Wynwood University
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

 

 Non, mais tu t'es vu ?! ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA.

Aller en bas 
AuteurMessage
Diego R. Bolderas

Diego R. Bolderas


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 265
Je suis âgé(e) de: : 28

Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. Empty
MessageSujet: Re: Non, mais tu t'es vu ?! ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA.   Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. EmptyVen 16 Nov 2012 - 1:36

Juste avant de passer la porte accompagnée de la charmante jeune fille je l’entends hurler une phrase pleine de haine et pas franchement glamour sortant de la bouche d’une fille mais bon. Elle en a certainement plus dans le pantalon que la moitié des gens que je connais. Cela m’émoustillerais presque. Presque, parce que dans l’instant je n’ai pas franchement que ça à penser, je ne crois pas qu’ils vont nous laisser tranquille, surtout avec le bordel que nous venons de mettre. Et je parierais à soixante-dix pour cent que les flics sont déjà en route. Moi qui suis plutôt sportif d’ordinaire, là j’ai le souffle coupé, et je peux remercier l’alcool pour ça.

Je tournais rapidement dans la deuxième ruelle discrète pour qu’on y puisse s’arrêter quelque instant. Juste au cas où on nous chercherait. La demoiselle dont je ne connais toujours pas le prénom s’adosse contre le mur, moi je m’écroule littéralement par terre. J’ai la tête qui tourne, et l’estomac en vrac. Une course poursuite : rien de tel pour redescendre aussi vite que l’on est monté. Personnellement j’aurais préféré décuver tranquillement dans mon lit King size mais bon. J’essaye de tirer un sourire grimaçant quand elle s’exclame que ce que nous venions de faire était une sacré destruction. En effet, je ne lui donne pas tort. La tête contre le mur, j’essayais de calmer mon rythme cardiaque quand elle me demanda ce que j’étais allé foutre là-bas.

« Comment j’aurais pu deviner que c’était un putain de bar raciste ?! Si t’était pas intervenue, on m’aurait surement retrouvé à moitié crevé étouffé dans mon propre sang dans les poubelles de derrière. »


Rien que de m’imaginer la scène j’en ai un haut le cœur. Ou bien est-ce dû à ce trop-plein de sang qui s’échappe de ma lèvre et que j’ingurgite à chaque mots que je prononce. J’inspire fort pour ne pas régurgiter tout le contenu de mon estomac sur le trottoir, mais finalement la jeune hystérique se présente à moi, elle s’appelle April, mais ne semble pas vouloir faire de présentation banale. Et je doute un peu qu’elle soit heureuse de me connaitre, mais l’intention était là, je le sentais bien.

« Bordel me fait pas rire, mes côtes vont se briser là à cause de cet hijo de puta. Moi c’est Diego, et merci quand même, t’as un putain de caractère de merde, sans vouloir te vexer, mais j’aime bien ça. »


Je reste assis par terre un moment, j’aimerais sourire doucement, mais c’est affreusement douloureux. Alors je me contente de lui faire un clin d’œil. Je suis même quasiment certain que je n’arriverais pas à me relever tout seul, c’est vous dire. Pourtant il va bien falloir, parce que, rester ici jusqu'à l’aube, ce n’est pas franchement mon délire. Je me penche sur le côté pour cracher du sang et m’essuie la bouche d’un revers de manche. Je m’accroche au mur pour tenter de mettre debout, malgré mes jambes tremblante sous mon poids j’y parviens. Sans quitter ce qui me soutiens et je tourne la tête pour observer la demoiselle.

« Et maintenant ? Je suppose que tu as mieux à faire que de rester avec un fugitif, bien que tu en soi une aussi maintenant. Et vu toute cette merde, je peux te proposer de passer le reste de la soirée avec moi, et demain tu n’entendras plus parler de moi. C’est promis. »

Je lève la main droite comme si je jurais sur le code pénal en guise de promesse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. Empty
MessageSujet: Re: Non, mais tu t'es vu ?! ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA.   Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. EmptyMer 14 Nov 2012 - 5:07

    Quelques minutes après April, son acolyte inconnu réussit également à se relever et vint rejoindre la jeune femme. Elle faisait désormais face à leurs agresseurs, un grand verre dans la main, qu'elle agitait dangereusement en guise d'arme. Son regard était remplit de haine mais aussi d'excitation. Dans chacune de ses veines semblait s'écouler un délicieux sentiment de puissance, et le retour du garçon à ses côtés ne put qu'accroître ce sentiment. Rarement elle n'avait sentit une telle sensation. Celle d'exister. C'était elle qui avait le dessus, et c'était ô combien jouissif. « Vous avec pas entendu ? C’est la branlette entre potes qui vous rendent sourds ou quoi ? Basta ! Dégagez ! » Si April n'avait pas été dans un tel état de colère, elle aurait probablement eclaté de rire à la remarque du jeune homme. Elle l'appréciait, bien qu'elle ne le connaissait pas du tout. Ils ne s'étaient jamais parlés, mais voilà qu'ils faisaient équipe ensemble face à un adversaire commun. Comme quoi, tout était possible.

    Les barbus semblaient se résigner, visiblement inquiets de se recevoir un verre dans la tronche ou un coup de queue de billard. « BON CA SUFFIT ! VOUS DEUX, DEHORS ! Plus vite que ça ! » hurla une vois derrière eux. April se retourna instinctivement et reconnut tant bien que mal le propriétaire du bar. Attendez ... le propriétaire du bar ... qui les vire .. eux ? Mais pourquoi, eux ? Ce n'était pas April, ni le latino les coupables dans l'histoire. Alors qu'est-ce qu'il voulait, ce connard de barman ? « Sérieusement ? Putain mais vous n’avez pas vu cette bande de co… » s'indigna le jeune homme, toujours ivre. « TA GUEULE ! TOI ET TA GROGNASSE VOUS FOUTEZ LE CAMP DE MON BAR ! » Pour la première fois de la soirée, April était choquée de ce qu'elle voyait et entendait. Des bars miteux, des mecs bourrés, ça courrait les rues ... mais des connards comme ce barman, elle en avait encore rarement vu ! Il ne lui inspirait qu'une seule envie : celui de ratatiner sa sale gueule et de lui pourrir l'existence. Les femmes sont vicieuses parfois. Se surprenant elle-même, la khi omikron resta tout d'abord calme. Attentive. Son regard était perçant, calculateur. Déterminée. Ça y est, elle voulait se battre. Sans l'expression effrayante de son visage, sa silhouette frêle en aurait fait rire plus d'un. Mais elle n'était pas là pour rire. Réfléchissant toujours à ce qu'elle pouvait faire à tous ces connards, Diego péta un câble et entreprit de détruire le bar avant de foutre le camp. Quelle merveilleuse idée ! Approuvant son nouvel "ami", la londonienne détruisit tout ce qu'elle trouva sur les tables des clients tandis que le garçon se chargeait du bar. La destruction, le chaos. C'était jouissif. Des clients effrayés se rassemblèrent de l'autre côté de la pièce, et certains d'entre eux parlaient déjà d'appeler les flics. Ce fut le moment choisit par le jeune homme pour filer en vitesse, entraînant April dans sa course. Celle-ci le suivit, mais ne se priva pas d'adresser un dernier doigt d'honneur aux personnes présentes dans le bar. « ALLEZ TOUS N*QUER VOS RACES EN ENFER, BÂTARDS ! » tonna-t-elle au bar tout entier. Ce putain de bar dans lequel elle ne mettrait plus jamais les pieds.

    Essoufflés, les deux étudiants stoppèrent leurs courses à une cinquantaine de mètre du bar, et April s'adossa lourdement contre un mur, le souffle coupé. « Whooaa, putain ! ça, c'est de la destruction ! » Hésitant entre l'épuisement et l'euphorie, elle jeta enfin un coup d’œil à son nouvel acolyte et, un très léger sourire plus tard, ajouta : « Qu'est-ce que tu vas foutre dans ce genre de bar, putain ?! Il serait arrivé quoi si j'avais pas été là, hein ? » cria-t-elle subitement en direction du latino. April dans toute sa splendeur. « Je m'appelle April. Oh, pas de présentations niaiseuses, je t'en prie ! Moi aussi, je suis très heureuse de te connaître, blablabla, ajouta-t-elle sur un ton qui était tout sauf honnête.
Revenir en haut Aller en bas
Diego R. Bolderas

Diego R. Bolderas


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 265
Je suis âgé(e) de: : 28

Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. Empty
MessageSujet: Re: Non, mais tu t'es vu ?! ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA.   Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. EmptyMar 6 Nov 2012 - 0:09

L’enfoiré qui me tenais par les cheveux pour me faire bouffer le tapis de la table de billard me lâcha enfin, ma bouche se colla à la table, je n’avais plus aucunes forces pour essayer de me relever, pourtant j’essayais tout de même de rouler sur le côté mais mon dos me faisait un mal de chien. Le souffle court je relevais les yeux pour voir pourquoi ce mec m’avait soudainement laissé tomber. Impossible qu’il se soit lassé, je connais ce genre d’énergumène, parce que parfois, j’en suis un, mais pas ce soir, ce soir je suis de l’autre côté de la barrière. Et jamais je ne me serais permis d’emmerder quelqu’un à cause de ses origines, je suis le plus mal placé pour le faire.

Mes yeux tombèrent pile sur la jeune femme qui m’avait déjà défendu un instant plus tôt, et elle refaisait exactement la même chose, un peu plus directement cette fois. Je ne la connaissais absolument pas, et voilà que ce soir, elle se retrouvait devoir faire la police en mon honneur. C’est quand même un monde non ? Le populaire Diego qui se prend une branlé et qui se fait sauver par une gonzesse, on aura franchement tout vu. Mais sans elle, je ne sais pas dans quel état je sortirais d’ici, ou si j’en sortirais tout court d’ailleurs. L’air du mec en face avais tout à coup changé, et moi, en tant que mec, je connais ce regard, je sais ce qu’il signifie, et ce n’était pas bon signe pour elle. D’ailleurs les paroles de ce mec me donnèrent raison.

« Derrière-toi, fais gaff… ! »« Ta gueule toi. »

J’avais voulu la mettre en garde mais je mettais pris un coup de poing de plus en pleine tronche, m’empêchant de la prévenir, et la mystérieuse jeune fille était désormais allongé à mes côtés, le gros connard, lui était penché sur elle. Tout ça tournait beaucoup trop mal à mon gout, et en plus, c’était en quelque sorte de ma faute. Enfin pas totalement si l’on a bien suivi l’histoire m’enfin, c’est juste que alcoolisé ou non, je ne suis pas du genre à me laisser faire. Je reprenais mes esprits petit à petit, mais j’étais encore trop faible pour réussir à faire quoi que ce soit, mais je ne supporte pas qu’on traite une femme de la sorte, et encore moins sous mes yeux, et comme si, tout d‘un coup, et par miracle, leurs cerveaux défectueux décideraient de m’écouter je lance entre mes dents.

« Lâche là enflure, j’te jure que si j’me relève ça va pas être la même ! »


Faudrait déjà que tu te relèves mon grand, me dit une petite voix dans ma tête. Ma camarade de billard semble s’être débarrassée du gros porc en lui donnant un coup de pied très bien placé. Personnellement je préfère être la victime pour ce soir, que d’être la sienne. Dans mon malheur je peux m’estimer heureux d’être tombé sur elle. Ou peut-être que c’est elle qui est tombé sur moi…. Je n’en sais rien, et tout ceci n’a absolument rien à voir avec tout ce qui se passe. Le gros hurla, et je suis bien placé pour savoir que ça fait un mal de chien mais pour le coup c’est bienfait pour sa gueule. Ma sauveuse, elle s’est relevé aussi rapidement que possible, les tenant en joue avec un verre, visiblement plus qu’énervée.

Pour ma part, tant bien que mal je réussi enfin à me redresser, rapidement, et en titubant, je rejoins les rangs de la jeune fille. Je n’oublie pas de choper une queue de billard qui trainais sur le côté, juste au cas où. Au point où on en est je crois que c’est plus prudent. Je reprends mon souffle doucement, pendant qu’elle les menace de dégager avant qu’elle n’appelle la police, et même s’ils semblaient légèrement apeuré ils ne bougèrent pas pour autant.

« Vous avec pas entendu ? C’est la branlette entre potes qui vous rendent sourds ou quoi ? Basta ! Dégagez ! »« BON CA SUFFIT ! VOUS DEUX, DEHORS ! Plus vite que ça ! »

Le patron qui daigne enfin s’intéresser à ce qui se passe dans son bar. A mon grand étonnement c’est à nous qu’il demande de partir. C’est quoi ce putain de délire ?

« Sérieusement ? Putain mais vous n’avez pas vu cette bande de co… » « TA GUEULE ! TOI ET TA GROGNASSE VOUS FOUTEZ LE CAMP DE MON BAR ! » « Ha c’est comme ça que ça se passe ? Attend j’vais te montrer un truc. »

Armé de mon bâton, je mets un grand coup dans le bar, faisant valser tous les verres qui y étaient posé, je donne également un coup dans les bouteilles, et renverse une table en lançant un coup de pied dedans. Essoufflé, je lande un dernier regard au patron et aux clients dubitatifs.

« Maintenant j’peux me barrer. Viens ! »
Attrapant la main de la jeune fille, je l’entraine avec moi en courant comme je peux pour sortir du bar, aussi loin que je peux pour être hors de portée. Non, je ne la laisserais pas seule là-bas. Et même si elle me paraît être bien courageuse, elle ne s’en sortira certainement pas toute seule.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. Empty
MessageSujet: Re: Non, mais tu t'es vu ?! ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA.   Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. EmptyLun 20 Aoû 2012 - 16:04

April était retournée à sa table, seule. Et ça lui allait très bien. L'action s'était vite stoppée dans la pièce, ce qui n'était pas sans la décevoir. Enfin bon, tant pis. La bagarre, ce serait pour une prochaine fois. Et de toutes façons, la bande de cons qui cherchait la merde ne valait probablement pas la peine. La preuve, il ne lui avait fallut que quelques minutes pour les remballer et les renvoyer se rassoir. Du moins, c'est ce qu'elle croyait.

Elle ressortit son bouquin de son sac et se remit à sa lecture. Tranquillement. Sans quitter son livre des yeux, elle refit signe au serveur, qui ne tarda pas à s'approcher d'elle.

- Un whisky avec des glaçons, se contenta-t-elle de dire.

Elle devait sûrement passer pour une ingrate, une fille hautaine. Ce qu'elle était. Ou plutôt, ce qu'elle laissait transparaître. Car ce n'était pas elle, ça. Mais pour les autres, si. Et c'était le principal. Tournant page après page, elle sentit enfin le serveur qui s'approcha d'elle. Il posa poliment le verre devant elle, mais il déposa autre chose.

Curieuse, April releva les yeux et vit un morceau de papier sur lequel était écrit "Gracias". Ce devait être le mec seul du bar, celui qu'elle avait défendu. Ainsi donc, il était espagnol. Enfin, il pouvait aussi être cubain, porto-ricain ou latino. Ce n'était pas ce qui manquait, dans le coin. Après avoir jeté un œil au mot du jeune homme, elle le reposa vulgairement sur la table, l'oubliant en un éclair, et recommença à lire.

Tout à coup, la jolie londonienne sentit de l'agitation dans l'air. Mais elle ne broncha pas. Le questionnement que Nietzsche l'intéressait assez pour qu'elle continue de lire. Elle entendit, vaguement, quelques voix. Une dispute ? Non. De toutes façons, elle avait déjà remit les rageux de tout à l'heure à leurs places, ce ne devait être qu'un échange vif entre un couple ou une bande d'amis. Mais, elle se mit sincèrement à en douter lorsqu'elle entendit un grand bruit. Mi-alertée par les éclats de voix, mi-tentée par son bouquin, elle releva doucement les yeux et remarqua qu'il y avait bel et bien une bagarre. Il lui fallut quelques secondes pour reconnaître les coupables d'un tel tapage.

Elle reconnut tout d'abord les rageux qu'elle avait osé affronter. Face à un billard, le fixant même. Qu'y avait-il de si passionnant à se battre avec un billard ? Ils devaient probablement être trop bourré. Mais, lorsque l'un d'entre eux se décala, April remarqua le jeune mec solitaire qu'elle avait défendu, allongé sur le bar, la bouche en sang.

- On dirait que t'es en bonne position là, dit moi t'a déjà fait ça sur un billard mon chou ?

Automatiquement, elle se leva et se précipita vers lui.

L'un des rageux était un gros balèse, du genre gros, costaud et barbu. Le mec effrayant, en soit. Mais pas pour April. Elle s'interposa à nouveau, le méprisant du regard :

- Putain mais t'es bouché, ou quoi ? Je t'ai dis de te barrer.
Arrête de boire si tu tiens que dal, pauvre con ...


Le sourire que le gros affichait en voyant la jeune femme s'interposer une deuxième fois le quitta instantanément. Désormais, il fixait April avec un regard mauvais. N'importe quelle autre nana aurait alors prit ses jambes à son cou et aurait fuit. Mais pas April. Était-elle plus courageuse que les autres femmes ? Probablement pas, pas vraiment. Alors, était-elle tout simplement plus bourrée ? Possible. Fort possible.

- Bon écoutes moi bien, ma jolie. T'es mignonne, tout ça, et je t'avouerais que j'te referais bien le cul.
Mais si tu continues à t'interposer et à te prendre pour Wonderwoman, tu vas vite le suivre sur le billard, crois-moi ...


- C'est ça, casse-t...


La prenant par derrière, l'un des potes du gros barbus lui mit sa main sur la bouche et la tira en arrière sur le billard, au coté du jeune homme espagnol. April tenta de se débattre, mais face à plusieurs costauds comme eux, elle ne pouvait rien faire. Le gros con qu'elle avait insulté s'approcha alors doucement vers elle, sans oublier de remettre une droite au pauvre malheureux.

- C'est con ça. Tout ça pour aider un vulgaire inconnu, chuchota-t-il tout en remontant doucement sa robe.

Subitement atteinte d'un élan de furie, la jeune femme réussit à se débattre quelque peu et en profita pour mettre un coup de pied bien placé à l'enfoiré qui essayait de la déshabiller. Ce dernier lâcha un cri de douleur, tenant ses attributs de ses mains, et s'agenouilla plus loin, le visage rouge comme jamais. Tiens, tu l'avais pas volé celle-là.

April se releva vite et attrapa un verre qui se trouvait sur le bar. Autour d'eux, tous les clients et le personnel s'était levé et fixait la scène, sans oser intervenir. Lâche.

Tenant fermement le verre dans ses mains, la jeune femme menaça les autres rageux avec. Elle n'avait pas tourné une seul fois son regard vers Diego depuis qu'elle l'avait rejoint sur le billard. Il valait mieux d'abord se débarrasser de ces types. Mais comment, alors qu'elle était seule contre trois ou quatre.

- Alors, gros tas de merde, on fait moins le malin ? tonna-t-elle, furieuse.

Le barbu osait à peine la regarder, inspirant et soufflant désespérément de l'air. Il semblait croire que ça allait arrêter la douleur qui sévissait entre ses jambes. Les yeux remplis de haine, elle fixa les autres rageux, qui avait fait un pas en arrière en la voyant munie d'un verre.

- Vous et le gros tas de merde, vous dégagez tout de suite sinon j'appelle les flics.
Revenir en haut Aller en bas
Diego R. Bolderas

Diego R. Bolderas


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 265
Je suis âgé(e) de: : 28

Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. Empty
MessageSujet: Re: Non, mais tu t'es vu ?! ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA.   Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. EmptySam 14 Juil 2012 - 21:44

Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. 120714083956926842

Je le savais, je n’aurais pas dû m’exprimer en ma langue natale, les rires redoublèrent de volumes suite à cela. Pourtant même avec toute la volonté du monde je n’avais pas réussi à empêcher cela. L’alcool que j’avais ingurgité me faisait parler espagnol, et la bande d’abrutis n’a pas l’air d’apprécier grandement, ou plutôt si, en se foutant encore plus de ma gueule. Je reste planté la, me retenant difficilement à une chaise, mes bras tremblent, je tiens à peine debout, je ne baisse pas mon regard du leur, dans ma tête c’est une vraie bataille, entre mon petit ange et mon petit diable, l’un me dit de sortir d’ici, et d’aller décuver chez moi, l’autre me dit de ne pas me laisser faire, de leur donner une bonne correction. Ça tourne trop vite, autant dans mon esprit que dans ma vue, je vois trouble, je n’arrive pas à me concentrer, plus les minutes passent, plus j’ai l’impression que mon état empire. Je ne me souviens même plus pourquoi je suis venu ici, pourquoi j’ai tant bu. En revanche je remarque très bien que l’on s’approche de moi ; certainement les conn*rds qui ne veulent pas en rester là, maintenant je n’ai plus le choix, je vais devoir faire face. Je suis un Bolderas, je ne vais pas fuir.

Le mec s’approche de moi, et se colle à quelques centimètre, lui aussi pu l’alcool à dix mètre, cela risque d’être folklorique. Il fait bien une tête de plus que moi, et à visiblement une sale gueule de raciste. Je suis encore bien tombé tiens. Sa voix se fait lointaine, je plisse les yeux pour bien comprendre ce qu’il me dit. Je n’ai retenu que trois mots : Tapette, Latino et fils de p*te. Aussitôt je me redresse, et bombe le torse. Mon gars tu ne sais pas à qui tu t’adresses, ce sont exactement les trois mots qu’il ne faut pas me dire, surtout le dernier. Je lâche la chaise et colle mon front au sien, vous savez, comme les taureaux prêt à se battre, je ne sais pas pourquoi je réagi comme ça, pour lui montrer que ce qu’il vient de me dire il va me le payer, qu’il soit tout seul, ou qu’ils soient quatre Quitte à me faire défoncer la tronche. Comme deux prédateurs en plein face à face, c’est comme si tout le bar s’était arrêté, pour observer le combat qu’il allait avoir lieu. Et alors que je me décidais à lui mettre un coup de tête, une jeune fille, celle avec le bouquin, jeta un verre sur le gros balourd qui me faisait face. Je fronçais les sourcils ne comprenant pas vraiment ce qu’il venait de se passer. Elle prit ma défense, comme ça, sans broncher, pleine de courage, et c’était tout à son honneur, mais je n’ai pas besoin de ça, et encore moins venant d’une gonzesse. Le rageux lui fit alors des avances crapuleuses, lui précisant bien que cela ne la regardait pas, au moins on était d’accord sur une chose.

« Et toi de quoi tu te mêles, laisse la tranquille tu veux ? Barre-toi connard ca vaux mieux pour tout monde. »

Y compris pour moi. Pendant que tout le monde semble retourner à ses petites affaires, je jette un coup d’œil à celle qui a voulu bien faire en prenant ma défense, je ne la connais même pas, ni son prénom, ni son visage, en même temps, dans l’état ou je suis-je ne serais même pas sûr de pouvoir reconnaitre mes propres parents. Je souffle un coup, il faut que je prenne l’air un moment, que je me remette les idées en place. Tout semble être rentré plus ou moins dans l’ordre. Je titube jusqu’au bar, dépose un billet de cinquante euros et demande au barman de donner un petit morceau de papier griffonné à la va vite, à la mystérieuse jeune fille dans le fond. « Gracias ». Une fois le tout fait, je marche comme je peux jusqu'à la porte de sortie, me rattrapant à tout ce que je peux pour garder la tête haute jusqu’au bout. Mais la bande d’abrutis, eux n’avait pas l’air d’être du même avis, et me bloquent le passage. Et c’est reparti pour un tour, cette petite scène commence à me fatiguer bien comme il faut. Dans mon estomac, j’ai l’impression que c’est une vraie fiesta. Je ferme les yeux un instant.

« T’a pas fini? Tu veux quoi ? T’a flashé sur mon p’tit cul c’est ça ? J’suis pas de ce bord Sucia gay. Laisse-moi passer. »


La chose à ne pas dire. Pas besoin d’avoir fait un master de langue pour traduire ce que je venais de lui dire. Je ne suis pas homophobe, bien que je n’aime pas vraiment cela, mais dans le cas présent c’était plus de la provocation qu’autre chose. L’expression de mon visage laissé d’ailleurs peser que la situation m’amusait autant qu’elle m’énervait. Le gars devant moi ne me dit rien, et le reste je ne l’ai pas vu venir, je me prenais un poing en pleine tête, aussi violent peut-il être. Je m’écrasais violement sur un billard non loin de là, bordel ce que ça peut faire mal. Je restais là, allongé, n’ayant pas la force nécessaire pour me relever, je passais ma langue sur les lèvres, la blessure de l’autre jour n’était pas totalement cicatrisé et venait de se rouvrir. Le gout du sang dans ma bouche me donna un haut-le-cœur. Je ne suis plus capable de rien, comme si mes muscles s’étaient mis en grève, et que mon petit ange me disais : j’te l’avais bien dit, c’est bien fait pour toi ». Pendant que je me remettait de mes émotions le mec se pencha au dessus de moi et pris ma tête par mes cheveux pour la relever.

« On dirait que t'es en bonne position là, dit moi t'a déjà fait ça sur un billard mon choux? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. Empty
MessageSujet: Re: Non, mais tu t'es vu ?! ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA.   Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. EmptyVen 13 Juil 2012 - 16:02

Cul sec.

April venait de s'en prendre un autre, après avoir fait un énième signe de la main au serveur. Ce dernier la regardait alors perplexe, de l'autre coté du bar, visiblement surprit de voir une jeune femme de la corpulence d'April enchaîner les verres. Et ce n'était pas des verres de mauviettes, tous les alcools ou presque y passaient : whisky, son préféré, vodka, téquila, rhum, etc.

Le jeune homme devait aussi être surprit de voir qu'April tenait bien l'alcool. C'est sûr que ce n'était pas écrit sur son visage, mais elle était bel et bien une alcoolique notoire. Et une "droguée".

Elle s'en voulait. Elle s'était juré de ne pas boire beaucoup ce soir, et c'était presque déjà trop tard. Elle aurait pensé que ce serait plus simple. Mais elle s'était lourdement trompé. Ça la déprimait. Était-ce trop tard ? Trop tard pour sauver sa peau, sa santé ? Probablement. Décidément, elle était incapable de se prendre en main. Et c'était regrettable. Il fut un temps où elle avait un total contrôle de sa personne. Certes, elle avait souvent dépassé les bornes, mais elle s'était toujours imposé des limites. Désormais, il n'y avait plus de limites.

Elle devait avoir l'air idiote. Assise seule à une table, se bourrant la gueule, perdue dans ses réflexions. Elle en avait assez d'être fataliste. Si elle voulait du changement, c'était elle qui devait le créer. Et personne d'autre. Elle devait se forcer. Faire des efforts. Des efforts. Contre toutes attentes, elle renversa le contenu de son verre par terre, tout en évitant d'être vue par le personnel.

C'était remarquable comme geste, surtout de sa part. Mais pour une fois, elle souhaitait être lucide. Elle n'avait pas envie de se défoncer le crâne et de passer une soirée de débauche, encore une fois. Il fallait que ça change. Elle détourna son attention vers l'animation qui était en train de se créer dans le bar. Un groupe de mecs bruyants semblaient chercher des problèmes au jeune homme assit seul au bar. Ils le sifflaient, l'insultaient, le narguaient. Ils étaient pitoyables. April les toisa du regard, un air de mépris profondément ancré sur son visage. Et ce mépris ne put qu'augmenter lorsque les mecs insultèrent le jeune homme sur ses origines, qui semblaient être latines. Doublement pitoyable. L'agacement était visible chez ce dernier mais April fut surprise lorsqu'il se leva d'un coup, renversant au passage son tabouret. Il paraissait plus qu'éméché puisqu'il titubait et tentait de se raccrocher à ce qu'il trouvait.

Les jeunes hommes à l'autre bout de la salle éclatèrent de rire. April n'avait absolument pas à être concerné par ce qu'il se passait et pourtant, elle avait plutôt envie d'aller faire fermer leurs gueules au groupe de mecs. Puis, le mec seul parla. Mais pas en anglais, non. Ça ressemblait plus à de l'espagnol. Ça expliquait ses airs latinos. Il était sûrement espagnol. Ou sud-américain. Comme beaucoup de gens à Miami.

Wheeler ne comprit pas ce qu'il dit mais elle comprit qu'il avait insulté ceux qui se foutaient de sa gueule. Ces derniers semblaient aussi l'avoir comprit puisqu'ils se levèrent d'un coup et commencèrent à se rapprocher. Ca allait mal tourner, c'était sur. En temps normal, la khi aurait laissé faire et admiré le spectacle. Mais en ce moment, elle était une dans une phase de "reconstruction". Elle désirait vraiment devenir quelqu'un d'autre. Un autre elle. Elle avait envie d'intervenir. Allez savoir pourquoi. April, une justicière ? Hahaha. C'était ridicule.

Le groupe de mecs étaient arrivés à la hauteur de leurs "victimes" et commençaient déjà à le secouer en l'insultant.

« Qu'est-ce que tu regardes, petite tapette ? Tu veux qu'on t'arrange le portrait, c'est ça ?
Tu veux qu'on arrange ta sale gueule de latino ? Fils de p*te va. »


C'en était trop. April se leva d'un bond, fit un léger détour vers le bar, attrapa un verre plein et le renversa sur l'un des rageux. Sans savoir vraiment ce qu'elle faisait, elle s'interposa et se plaça devant le gars aux allures latinos. Sa vision commençait à se faire trouble, mais sans plus. Elle avait connu bien pire. Elle fixait les mecs dans les yeux, sans ciller. Oh non, elle n'avait pas peur d'elle. Et puis de toutes façons, ils étaient trop surprit de sa venue intempestive pour tenter quelque chose.

« Vous voulez quoi là ? Vous êtes venus chercher la merde ? Quatre contre un, c'est génial ça les mecs.
Aller, barrez vous. »


Abasourdie, le groupe de mecs la regarda comme si il n'avait jamais vu une femme de caractères. Puis ils pouffèrent de rire.

« Excuse-moi ma jolie, mais ça ne te regarde pas. Mais si tu veux qu'on s'arrange tous les deux, je suis open, si tu vois ce que je veux dire ... Pis c'est qui lui, ton petit frère ? »

Leurs rires redoublèrent. Mais voyant qu'elle ne plaisantait pas du tout et qu'elle n'allait pas céder et après un dernier regard de mépris, ils commencèrent à tourner les talons pour retourner à leurs tables. Plutôt satisfaite d'elle, April ne regarda même pas le jeune homme qu'elle venait de défendre et tourna les talons à son tour, pensant que la situation était arrangée. Mais ce qu'elle ne vit pas, c'est que les rageux n'avaient absolument pas fait demi-tour et s'apprêtaient à se battre.

Cette soirée était en train de mal tourner. Bagarre générale ?
Revenir en haut Aller en bas
Diego R. Bolderas

Diego R. Bolderas


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 265
Je suis âgé(e) de: : 28

Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. Empty
MessageSujet: Re: Non, mais tu t'es vu ?! ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA.   Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. EmptyJeu 21 Juin 2012 - 0:57

Ce soir J’ai envie de faire la fête, seul ou pas d’ailleurs. J’ai juste envie de me mettre la tête à l’envers, depuis quelques jours trop de choses se passent et j’ai besoin de m’aérer l’esprit. Rien que la dernière fois, au Gymnase, avec cet enfoiré qui m’a pris la tête pour une broutille. En ce moment je suis sur les nerfs, comme d’habitude dirons ceux qui me connaissent, mais non, là c’est plus fort et je ne sais pas pourquoi. Ma lèvre me tire encore, et malgré les efforts de Casey-Lee pour soigner cela, j’ai une petit balafre dessus, pas très visible mais on peut facilement remarquer que je me suis pris un coup. Je décide donc d’aller dans un bar, pas très loin de chez moi, je ne sais pas pourquoi je prends ma voiture, je ne pourrais sans doute pas conduire après ce que je vais m’enfiler. Mais tant pis, j’ai trop la flemme de marcher ce soir. Je n’ai même pas envie de penser, donc conduire reste encore la meilleure solution pour me concentrer sur autre chose.

Une fois enfin arrivé devant l’endroit, je remarque qu’il n’y a pas grand monde à l’intérieur, c’est parfait, même si la soirée risque d’être légèrement ennuyeuse. Mais après tout je ne suis pas venu pour faire des rencontres sinon j’aurais été en boite. Je me dirige vers le bar et prend place pour un tabouret haut. Au départ je ne fais pas attention aux personnes qui m’entourent. Je m’en fous un peu à vrai dire. Je commande directement un verre de tequila, que le serveur me serre avec une rondelle de citron et un peu de sel. C’est parfait, pourquoi commencer doucement quand on peut se démonter la tête très vite ? Je l’informe que je payerais ma note quand je partirais et qu’il prépare le stock, je ne compte pas m’arrêter là. Je suis déjà venu plusieurs fois ici, et le personnel sait qu’ils peuvent me faire confiance. Je mets un peu de sel sur le dos de ma main pour le lécher et attrape mon verre pour le boire d’une seule traite, suivi du citron bien entendu. Je répète cette action une fois, puis deux, puis … quatre, et finalement arrête de compter.
Spoiler:

Je me retourne pour voir la salle seulement qu’une fois qu’une bande de jeune gens firent leurs apparitions dans le bar. Ils ont attiré mon attention. Je ne sais pas si c’est dans leur nature d’être comme cela ou s’ils sont juste bien éméchés. Comme moi je crois, parce que je remarque à cet instant que j’ai du mal à voir les contours des gens, ou des choses. Par moment je vois double aussi, je sens mon cœur qui bat plus ite qu’à la normal, et ma tête tourne un peu. A combien suis-je de verres ? Aucune idée. Cela fait maintenant un petit moment que je suis ici, et je n’ai pas eu une seule minute un verre vide. N’était-ce pas justement pour cela que j’étais venu ? Une fille à l’autre bout de la salle est là, seule, avec un verre et un bouquin. Mon dieu, jamais je ne pourrais venir ici pour lire, quelle idée ! Je n’entends même pas que la musique viens de changer, je ne la reconnais pas, c’est comme si c’était lointain, je vois seulement deux silhouettes danser un slow. Ringard. Par contre je remarque cette fille, avec la bande d’abrutis qui viennent d’arriver, elle n’a pas l’air d’être dans le même délire, elle a l’air de s’ennuyer fermement, elle est plutôt joli, enfin mes yeux la voient comme cela. J’ai déjà eu de nombreuses mauvaises surprises après une soirée un peu trop arrosée.

Instinctivement je lui souris et lui fait un clin d’œil. On ne chasse pas les bonnes vieilles habitudes hein. Mauvaise idée, ses potes ont dû le remarquer et ont visiblement envie de venir me chercher des noises. Ils commencent par se foutre de ma gueule. Comment je le sais ? Parce qu’il n’y a que moi d’accoudé au bar à ce moment précis. Au début je ne fais pas attention, mais quand j’entends certaines insultes sur mes origines, je commence à bouillonner. D’un seul coup, et sans doute sans que personne ne s’y attende je me lève, renversant le tabouret que j’avais sous les fesses, j’essaye d’avancer jusqu’à eux mais je titube à moitié. Je suis obligé de m’accrocher à ce qu’il y à a porté, n’importe quoi pourvu que cela me tienne. Ont dirais que mes jambes sont totalement en disfonctionnement avec le reste de mon corps. Ce n’est franchement pas le moment, je sens que tout le monde nous regarde, il n’y a presque plus un bruit, juste les rires des espèces de gorilles que j’essaie d’atteindre en vain.

« t’a… t’a un problema ? Maldito bastardo se. »

Voila que je parle Espagnol maintenant. Pourquoi aujourd’hui ? Cela ne m’arrive vraiment pas souvent, surtout que je ne sais pas parler espagnol! J’ai des notions, parce que mes parents adoptifs ont tenu à ce que je prenne quelques cours. Cela à beau être ma langue natale je ne me suis jamais vraiment exprimé avec. J’en suis certain cela va empirer les choses. Je ne tiens quasiment plus debout, il faut que je m’assoit vite avant de tomber raide saoul. Il faut que je quitte ce bar avant que cela tourne en bagarre générale. Ce n’est vraiment pas mon style de fuir, mais là, je suis certains que cela peux très mal tourner, surtout dans l’état dans lequel je me trouve
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. Empty
MessageSujet: Non, mais tu t'es vu ?! ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA.   Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. EmptyMer 20 Juin 2012 - 23:50

Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. Aprilrp

23h17, Miami.
Un bar. Un verre de scotch. Une soirée perdue. Encore une ...

Depuis qu'elle était arrivée à Miami, April n'avait pas perdu les bonnes habitudes. Les bars étaient restés ses meilleurs amis, et ses plus grandes fréquentations. Elles passaient toutes ses soirées à se bourrer la gueule, à défaut d'avoir des amis, des vrais. Et malgré le nombre de bars qu'elle avait écumé depuis des mois, elle n'avait rencontré personne. Personne.

Elle l'aurait pu, si elle l'avait voulu. Plus d'une fois, elle s'était faite abordée par des mecs ou des personnes comme elle, des esprits perdus, cherchant à noyer leurs vies ennuyantes dans l'alcool. Mais à chacune de ses personnes, elle leur avait bien fait comprendre qu'elle n'était pas là pour discuter ou faire des rencontres. Oh oui, elle éprouvait un goût très particulier pour l'art de remballer les gens. C'était un peu devenu son loisir, son occupation. Sa seule occupation. Avec l'alcool et sa came.

Ce soir-là, elle avait opté pour un bar aux allures seventies. Le bar était quasiment vide, à l'exception d'April, d'un gars seul, d'une bande de mecs bruyants et de quelques couples assit de l'autre coté de la pièce. Wheeler était assise à une table face au comptoir et sirotait un verre de whisky avec des glaçons. Du Jack Daniels, son whisky préféré. Elle ne parlait pas. Elle restait seulement là, à enchaîner les verres. Son seul écart de conduite était le signe de main qu'elle adressait au serveur à chaque fois qu'elle avait finit son verre. Mais ce qui était étrange, c'est qu'elle en était qu'à son deuxième verre alors qu'elle était là depuis de nombreuses minutes.

Et oui, April tentait d'arrêter ces conneries, l'alcool, la dope. Pas qu'elle n'y prenait plus goût, oh non. Bien au contraire. Mais elle savait pertinemment que ça ne pourrait pas continuer ainsi pendant longtemps. Alors, autant changer maintenant. Et puis, elle savait aussi très bien que ce n'était pas une solution.

Ce n'était pas la boisson ou la drogue qui la sortirait de ce merdier. Sûrement pas. Elle ne voulait pas passer toute sa vie comme ça. Non, elle ne voulait qu'une chose. Voir la fin du tunnel, ce putain de tunnel.

Mais ce n'était pas si facile. Enfin, peu importe.

Elle s'emmerdait. Une personne normale aurait alors quitté ce bar pourrit pour aller gâcher son temps à faire autre chose. Mais pas April. Réfléchissant quelques instants à comment elle pourrait tuer l'ennuie, elle décida de sortir un livre et de bouquiner un peu. Les autres clients du bar devaient la trouver étrange. Mais elle s'en fichait, elle était habituée à ce genre de préjugés à son propos. Et puis, ce n'était même pas des préjugés. C'était la pure et simple vérité. Mais elle n'avait pas toujours été comme ça.

Soit. Elle sortit le livre qu'elle lisait en ce moment, Par-delà le bien et le mal de Nietzsche. Elle aimait beaucoup ce philosophe. Ses visions un tant soit peu défaitiste lui plaisait bien. Lorsqu'elle fut enfin prise par sa lecture, un jeune couple mit une pièce dans le jukebox et une musique retentit.

Sensiblement agacée, la jeune femme soupira et adressa un regard pleins de mépris au couple en question. En plus de perturber sa lecture, fallait qu'ils choisissent une musique pourrie des années 70. D'un geste vif et colérique, elle ferma son livre et le jeta dans son sac. Alors, elle reporta son attention sur les personnes présentes dans la salle. Non loin d'elle, elle remarqua un jeune homme aux airs hispaniques. Et plutôt beau garçon. Arf, beau garçon ou pas, ça ne changeait rien. Elle n'avait vraiment plus la tête à construire une histoire. Une partie de jambes en l'air par-ci par-là lui suffisait.

Ennuyée, elle sortit son paquet de cigarette et en alluma une. Retombée dans ses pensées, elle ne remarqua pas immédiatement que l'ambiance dans le bar s'échauffait. Un groupe de garçon ivre sifflait et commençait à insulter le jeune homme seul. Lorsqu'elle releva la tête, la jeune londonienne vit que le garçon était sur le point de s'emballer. Tiens, un colérique.

Génial.
Un peu d'action ne ferait pas de mal au quotidien morne de la jeune femme.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. Empty
MessageSujet: Re: Non, mais tu t'es vu ?! ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA.   Non, mais tu t'es vu ?!  ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Non, mais tu t'es vu ?! ~ PV DON DIEGO DE LA VEGA.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Wynwood University :: Corbeille :: ARCHIVES AVANT 2023 :: Rps à archiver :: RPs abandonnés-
Sauter vers: