Chambre 208~ Sateen wake up {prio les amis très proche de sateen}

Aujourd'hui j'allais rendre visite à Sateen à l'hopital. J'avais repoussé ce moment le plus possible. Ce n'est pas que je ne voulais pas la voir, c'est juste que la voir allongée sur ce lit d'hopital, avec tout ces biip biip et ces machine me donnais envie de pleurer. Et je me sentais aussi coupable. Car si elle était à l'hopital c'était un peu de ma faute, ma faute car je n'avais pas reussis à la sauver lors de l'ouragan. Pendant la catastrophe, nous avions été un peu paniqué, enfin surtout Erin, Sat' elle avait gardé son sang-froid jusqu'au bout et moi, je n'avais presque pas eu de réactions. Jusqu'au moment ou Sateen s'était entravée les pieds dans un sac de sport et qu'elle s'était cognée brutalement la tête contre le banc du vestiaire. Seulement nous étions coincés dans le vestiaire et il était impossible de sortir, mais pendant ce temps Sateen, ma meilleure amie, celle que j'aimais plus que tout au monde était entrain de se vider de son sang sous mes yeux. Elle ne répondait, même après une douche froide, quelques claques et mes hurlement. Pendant tout ce temps, j'avais du resté calme, la tête sur les épaules pour faire face à tout ça. Et biensur je n'avais pas reussis à la sortir assez tôt. Elle était tombé dans le coma et j'avais l'impression que c'était par ma faute. J'avais l'impression de n'avoir servie à rien, et de ne pas avoir pu protéger ma meilleure amie. Alors la confrontation à l'hopital était dure. Mais il fallait que j'y aille tout de même. Je me devais de le faire, pour elle. Pour qu'elle sache que même dans la douleur, et même dans le coma, je serai la pour elle et avec elle. Je prenais donc les clefs de ma voiture, montais à l'interieur et demarrais en direction de l'hopital de miami. Une fois à l'accueil arrivé, j'allais à l'accueil. " Bonjour, pourrais-je avoir le numero de la chambre de Sateen Silver s'il vous plais ? " La jeune femme derrière son bureau me fit un petit sourire avant de répondre. " Vous êtes un proche ? " " Oui je suis sa meilleure amie " Lui répondis-je avec un pincement au coeur. Une meilleure amie qui n'avait pas su protéger la sienne correctement. " Très bien chambre 208 " " Merci ". Je m'engageais ensuite vers la chambre 208, celle de Sateen, mon coeur battant à 100 à l'heure. Une fois devant la porte je respirais un bon coup et pris mon courage à deux mains avant d'appuyer sur la poignée de la porte et d'entrer dans la chambre. Alex, Kaylee et Valentin était déjà là. Je vis aussi avec soulagement que Sat c'était reveillée. Je lâchais mon sac et toutes les larmes de mon coeur en même temps. Je me dépéchais de m'avancer vers elle et de la serrer dans mes bras. " Mon dieu Sat, j'ai eu tellement peur pour toi, tu m'a fais peur. J'ai cru que j'allais te perdre et ça m'a rendu malade. Je suis désolée, tellement désolée de ne pas avoir su te protéger ce jour là dans les vestaires. Tu m'a tellement manqué ma belle " Je la serrais très fort dans mes bras. En ayant complètement oublié que les autres étaient là.

Cela faisait quelques minutes qu'il était dans la chambre de Sateen, elle toujours dans un coma qui ne promettait aucun réveil proche pour le moment. Son état inquiétait Alex, il ne supportait pas de la voir ainsi, allongée sur son lit d'hôpital, inerte, un corps qui respire, mais c'était bien la seule chose qui pouvait assurer qu'elle était toujours en vie. Elle ne faisait aucun autre mouvement, n'avait pas de réflexe, ne parlait pas, les yeux fermés, elle n'avait pas d'expression, c'était comme si son corps était là, mais que son esprit était retiré, s'en était aller loin, plus loin que la Terre ne pouvait le permettre. Et lui était là, se tenant devant elle, debout, ayant cédé sa place à une jeune femme qui en avait beaucoup plus besoin que lui, ne pouvant rien faire, impuissant face à la situation. Il détestait se sentir inutile, sentir qu'il ne pouvait rien pour arranger son état, il se sentait faible, surtout que la personne sur ce lit était sa meilleure amie. Il ne comptait pas la retrouver comme ça, leurs retrouvailles devaient être plus heureuses, devaient se dérouler autre part qu'à l'hôpital, autrement qu'avec ce sentiment pesant qu'il avait, celui qui lui disait qu'il ne pourrait peut-être plus jamais lui parler.

Au fil du temps, il avait vu une inconnue, toute aussi mal en point, quoi que consciente, entrer dans la chambre. Elle avait essayé de rassurer Alex, mais elle semblait toute aussi inquiète que lui. Ils restèrent là, devant Sateen, essayant d'entamer une discussion, une fausse discussion, la seule personne qui les reliait était dans le coma. Ils ne se connaissaient pas, mais l'état de l'inconnue intrigua Alex. Il voulait s'assurer qu'elle allait bien, il n'avait pas l'intention de voir tomber quelqu'un d'autre. Même s'il n'avait aucune idée de l'identité de la demoiselle (il supposait), il détestait voir quelqu'un mal.

Il lui avait laissé sa place sur le siège, place qu'elle ne prit apparemment pas, ou du moins qu'elle n'eut pas le temps de prendre. En effet, la porte de la salle de bain s'ouvrit. Alex fit pivoter sa tête pour voir qui sortait de la petite salle voisine. Il ne fut pas très surpris de voir Maxi, un de ses très bons amis, et un membre d'or dans la vie de sa meilleure amie. Maximilien serra la main du blondinet, avant d'aller étreindre l'inconnue à côté de lui. Son visage aussi laissait paraître la fatigue, l'espoir et des séquelles. Il les regarda tous les deux avant de dire que les médecins étaient optimistes. Cela rassura tout de suite Alex, enfin à moitié, il faisait confiance aux scientifiques, mais connaissait le beau-parler des médecins, et il ne savait pas trop de quel côté se ranger. Ils avaient dit qu'elle devait se réveiller toute seule, mais que ça allait prendre du temps...Ils allaient donc devoir attendre.

Pour Alex, ce moment ressemblait complètement à un cauchemar, ça le traumatisait. En plus de voir sa meilleure amie dans un tel état, il allait devoir attendre, rester impuissant pendant peut-être des heures. Intérieurement, il appelait aux secours, son impatience le dirigeait, il ne pouvait attendre, pour sa propre survie mentale, mais il n'avait pas le choix. Il fit un petit pas en arrière, observant tout le monde dans la petite chambre. Il faisait très chaud, et il commençait à étouffer.

Mais le monde ne s'arrêta pas là. Le nouveau silence fut rompu par l'homme prénommé Valentin, le petit ami de Sateen, pour sûr. Il le reconnaissait, d'après les photos qu'il avait vu sur facebook. A ce moment là, il aurait voulu lui dire qu'il n'avait pas été là pour la protéger, qu'il lui en voulait, mais il savait que ce n'était qu'une réaction colérique. Valentin, tout comme lui, n'y pouvait rien. Dans ces moments là, Alex avait juste envie de rejeter la faute sur quelqu'un, mais il se sentait lui même fautif, de ne pas lui avoir parlé plus tôt, de ne pas avoir cherché à la retrouver à ce moment là, de ne pas être sorti lui porter secours. Mais c'était ridicule, il le savait, personne n'aurait pu faire quoi que ce soit, alors à quoi bon ? La situation le paniquait. Le dit Valentin ne dit rien, il alla s'asseoir et jeta la tête en arrière. Lui se tenait à l'écart, fixant de nouveau le corps inanimé de Sateen.

Il fallut attendre un petit moment, mais un miracle (pour lui oui) survint ! Sateen avait appelé Maximimi et Valentin à la suite ! Quelques secondes, elle avait ouvert les yeux, il en était certain. Son regard changea, ses bras se décroisèrent. Il voulait être sûr que la fatigue ne l'affecte pas à ce tel point, il voulait être sûr qu'elle avait bien bougé. Il la fixa, et vit cette fois-ci que ses yeux s'ouvraient doucement. Il ne dit rien, ne fit aucun geste, il n'en avait pas connaissance. Il était alors déconnecté du monde extérieur, peu importait les autres, il n'y avait qu'elle pour le moment. Il était certain qu'une joie immense s'éveillait dans la pièce, un soulagement infini, c'était du moins ce qu'il ressentait. Il ne voyait pas les autres, n'entendait pas ce qu'ils racontaient, ça lui importait peu. Elle se réveillait. Quelques instants plus tard, il la vit porter son bras sur son front, en criant que "ça faisait mal cette connerie"...

"Vais chercher un médecin..." annonça-t-il. C'était, à son sens, la meilleure chose à faire pour commencer.

Elle jeta apparemment un regard autour d'elle. Alex avait affiché un petit sourire réconfortant, soulagé et à la fois pour lui dire qu'ils étaient tous là, à l'attendre elle. C'était aussi un signe de salut, des retrouvailles un peu spéciales. Il n'avait qu'une idée en tête, qu'elle aille mieux. Il sortit donc de la chambre, restant tout de même à moitié dedans. Il vit un médecin passer tout près, et lui fit signe de venir, lui annonçant le réveil de Sateen. Elle était enfin réveillée...

Spoiler:

Mon corps est là, dans un endroit que j’ignore… j’entends des bruits, peut-être des voix mais mon esprit est bien trop vagabond en l’instant pour discerner quoi que ce soit. Et puis une caresse sur mon front, une sensation d’humidité par la suite, mais je n’arrivais pas à définir non plus ce que c’était…des lèvres qui se posaient peut-être sur mon front…
Je ressentis une énorme douleur a la tête, je me sentais revenir en ce monde, est-ce que j’allais pouvoir être maître de mes mouvements de mes pensées… pour le moment deux choses retenait mon attention, une douleur et des paroles plutôt vague :

« C’est Kayl’, réveille-toi ma Choupinette, pour nous, s’il-te-plait, regarde comme nous sommes belle toute les deux… Ouvre les yeux s’il te plait, Je t’ai déjà dit que je t’aimais fort ? Bien sûr que tu le sais… »

Il était difficile de reconnaître sa voix, mais je sentais qu’elle était lourde, je devais l’inquiéter, je ne savais toujours pas où j’étais, mais au moins j’étais avec elle… c’était la seule distinction que j’étais capable de faire en l’instant, le contexte spatio temporel était encore bien trop complexe pour moi. Je n’avais qu’une envie c’était lui répondre pour la réconforter, mais j’avais beau essayer de me forcer pour parler, rien … aucun son ne sortait de ma bouche et ça me désespérait. La douleur à ma tête était tellement forte qu’elle m’entraina de nouveau dans le néant où j’étais ! J’étais comme coincé entre deux mondes, coupé de la réalité et pas loin d’un monde imaginaire. J’en avais mare, je voulais me laisser aller, céder et ne plus divaguer entre ces mondes…mais je n’avais pas le droit de lâcher, je devais mettre tous mes efforts pour m’éveiller, pour ouvrir les yeux.
Je luttais, j’entendais d'autres voix que je n’arrivais toujours pas à reconnaître, et voilà que je me laissais encore entrainer dans d’autres pensées délirantes. Dans le même « rêve » que tout a l’heure j’étais vraiment complètement perdu. Je reprenais au même endroit où je m’étais approché, Maximilien était venu vers moi et venait de m’embrasser ! Non sérieusement il venait de m’embrasser, je ne comprenais rien. Je m’étais retourné, avait lancé un regard à Valentin et après que Maximilien recommence à m’embrasser je prononçai son prénom :

- Maximilien !!

J’étais alors bien loin de m’imaginer que je l’avais réellement prononcé et que Maximilien et Valentin se tenaient au même endroit que moi. Dans mon imagination, je regardais Valentin d’un air inquiet, et aussi extrêmement curieuse. Valentin n’avait pas du tout l’air jaloux, ni énervé… est-ce que j’avais loupé quelque chose, est-ce que je sortais en réalité avec Maximilien mais que j’avais des sentiments pour Valentin… Ou est-ce que cela signifie que ce que je ressens pour Maximilien est bien plus qu’une sorte de fraternité ?! Je m’étais avancé vers Valentin et avais prononcé son prénom d’une façon interrogative, encore une fois sans savoir que je l’avais vraiment prononcé :

-Valentin !!!!

La douleur devenait de plus en plus intense, et je luttais pour ne pas repartir dans un délire passionnel. C’est alors dans une douleur qui me prit tout le corps que je réussis à ouvrir les yeux, enfin tout du moins la fraction d’une seconde, il y avait bien trop de lumière, c’est pourquoi je les refermai instantanément. Je les réouvris alors plus doucement pour m’habituer à cette luminosité, je reprenais toujours petit à petit mes esprits et le premier réflexe que j’eus est de poser ma main sur mon front d’un mouvement rapide à cause de la douleur que j’avais malheureusement je ne m’attendais pas à avoir une bosse ainsi qu’une plaie et en posant ma main dessus je me fis bien évidemment mal, ceux pourquoi s’échappa de ma bouche :

- Aïe !! Ça fait mal cette connerie !

Il faut dire qu’en plus j’avais mal choisi mon bras, j’avais bien sûre tiré sur celui qui avait la perfusion et tout le bazar, mais en même temps je ne m’attendais pas du tout à tout ça, je ne savais même pas où j’étais. Je ne disais rien, je regardais autour de moi, une chambre d’hôpital ! Avec l’ambiance il n’y avait aucun doute. Par contre je ne m’attendais pas à tout ce monde-là ! Kaylee, Alex… oh Alex était là ! Et puis Valentin et Max… j’étais pommé de mon retour dans ce monde… et déjà assaillis de questions : Quel jour sommes-nous ? Où suis-je exactement ? l'ouragan est-il finit? Et surtout… qui est mon petit copain, j’avais tellement honte de cette question, pour moi c’était Valentin, mais si je me trompais. L’ambiance semblait tendue, à cause de moi certainement de cet état dans lequel j’étais plongé… mais je ne disais toujours rien : J’émergeais doucement.

Quelle frayeur ! La voir allongée, par terre, en sang, cela avait retourné l'estomac et les tripes de Valentin. Le cœur n'en parlons pas, c'était le plus atroce. Ce n'est pas quand on perd les personnes qu'on se rend compte à quel point on les aime ? Et bien c'est le cas aussi quand on est à deux doigts de les perdre. Il ne voulait pas croire qu'elle puisse être à la limite de la mort et qu'un simple fil la retenait sur terre avec eux. Mais bien sûr que Val savait qu'il aimait Sateen, mais il s'en rendait de nouveau compte, et c'était même plus que ça. Il tenait à elle et ne voulait que son bonheur, quitte à se sacrifier. Si seulement il pouvait être à sa place, à cet instant même ... Mais tout ce qu'il pouvait faire pour l'heure, c'était d'aller aider Max à dégager la voie pour les secours.

Ils étaient arrivés à l'hôpital peu de temps après que Max les ai appelé. Heureusement ! Mais elle était dans le coma, et même si les médecins étaient optimistes, personne ne pouvait se sentir rassurer, encore moins Valentin. Il ne voulait pas la perdre, pas encore. Elle était son rayon de soleil, sa joie de vivre, et il avait l'impression qu'elle l'avait bel et bien fait revivre.
Ils étaient tous les trois restaient au chevet de Sateen tout le long de la nuit. Valentin était sorti le premier, n'ayant pas vraiment réussi à dormir, jetant un coup d’œil sans arrêt à sa bien aimée, espérant la voir se réveiller. Il avait donc préférer se lever, lui déposer un tendre baiser, aller se chercher un café, et prendre un peu l'air pour se réveiller. A son retour, les médecins disaient à Max et à Riley qu'ils devaient sortir quelques instants. Le sportif jeta un coup d’œil à Sateen, qui n'avait pas bougé d'un poil. Cela lui faisait vraiment mal de la voir dans un tel état. Malheureusement, il ne pouvait rien faire pour l'aider, et être si inutile le rendait fou. Il ne rentra donc pas dans la chambre et se dirigea de façon assez rapide vers le distributeur. Putain, pas de bière ! Ils devraient vraiment songer à en mettre dans les hosto ! Surtout pour les mecs comme Val ! Il serait bien tenté d'aller dans le premier bar du coin et de s'en engloutir une. Mais Max venait de sortir. Il le verrait et il ne voulait pas se faire passer pour un dépravé à ses yeux, il serait capable de le reporter à la blonde et de lui dire de casser avec lui. Il pétait un plomb. Mais il préféra donc prendre un Mars, alla s'asseoir, et le mangea, assez lentement. Il y avait du monde dans la salle d'attente et pourtant il avait l'impression d'être tout seul. Après avoir fini son encas, il passa au toilettes et s'aspergea la tête avec un peu d'eau froide. Il faisait plus peur à voir que Sateen. Avec ses énormes cernes. Il souffla un bon coup et décida d'aller voir si les médecins avaient finis.

A sa grande surprise, il vit trois personnes dans la chambre. Il y avait bien sûr Max. Il reconnut aussi Kaylee, et vit un visage inconnu. Il salua les deux jeunes gens, avant d'aller s'asseoir dans le fauteuil, où il avait passé sa nuit blanche. Il écoutait vite fait Max et vit que Kaylee était elle aussi en blouse d'hosto. Merde, elle aussi elle avait du être blessée par ce satané ouragan. Il souffla de nouveau et posa sa tête en arrière, pour se reposer, pour fermer ses yeux l'espace d'un instant. Non, il n'était vraiment pas d'humeur à taper la causette.

On m’avait demandé de sortir de la chambre, le temps de lui faire les soins. Je n’avais pas envie de la laisser, j’avais trop peur qu’en revenant dans la chambre on m’annonce une mauvaise nouvelle. Pourtant le médecin avait été clair. Il s’agissait d’un simple traumatisme et que pour palier à cela son corps c’était mit dans le coma, comme s’il voulait se régénérer. Mais là voir ainsi allongé... Les paroles du médecin ne suffisaient pas à me rassurer, la seule chose qui me rassurerait, était de la voir ouvrir les yeux. Pourtant depuis que nous étions arrivés, la situation était toujours inchangée. Sateen était toujours allongé sur son lit, elle respirait, mais ne répondait à aucune de ne parole ou de nos geste envers elle.

Assis dans le couloir à attendre qu’ils lui fassent les soins, je retraçais le fil de la soirée. Comment en étions nous arrivé jusqu’ici. L’ouragan était en fin passé, les portes s’étaient alors déverrouillé, ce qui nous avait permis de sortir de se vestiaire, Val, Tre et moi. Le gymnase était vraiment dans un sale état. Alors que nous étions en train d’évaluer les dégâts et de regagner la sortie pour le moins encombré, nous avons entendu crier à l’aide du coté des vestiaires des filles et vu arriver sur nous en courant Riley, la main ensanglanté. Elle nous expliqua vite fait qu’elles étaient resté coincé ici durant l’ouragan et que Sateen était blessé et ne leur répondait plus depuis sa chute. Sans même nous regarder, Val et moi avons couru jusque dans les vestiaires. Elle était allongée sur le sol. Riley nous expliqua les circonstances bête de l’accident et que Sateen était inconsciente mais qu’elle respirait encore. Ils nous faillaient agir vite, essayant de reprendre le dessus sur mon angoisse de voir la situation s’aggraver et de la perde, j’avais composé le numéro des urgences, le seul possible de composé d’ailleurs, puisque le réseau n’était pas rétablit mais que le numéro d’urgence était enfin possible à composé. Nous avions alors laissé Sateen aux mains de Riley, pour commencer à déblayer l’entré du gymnase afin de favorisé la rapidité d’intervention des urgentistes à leur arrivé et ce qui nous avait aussi permis de nous défouler. Et depuis hier soir, nous étions tous les trois à l’hôpital, dans la chambre 208. Ils n’avaient pas été questions de la laisser seule ici. Après avoir insisté fortement auprès de l’équipe soignant, ils nous avaient permis de rester à son chevet. Ils nous avaient alors apporté deux fauteuils et un lit d’appoint, que nous avions laissé à Riley. Je n’avais pas beaucoup fermé l’œil de la nuit, juste assoupi quelques minutes. Ce lieux me rappeler trop de mauvais souvenir pour que je parvienne à trouver le sommeil, et ceux même si le médecin nous avait annoncé que la vie de Sateen n’était pas en danger, qu’il fallait simplement qu’elle permette à son corps de se réveiller. Nous lui avons parlé toute la nuit pour lui faire comprendre qu’elle était en sécurité, que nous étions avec elle, qu’elle pouvait ouvrir yeux. Mais sans aucun résultat.

A présent, je me retrouvais dans le couloir, à attendre que l’on veuille bien me laisser réintégrer la chambre de ma meilleure amie, de celle qui faisait battre mon cœur et à qui je n’avais jamais avoué mes véritables sentiments et mes véritables intentions. Un café à la main, les évènements n’avaient de cesses de se bousculer dans mon esprit. Jusqu'à ce qu’une jeune femme s’approche de moi.

Inconnu_ Vous devriez aller prendre l’air monsieur, cela vous fera du bien. Et puis votre ami est entre de bonne mains, rassurez vous, je viendrais vous chercher si elle se réveille.

Je lui souris alors, prendre l’air, oui cela me ferait du bien. Même s’il m’était difficile de ne pas resté ici à veiller sur elle. Je savais que l’infirmière avait raison, je suivis alors ses conseils. Il faisait frais dehors et le spectacle n’était pas beau à voir. Je ne savais pas combien il y avait eu de victimes en dehors de Sateen et de Jordan. Cette dernière n’avait pas eux la chance de s’en sortir et je ne savais pas comment j’allais pouvoir annoncer cela à Sateen. J’avais profité de cette pause, pour prévenir ma famille, enfin mon père que j’allais bien et prendre de leur nouvelles, ainsi que de donner des nouvelles à la famille de Sateen. Puis je m’étais dépêcher de retourner dans la chambre, afin de ne pas la laisser seule trop longtemps, je n’arrivais pas à m’y résoudre, même la sachant bien entouré et ceux malgré la présence de Val et Riley. Ils devaient certainement être revenus eux aussi. J’en avais même oublié ma propre douleur, pourtant elle ne m’oublier pas. Mais ça n’avait aucune importance. Sateen passé avant toute chose. Je la trouvais alors seule dans la chambre et à ma grande déception, elle n’avait toujours pas ré ouvert les yeux. M’approchant alors d’elle. Je lui déposais un baissé sur le front.

_Je suis de retour ma belle.

Ne voyant toujours pas de réaction de sa part, je m’installais alors un moment dans le fauteuil auprès d’elle, lui prenant la main. Mais il me fallu la laisser quelques minutes afin de soulager mes besoins personnel et puis c’était aussi l’occasion de me rafraichir un peu. M’isolant alors dans la salle de bain de sa chambre. J’entendis alors une voie d’homme, puis celle d’une jeune femme. Ils devaient s’agir de Val et de Riley, qu’elle ne fut pas ma surprise de voir Kaylee et Alex. Je m’avançais alors vers eu, avec un faible sourire. Serrant la main d’Alex et enlaçant avec douceur Kaylee, qui ne semblait pas non plus en bonne forme.

_Le médecin est optimiste, il faut juste qu’elle se réveille d’elle-même. Mais cela prend du temps. Et pour toi ma belle, viens donc t’assoir.

Je les connaissait bien tout les deux. Même si nos relations avec Kaylee étaient un peu distante, la voir ici ne me rassurer pas et je m'inquiétais alors de son état.

Cela faisait quelques bonnes minutes qu'il était là, à contempler le corps inanimé de Sateen. A chaque fois qu'il la regardait, il avait ces yeux admiratifs. La beauté de Sateen l'avait toujours frappé, si bien qu'une certaine attirance était née. Elle ne l'avait jamais su, et ne le saura sûrement jamais. Cette attirance, il n'avait jamais su la décrire, et le seul qui la connaissait, c'était Scott, un ami qu'il avait en commun avec elle. Depuis peu, il avait réussit à passer outre cette attirance, tombant amoureux d'une autre, mais une part de lui gardait toujours ce regard sur Sateen, la belle Sateen, qui était sa meilleure amie. Il espérait qu'elle n'en sache jamais rien.

Personne n'était encore arrivé, mais il était certain qu'il n'était pas le premier. Il pensa à Maxi, une sorte de frère pour Sateen à ce qu'il avait compris, il devait déjà être venu, et était même peut-être là, dans l'hôpital. Et puis il y avait Scott aussi, Lukas. Oui, il en était sûr, quelqu'un d'autre était ici pour Sateen, mais qu'il était arrivé pile au moment où il pourrait être seul à seule avec elle. Voyant tous les tubes, machines et tuyaux de partout, Alex n'osa pas prendre la main de Sateen, en signe de réconfort, autant pour lui que pour elle. Personne ne le voyait, mais il ne put se résoudre. Il était assis sur sa chaise, les mains sur les genoux, à la regarder, sans penser à quoi que ce soit, attendant son réveil qu'il espérait imminent.

C'est alors qu'un bruit troubla le silence de la chambre. La porte s'ouvrit, et des voix s'élevèrent. Il reconnut la voix froide et neutre d'un médecin, et la voix d'une fille, qui ne lui disait rien. Il l'entendit s'approcher, après plusieurs secondes. Alex ne se retourna pas, il se contentait toujours de fixer sa meilleure amie. Lorsque l'inconnue s'approcha, elle s'adressa au blondinet, lui demandant si elle pouvait. Alex ne comprit pas directement la question. Il resta assis, daignant cette fois-ci regarder son homologue féminin. Il lui décrocha un léger sourire et vit qu'elle était sous transfusion, et qu'elle était elle aussi bien amochée. Une autre personne victime de l'ouragan. Il se leva immédiatement par réflexe, proposant ainsi la chaise à la nouvelle venue. Elle en avait certainement plus besoin que lui. En revanche, il ne dit rien, il ne savait pas quoi dire, et ne savait pas exactement si c'était une bonne idée.

Elle lâcha alors sa perfusion, et s'approcha du corps inanimé de Sateen. Elle lui caressa légèrement le front avant d'y déposer un petit baiser, et de la fixer pendant quelques secondes. Puis elle se mit à lui parler. Comme il l'avait fait, mais elle était beaucoup plus réconfortante que lui ne l'avait été. Alex écoutait ses paroles. L'inconnue avait un nom, Kaylee. Alex était sûr d'en avoir déjà entendu parler. Mais il ne l'avait jamais rencontrée auparavant. Puis elle se retourna sur lui, le regard compatissant, et elle lui parla. Elle lui dit qu'elle était forte, qu'elle s'en sortirait et qu'elle allait surmonter tout ça. Alex n'en doutait pas, mais la voir comme ça le troublait.

"Oui, mais la voir comme ça..." commença-t-il sans trop savoir que dire. Il était perdu face à cette situation, il ne savait pas quoi faire, ni que dire, il n'était pas aussi forte qu'elles. "Je me sens perdu..."

Il avait dit ça, debout, le regard vide, malgré qu'il soit dirigé vers Sateen. Il était réellement perdu. Sa voix était tremblante, et il ne put retenir une larme, presque invisible. Il l'essuya de nouveau d'un revers de main. La situation lui semblait difficile, presque insurmontable, alors qu'au fond de lui, il était persuadé que tout irait bien, qu'elle allait se remettre en état, et qu'elle pourrait de nouveau vivre normalement... Mais là le temps lui semblait être infini, la guérison n'était pas assez rapide...

"Et vous, vous allez bien ? Que vous est-il arrivé ?" demanda-t-il.

Pour résumer, question débile, approche débile, évasif face à la situation, vouvoiement, il n'avait aucune bonne réponse, aucune bonne réaction. Et son évasion se faisait plus que ressentir. Dès qu'il est troublé, Alex perd sa tête.

Ouf ! L'ouragan était terminé, la tempête avait laissé place à un temps plus acceptable, et plus significatif de Miami. Et pourtant, les habitants n'étaient pas prêts de l'oublier, des décombres, débris, des maisons cassées, des arbres qui n'avaient pas résisté, des gens coincés, perdus dans leurs propres cauchemars. Oui, l'ouragan allait laisser une trace des plus marquées dans les esprits. Mais cette fin annonçait un nouveau commencement, c'était du moins ce que pensait Alex. Pendant cet ouragan, il n'avait pas eu beaucoup de problèmes, il était resté cloîtré dans sa chambre, attendant que tout passe. Heureusement, lorsque la catastrophe avait débuté, il n'avait pas d'heures, il avait donc pu se sécuriser, seul, attendant la fin. Il pouvait s'estimer heureux de ne pas avoir subit les mêmes séquelles que bien d'autres dans l'école, y compris ses amis.

Dès la fin, Alex avait couru pour voir si sa meilleure amie était dans sa chambre. Elle n'y était pas. Alex commença à croire au pire, essayant de se rassurer, qu'elle n'avait rien, qu'elle était indemne. Puis il était parti voir les autres. Il les retrouva presque tous, blessés ou non. La plupart n'avait pas eu la même chance que lui. Il continua à chercher après Sateen, sans succès. Une certaine crainte commença à monter en lui, que lui était-il arrivé ? Il continuait à chercher, à fouiller les alentours, à demander même à certaine personnes qui lui paraissaient en bonne santé, mais personne ne l'avait vue. Il prit alors son téléphone dans sa poche. Réseau Surchargé. Ce n'était pas étonnant après la catastrophe. Il le refourra dans son jean et regarda autour de lui. La peur commençait à l'envahir.

Plusieurs heures passèrent. Il n'avait toujours aucune nouvelle, mais une partie du réseau avait été rétablie. Il essaya d'appeler Sateen, mais il n'eut aucune réponse. Il appelait environ toutes les dix minutes, mais pas une seule réponse. Pour Alex, c'était sûr, il lui était arrivé quelque chose de plutôt grave, il espérait juste que ce ne soit pas irrémédiable. Il s'imaginait le pire, seul dans sa chambre. Il se décida alors d'appeler les amis communs à eux deux, n'eut pas vraiment de réponse. Jusqu'à ce qu'il ait une réponse qui l'interpella, qu'elle avait été coincée dans les vestiaires des filles, mais qu'on ne savait pas ensuite ce qui lui était arrivée. Pour Alex, le doute n'était pas possible, il y avait quelque chose de grave. Restait plus qu'à savoir où elle était exactement. Ce qu'il sut seulement le lendemain.

Elle était à l'hôpital, désormais il le savait. Depuis qu'il avait reçu le fameux appel la concernant, il se mit à courir, oubliant de fermer sa porte à clé, oubliant même de les prendre. Il courut dans les couloirs sombres, sur les trottoirs, en direction de l'hôpital le plus proche. Elle devait y être. Ses sentiments se mélangeaient. Une part de lui se disait que c'était horrible, une autre lui disait que ce n'était qu'une broutille, et une dernière lui disait qu'elle n'y était pas, qu'il y avait une erreur. Il se foutait complètement des passants, bousculant, s'excusant de temps à autres, il n'observait même pas les autres, il s'occupait juste d'elle. Et enfin, il arriva devant l'hôpital. Ce n'était pas pour autant qu'il ralentit. Il entra e toute vitesse, c'était bondé. Il dut s'arrêter lorsqu'il faillit percuter une petite fille. Il y avait une file interminable. Tant pis, d'ordinaire il ne ferrait pas ça, mais il s'arrangea pour passer entre les mailles, et pouvoir accéder une place acceptable dans la file. Puis ce fut son tour.

"Sateen Silver...Elle est ici ?" demanda-t-il rapidement avec insistance.

Il remarqua que l'organisation était très différente, normal étant donné les circonstances. On lui annonça malheureusement qu'elle était dans une chambre, seule. L'accueil ne savait pas trop lui donner de détails, mais elle n'était pas dans un petit service. Bien au contraire. On lui indiqua le numéro de chambre, et il se mit à courir dans les couloirs à toute vitesse. Il prit un ascenseur aussi, quelques escaliers, traversa de nouveaux couloirs, et arriva devant la chambre indiquée. Il y avait une batterie de médecins qui courraient dans tous les sens. Il dut attendre un peu avant de rentrer, mais enfin vint l'heure. Il n'était pas prêt à découvrir, mais pour elle, il n'avait pas le choix.

Lorsqu'il entra, accompagné du médecin, il vit le corps de Sateen allongé dans le lit. Elle était inanimée, son corps était là, mais Alex avait l'impression que l'esprit avait fuit. Elle n'était plus là. Il jeta son regard sur le médecin, qui lui déclara froidement, presque neutre, qu'elle était dans le coma. Il y avait un semblant de compassion, mais il savait cet air faux !

"Elle va s'en sortir ?" demanda-t-il, agressif.

Il n'eut pas de réponse précise. Le médecin les abandonna, ou plutôt les laissa tranquille. Il n'y avait que lui et elle. Il se recentra sur Sateen, s'approcha, prit la chaise et s'assit près d'elle. Il la contemplait, elle avait l'air paisible, mais était amochée. Sa pâleur faisait peur. Il ne la reconnaissait plus. Il ne put se contenir plus, et versa une larme, qu'il essuya d'un revers de main. Il la regardait, mit ses mains entre ses genoux. Il resta là silencieusement dans un premier temps. Elle ne l'entendait sûrement pas, et il ne savait pas quoi dire. Il lâcha quand même un petit sanglot...Puis vint le temps où il se dit qu'il devait, c'était peut-être une des dernières fois.

"Je ne sais pas si tu m'entends...Surement pas en fait, mais bon...C'est Alex..." commença-t-il d'un ton compatissant. "T'aurais pu prévenir que t'étais ici" continua-t-il sur un ton faussement enjoué, une sorte de blague, mais qui ne le fit pas rire, qui n'était pas drôle. "Elles sont sympa nos retrouvailles...Mais tu m'as manqué Sateen."

Il ne l'avait pas vu depuis un moment, ils s'étaient un peu perdus de vue ces dernières semaines, à cause des études, du sport, des sorties. Il aurait aimé la retrouver dans d'autres circonstances, mais il ne pouvait choisir. Quant à ses paroles, il se rendait compte qu'il disait n'importe quoi, et elle devait meme sûrement se moquer de lui si elle l'entendait, mais il s'en foutait, il voulait lui montrer qu'il tenait à elle, même plus qu'elle ne le croyait. Il resta là, assis devant elle...Des heures, l'espoir qu'elle se réveille...L'espoir de voir un autre visiteur.

Spoiler:

Hopital- Chambre 208 - Après l’ouragan. {prio Val, max, scott, riley, victoria, alex, kaylee}

J’étais encore plongé dans le néant incapable de savoir où j’étais, de savoir qui était à mes côtés, savoir si l’ouragan était terminé, si mon amour était encore en vie, si mes boys aussi, mes petites sœurs ainsi que mes meilleures mais ! Rien non je n’y voyais strictement rien et cet inconnu me faisait peur ! Si ça se trouvait je n’avais plus beaucoup de sang, j’étais peut-être petit à petit entrain de quitter mon corps dans un vestiaire de lycée, loin de ce que j’aimais à par ma meilleure amie.

Je repensais aux paroles de ma grand-mère, à la promesse que j’avais tenue : « surtout mon papillon, Amuse toi ! Promets-moi de profiter de la vie tant que tu en as la possibilité ! » J’avais bien fait de l’écouter, de promettre ça, car comme elle le savait la vie pouvait s’arrêter d’un jour à l’autre et plus ça allait plus je pensais que j’allais m’en aller la rejoindre ! Je me rendais vraiment compte en l’instant à quelle vitesse les possibilités que j’avais pouvait se réduire. Chaque personne que j’aime m’avait toujours vu active, et là j’étais dans la passivité la plus totale c’était vraiment horrible. En l’instant je haïssais celui qui avait inventé le coma, n’avait-il rien d’autre à faire ce jour-là !
Aïe ! Une violente douleur a la tête me repris à nouveau, mon premier réflexe était de poser ma main sur ma tête, mais j’en étais absolument incapable la seule chose que je possédais un peu c’était mon esprit et quand on voit ce que l’a peu y trouver c’est effrayant ! J’avais tellement mal, j’étais complètement sonné, je croyais que la douleur me ferait encore plonger dans mon imagination des plus pittoresques ! Des papillons, des oiseaux … comment avais-je pu rêver de ça ? Mais voilà que je repartais dans mes divagations.

D’enfant courant partout, un peu blondinet comme moi. Des petites bouilles d’ange qui marquaient leur visage de magnifiques sourires, qui venait me faire des câlins, qui jouaient entre eux, en les regardants je sentais un amour profond, d’où venait-il ? Il ne me semblait pas connaître ces gamins. Et là valentin, mon sourire se marquait à nouveau sur mes lèvres, les enfants lui avaient sauté dessus a l’instant où il était apparu. Je fis un peu comme les enfants et me serrai fort contre Valentin, c’est à cet instant que les enfants de mon rêve crièrent : « maman il y a papa », ce n’était pas des enfants, c’était mes enfants ! Mais si Valentin était face à moi alors… je me retournais et vis Maximilien qui venait m’embrasser, c’est au moment où ces lèvres étaient à proximité des miennes que je repris « conscience ».

Ou plutôt que je quittais mes divagations les plus farfelues ! Mais pourquoi Max ? C’était complètement dingue ! Je n’aurais pas imaginé un seul instant que moi et Max .!! Non ce n’était pas possible, ce n’était de toute façon que pur divagation, n’est ce pas . Aucune réponse je n’aurais aucune réponse…
Et puis là un bruit de porte, la douleur qui me reprenait, mais le bruit de porte était bien réel il n’y avait aucun doute ! Où est-ce que j’étais, à mon souvenir la porte du vestiaire était bloquée. Qui était là ? J’entendais à nouveau, mais c’était bien tout ce que je pouvais faire ! Au moins je n’étais pas morte, c’était déjà une bonne nouvelle. Mais apprendre par la voix d’un docteur que j’étais bel et bien dans le coma, ça par contre ce n’était pas vraiment rassurant.

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