◊ Arthur Abramovic

Age : 18 ans
Date et lieu de naissance : 1er Avril 1993 - Miami
Classe : 12th (en classe A s'il-vous-plait)
Confrérie : Khi Omikron
Riche ou bourse d'étude ? Bourse d'étude

Physique général : Du haut de son petit 1 m 70, le roi Arthur est loin de bénéficier d’une carrure imposante. Ses tablettes de chocolats fondues ne lui ont pas permis d’obtenir le glorieux qualificatif d’homme viril mais plutôt de coller au surnom de petit être frêle. Mélange subtile entre dérision et finesse, ses épaules tombantes au bout desquelles pendouillent deux bras un peu trop longs par rapport au reste de son corps ainsi que son poitrail maigrelet lui prêtent une carrure enfantine et futile. Ses jambes filiformes lui donnent une allure élancée, empreint d’une souplesse maladroite. Sauvegardant une position courbée, le dos cassé et les mains constamment enfoncée dans les poches de son gilet, sa démarche semble à la fois raide mais étrangement leste.

Tête : Les traits carrés de son visage ont été coupés par une main agile, armée d’une précision redoutable. Son menton arrondi, accentué par une mâchoire aux côtés aplanis, lui donne cette finitude tatouée par cette même finesse qui est généralement accordée aux enfants. Les mèches d’un brun cuivré de sa coiffure gonflée sont éparpillées minutieusement dans tous les sens. Cette chevelure méthodiquement décoiffée trahit son souci du détail. Ses sourcils épais et foncés, sont taillés et mesurés avec précision. Ils commencent tout deux à la commissure de ses grands yeux pour s’estomper progressivement. Leur tracé se termine juste là où il faut. Pas trop tôt, ni trop loin. Devant ses pupilles d’un marron teintés de reflets limpides légèrement jaunâtres s’étale une grosse paire de lunettes ridicule abandonnée sur le bout d’un nez plutôt large.

Mais ce qui caractérise Arthur, c’est sans nul doute son sourire aussi élastique qu’innocent.

Vêtements : En général, Arthur porte un pull trop large pour lui qui dévore ses mains jusqu’aux bouts de ses ongles. Il agrippe le tissu et le mêle à ses doigts tordus. Il se vêt également d’un gilet à capuchon ainsi que d’une écharpe à carreau (pour ne pas attraper froid. Qui n’a jamais attrapé une grippe en été ?)

La roi Arthur est un seigneur breton légendaire s’étant battu pour défendre la Grande-Bretagne des envahisseurs saxons et ayant dominé monts et contrées dans l’espoir de trouver le Saint-Graal.

Mais notre petit Arthur à nous n’a pas été brodé dans une étoffe chatoyante de héros. Peu aventureux et fidèle envers ses origines, ses conquêtes territoriales se résument au pallier de sa maison qu’il n’a, pour ainsi dire, jamais franchi avant aujourd’hui. Son expérience affective et ses relations sociales tissées entre les gentes dames et seigneurs du peuple en ont d’ailleurs assumé les coups les plus terribles. Ses seules tentatives de communication, en dehors du cadre parental et médical, se résument à un balbutiement de mots tâtonnés du bout des lèvres sensé formuler un petit « madame, je crois que votre veste est mal boutonnée. ». Car oui, si il y a bien un adversaire que notre chevalier n’a pas peur d’affronter sans répit, c’est bien la saleté et la négligence. Obsédé par la propreté, son attention ne peut se détacher d’un détail qui peut paraître pour vous insignifiant mais qui pour lui est d’une importance capitale : la petite tâche de sauce d’un millimètre carré qui s’est abritée dans le pli de votre manche droite. Une raison de plus pour éviter les quelques milliards d’habitants peuplant la planète. Cependant, ne croyez pas qu’il haït pour autant l’humanité et sa chaleureuse compagnie. Disons plutôt qu’il ignore comment commencer une conversation, l’enchaîner avec une autre ainsi que comment clôturer le tout sans prendre son courage à deux pieds pour prendre la fuite. De plus, il a conscience de l’agacement que sa présence impose et étant d’un genre compréhensif et serviable (peut-être un peu timide et soumis aussi) il préfère épargner la journée de ses camarades de la présence d’un boulet aussi triste qu’un frigo vide.

Cependant, affectueux, si vous vous obstinez à lui tenir la main (et si Dieu vous a doté d’une patiente d’Archange), vous découvrirez un nouveau visage derrière les grosses lunettes du petit Arthur : celui d’un ami fidèle, honnête et dévoué sur qui vous pourrez toujours compter. Un passionné de sciences et de mécanique capable de tout mettre en œuvre pour vous aider. Vraiment tout.

Mais, pas tout à fait ange, vous devriez apprendre à supporter, en plus de la masse de défauts que transporte son caractère introverti, une nervosité incontrôlée, une gourmandise inappropriée pour la catégorie poids plume dans laquelle il s’inscrit ainsi qu’un léger côté possessif. Particulièrement envers ses affaires et la nourriture.

A présent, je sais ce que vous allez me dire : Quand la prudence est partout, le courage n'est nulle part. C’est là que vous vous tromperiez fortement car le véritable courage consiste à être courageux précisément lorsqu'on ne l'est pas.

Qualités : Affectueux - Altruiste - Dévoué - Loyal - Sincère - Serviable - Tolérant - Assidu - Appliqué - Attentif - Bienfaisant - Vaillant - Honnête - Fiable - Perspicace - Ordonné - Patient - Persévérant - Juste
Défauts : Malléable - Méfiant - Soumis - Timide - Possessif - Agaçant - Anxieux - Discret - Nerveux - Introverti - Sérieux - Stressé - Casanier - Maniaque - Perfectionniste à l’excès - Rancunier - Gourmand

(lul mon Dieu ... première fois que je joue un personnage aussi pathétique ;D En plus la description de son caractère est vraiment très pauvre :(. Mais oui je fais ce que je fais et non il ne sera pas un stéréotype du gars timide du genre "lourd et encombrant comme un sac de 100 kilos de plumes". Croyez-moi, je suis tolérante pour beaucoup de chose, mais pas pour les personnages ^^ (en particulier les miens). Après, il peut arriver que je fasse des erreurs ... Et ça va certainement se produire avec ce personnage vu que c'est la première fois que j'en joue un avec ce type de caractère. Je risque d'être un peu maladroite au début mais n'hésitez pas à me faire des remarques si Arthur vous agace dans le jeu. Je ne prendrai pas la mouche ^^. Mais dans un premier temps, je vais devoir vous demander de me faire un peu confiance 8B)

Notre roi est né le premier Avril et son existence même se résume à une grosse farce dont il était le héros.

On dit souvent que la haine est à l’origine des maux du monde. Il faut dire qu’elle n’a jamais adopté le beau rôle dans notre comédie tendrement humaine. Elle incendie la paix, dévore l’amour et pervertie les intentions des esprits les plus honorables. La haine : un antagoniste aussi sournois que destructeur, en effet. On vous a dit de vous en méfier. Vous auriez raisons d’écouter ces conseils. On vous a dit qu’elle était votre plus grande ennemie. Vous auriez tort de le penser. En réalité, elle n’est que la bête enragée d’un adversaire bien plus redoutable. Un adversaire que l’orgueil de l’humanité à tendance à enterrer sous une coupe dorée par le succès : la peur.

La peur de l’inconnu, la peur de la différence, la peur de l’échec, la peur de l’abandon, … On lui a accordé différents masques aux grimaces toutes aussi terrifiantes les unes que les autres.

Durant toute son enfance, elle a été la seule compagnie du petit Arthur Abramovic. N’imaginez pas cette relation, aussi intime qu’inaccoutumée soit-elle, comme étant le résultat d’une vie sinistrée. Ce serait une erreur de votre part. Dans la biographie de notre Arthur, aucun chapitre n’est consacré à une catastrophe sanglante, ni à un décès fulgurant, ni même à un accident traumatisant. Fils unique d’une famille juive ordinaire, c’est à l’âge de 6 ans qu’il a foulé pour la première fois le sol granuleux de son école. Cartable plus large que ses épaules, ventre tordu et tête déchirée par la crainte, il se sentait fourmi dans une ruche de frelons. L’aventure s’arrêta en quelques heures. Face à notre preux chevalier binoclard, une armée de monstres criards et grouillants, à la bouche et aux narines dégoulinantes de crasses et parfois de mots, se dressait comme un mur. Dans une unique vague dévastatrice, ils se jetèrent violement sur lui. Ou plus précisément sur l’énorme paire de lunettes qui trônait sur le bout de son nez. Le combat fut terriblement court. Le bouclier se fracassa sous le choc de leurs regards brûlants de cruauté tandis que l'armure se brisa sous la pression de leurs ricanements pesants. Accablé par les coups, le roi Arthur s’effondra.

Tout compte fait, mieux vaut ne pas embellir la situation : il était tombé dans les pommes. Il dût être conduit à l’infirmerie et rentra chez lui à cause d’une sale grippe virulente qui l’avait lâchement attaqué durant son sommeil momentané. Depuis ce jour, Arthur Abramovic n’est plus jamais sorti de chez lui. Ni pour aller en cours, ni pour s’amuser, ni par simple curiosité, ni même pour aller chercher le courrier. Son royaume s’étendait à une chambre d’une pureté inégalée (il faut dire qu’elle était désinfectée par ses soins une fois par jour à 19 heures PILE), une salle-de-bain dont il était le seul et l’unique gouverneur, une cuisine en zone neutre où il ne se rendait qu’en cas d’occasionnelles réunions du Haut Conseil ainsi qu’un salon déminé avec soin. Tout le reste n’était pour lui qu’un vaste empire inconnu peuplé de sauvages pouilleux et malades. Son quotidien se résumait à étudier les cours qu’il recevait par correspondance, bricoler une armée de petits objets électroniques aussi passionnants qu’inutiles, lire des bandes dessinées de ses héros préférés de Marvel, manger les petits plats cuisinés avec amour par sa mère-poule et parfois (je dis bien parfois) se connecter sur Facebook pour tristement constater que sa seule amie la peur ne lui avait laissé aucune notification.

Aujourd’hui, son psychiatre assis sur une chaise en face de son lit a été formel : il devait apprendre à affronter ses craintes en les fixant droit dans les yeux sans sourciller. Au plus grand étonnement de son père et au plus grand désarroi de sa mère, le roi Arthur a pris peut-être la plus grande mais certainement la seule décision de sa maigre existence : conquérir le monde et la vie se cachant derrière le seuil de sa porte d’entrée. L’incroyable périple du petit Abramovic binoclard débuta donc avec une bourse d’étude pour une certaine haute école nommée Wynwood.