Jaëlyn-Seven◮ Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.

Age : 17 ans.
Date et lieu de naissance : 19 août 1995
Classe : 12th Grade
Confrérie : Lambda.
Riche ou boursed'étude ? Bourse d'étude.

« Jaëlyn n'est pas une Êta Iota. Pendant que les garçons se retournent en les voyant passer, tout ce qu'il se passe dans la tête de la jeune fille c'est « Putain, comment elle doit être trop moche, démaquillée !» Oui, Jaëlyn passe du temps devant sa glace, mais ne s’idolâtre pas pour autant. Le matin, elle passe toujours un coup de brosse dans ses cheveux châtains. Chignon, queue de cheval, ou encore lâchés, sa chevelure comme ses vêtements sont pour la jeune femme, une manière d'informer sur son humeur du jour. Pour son maquillage, un léger coup de crayon pour souligner son regard intense et une touche de fard à paupière lui suffise amplement. Jaëlyn-Seven n'est pas très grande et le cache souvent en portant des talons, compensés la plupart du temps. La jeune femme a un style vestimentaire que l'on pourrait qualifier de simple, un jean slim, un joli tee-shirt et des bottines suffisent. »

« Derrière les sourires et regards se cachent une Jaëlyn torturée, déchirée entre le fait d'avoir sur la conscience la mort de son père, et le fait qu'elle ne soit pas plus triste que ça. De son enfance, elle garde des souvenirs qu'elle ne dévoile que très rarement et des séquelles, dont des TOC. Tout d’abord, la jeune femme a une peur panique des pièces sombres, et plus précisément, des caves et des greniers. La jeune femme n'est pas très douée avec les nouvelles rencontres et préfère entretenir ses amis présents. Elle ne trouve pas toujours les mots qu'ils faut avec les inconnus et semble toujours tendue ou stressée et cela se voit car elle joue toujours avec ses doigts. Quand son stresse atteint un niveau trop élevé, Jaëlyn traduit sa gêne et son mal-être par de la violence ou des réactions plus qu'inattendues.
Bien que ce traumatisme contraint la jeune femme à faire attention à ce qu'elle dit et ce qu'elle fait, Jaëlyn reste une fille adorable et très attentionnée. Après la mort de son père, elle a passé ses années à consoler sa mère, en lui rendant visite en prison. C'est sans doute ce qui a forger une carapace à la jeune femme. Même en compagnie des plus proches, Jaëlyn-Seven s'arrange pour ne verser aucune larme. Avec eux, elle reste tout de même très souriante, vit sa vie jour au jour le jour et en oublie presque ses troubles compulsifs.»

«
Comme chaque histoire, comme chaque personne, l'histoire d'un être humain commence par une naissance. Parfois dans un hôpital, parfois autre part, dans tous les cas, le premier cris correspond à la première respiration et le début d'une vie déjà tracée. Oui, pour Jaëlyn-Seven, la vie est toute tracée. Et la sienne n'était pas destinée à être entourée de bonheur, elle en a prit conscience très jeune. Son enfance s'est déroulée dans la normalité de son quartier défavorisé. Avoir de la bouffe pour le soir était un geste du grand dieu au dessus de leur tête. Oui, car sa famille était chrétienne, et pourtant, La famille Gallagher ne compte que deux enfants, Jaëlyn et Mary-Seven. Passons. Tous les dimanches, les deux fillettes se rendaient à l'église en compagnie de leur parents, et ce, depuis leurs plus jeune âge. Et ce quotidien dura de longues années. Dans l'adolescence, elles continuaient de se rendre à l’église, mais une fois leur prière faite, elles retrouvaient leurs amis où elles consommaient quelques substances illicites. Les deux soeurs partageaient leur chambre ce qui leur permettait de parler après les cours. Elles avait seulement un an d'écart et étaient très complices. Leur principal sujet de conversation : la religion. Pourquoi priait-elle alors qu'en fait, leur vie furtive était totalement contraire à ce qu'elle devrait être ? Jamais elles n'avaient trouvé la réponse. Passons. Un soir, Jaëlyn rentrait seule de chez elle, inquiètes. Elle avait longuement attendu Mary et cherchait déjà dans sa tête à justifier l'absence de sa cadette. La fillette de 13 ans sonna. Elle souffla un grand coup et sa mère ouvrit a porte, très lentement. Sans un mot, elle lui fit signe d'entrer et de ne surtout pas faire de bruit. Docilement, Jaëlyn s’exécuta et suivit sa mère jusqu’à la cabre du couple. La pièce était sombre, et vide, la fillette regardait sa mère allumer une bougie et la placer sur la table de nuit près du lit. La femme s'assit près de sa fille avec un sourire faux, fragile. « Maman, j'ai attendu Mary pendant des heures, je ne sais pas où... » « Je sais... » Coupa la femme en passant sa main sur la joue de sa fille. « Ne t'inquiètes pas pour ta soeur, ma puce, elle est à la maison. » Le silence glaçait le sang de la jeune fille. Si elle était vraiment à la maison, comme le prétendait son père, cela se saurait fait entendre. Et pourquoi sa mère avait-elle aussi terrorisée ? Autant de questions traversèrent l’esprit de la jeune fille. Mais cette fois, ces questions, elle les gardèrent pour elle, tout simplement parce qu'elle était seule.
Quand le dîner fut servi, Jaëlyn-Seven fut autorisée à sortir de la chambre conjugale. Lorsque qu'elle descendit, le silence n'avait pas disparu. Il s'était même intensifié. La jeune fille entra dans la cuisine et ni sa mère, ni sa soeur n'était présente. Evidemment jamais elle n'aurait osé demander quoi que ce soit à son père, son regard était dur et froid, et l’attitude douteuse de sa mère avait sans doute quelque chose à voir avec lui. Elle s'assit donc en silence, sans oser croiser le regard de son paternel. Elle ferma les yeux, croisa les mains au-dessus de son assiette, et écouta son père prononcer une prière. « Amen. » Murmura t-elle avant de commencer à manger.
20h00. Son père lui ordonna d'aller se coucher. La fillette s’exécuta sans rien dire et monta à sa chambre. La salle était bien vide sans sa soeur et son père commençait à lui faire peur. 23h30. La porte claqua. Jaëlyn-Seven descendit de sa chambre discrètement et se rendit dans la cuisine, se rafraîchir. Un bruit sourd la fit sursauter et son verre tomba à terre. Elle se retourna du côté de la fenêtre avec une grimace et vit que son père n'était pas très loin. Elle s'empressa d'éteindre la lumière pour étendre les soupons de l'homme. Quand il fut assez éloigné, la jeune fille partit en direction du bruit, il venait de la cave. Elle remonta alors dans la chambre de ses parents, (vide elle aussi) et attrapa la bougie qu'elle emmena jusqu’à la cave. Elle ouvrit la trappe et descendit les escalier. Quand elle fut entrée dans la pièce sombre et pleine de poussière, elle poussa un cri strident. Sa soeur et sa mère étaient là, elles étaient attachées à une vielle table cassée, pleurant de douleur. La jeune fille s'empressa de retourner dans la cuisine chercher un couteau. Elles pleuraient, toutes les trois. Quand elles furent enfin détachée, Mary s’expliqua. « Je terminait plus tôt, aujourd'hui, papa m'a surprise derrière l'église, avec les autres... La cigarette que j'avais dans les mains, il l'a éteinte ici...» Dit la jeune fille, en désignant son poignet. Des traces semblables étaient présentes autre part, sur son corps, et des bleus décoraient ses cuisses. « Il m'a contrainte à jeûner et m'a ordonné de prier tous les jours, tout le temps, pou que Dieu puisse pardonner mes pêchés.» Dit-elle avant de fondre en larmes dans les bras de son aînée. Sa mère n'eut pas le temps de consoler ses filles que leur père fit son entrée dans la cave. Tout se passa extrêmement vite. D'abord, Mary poussa un cri aigu, puis Jaëlyn se prit un coup sur la tête, son père l'avait violemment frappé et avait fait passé ça pour un accident après s'être rendu compte que Jaëlyn, Mary et même sa femme, étaient dans le secret. La jeune fille avait vu sa mère effondrée par terre, des bleus sur le corps. Un traumatisme qu'elle garda bien au chaud dans sa mémoire, pour ne javais l'oublier. Son comportement changea. La petite fille souriante et docile a laisser place à une jeune fille réservée et qui ne se laisse plus marcher sur les pieds.
Quand elle eut 15 ans, elle ne savait toujours pas ce qu'elle ferait de sa vie, aucune voie ne semblait adéquate. Jaëlyn continuait d’aller à l'école, sans grande convictions. Elle avait encore envie de croire, qu'en allant à l'école, elle ferait de bonnes études et ainsi, un bon travail, comme lui avait si souvent répété sa chère maman. Alors que son regard se stoppa sur sa mère en pleur, la jeune file eut l’impression de revivre une scène de sa vie. Une très sombre scène de sa vie. Elle tourna son corps vers son père. Cet homme qui venait de faire une chose effroyable. Jaëlyn perdit le total contrôle de son corps et frappa l'homme qui lui faisait face. Elle n'entendait plus rien, ni les cris de sa mère qui le suppliait de s'arrêter, ni les voisins qui s'excitaient devant le bruit qui émanait de chez les Gallagher. Sa mère savait que ça allait arriver un jour, elle l'avait sentit. Doucement, elle se traîna jus'au placard et en sortit un calibre 38. Résultat, la police débarqua et sa mère termina en prison. Elle avait tuer leurs père mais aucune des deux ne le regrettai. Malgré tous les agissements de son père, la femme termina tout de même en prison, une peine de 3 ans fermes, avec sursis. »