Cameron ~ Whenever you call, baby : I roll up.

☝Age : 17.
☝Date et lieu de naissance : 16 juin.
☝Classe : Senior Year.
☝Confrérie : Sigma Mu.
☝Riche

« Ici, tu décris ton personnage physiquement. Son style, sa morphologie, s'il a les cheveux en pétard, ou raides, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de cent cinquante mots.

' Apparence ' ' Physique ', deux mots qui s'accordent parfaitement avec celui-ci : jugement. J'évite de donner un avis sur mon corps, sur mon visage car les autres le font parfaitement bien pour moi. Mais me décrire, oui, je peux le faire. Peau noire, issue d'un mélange de deux pûres ' blacks '. Evidemment, j'ai les cheveux qui vont avec. C'te tignasse que je mets 3 putain d'heures à coiffer tout les matins. Parfois, j'les tresse mais c'est quand je suis posé, que j'ai le courage et l'envie. J'ai les yeux marrons, des yeux qui passent partout, des yeux sur lesquels personne s'extasient et tant mieux pour moi. Le reste, j'ai pas besoin de le décrire, c'est les attributs d'un noir de 17 ans moyen, comme on en voit partout. Ce que je peux décrire, c'est mes dents jaunies par 7 ans de tabac et autres substances illicites. ça à aussi laissé sa marque sous mes yeux, sous la forme de grandes cernes noires. Souvent, je me dis qu'un jour, ces cernes, elles finiront par descendre sous mon menton. Bref, passons à autre chose. J'suis maigre, j'mange pas assez à ce qu'il parait. Oui, c'est ça.. :rire: Grand, aussi. Comme ça, vous voyez un peu le genre de fil que je suis. J'vous ai parlé de mes tatouages ? Ben voilà, chaque centimètre carré de ma peau est couvert par un tatouage. Ils ont tous une signification pour moi, tous. Je pourrais parler des heures de ma passion pour les tatouages mais ça doit pas être le bon moment. Mon style, c'est baggie, tee shirt amples et colliers à la Snoop-dog. Mais pas à m'en ridiculiser. J'ai une image de bad boy et je le sais alors je joue dessus. J'suis sur que la drogue y contribue mais encore une fois, c'est un autre chapitre. Il y a un temps pour tout, mes frères ouais, y a un temps pour tout. »

« Maintenant, tu décris le caractère de ton personnage. Ses tics, ses manies, dépressif, ou alors super sociable, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de cent cinquante mots.
On arrive à un sujet sensible, diront certains. Mais ceux là, c'est les mauvaises langues et franchement, j'les bouffe les gens qui jugent. ça vous donne déjà une indication sur mon caractère, non ? Je ne me laisse jamais victimiser, jamais je ne me laisse marcher sur les pieds. Je ne peux même pas ne serait ce qu'imaginer qu'on se permette de jouer au plus fort avec moi. Des bagarres, j'en ai au compteur. Mais pour ma défense, je ne cherche jamais les embrouilles, c'est les embrouilles qui viennent à moi. Et forcément, quand elles sont devant toi, tu peux pas les ignorer. T'es obligé de foncer dans le tas. Y a un adjectif pour les personnes comme moi : ' Sanguin '. Un adjectif parmis tant d'autre qui me correspond parfaitement. Vous en voulez d'autre ? Agressif, violent, paranoiaque. Mais j'ai pas que des défaults, si ça peut rassurer. J'ai même une très grande qualité que j'aimerais bien trouver plus chez les autres : la fidélité. Je reste fidèle tant au niveau des amitiées que de l'amour. Si on me confie quelque chose, ça sera très bien gardé. Mais pour acquérir ma fidélité, il faut d'abbord que j'ai confiance en la personne. Et ma confiance, je l'accorde pas au premier crétin venu. Peut être qu'au yeux de certains, je suis moi-même un crétin mais j'ai envie de dire, tant mieux. Ma phrase conductrice, dans la vie, c'est ' Ma parole est de platine, mon silence est de l'or. ' Je préfère largement le silence aux longues conversations barbantes. Peut être que cela vient du fait que j'ai du mal à débuter les conversations, je ne sais pas. Je vis également, et c'est un tort, beaucoup dans le passé. Il faudrait que je regarde plus vers le futur, que je laisse tomber le passé mais j'sais pas, le passé a bon goût. Si je devais résumer, j'dirais que je pars au quart de tour si on me cherche mais que sinon, je suis silencieux et pour obternir quelque chose de moi, il faut savoir, ou apprendre, à me connaitre en profondeur. »

« Pour terminer, il nous faut savoir ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage. C'est totalement libre. Tu peux le faire sous forme de journal, de RP, avec des chapitres... Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de deux cent vingt mots.
Raconter ma vie ? C'est bizarre, ce concept.. Tu peux pas raconter toute ta vie en quelques lignes, même en plusieurs livres. Quand tu veux ' raconter ta vie ', y a des tas de trucs dont tu te souviens pas. Alors que y a deux jours, tu t'en souvenais comme si c'était hier. Face à cette situation, y a deux catégories de personnes. Celle qui s'inventent une vie et nous font avaler qu'ils se souviennent d'absolument tout ce qu'il s'est passé dans leur vie, jusqu'au goût qu'avaient leurs premieres gorgées d'air, à peine sortis du ventre de leur mère. Et puis, y a les autres, comme moi, qui se résignent, se disent que ces souvenirs, ils les retrouveront plus tard, que ça leur reviendra. Et en attendant, quand on leur dit de raconter leur vie, ils se contentent de raconter les passages qui les ont vraiment marqués. Ceux qui ont fait de leur vie ce qu'elle est aujourd'hui. Enjoy.
Mes parents, ils sont à fond branchés boulot, pour ainsi dire jamais là. Ils ont eu les moyens de me payer des tas de baby sitteuses, des chauffeurs, des cuisinières, et bla bla bla, alors ils ne s'en sont pas privés. J'ai grandi, évolué, vécu avec cette cour qui ne pouvait rien faire pour m'éduquer. Juste faire en sorte que mes besoins soient comblés. Alors mon éducation, c'est la rue qui l'a fait. Pas la rue tranquille pépère où j'habitais. Pas celle où les pavés sont d'un blanc poli et où les chiens font leur besoins directement dans les poubelles. Non, c'est pas cette rue là qui m'a éduquer. Mais bien la dure, la vraie, celle que les gens normaux ont peur de traverser. Mais que moi, je connais par coeur. Comment je m'y suis retrouvé ? Je ne sais pas, je ne sais plus. à force de trainer, à force de cotoyer ces gens qui n'étaient pas comme moi, pas comme mes parents. Mais dont j'ai suivi le chemin. Ma première connerie, mon premier tag, ma première clope, mon premier tatouage, mon premier joint.. ça, c'est des souvenirs dont je me souviendrais toujours. C'est sur ces souvenirs que je me suis forgé. J'avais 10 ans quand j'ai fumé ma première clope. Comme tout le monde, j'ai toussé à bouffer mes poumons mais ça m'a plu. Et depuis, je tourne à un paquet par jour. 4 ans plus tard, c'est le pétard qui à suivi. Appellez ça comme vous voulez mais moi, c'est mon médicament. J'ai pas de maladie à soigner et je devrais m'en estimer heureux. Mais moi, ma putain de maladie, c'est la vie et ses horreurs. Ces choses qui rendent le monde dégueulasses, ces choses que j'ai vu dans ma rue, c'est ces choses là que j'essaye d'oublier en fumant. En me pétant la tête. Mes parents n'ont jamais rien remarqués. Tu parles, même si ils l'avaient remarqués, qu'en auraient ils à foutre ? Invisible, que j'étais à leur yeux. Même mes tatouages, mon style, ne valaient rien à coté de leurs dossiers. Jusqu'à ce fameux jour, veille de mes 17 ans. Mon père était revenu à la maison en furie. Il m'avait attrapé par le col. Il gueulait tout un tas de mots incompréhensibles, mais en gros, j'avais été vu par un de ces ' amis ' pété de thunes, le genre d'amis qui ne voit que par l'argent et la réputation, entrant dans un quartier ' dégradant ', comme ils les appellent. C'est bizarre la vie. Un jour, j'étais posé, dans mon monde, entouré de mes potes, de mes frères et puis le jour d'après, me v'là inscrit dans une école de bourges et de vieux intellos par un père qui n'a jamais rien eu à faire de ma vie sauf quand ça en touche à sa réputation. C'est bizarre, la vie. »