Wynwood University
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 Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.

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Dylan S. Jenkins

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MessageSujet: Re: Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.    Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  EmptyLun 3 Sep 2012 - 18:58

Nathan, comme à son habitude me rassura, pour l’emménagement, pour le fait que je ne pourrais pas porter grand-chose non plus. J’avais l’air embêtée, et il avait bien dû le sentir. Il avait tout prévu, y compris les gros déménageurs bien poilus. Attendez…quoi ? Poilu ? Pitié non. Je me laissais prendre dans ses bras et savourais ce petit moment de tendresse lorsqu’il me planta un baiser sur le front. Sentiment de sécurité, de soulagement. Et juste avant d’aller voir les chambres, tout en étant toujours dans ses bras, je ne pus m’empêcher de prendre une fausse mine boudeuse, pendant que lui rigolais, sans doute en s’imaginant les déménageurs.

« Bon d’accord. Mais pas des poilus, pitié ! »


Et nous voilà aux chambres. J’avais déjà choisi la mienne, et je vous ai déjà expliqué les raisons. J’attendais simplement l’approbation de Nate, qui ne tarda d’ailleurs pas à arriver. J’aurais dû m’en douter, cela ne lui posais aucun problèmes. J’affichais donc un grand sourire, laissant apparaitre toutes mes dents parfaitement alignées, et jetait un dernier coup d’œil dans la chambre, tentant de visionner le futur ameublement, la futur disposition. Je vous l’ai dit, c’est plus qu’un rêve. Souvent, les frères et sœurs ne s’entendent pas, et quand on quitte le nid familial, on rêve d’indépendance, de vivre sa vie, sans sa famille. Mais pas moi, pas nous. Unis par le sang, par l’amour, ces deux ans de séparations étaient de trop.

De retour dans la grande pièce principale, le ‘problème’ des chambres étant réglé, Nate plaisanta un instant sur la fait de se reposer, oui ce n’était pas bête, il n’y avait encore rien pour le faire correctement, mais l’imaginer s’endormir par terre sous le bar, me rappellerais de bons souvenirs, comme cette fois où, trop saoul, il s’était endormi au pied des escaliers. Je peux vous dire que ce soir-là, j’en avais chié pour le remonter dans sa chambre et éviter les foudres des parents. Me sortant de mes souvenirs, mon frangin me proposa alors la suite du programme : meubles, commande, courses clés. Parfait donc. Je hochais la tête d’un signe affirmatif avant de lui dire.

« Journée chargée ! J’en connais un qui ne va pas faire long feu ce soir. Par contre je te conseille de te changer avant, tu vas crever dans cette tenue. Et puis je veux pas dire mais… »
Je me rapproche doucement de lui, reniflant discrètement sa chemise. « Un petit coup de déo ne serais pas de trop. Hahaha»

J’esquivais son petit geste du bras pour m’attraper, et m’accoudais contre le bar, checkant Facebook le temps qu’il se change. Et quand il sorti de la salle de bain, plus rapidement que jamais, prenant la pose comme un mannequin qui se la pête –l’attitude qui ne lui colle pas du tout à la peau- Je siffle en sa direction, agitant une main. Et nous voilà fin prêt pour une folle journée. Comme avant, mais en mieux. Certains jugerais ça de tellement ennuyant. Mais moi, je m’en réjouie déjà. Et voilà, nous sommes reparti aussi vite que nous sommes arrivés, sans doute aussi impatient l’un que l’autre à l’idée de nous faire notre petit cocon.

Inutile de vous raconter le reste de la journée. Si ? Vous voulez savoir ? Eh bien. Les vendeurs étonnés de voir de si jeune gens pouvoir se payer de tels meubles, ceux qui nous ont proposé des kits super moche, les mini cache-cache dans les magasins. Les caddies trois fois trois trop remplis pour nous deux, les attentes interminables en caisse que nous avons esquivé grâce à mon bras blessé –et c’est bien la seule fois que cela m’avais paru utile de l’avoir-, d’avoir dû passer à l’internat pour chercher quelques affaires à moi. Et de finir par rentrer épuiser. Epuisé mais heureux. Je crois que je me suis même endormie sur son épaule, à l’ancienne.

That's all. (For the moment.)
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MessageSujet: Re: Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.    Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  EmptyVen 31 Aoû 2012 - 18:12

► Kaylee tourna sur elle-même, tandis que Nate l’observait en souriant, comme un vieux papy attendri. Pour lui, elle comptait bien plus que cet endroit, ce pourquoi il préférait regarder ses réactions à elle. Et si l’appart’, par malheur, ne lui plaisait pas, et bien ils en changeraient ! C’était aussi simple que ça. Leurs parents lui avaient déjà dit qu’il gâtait trop sa sœur, et que ce n’était pas lui rendre service. Le grand blond avait trouvé ça ridicule. Il avait haussé les épaules et avait répondu que s’il était tant au petit soin avec elle, c’est parce que c’était sa sœur, qu’il l’aimait, et que lui, au moins, ne voulait que son bonheur. Contrairement à eux. Ils passaient leur temps à la rabaisser, et ça l’énervait. Elle les avait assez supportés, Kaylee méritait à présent d’être heureuse, et il ferait tout pour que ça soit le cas. Quand il lui parla, l’écho résonna dans la pièce principale. Normal, avec un grand appartement très vide. Kiki se tourna ensuite vers lui. « Si tu veux je porterais… les coussins ! J’plaisante, tu peux compter sur moi ! Surtout si c’est à moitié chez moi ! Enfin avec ce truc ça risque d’être un peu chiant. Dans une bonne semaine ça devrait être bon… » répondit-il en lui montrant l’écharpe à son bras. Nate lui sourit, vint près d’elle et claqua une grosse bise sur le sommet de son crâne, tout en l’attirant à lui. « T’inquiète pas pour ça, on engagera des gros déménageurs bien poilus pour nous aider ! » répondit-il ensuite, avant de rire un peu devant l’image légèrement pas swag qui s’imposait à lui.
Les jeunes gens se dirigèrent ensuite vers les deux chambres, pour chacun en choisir une. Elles étaient de taille plus ou moins égale. De toute façon, ce n’était pas ce qui comptait pour Nate. Avoir la plus grande chambre ? Puh. Seulement si Kaylee préférait l’autre. Finalement, la jeune fille choisit celle qui était la plus proche de l’entrée, ce qui fit sourire son frère. Habiter avec lui, okay, mais tout en gardant une certaine indépendante. Elle avait bien changé depuis l’horrible époque où elle vivait encore chez leurs parents. L’enfermement qu’ils lui avaient imposé avait fait son effet. « T’es sûr que ça te dérange pas ? Moi tu sais peu m’importe…
- Si c’est celle-là que tu veux, alors tu prends celle-là, Kay’.
- Tu veux que j’aille faire deux trois courses ? Pendant que tu te reposes un peu ? Ensuite on pourra aller chercher tes… nos meubles ? » demanda-t-elle alors, en se rattrapant de justesse. Il sourit, ses yeux se plissèrent, tandis qu’il englobait la pièce principale des yeux, celle dans laquelle ils étaient revenus. « Nos meubles, oui… Et pas besoin de me reposer, je m’suis assez fait chier comme ça dans l’avion ! Et puis… j’ai pas très envie de m’asseoir par terre, haha » plaisanta le jeune homme. Bah oui, sans meubles, pas de repos possible, à moins de se coucher à même le sol. Il paraissait que c’était bon pour le dos, mais il n’avait pas spécialement envie de tester.
Nathan se dirigea ensuite vers la cuisine, déjà équipée. Elle était ouverte et donnait par conséquent sur le salon, n'étant séparé de lui que par le grand bar, devant lequel ils installeraient des tabourets en hauteur pour manger. Il ouvrit le frigo, un immense bac pouvant contenir plus de bouffe qu’ils n’en mangeraient sur une semaine, et pourvu d’un distributeur d’eau et de glaçon, ainsi que d’un congélateur. La tête à moitié plongée dans celui-ci, il lança à sa sœur : « Et si on allait d’abord chercher des meubles ? ». Le jeune artiste se redressa ensuite et se gratta la barbe. « On les choisit, j’passe commande, on confirme une date de livraison, puis on va chercher de quoi remplir le frigo ? Ah ! Et il faut qu’on te fasse faire un double des clés, aussi, histoire que tu puisses aller et venir à ta guise ».
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Dylan S. Jenkins

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MessageSujet: Re: Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.    Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  EmptyJeu 16 Aoû 2012 - 2:23

J’attendais avec impatience qu’il ouvre cette enveloppe, j’observais le moindre de ces faits et gestes, je voulais voir du début à la fin sa réaction, les moindres détails de son visage qui s’illuminerais, ou non. Enfin non, il n’y avait aucune raison à cela, j’aurais pu lui offrir le plus moche tee-shirt du monde, dans le genre touriste, qu’il aurait été content. Je ne dis pas qu’il l’aurait porté par contre hein. Pour le moment, il s’était contenté de m’écouter lui dire quelques explications, je voyais bien qu’il était dubitatif, et visiblement pressé d’ouvrir pour en voir le contenu. En termes de suspens je peux être très forte parfois, expliqué les choses, d’une manière qu’on a encore plus envie de savoir. Personnellement, j’aurais sans doute ouverte l’enveloppe avec les dents comme une tarée. Mais Nate lui, est bien plus patient que moi.

Et l’heureux gagnant et… *roulement de tambour* Nathan Alexandre Standford ! Lui-même et en personne ! On l’applaudit bien fort. Comment ça, vous le saviez déjà ? Son visage, ses yeux qui s’écarquillaient au fur et à mesure qu’il parcourait le petit papier cartonné, sa bouche qui s’ouvrait lentement, tout ça valait tout l’or du monde. Cela me réchauffait le cœur à un point inimaginable. Je n’avais même pas eu le temps de lui demander si cela lui plaisait, question inutile en soi, nous sommes d’accord, qu’il se jeta sur moi pour me serrer fort dans ses bras, je n’avais pas anticipé donc j’étais à moitié sous lui, et sous tout ce débordement d’amour. A moitié écrasée je l’écoutais me dire que j’étais la meilleure petit sœur de tout monde confondu. J’en conclue que oui, cela lui plaisait donc. Mais je n’allais pas le rester longtemps s’il m’empêchait de respirer. De plus, ma blessure commença légèrement à me lancer.

« Niaaa ! Nate tu… haaa ! tu m’étouffe ! »

Je ne lui dit rien pour mon épaule, je ne voulais pas qu’il se sente coupable de quoi que ce soit, je me contentait donc simplement de remettre en place l’écharpe. Dans un dernier rire, nous venons alors à parler de comment tout s’était déroulé. Dans un premier temps je lui fis une petite frayeur, comme quoi j’avais dû convaincre le directeur avec mes atouts féminin, et donc passer sous son bureau, mais en voyant sa tête j’avais vite retiré ma blague douteuse pour enfin redevenir sérieuse. Oui j’avais galéré, et j’avais mis pas moins de cinq mois à tout organiser, du moins ce que je pouvais faire, maintenant c’était à lui de s’en charger. C’était son vernissage, pas le mien, je ne voulais donc rien lui imposer. Et plus on discute, plus on plaisante, plus le temps passe vite, nous arrivons enfin devant ce qui sera sa demeure, son palace. Je jetais un coup d’œil par la vitre du taxi pour mieux y voir, pendant que mon frère payait la note. Il y tenait, soit.

Nous y voilà, j’avais hâte de voir l’intérieur, ce qui m’avait valu de louper une marche dans les escaliers tellement je me dépêchais. Impatiente, maladroite, non Nate, ta petite sœur n’a pas changée là-dessus pour ton plus grand plaisir. En mode suspens il tourna les clefs dans la serrure et poussa la porte qui s’ouvrait lentement. C’était grand, et encore plus grand quand nous y mettons les pieds. Je tourne sur moi-même pour regarder les moindres recoins de la pièce, c’est quand mon frangin m’adressa la parole que je remarquais alors un écho. Ben oui, un appartement neuf c’est vide, et ça résonne. Je me retournais alors vers lui, qu’il était du côté du bar. Punaise y’a un bar, celui-là aussi va falloir qu’on le remplisse, et le plus vite possible !

« Si tu veux je porterais… les coussins ! J’plaisante, tu peux compter sur moi ! Surtout si c’est à moitié chez moi ! Enfin avec ce truc ça risque d’être un peu chiant. Dans une bonne semaine ça devrait être bon… »

J’étais un peu dégoutée que cette blessure m’empêche de faire ce que j’avais envie, mais je n’avais pas vraiment le choix. A moitié chez moi… avec mon frère, l’homme le plus merveilleux du monde, celui qui me tiendra la main quel que soit la situation. Celui qui me soutiendra toujours, celui à qui je ferais des bons petits plats après une dure journée de travail et j’en passe. Plus qu’un rêve, une réalité. Nous nous dirigeons alors vers l’une des chambres, puis l’autre, les deux sont à peu près de la même grandeur, mais je préférais prendre celle qui était la plus proche de la porte d’entrée, ce qui m’évitera de le déranger s’il est en charmante compagnie ou simplement si je rentre à l’improviste en plein milieu de la nuit, ou de la matinée.

« T’es sûr que ça te dérange pas ? Moi tu sais peu m’importe… » Avant de poursuivre. « Tu veux que j’aille faire deux trois courses ? Pendant que tu te reposes un peu ? Ensuite on pourra aller chercher tes… nos meubles ? »
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MessageSujet: Re: Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.    Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  EmptyLun 13 Aoû 2012 - 22:49

► Kaylee s’empressa de protester quand Nate lui fit remarquer que si elle était la princesse du fameux Jude, elle n’était plus la sienne. « Mais bien sûr que si ! Et je le serai toujours tu sais bien. Mais tu sais y’a rien de… enfin voilà quoi. Mais c’est promis, on ira boire un verre si tu veux !
- Bien sûr que je veux… » fit-il en souriant, amusé qu’elle le reprenne aussi rapidement. Touché, également. Cela prouvait bien son amour pour lui, non ? Oh, bien sûr, il n’avait pas besoin de preuve, il savait qu’elle l’aimait, tout comme elle devait le savoir qu’elle comptait plus pour lui que n’importe qui d’autre. Mais l’entendre protester aussi rapidement lui faisait vraiment plaisir et le rassurait. Non pas qu’il en ait eu besoin, mais dans les moments de doute éventuels, il pourrait y repenser. Personne n’est à l’abri de ces moments-là. Même pas eux. Alors, on ne sait jamais, il accumulait tous ses souvenirs avec sa sœur pour être sûr de ne jamais laisser de méprise s’installer entre eux. C’était elle et lui contre le monde entier, et il n’avait pas envie que cela change, jamais. Intégrer Jude à leur petit cercle, certes… mais pas la perdre, ah ça non !
Une fois dans le taxi (grâce au coup de sifflet monumental de sa petite sœur, il fallait le reconnaître), Nate annonça à Kay’ qu’il avait des cadeaux pour elle. Immédiatement, son regard s’illumina comme à la perspective de Noël. Et lui la regardait, tout content : il adorait lui faire plaisir, la chouchouter, prendre soin d’elle… « Oh t’es chou ! J’pourrais te dire fallait pas… Mais les cadeaux font toujours tellement plaisir. Surtout venant de toi… » s’exclama-t-elle, avant de poursuivre : « Et en parlant de ça… », ce qui intrigua Nate qui lui lança un regard étonné et interrogateur. Qu’avait-elle manigancé… ? Il l’observa fouiller et retourner son sac à main, à la recherche… d’une petite enveloppe qu’elle finit par lui tendre. « Bon… Après c’est qu’un prototype, tu pourras faire changer la carte. Et il faudra que tu y ailles aussi ! » expliqua-t-elle, même si en fait, c’était pas vraiment des explications parce qu’il ne voyait pas du tout de quoi elle voulait parler, là tout de suite. Nate ouvrit donc l’enveloppe sur laquelle figurait son prénom écrit par sa petite sœur, et en sortit un flyer… sur lequel figurait son nom ainsi que l’annonce de son vernissage ! Dans une galerie d’art associée à une école, en octobre. Il ouvrit la bouche de surprise, à la fois super-ravi, un peu stressé, et le cœur débordant d’amour pour sa petite sœur si merveilleuse, qui avait tout préparé dans son coin pour son retour. Il lui sauta au cou et l’écrasa à moitié, tout en hurlant « Waaaaaah, Kikiiii, c’est trop coooool ! Tu gères ! T’es la meilleure petite sœur du monde entier ! De la Planète ! De tout l’univeeeers !!! ». Oui, oui. Il était content. Très content. C’était un peu comme un rêve qui se réalisait. C’était dans ses plans, en plus. Mais le fait que Kay’ ait déjà commencé à l’organiser lui faisait vraiment très plaisir. Sur la fin du trajet qui les menait à l’appartement, ils en discutèrent longuement. Comment elle avait fait pour convaincre le directeur de la galerie, la date, les peintures qu’il exposerait, tout y passa.
Le trajet se déroula super rapidement, et ils débarquèrent dans une rue non-loin de Wynwood. Celle de l’appartement de Nathan et de sa sœur. Parce que ce qui était à lui était forcément à elle. Ils gravirent les deux étages qui les menaient à la porte d’entrée de chez eux et Nate poussa la clé dans la serrure, pour ouvrir la porte sur un superbe appartement tout rénové, très classe et… très vide ! « Ah, je sens que le remplir va être une partie de plaisir ! Hein, Kay’ ?! Tiens, on va voir ta chambre ? ‘Faut que tu choisisses celle que tu préfères, je prendrai l’autre ! » s’exclama-t-il après avoir posé sa valise au sol, près du grand comptoir – bar de la cuisine.
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MessageSujet: Re: Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.    Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  EmptyLun 23 Juil 2012 - 23:04

Bien entendu que d’extérieur ma confrérie ne me collais pas à la peau, du moins ce n’était pas flagrant quoi, je vous l’accorde, mais pour une ancienne fille à papa enfermé dans sa villa, c’était signe de liberté, avant toute chose. Et d’ailleurs, mon frangin ne s’était pas retenu pour me le dire, d’un air amusé, il voulait voir ça, oh je vous assure qu’il en aurait l’occasion. Surtout si je viens à squatter chez lui de temps à autre. Et puis maintenant qu’il est revenu, nous aurons tout le loisir de découvrir nos nouveaux côtés de caractère. Je pris sa phrase comme une petite provocation gentille, et ne pris pas la peine de lui répondre, juste de lui tirer la langue, en fronçant le nez. (J’ai vérifié ça se dit vraiment ._.). Ensuite il y avait cette discussion, sur ses aventures, et où j’avais parlé de cette Amélie, peut-être n’aurais-je pas dû. Je voulais uniquement le rassurer, pas le mettre mal à l’aise, ou nostalgique, hé oui… je peux même être maladroite avec mon frère voyez-vous. Comment je l’ai remarqué ? Le même sang coule dans nos veines, et ce sourire, je le connais, il est diffèrent voilà tout, il y a des choses qu’on n’explique pas. Et quand il a détourné la conversation avec un tact incroyable, je n’y ai vu que du feu. Un bon moyen pour ne pas épiloguer cent ans dessus. Il avait raison.

Le pendentif avait l’air de lui plaire dans un premier temps, parce que s’il le trouvait carrément moche, il m’aurait clairement dit, et sans détours, que c’était affreux. Mais ce ne fut pas le cas. Avant de reprendre la parole pour me jouer son rôle de grand frère jaloux. Faussement jaloux, et faussement menaçant, prêt à terrasser tous mes prétendants. C’est tordant et tellement mignon. Et le tout avec une parfaite représentation du chevalier protecteur. Je prends le soin de ranger la chaine sous mon tee-shirt, je n’aime pas exposer au monde entier ce genre d’inscription, là c’était différent, c’était pour Nate. Pendant ce temps j’engouffrais le petit chocolat, qu’il m’avait donné un instant plus tôt, dans ma bouche. Ma petite faiblesse, dont il se souvenait.

« Mais bien sûr que si ! Et je le serais toujours tu sais bien. Mais tu sais y’a rien de… enfin voilà quoi. Mais c’est promis, on ira boire un verre si tu veux ! »

Je ne veux pas m’étendre sur un sujet qui n’est pas sûr, parce qu’il ne l’est pas en soi. Ce qui s’est passé au foyer… On peut mettre cela sur le compte de la panique, ou… je sais pas moi. Nous finissons nos cafés, toujours dans la bonne humeur, et sur ces bonnes paroles, rattrapons la route pour attraper un taxi, le simple fait de lever le bras ne fonctionne visiblement pas, alors quand l’un d’entre eux passe devant nous, je mets mes deux doigts dans la bouche, sous ma langue pour siffler un grand coup. Coup de freins, Warnings, voilà comment il faut s’y prendre. Dans un dernier clin d’œil et rapidement nous prenons place à l’arrière, direction le fameux appartement, j’ai hâte hâte hâte. En nous voyant ainsi, on aurais pu croire que nous étions retombés de 6 ans plus jeunes. La radio qu’écoutait le chauffeur était plutôt…Bien rétro. Je regardais Nate du coin de l’œil, prête à exploser de rire. Mais grand heureusement il brisa cette musique ignoble pour m’annoncer qu’il m’avait pris pleins de cadeaux, une valise entière pour reprendre ses mots exacts. J’écarquillais grand les yeux. Bien sûr, j’avais pensé aux cadeaux un peu avant, mais je ne m’attendais pas à autant.

« Oh t’es chou ! J’pourrais te dire fallait pas… Mais les cadeaux font toujours tellement plaisir. Surtout venant de toi… Et en parlant de ça… »


Moi aussi j’avais quelque chose pour lui, pas quelque chose de palpable, pas quelque chose de bien défini, mais j’avais bataillé pour l’avoir, pour que cela puisse se mettre en place. Pour que tout soit réglé avant qu’il n’arrive. Le reste, ce serait à lui de l’organiser comme il l’entendait. Je fouillais rapidement dans mon sac, je savais que je l’avais sur moi depuis que je l’avais récupéré. Bon l’offrir à l’arrière d’un taxi n’était pas le meilleur endroit, mais c’était si naturel. C’est fou ce qu’un sac de fille peut-être bordelique. Ha ! Voilà !

« Bon… Après c’est qu’un prototype, tu pourras faire changer la carte. Et il faudra que tu y aille aussi ! »

Je lui tendais une petite enveloppe, où il n’y avait rien d’autre d’inscrit dessus que son prénom, parfaitement calligraphié par mes soins. Qu’allait-il y trouver à l’intérieur ? Un flyers, qui servirait également d’invitation, pour un vernissage dans une école réputée d’art de Miami, qui possède également une galerie. Et ce flyers, c’était pour SON vernissage, pour qu’il puisse exposer ses œuvres, que j’avais pris soin de photographier pour donner une idée au propriétaire, et commencer à se faire un nom dans le coin. La date prévue n’était pas fixée, je ne voulais pas lui donner d’obligations, C’était en automne, c’est tout ce que j’avais réussi à négocier…
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MessageSujet: Re: Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.    Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  EmptySam 21 Juil 2012 - 23:56

► Suite à sa réflexion sur le lycée qu’elle avait choisi, Nate écouta sagement sa sœur lui dire : « J’avais trouvé la brochure dans ta chambre et dans la précipitation j’ai pas réfléchi. En plus j’suis dans une confrérie de barges, genre les rebelles tu vois, histoire de lui faire les pieds. J’pense pas qu’il puisse être fier de ça. Et te moque pas de moi ! Tu serais bien étonné. On est vachement bien là-bas !
- Toi ? Rebelle ? Hahaha, ma si gentille sœur ailleurs que chez les enfants sages, je veux voir ça ! » s’esclaffa-t-il, guilleret. […] Il révéla ensuite à Kay’ qu’il avait emballé 31 gonzesses sur Paris. « 31 ?! T’était pas à fond dit-moi ? Y’en a qui on la belle vie hein ? De toute façon cette Amélie, elle a fait l’erreur de sa vie, j’te le dit ! » le taquinna-t-elle. Il sourit, d’un sourire légèrement empreint de mélancolie. Amélie avait marqué sa vie, quoi qu’il en dise. Il savait qu’elle resterait à jamais gravée en lui, et même s’il ne voulait pas que ça soit le cas, il en avait la rage. C’était de sa faute s’il avait adopté cette philosophie de vie que tout le monde trouvait ridicule. Tout ça à cause d’une nana, il y avait de quoi être dingue. Mais voilà, c’était son choix, même s’il avait été plus qu’influencé par son ex. Alors ses amis devaient l’accepter, ainsi que sa sœur. Il espérait que ça serait le cas, comme ça l’avait été pour Alésia et les trois autres. Il préféra détourner la conversation d’un air malicieux. « Et toi, ma grande… ? Tu me parlais de tes… amis ? Ce ne serait pas plutôt un ami en particulier ?
- Hé bien… il y a mes amis, et il y a… un ami. Tu sais, Jude, le mec à la moto, je t’en ai parlé. J’étais enfermée avec lui le jour de l’ouragan, et c’est d’ailleurs lui qui m’a soignée, qui m’a rassurée, le temps que l’on soit évacués… C’est je sais pas… bizarre tu vois ? Tiens regarde. C’est ce qu’il m’a offert ce jour-là » expliqua-t-elle avec un sourire niais complètement adorable, avant de dégager de son cou un pendentif et de le tendre vers son frère. Nathan se pencha pour le voir de plus près et constata qu’il y était inscrit « I’m his Princess ». « C’est joli » approuva le jeune blond avec un sourire, avant de boire une gorgée de café. « Alors comme ça tu n’es plus ma Princesse, hein ? Puisque c’est comme ça, je tiens à rencontrer celui qui a osé te voler à moi ! » fit-il d’un air théâtral, en mode Chevalier, puis il laissa échapper un rire amusé. Kay’ savait très bien qu’il se la jouait grand frère menaçant, mais qu’au fond ce n’était pas du tout son style, bien au contraire. Par contre, il ne plaisantait pas quand il disait qu’il tenait à le rencontrer, ça c’était une certitude !
Les jeunes gens terminèrent leurs cafés, Nate régla l’addition et ils se levèrent tranquillement pour aller prendre un taxi. Une fois celui-ci hélé et la valise glissée dans son coffre, le blond repensa alors à tout ce qui attendait sa cadette dans ses nombreuses valises, normalement déjà déposées à l’appartement par un domestique de leurs parents. Normalement, d’ailleurs, ils y arriveraient bientôt, si le chauffeur se décidait à appuyer sur le champignon un bon coup. Installés sur la banquette arrière tous les deux, ils se souriaient bêtement. « T’sais quoi ? A chaque fois que j’visitais quelque chose et que je trouvais une chose susceptible de te plaire, je te l’achetais. J’ai un peu près une valise entière de cadeaux pour toi, petite sœur » lâcha-t-il, sourire aux lèvres. L’un d’eux venaient de rater, songea-t-il alors : une couronne de Princesse qu’il avait achetée dans une boutique souvenir à Disney Land Paris ! Zut ! Mais il restait au moins une vingtaine d’autres cadeaux, alors il y en aurait sans aucun doute au moins un pour lui plaire ! Du moins l’espérait-il…
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MessageSujet: Re: Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.    Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  EmptyVen 20 Juil 2012 - 23:43

On s’en fout. On n’a pas besoin d’eux. C’était ses mots, et les miens. Nous étions toujours sur la même longueur d’onde, et le bonheur que cela me procurais de me rendre compte de tout ça, de voir que notre relation n’avait en rien changé et voir même renforcée, bien que not mots soient un peu plus cru, parce que nous avions grandis, et que j’étais plus libre de dire clairement ce que je pensais, sans avoir peur d’être espionnée derrière, sans avoir peur de me prendre une soufflante, ou une gifle magistrale, comme la dernière que j’avais reçue de la part de mon très cher papa. Ma joue se souvient encore de sa main en faisant le double s’écraser dessus. Et de tout ce que ce geste avait pu engendrer, c’était la goutte d’eau de trop. En plus de ce que nous avions pu découvrir. Ils n’étaient franchement pas en position pour se mesurer à nous, c’est moi qui vous le dis. La vie, et les emmerdes, c’est comme le poker, tu bluff un temps, et quand ton coup est prêt, tu mise tout ce que tu as, tu mets tout le monde tapis avec une quinte flush royale. C’est ce que nous avons entre les mains. Nous avons toutes les cartes nécessaires, par ici la monnaie. Ce chapitre pour aujourd’hui était donc clos, j’avais ma réponse c’était le principal. Avec eux en sujet de discussion principal, autant déprimé tout de suite, nous avons tout le temps devant nous pour approfondir plus.

Après que je lui ai répondu, pour lui dire pour les visites à l’hôpital, pour les appels non répondu, je peux voir sur son visage un froncement de sourcil, était-ce pour ce que j’avais dit ? Parce que je ne leurs avait pas répondu ? Ou bien pour la cigarette que je venais d’allumer ? Ou encore le mot ‘danger’ ? Je n’en sais rien et de toute façon je n’ai pas le temps de lui demander puisqu’il enchaine, sur la dite réputation, parce que d’extérieur il est vrai que le lycée, wynwood est plutôt pas mal réputé dans son genre. Bien que nous ne soyons pas tous friqué, les quelques récentes rencontre que j’avais pu faire me l’on prouvé, il faut y vivre pour s’en rendre compte. Alors en imitant la une des journaux avec ses mains il me mime un scandale, Même si sa mine est dégouté je me sens obligé de rire, j’adore quand il s’agace tout seul, je vous assure que c’est tout un truc. Pas qu’il s’énerve souvent, mais je peux vous dure que je l’ai déjà vu s’exciter tout seul pour moins que ça, et c’est toujours aussi drôle puisqu’il se calme en général dans la minute qui suis. En y réfléchissant, je suis un peu pareil. La preuve, puisqu’il continu son petit speech en soupirant, et je note une pointe d’humour dans sa phrase quand il me dit qu’ils auraient dû me remercier. Oui j’étais d’accord avec mon frère, c’était certainement bien trop leur en demander, simplement mon entré ici ne les avaient certainement pas arrangés, à moins qu’ils ont détourné la vérité, comme ils savent si bien le faire.

« J’avais trouvé la brochure dans ta chambre et dans la précipitation j’ai pas réfléchie. En plus j’suis dans une confrérie de barges, genre les rebelles tu vois, histoire de lui faire les pieds. J’pense pas qu’il puisse être fier de ça. Et te moque pas de moi ! Tu serais bien étonné. On est vachement bien là-bas ! »


Après tout ça, et juste avant que le serveur ne nous serve nos cafés, il fut tiré de la discussion par son téléphone, et s’empressa de tapoter dessus, certainement pour répondre à un message. Ce qu’il m’expliqua juste après, c’était son amie française, Alésia, dont il m’avait pas mal parlé, j’avais du même la voir une ou deux fois à la cam sur skype. Elle me paraissait gentille mais s’accaparait sans doute un peu trop Nate à mon gout. Mais qui suis-je pour en juger ? Je me gardais donc bien de dire quoi que ce soit sur ce comportement. Parce qu’il l’aimait certainement très fort, alors les amis de mon frère sont les miens, par alliance si l’on peut dire. Tout en me donnant le petit chocolat de son café, il rigola suite à ma remarque sur sa barbe, que c’était bien le but, de mon point de vue il faisait aussi viril avec ou sans, mais cela lui donnais un petit côté…Négligé, comme les véritable artistes quoi. Et les filles ! Bien sûr que j’avais entendu parler de cette Amélie, je hochais donc la tête essayant de ne pas tirer la langue en entendant son prénom, elle lui avait fait du mal, et je n’appréciais pas du tout. M’enfin il est grand. La preuve, 31 filles, si ce n’est pas beau ça ? Je m’étouffais à moitié avec mon café quand ce chiffre tomba dans mon oreille et écarquillai les yeux tout en souriant.

« 31 ?! T’était pas à fond dit-moi ? Y’en a qui on la belle vie hein ? De toute façon cette Amélie, elle a fait l’erreur de sa vie, j’te le dit !»


Bien sûr j’étais ironique, et avec un joli clin d’œil. 31 c’était déjà un très très bon score, si l’on compare au mien… Bref, je n’ai sans doute pas la même façon de vivre les choses que mon frère, en voilà un point sur lequel nous divergeons. Mais les vies intimes restent privées, du moins dans la limite du raisonnable. Nous ne nous dictons pas ce que l’on doit faire, je dois être certainement plus…fleur bleue, voilà tout. Justement en parlant de mes relations, elles arrivent sur le tapis au grand galop. Voilà donc ce qui l’avais fait tiqué tout à l’heure, mes ‘amis’. Il se doutait bien que cela n’était pas que ça. Il avait un sixième sens ou quoi ? Ou bien avais-je laissé paraitre quelque chose ? Tout était tellement… compliqué. En soit, et d’extérieur il n’y avait rien, enfin pas grand-chose, c’était à l’intérieur que tout était bizarre. En pensant à mon prince, Jude, et je n’écrirais pas tous les surnoms qui le qualifie sinon on n’a pas fini, une petite sensation agréable se fait sentir dans mon ventre. Non Non, je n’ai pas le droit de m’emballer. Passer une journée plus que magnifique, le jour de notre rencontre, la moto, les dauphins, le ballon, le toit, le resto, la fausse demande en mariage, tout avais été si parfait, même pendant l’ouragan si on y réfléchi bien parce que… bref. Un peu gênée, parce que je n’y ai jamais réellement repensé.

« He bien… il y a mes amis, et il y a… un ami. Tu sais, Jude, le mec à la moto, je t’en ai parlé. J’étais enfermé avec lui le jour de l’ouragan, et c’est d’ailleurs lui qui m’a soigné, qui m’a rassurée, le temps que l’on soit évacué… C’est je sais pas… bizarre tu vois ? Tien regarde. C’est ce qu’il m’a offert ce jour-là.»


Lui dis-je alors, avec un petit sourire en coin, et l’air certainement un peu bête. Je tendais le pendentif en sa direction pour qu’il puisse le voir de plus près, avec cette inscription « I am his princess ». C’était juste l’un des plus beaux cadeaux que l’on avait pu me faire durant ces deux ans. Et en parlant de cadeau… il va falloir que je lui demande s’il m’en a ramené, enfin si la mode ressemble a ce qu’il porte, je risque de reculer d’un pas. C’est l’intention qui compte non ?
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MessageSujet: Re: Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.    Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  EmptyMer 18 Juil 2012 - 20:27

► La nouvelle ne sembla faire ni chaud ni froid à Kaylee, qui resta impassible quand son frère lui annonça que leur mère était au courant de son retour. Après tout, il était clair que cela ne changerait rien entre eux, c’était la seule chose qui comptait. Leurs parents n’avaient jamais su s’interposer entre les jeunes adultes, que cela soit lors de leurs très, très rares disputes ou lorsqu’ils se liguaient contre l’autorité paternelle. « Diviser pour mieux régner », dit-on. Chez les Standford, cela n’avait jamais fonctionné. Deux blocs s’étaient affrontés, aimés aussi, avant l’adolescence de la jeune fille et le revirement de situation qu’avaient tentés d’opérer leurs parents. Mais chacun de leur côté, ils étaient restés soudés avec leur moitié. Mère et Père contre Frère et Sœur. Pas une fois Nate n’avait en mémoire avoir inversé ce schéma. Il ne s’était jamais, par exemple, rallié à sa mère pour obliger sa sœur à faire ce qu’ils attendaient d’elle. C’est probablement ce qui avait amené le déclin de leur famille. Leurs parents n’avaient jamais trouvé en eux une quelconque once de soutien, quand il s’agissait de Kay’ pour Nate, et inversement. Un mal pour un bien : ils avaient cimenté les bases de leur relation sur leur unité excessive. Au final, Nathan n’était pas mécontent du résultat du tout. Sa sœur était une personne bien plus respectable et droite dans ses bottes que leurs parents, qui passaient leur temps à magouiller dans le dos de tout le monde. « Ouais… j’me doute bien, donc lui aussi doit être au courant du coup. Mais bon, on s’en fout non enfin… tu vois ce que je veux dire ?
- Ouais. On n’a pas besoin d’eux » répondit le blond, en haussant les épaules. C’était dommage, mais c’était comme ça. Et de toute façon, ni lui ni sa cadette n’avaient envie de faire d’efforts. Nate demanda ensuite s’ils étaient venus la voir à l’hôpital, en se doutant de la réponse. « Ben… Nan. Enfin j’ai beaucoup dormi après ça, j’me souviens plus bien. Mais les seules visite que j’ai eu sont celle de mes... amis. Pas une carte, rien. Maman a tenté de m’appeler, j’ai pas répondu, ça m’a gonflé. Ils se foutent trop de nous. C’est quand on est en danger qu’ils se réveillent. Pour leur putain de réputation. Enfin bon… » marmonna-t-elle en repoussant la carte que le serveur avait déposée sur le côté. Elle savait ce qu’elle comptait prendre. Un café, comme annoncé à son frère en l’emmenant ici. Nate décida de faire pareil, ça le secouerait peut-être un peu après toutes ces heures de vol. Il nota mentalement l’hésitation sur le mot « ami ». Ca puait le petit copain à plein nez, Nate fronça légèrement les sourcils. Si tel était le cas, il faudrait qu’il le rencontre. Oh, ce n’était certainement pas pour se la jouer grand frère possessif et chiant, non. Il voulait juste s’assurer que sa petite sœur fréquentait des gens corrects. Et si ce n’était pas le cas, il redoublerait d’attention et se montrerait deux fois plus présent. Mais ce n’était pas son style de s’imposer en maitre dans la vie de Kay’ en lui ordonnant, par exemple, de ne plus fréquenter tel ou tel mec. Elle choisissait ses amis, elle était libre de vivre sa vie comme elle l’entendait. Lui se contentait de la soutenir dans ses choix, de la conseiller parfois, mais pour rien au monde il n’aurait voulu lui imposer sa propre vision des choses, à l’instar de leurs parents. Pourtant, ce n’était pas faute d’en mourir d’envie de temps en temps, comme lorsqu’elle sortit un paquet de cigarettes de sa poche. Lui-même ne fumait pas, et c’était la première fois qu’il voyait sa sœur faire ça. Évidemment, ça ne lui plaisait pas. Quel frère aurait aimé voir sa sœur se détruire la santé, hein ? « Enfin bon, comme tu dis » répondit-il sans faire de commentaire sur la cigarette. « N’empêche, je trouve que tu as été encore sympa avec eux d’aller à Wynwood. Si j’me souviens bien, c’est un putain d’lycée d’bourgeois. Facile pour eux de faire genre « C’est notre idée », et j’suis certain qu’ils ne s’en sont pas privés. Imagine un peu les gros titres… Scandale : la fille de l’homme d’affaire Standford étudie dans un lycée public, sa réputation en prend un coup ! » mima le blond avec une mimique dégoûtée. « Ils auraient du t’en remercier plutôt que de t’casser les couilles… que tu n’as pas… Genre en venant te voir à l’hôpital, déjà. Mais j’suppose que c’est trop leur en demander » soupira-t-il. Nate sentit alors sous la table les jambes de Kaylee (qui venait d’interpeller le serveur pour commander leurs deux cafés) s’étirer et se frotter aux siennes, qui l’étaient déjà, sous la table. Ce simple contact le fit sourire. Cela faisait tellement longtemps qu’il aurait même kiffé de se prendre une baffe, c’est dire ! Son iPhone vibra à nouveau dans sa poche. Nate soupira et l’en retira pour voir de quoi il s’agissait. SMS d’Alésia, encore. « Pitié, ne me dis pas que ton avion s’est crashé », écrivait-elle, face à l’absence de réaction du jeune homme suite à son premier message. Nathan laissa échapper un petit rire et tapota rapidement une réponse à destination de son ancienne coloc’ : « Tes supplications me font beaucoup d’effet, je ne te le dirai donc pas », puis il rangea son téléphone et s’excusa auprès de la jeune fille en face de lui, en lui expliquant qu’il s’agissait d’Alésia en mode inquiète. On leur apporta ensuite leurs cafés. Nate buvait le sien noir depuis qu’il avait 14 ans. C’était peut-être pour ça qu’il avait une fâcheuse tendance à l’hyperactivité… ? Il poussa le chocolat qui l’accompagnait vers sa petite sœur en lui faisant un sourire. Lui-même n’en mangeait jamais, Dieu seul sait pourquoi. De manière générale, il préférait le salé au sucré. Kaylee l’observait tout en remuant sa petite cuillère. De but en blanc, elle lui lâcha alors « Tu sais que tu fais vachement plus viril comme ça ? » en pointant sa barbe du bout du menton, ce qui fit rire le jeune homme. «C’est le but !
- Bon raconte-moi ! T’as succombé au charme des parisiennes ?
- Je t’avais parlé d’Amélie, hm ? » vérifia-t-il, même s’il était sûr de l’avoir fait. Il l’avait rencontrée à son arrivée à Paris, pratiquement, et était immédiatement tombé sous son charme. Malgré les promesses qu’il s’était fait, Nate s’était retrouvé couillonné par cet enfoiré de Cupidon, qui lui avait décoché sa flèche maudite direct dans la fesse droite. Et elle lui avait complètement brisé le cœur, après plusieurs mois de relation. Cette histoire l’avait énormément marqué et depuis, le blond s’appliquait à respecter ses principes de base, fixés avec ses amis à l’âge de 13 ans, dans une cours de récréation : la polygamie, sinon rien. Il était persuadé que ni Luke, ni Blaine, ni Colin ne les respectaient encore à l’heure actuelle, mais il s’en moquait. Le jeune homme but une gorgée de café puis poursuivit. « Depuis elle, c’est pas moins de 31 parisiennes qui ont succombé à MON charme » révéla-t-il, avant de rire. Une après l’autre, l’une en même temps qu’une autre ou plusieurs avec lui sous la couette, c’était du pareil au même à ses yeux. Il ne courrait pas après ça, attention. Mais Nate avait pour principe de ne jamais laisser passer une occasion (sauf si la fille était moche, mais aucune de ses conquêtes ne l’était). Et ça lui avait plutôt bien réussi. « Et toi, ma grande… ? Tu me parlais de tes… amis ? Ce ne serait pas plutôt un ami en particulier ? » lui demanda-t-il, malicieux. La question était restée dans un coin de sa tête, jusqu’à ce qu’il trouve l’occasion de la replacer quelque part : voilà qui était fait !

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MessageSujet: Re: Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.    Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  EmptyMer 18 Juil 2012 - 6:29

Pendant que nous arrivons doucement devant le café en question, devant la terrasse, et après tous ces projets nous venant soudain en tête, comme pressé de rattraper d’un coup ces deux années, les phrases que nous nous sommes échangé quelques instant plus tôt résonnent dans ma tête, surtout le coup de la caricature du paternel en clown, cette idée me faisait sourire, mais je ne sais pas si elle sonnerais comme une blague au final, plus comme un énorme cauchemar, déjà que je ne raffole pas des clowns, avec leurs sourires malsains et leurs yeux globuleux, alors si en plus papa faisait partie de leur secte, ce serait la fin de mes nuit et de mon sommeil. Bonjour insomnie. Bien sur Nate avait dû oublier ce détail, ma phobie des clowns, parce que je l’ai toujours plus ou moins nié. Autant que cette peur faisait partie de moi, autant que je la trouvais également totalement ridicule. Alors pour ne pas passer pour une éternelle enfant, je faisais semblant, que cela m’était égal. D’ailleurs quand il m’avait émis cette idée, je n’ai pu réprimer une mine de dégout. Imaginez l’horreur un peu. Ce qu’il m‘avais dit sur sa tenue également avait su me tirer un sourire encore plus grand que celui qui était déjà gravé sur mon visage. La mode de mon cul… Ce qu’il pouvait être vulgaire parfois… Et j’adorais ça, il est vrai, et ne prend pas cinquante détours pour dire les choses. J’aurais même dit, j’emmerde la mode, sortant de ma bouche si saine, et de mon visage d’ange. Les chats ne font pas des chiens hein.

Enfin bref, nous étions devant cette terrasse, et moi j’avais posé cette question fatidique, si les parents étaient au courant de son retour, s’il avait lui-même des nouvelles, parce que de mon côté c’était le vide intersidérale, complet. Bien que je n’aie pas non plus fait d’effort, j’aurais pu, je n’en ai pas eu envie, de loin cela ressemblait à un caprice de petite fille gâté, pour ceux qui connaissent un peu mieux mon histoire, savent que c’est finalement loin d’être le cas. Et si eux, voulaient reprendre contact avec mon frère ? Mais lui, je savais ce qu’il pensait d’eux, à peu près la même chose que moi, à deux trois détails prêt. Son enfance n’étant pas été la même que la mienne, y compris son éducation, était-ce parce que qu’il avait été victime d’un accident étant plus petit, alors que j’étais encore dans le berceau et en couche-culotte ? Quoi qu’il en soit je n’avais jamais été jalouse de ce traitement de faveur, si cela en était un, je n’ai juste jamais compris. Nos parents et les discutions avec leurs enfants… Une grande histoire. D’un air pensif, il répéta à nouveau ce mot, nouvelles. Sans doute pour réfléchir à ce qu’il allait me répondre, ou peut-être pour me ménager que sais-je. Il me tira ma chaise pour que je puisse m’y assoir, ce que je fais immédiatement, avec un grand sourire malgré la petite parenthèse que nous sommes sur le point de faire. Une fois en face de moi il reprit alors : «Lui, c’est un faux-jeton, ça n’m’intéresse pas d’avoir de ses nouvelles. Mais j’ai eu maman au téléphone après avoir décidé que je revenais, alors je le lui ai dit. » Bien entendu, notre mère était moins… que notre père, à l’ instant je ne trouve pas de qualificatif spécialement positif. Elle était moins. Et certainement bien trop éprise de notre paternel.

« Ouais… j’me doute bien, donc lui aussi doit être au courant du coup. Mais bon, on s’en fout non enfin… tu vois ce que je veux dire ? »

Lui et moi, et personne d’autre. Je n’avais pas besoin de plus pour être heureuse, au niveau familial également. Tant qu’il sera là, dans ma tête dans mon cœur et à mes côtés je sais que tout ira bien. Alors pourquoi en demander plus ? Il faut savoir se contenter de ce que l’on a. Il faut savoir s’y faire, tenter d’arrêter de se poser des questions, et vivre avec quoi qu’il se passe. C’est comme cela qu’on se forge le caractère. C’est comme cela que je me suis fait ma carapace, comme une grande. En mettant tout ce qui peut vous flinguer le moral de côté, faire le tri. Nathan reprend la parole, pour me dire qu’il pense qu’elle s’en fout. Ce qui est en effet fort probable. Cette femme n’a pas de personnalité, aucun tempérament. Et également s’ils sont venu me voir à l’hôpital. Je regarde vers le ciel, un sourire ironique en coin, il sait lire en moi comme dans un livre ouvert, il doit bien se douter de la réponse. Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, un serveur nous dépose la carte rapidement. Je pousse la carte en question sur le côté, parce que je sais déjà ce que je vais prendre. Et avant cela j’ai quelque chose à finir.

« Ça m’étonnerais pas ouais. Ben… Nan. Enfin j’ai beaucoup dormie après ça, j’me souviens plus bien. Mais les seules visite que j’ai eu sont celle de mes... amis. Pas une carte, rien. Maman à tenter de m’appeler, j’ai pas répondu, ça m’a gonflé. Ils se foutent trop de nous. C’est quand on est en danger qu’ils se réveillent. Pour leur putain de réputation. Enfin bon…»

Je garde un certain sourire en disant cela, parce que ce n’est pas une nouvelle que je lui apprends. Je ne sais même pas comment ils s’en sont sorti quand je me suis barrée, pour expliquer que leur fille n’était plus chez eux. Certainement un mensonge, un de plus un de moins. Je fouille dans mon sac et attrape une cigarette dans mon paquet que je glisse entre mes dents, avant de l’allumer. Connerie ? Je ne fume pas depuis la nuit des temps, seulement depuis quelques mois, de temps à autre, comme avec des sujets sensible comme celui-là. J’interpelle le serveur et commande deux cafés en lui rendant les cartes. Je pose mon dos contre le dossier allongeant mes jambes sous la table. Que c’est bon de prendre du temps pour faire les choses, au soleil, avec le plus merveilleux des hommes, celui qui a le même sang que moi. Je ne vois pas ses yeux sous ses lunettes teinté, mais je les imagine pétillants, bleu et plein de vie, comme toujours. Rapidement nos boissons arrivent, je le remercie doucement, et jette la clope à moitié consumé dans le cendrier. Tout en touillant ma tasse, je m’amuse avec les petits grains de sucre tombé à côtés.

« Tu sais que tu fais vachement plus viril comme ça ? » Dis-je sur un ton amusé en pointant sa barbe. « Bon raconte-moi ! T’a succombé au charme des parisiennes ?»
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MessageSujet: Re: Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.    Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  EmptyLun 16 Juil 2012 - 19:24

► « Mouais, c’est parce que j’ai grossi hein ?... Mais attends c’est quoi ces fringues ? Je croyais que Paris était la capitale de la mode pourtant…
- La mode de mon cul, oui ! Les filles m’ont obligé, pour la cérémonie de remise des diplômes » répondit-il à sa petite sœur en souriant. Bien entendu, il lui avait déjà parlé à maintes reprises d’Andréa, Marine, Manon et Alésia. Du coup, ça n’étonnerait probablement pas Kaylee de l’apprendre. « J’suis venu directement après… et tu es toujours aussi mince, je te rassure » précisa-t-il quand même, juste au cas où. Elle se hissa sur la pointe des pieds et posa un baiser baveux sur la joue du jeune homme, qui frotta instinctivement l’endroit du délit avec la manche de son costume Armani, choisi par les soins d’Alésia. « C’est Armani ou Hugo Boss, pas de pitié… et surtout pas de tee-shirt ! », avait-elle dit au moment de choisir. Du coup, il avait nommé le premier, ne faisant de toute façon aucune différence entre l’un et l’autre. […] Nathan annonça donc ensuite qu’il avait un appart’ avec deux chambres, dont l’une pour Kaylee, évidemment. « T’es le meilleur ! Ma chambre est à la limite de la condamnation à cause du bordel j’te jure… on n’est pas super maniaque avec mon coloc’… Et si je la fais en rose bonbon avec des arcs en ciel partout et un lit de princesse ça ira tu crois ? Genre monde des Bisounours … Fais pas cette tête je rigole !
- J’en suis pas si sûr, avec toi on n’sait jamais ! Mais de toute façon, ça sera ta chambre, donc même si tu voulais les murs en rose ou une représentation géante de notre père déguisé en clown, ma foi… » plaisanta le blond, tandis qu’ils arrivaient devant le guichet. L’image de leur paternel déguisé en clown le faisait bien rire, pour le coup, et il se promit de le caricaturer avant de l’offrir à sa cadette, qui trouverait sans doute la chose appropriée, vu comme leurs parents avaient bien fait leur taf ces dernières années. Ironie, quand tu nous tiens… En tout cas, une chose était sûre : Kaylee n’était pas sa sœur pour rien, si elle avait développé le même goût que lui pour le bordel organisé ! […] Le soleil tapait fort, à l’extérieur. Au début, Nate avait trouvé ça oppressant, mais rapidement, une paire de jambes à peine couvertes d’une mini-jupe lui était passée sous le nez, et il avait revu sa théorie à la hausse en la suivant des yeux d’un air comblé. A force de vivre à Paris, il en avait presque oublié que les jupes se raccourcissaient en été et que les décolletés plongeaient ! En effet, il faisait rarement aussi chaud qu’ici dans les rues de la capitale française. Nathan laissa filer hors de sa vue la demoiselle aux jambes nues et se tourna à nouveau vers sa sœur, qui était en train de remettre son écharpe en place. Il ne voyait pas cette blessure d’un bon œil, persuadé qu’il était qu’elle était là parce qu’il avait abandonné Kay’ à son sort pour explorer la France. En réalité, cela n’avait rien à voir mais il n’empêche, le blond s’en voulait terriblement. Son sens de la famille exacerbé en avait pris un sacré coup et il n’en revenait pas de la chance qu’il avait qu’elle ne lui en veuille pas terriblement et ne lui parle plus, comme lui l’aurait peut-être fait, se connaissant. Enfin, quoi que, avec Kaylee il y avait de la marge, mais bon… Rancunier un jour, rancunier toujours… « Y’a un café au bout de la rue, on s’en prend un tranquillement ? Je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit j’en ai bien besoin ! Après on pourra aller voir ton palace frangin ! » proposa alors la jeune fille, quand Nate lui demanda si elle voulait aller à l’appart’ directement ou pas. Sans attendre sa réponse, qu’elle savait probablement positive à sa requête, étant donné qu’il lui refusait très, très rarement quelque chose (sauf peut-être si elle le lui demandait avant 11 heures du matin… et encore !), la demoiselle l’attrapa par le bras et l’entraina à sa suite dans la rue. Juste le temps d’attraper au vol la poignée de sa valise bleue, et ils étaient en route. Kay’ commença à babiller diverses choses sur le trajet, ce qui faillit émouvoir son frère ; cela faisait tellement longtemps que cette situation toute bête n’avait pas eu lieu qu’il en était super heureux. En fait, la blondinette aurait très bien pu lui raconter ce qu’elle avait mangé au cours des 730 jours qui s’étaient écoulés, un peu près, durant leur séparation qu’il en aurait été content pareil. Ils se remémoraient les bons moments, le temps d’arriver au café. Une flopée d’idées se déversait en lui, au fur et à mesure de la conversation. Il faudrait qu’ils visitent ce musée, parce qu’ils en gardaient un bon souvenir et l’expo avait changé depuis lors, ou alors qu’ils retournent dans ce parc, et à ce café, et ci et là, ou même qu’ils innovent en entrant enfin dans tel ou tel endroit qu’ils avaient toujours rêvé de voir… Pour finir, Kaylee aborda un sujet un peu moins drôle, mais qui les liait tout de même : leurs parents. « Bon… J’veux pas gâcher ce moment mais, t’as des nouvelles des vieux ? Enfin ils savent que t’es revenu ? Après tu me racontes tout ! Je veux tout savoir ! » fit-elle. « Des nouvelles… » fit pensivement Nate, tout en posant sa valise sur une chaise. Ils venaient d’arriver à la terrasse. Il tira la chaise de sa sœur pour l’aider à s’asseoir, gentleman, puis s’installa en face d’elle et reprit « Lui, c’est un faux-jeton, ça n’m’intéresse pas d’avoir de ses nouvelles. Mais j’ai eu maman au téléphone après avoir décidé que je revenais, alors je le lui ai dit ». Depuis l’incident de la bibliothèque, le blondinet avait placé sur père sur un siège éjectable. Il n’en était pas encore au point de refuser à tout prix de lui parler, mais… pas loin. Quant à sa mère, Kay’ et lui avaient songé qu’elle était sous l’influence de leur père et pas aussi mauvaise, mais parfois, le jeune homme avait de gros doutes là-dessus quand même. Du coup, il ne courrait pas après eux pour avoir de leurs nouvelles, sans pour autant les ignorer s’ils en demandaient. « Je crois qu’elle s’en fout. Et toi… ils sont venus à l’hôpital ? » lui retourna-t-il. Il posait la question, mais depuis qu’elle avait quitté la maison, il savait qu’elle ne leur parlait plus et, à fortiori, il avait déjà des doutes quant à la réponse qu’elle lui ferait. Le serveur apporta deux cartes et repartit aussi vite qu’il était venu. Même pas le temps de se faire interrompre, si ça c’était pas de la discrétion… voire de l’impolitesse… Nate haussa les épaules, indifférent. La réponse de sa frangine l’intéressait plus que toutes les phrases bateau du monde, prononcées par tous les serveurs de la terre.
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MessageSujet: Re: Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.    Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  EmptySam 14 Juil 2012 - 23:52

J’essuyais de ma seule main valide la petite larme que je voyais rouler sur la joue de Nathan. Continuant de sourire, ces petits gestes, ces regards, et ces larmes de joie sont la preuve de tout l’amour fraternel que nous nous portons mutuellement. Et les mots sont presque inutiles au final. Nos parents n’ont jamais réussi à nous séparer d’eux-mêmes, du moins sans le vouloir, ils n’ont d’ailleurs jamais compris pourquoi nous étions si proche tous les deux, à croire que pour eux, l’amour est un sentiment, un mot inconnu. Ils ne m’ont également jamais soutenu quand il est parti, ils n’ont pas compris que je puisse être totalement perdue sans Nate, la seule personne au monde pour qui je ferais n’importe quoi, et que je l’aimais certainement bien plus qu’eux. C’est lui qui m’a tout expliqué, les choses de la vie, petites comme plus importante. Ma vie aurais été bien différente s’il n’était pas né cinq années avant moi. Il a su géré le rôle du papa, comme celui du grand frère, et pour cela je lui en serais éternellement reconnaissante. Il me dit qu’il le sait, qu’il m’avait manqué, parce que pour lui, c’était deux fois pire. Je rigole doucement, il faut toujours qu’il soit plus fort que moi, comme une gentille compétition, même sur les sentiments, bien que je sais au fond que c’est possible, même si le manque est égal, l’un pour l’autre au final. Dans un dernier baiser sur le front je repose mes pieds sur le sol, parce que soit disant je vais froisser son costard.

« Mouais, c’est parce que j’ai grossi hein ?... Mais attend c’est quoi ces fringues ? Je croyais que Paris était la capitale de la mode pourtant… »


Dis-je en plaisantant à mon tour, Je regardais de haut en bas sa tenue, qu’est-ce que c’était que ces fringues de pingouins ? Pendant qu’il regarde son téléphone je me rappel de la dernière fois où j’ai dû le voir habillé de cette façon c’était quand nous allions de force à des diners d’affaires, et qu’il courait se réfugier dans ma chambre en caleçon pour éviter de devoir mettre ces fringues. Me sortant de mes pensées il me dit qu’il m’aime aussi, il a dû recevoir mon message que maintenant, je me met sur la pointe des pieds pour lui redonner un bisou sur la joue, quelque chose de bien baveux, je sais que ça va l’embêter. Chasser le naturel, il revient au galop. Ensemble nous décidons enfin de bouger un peu, allé récupérer ses clefs d’appartements à l’accueil. C’est ce qu’il m’explique, il m’avait dit qu’il avait trouvé un endroit ou vivre mais je n’en savais pas vraiment plus. Je n’étais pas vraiment étonnée, quand il voulait quelque chose, il savait se bouger pour. Et puis je me doutais bien qu’il ne retournerait pas à la maison, enfin ce mot est bien grand pour ce qu’il en reste. La maison des parents serait plus appropriée. Quand il m’annonce qu’il y a deux chambre, dont une qui sera à moi, je m’arrête un instant, tout sourire, ce garçon m’épatera toujours, il a vraiment pensé à tout.

« T’es le meilleur ! Ma chambre est à la limite de la condamnation à cause du bordel j’te jure… on n’est pas super maniaque avec mon coloc… Et si je la fait en rose bonbon avec des arcs en ciel partout et un lit de princesse ça ira tu crois ? Genre monde des bisounours … Fait pas cette tête je rigole ! »

Le tout récupéré nous voilà dehors, le soleil éblouissant mes grands yeux bleus. Je l’observe enlever sa veste, et déboutonner un peu sa chemise, et enfin mettre ses lunettes de soleil. C’est dingue ce qu’il peut faire sérieux comme cela, et aussi très beau gosse. Je sais qu’il a toujours attiré les nanas, juste en claquant des doigts, mais aujourd’hui les filles, il va falloir se contenter de regarder, c’est ma journée. Je ne suis pas si possessive que cela avec mon frère, quoi qu’un peu quand même, mais après deux longues années, j’estime que c’est un peu à mon tour d’en profiter. J’en profite qu’il n’a plus son bras autour de mon épaule pour remettre l’écharpe médicale comme il faut. Jetant un coup d’œil au pansement par la même occasion, rien à signaler. Après l’impact de tout à l’heure , mieux vaux vérifier. La fatigue, la peur, le stress, tout avait disparu en deux secondes, à l’instant même où j’avais pu poser mes mains sur lui. Mon frère me demande alors ce que je préfère faire, aller à l’appartement tout de suite où ailleurs. Je me mords la lèvre quelques secondes le temps de réfléchir. Les deux sont tentants, J’ai très envie de voir où il va vivre, simplement cela implique d’aller faire les courses tout de suite après, le double des clefs etc… Autant qu’il se pose un peu, le temps de bien réaliser. De prendre son temps.

« Y’a un café au bout de la rue, on s’en prend un tranquillement ? Je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit j’en ai bien besoin ! Après on pourra aller voir ton palace frangin ! »

Sans attendre sa réponse je glisse mon bras dans le sien, et commence à me diriger vers le café en question, tout en nous rappelant les endroits proches où nous avons vécus des choses, l’humeur est à la joie, aux rires, et aux souvenirs. Comme si ses deux ans étaient bien loin dernière nous derrière moi. Tout un tas de choses, de questions vont être résolues maintenant, je n’ai plus à m’en faire. Je suis certaine que tout se passera bien désormais. Comme si ensemble, nos forces étaient décuplées. Ce n’est pas nouveau, à deux nous sommes toujours plus forts. Une fois notre commande prise, j’hésite à lui demander quelque chose, juste pour savoir, par curiosité, parce qu’au final je n’en ai pas grand-chose à faire. Comme si c’était juste à titre informatif. Parce qu’ils avaient tentés de me joindre après l’ouragan, mais je n’avais pas décroché, aux cinq appels. L’hôpital avais dû se charger de les mettre au courant. Pas de fleurs, ni de cartes, ni même de message sur le répondeur. Comme quoi, cela leur était égal. Je lui prend la main, juste pour jouer avec ses doigts et me lance finalement.

« Bon… J’veux pas gâcher ce moment mais, t’a des nouvelles des vieux ? Enfin ils savent que t’es revenu ? Après tu me raconte tout ! Je veux tout savoir ! »
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MessageSujet: Re: Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.    Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  EmptyVen 13 Juil 2012 - 18:18

► Le jeune homme fend la foule, tel un trois-mâts fendant les mers du sud, en un peu plus rapide. Sa valise bleu électrique le gêne, il a envie de la laisser tomber derrière lui pour rejoindre au plus vite sa petite sœur, mais il tient bon. Dans sa tête, des milliers de souvenirs l’envahissent, tandis qu’il bouscule sans distinction aucune jeunes punks à la crête colorée, hommes d’affaire en costume trois pièce et attaché-case, enfants rieurs et grands-mères fébriles. Ce jour où Kaylee est née. Il avait 5 ans, mais il s’en rappelle comme si c’était hier. Sa petite tête pleine de cheveux noirs (elle avait blondi avec le temps), et lui qui regardait en silence, fasciné, le pouce en bouche. Cette fois où, un an et demi plus tard, il s’était fait renverser par une voiture et où il avait entendu Kaylee hurler à la mort, alors qu’elle n’était encore qu’un bébé. La première fois où ils avaient été tous les deux à la mer et où ils avaient essayé de faire un château de sable, qui au final ressemblait plus à un tas de sable qu’à autre chose. Leur première leçon de piano, idée bien vite abandonnée par le professeur et par leurs parents tant ils s’étaient montrés infernaux et dissipés. La première soirée de Kaylee, et toutes celles qui avaient suivies, avant que leurs parents ne les arrêtent. Ces fois où il avait dû lui tenir les cheveux au dessus de la cuvette des toilettes, les autres où c’était elle qui avait assuré et les avais ramenés sains et saufs, en taxi, alors qu’elle était à peine sortie du berceau (dans la tête de Nate, en tout cas). Les lendemains de veille où il se promettait de ne plus recommencer, puis les regards de chien battu de Kaylee, auxquels il finissait toujours par céder. Leurs explorations dans la demeure familiale. Leurs discussions sur les choses de la vie. Et même la fois où elle lui avait demandé pourquoi elle saignait d’en bas. Tout. Tout lui revint par bribes rapides, des images passées qui ne le quitteraient jamais. Et ce, en l’espace de quelques secondes à peine. Et puis, le choc. Elle était là, dans ses bras, enfin. Ce mot, il se le répétait dans sa tête, sans cesse, en la serrant contre lui. Sa valise gisait sur le sol, à leurs pieds, tandis qu’ils s’enlaçaient sous le regard des voyageurs de passage. Kaylee avait enroulé ses jambes autour de sa taille et enfui son visage dans son cou. Lui, la tenait par le dos, le nez plongé dans ses cheveux. Pour un peu, il aurait eu envie de pleurer de joie. Son odeur ! Elle lui avait tellement manqué. Ce petit mélange floral qui saillait si bien à sa douceur, et cette note de fond, plus piquante, en accord avec son fort caractère. Constater qu’elle n’avait pas changé de parfum le fit complètement fondre comme neige au soleil. Sa sœur était là, comme il l’avait laissée, mais vieillie de deux ans. Pourtant toujours la même. Tout comme lui. Et devant eux, tout le temps qu’il fallait pour rattraper celui qu’ils avaient perdu en cours de route. « Tu peux pas savoir comme tu m’as manqué ! Je ne veux plus jamais être séparée de toi. Pas aussi loin, pas aussi longtemps » chuchota-t-elle à son oreille, des sanglots dans la voix. Une larme roula sur la joue du blond et alla se perdre dans sa barbe broussailleuse. Il lui sourit, tandis qu’elle se dégageait un peu de lui pour le regarder. Ils restèrent ainsi à se contempler de longues secondes, comme hypnotisés l’un par l’autre, tandis qu’il la portait toujours. En réalité, Nate avait renoncé à l’amour… mais uniquement à celui qu’une femme quelconque pouvait lui apporter. Il avait déjà tout ce qu’il lui fallait avec ses ami(e)s, mais surtout avec Kaylee. Quel homme censé songerait à chercher l’amour d’une seule femme alors qu’il a déjà celui de sa sœur, aussi beau, aussi fort (et alors qu’il peut avoir des quantités de femmes pour l’amusement, mais ça c’est une autre histoire, hein) ? « Si, je le sais, parce que tu m’as manqué au moins deux fois plus » fit-il, avant de poser un baiser sur son front, tout sourire. Déjà qu’il ne se privait jamais pour sourire, là, il en avait presque mal à la mâchoire ! Avec délicatesse, Nathan reposa sa cadette au sol et lui lança pour plaisanter qu’elle allait froisser son costard. A l’instant, son iPhone vibra dans sa poche. « Oh, attends… » fit-il, en le sortant. Il avait deux messages. Alésia lui disait « Bien arrivé poulet ? », et l’autre était de Kaylee : « dépêche dépêche dépêche !! Love U. » Il leva son portable à hauteur de visage et sourit à sa sœur. « Je t’aime aussi » fit-il. Jamais il n’avait été plus sincère de toute sa vie. Il répondrait à Alésia plus tard. Son iPhone atterrit dans sa poche et Nate passa son bras autour des épaules de Kaylee, après avoir récupéré sa valise dans l’autre main. Il fallait qu’il passe à l’accueil de l’aéroport, là où l’attendait une enveloppe à son nom. Celle-ci contenait la clé de son futur appartement. En chemin vers le guichet d’accueil, il entreprit d’expliquer à la jeune blondinette qu’il avait trouvé un appart’. « […] Et il est à deux pas de ton école, presque ! Évidemment, il y a deux chambres, comme ça tu auras la tienne. Je te ferai faire le double des clés, que je vais récup’ là tout de suite. Tu veux quelle couleur, sur les murs ? J’veux que ça soit entièrement toi qui choisisses tout ce que tu veux mettre dedans. Genre, ça nous changera de nos chambres chez les vieux, décorées par des pros sans émotions, hein… » babilla-t-il jusqu’au guichet, où il récupéra les clés après avoir montré une pièce d’identité. Les adolescents quittèrent ensuite le hall bondé de l’aéroport, Nate en fut presque ébloui. Il avait quitté Paris sous les nuages, et il se retrouvait à Miami, où le ciel était bleu, qu’importe où il regardait et aussi loin que sa vue permettait de distinguer un bout de celui-ci. Sans compter ce soleil qui brillait fièrement, autre chose qu’en France. Il sourit et lâcha valise et sœur pour enlever la veste de son costume, qui l’étouffait presque. Il détacha également un bouton de sa chemise (il se retrouva donc avec deux boutons ouverts) et se gratta la barbe, avant de plonger ses yeux dans ceux de la jeune fille. « J’vais crever d’chaud, mais si c’est ça l’prix à payer pour te retrouver, alors plutôt deux fois qu’une. Bon. On va direct à l’appart ou tu préfères ailleurs ?! » questionna-t-il, tout guilleret. Qu’elle lui dise oui ou qu’elle lui dise non, peu lui importait au final. Il pourrait lui raconter les deux ans qu’il avait vécus à Paris n’importe où, et inversement, Kaylee pourrait tout lui raconter des derniers événements aux USA, qu’ils se trouvent en pleine rue, dans son nouvel appart’ ou dans un café. Du coup, il lui laissait le choix de la destination, en n’omettant pas, cependant, de poser ses lunettes de soleil sur son nez trop petit et ridiculement en trompette.
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Dylan S. Jenkins

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MessageSujet: Re: Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.    Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  EmptyJeu 12 Juil 2012 - 19:40

Comme vous le savez si bien, après l’ouragan qui avait ravagé Miami, nous étions beaucoup à être blessés, y compris moi. Avec un morceau de verre, une bêtise, jamais je n’aurais dû courir ce jour-là. La panique m’avais fait agir, et le destin s’était chargé de me le faire payer, en ne trouvant rien d’autre que la magnifique idée de le faire s’enfoncer dans mon épaule. La suite était horrible, à un moment donné, j’ai vraiment crue que j’allais y passer. Parce que Jude n’arrivait pas à stopper l’hémorragie, et ce n’était pas faute d’avoir tout essayé, parce que nous ne savions pas si on nous retrouverait dans ce foyer. Quoi qu’il en soit ce fut le cas, et j’ai été prise en charge immédiatement, il y a pas mal de passage dont je ne me souviens plus, comme mon entrée à l’hôpital, tout ce que je me souviens, c’est que le cauchemar ne s’était pas arrêté ici, Ma sœur de cœur, Ma sateen avais perdue connaissance et était à quelques chambres de la mienne. J’y étais resté un moment, avec d’autres personnes, des amis, des connaissances, dans l’espoir qu’elle se réveille. Je déteste les hôpitaux, définitivement. L’endroit et leurs personnels. Ils ne savent jamais quoi vous dire, pour preuve, j’eue même été obligée de me lever moi-même, perfusion à la main pour qu’on me dise de quoi il en retournait, pour mon épaule, qui me faisait un mal de chien. Bourrée de cachets, et ma batterie de portable à plat j’ai dû faire un scandale pour que je puisse le recharger.

Pas moyen de rester des jours ici sans avoir de nouvelles de mes proches. Et Nathan, j’y pensais sans cesse, j’espérais au fond qu’il ne soit pas au courant de tout cela, de la tempête ravageuse. Pas avant que je ne puisse l’appeler. Je le connais que trop, quand il s’agit de moi, de ma sécurité, mon frère sais se montrer incroyablement anxieux. En rallumant enfin mon Iphone, j’avais eu plusieurs appels en absences, dont la plupart venait de Nate. Pauvre chéri, j’ai horreur de lui faire des frayeurs, involontairement du moins. Je l’avais rappelé immédiatement. Dieu que sa voix me faisait du bien, j’ai beaucoup pleuré, je sais qu’il ne le supporte pas, surtout quand il s’avère être loin de moi. Il me répétait être désolé, qu’il n’aurait pas dû quitter Miami, et qu’il allait revenir. Sur le coup je n’avais pas bien compris, je savais que nous étions en fin d’année, donc j’en concluais que ce serait pour les vacances. Mais non c’était bien plus que cela en réalité, quand j’entendis la suite de sa phrase « pour de bon. » Mon cœur ne fit qu’un tour dans ma poitrine. Dans un peu plus d’une semaine je pourrais enfin le serrer contre moi, sentir son odeur, le regarder me parler pendant des heures. Nous avons toujours était fusionnel, et personne n’y fera jamais rien.

Etonnement au bout de trois jours je pu sortir de l’hôpital, par manque de place, mon cas n’était pas le plus grave, à la condition de venir tous les jours pour contrôler la cicatrisation. Durant toute la semaine suivante, je n’étais presque pas sortie de ma chambre, j’étais vraiment très mal, et ne cessait de voire des flahs backs du Foyer. Je n’allais plus en cours, voyait le moins de personnes possible, pour éviter qu’on s’apitoie sur mon sort. Je ne suis pas la plus à plaindre. La seule idée qui m’avait aidé à ne pas craquer c’était de savoir que la personne à qui je tiens le plus au monde serait bientôt là. Sans doute la semaine la plus longue de ma vie. Je passais la plupart de mon temps à dormir, pensant que les heures passeraient également plus vite. Je crois n’avoir vu durant ces neufs jours, que Scott et Aiden finalement. Sur skype, il m’avait assuré s’être arrangé, et avoir déjà tout organisé. J’aurais voulu l’aider, mais quand il a quelque chose en tête hein… Mon épaule se remettait doucement mais surement, on m’avait assuré ne pas avoir de séquelles plus tard. En temps normal cette nouvelle m’aurais fait plaisir, Tout du moins je l’aurais montré, mais d’extérieur cela ne me faisait ni chaud ni froid, aucune nouvelles ne pouvais surpasser l’arrivée de Nate. Bien qu’au fond de moi, je me sentais coupable, ce voyage c’était tout ce dont il avait rêvé avant, Paris et ses musés, son art, sa musique. Et je ne voulais le forcer à revenir pour rien au monde. Ce garçon est têtu, s’en est presque fou.

Quoi qu’il en soit tout cela fait partie du passé, nous sommes enfin au jour J. Mon frangin doit arriver ce matin à l’aéroport, je n’en ai pas dormi de la nuit, j’ai dû retourner mon armoire avant de savoir quoi me mettre sur les fesses. Ma garde-robe à bien changé depuis le temps, fini d’être une petite fille modèle. J’avais toujours ce pansement énorme sur l’épaule, mais l’écharpe commençait à me gonfler quelque chose de mignon, j’hésitais à ne pas la prendre, mais Nathan me ferais sans doute la morale. J’appelais donc un taxi, direction l’aéroport ! J’avais bien une heure d’avance, mais comprenez-moi, j’étais intenable, toute excité, à la limite d’hyperactivité. Au bout d’une trentaine de minutes, le visage collé aux vitres, je peux voir son avion atterrir, je sautille comme une gamine au milieu de tous les gens qui attendent eux aussi d’accueillir leurs proches. Mon cœur bat à tout rompre, instinctivement, et même si cela était totalement inutile je lui envoie un sms tapé à la va vite « dépêche dépêche dépêche !! Love U.» Une foule de gens commençaient à affluer de la porte de sortie. Un peu perdue je regarde partout où je peux. Voilà que je vais me mettre à détester aussi les tapis roulant qui distribuent les bagages. Ça ne va pas assez vite là ! Calme-toi Kaylee, du calme. Mêlée à la joie, je suis également inquiète, et stressé, pour une raison inconnue.

Soudain, j’entends mon prénom au loin, une voix masculine. A ce moment précis mon cœur à du louper un battement, je me retourne rapidement et vois ce mec blond debout sur un banc plus loin, qui se précipite dans ma direction. Les larmes me montent toute seule aux yeux. Je me mets à courir également dans sa direction, poussant les gens qui sont sur mon passage. Je n’ai pas de remord, plus rien ne compte. Oubliant mon épaule blessé je lui saute dessus, m’accrochant à son cou avec un seul bras, et repliant mes jambes autour de lui. Après quelques seconde passé à enfuir mon visage dans son cou je l’observe, je regarde les moindre détails de son visage, et lui dépose pleins de petits bisous partout sur les joues. L’étouffant presque. Il va devoir s’y faire, nous avons deux ans à rattraper désormais. J’ai retrouvé mon sourire, aussi parfait qu’il puisse être. Il a laissé pousser sa barbe, il fait bien cinq ans de plus comme cela, et puis cela me pique ! Mais j’aurais bien l’occasion de l’embêter plus tard avec ça. Toujours dans ses bras je lui chuchote à l’oreille entre deux petits sanglots de joie.

« Tu peux pas savoir comme tu m’a manqué ! Je ne veux plus jamais être séparée de toi. Pas aussi loin, pas aussi longtemps. »

Je ne veux pas reposer les pieds sur terre. Je suis retombé en enfance, comme quand je ne le lâchais plus, que je le suivais partout. Pourtant il va bien falloir. Laissez-moi profiter de cet instant magique. Enfin après deux longues années nous sommes à nouveau réunis. Et je vous jure que cela vaut tout l’or du monde. Nous avons tellement de choses à se raconter, je veux tout savoir, les choses les plus inutiles comme les plus importantes. Nous n’avons jamais eu aucun secret l’un pour l’autre. Même avec cinq ans d’écart, nous aurions pu presque être jumeaux.
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MessageSujet: Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.    Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  EmptyMer 11 Juil 2012 - 19:54

Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  Tumblr_m4yvhenHnR1r83gw4Je ne veux pas écrire "retrouvailles" dans mon titre. | Standford K. & N.  7636cf4d

► Les yeux bleus du jeune homme se perdaient au milieu des nuages, qu’il regardait sans vraiment les voir. Installé confortablement dans l’avion qui survolait l’océan, près du hublot, Nathan Alexandre Standford songeait à ces deux années passées en France, aux Beaux-Arts. Il avait tout adoré, du début à la fin. Et pourtant, le jeune prodige quittait le pays, à destination de Miami. La raison ? Son unique petite sœur lui avait envoyé un SMS, il y a de cela deux semaines, pour le prévenir qu’elle avait survécu à un ouragan, qu’elle était blessée mais qu’elle survivrait, et qu’elle l’aimait. Quand il avait lu ça sur l’écran de son iPhone, le blond avait d’abord cru à une blague. Un ouragan, n’importe quoi ! Puis, il s’était fait la réflexion que c’était effectivement drôle de s’imaginer ça… en France ! Mais à Miami, c’était beaucoup moins improbable. En s’en rendant compte, Nate avait failli défaillir. Et cela avait été le déclic. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, le blond avait sauté sur son placard pour commencer à empiler toutes ses affaires dans sa valise, dans l’idée de se ruer à l’aéroport pour prendre le premier avion en partance pour la Floride. Alors qu’il y fourrait ses boxers à la hâte, sa colocataire, Alésia, rentra dans la pièce. « Qu’est-ce que tu fais ?
- Il y a un ouragan à Miami.
- Tu ne réponds pas à ma question » lui fit remarquer la jeune femme, en s’agenouillant près de lui, pragmatique. Il venait de jeter son dernier caleçon dans son sac et essayait tant bien que mal de fermer la tirette de celui-ci, qui se montrait un peu trop récalcitrante à son goût. Sa colocataire posa une main apaisante sur la sienne. « Calme-toi et explique.
- Kaylee est à Miami, elle est blessée à cause de l’ouragan, il faut que j’y aille, elle a besoin de moi.
- Minute, papillon. S’il y a un ouragan, tu ne pourras pas prendre l’avion. » lui dit la blondinette. Il avait envie de lui hurler dessus, lui faire comprendre que rien d’autre n’avait d’importance à part Kaylee et son bien-être. Il ferait apprêter le jet, ouragan ou pas, il… s’énervait. « Al’, tu ne comprends pas. Elle est plus importante à mes yeux que n’importe qui.
- Et Arnaud… ? » questionna perfidement la jeune femme, en détournant les yeux. « Arnaud, ce n’est pas pareil. Je ne le connais que depuis deux ans. Et il n’est pas Kaylee » répliqua-t-il aussi sec. Ce n’était même pas comparable. Alésia l’entraina dans le salon, juste au moment où Marine revenait de son cours de natation. « Vous en faites une tête !
- Nate veut quitter Paris et retourner en Floride.
- Quoi ?! Mais… et le voyage à travers l’Europe dont vous aviez parlé ?
- Ma sœur est blessée. A cause d’un ouragan. Il faut que j’y aille.
- Et… tu reviendras… après ?
- Je ne sais pas. Je… je l’ai abandonnée pendant deux ans, tu comprends ?
- Arrêtes, tu ne l’as pas abandonnée, tu es venu poursuivre tes études, c’est pas pareil. Tu devrais y réfléchir. Et de toute façon, tu ne pourras pas partir tout de suite.
- C’est ce que je lui ai dit, oui.
- Et ton diplôme, en plus ! La cérémonie a lieu dans 10 jours, tu ne vas quand même pas rater ça, Nate !
- Les filles, c’est de ma sœur dont on parle ! Ma petite sœur ! Et elle a besoin de moi.
- D’accord, d’accord… mais attends au moins demain, aujourd’hui ça ne sert à rien de s’énerver. T’es pas d’accord Alésia ?
- Si, si… » fit-elle, en soupirant. Ils se séparèrent chacun de leur côté, tous un peu abattus par la nouvelle.

Ce soir-là, Nathan avait essayé à plusieurs reprises de joindre Kaylee, sans succès. Le lendemain, il avait réussi à la contacter et, après presque une heure passée au téléphone, ils avaient convenu tous les deux que Nate attendrait la cérémonie de remise des diplômes pour revenir. Neuf jours durant, le blond avait rongé son frein. Ses ongles ne ressemblaient plus à rien tant il les avait détruits d’impatience. Ranger son appartement ne lui avait pas pris longtemps : Alésia s’était chargée, durant deux ans, de le tenir propre et vivable. Il avait été décidé qu’Andréa reprendrait sa chambre. C’est d’ailleurs ce qui avait été le plus long : récurer les moindres coins et recoins de celle-ci. Nathan était loin d’être un exemple à suivre en matière de ménage, et deux ans à vivre dans une petite pièce pour lui tout seul en était la preuve parfaite. A distance, le jeune homme s’était cherché un appartement avec l’aide de Manon. Il en avait trouvé un non-loin de l’école de sa sœur, deux chambres (histoire que Kaylee en ait une à elle quand le pensionnat lui cassait les pieds), une salle de bain avec baignoire, cuisine équipée, salon et buanderie. Les frais étaient déjà réglés, et il devait récupérer les clés de celui-ci à son arrivée à Miami. Son billet d’avion avait été commandé en deux clics via le net, et il avait même commencé à regarder les offres d’emploi dans les environs. Il en avait repéré deux ou trois qui pourraient l’intéresser, même s’il n’était pas encore sûr de vouloir travailler une fois à Miami. En effet, il était loin de manquer d’argent. Bref, il s’était vite retrouvé à tourner en rond sans savoir quoi faire pour s’occuper. La peinture, dans un cas comme celui-ci, ne l’aidait absolument pas, parce que Nate était loin d’être assez calme pour s’enfermer dans sa bulle et se concentrer sur son art. Il avait quelques fois retrouvé ses potes pour danser au Skate parc du coin, mais le reste du temps, il s’était fait chier. Et pour un mec comme lui, ça s’apparentait un peu près à de la torture. Ces neufs jours avaient également vu naître en lui un sentiment de culpabilité, qu’il avait jusque là réussi à réfréner. A force d’y penser, il se rendait compte qu’il avait purement et simplement abandonné sa sœur, deux ans auparavant, pour poursuivre rêves et démons familiaux. Comment avait-il pu la croire quand elle lui disait que tout allait bien ?! Il n’en revenait pas. Allongé sur son lit, les yeux rivés au plafond, Nate passait son temps à réfléchir à la question. Et plus il le faisait, plus ses entrailles se tordaient. Il s’imaginait l’épreuve que ça avait dû être pour Kaylee, de supporter l’enfermement réclamé par leurs parents, seule, sans le soutien de son frère, alors que lui-même passait son temps à sortir, profiter de la vie, visiter Paris, améliorer son art… Bref, passer du bon temps, quoi. Il avait envie de s’enterrer dans un trou en laissant sa tête dépasser du dit trou jusqu’à ce que les charognards viennent la lui picorer et provoquent sa fin tant méritée. Son niveau de mélodrame avait atteint son apogée le jour de la remise des diplômes. Il était temps qu’il change d’air, et vite. Ses quatre amies vinrent le chercher dans sa chambre, alors qu’il tournait en rond, tel le lion de cirque enfermé dans sa cage entre deux représentations. « Qu’est-ce que tu fous, vieux ? » lança Andréa, quand elle le vit en boxer et tee-shirt, alors qu’elles étaient tirées à quatre épingles. « Hein, de quoi ?
- Nate ! La remise de diplôme ! » s’énerva-t-elle un peu. « Boulet » chuchota Marine, qui ne loupait jamais une occasion de le taquiner. « Merde.
- Oui, c’est le cas de l’dire. Allez, bouge ton cul ! » répliqua Manon, tandis qu’Alésia sortait le costume de Nate de sa housse. Un quart d’heure après, ils se dirigeaient tous les cinq vers leur école. La cérémonie se passa tellement bien que Nathan en oublia presque la situation. Ce fut son iPhone qui se chargea de lui rappeler qu’il devait partir : il avait un avion à prendre. Le Club des Cinq se jeta dans un taxi, direction l’aéroport. Le blond avait déjà fait envoyer ses valises et toutes ses toiles, qui avaient été réceptionnées à Miami par un domestique de ses parents. Il ne lui restait plus qu’une petite valise à roulette, bleue électrique, dans laquelle se trouvaient brosse à dent, déodorant, et autres choses d’usage courant. Les adieux à ses amies furent difficiles pour Nate, mais l’idée de serrer enfin Kaylee dans ses bras l’aidait à se faire une raison. « Allez, file, grand fou !
- Tu vas nous manquer…
- Reviens nous voir, d’accord ?
- Ou alors c’est nous qui viendrons te traumatiser, c’est clair ?!
- Promis les filles… Je ne vous oublierai pas ! On se Skype tous les jours s’il faut, mais pas question de vous perdre.
- Tiens, ton billet. Porte 25 B. C’est tout au bout ça nan ?
- Ouais, je crois.
- Bah grouille-toi alors, p’tit pd !
- Moi aussi je t’aime, Andréa. Je vous aime toutes les quatre ! Allez, dans mes bras les vipères ! » lança-t-il en ouvrant grand les bras. Après un gros câlin commun, Nate prit la direction de la porte d’embarquement 25 B. Et voilà comment il se retrouva dans un avion survolant l’océan, en direction de Miami ! Il dormit une bonne partie du voyage. Ses rêves furent peuplés de choses étranges, comme sa sœur qui oubliait de venir le chercher à l’aéroport, ou alors Manon et Marine qui se battaient en combat singulier pour un donnut, Alésia qui se teignait les cheveux en bleus et devenait Playmate… Bref, des choses tout à fait effrayantes et de plus en plus étranges… « *Ding dong* Mesdames et Messieurs, nous allons atterrir à Miami dans quelques minutes. Merci de rejoindre vos sièges et d’attacher vos ceintures. La température de l’air est de 35°C et il est 14h53, heure locale. Nous espérons que vous avez passé un bon voyage avec Air France et vous souhaitons un agréable séjour. *Ding Dong* » grésilla le haut parleur. Nate s’exécuta, un grand sourire sur le visage. Enfin, serrer sa sœur dans ses bras ! Réparer son erreur, peut-être bien la plus grosse de toute sa vie : l’abandonner à Miami dans un but purement égoïste. Il n’avait cessé de penser au moment où il reverrait enfin son visage. Kaylee lui avait terriblement manqué, même s’ils avaient gardé contact via Skype, Facebook et compagnie. Mais ce n’était pas pareil que de l’avoir à ses côtés, bien évidemment. Il essayait de se dire que ce n’était pas uniquement sa faute. Il était parti pour lui, mais pas que. Du coup, son Livre des Rancœurs mental s’était vu complété d’une nouvelle ligne à ne pas oublier. « Papa : M’avoir poussé à abandonner Kaylee pendant deux ans ». Ca, c’était fait. L’avion se posa, Nate quitta l’habitacle et suivit le troupeau jusqu’à récupérer sa mini-valise. En l’attendant dans son costume, celui qu’il avait mis pour la cérémonie, il twitta rapidement à ses amies de Paris « Bien arrivé à Miami ou : comment crever de chaud dans un costume de pingouin ». En parlant de ce costume, c’était Kaylee qui allait avoir du mal à le reconnaître ! Il ne s’habillait jamais comme ça, en temps normal. Mais Alésia et Andréa avaient catégoriquement refusé de le laisser aller à la cérémonie en jeans et tee-shirt « I’m a BOSS, Bitch » (une de ses dernières acquisitions, qui lui semblait parfaite pour l’occasion). Sa valise récupérée, le blond se dirigea vers le grand hall de l’aéroport, où devait le retrouver sa sœur, de 5 ans sa cadette. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, comme s’il avait envie de s’en éjecter sans attendre pour commencer à visiter la ville sans son propriétaire. Enfin, enfin, enfin ! Il monta sur un siège, sa valise à ses pieds, et laissa son regard errer un peu partout, jusqu’à ce qu’enfin il la repère. Ses cheveux cendrés étaient plus longs que lorsqu’il l’avait quittée, mais c’était bien elle, sans aucun doute possible. « KAYLEE ! » s’égosilla-t-il pour la faire se retourner, avant de se jeter bas du siège et de se mettre à courir vers elle après avoir chopé au passage ses affaires. Dans quelques secondes, il pourrait enfin la serrer dans ses bras !
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