Thalia ◭ Living is easy with eyes closed. [Terminée.]

Age : 16 ans.
Date et lieu de naissance : 29 février 1996, Barcelone
Classe : Junior Year.
Confrérie : Khi Omicron.
Riche ou bourse d'étude ? Bourse d'étude.

« Bon entre nous, les descriptions physiques ce n'est pas mon truc. Je n'aime pas devoir me mettre soit en avant, soit m'inventer tout un tas de complexes pour qu'on m'affirme le contraire. Mais pour vous, je vais quand même tenter de faire un effort. Tout d'abord, comme mon nom de famille vous le laissera deviner, je suis espagnole, je suis donc légèrement typée, mais cela ne se lit pas non plus sur ma peau ou mon visage. Pour ma taille, je ne dois pas faire loin d'un mètre 65, sans doute un peu moins, sans les talons donc, mais il sera rare de me voir sans. J'ai une taille assez fine, même si je m'empiffre comme dix, désolé les filles ; mais ça c'est dû à mon diabète. Le diabète. C'est également à cause de lui que je dois d'une part porter des lunettes pour lire et d'autre part constamment avoir mon bracelet d'identification et d'alerte médicale comme ils appellent ça, rappelant les informations importantes, à savoir : « Thalia Cabanó, Diabète de type 1, 29/02/96 RH. O+, le numéro de mon père, don d'organes ainsi qu'une petite phrase que mon frère a tenu à ce qu'on ajoute "nunca te rindas" », mais je le cache en général sous un bracelet éponge, je n'aime pas vraiment l'idée d'avoir ma vie exposée à mon poignet, aux yeux de tous. Sinon, mes yeux sont marron, très sombres, certains confondent même avec du noir, mais ne vous inquiétez pas, cela ne fait pas de mon regard quelque chose d'effrayant sauf peut-être lorsque je suis vraiment énervée. Pour mes cheveux, ils sont longs, châtains ou brun, de temps à autre virant sur le blond, permettant aux petits rigolos de me charrier là-dessus. En somme, je tente de passer inaperçu pour ne plus avoir de problème et en règle générale, j'y arrive plutôt bien.»

« Comment décrire mon caractère en quelques mots ? C'est assez compliqué. Pas que j'ai un caractère hyper impressionnant ou difficile à décrire. Non, au contraire même, je suis encore comme tous les adolescents de mon âge, je ne sais pas vraiment qui je suis, je me cherche. Ce que je peux vous dire, c'est que je suis quelqu'un de gentil tant qu'on ne m'énerve pas. Je suis curieuse, sociable et enthousiaste et c'Est-ce qui m'aidera surement à passer la barrière de la langue. La timidité, ce n'est pas trop mon truc et heureusement, vu que je suis extrêmement maladroite et assez bavarde. Je dois parfois avoir l'air d'une gamine, posant des tonnes de questions inutiles, sautant partout quand je suis heureuse, beaucoup trop impatiente ou un peu trop optimiste. Et encore, ça, ce sont les caractéristiques attachantes de ma personnalité (si, si, ne mentez pas, je sais qu'ils sont adorables mes traits de caractère) mais comme tout le monde, j'ai également des défauts. Le premier étant que je suis un peu mélodramatique sur les bords, pas dans le sens où je pleure toutes les cinq minutes, non, j'évite tout de même d'avoir l'air d'une folle en pleurant dès qu'on me dit bonjour... Mais je prends toujours les choses bien trop à coeur, mais dans le sens où j'exagère tout et fait de petits évènements de grandes catastrophes, cela ajouté au fait que je suis un peu -beaucoup- jalouse et très impulsive. C'est surtout ennuyeux lors de disputes par exemple, heureusement qu'en contrepartie je suis conciliante et pas du tout rancunière. J'ai surement oublié des détails, mais quoi qu'il en soit, vous apprendrez forcément mieux à m'aimer ou à me détester en me connaissant qu'en lisant ceci, il n'y a donc pas vraiment d'intérêt à ce que j'entre plus amplement dans les détails. »

«Je suis née un 29 février d'une année bissextile donc, celle de 1996. J'étais un enfant non voulu dans une famille comptant déjà trois membres ; mon père, ma mère et mon frère. J'ai appris que mes parents n'avaient jamais voulu de second enfant vers mes huit ans, lors de l'une de leur dispute que j'espionnais cachée en haut des escaliers. Je me souviens que cela a été un choc, il y a eu des cris, des larmes et puis mes parents sont venus me réconforter en disant que certes je n'étais pas attendue mais qu'ils m'aimaient tout de même, envers et contre tout.

Et ils ne m'ont jamais laissé l'occasion d'en douter. Je n'ai pas eu une enfance de rêve, noyée sous les jouets dans un immense château avec mes innombrables serviteurs... Non, moi j'ai eu une enfance un peu plus modeste, dans notre petite maison à Barcelone, rythmée de rires, noyée d'amour et bercée par les souvenirs qui resteront toujours gravés dans ma tête. Nous n'étions pas riches, mais nous étions heureux. J'étais une petite fille épanouie et le peu de différence d'âge entre mon frère et moi faisait que nous étions inséparables.

Mon frère. Nous sommes restés proches jusqu'à l'adolescence. Si bien que nous allions aux mêmes soirées et nous nous couvrions l'un l'autre face à nos parents. Au lycée, il me défendait, un peu trop peut-être et à la maison, c'était souvent l'inverse. Bien sûr, il y a eu des disputes, beaucoup, mais nous finissions toujours par nous réconcilier. C'est même lui qui a découvert que ma vue avait baissé, c'est en quelques sortes à cause de lui si je dois porter des lunettes pour voir à présent. La recherche de la cause de cette baisse de ma vision amené à la découverte de mon diabète. Un diabète de type 1 qui m'a contraint à une alimentation équilibré que je ne respectais pas toujours, à une vie saine que je n'avais pas vraiment, à une activité physique que j'ai abandonné au bout de deux semaines ainsi qu'à des injections d'insuline dont j'oubliais la moitié. Et tout cela avait un coût, ma famille n'étant pas riche, la vie devint plus difficile et les tensions entre mes parents refirent lentement leurs apparitions.

Et comme je ne respectais rien à mon traitement, un jour, je me suis injectée une dose d'insuline trop forte qui m'a mené à une perte de connaissance et donc à l'hôpital. Rien de grave en soit, mais ce jour-là, nous avons découvert que comme je faisais l'idiote et je ne faisais rien comme il le fallait, mon diabète avait causé une insuffisance nécessitant un nouveau traitement. Le mariage de mes parents n'a pas survécu au nouveau coût de ma maladie, ils nous annonçaient leur divorce quelques semaines plus tard. Beaucoup d'enfants dont les parents divorcent pensent que c'est de leur faute, pour moi, c'est véritablement le cas. Le seul avantage, c'est qu'à partir de ce moment-là, j'ai toujours pris mon traitement consciencieusement, je savais que j'avais déjà fait assez de dégâts comme ça.

Au début, j'étais censée rester avec ma mère et mon frère devait partir avec mon père en Amérique. Dans tous les cas, nos parents voulaient garder un enfant chacun et nous nous retrouvions forcément séparés mon frère et moi. Mais finalement, nous avons eu quelques petits incidents qui ont changé l'ordre des choses. Je suis donc partie de Barcelone pour Miami avec notre père et ce, malgré mon anglais moyen, alors que Pedro, mon frère, est resté en Espagne avec notre mère.

En arrivant à Miami, je me suis donc installée dans un petit appartement avec mon père. Nous habitons près de son nouveau lieu de travail, il est ravi d'avoir été muté, cela fait des années qu'il en rêvait, même s'il risque d'avoir énormément de mal, car son anglais est très mauvais. Quant à moi, j'ai dû passer des tests scolaires et grâce à mes résultats ainsi qu'à mon dossier des années précédentes, j'ai pu obtenir une bourse pour Wynwood High school. Il parait que c'est une école prestigieuse et ça risque de me changer de mon lycée public à Barcelone.»