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 La soirée échouée! || ft. Emeric Kürschner

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MessageSujet: Re: La soirée échouée! || ft. Emeric Kürschner   La soirée échouée! || ft. Emeric Kürschner EmptySam 24 Nov 2012 - 1:19


J'étais dans un état d’énervement sans précédent, non mais comment cet enfoiré avait-il osé m’embrasser… je le connaissais bien bourré, des je t’aime en cette occasion je les connaissais bien… ces mots qu’il n’arrive à prononcer que lorsque l’alcool est infiltré dans ses veines et son allène. Emeric n’avait pas été fichu de le faire lorsque nous sortions ensemble, mais à chaque soirée où il est bourré j’ai pu l’entendre à mon grand regret. Seulement il ne m’avait jamais embrassé pendant ces petits moments de folie, et il n’avait jamais eu d’idée stupide comme prendre des photos.

Il m’indiquait que je lui avais fait mal, en temps normal j’aurais été désolé, mais là c’était le juste retour des choses, il était allé trop loin, je ne serais pas désolé de l’avoir repoussé à moins qu’il ait quelque chose de cassé et ce n’était pas le cas, alors il devait faire avec, la suite de ses paroles n’eurent pas pour effet de me calmer :

- Ha… ha… en plus t’es touuute rouge. Je t’intimidide ?

*ting* le gong avait sonné il était temps qu’Émeric se taise, ou du moins que je ne l’entende plus, c’est pourquoi je l’avais poussé hors de l’ascenseur sans prendre la peine de lui répondre qu’il m’horripilait plus qu’autre chose.
Je l’avais donc laissé dans mon appart tandis que j’étais redescendu un instant, j’en avais profité pour envoyer un message à Valentin mais ce dernier ne me répondit pas, il devait certainement dormir au vu de leur qu’il était.
Puis je finis par remonter et bien évidemment en franchissant la porte de l’ascenseur je n’aperçue pas Émeric tranquillement assit dans le canapé du salon, cette vision aurait été bien trop parfaite. Non à la place je ne le trouvais pas du tout, j’avais beau l’appeler ce dernier ne répondait pas et ça commençait sérieusement à me faire flipper.

Je m’avançai alors vers la cuisine m’attendant à le trouver derrière le bar entrain à vider ma réserve de bouteille, mais non il n’y était pas et puis en me concentrant un petit peu plus j’entendis l'eau coulée, d’un pas précipité je me dirigeai vers ma chambre et je constatais le désastre Émeric, ce n’était plus vraiment une chambre vu que ce dernier avait complètement dévalisé mon dressing, c’était un bordel incroyable auquel je mettrais du temps à remédier, mais peu importait je me rapprochais de la salle de bain en espérant ne pas le voir entrain de se noyer dans la baignoire.
Et avant même que je ne sois arrivé au seuil de la porte une odeur nauséabonde vint déranger mon odora, il n’y avait alors aucun doute sur le fait qu’Émeric commençait déjà à rejeter tout l’alcool qu’il avait pu ingurgiter dans la soirée et c’était bien loin de sentir la rose.
L’odeur était loin de s’estomper lorsque j’arrivais dans la salle de bain, mais ce n'était rien face à la vision d’horreur que j’avais, c’était semblable à un film d’horreur, le miroir casé, l’eau qui coulait et Émeric inconscient dans la baignoire forte heureusement vide.

Je me précipitai vers lui pour constater de son état, après avoir pris son pouls je constatais rapidement qu’il était juste assommé, mais je préférai tout de même composer le 911 au cas où, lorsqu’ils décrochèrent je leur expliquai la situation et écouta attentivement ce qu’ils m’indiquaient tout en le mettant en pratique.
Je l’installais correctement à l’intérieur de la baignoire, je pris une serviette que je glissai alors sous sa nuque histoire que sa tête soit relevée et que cet imbécile n’avale pas sa langue…

Puis je me dirigeai vers le robinet, j’attrapais une serviette je j’humidifiai avant d’arrêter de faire couler l’eau, je déposai donc cette petite serviette sur le front d’Émeric, je dois avouer qu’une tout autre idée m’étais passé en tête pour le rafraichir, mais je réussir à me restreindre à quelque chose de plus délicat et en aucun cas en rapport avec une certaine vengeance. J’apercevais sa main abîmée par le cou qu’il avait du donné dans le miroir, je décidai de soigner ça pendant qu’il n’était pas complètement désagréable, autrement dit pendant qu’il était encore inconscient, après l'avoir donc désinfecté j’entourai sa main d’un bandage.

Pendant que ce dernier restait dans un faible malaise, je ramassai les morceaux de miroir qui était au sol et les jetais pour éviter qu’Émeric ne se fasse mal avec à son réveille. Et puis aux boues d’un petit moment ce dernier finit enfin par se réveiller, heureusement ou malheureusement j’avais encore un peu de mal à le définir, mais au moins il n’aurait pas à subir mon autre idée, autrement dit une bonne douche froide. Je profitais qu’il ne soit pas encore trop actif pour ouvrir la fenêtre de la salle de bain et aérer un peu la pièce de cette immonde odeur.

-Bon alors bougre d’imbécile, comment te sens tu ?
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MessageSujet: Re: La soirée échouée! || ft. Emeric Kürschner   La soirée échouée! || ft. Emeric Kürschner EmptyMar 14 Aoû 2012 - 0:01


la soirée échouée



L’homéostasie. Un terme simple pour exprimer la complexité des fondations de la vie qui anime nos organismes. Mère de l’univers et souveraine de l’humanité, aspiration d’une éthique utopique, d’un idéal divin, elle est l’immuable équilibre qui donne naissance, fait perdurer et ordonne la mort. Elle est faite du mécanisme presque dogmatique qui maintient à l’état de perfection les ensembles que forment les plus infimes particules. Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. Et quand une cellule meurt, une autre vient prendre sa place. Et quand un manque s’impose, il est aussitôt comblé. Tout est régulé pour maintenir l’élégante eurythmie. Ainsi, comme une infinité d’autres particularités, le taux de glucose qui coule dans nos veines est incessamment ajusté par les hormones que sécrètent nos organes. Le pancréas est l’un d’eux. Siège de la formation d’insuline et de glucagon, il joue un rôle primordial dans la rationalisation de la glycémie. Lorsqu’elle s’élève, la première ordonne au corps de brûler le glucose en guise de combustible. Lorsqu’elle s’effondre, le second ordonne au foie de métamorphoser les glucides qu’il a en réserve en glucose. Osmose d’apparence parfaite mais il est un danger adoré de l’homme qui inhibe cette faculté du foie : l’alcool. Quelques repas sautés, un naturel stressé, une activité physique intense et un gosier bien plein et c’est l’étincelle d’alarme. La chute libre du niveau. La réaction est immédiate : les cellules tentent de compenser l’abîme par une intense production d’adrénaline. Mais alliée aux fonctionnements cérébraux alors perturbés, elle peut fait des ravages.

Quand les mains de Sateen repoussèrent violemment Emeric en arrière, les articulations de ses genoux flanchèrent aussitôt et il tomba à la renverse, tentant en une tentative désespérée de se rattraper à la barre. Seule réussite : s’ouvrir la main. Maladroitement, il se l’essuya sur la joue, y abandonnant une infime trainée de sang. 3,3mmol de sucre par litre, une quantité microscopique dans la goutte. La limite vers l’insuffisance venait d’être dépassée. C’était le signal d’une hypoglycémie.

- Aïeuh ! C’est bon hein. Cal… calme-toi. C’est pôs la peine d’en arr… ver là. Tu m’as fait mal ! articula le garçon en se frottant d’une main le crane et de l’autre la marque rouge de la baffe désormais ancrée sous sa peau.

Ses yeux plissés s’étaient relevés vers la silhouette furibonde de la fille. Ainsi, il pouvait contempler ses lèvres se détacher et se marteler en mouvements secs et convulsifs, accompagnateurs des cris stridents qui s’en échappaient. L’idée de tirer du sens aux termes péjoratifs qui s’alignaient les uns après les autres, il l’avait abandonnée. Lui n’entendait plus qu’une suite de « bla bla bla » incompréhensifs. Alors il se contentait de la dévisager, yeux ronds, la tête collée sur le sol de l’ascenseur qui lui faisait désormais office d’oreiller. Quand on lui gueulait dessus, il faisait toujours semblant d’écouter de toute manière, alors quelle différence ?

- Ha… ha… en plus t’es touuute rouge. Je t’intimidide ? ajouta-t-il en esquissant la ridicule parodie du sourire ravageur.

Mais ça, jamais il ne le saurait puisque la porte mécanique venait de lui libérer la route et que la demoiselle le poussait déjà dehors. Armé de son téléphone, l’étudiant se remit gauchement sur ses pattes et tituba jusqu’au centre de ce qui devait être un petit salon. Laissant ses doigts glisser sur l’écran tactile, il encoda un mms constitué de la photo tout juste prise et d’un message d’apparence codée tant il semblait indéchiffrable : jdéhn gegnaik lousjeurs. En français dans le texte : j’ai gagné, loosers ! Hop. Ni d’une, ni de deux, il l’envoya à Sojiro, Maeko, Ginger et Eva. Victoire. Il venait d’empocher avec brio cinq mille balles. Un sourire accroché aux lèvres, il embrassa son iPhone avant de le glisser dans sa poche et de visiter tranquillement la suite à la recherche des boissons qu’elle lui avait promis. Il balaya d’un coup d’œil le salon, jeta un regard furtif dans les armoires. Rien. La porte de la chambre s’ouvrit sèchement. Sous le lit, sous le matelas, sous l’oreiller. Rien. Sous les peluches, dans les chaussures, derrière les livres. Rien. Le bâtant de la porte qui protégeait le dressing s’explosa bruyamment sur le mur voisin. Instantanément, les vêtements fusèrent d’un bout à l’autre de la pièce, s’écrasant sur le plancher verni. Rien, rien ! Toujours rien et il ne restait qu’une issue. Il la rabattit d’un coup de pied nerveux et…

BANG ! La tête écrasée entre ses mains, le garçon tomba à genoux sur le carrelage. Malgré lui, il laissa s’échapper un gémissement de douleur. C’était comme si une balle venait de lui perforer le crâne. Une balle immatérielle qui ne pouvait le tuer et qui faisait perdurer ses effets affligeants au quintuple. Il se laissa tomber en avant. Bruyamment, son front percuta les dalles blanches. Une fois. Deux fois. Trois fois. Insupportable et invincible. Au fond de son œsophage, il pouvait sentir monter la nausée mais ce mal-là n’était plus rien à côté de son condisciple. Il serra la mâchoire, crispa ses doigts et ses yeux clos, comptant les secondes éternelles pour ne penser à rien même s’il savait la mission perdue d’avance. Il tremblait et sous sa peau, il sentait son pouls s’affoler. Les signes ne trompaient jamais. Il avait intérêt à se bouger et vite parce que… D’un geste vif, il se saisit d’un vase et pencha sa tête au-dessus. Parce qu’il allait vomir. Premier haut-le-cœur. Il repoussa la porcelaine d’un coup de coude malhabile et rampa jusqu’à la lunette des toilettes.

L’estomac supposé vide, la gorge râpée par la bile, il s’aida de l’évier pour se redresser. Sa main moite se referma sur la hampe du robinet et l’eau se mit à couler à flot. Sans parcimonie aucune, il s’en aspergea le visage et la nuque, dans l’espoir sans doute de se rafraichir les idées et d’évacuer la sueur qui perlait sur sa peau. Ou peut-être simplement par question de pseudo-hygiène. Soupir. Il ferma les yeux et inspira profondément. La mâchoire serrée, il déglutit. L’odeur de cette salle-de-bain le rebutait. Derrière son écœurant parfum de miel et de vanille, une note putride de fer lui retournait les intestins et la température du liquide qui glissait toujours entre ses doigts montait si bien qu’elle l’accentuait vilement. D’un geste sec, il calla la manivelle sur la droite. Froncement de sourcil. Elle était déjà bloquée sur la température la plus fraiche. Une vague de frissons lui parcourut l’échine. Brusquement, il rouvrit les paupières. Sous sa cage thoracique, son cœur rata un bond, lui coupant nerveusement le souffle. Dans l’évier, la clarté de l’eau et la pureté de sa texture s’étaient métamorphosées en… hémoglobine ? C’était du sang qui coulait ?! Affolé, le garçon releva la tête à la recherche désespérée d’une image rassurante. Et pour la première fois de la soirée, il se retrouva confronté au reflet de son image sur la glace. Sous les traînées macabres, il pouvait discerner le teint cadavérique qui colorait ses joues creusées par la maigreur. Ses cheveux suintants lui encadraient le visage avec raideur et rendaient plus visible encore sa pâleur. Sous ses iris décolorés, de larges cernes perçaient sa peau d’innombrables pigments noirs qui trahissait harassement et... Une goutte se mit à glisser du haut de son crane, roula sur son nez et s’écrasa finalement sur sa main. Du sang. Un sillon de sang s’écoulait d’une plaie ouverte dangereusement similaire à celle d’une blessure par balle. Hurlement. Son poing s’abattit violemment dans le miroir et il bondit en arrière, apeuré et cerné par la douleur qui lui perforait toujours la tête. Les pieds pris dans les rebords de la baignoire, il tomba dedans à la renverse.

[C’est écrit n’importe comment mais je suis surmenée avec le déménagement, désolée.^^]








Dernière édition par Emeric Kürschner le Sam 24 Nov 2012 - 19:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La soirée échouée! || ft. Emeric Kürschner   La soirée échouée! || ft. Emeric Kürschner EmptyJeu 26 Juil 2012 - 1:30

Voilà maintenant un bon moment que j’étais avec Emeric, et après la course au taxi, le délire bactériologique je me demandais bien ce qu’il pouvait encore me sortir, j’étais alors encore bien loin de m’imaginer les périples qui allaient se suivre dans l’ascenseur, enfin… fallait-il encore arriver à monter dans l’ascenseur. J’avais l’impression d’avoir donné un jouer à Emeric en l’emmenant vers l’ascenseur, mais d’un autre côté je ne pouvais pas lui faire prendre les escaliers, il se serait cassé la gueule plus d’une fois, c’était donc le seul et unique moyen que j’avais de le mettre dans un endroit où je pourrais limiter ces conneries.
En temps normal tout le monde tient dans un ascenseur lorsqu’il monte les étages… mais bons avec emeric, lors d’une soirée, et bien c’est simple plus rien n’ont de normal. C’est donc sans grande surprise qu’il perdit équilibre, je n’avais pas pris en compte la possibilité qu’il se rattrape sur moi et de ce fais-je me fis moi-même avoir. Mes talons ne résistèrent pas, dommage je les aimais bien, mais je n’allais pas taper la même crise que pour le pull d’Emeric moi ! Enfin c’est surtout que je pensais à me relever le plus rapidement possible, ce qui ne semblait pas être dans les possibilités de ce cher Emeric. J’enlevais donc mes chaussures définitivement et lui tandis la main pour l’aider à se relever, encore bien loin de m’attendre à ce qui allait se passer.
Emeric me fit une sorte de câlin, j’étais en quelque sorte la bouée de sauvetage, celle qui lui permettait de ne pas tomber, j’avais tellement pitié pour lui où je ne disais rien et faisais ainsi ma BA de la journée. Je regardais innocemment les numéros défilaient, voyant les chiffres se rapprocher de mon étage, mon sourire commençait à s’étendre un peu sur mon visage, tout ça allait être bientôt fini, enfin ça c’est ce que je croyais jusqu'à ce que Emeric décide de refaire un tour en ascenseur et qu’il réappuie sur le bouton.

Emeric se mettait alors à rire, alors que moi je commençais déjà un peu à m’énerver de tout ça, je n’avais plus la même patience avec lui qu’avant. Peut-être parce que nous ne sortions plus ensemble, peut-être parce que je préfèrerais rejoindre valentin à l'instant plutôt que de rester là avec cet imbécile heureux…oui c’était la meilleure façon de le résumer ce soir, un imbécile bourré borné et content. Ce dernier s’approcha bien dangereusement de mon décolleté, je bougeai de telle sorte à ce qu’il n’y soit plus et c’est là qu’il me complimenta, sa façon de faire passer la pilule, il avait du pain sur la planche, mais d’un autre côté s'il commençait à me faire des compliments comme ça je craignais le pire pour la suite… il ne faut surtout pas qu’il dise je t’aime, il va être lourd après.
Il me demanda d’attendre… et pourquoi ? Pour mettre une satanée capuche, non mais il déconne là, ses paroles étaient plus inquiétantes par la suite… des « je t’aime » à tout bout de champ et voilà il était bien très bien bourré, il commençait à toucher le fond :

-… Et aussi, j’peux…

Là il sortit son portable, je ne comprenais pas du tout ce qu’il allait faire et j’étais d’ailleurs plutôt inquiète de l’idée qui avait pu passer pas son esprit tordu.
C’est là à cet instant qu’il plaqua ses lèvres contre les miennes, là c’était la goutte qui fit déborder le vase… il allait trop loin, la colère et la fureur montaient bien rapidement en moi, je décollai bien vite mes lèvres des siennes et enchainai le mouvement qui faisait mal sans plus tarder. Ma main ne perdit pas un seul instant pour s’écraser violemment contre sa joue, je n’avais jamais donné une aussi grosse baffe de ma vie je crois. Non mais là il allait bien trop loin, une marque rouge ne tarda pas à se marquer sur son visage tandis que mon visage lui avait viré au rouge, vous connaissez tous ces petits smileys pas contents, en colère, et bien pour une fois ils prenaient tout le sens. La chaleur montait en moi tellement j’étais énervé et mes joues étaient tout empourprées.
Je repoussai Emeric une nouvelle fois plutôt violemment, ce dernier tomba inévitablement au sol. C’est bien là premièrement que je mets à terre un sportif aussi facilement et cela me réjouissait un peu je dois l’avouer, mais ce n’était rien à côté de la colère qui m’avait envahi. Ce n’était pas suffisant pour faire renaître un sourire sur mon visage ce soir. En plus s'il s’était contenté de m’embrasser, j’aurais été furax déjà, non mais en plus il fallait que monsieur prenne une photo mais quel c**.
Emeric étant au sol je réappuyai sans délicatesse sur le bouton qui nous menait à mon étage, c’est simple à mon étage il n’y avait que mon appartement, pas de couloir rien, je me contenterais donc de lui mettre un cou de pied au cul pour l’éjecter dans ma suite. Quoi ce soir de la délicatesse avec lui ? Oh non, il en avait déjà bien trop abusé.
Une fois dans mon « appart, chambre etc.… » Appelez ça comme vous voulez, je me mis à vider ma colère sur Emeric :

-Emeric tu es un connard, non mais oh ! Être bourré ne t’autorise pas tout, si je ne veux pas que tu me dises « je t’aime » pendant que tu es bourré c’est pour éviter d’en arriver a là crétin. Merde j’ai un copain tu fais chi**. Emeric tu ne refais jamais ça, sinon ce n’est pas une simple baffe que tu prendras je peux te le garantir !

Bon en fait ça avait été plus fort que moi, j’avais retenu la moitié des mots que j’avais envie de lui jeter à la figure, on ne m’a pas donné le mode d’emploi pour être méchante. Je me contentai donc de lui dire encore quelque mot et de me casser, je ne voulais plus voir sa tête de cake :

- Bon ne fait pas de connerie, même si c’est dans ta nature !

Je pouvais lui dire n’importe quoi de toute façon demain matin il ne s’en rappellerait pas, il ne se souviendrait pas de l’ascenseur, du baiser, et surtout comment il est arrivé dans ma chambre. Je n’avais de toute façon pas l’intention de le cacher à Valentin, j’allais même le lui dire dès que je serais sortie de ma chambre. Je repris alors l’ascenseur et descendis, je pris mon portable et appelai mon amour, pas de bol je tombais bien évidemment sur la messagerie.

"Mon amour, ma fête a viré aux cauchemars, tu as bien fait de ne pas venir, même si je sais que tu aurais préféré. Mais là j’aimerais tellement que tu sois à mes côtés mon amour. J’ai un de mes ex que je n’arrive pas à dégager de l’hôtel, il est tellement pathétique quand il est bourré, mais là je n'en peux plus, je lui ai faits prendre l’ascenseur pour le laisser dans ma chambre et cet imbécile m’a embrassé, j’ai répondu à son baiser par une bonne grosse baffe, mais là il faut que je trouve un moyen de lui chourer son portable car il a pris une photo… Emeric est vraiment trop un boulet mon amour. J’aimerais tellement être dans tes bras là, plutôt que de devoir subir d’autre déclaration de ce genre…
Bisous mon apollon. Si tu as la possibilité de venir surtout ! À l’aide. Merci
XoXo ta sateen qui t’aime fort ♥


Sur ce je me dirigeai vers la grande salle effectua un rangement rapide de la salle, et continuerait demain, puis je remontai à l’étage, dans l’ascenseur j’arrêtais pas de le demander dans quel état j’allais retrouver ma chambre et surtout si j’allais retrouver Emeric… il y avait plusieurs pièces à cet étage, j’espérais tout du moins qu’il n’avait pas eu l’idée de sauter par la fenêtre, car même si j’étais en colère contre lui, je n’aurais jamais espéré de telles choses. Je franchis le seuil de l’étage et l’appelai alors ne le voyant pas dans le salon :

-Emeric ??
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MessageSujet: Re: La soirée échouée! || ft. Emeric Kürschner   La soirée échouée! || ft. Emeric Kürschner EmptyMar 24 Juil 2012 - 17:11


la soirée échouée



Gorgée après gorgée, la bouteille à-demi entamée que s’était accaparée Emeric perdait d’ampleur. L’effet rebutant de la brulure n’avait plus le moindre effet sur lui quand l’alcool s’écrasait lourdement dans son gosier et ce magistral pouvoir lui conférait un fameux davantage de vitesse dans l’accomplissement de son épique mission : gagner la compétition. Bon. Sateen n’était pas un adversaire de taille mais il n’avait pas d’autre choix que de participer avec les moyens du bord. Sa descente achevée, il plaqua le cul de son aimée spiritueuse sur le comptoir, un sourire triomphal accroché aux lèvres. Quand ses pupilles brouillées se fixèrent sur la silhouette de sa concurrente, ses paupières se plissèrent fermement. La petite joueuse n’avait encore avalé qu’un ou deux centilitres du liquide amer. Dans l’espoir de la vanner, il entrouvrit la bouche mais le temps que les mots s’entrechoquent dans le fond de sa gorge, elle avait trébuché, renversant instantanément le contenu du gobelet sur son pull de marque néo BCBG en coton. Et quel contenu ! Elle n’en avait encore siroté qu’une petite lichée. Mine harassée, le garçon releva maladroitement la tête après avoir brièvement analysé l’étendue des dégâts. Les pigments gris clairs du tissu avaient adopté une teinte étonnamment foncée la substance collante dégoulinait jusque sur son jeans.

- Mon… mon sweet… ! lâcha-t-il en une exclamation désespérée. T’aurais au moins pu faire attention ! C’était un magnifique Abercrombie & Fitch, avant… avant… avant ça.

Ou du moins ce qu’il en restait en fin de soirée arrosée. En effet, la tâche ajoutée était loin d’être la première. Mais ce détail insignifiant n’avait pas la moindre importance pour l’étudiant. Heureusement, son hôte ne perdait pas le nord et son ingéniosité détourna aisément l’esprit embrumé. Elle l’appâtait avec une déclaration bien plus intéressante que sa maladroite gaucherie : alcool à flot. Une lueur d’intérêt s’alluma dans ses pupilles fatiguées. D’un coup d’œil, il jaugea les restes. Son initiative était charmante. Oh, il restait en réalité suffisamment de fonds à laper mais il n’était pas né de la dernière pluie. Il avait saisi le sous-entendu. Ainsi, il n’hésita pas à accourir à peine eut-elle quelque peu insisté. Enfin… non sans avoir vidé un dernier résidu auparavant. Animé par une vitalité nouvelle, il s’appuya sur l’épaule de sa prétendue ex-copine, sautillant comme une gazelle à chaque pas. Sauf que le cervelet de cette gazelle-là était atteint d’une fameuse dégénérescence et lui faisait manquer la chute à chacun de ses bonds.

- Tu t’es jamais d’mandé si c’était possible que peut-être qu’il y avait sur des autres planètes genre de la vie bactérilin… bactério… bactérioloniogique ou quelque chose comme ci… euh comme ça ? Parce que c’est quand même… suuuuper méga grand l’univers. Super super grand et… on connait pas grand-chose et… voilà quoi. Genre bad mystère et tout. D’ailleurs avant ben on était aussi des bactéries ! Ou des virus. Ou j’sais pas quoi, bref aucune importinance. Et tu imagines ? Combien de milliiooons d’années il a fallu pour que d’la poiscaille sorte d’un étang puis devienne… nous ! C’est troooop cool. Et nous on marche tranquillament sur la terre sans presque jamais trop penser à tout ci et on boit et détruit tout ce qui avait mis si beaucoup de temps à se mettre. C’est gl… glauque quand on y... Oooh ! Un ascenseur !

Face à la vue resplendissante de ce superbe ascenseur, toutes les réflexions philosophiques de l’Allemand s’évaporèrent et il se rua dans l’engin comme un enfant de cinq ans prêt à entrer dans la meilleure attraction du parc. Quand Sateen voulut appuyer sur le bouton de l’étage, il lui frappa négligemment la main, insistant pour le faire à sa place. Travail laborieux mais on ne peut plus divertissant. Petit son, lumière qui s’allume, portes qui se ferment, c’était super cool !

- Ouiiiiii ! s’écria-t-il quand le système entreprit son ascension de quelques étages.

Physique oblige, l’ascension lui fit perdre l’équilibre (une fois de plus, une fois de moins…) et pour ne pas s’écrouler en avant, il se rattrapa désespérément aux épaules de son amie. Seulement voilà. Il était plus grand et plus lourd qu’elle, petite blonde perchée sur de fragiles talons-aiguille de dix centimètres. Sous le choc, l’un se brisa, réduisant à néant leur dernier appui et ils se retrouvèrent écrasés sur le sol comme les deux grosses merdes saoules qu’ils étaient. Ou surtout qu’il était. Un rire s’échappa de sa bouche et il se laissa rouler sur le côté avant de se remettre tant bien que mal sur ses genoux. La fille, perchée sur ses deux pieds, en était déjà à l’étape supérieure. Il jeta un coup d’œil à la rampe, puis à ses jambes, prit automatiquement sa décision dite de facilité. Non sans en profiter, il s’agrippa d’une main à sa peau nue, de l’autre à ses doigts pour à son tour se remettre debout. Afin de ne plus vaciller, il passa ses deux bras autour de ses épaules, lovant innocemment sa tête dans le creux du cou de la jeune fille. Wouhouu ça tanguait à mort. L’ascenseur venait de s’arrêter et il entendait déjà les portes leur céder le passage. Ou presque puisqu’il appuya instantanément sur un numéro au hasard, histoire de faire durer le plaisir. D’un rire idiot, il s’amusa de sa plaisanterie, dangereusement penché en avant. Du bout du nez et du coin des lèvres, il effleurait ainsi le généreux décolleté qu’offrait sur un plateau d’argent sa délicate robe haute-couture. Simple maladresse, bien sûr. Armé d’un sourire ingénu, il releva la tête.

- T’es trop cool comme fille. Et j’dis ça, j’suis super sincère. Et… attends. At…tends.

Il rabattit sur sa tête sa capuche d’une main, la glissa dans la poche de son pull.

- POUF ! Voilàà. Comme ça l’autre pechno là il nous voit pas et… et j’peux dire sans danger que voilà. Même si tu veux pas que je le dise parce que t'es méchante. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime, je t’aime, je t’aime ! JE T’AIME ! Et aussi, j’peux…

Discrètement, il sortit son téléphone et le brandit au-dessus de leurs visages.

- Le montrer !

Brusquement, il plaqua ses lèvres contre les siennes et… photo souvenir pour la route, ouiii !







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MessageSujet: Re: La soirée échouée! || ft. Emeric Kürschner   La soirée échouée! || ft. Emeric Kürschner EmptyMar 24 Juil 2012 - 0:22

J’avais retrouvé Émeric il n’y a pas si longtemps que ça en fait, je n’avais pas la moindre idée qu’il devait venir à Miami, je ne sais même pas pourquoi il a quitté new york ! Toujours est-il que c’est par le plus grand des hasards que j’ai retrouvé mon ex ici, en Floride. Emeric, c’est un gars qui sait être mignon, mais ça se fait de plus en plus rare, enfin il peut être mignon dans les soirées ou alors être complètement lourd… j’espérais qu’il n’irait pas jusqu’au stade où il est tellement atteint qu’il commence à dire je t’aime à tout bout de champ, oh non surtout pas !

Lorsque je m’étais rapproché de lui pour le diriger vers un taxi tandis que tout le monde était en train de partir Émeric sembla surpris…bon non en fait je savais pas du tout ce qu’il ressentait, il était bien trop amoché par l’alcool pour que je puisse comprendre ce qu’il pensait réellement. C’est alors qu’il me dit dans un langage presque crypté :

- Hey ! S.. ateen ! T’as vu ça ? Ils ont tous… POUF ! Disparus dans un tour de magie ! Je… OH OUI ! On part faire une balade ?!

Sur le moment j’étais partagé, j’avais d’un côté une envie folle de me foutre de sa gueule comme pas possible, en fait depuis le temps que nous n’avions pas fait de soirée ensemble, je ne me rappelais pas de lui dans cet état, et en fait ça me manquait limite, il est tellement pathétique que ça en devient drôle.
Mais d’un autre côté ma fête avait été chaotique et je savais qu’avec Émeric elle était bien loin d’être finis, car se débarrasser d’Émeric, c’est une des choses les plus compliquées à faire. Avez-vous déjà essayé de démonter les affaires de Wall Streets ? De braquer une banque ? De tuer Obama ? De jouer au lotto une fois et de gagner du premier cou ? ce sont des choses plutôt difficiles à réaliser tout en restant dans un contexte de vie normale, et bien se débarrasser d’Émeric quand il est bourré… c’est euh, comment dire : Pire ! bien pire que ça !

Pour vous donner un premier exemple, l’épreuve du taxi ! Oui au début je prends ça sous forme de jeu, sinon je pèterais rapidement un câble, donc le principe c’est de le faire prendre se maudis taxi, mais il ne suffit pas de le pousser dedans, ce serait beaucoup trop simple à son gout et pas assez drôle, il faut d’abord jouer au loup touche, ou un jeu dans le même principe et donc essayer désespérément de lui courir après perché sur des talons de 9 centimètres. Je peux affirmer que dans ces moments-là on dirait un gamin qui n’arrête pas de répéter cette phrase stupide qui énerve tout le monde : « attrape-moi si tu peux », bref Émeric… j’ai lamentablement échoué ma première épreuve, je tente donc une petite ruse pour le monter dans ma suite, il ne pouvait pas refuser de faire la fête, c’est dans ses gènes, ça ne pouvait que marcher.

Comment dire, je n’avais pas du tout prévu qu’il court si vite vers la grande salle, je pensais en réalité que j’aurais le temps de le pousser dans l’ascenseur ! À noter : bien grossière erreur naïve de ma part. Il allait donc falloir trouver une autre solution tout en essayant de moins me fendre la poire car cette imbécile se prend des gamelles pour rien tellement il est bourré. Lorsqu’il se rua sur l’alcool une idée me vint, c’était bien la seule que j’avais pour le moment, je fis d’abord le gentil et partager un verre avec lui avant de renverser « accidentellement »… bon à ses yeux c’était un accident, mais c’était complètement prévu. Maintenant il était trempé de la tête aux pieds. Mission numéro deux aller jusqu'à l’ascenseur, le faire grimper dedans et aller jusqu'à ma suite.

-Bon Emeric on a plus vraiment de choix d’alcool ici ! On va continuer la fête dans ma chambre et dévaliser le bar de ma suite… cocktail ! Alcool ! Alcool et encore alcool !


Je commençai à me diriger en direction de la porte de la salle, et me retournai vers Émeric quand j’en atteins le seuil, un regard, un petit sourire et trois petits mots :

-Alors tu viens !

Atteindre l’ascenseur fut un joli périple, j’ai cru qu’il allait s’écrouler au moins 5 fois… et si on oublie tout ce qu’il pouvait sortir comme connerie, quoi il y avait 6 mètres à tout casser pour aller jusqu'à l’ascenseur, juste une ou deux minutes, et bien là je crois que je n'ai jamais entendu autant de conneries en si peu de temps. Vint le moment où il faut appuyer sur le bouton de l’ascenseur et là ! Là je ne vous explique pas le cinéma pour appuyer sur le bouton… Il fallait déjà que monsieur arrive jusqu’au bouton avec son doigt, car oui il n’a pas voulu que j’appuie sur le bouton, mais il fallait qu’il ait les yeux bien en face des trous pour trouver les boutons, mais c’est une chose que ce soir il n’avait pas. Je fus presque soulagé lorsqu’il appuya enfin sur le bouton, mais c’est parce que j’étais loin de m’attendre à tout ce qui pouvais se passer dans l’ascenseur…
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MessageSujet: Re: La soirée échouée! || ft. Emeric Kürschner   La soirée échouée! || ft. Emeric Kürschner EmptyVen 6 Juil 2012 - 20:47


la soirée échouée



Euh.

Tout s’était passé un peu trop vite, en fait. Il y avait eu cette fille, un jour, alors qu’il traversait tranquillement la rue pour s’acheter du lait. Une adorable petite blonde franchement canon, tout à fait élégante. Un beau petit bout de femme, en somme. Elle l’avait apostrophé, lui s’était retourné. Et là, le pied, hasard merveilleux. Elle avait eu la méprise dont chaque homme sur terre devait rêver face à elle : elle l’avait pris pour son ex-petit ami. Et lui, comme un con, il l’avait faite marcher. Bon. Petite excuse, ce n’était pas n’importe quelle fille. Il s’agissait de la richissime Sateen Silver, vedette en son nom de la célèbre Wynwood High School. En un tour de main, Emeric Kürschner s’était alors métamorphosé en Emeric… Emeric il ne savait pas quoi d’ailleurs. Puis il y avait eu cette invitation. La jeune américaine organisait une soirée amicale et avait insisté pour qu’il se joigne à eux. Évidemment, il avait accepté. Et deux bouteilles de scotch et une dizaine de verres de bière plus tard, il s’était déjà fait un tas d’amis. Enfin… surtout un tas d’ennemis. L’alcool, la musique, la clope, beaucoup de je t’aime, cette fille sexy… et son copain pas vraiment prévu dans l’équation. Un putain de coup de poing mal placé qu’il n’avait pas vu venir. Voilà à peu près comment il s’était retrouvé là, allongé comme une larve totalement sonnée sur le tapis, à admirer les lumières qui tournaient au-dessus de sa tête.

- Toi au moins t’es trop un pote cool vieux, toi au moins tu m’comprends. Lui c’t’un débile, hein oui. Il a pas toutes les tasses dans le placard. Regarde. Il frappe parce que sa copine elle est même pas fi… fidèle mais en fait s’il était cool lui aussi et ben elle serait fidèle et alors il devrait pas frapper mais… c’pas grave parce que il est très… conf… ortable le tapis. Tu m’suis ? C’… AOUTCH mais ta gueule tu parles trop fort !

Oui, oui. Il était bel et bien en train de dialoguer avec la bouteille vide qu’il serrait chaleureusement dans ses bras. Quand elle s’était mise à brailler –impossible de concevoir qu’il s’agissait de Sateen armée de son micro, il l’avait faite rouler au loin, plaquant ses mains sur ses tympans douloureux. En plus c’était pas logique ce qu’elle disait. Ha. Ha. Elle avait trop bu. Un peu comme lui, peut-être. Enfin sauf qu’il n’était pas saoul ! Il bailla à s’en décrocher la mâchoire, attrapa maladroitement un verre à moitié plein qu’il acheva, manquant de s’étouffer à cause de sa position. Bon. Fermer les yeux juste deux… petites… minutes… Il s’exécuta. Toutefois, quand il les rouvrit, il constata avec horreur qu’il était seul. Ou presque. Derechef, il se tourna vers sa « pote » abandonnée.

- Ben ils sont où tous les autres ? ‘Y a plus personne ? C’est toi qui a fait ça ? T’es trop un bon mec. F…

Hein. Si, il y avait encore la petite blonde, juste près de lui. Il étouffa un rire.

- Hey ! S.. ateen ! T’as vu ça ? Ils ont tous… POUF ! Disparus dans un tour de magie ! Je… OH OUI ! On part faire une balade ?!

C’était à peu près ainsi que la pauvre femme était parvenue à le faire sortir. Seulement la mission n’était pas gagnée pour autant et à peine tenta-t-elle de le faire monter dans un taxi qu’il se mit à courir partout en hurlant de rire, ajoutant par-ci, par-là des « tu ne m’attraperas paaaas ! ». Las sans doute du jeu ridicule, elle finit par attirer l’attention de ses oreilles en lui proposant quelque chose d’alléchant : continuer à faire la fête. Et surtout continuer à boire.

- Ouiiii !

Avec hâte, il fusa dans l’hôtel, retrouva la salle… et se planta royalement en se prenant les pieds dans le tapis. Comme si de rien n’était, il se redressa et grimpa gauchement sur le bar. Très vite, il trouva ce qu’il cherchait : de l’alcool.

- À la tienne, chérie !

Nouvel à-fond.







Dernière édition par Emeric Kürschner le Sam 24 Nov 2012 - 19:44, édité 1 fois
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MessageSujet: La soirée échouée! || ft. Emeric Kürschner   La soirée échouée! || ft. Emeric Kürschner EmptyDim 1 Juil 2012 - 2:02

    J’avais décidé d’organiser une fête privée avec mes anciens amis ! Ça incluait bien évidemment Maximilien, Scott et Lukas. Pour ça j’avais mis un ordre financier assez important pour l’ambiance et la nourriture, je m’étais encore une fois éclaté pour la déco, mais en restant très simple. Pour contraster avec ces frais, j’avais gentiment demandé à mon père de nous prêter la salle de l’hôtel, et comme à son habitude il avait accepté. Je le voyais rarement, mais quand je lui demandais quelque chose je l’obtenais assez facilement. C’est donc en souvenir du bon vieux temps que les bouteilles se vidaient, se vidaient. Oui j’avais bu, enfin dès le début, beaucoup de manzana, de Malibu, et encore plein d'autres choses dont je ne me rappelais plus, je crois même que j’ai dit à Maximilien que je l’aimais ! Mais bon je n’étais pas très clean, maintenant la pression est un peu redescendu ! Je venais de m’enfiler trois cacher pour le mal de crâne après avoir bu un immonde café salé, et m’être reposé dix minutes dans ma chambre.

    Quand je redescendis plus clean, ce n’était pas le cas de mes invités et non plus de la salle, je constatais avec horreur l’étendue des dégâts pendant seulement dix minutes d’absence... Ah et les minutes de semi-présence sous forme bourrée aussi ! J’étais encore amoché, mais désormais consciente, et là ma conscience me faisait relativement mal. Il était temps de mettre fin à ce massacre ! Je commençai par les gens avec qui il serait facile de discuter sérieusement et arriver à convaincre de partir, les gens encore clean, où à moitié clean. Mais je me rendis rapidement compte que dix sur cinquante ça ne faisait pas beaucoup… ça faisait encore 40 personnes complètement déchirées à dégager de là ! Je du alors sortir en courant de la salle et récupérer tous ceux que j’avais déjà convaincus de partir, ces derniers rentrèrent à nouveau et je pris alors possession du micro et annonçai :

    -Bon il y a trop de monde à plat, je vais appeler des taxis, les gens conscients de leurs actes, je vous demanderai de monter avec ceux qui rentrent au même endroit que vous ou pas loin ! Histoire d’éviter tout drame et embrouille. Merci à tous pour cette soirée !

    Ok c’était la pire fête qui se soit déroulé, elle était géniale jusqu'à l’hécatombe ! Bref toujours est-il que je partis voir le concierge et lui demanda d’appeler tous les taxis disponibles à cette heure si. Autant dire que ce n’était pas facile. Encore heureux que Maximilien fût clean et qu’il avait sa voiture, il avait ramené énormément de monde, sans lui je crois que j’aurais encore plus galéré… mais il y en avait un que j’avais oublié, Émeric ! À putain Émeric ! Ça n’allait pas être facile ! Il me restait un taxi sous la main, mais ma chère Émeric refusait catégoriquement de monter dedans. C’était tout mon ex ça ! Je m’entends vraiment super-bien avec Émeric, franchement, mais pas quand il est bourré, la dernière excuse que j’avais trouvé pour qu’il accepte de me suivre c’est qu’on aille faire l’amour, mais à l’époque j’étais encore célibataire ! Là j’avais Val, il était hors de question que je lui propose une telle chose, même si je ne le faisais pas comme la dernière fois, le simple fait de le proposer me dégoutait en tout point ! Je savais de toute façon que je pouvais abandonner le Taxi, je congédiai donc ce dernier et payai tout de même son déplacement inutile. Je me tournais vers Émeric, je n’avais plus qu’une solution, le monter dans ma chambre en espérant qu’il ne fasse pas trop de connerie, mais déjà fallait-il qu’on arrive jusqu'à ma chambre, et ça ce n’était pas gagné… Je réussis à le faire rentrer dans l’hôtel par le biais d’un prétexte complètement bidon, mais auquel il ne pourrait pas résister :

    -Viens Emeric, on va boire encore un peu ensemble, on va continuer à faire la fête.



Dernière édition par Sateen M. Silver le Lun 6 Aoû 2012 - 20:01, édité 1 fois
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