Destiny P. Lawrence - My rules. My world.

Age : 17 ans
Date et lieu de naissance : 19 Juin 1995
Classe : 11th Grade (Junior Year)
Confrérie : Lambda λ
Riche ou bourse d'étude ? Bourse

« I'm who I am, and you can't change that. »
« Des yeux d’un bleu-vert, couleur qui pourrait se comparer à celle de l’océan. Mais légèrement trop écartés l’un de l’autre. Des sourcils à l’arc parfait d’un brun pâle semblabe à ses cheveux, qui ondulent autour de son visage rond. Des lèvres roses et pulpeuses, ainsi qu’un nez, petit et délicat. Une peau pâle, lisse et douce, ainsi que des joues d’une teinte de rose substile. Un long cou, toujours paré de sa chaîne au bout de laquelle est suspendu une croix dorée. Un sourire, large et éclatant, laissant voir des dents droites et blanches suite à de nombreux traitements d’orthodontie. Ainsi que de petites oreilles, où sont souvent accrochées des boucles d’oreille discrètes.

Destiny a un long corps, à l’ossature solide. Elle est mince, mais à cependant des courbes au niveau de la poitrine, des hanches et du fessier, ce qui attire souvent le regard de la gente masculine. Elle a un ventre ferme obtenu après de nombreuses heures passées en salle d’entraînement. Ses bras sont musclés, ses mains, longues, aux ongles rongés. Ses doigts, agiles et habiles, sont souvent ornés de bagues. Ces dernières suivent le fil de ses émotions. Du haut de son 1m 69, elle a souvent l’impression de regarder les gens de haut, et lorsqu’elle a des talons hauts, c’est pire encore.

La jeune demoiselle magasine, selon ses moyens financiers du moment, parfois dans des magasins de marque, d’autres dans des friperies. Elle porte de tout, passant de la chemise stylée style homme aux bottes de cuir. Elle porte se qu’elle aime porter, et se fout de l’avis des gens sur son style vestimentaire. Elle a deux tatouages, un sur chaque poignet et qui se complètent. Sur son poignet gauche, on peut y lire ‘’My rules.’’ Et sur son poignet droit, ‘’My world.’’»

« Just who I am, only who I am. »
« Destiny pratique le cheerleading, le volley-ball et l’athlétisme, et c’est à ces trois sports qu’elle doit son corps athlétique. De plus, elle suit des cours de chant, de danse et de piano depuis son plus jeune âge, et est donc devenue de plus en plus douée dans ses compétences.

La jeune fille est plutôt rebelle, se fiant à ses propres lois et à son propre monde pour fonder ce qui l’entoure. Mais elle reste sage, préférant rester dans l’ombre que de faire des conneries et de ce faire remarquer. Elle est gentille et respectueuse avec tout le monde. Ou presque. Elle ne tolère guère les antipathiques, de même que les racistes, les homophobes ou tout autre groupe de personnes qui ne respectent pas les gens de différentes nations, cultures. Lorsqu’elle rencontre ce genre de personne, elle vire folle, pètant un plomb et devenant elle-même antipathiques. Et elle déteste cette part de sa personnalité.

Sinon, Lawrence est une fille simple, qui n’exagère presque pas les choses, quelles qu’elles soient. Elle tombe souvent en amour, mais les déceptions amoureuses sont toutes aussi nombreuses. Ayant prit des cours de défense pendant sa jeunesse, elle sait parfaitement comment tenir tête à un intrus, que se soit physiquement ou en paroles. Elle est pleine d’audace et s’est se tirer des situations les plus embarassantes.

Même si elle semble d’abord timide, Destiny devient très vite sociable lorsqu’on l’a connaît. Elle aime parler, plus des autres que d’elle-même puisqu’elle est très sensible lorsqu’il est question de son passé, que se soit lorsqu’on parle de ses parents ou de ses amis de l’époque. »

« I won't see you again. Like never.. »
« 19 juin 1995-

Journée calme. Soleil brillant. Chaleur d’été. Aucun nuage. Journée parfaite.

Dans une chambre d’hôpital aux murs blancs, au couvre-lit de coton blanc ainsi qu’aux rideaux de soie blancs. La mère, endormit, après avoir mis au monde son premier enfant. Ses cheveux bruns épars sont emmêlés sur l’oreiller, du même blanc cassé que le reste de la chambre. Ses membres, pris de sobre-saut, ne cessent de trembler. Sa respiration est haletante et son corps, en sueur. La petite enfant, qui l’attentait dans la maternité, ne put jamais la revoir. Car c’est en naissance, qu’elle a prit la vie de sa mère.


« Cher Journal,

aujourd’hui, je pars finalement pour Miami. C’est mon rêve depuis toute petite. J’irai à Miami, étudierai à Wynwood, me ferai des amis loin de mon ancienne vie. J’en créerai une nouvelle, sans que personne n’ait à savoir ce qui se passait dans cette ancienne maison que je détestais tant. Avec ce père que je haïssais tout autant, et même plus. Maintenant, plus besoin de souffrir. Je dois me consacrer à cette personne que je deviendrai et je dois laisser ce côté sombre de ma personnalité loin de moi.

Destiny.
01 semptembre 2012.»


J’ai vécu toute ma vie au seuil de la pauvreté. Certes, Mère nous avait laissé un héritage bien juteux, mais qui avait fini par réveiller le loup qui sommeillait en mon père. Ne mettant qu’une maigre somme de côté pour moi, il avait dépensé le reste en bouteille de vodka de qualité. Et en drogue de qualité.

Je n’ai jamais vu que le mauvais côté de mon père. Cet homme souriant qui existait dans les cartables de photos de Grand-Mère semblait avoir disparu. Il n’en restait que des cendres. Et mon père était tout sauf un phoénix. Il ne se relèverait jamais de ces cendres.

J’avais cinq ans lorsque je rencontrais pour la première fois de nouvelles personnes. J’habitais alors dans l’État du Maine, près de l’océan, endroit où j’adorais aller me réfugier. Certes, nous habitiions en retrait des autres maisons, comme si mon père avait sûre qu’aucune personne ne pourrait entendre les atrocités qu’il me lançait. Parce qu’il m’en disait beaucoup.

Tous avaient peur de moi, la petite fille fragile au père agressif. Même les professeurs semblaient redoutés de me donner une mauvaise note, comme si mon père allait débarquer en furie pendant les cours et tous les massacrer. Comme s’il se souciait de moi. N’importe quoi.

Et c’est à cinq ans qu’il a commencé à me battre.

Ivre, il débarquait dans ma chambre, prit d’une folie qui semblait meurtrière, et commençait à me ruer de coups, me blâmant la mort de sa tendre moitié. Puis, l’étincelle de folie s’éteignait, comme s’il sortait de sa transe et commençait à s’excuser, comme à chaque fois. Et chaque fois, je le pardonnais. Je trouvais des raisons aux nombreuses blessures que j’avais, inventant toutes sortes d’histoires farfelues, pour que personne ne blâme la seule famille qu’il me restait.

Ces interventions devenaient de plus en plus fréquentes, au fil des âges. Et il devenait de plus en plus brusques. À mes 15 ans, je me décidais finalement à intervenir. Cernée, fatiguée et blessée de toute part, c’est dans cet état que je m’étais rendue au poste de police, où on m’avait accueillie sans faire d’histoire. Et aussitôt, mon père avait été arrêté. Pour agression, pédophilie, drogues illégales. Et j’avais été placé dans une maison d’accueil. Avec d’autres enfants avec des cas semblabes au mien.

C’est à une vitesse supérieure à ce que je pouvais endurer que mes 17 premières années de vie s’étaient passées, sans que je veuille me mémoriser cette vie. Et maintenant, j’étais dans l’avion, vers Miami. Vers Wynwood. Vers une nouvelle vie. »