You're the One that I want ~Ariana Collins

Age : 17 ans
Date et lieu de naissance : 24 mai 1995
Classe : 11th Grade (Junior Year)
Confrérie : Êta Iota ηι
Riche ou boursed'étude ? I’m rich baby!

« I'm sexy and you know it ♪. »
« Des cheveux châtains, raides, qui descendent jusqu’au milieu de son dos. Des yeux bleus, perçants, souvent cerclés d’un trait de crayon argenté. Une bouche pulpeuse, d’un rose foncé, hypnotisant. Des dents, droites et d’une blancheur éclatante, qui ne cesseront de m’attendrir. Un visage d’un parfait oval, aux pommettes rosées qui semblent se démarquer du teint bronzé du reste du visage. Des courbes parfaites, bien soulignées, tant au niveau de la poitrine qu’au niveau du fessier. Un ventre plat, musclé et bronzé à la perfection suite aux nombreuses heures passées à se dorer sous les rayons des Caraibes. Des jambes longues, donces, de la même couleur que son ventre parfait. Du haut de ton 1m 75, j’ai l’impression de n’être qu’un petit gamin. J’aimerais tant te toucher, Ariana, pouvoir glisser mes doigts sur des joues qui semblent si soyeuses. Je t’aime tant ! Dis-moi que tu m’aimes ! Dit-le moi ! Je ne pourrais jamais survivre sans toi ! Jamais ! » Agacée, je jettai le papier au fond de ma casier, le regardant tomber mollement avec un rictus au coin des lèvres. Cette déclaration m’énervait, sans que je sache trop pourquoi. Peut-être parce que ce poète anonyme essayait de me rendre parfaite alors que je ne le suis guère. Oui, ce devait être cela. Certes, je dois avouer que j’ai une physique plutôt… séduisant, aux courbes qui attirent beaucoup le regard de la gente masculine. Mais delà à être parfaite ? Non, je ne crois pas. Mis à part un corps de "rêve", je n’ai rien à envier. Malgré la richesse de mes parents, je ne magasine pas dans des magasins de marques, tels que Prada, Gucci ou Max Azria. Je me contente de T-shirts, capuches, jeans ou tout autre vêtement normal. Parce que je suis normale, non ? Si non, côté bijoux, je m’éclate à fond. J’ose sur des couleurs éclatantes, surtout pour orner mon cou ou mes oreilles. Et mes doigts. Je porte peut-être des vêtements que tout autre étudiant porte, mais mes bijoux me rendent uniques. Tant pis si vous aimez pas. Je sortis une bouteille de ma case et en bus une longue gorge. Le geste fit quelque peu tomber la manche de mon sweat-shirt, laissant apparaître le minuscule tatouage qui orne mon poignet malgré l’interdiction de mes parents. Une plume. Brune. Qui semble légère. Libre. Je remontais vivement ma manche, remis la bouteille sur sa tablette, puis verrouillais la case avant de rapidement tourner les talons. »

« I'm a pretty biatch and we all now it . »
Ariana est d’un naturel sociable et animée. Très souriante, elle aime fêter, profiter de la vie et sortir en boîte. Très bien entourée, tant par des gens riches que par des gens de classe moyenne, elle s’intègre très bien partout où elle va. Malgré son côté fêtard, elle réussi très bien à l’école, étudiant telle une élève modèle lorsqu’il le faut et mettant quelques fois des soirées arrosées de côté pour pouvoir se concentrer sur ses études. Elle est soignée, organisée et adroite, sachant toujours quoi dire et quand le dire. Elle a confiance en elle, une qualité qui se fait de plus en plus absente chez les jeunes de nos jours. Elle reste douce, attentive et aimable, écoutant avec attention les nombreux problèmes de ceux qui l’entourent. Plusieurs pensent d’elle qu’elle est charismatique, tandis que d’autre la voie comme étant une jeune fille parfaite et bien éduquée. Pourtant, lorsqu’ils goûtent à son côté plus sombre, ce ne sont plus les mêmes mots qui leurs viennent en tête.

Alors, sous ce tableau parfait se cache une toute autre fille. Une fille qui existe suite à de nombreux problèmes. Mais ces problèmes sont tous les mêmes. Des problèmes de cœur. Que se soit à la suite d’une rupture ou non, ces problèmes hantent toujours son cœur et la transforme en une tout autre personne. Une personne égoïste qui ne pense qu’à ce qu’elle veut. Et lorsqu’elle veut, elle peut. Le doux côté de Collins ne devient plus rien lorsque celle-ci à une idée derrière la tête, surtout lorsque c’est pour conquérir un cœur. Et si le prince en aime une autre, alors tant pis pour cette autre demoiselle. Ariana devient jalouse, cruelle, vengeuse, voir désespérée. Elle se transforme alors en une personne hautaine et vicieuse qui n’a qu’un seul but : Avoir son prince. Alors, Miss Ray la manipulatrice est de retour, et mieux vaut ne pas être dans son chemin. »

« Lemme tell you a story... ♪ »
- Miss Davidson, je vous présente votre petite Ariana.

Avec un sourire en coin, l’infirmière remit la petite fillette dans les bras de sa mère avant de se retirer silencieusement. Les larmes aux yeux, Destiny Ray Davidson déposa un léger baiser sur le front du poupon qui commençait déjà à s’époumonner.

- Phil, regarde-là ! Elle est magnifique ! Elle a les mêmes grands yeux bleus que toi !

L'homme se pencha et prit dans ses bras le petit corps frêle que sa femme lui tendait. La petite ouvrit de grands yeux sur lui, ses longs cils glissant délicatement sur ses joues rosies. Puis, elle esquissa un sourire avant de fermer ses yeux et de s'endormir. Et c'est ainsi qu'un 24 mai 1995, à exactement 23h 49, Miss Elizabeth Ray Davidson et Mr. Philipp Collins sont devenus les parents de Miss Ariana Ray Collins.


- Mamaaaan ! Mamaaaan !

Âgée de 3 ans, Ariana rentre finalement dans une CPE, après de longues hésitations de ses parents. Habitant désormais sur la cote de la Californie, dans un énorme palace où ces riches parents se sont établis à sa naissance. D'énormes jardins bien entretenus, un cinéma-maison, une salle de jeu accolée à une chambre décorée dans des teintes de roses et de lilas. Tout pour plaire à leur petit trésor.

- Oui ?
- Qu'est-ce que moi mettre pour CPE ?
- Tiens ! Prends ça ma chérie !

Elle ramassa les bouclettes dorées d'Ariana et les ramena en un chignon négligé derrière sa tête. Sa fille, à peine âgée de 3 ans que déjà, elle se forgeait son caractère. Quelques fois, la fillette déboulait dans le salon en exigeant certaines choses tandis que d'autres, elle se contentait de marcher tranquillement et de s'asseoir docilement sur la causeuse, telle une fille bien élevée. En soupirant, Elizabeth se leva et sortit de la chambre de sa fille, où cette dernière se regardait dans le miroir en faisant des mimiques avec son visage.


- Je veux pas y aller ! Et j'irai pas !

Ariana restait assise sur le banc arrière de l'automobile, obstinée. Du haut de ses 5 ans, elle jugeait l'école comme inutil et se contenterait bien des quelques amis qu'elle avait déjà près de chez elle, dans ce quartier chaleureux qu'elle connaissait si bien comparé à ce sombre bâtiment.

- Ma chérie, si tu rentres dans cette école, tu apprendras et tu développeras tes compétences qui te permettront d'atteindre des sommets élevés. Et ça, ça te permet d'avoir beaucoup d'argent.

Soulevant sa fille et prenant son sac de sa main libre, Phillip se dirigea vers la vieille porte de bois qui grinça lorsqu'il franchit le seuil


Adriana roula des yeux lorsque sa mère lui tandis un pull de coton avec une licorne rose dessus.

- Maman, si tu crois sérieusement que je vais porter ça un jour, et bien tu as tort.

''13 ans. J'ai 13 ans et elle croit encore que j'aime les animaux qui n'existent pas.'' Ariana roula des yeux et continua le tri tandis qu'Elizabeth déposait le pull sur une pile de vêtements à vendre, un peu plus loin. Trop d'années étaient passées depuis que son petit trésor était né. Désormais, elle avait vieilli et son caractère aussi; une carapace s'était forgée et Miss Davidson n'était pas invitée à la franchir. Depuis la mort de Phillip, il y avait désormais plus de 3 ans, les deux jeunes femmes n'avaient plus aucun lien ensemble, comme si Phillip était la seule chose qui les liait. Il était vrai qu'Ariana ne s'était jamais vraiment sentie proche de sa mère, pas comme elle se sentait proche avec son père. Le seul lien qu'elles gardaient, c'était le fait que les deux Ray soient mère et fille. ''Comment un simple accident d'auto a-t-il pu m'enlever le maigre amour que ma fille avait pour moi ?'' Elizabeth soupira et retourna à sa tâche.


''Miami, me voilà !'' Voilà ! Près de 17 ans que j'attends ce changement, ce déménagement qui me ferait sentir mieux dans ma peau. Et voilà, qu'au bout de 17 longues années, je peux finalement vivre ce rêve. je peux finalement me sentir libre. Je suis née en Californie, toujours dans la même ville. J'y ai grandi, j'ai vécu mes plus beaux souvenirs là-bas. Mais maintenant, j'ai besoin de changer. Et c'est ce petit changement, ce petit déménagement que j'attendais tant qui vient de se réaliser. Je peux laisser derrière moi tout ce que je veux oublier. L'accident, le deuxième mari, le deuxième mariage, le deuxième enfant, les disputes, les problèmes. Tout. Plus besoin de regarder ce que je laisse derrière. Je peux désormais me concentrer sur ma vie future. Plus besoin que je me souvienne des détails. Que tout reste flou sera mieux. Parce que je dois oublier. Si je veux recommencer, je dois oublier. Je pourrai rester en contact avec mes bonnes amies. Mais le reste doit disparaître.