sa copine, mais c’est une longue histoire –, Sojiro Hanazawa détestait l’Amérique et, à fortiori, les américains. Il avait quitté New-York pour voir son père, mais le nippon n’avait pas pu rentrer au Japon. Malheureusement. Son pays lui manquait, c’était indéniable. Du coup, il s’était contenté d’une destination américaine un peu plus ensoleillée.
Ses plans étaient très clairs : terminer ses études, parler uniquement à Maeko-chan et à d’autres asiatiques, ignorer les américains, puis retourner au Pays du Soleil Levant.
Oui, mais voilà : ça n’avait pas été de l’avis de la chinoise qui l’accompagnait : rapidement, elle avait commencé à se faire des amis au sein de sa Confrérie d’écolos, laissant Hanazawa tout seul et démuni. Pour occuper son temps, il avait donc décidé de s’inscrire dans un Club. Leur lycée en contenait pas mal, et il s’était dit que ça serait une bonne chose de se dépenser un peu physiquement, même s’il n’aimait pas transpirer. De plus, il rencontrerait de nouvelles têtes. Le nippon avait donc jeté son dévolu sur les Cannonballs, l’équipe de football US. Être sélectionné n’avait pas été trop difficile, et il avait appris à apprécier cette nouvelle activité. Pire, même : à l’aimer ! Le jour du premier match qu’ils avaient joué en Championnat avait été une révélation pour le japonais, qui avait constaté avec un certain étonnement qu’il était animé de la même flamme que les autres.

En parallèle, il avait rencontré un allemand, Emeric. Grâce à lui, il avait commencé une nouvelle activité, avec Maeko et deux autres filles – que Jiro avait rapidement appréciées. Normal, elles n’étaient américaines ni l’une, ni l’autre. Leur activité consistait à… gagner de l’argent. Beaucoup d’argent, grâce aux jeux. Une passion comme une autre, n’est-ce pas ?!

Et enfin : le nippon s’était inscrit comme journaliste « mode hommes » au journal du lycée, le Daily News. Sa rédactrice de Rubrique, Leelah Hogan, était plutôt gentille, et ils avaient vite trouvé un terrain d’entente pour le travail qu’ils effectuaient en parallèle. Oui, mais voilà… Leelah était décédée. Et Sateen – une fille qu’il détestait à un point pas permis – lui avait demandé de reprendre la rubrique. Lui, tout seul, alors qu’il maitrisait moyennement l’anglais. Contre toute attente, le nippon avait accepté. Et était née une nouvelle passion, pour lui : la mode. Il avait commencé à s’intéresser à la mode pour femmes, histoire de pouvoir rédiger des articles dignes de ce nom. Et plus il s’y intéressait, plus le nippon se disait que cela serait ça, son métier. Journaliste de mode. Surtout que son anglais écrit s’était vraiment amélioré depuis.

Résultat ? Cela faisait quelques semaines déjà qu’Hanazawa avait remarqué qu’il ne détestait plus autant ces connards d’américains. Plus autant… mais ce n’était pas encore le top. Ce pourquoi il s’était inscrit dans un troisième Club, qui regroupait tous les jeunes étrangers étudiants à Wynwood. L’endroit idéal pour se faire de nouveaux amis. Et c’est là qu’il avait fait la connaissance de Lily. Lily Yang était une petite asiatique, tout comme lui. Forcément, il avait tout de suite eu envie d’aller lui parler – surtout qu’elle était jolie comme un cœur, mais bon, c’était accessoire, il avait déjà une copine merveilleusement géniale.
Rapidement, Lily et Jiro étaient devenus potes. Et cet après-midi-là, le japonais proposa à sa nouvelle amie d’aller faire une petite virée shopping. Il avait besoin d’idées pour sa rubrique mode, et quoi de mieux que de s’inspirer des dernières nouveautés ? Surtout qu’il voulait faire un article sur les robes à porter cet hiver… et pour ça, il fallait qu’elles soient facilement trouvables en magasin.

Bref, elle avait accepté, et ils s’étaient donné rendez-vous dans la rue la plus luxueuse de Miami, au niveau des magasins. A 14 heures précises, le nippon débarqua devant chez Chanel, réglé comme une montre suisse contrefaite en Chine. De mémoire d’homme, il était rare de trouver une personne aussi ponctuelle que lui. En sortant de sa voiture – qui repartit ensuite avec le chauffeur, en attendant qu’il ait fini son après-midi shopping, Jiro remonta légèrement la manche de son costume Hugo Boss et regarda sa montre Rolex. Il était à l’heure, c’était parfait. A côté de sa montre, il portait un bracelet ultra tendance, dont il avait parlé dans le numéro du mois de Novembre : un Shamballa, en perles. Depuis que Jay-Z en avait commandé un à la marque, tout le monde se les arrachait. Le japonais rabaissa sa manche et lança un coup d’œil à droite, un autre à gauche. Il espérait que Lily ne serait pas en retard, parce qu’il avait horreur de ça.


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