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 Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner

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MessageSujet: Re: Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner   Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner EmptyMer 12 Sep 2012 - 13:08

La démarche rythmée par une lenteur paradoxale, l’allure fantomatique, l’Américaine se dirigeait désormais vers la fontaine à eau. Machinalement, elle se pencha sur le jet et rinça son visage du nouvel affront que lui avait infligé Emeric. Les morceaux de crème chantilly et de pâte brisée glissaient le long de sa peau et tourbillonnaient dans l’évier avant que le siphon ne les aspire définitivement. Et comme ils s’enfonçaient dans les tréfonds d’interminables tuyauteries, l’humeur déjà bien grise d’Hening s’assombrit d’avantage. La mine satisfaite, mains dans les poches, son bourreau qui s’était avancé faisait maintenant face à son dos. Elle se redressa lentement, accentuant le geste de sa voix las et flegmatique. Toutefois, enfouie derrière son masque d’indifférence, il la perçut. Une pointe altière de dédain trahissait son agacement. Elle marqua un temps de pause. Lui accentua son rictus triomphal tandis que se plantaient dans les siens les iris chocolat de la petite fille (presque) modèle. Presqu’instantanément, elle reprit son incessant discours. Si les filles parlaient pour ne rien dire ? Il ne pouvait pas certifier que l’adage se justifiait pour chacune d’elle mais celle qui se tenait devant lui comblait assurément la carence de toutes les exceptions. Et puis c’était quoi cette manière qu’elle avait de toujours lui causer avec une infinité de termes pompeux ? Dépréciatif, sérieusement. Qui employait encore ce mot-là à l’heure actuelle ? Armée d’une demande ridicule, elle acheva sa tirade. Lui ? Il leva les yeux au ciel, faussement las.

- Et toi, dis-moi, pourquoi tu passes ton temps à me casser les burnes avec tes questions à la noix ? Je te demande, moi, pourquoi tu causes comme une charretière anoblie ? Ou pourquoi tu vois des pénis à la place de la gueule de chaque mec que tu croises ?

Il haussa un sourcil.

- Alors c’est quoi que tu veux, hein ? Une réponse, c’est ça ? Qu’est-ce que tu t’attends à entendre, franchement ?

Puis les épaules.

- À rien. Ça n’avance strictement à rien. Seulement j’aime ça, tourner en rond, surtout quand j’entraine un pigeon derrière moi.

Derechef, il roula des yeux avec ironie, esquissant un large sourire pincé.

- Allez, à dans vingt ans !

Sur ce, il tourna les talons et se dirigea vers la sortie. Il avait besoin d’une douche. Et de vêtements secs, aussi.

[J'ai pensé qu'on serait mieux à reprendre sur un autre. :) On voit quoi par CB dés que tu es làààà. ♥]
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MessageSujet: Re: Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner   Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner EmptyDim 19 Aoû 2012 - 21:45

Les lèvres pincées je pensais au jeune homme. Qu'avais-je? Bon dieu que j'étais faible! L'apogée d'un contentement plus que révulsant. Le blond n'avait aucune limite, que ce soit dans ses paroles ou dans ses actes que ce soit avec une fille ou un mec. C'est vrai je manquais d'originalité, mais je ne cherchais pas non plus à l'être et malheureusement pour moi je n'étais pas assez mauvaise pour utiliser un autre artifice que l'eau comme lui avait pu le faire avec son verre de lait et ses restes de muffins.

Je laissais échapper un soupir bruyant. Et voilà que sa voix aux lames tranchantes venaient casser le silence qui s'était installé entre nous pendant quelques minutes. J'écoutais vaguement ce qu'il avait à dire, encore et toujours en train de me rabaisser comme il savait si bien le faire. On s'habitue à tout avec le temps, même aux sarcasmes ou à la dérision qui franchissait le seuil de ses lèvres. Lui retourner la pareille, je ne sais pas vraiment si c'était mon attention première. En fait je ne savais pas vraiment pourquoi j'avais agis de cette manière. Et puis au fond j'm'en foutais royalement. J'étais satisfaite d'avoir ruiner sa putain de coiffure merdique et ringarde, qui pourtant lui donnait un charme fou. C'était pas l'moment de m'attarder sur sa beauté évidente.

Je pris tout de même la peine de lui répondre, même si de toute évidence il n'attendait aucune réponse de ma part. "Je ne cherche pas à être originale et rassures-toi je n'ai pas l'intention de faire les beaux arts ou une fac de droit." Je secouais la tête de gauche à droite. Pourquoi prenais-je la peine de lui répondre? J'étais vraiment conne. Je devais bien souligné que malgré son âge il avait une certaine éloquence plus ou moins bonne. Il avait peut être redoublé à plusieurs reprises, mais il n'en restait pas moins un jeune homme plein de surprise et bien moins débile que ce que son dossier scolaire pouvait le laisser croire.

Le challenge hein? En valait-il seulement la peine? Je fermais les yeux quand encore sa putain de voix venait brisée le silence qui s'installait entre nous deux. Ce n'était pas un silence total étant donné qu'il restait encore des élèves en train de manger. Certain regardait la scène qui se jouait devant eux, mais ils s'en désintéressaient plutôt rapidement. La cuisinière quant à elle commençait à ranger les plats et nettoyer son plan de travaille et ses ustensiles. Alors qu'il parlait encore j'inspirais profondément quand sans que je ne puisse réaliser ce qu'il m'arrivait, une part de tarte s'écrasa sur mon visage préalablement aspergé d'eau et de lait. Au moins ça s'était des aliments qui allaient très bien ensemble. Il voulait mourir? Qu'il était insupportable ce mec.

Bien sûr son "humiliation' si j'pouvais appeler ça comme ça s'accompagnait comme toujours de propos insidieux, fallacieux enfin qu'importe je pourrais rajouter encore des mots après son putain de ton à deux balles.Malgré la colère, la haine que je ressentais à ce moment même, je décidais de rester indifférente à sa perfidie. Au moins si j'étais plutôt détachée à ses railleries cela me permettait de ne pas voir un sourire d'autosatisfaction sur son faciès. Et au final au delà du l'énervement que je ressentais à son égard, j'étais blasée.

Je me dirigeais lentement vers la fontaine et je m'aspergeais le visage après avoir retiré les morceaux plutôt "solides" de mon visage. C'était écoeurant et je résistais à la soudaine envie de vomir qui me prenait. Puis d'un ton plus ou moins condescendant je pris la parole à son attention. "Franchement?" Dis-je laissant un temps de silence. "Mon profilage ne sert strictement à rien, mais c'est bien connu les filles parlent pour ne rien dire. T'avoir dans ma poche? Ai-je seulement une chance de t'avoir dans ma poche? J'en doute réellement." Je repris mon souffle avant de répondre toujours de la même manière à sa phrase dédaigneuse. "C'est fou ce que ce terme peut être péjoratif pour une femme. Quand on dit qu'un homme est un Don Juan cela à une certaine connotation littéraire mais ça n'a rien de dépréciatif. De plus je n'ai jamais nié être une fille facile." Je le regardais droit dans les yeux sans avoir défaillit une seule seconde et je repris alors la parole toujours à son attention. "J'aimerai quand même savoir une chose. Dis moi à quoi ça t'avance de jouer la carte de la provocation ou de l'humiliation avec moi appelles le comme tu veux peu m'importe?" Il est vrai que malgré tout ce que je pensais à propos de lui je ne comprenais pas pourquoi il se comportait de cette manière.
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MessageSujet: Re: Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner   Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner EmptyDim 19 Aoû 2012 - 20:36

Profonde inspiration, vif redressement. Derechef perchée sur ses talons de dix centimètres, la reine des allumeuses s’était apprêtée à faire fasse à son interlocuteur. Dans ses pupilles brillait intensément la haine qu’elle brulait de lui envoyer à la gueule. Seulement s’il pouvait la déceler, l’interpréter ne l’intéressait guère. Le garçon se contenta de la zieuter, entre l’impassible et le rieur, la laissant déverser son flot typiquement féminin de paroles incessantes. Haha. Il l’avait vexée comme un pou et elle se rabattait sur d’innombrables critiques afin de l’abaisser à son tour. Mignon. Enfin, presque, car il aurait fallu pour cela ôter toute la dérision de la demoiselle. Elle enchainait une liste interminable de défauts certainement plus désobligeants que les autres (enfin elle avait au moins le mérite de s’être avouée -si, si- inférieure à lui). Quant aux qualités, elles n’avaient pas tout à fait la forme espérée de réconfort. Plutôt celle d’une écharde agaçante qui s’enfonçait dans la piqure d’un tan. Pourtant, quand elle s’approcha de lui, franchissant dangereusement la limite qui séparait l’amical du rentre-dedans, il ne la repoussa pas. Pas plus que quand ses lèvres franchirent celle du flirt. Il esquissa un sourire. Mais celui-ci s’évanouit aussi vite qu’il était apparu ; la traitresse venait de lui balancer les restes d’une bouteille d’eau glacée à la figure. Mine renfrognée, il la dévisagea un instant sans prononcer le moindre mot. Puis, les lèvres pincées, il commença en détachant avec application chacune des syllabes :

- Hmph. C’est la seule idée qui t’es venue à l’esprit pour te… venger ? Me retourner la pareille ? Un petit conseil, entre-nous. Ne pose jamais ta candidature en Droit ou aux Beaux-arts, ces études demandent trop d’imagination pour toi.

Machinalement, il croisa les bras. Il avait l’air irrité. Et il l’était. Il avait pris soin de se préparer au matin et en un coup de main, elle avait ruiné son travail. Putain il la lui aurait faite bouffer cette petite expression victorieuse qui lui restait collée à la face. Elle essayait de lui imposer des règles à la con mais elle ne saisissait même pas comment jouer. Et surtout, elle avait ruiné sa coiffure, merde ! Et ce n’était pas la première fois. Nonchalamment, Emeric passa un bras autour de son épaule poussa fermement (mais sans méchanceté) vers le self-service. Elle voulait jouer ? Ils allaient jouer. Toutefois, elle comprendrait très vite qu’il ne perdait jamais les manches.

- Alors, raconte-moi ? C’est quoi ce profilage à deux balles ? T’espère m’avoir dans ta poche ? Pourquoi ? Enfin j’demande mais…

Avant même qu’elle n’ait eu le temps de se poser une question, il lui écrasa une part de tarte à la figure.

- Echec et mat. Désolée poupée, tes tentatives à deux balles te rendront pas moins accessible. T’es une fille facile. C’est c’que t’as toujours été et ça changera pas.

[Il fait chauuuuud. ._.]

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MessageSujet: Re: Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner   Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner EmptyMer 25 Juil 2012 - 19:01

Une chose était fondée le blond n’aimait pas ça. Il n’aimait pas cette situation, il voulait que tout tourne à son avantage, il voulait également qu’on le suive. Ce garçon était un leader, arrogant, narcissique, prétentieux et borné. Et je suis sûr que j’aurais pu l’affublé de beaucoup d’autre défauts. Au fond tout le monde avait des qualités et je n’arrivais vraiment pas à lui en trouvé était-ce simplement parce que justement à chaque fois que je l’ai croisé il mettait ses défauts en avant, les exposants à la vue de tous. Aucune honte, aucun remord en fait il n’avait pas beaucoup de considération pour l’être humain. La seule personne qui comptait c’était lui et personne d’autre. Séduisant, coureur et fin orateur, il faisait en sorte de se mettre dans la poche les personnes, mais attention pas n’importe qui, il s’entourait de personne qui était à la hauteur de ses attentes. Alors qu’il prenait la parole, toujours des mots virulents, pensant peut être me blesser. Pour ce qui était des blessures mon plâtre me suffisait amplement, même si ça n’avait rien à avoir avec les blessures de l’âme et du cœur. Qu’importe après tout il n’avait pas totalement tort sur le fait est que je l’avais croisé seulement deux fois et que la deuxièmes j’étais tellement amochée que je n’en avais aucun souvenir. Je ne me démontais pas pour autant, alors qu’il était si proche de moi et que oh misère il me renversait le contenu de la bouteille sur mon corsage. Un chemisier blanc tout droit sortie d’une des collections de ma mère. Une douche ça passait, deux douches ça passait déjà moins. J’avalais ma salive, mes yeux s’assombrirent et malgré tout je gardais une certaine contenance pour le laisser finir ce qu’il avait à dire. Il ancra ses yeux dans les miens qui renfermait toute la rage que je pouvais lui donner. Mais je restais tout d’même calme. Pourquoi s’énerver dans un lieu public, pourquoi lui faire le plaisir d’atteindre ce qu’il attendait depuis qu’il avait osé me lancer son verre de lait au visage à savoir ma colère, mon irrésistible envie de le tuer et d’en faire de la chair à pater. J’inspirais profondément, je fermais mes yeux avant de les rouvrir rapidement. Je me levais pour être à sa hauteur, mes yeux dans les siens. « C’est un fait Emeric je ne t’ai vu que deux fois, mais je peux t’assurer une chose cela m’a amplement suffit à pouvoir te cerner. Tu es un mec arrogant, prétentieux, narcissique, borné. Tu n’as aucune considération pour autrui seulement pour ta personne. Arrêtes moi si j’me trompe, mais j’en doute et j’ai pas finie. En plus d’être ce que j’ai pu dire précédemment, tu ne supportes pas l’indifférence, tu es provocateur et bien évidemment tu fait preuve de sarcasme et tu portes en dérision les personnes qui te sont inférieurs. » Je m’arrête un temps quelque secondes pour réfléchir à la suite de ce que j’allais bien pouvoir dire. Je n’avais bien sûr pas terminé et contrairement à ce que l’on pourrait croire je n’étais pas sur le point de lui faire de nouveaux des reproches mais bel et bien de lui faire quelques compliments. Je souris à son attention. « Mais je dois bien reconnaître que tu es très bon séducteur et si je ne m’abuse tu aimes le défi et tu es attiré comme un aimant vers les personnes qui représentent un challenge personnel., les personnes qui pourraient te résister. » C’est tout ce que j’avais à dire pour le moment. Et pour répondre à la dernière de ses phrases, je m’approchais de son oreille et je susurrais au creux de celle-ci. « En effet beau blond je sais très bien pourquoi je suis là! » Je concluais alors en mordillant le lobe de son oreille. Je me dégageais alors de lui et pris ma bouteille dans ma main gauche et en versa le reste du contenu sur la tête du jeune homme. « C’est de bonne guerre, ne m’en veux pas! » Je me dirigeais alors vers l’endroit où nous laissions nos plateaux et revins vers le blond le sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner   Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner EmptyMer 25 Juil 2012 - 13:31

Si Emeric n’avait pas remporté l’hystérie de la demoiselle, il avait du moins trahi son exaspération. Bruyant, rêche et peu amène, un soupir venait de franchir la barrière de ses lèvres. Satisfait, il tourna la tête et la fixa un instant, lui intimant clairement qu’elle venait de témoigner de toute sa contradiction. Il la vit déglutir, lèvres serrées et s’en désintéressa aussitôt, raclant tranquillement les fonds de ses assiettes au-dessus de la poubelle noire. Derrière lui, elle avait repris l’argumentation. À l’aide de mots et de phrases, il l’entendait chercher à atténuer ce qu’il identifiait comme un sentiment de frustration, peut-être, ou celui d’un égo bafoué. Elle insistait. Par la raison, elle cherchait à le déstabiliser. Mais ses arguments étaient façonnés de verre poli et ses formes n’étaient pas assez coupantes pour entailler sa peau. Par contre, il lui semblait qu’une maigre pression de l’indexe aurait suffit à les pousser de sa vitrine et les faire exploser en mille éclats brisés. Elle lui parlait de prétendues connaissances qu’il n’avait jamais eu la prétention d’avoir, soulignait une sournoiserie dont il ne conservait guères souvenirs ou des faits établis pour tomber sur un final dont il ne parvenait à saisir la vocation. Bon. Au moins, elle avait le mérite d’être juste sur un point : il était fier de son coup.

À ses dires, l’Allemand n’ajoutait rien. Désormais, seuls le fracas des assiettes qui s’empilent et des couverts qui s’entrechoquent dénonçaient sa présence à travers l’incessant bourdonnement du bavardage des élèves. Si d’un naturel stressé il s’enflammait vite quand arrivaient tensions et querelles, il savait tempérer sa hargne sans élément déclencheur. La fuite de ces éléments était inscrite dans son code génétique. Conciliation ou lâcheté, quelque soit son nom, c’était une attitude que depuis longtemps il avait adoptée. Or l’une de ces situations à éviter était la discussion, la vraie. Ou du moins celle où son interlocuteur cherchait un peu trop à le sermonner, et c’était exactement ce qui était en train de se passer. D’un ton las, Cassie reprit la parole. Enfin ça, c’était ce qu’il avait cru comprendre. Mais en fin de compte, il s’était peut-être mépris.

- Je me suis visiblement trompé à ton sujet… répéta-t-il, un sourcil haussé. Hahaha alors celle-là, c’est la meilleure ! On m’avait encore jamais balancé un truc pareil en si peu de temps, sérieux. Meuf, tu m’as croisé que deux fois ! Et encore l’une des deux t’étais tellement pleine que t’aurais pu baiser avec le pied d’une chaise. Et quoi ? Tu fais ta puberté à dix-huit piges ? L’idolâtrie c’est pour les adolescentes en chaleur qui se prennent pour des princesses, hein, par pour les grands.

Tout en parlant, il s’était approché si bien qu’il était désormais nez à nez avec elle. Du bout des lèvres, elle profitait de la fraicheur minéralisée d’une bouteille d’eau. D’un revers de la main, il poussa sèchement le cul du plastique vers le haut, faisant ainsi basculer le point d’équilibre. Instantanément, le liquide, appelé par le noyau de la terre, glissa vers le bas et aspergea ses vêtements blancs.

- Aoutch. Désolé pour la douche froide.

Ses pupilles descendirent sur la tache qui avait offert à son dessus une agréable teinte vitreuse, pétillantes. Autrement dit, il avait là la première vue sur le soutien-gorge coloré de son interlocutrice. Et la couleur, alliée aux motifs, c’était primordial. C’était l’originalité qui faisait l’affriolant.

- Pour ça par contre je ne le suis pas.

Un temps, il la chercha derechef du regard.

- Allez, avour. Tu sais pourquoi t’es là. Tu peux juste pas te passer de moi. la nargua-t-il.

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MessageSujet: Re: Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner   Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner EmptyLun 23 Juil 2012 - 15:29

Je soufflais bruyamment. Il m'exaspérait et le pire dans tout ça c'est que je n'avais même pas envie de lui répondre. En plus de me provoquer il était sur le point de fuir cette conversation qui ne mènerait strictement à rien. J'étais juste venue présentée mes excuses sur l'attitude que j'avais pu avoir à la fête. Il était hermétique à toutes discussions sensées. Il s'adressait à moi simplement soit pour me rabaisser, me provoquer ou me rappeler vivement le rejet que j'avais subit. Je secouais la tête de gauche à droite. Je tournais le regard le laissant à sa guise me rabaisser comme il en avait l'habitude. Les lèvres pincées j'avalais ma salive. Je n'avais jamais clamer haut et fort que j'étais implacable dans les études. Après tout l'erreur était humaine, alors pourquoi ne pouvais-je tout simplement pas me planter comme tant d'autre? Je décidais tout de même de prendre la parole employant toujours un ton détaché. "Tu sais quoi Emeric? Tu peux croire ce que tu veux sur moi. Tu peux dire ce que tu veux également. Tu penses me connaître, mais il n'en est rien! J'ai peut être fait preuve de versatilité à plusieurs reprises à ton égard. D'accord je suis lunatique, d'accord tu m'agaces, mais tu te trompes contrairement à toi j'ai effacé le coup des toilettes! Je me suis fais piéger on est tous les deux d'accord sur le sujet. Tu en jubiles tellement tu es fière de toi! Si c'est ta manière de prendre du plaisir." Je concluais sur cette phrase. L’indifférence sied mon visage à merveille. Enfin de toute manière si je m'énervais ça ne nous mènerait à rien de bien concluant. Il était persuadé que cette situation allait me faire réagir, mais je restais neutre. En fait je n'avais pas envie de me prendre la tête aujourd'hui avec un mec qui n'en valait vraiment pas la peine. Selon lui je n'étais pas douée en matière de psychologie, jusqu'à preuve du contraire je n'avais jamais dit que j'étais douée pour ça, pas même que je lui avais dit que j'étais implacable dans le domaine des études. Je ne savais pas ce que j'avais fait à la fête, je ne me souvenais même pas ce qu'il s'était passé là bas. Ma mémoire était vide. Les médecins avaient dit que c'était normal cela pouvait revenir comme cela ne le pouvait pas. J'en avais déduit qu'il valait mieux pour tout l'monde que je ne m'en rappelle pas. Cependant, le blond m'en voulait encore pour je ne sais quelle raison. Personne n'avait vraiment voulu me dire quoique ce soit au sujet de la fête, pas même Jude, ni même Duncan. On m'avait juste dit que j'avais eu une attitude déplacé envers le blond qui se trouvait être mon vis à vis. Je repris la parole blaser de cette situation et du reste. "Je ne sais même pas pourquoi je suis venue te voir! Tu n'en vaux pas la peine. Je me suis visiblement trompée à ton sujet." Je fermais les yeux et prit ma bouteille d'eau que je débouchais et portais à mes lèvres. L'odeur du lait me rendait malade.
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MessageSujet: Re: Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner   Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner EmptyLun 23 Juil 2012 - 14:12

Peint sur sa bouche, le tracé pincé d’un sourire caustique. Ancrée dans ses prunelles, la lueur malhabile d’une jouissance démoniaque. L’assurance tantôt oubliée avait gonflé d’aplomb le torse de la jeune femme et son regard perçant n’avait plus la crainte de croiser celui de son bourreau. Au contraire, il le défiait, feignant l’indifférence. Armée de ses mots, elle surenchérit, accentuant d’avantage cette nouvelle aura de mépris qui l’entourait. Imperceptiblement, les yeux d’Emeric s’étaient plissés. Il y avait quelque chose d’incohérent, dans son attitude. D’abord elle s’offusquait, elle scandait au scandale pour un manque de respect déplaisant à son égard. Et maintenant, elle adoptait purement et simplement le masque du désintérêt. Du tout au tout, elle venait de changer d’attitude en tâtonnant le terrain. Cinéma ou vérité ? Actrice ou protagoniste ? La froideur de son ton et le peu de connaissances qu’il avait à son sujet tendaient à le pousser à la prendre au mot. Était-elle seulement capable d’imiter un rôle, elle, cette petite intellectuelle qui n’avait pour don que celui d’apprendre et de réciter par cœur ce qu’elle avait lu ? Non. Sans doute que non. Et l’expérience lui avait déjà prouvé que ses nerfs à fleur de peau lui conféraient un tempérament lunatique. Quand elle acheva son discours, il leva les yeux au ciel, lèvres pincées. Il lui aurait volontiers rit au nez mais si sa psychanalyse valait les théories douteuses de Freud sur l’approche de la sexualité, elle avait marqué un point quand elle avait souligné qu’il lui avait demandé de lui foutre la paix et qu’il la provoquait la seconde d’après. Ça, c’était chiant.

- Mon dieu. Quand je parle avec toi, je me rends compte que ma pauvre mère a bien raison quand elle me dit que je juge trop vite les gens. lâcha-t-il au bout d’un moment.

Détournant le regard, il se pencha sur le plateau qu’il avait abandonné sur la table et commença à rassembler ses ustensiles dessus, enchainant ses explications.

- Je te voyais comme implacable dans le domaine des études mais en fin de compte, t’as beaucoup de progrès à faire en matière de psychologie. T’es pas prête d’accrocher le diplôme sur un coin poussiéreux de ton mur, hein.

Il esquissa un sourire crispé et souleva son bien d’emprunt, direction la pile de vaisselle et la poubelle.

- Si tu me traites de manipulateur, c’est à cause du coup des toilettes ? Non parce qu’avoue que c’était plutôt hilarant et bien trouvé ! Si t’avais vu la tête que tu tirais. On aurait dit Jocaste devant Œdipe, ça méritait une photo.

Une seconde, il s’immobilisa, sourcil haussé.

- J’suis con, j’en ai pris une ! Allez, sans rancune. Tu fais quoi l’année prochaine ? Prostitution ou spéciale maths ?
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MessageSujet: Re: Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner   Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner EmptyLun 23 Juil 2012 - 1:56

Une chose était sûr je venais d'agacer le grand Emeric Kürschner par mon indifférence totale. Même si elle n'était pas totale. Enfin qu'importe après tout j'avais provoquer une certaine irritation chez ce blond à l'apparence d'un bel Apollon mais qui était bien trompeuse. En effet le jeune homme restait un mec méprisable au plus haut point. Il en avait rien à foutre des autres la seule chose qui l'intéressait c'était sa coupe de cheveux toujours aussi ringarde que le premier jour où je l'avais rencontrer. Qu'importe après tout il faisait bien ce qu'il veut avec ses cheveux. Il s'énervait pensant sans doute que j'allais réagir à ses provocations risibles. Je valais mieux qu'une pleurnicharde candide qu'il avait dû briser à maintes reprises. Si j'avais ressentie une quelconque honte ou humiliation je n'en jubilais pas moins. Je répondis alors à sa question. " C'est tout en effet!" Ma réponse ne lui plaisait pas vraiment mais qu'importe. J'avais repris une certaine confiance en moi et je rigolais intérieurement à la suite des évènements.J'avalais ma salive et je cachais ma satisfaction derrière un attitude neutre. J'aurais peut être dû faire actrice ça aurait pu marcher pour moi dans le show-business. Franchement l'attitude du blond était à filmé. Dommage que je n'avais pas de caméra caché dans les environs. J'aurai vraiment ris à revoir les images, je les aurai même mises en boucle. Monsieur Kürschner était contrarié. C'était vraiment jouissif. Pour le coup le sentiments d'humiliation que j'avais pu ressentir avait totalement disparut grâce au contentement que le jeune homme me procurait. Un bonheur indescriptible. Je le laissais terminé sa phrase. Cherchant aussi quoi répondre et enfin je trouvais toujours sur le même ton neutre, impassible, indifférent je pris la parole d'un ton vraiment détaché "Ça tombe bien, je me disais exactement la même chose à ton propos. Un homme comme les autres! Rien de bien intéressant à exploité chez toi! Que de compliment que tu me fais mon très cher Emeric Kürschner. Mais je peux te les retourner, je pense que tu es un très bon manipulateur qui arrive sans doute toujours à ses fins. Par contre je n'aurais jamais cru éveillé en toi un sentiment de contrariété." J'aurais pu sourire mais je n'en fis rien. J'ancrais simplement mes yeux foncés dans ceux clairs de mon vis à vis et je repris la parole. "Je ne fais qu'accéder à ta demande qui je te cite était de te foutre la paix et te lâcher les basques, Et tu ne t'en contente même pas c'est affligeant! En fait au final tu es comme quelqu'un que je connais tu souhaites être le centre de toutes les attentions afin de rabaisser et de dénigrer au maximum les personnes que tu attires dans ton guet-apens. Mais quand on fait preuve d'indifférence ce qui d'après ce que l'on m'a dit est le plus grand des mépris tu ne peux concevoir le fait est que les rôles s'inversent." Pas une fausses notes auraient pu trahir mon discours. Je doutais que mes paroles soient totalement vrai mais je pensais tout de même qu'il y avait une part véridicité dans mes dires et c'était plus que divertissant. Quelle mauvaise fille je faisais, mais quelle bonne actrice également. Je méritais sans doute la palme d'or. Ou pas mais qu'importe, Emeric était un sujet hilarant.
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MessageSujet: Re: Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner   Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner EmptyLun 23 Juil 2012 - 1:15

Lentement, très lentement, les doigts crispés de la jeune femme s’étaient refermés sur sa serviette en papier. Elle l’avait amenée à son visage et s’était chargée d’essuyer sans broncher les gouttes blanches mêlées aux miettes qui roulaient sur ses traits. Les yeux clos, il vit sa poitrine se soulever sous le souffle d’une inspiration. Le rythme sanguin du garçon, piqué par un reflux d’adrénaline, accéléra sa cadence sous l’excitation d’éventuelles représailles. Mais quand elle découvrit à nouveau ses iris, se fut pour les laisser s’adonner à la contemplation du décor. Les sourcils du garçon s’arquèrent pensivement. Tentait-elle de le tromper ? Essayait-elle de lui tendre un piège ? D’endormir ses soupçons pour mieux lui sauter à la gorge ? Qu’elle fasse mais il n’était pas de ceux qui se laissaient surprendre et il l’accueillerait sans chaleur. Aux aguets, il laissa sa chaise racler le carrelage et se remit sur ses pieds, bras croisés, et s’immobilisa quand enfin le timbre flegmatique de Cassie perça le silence qui s’était installé. Et dans ses mots, il n’y avait rien. Pas de haine, pas d’animosité, pas d’agacement. Pas de colère, non plus. Rien. Simplement du désintérêt et cette note imperturbable qui l’insupportait. Elle n’avait pas compris, ses conclusions étaient erronées mais il se contentait malgré tout de les laisser planer, stupéfait. À quoi est-ce qu’elle jouait ? Toujours sur ce rythme macabre, elle se saisit de la dernière serviette sèche et l’écrasa sur le reste de son corps éclaboussé. Un instant, leurs regards se croisèrent et elle se chargea de s’expliquer d’avantage avant que ses iris bistrés ne se perdent sur les détails du fond de la pièce. Elle avait toujours cette attitude d’indifférence mais elle avait flanché. Sur ses derniers mots, la sonorité de sa voix s’était brisée en une démonstration de démérité et d’ignominie. Et c’est là qu’il comprit. Elle ne protesterait pas. La grande Cassie Hening venait de jeter les armes.

- C’est tout ?

Un sourcil haussé, il avait laissé retomber ses bras le long de son corps tandis que de ses lèvres s’échappait un rire nerveux.

- Je t’insulte, je te ridiculise et c’est tout ce que tu as à dire, Hening ?

Il secoua maigrement la tête, les épaules haussées. Le sourire crispé qui s’était dessiné au-dessus de son menton trahissait sans doute son sentiment de contrariété.

- Marrant. Je t’imaginais plus tenace que ça. Mais de toute évidence, j’ai bien fait de ne pas chercher à creuser. Tu es comme toutes les autres. Tu es faible et soumise et tu pleures pour un peu d’attention, pour un regard ou pour une parole. Tu es juste… une petite salope allumeuse parmi les autres. Tu te fonds pas trop mal dans le décor, mes félicitations. Tu pourrais faire une excellente espionne.
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MessageSujet: Re: Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner   Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner EmptyDim 22 Juil 2012 - 22:18

En effet je n'étais rien pour lui pas même qu'il était quelque chose pour moi. Alors pourquoi lui courir après sérieusement qu'avais-je à y gagner? Un coup d'un soir de plus à ma liste? Non je n'avais même pas eu le privilège de le compter parmi mes coups d'un soir.

Je secouais la tête de gauche à droite avalant ma salive. Ce qu'il disait était horriblement vrai Je n'étais pas sa petite amie, ni même une amie. Je n'étais rien, rien du tout aux yeux du blond. Je n'étais qu'une petite prétentieuse insipide. Une enquiquineuse rien de plus pour lui. C'était grisant de se dire ça. Prends toi ça dans la gueule ma jolie pensais-je. Je ne pensais pas vivre dans une dimension surréaliste, mais il était vrai qu'il n'avait pas tort il n'était pas mon chevalier servant, ni même quoique ce soit d'autre.

Je fermais les yeux. Une migraine pointait le bout de son nez dans mon esprit. J'inspirais bruyamment. Le jeune homme se redressa ce qui eu pour effet de me faire ouvrir les yeux rapidement j'aurai mieux fait de les laisser fermer. Je ne pus rien faire je recevais le liquide blanc avec les restes de son dessert dans la gueule. Mon coeur se mit à battre plus fort que nécessairement, mais je gardais mon calme.

Je resterais calme foi de Cassie Hening, je ne m'énerverais pas, je ne ferais rien qui puisse lui donner raison et qui puisse satisfaire son égo sur-dimensionné. On m'a toujours dit que l'indifférence était le plus grand des mépris. Dans un calme olympique je pris la serviette qui reposait sur mon plateau et j'essuyais mon visage lentement.

Un désagréable frisson s'empara de mon corps ce qui me provoqua une chair de poule sur la totalité de mon corps. Je fermais les yeux et les rouvrit péniblement. Mon ton resta plutôt calme malgré les circonstances et la situation dans laquelle je me trouvais et je pris la parole à l'intention du jeune homme qui me faisait face. "Si m'asperger le visage avec un verre de lait est une solution à la haine que je t'inspire soit qu'il en soit ainsi!"

Je n'dis rien de plus. Pas un mot ni même un geste à son encontre. Je regardais mon assiette qui me répugnait je n'avais plus faim, sinon j'étais sûr de vomir ce que j'aurai avalé. Je pris une serviette qui se trouvait sur l'assiette du blond discrètement et essuyais le reste de lait qui parsemais mon corps. J'inspirais profondément avant d'observer le jeune homme qui devait jubiler de me voir ainsi.

Qu'importe après tout je devais l'avoir mérité. Je décidais tout d'même de prendre de nouveau la parole toujours sur un ton calme sans fausses notes ou presque, malgré l'humiliation que je ressentais là maintenant toute suite. "Je tenais simplement à te présenter mes excuses de vive voix, maintenant tu en fais bien ce que tu en veux! Ce n'est pas mon problème!". La dernière petite note qui sortit de mes lèvre un peu plus aiguë que les autres trahissait la honte que je ressentais à ce moment là. Pas la honte d'avoir été asperger par le blond, non rien à voir, mais plutôt l'attachement ridicule que j'avais eu à son encontre. La bêtise d'avoir pensé ne serait-ce qu'une seule seconde que cet homme pouvait être différent des autres. Je n'avais bien sûr nourrit aucun espoir d'une quelconque relation plus que celle d'un soir, mais je le pensais différent des autres. Choses qui vraisemblablement n'était pas l'cas.

Je m'excusais pour des faits que je ne me souvenais même pas et c'était ça le pire dans tout ça. Fuyant le visage du jeune homme je m'attardais sur le distributeur de sandwichs, il était bien plus intéressant que je ne le pensais. En fait pas du tout, mais si cela me permettait de fuir la lueur de contentement dans les yeux du blond c'était intéressant.
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MessageSujet: Re: Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner   Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner EmptyDim 22 Juil 2012 - 21:01

Quelle date ?

Premier août, déjà. Le temps défilait en Floride comme les bateaux sur les vagues. Inébranlable, expéditif et trop opiniâtre, le sable du sablier n’avait de cesse de s’écouler dans les abymes des heures perdues. Elles s’abattaient une à une sur le monde, cruelles et insaisissables. Elles semblaient presqu’insipides tant le profit restait fade face aux teintes de leur défilement. C’était l’été. Les vacances d’été dans la belle et vaste Wynwood High School. Un domaine à moitié abandonné par la chaleur des âmes qui durant l’année comblait de vie ses couloirs aujourd’hui désertés. Seuls quelques esprits vagabonds peuplaient encore avec platitudes les murs de marbre et de bois, las sans doute de la monotonie qu’imposait le vide. Il devait être midi-et-demi, treize heures, peut-être. Dans la cafétéria, l’une ou l’autre tête prenait sagement son repas aux saveurs tout aussi éteintes que l’ambiance et leurs regards endormis. Parmi elles, la tignasse blonde d’Emeric Kürschner. Le coude gauche solidement planté sur la table, il maintenait en place son visage affalé sur la paume moite de sa main. Ses pupilles fatiguées dévisageaient silencieusement le plateau qu’il s’était servi avec sans doute trop d’ambition, creusées par d’inélégants cernes noirs. Coincé dans sa main droite, il faisait tourner in verre de lait qu’il portait parfois à ses lèvres closes et parfois reposait sur son plateau entamé. Y gisaient une moitié de muffin, quelques morceaux de steaks et une feuille délaissée de salade rouge. Rouge… Pourquoi donnait-on cet adjectif à une série d’aliments violacés, d’ailleurs ? Réflexion pertinente de laquelle il fut sèchement tiré. Face au sien, un plateau venait de claquer sur le bois laqué. Petite salade et une bouteille d’eau maladroitement soutenus par une seule main. Féminine, aux vues de son tracé. Paresseusement, les yeux de l’Allemand remontèrent sur leur propriétaire. Et…

HA ! Il étouffa un hurlement d’effroi. Hening ?! Il aurait juré ne jamais revoir sa gueule. Et gueule c’était le cas de le dire puisqu’elle la tirait littéralement sous le sourire pailleté d’hypocrisie qui lui faisait guise de rictus. Armée d’un accent soigné, elle le salua d’un ton mielleux avant d’assoir son victorieux popotin sur un siège qui aurait du lui être interdit. Les yeux écarquillés, il continuait de la dévisager avec stupeur. Mauvaise surprise, mauvaise journée. Qu’est-ce qu’elle foutait là ? Pas la moindre idée mais ce qu’il savait c’était qu’elle n’allait pas en rater une pour l’emmerder. Fidèle à sa personne, elle ne perdit pas le nord et enchérit instantanément sur le magnifique vent qu’il avait répondu à son sms, plusieurs semaines auparavant. Rire étouffé. Elle était culotée, vraiment. Il hésitait entre rire et pleurer. Ou céder à la brulante envie d’éclater son plâtre sur l’étal. Enfin, ce n’était peut-être pas très diplomatique.

- J’ai eu un empêchement. lâcha-t-il simplement.

Instantanément, il fronça les sourcils. Ridicule. Pourquoi il lui mentait ? Mentir, c’était accepter qu’il était en tort or sa réaction était cette fois légitime. Il ne devait rien à cette fille. Et surtout…

- Bonne mise, jackpot.

Et surtout elle ne valait effectivement rien pour lui.

- Sérieusement, tu t’prends pour qui, Hening ? On s’est vu quoi ? Allez, disons… deux fois à tout casser ? Et toi tu t’imagines quoi ? Que j’vais rappliquer dés que tu te pètes la cheville ou le poignet ? T’es fatigante, t’es collante et tu vis dans une dimension surréaliste. J’suis pas ton chevalier servant, t’es pas ma copine et on n’est même pas amis ! T’aimes les études, non ? Alors tu devrais savoir que t’as aucun droit sur moi, que ce soit en législative ou psychologiquement parlant. Donc si tu pouvais me foutre la paix et me lâcher les basques, ce serait vachement cool.

Il se redressa sensiblement, laissant reposer son verre sur la table.

- De toute façon tes excuses, tu sais ce que j’en fais ?

Adroitement, il se saisit des restes de son dessert et l’émietta au-dessus du liquide immaculé avant de l’y noyer avec son couteau. Instantanément, il imita son sourire d’hypocrite.

- Ah, et ça c’est pour m’avoir kiché dessus.

SLPASH ! Il balança son mélange à la figure.
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MessageSujet: Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner   Emeric, pourquoi es-tu Emeric? Pv Kürschner EmptyDim 22 Juil 2012 - 1:48

Premier Août Deux milles douze. J'étais à peine sortie de l'hôpital. Près d'un mois à l'hosto dont une semaine de rééducation. Un bras dans le plâtre, un traumatisme crânien bénin heureusement vous m'direz, des troubles de la mémoire. J'étais victime de ma propre inconscience et de mon irresponsabilité. J'avais bu bien trop bu et je m'étais encastrée dans un poteau électrique. Enfin qu'importe dans tous les cas je ne pouvais pas revenir en arrière et ce même avec tout l'or du monde. La vie nous réserve bien des choses c'est ce que je me disais. Aujourd'hui je devais aller chercher des documents administratifs pour mon inscriptions à l'université. J'inspirais profondément et me dirigeais d'un pas las jusqu'au bâtiment. Ma mère avait été un ange elle s'était occupé de moi et d'une certaine manière cela me rassurais cela faisait bien longtemps que ma maman n'avait pas été au petit soin avec moi. Elle n'était pas sortie avec l'un de ses innombrables amants depuis que j'étais rentrée à la maison et ce pendant deux semaines durant. Une fois arrivée au secrétariat je saluais la secrétaire qui me sourit et fut surprise de me voir le bras dans le plâtre mais consciente que cela ne la regardait pas elle ne me posa aucunes questions quant à cet handicap temporaire. Je lui souri et lui demanda alors mes papiers d'inscriptions. Elle me les tendis bien gentiment en me souhaitant un bon rétablissement, je l'en remerciais et au vu de l'heure je me dirigeais vers le self du lycée. Il était midi passé et j'avais faim. Je fermais les yeux résignée à aller manger au self et ce même si je n'aimais pas vraiment la nourriture qu'on y préparait. Je ne pensais pas trouver quelqu'un que je connaissais la plupart des gens étaient partis en vacances ou pour la plupart ils étaient retournés voir leur famille. Enfin qu'importe pour le moment il fallait que je comble cette envie de manger. J'entrais alors dans la salle de restaurant qui me rappelait une certaine rencontre avec un blond qui avait déserté Wynwood peu de temps après son arrivé. Je balayais la salle du regard et je vis une silhouette qui ne m'était pas méconnue. Emeric Kürschner l'allemand qui avait osé dire que j'étais mal baisée et qui surtout m'avait laissé en plan dans les chiottes du parc nue comme un ver. Apparemment je n'avais pas été dans mon état normal, ce que je ne doutais pas, l'alcool avait des effets notoires sur ma personnalité et sur mes agissements. Je demandais alors à la serveuse de me servir un repas plutôt faible en calorie, une salade et je pris une bouteille d'eau. J'avais un peu de mal a tenir mon plateau avec mon bras fou. (À défaut de ne pouvoir dire une patte folle.)Je me dirigeais alors vers le blond qui bizarrement hantais mes nuits et mes journées. Sans doute était-ce dû à son rejet plus qu'indicible. Oui en effet c'était un rejet indescriptible puisque je ne pouvais poser de mot sur ce refus plus qu'horripilant enfin soit qu'importe. J'arrivais enfin à sa table avec maladresse certes mais j'avais enfin poser mon plateau face au jeune homme. "Bonjour monsieur Kürschner" Dis-je dans un parfait allemand, il m'avait déjà eu sur mon accent allemand abominable donc je n'allais pas lui faire le plaisir d'écorcher son nom de famille pour qu'il jubile ce n'était juste pas permis. J'inspirais profondément. "J'ai si peu d'importance pour que tu ne puisse venir me voir à l'hôpital alors que je voulais te parler?"
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