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 [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12

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MessageSujet: Re: [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12   [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12 EmptyVen 29 Juin 2012 - 13:45

    Gin était sublime. Sa robe épousait ses formes parfaites, et décidément, sa jovialité était contagieuse. Trop occupée à observer les lieux, je ne me rendis pas comptes que nous étions déjà dans la chambre d'Emeric, le petit chef de la troupe. Ce qui ne me plaisait pas d'ailleurs. Je n'aimais pas Emeric, et il me le rendait bien. Mais pour gagner du fric, nous dépendions l'un de l'autre. Nous faisons donc le plus d'efforts possibles. Finalement, ce mec m'attirait, mais je me faisais violence pour ne pas rendre les armes face à ce type qui finalement, avait exactement le même caractère que moi. Lorsque Jiro nous fila nos clés, je prononçais deux trois mots puis filais à l'anglaise. Je ne voulais pas rester dans la même pièce qu'Emeric et Maeko, que j'avais un peu de mal à encadrer. Déjà, elle était disgrâcieuse, et bête. Plus neuneu, tu meurs. Mais peu importe. La clé tourna délicatement, et ma chambre me fut révélée au grand jour. Oui, très joli. J'appréciais les baldaquins, et bien que les meubles vieillots me fassent un peu frissoner d'horreur, le plumar me paraissait confortable. J'avais plus envie de m'allonger et de dormir que de redescendre pour vérifier que personne ne voyait nos arnaques. Et si quelqu'un le voyait... Retirant mes vêtements, je détachais mon 9mm du lien de cuir qui collait l'arme contre ma cuisse. Je l'avais mise pile là où l'homme avait tiré au cours du braquage, pour bien me rappeler que je faisais ce métier à cause de ce moment. De ma valise, je tirais ma grande robe rouge. Un pur modèle de classe et de pétasserie mêlés. Là dedans, j'allais me faire remarquer. Et c'était exactement ce que les autres attendaient de moi.

    Je m'allongeais sur le lit, et fermais les yeux, un petit instant. Je m'apprêtais à m'endormir, quand la vibration de mon téléphone me tira de ma somnolence avec un sursaut nerveux. Grommelant dans ma barbe, je regardais le numéro s'afficher. Puis posais mon téléphone loin de moi, sans raccrocher. Le téléphone sonna deux fois de plus, puis plus rien. Il avait abandonné, pour le moment. Il lâcherait l'affaire, je le savais. Mais une petite pointe de culpabilité bien garce me fit lever du lit et finir de me maquiller. J'avais laissé mes cheveux longs, sans faire de coiffure spéciale, mis à part que pour une fois, ils étaient raides, lisses. Et rouges. Sur ma peau blanche, j'avais dessiné sous mes yeux des petits coeurs rouges, ma marque de fabrique. Puis je les avais effacés. Incognito, qu'ils disent. Je devais me plier à cette règle si je ne voulais pas finir sur la chaise électrique. Car pour l'heure, celle qui courait le plus de risques dans cette aventure, c'était bien moi. Du bout des doigts, je touchais mon ventre rond. Il me tardait de voir la frimousse de mon fils. A qui allait-il ressembler ? A Lancelot, ou à moi ? J'espérais la deuxième solution. Il serait beaucoup trop dur de vivre avec le petit visage du Traître près de soi. Mais c'était mon fils ; et c'était ce que j'avais choisi.

    Je descendis les escaliers de l'hôtel en avance, les autres n'étaient pas là. Les gens se tournaient à mon passage. Oui, j'étais une originale. Je m'avançais vers le bar, hésitante. J'aurais vendu ma mère pour une vodka. Mais non. Pas maintenant.

    "Une limonade. Glacée, siouplait."


    Je sirotais mon verre en observant les hommes et femmes fortunés qui se baladaient dans l'hôtel. Le casino était juste à côté, cela me permit d'observer quels pigeons nous allions plumer pour un de nos plus gros coups. Je fis une petite prière intérieure. Espérant de tout coeur que je n'aie personne à tuer ce soir. Et surtout, que les autres ne déconnent pas.
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MessageSujet: Re: [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12   [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12 EmptyMar 26 Juin 2012 - 23:19

Ha. Ha. Ha. C’était facile, vraiment trop facile, de froisser le petit asiatique. Sourire aux lèvres, Emeric lui adressa un coup d’œil satisfait avant que son regard ne bifurque sur l’européenne aux cheveux de feu. D’une mimique, il approuva. Oh oui, si tout se passait en bonne et due forme, riches ils le seraient et ils pourraient allègrement profiter des bénéfices de la Haute. Enfin. Pour ça, ils devraient tous les cinq faire profil bas et si leur Flingueuse était renommée, il était certain que son orgueil démesuré entrainerait un jour ou l’autre des complications, quelles qu’elles soient. Puis question discrétion, une femme enceinte plantée au beau milieu d’un casino, ce n’était pas ce qu’il y avait de plus efficace. Mais elle avait dit qu’elle gérerait, et elle n’avait pas vraiment d’autres choix que de gérer. Mains dans les poches, le garçon emboita le pas de Sojiro qui se dirigeait enfin vers leurs appartements. Appartements pour le moins splendides. Tandis qu’ils traversaient cours et corridors, ses pupilles émerveillées se baladaient entre décors et architecture. Même l’ascenseur qu’ils empruntèrent était sculpté avec talent, ingéniosité et grandeur. Et ça, c’était sans mentionner l’agréable musique qui l’animait.

Très vite, la clé tourna en un cliquetis particulier dans la serrure et dévoila avec un mystère grandissant la première chambre. La sienne. Machinalement, ses lèvres s’entre-ouvrirent, pliées par la stupéfaction. La pièce était plus élégante et luxueuse encore qu’il n’avait pu l’imaginer. Même les interrupteurs transpiraient la richesse et les teintes ambrées du paysage mêlée à la splendeur de la vue que donnait la fenêtre conféraient au lieu un confort satiné et lumineux. D’une oreille distraite, il écouta les conseils de dernière minute que rappelait son confrère Japonais, se jetant joyeusement sur le matelas moelleux. Ses doigts se refermèrent avec gourmandise sur la boîte de chocolat qui trainait sur les oreillers et plongèrent entre les pralines. Goulument, il en glissa une dans sa bouche. Les règles, il les connaissait par cœur. Restait à prier pour qu’aucun d’entre eux ne flanche et ne les oublie en cours de route.

Las de discuter et surtout pressés par le temps, le groupe se scinda en cinq et tous s’en allèrent se préparer pour la soirée dans leur suite. Quand la porte de sa chambre se referma, Emeric bondit de son lit et attrapa la valise abandonnée à l’entrée. Il la balança sur les draps déjà froissés et défit vivement la tirette, découvrant le contenu du sac. Quelques billets, une série de papiers et de passeports, des chèques, sa tenue pour la soirée et… parfait. Sa trousse de toilette. Dans la salle-de-bain, il s’appliqua à masquer son œil abîmé et à arranger sa coiffure déjà embrouillée à peine fut-il habillé. Fin prêt, il revint vers la pièce principale et jeta un coup d’œil à sa montre. 19h01. Il lui restait une demi-heure à tuer avant de réserver un taxi. Derechef, il s’installa sur le matelas et fouilla dans sa valise jusqu’à en sortir un vieux portable. Se laissant tomber en arrière, sa tête s’enfonça chaleureusement dans les oreillers de plumes tandis que son pouce laissait défiler plusieurs noms qui ornaient son répertoire. Il s’arrêta sur un nom, appuya sur le petit téléphone vert. A l’écran : Maman.

- Allô ? Tu ne devineras jamais où je suis !
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MessageSujet: Re: [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12   [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12 EmptyVen 22 Juin 2012 - 17:09

► « Hein ? Kevin ? C’est quoi c’prénom de paumé ? T’aurais pas pu en trouver un plus naze, encore ?
- Ça te plait pas, monsieur Boulard ? Va falloir faire avec. » répondit Eva, avant de lire sa propre carte. « Marie-Charlotte ? Tu m'as bien regardée, espèce de connard ?! » protesta alors à son tour la sulfureuse femme enceinte. Jiro les observait, un petit sourire en coin. Il était évidemment très satisfait de lui, et il se promit en son for intérieur de trouver encore plus pourri pour la prochaine fois. De leur côté, Maeko-chan et Gin’ ne dirent rien. La première resta stoïque, la seconde partit dans un fou-rire.
La frustration due à leurs nouveaux noms quittèrent rapidement Emer’ et Eva, quand ils découvrirent l’hôtel somptueux réservé par Jiro. « Putain de m... » commençait à s’énerver la folle aux cheveux rouges, dans le taxi. Quand elle en sortit, elle resta bouche bée devant le spectacle qui s’offrait à elle. « Waw » articula Maeko, dont Jiro guettait la réaction. « Bon choix. Mais suspicieux, quand même. T’as besoin de pecho une romantique, toi, maintenant ?
- N’importe quoi. » se vexa l’asiatique, qui savait très bien que Mae’ n’était pas du tout de ce genre-là. Ou alors, elle cachait bien son jeu. D’ailleurs, cette constatation l’énerva lui-même, il arriva à peine à se consoler en se disant qu’elle trouvait tout de même l’endroit impressionnant. « Ce soir, on est riches, les mecs. » commenta Marie-Charlotte, qui avait retrouvé son visage neutre. Le nippon supposa que c’était sa façon à elle de montrer sa joie. « Oh oui ! Alicia va tâter des billets, c'soir. » approuva Gin’, vêtue d’une magnifique robe longue. « Tous tâter des billets. » ajouta le nippon, avant d’inviter ses amis à le suivre dans l’immense hall de l’hôtel.
Il se dirigea vers la réception, récupéra les clés rapidement, et les cinq ados s’engouffrèrent ensuite dans un ascenseur. Une fois à leur étage, ils pénétrèrent tous dans la chambre d’Emer’, qui était leur Chef attitré. Jiro-kun distribua les clés aux autres, tandis qu’ils s’émerveillaient sur la beauté du lieu. Lui-même en était impressionné. En réservant les suites, il ne s’était pas attendu à un tel étalage de luxe. Mais ce n’était pas pour lui déplaire, bien au contraire. L’ambiance inviterait même peut-être Maeko à lui laisser une chance, ce soir. C’est beau, de rêver, vous dites ? « Ne pas oublier son faux âge, nationalité, et s’habiller pour ce soir. Rendez-vous dans Casino entre 19 et 20 heures, Rinne et Alicia d’abord pour commencer compter. On ne se connait pas. » résuma Hanazawa. Ils discutèrent encore un peu entre eux, et finirent par se quitter.
Jiro gagna sa chambre et se rendit immédiatement dans l’immense salle de bain. Il posa son sac en cuir Fred Perry et commença à se déshabiller très méthodiquement. Au fur et à mesure, il pliait et rangeait ses affaires. Il détestait le désordre, les faux-plis et la saleté. Une fois nu, il prit une douche rapide, qui lui fit le plus grand bien, froide. Il s’habilla d’un pantalon de costume et mit une chemise blanche. La veste, il y renonçait pour ce soir. Le nippon mit ensuite une crème de jour, et il sortit pour terminer l’accessoire essentiel à sa tenue de jeune homme mort saoul qui vient dépenser son fric : un serre-tête rouge à pois blancs, immense, en forme de nœud. Absolument ridicule, mais il l’avait trouvé marrant, et approprié. Il sourit à son image dans le miroir. C’était plutôt mignon, surtout sur lui. Ne manquait plus que la cravate et... parfait ! En consultant sa montre, Sojiro constata qu’il était déjà 18h50. Juste le temps pour lui de savourer un verre d’alcool bien fort, histoire d’avoir l’haleine qui colle à son rôle. Ensuite, il rejoindrait le Casino et l’arnaque pourrait commencer…
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MessageSujet: Re: [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12   [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12 EmptyJeu 21 Juin 2012 - 3:31



La matinée avait était mouvementée. En mauvaise Nu zêta qu’elle était, elle avait réussi à oublier sa propre association. Et comme elle était également une amie égoïste elle avait aussi oublié de prévenir sa meilleure amie et Co-fondatrice de la fameuse association, Marissa, qu’elle partait ce week-end et ne pourrait donc pas s’occuper du projet avec elle. Bref, elle avait donc tenté d’appeler Marissa toute la matinée sans y parvenir. Du coup, elle s’était énervée, elle avait pris du retard, elle s’était demandé si elle pouvait ne pas partir avec les Players, mais il n’en était pas question -déjà qu’elle allait bientôt es abandonner pour deux mois-, du coup elle s’était mis en tête de passer chez Marissa. Elle lui expliqua brièvement qu’elle avait un empêchement, non, elle ne pouvait pas lui en parler en détail, non, ce n’était pas grave, oui, elles pourraient se voir plus tard et oui, elle partirait quand même avec elle pendant l’été.

Elle avait fini par sortir de la chambre de son amie, sans avoir gaffé à propos du groupe. Cependant, elle était déjà un peu en retard sur ce qu’elle avait prévu et elle n’avait même pas encore préparé son sac. La douche fût rapide, le sac fut fait en bien trop peu de temps et finalement, elle sortit en courant. Evidemment, tous les taxis du monde avaient décidé de l’éviter et elle était déjà en retard. Si ça continuait comme ça, l’avion partirait sans elle. Oui, bon, de toute façon, c’était de sa faute et elle exagérait surement encore l’histoire. La preuve, elle arriva, tout juste à l’heure certes, ais l’avion n’était pas parti. Elle s’installa donc dans l’appareil et Sojiro put enfin distribuer les papiers.


Rinne Wang, japonaise, vingt deux ans. Fort bien. Elle détestait, pour changer. Ce n’était pas tant le nom que la nationalité, pour une raison qui était inconnue, l’idée d’avoir échangé sa nationalité pour celle de Sojiro l’ennuyait fortement. Mais, elle ne se plaindrait pas. Enfin pas pour le moment, se retenir pendant tout le week-end risquait d’être un peu au dessus de ses forces. Et puis question plainte, il fallait dire qu’ils étaient déjà servis entre Emeric et Eva, quoique pour elle, c’était plutôt compréhensible. Marie-Charlotte. Maeko avait eu envie de rire, elle s’était retenue. Se moquer de la folle aux cheveux rouge ne lui paraissait pas être une bonne idée, provoquer un conflit dès leur premier voyage tous ensembles non plus d’ailleurs. Du coup, elle resta silencieuse pendant le vol, elle n’avait de réelles affinités qu’avec Ginger et Sojiro évidement. Mais elle n’avait pas envie de déranger la première et elle voulait être sympa pour l’anniversaire du second, or, chaque fois qu’ils se parlaient, c’était la guerre, ou presque.

Elle trouva le vol long, surement parce que pour une fois, elle avait gardé sa grande bouche fermée tout du long. Et enfin l’atterrissage. Elle resta muette dans le taxi également, ce ne fut qu’apercevant l’hôtel qu’elle retrouva sa voix pour articuler un « Waw », ses yeux écarquillés complétant de tableau. Les commentaires de ces « amis » parlaient d’eux même, les bâtiments était immense et juste splendide, si elle avait pu, elle y serait bien restée plus d’un week-end. D’ailleurs Eva rappela ce pourquoi ils étaient là… Devenir riches. Oui, d’accord mais, n’étaient-ils pas censés l’être déjà tous autant qu’ils étaient ? En réalité, il faisait ça pour s’amuser, ni plus ni moins, ils n’étaient qu’une bande de petits branleurs immatures qui s’amuser à compter les cartes et à escroquer les gens. Et en plus, ils se réservaient le droit de loger dans le plus grand hôtel du monde, il y avait de quoi faire devenir vert n’importe qui, non ? En bref, ce week-end promettait d’être génial. Du moins, si elle arrivait à calmer ses ardeurs quarante-huit heures et à ne pas provoquer ses acolytes sans raison. Facile, vous dites ?


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MessageSujet: Re: [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12   [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12 EmptyDim 17 Juin 2012 - 20:21



1.1. The Venetian - 16.06.12 | THE PLAYERS :
HANAZAWA Sojiro
Emeric KÜRSCHNER
Eva ESPERANZA
Maeko MATTHEWS
a.k.a
a.k.a
a.k.a
a.k.a
TAM Shing Wai
Kevin DONOVAN
Marie-Charlotte HERTAY
WANG Rinne
Si ça c'était pas un réveil à la con...
Cinq heures du matin, il s'est levé et rhabillé en vitesse croyant que je dormais. Je faisais semblant juste pour pas le ralentir. Comme si j'en avais eu quelque chose à foutre qu'il reste pas au petit déjeuner. On avait baisé comme des bêtes toute la nuit et c'était tout ce que j'avais voulu, rien de plus. Mais bon, apparemment lui, il comprend les choses à l'envers. Il m'avait laissé un petit mot comme quoi il espérait bien me revoir demain, que j'avais son numéro et qu'il était joignable si jamais je "manquais de quoique ce soit". T'en fais pas mec, je sais où trouver de la chair fraîche, ce n'est pas toi qui me rendra accro.

C'était donc une demi-heure après son départ que je me décidais à sortir du lit mais à la première jambe hors du drap, je pouvais déjà constater que le mot n'était pas la seule trace de son passage. Putain, les suçons, les griffures, les bleus... Ce mec, une vrai tigresse en chaleur. Pas que ça me déplaise mais, là, c'est abusé comme façon de marquer un territoire qui ne lui appartient pas et ne lui appartiendra jamais. J'en avais presque de la peine pour lui. Sans oublier que ce soir, j'étais censée être présentable. Avec le groupe, nous devions aller à Las Vegas, la ville où tout est permis, la capitale du jeu, le royaume de l'adrénaline !

Bref, j'allais devoir me débrouiller pour cacher ça au mieux...
Première chose, fond teint sur les marques. Seconde étape, robe longue pour la soirée, et oui, j'allais pas pouvoir miser ni sur un décolleté, ni sur mes longues jambes. Si mon aventure d'hier voulait de mes nouvelles, il en aurait mais pas des réjouissantes. Toi, mon vieux, je te ferais volontiers rencontrer Eva et son magnum pour t'être cru proprio.

Sept heures du matin, tellement la flemme de m'occuper de ma peau que j'avais passé ces deux dernières heures à les compter, les observer puis allumé la télévision sur une chaîne de dessins animés. Ah, comme les programmes avaient changé en une décennie ! C'était devenu... une véritable lobotomie pour enfants, à présent. En moins drôle, en plus répétitif... Quoique, c'était un peu la même chose pour les autres genres d'émissions. On nous parle comme si nous étions tous demeurés. J'éteignais sur cette triste conclusion. Morose. Ouais, je crois qu'on peut dire que j'étais d'humeur maussade en ce début de journée. Pourtant, je savais qu'avec l'effervescence qu'allait apporter Vegas, j'allais reprendre du poil de la bête.

Maeko m'avait parlé d'eux, j'étais un peu méfiante avant de rencontrer Emeric et Jiro mais finalement, ces deux petits cons m'avaient rapidement adoptée et vice versa. Très vite, je leur parlais de recruter Eva dont j'avais entendu parler maintes fois par Eden qui m'avait même montré le blog de celle qu'on surnomme la Voix. Eva Esperanza était donc réputée pour ses meurtres et ce passé là datait d'avant son arrivée à Miami, quelle autre personne aurait pu être recrutée dans la bande pour des talents similaires ? Un quarantenaire issu d'un gang mexicain ? Un gros black d'un mètre quatre-vingt ? Non. Eva était NOTRE HOMME FEMME ! Elle, aussi, s'était révélée sceptique lorsque nous lui avions exposé les grandes lignes du club. Mais avec quelques détails supplémentaires, elle comprit qu'elle ne pouvait qu'accepter notre offre. La bande était formée.

Quelques heures plus tard, il était enfin temps de rejoindre la troupe à l'aéroport. Ce n'était pas mon premier vol, Londres oblige, j'avais déjà flirté avec l'altitude mais, je ne pouvais pas me détacher du hublot, contemplant les nuages et les villes rendues minuscules par la distance. Lorsque nos pieds touchèrent enfin le sol, près des taxis, j'étais excitée comme une puce. Plus tôt, ce con de Jiro nous avait filé nos faux papiers, il s'était bien amusé dans la distribution des nouveaux noms. Certains avaient limite crié au scandale tandis que moi, j'étais partie dans un fou rire pendant cinq bonnes minutes. Ok, Alicia Petrovitch, ce soir, je suis une russe rousse -répétez le dix fois et vite- petite pensée pour ma chère cousine Alisa, je vais caricaturer un peu son accent et tenter de me rappeler de certaines phrases, trololo.

Mais là, après notre atterrissage à Vegas, nous prîmes le taxi pour nous rendre à l'hôtel, dans lequel nous allions passer le week end, mais en premier lieu, nous enfermer dans nos suites respectives pour les préparatifs où j'allais troquer mon pantalon/t-shirt à manches longues contre la fameuse robe longue, et retoucher mon maquillage/camouflage.

Bordel, Jiro ne s'était pas foutu de nous, le Venetian était immense, d'une classe inimaginable.
On y était. Tous les cinq, face à ce qui nous attendait.


- Oh oui ! Alicia va tâter des billets, c'soir.

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MessageSujet: Re: [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12   [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12 EmptyVen 15 Juin 2012 - 15:34

    Las Vegas. J'avais toujours rêvé d'y poser les pieds, même si ce n'était pas dans cette situation, à la base. Dans l'avion, dans le taxi, je regrettais de ne pas pouvoir fumer comme je le voulais, et me bourrer la gueule. Sûr que cette bande de bras cassés qui m'accompagnaient allaient me réserver ce traitement, de se payer ma tête pendant qu'ils picoleraient après avoir amassé le pactole. Et moi je devrais aller me coucher, comme la grosse dondon enceinte de huit mois que j'étais. La prude Maeko n'allait sûrement pas boire, elle. Mon dieu, j'allais devoir me la cogner. Mais je faisais bonne figure, pour ma première soirée au sein du groupe. Je devais être nickel. Emeric me l'avait dit, j'étais primordiale pour le groupe. Si je n'étais pas là, un merdeux découvrirait l'arnaque, et le bizness était foutu. J'avais besoin de me refaire, ces derniers temps, et je ne savais pas jouer aux cartes. Tuer en revanche était devenu ma marque de fabrique. Depuis la famille de Liam, Kity et tous ceux qui étaient passés à travers de mon chemin depuis un an, tuer n'avait aucun secret pour moi, et c'était sans doute pour cette raison que j'avais choisi de m'acoquiner avec cette grande gueule d'Emeric. J'appréciais les membres, même si je ne voulais pas me l'avouer. Cela me faisait un peu de compagnie, et puis nous avions coutûme de nous rendre mutuellement service, comme un groupe normal, une sorte de mafia du jeu où nous n'étions que cinq. Finalement je ne me plaignais pas, j'aimais cette bande de petits cons. Ils me changeaient mon quotidien.

    Lorsqu'ils avaient toqué à ma porte ce jour-là, je n'avais pas très bien compris ce qu'ils attendaient de moi. Ils étaient venus tous les quatre, me demander de les rejoindre dans un "club privé" de Black Jack. Cela m'était d'abord apparu comme tout à fait absurde, et j'avais répondu avec agacement que j'étais bien intéressée par tout, sauf par ce genre de jeu de fric. Ils m'avaient aussitôt contredit. Je n'aurais rien à faire de tout cela. Jouer ne serait pas mon rôle, et ils ne cherchaient pas à m'engager pour ça. Emeric avait eu beaucoup d'aplomb, ce jour là. Il avait regardé ma fille et mon ventre avec réticence, mais finalement, il avait craché le morceau. Jimmy leur avait donné le tuyau de la fille qu'ils avaient engagé comme "tueuse romantique". Oui, quelques mois plus tôt, je tuais pour eux, mais j'avais décidé d'arrêter, pour Lancelot. Qu'est-ce qui m'en empêchait à présent ? Rien, strictement rien. Emeric m'avait calmement expliqué qu'ils voulaient me prendre comme Flingueuse. En bref, j'éliminerais les gêneurs, ceux qui ne payaient pas, ou ceux qui découvriraient l'arnaque. Ce job serait rémunéré grassement, et j'avais la possibilité de quitter un peu ce quotidien de mère célibataire. J'avais débattu sur le prix de mes services, mais je n'avais pas hésité longtemps. Nous allions à Las Vegas. Avec l'idée fixe que nous allions nous faire un paquet de fric. Sonata aurait de nouveaux jouets, ce mois-ci.

    Dans l'avion, je me surpris à réfléchir un instant de la nouvelle vie que j'étais en train de vivre. Une vie très étrange. J'étais passée par tous les stades du mystère, du bonheur qu'accompagne son amie traîtresse, la Dépression. J'étais passée par tous les stades émotionnels possibles, et à présent je me retrouvais fatiguée, très fatiguée, de tout de qui me tombait sur le poil, sans vouloir à un seul moment me laisser tranquille. Fatiguée, de la pelletée de casseroles que je trimbalais derrière moi à chaque fois que je faisais un pas. Personne ne pouvait les ignorer, ces casseroles, la preuve : les Players m'avaient recrutée à cause d'elles, de ma charmante réputation. J'avais décidé de changer, mais la fatigue avait eu raison de moi, et j'étais restée la même, à une différence près. Je n'avais plus aucune pitié, maintenant. Et je défiais la personne qui se mettrait en travers de mon chemin.

    Jiro me tendit nonchalamment ma nouvelle carte d'identité, ainsi que celle des autres. Emeric commença derechef à râler. Oui, c'est vrai que Kevin, ce n'était pas très bien approprié pour cet espèce de petit frimeur. Mais finalement c'était bien fait pour lui. Et je ne me gênais pas pour lui faire remarquer.

    "ça te plait pas, monsieur Boulard ? Va falloir faire avec."


    Mais lorsque je lus la mienne, je fusillais l'asiatique du regard,et ouvris la bouche pour gueuler.

    "Marie-Charlotte ? Tu m'as bien regardée, espèce de connard ?!"


    Sérieux. Je descendis du taxi derrière eux, jurant à pleins poumons.

    "Putain de m..."


    Et Marie-Charlotte stoppa net, devant la beauté du lieu. Les hôtels de Vegas avaient une bonne réputation, mais j'ignorais que c'était à ce point. La beauté du lieu me coupa le souffle, ainsi que la bordée d'insultes que j'allais jeter à la figure de l'autre boulet pour le nom de bourgeoise française qu'il m'avait affublée. Je posais une main sur mon ventre, et gardais un visage fermé, mais satisfait.

    "Ce soir, on est riches, les mecs."

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MessageSujet: Re: [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12   [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12 EmptyMar 12 Juin 2012 - 18:08

Sous les yeux clos d’un homme paisiblement endormi se mêlaient les images embrumées de rêves extravagants. Résultat abracadabrant d’un organe mystérieux, visages oubliés ou caresses inespérées s’éveillaient avec une unique vraisemblance. Entrelacés, ils plongeaient l’esprit du rêveur dans un bain de pétales satinés et libérait l’essence d’un parfum d’automne. Les teintes pastels qui couvraient sa vue d’or n’avaient rien d’obscur. Elles étaient le reflet de cette mirobolante poésie qui semblait s’être saisie du règne des rois d’autrefois. Le reflet d’un monde de douceur et de simplicité aujourd’hui libéré des fils trop tendus de leurs bras de pantin. Un sourire paisible agrémenta le visage rayonnant d’un homme. Sous les imposants rayons du soleil couchant, la luminosité de ses traits rougis partageaient la belle incandescence. Et comme l’astre l’était par l’océan, elle semblait apaisée par l’étendue azure de son regard pailleté. Envoutante, la tendresse des vagues enveloppa allègrement ses chevilles tendues, agrémentant son geste d’un souffle harmonieux. Ils étaient calmes, tous les deux. Un calme serein, presqu’intangible, mais que l’on savait au fond de nous façonné dans la porcelaine. La faiblesse éthérée des plumes séraphiques d’un ange.

Sursaut. Brusquement, une ombre couvrit les yeux désormais plissés de la silhouette, les tâchant de noir. Les éclats scintillants du soleil s’étaient noyés dans le voile Nyx, réveillant ainsi la houle endormie. Le cœur battant, il baissa la tête tandis qu’une brûlure lancinante lui déchirait les jambes. La caresse de l’eau fraiche s’était métamorphosée en l’étau d’un métal en ébullition et deux mains intangibles semblaient désormais le tirer vers le fond, fixant la plante de ses pieds sur une plage couverte d’aiguilles. Effrayé, il leva les yeux vers le ciel. Souillé par les ténèbres, il plongeait la terre dans un monde aveugle. A présent, seul le sifflement inquiétant du vent et le remous agressif des vagues imposaient à son esprit l’incommensurable vérité. Pris de panique, il ferma les yeux. Simultanément, un millier de lames glacées se plantèrent dans sa chair.

- Hppph !*

Chaudement emmitouflé dans ses draps de soie, Emeric Kürschner s’était brutalement cogné contre le mur de la réalité. Ses grands yeux ronds encore parsemé d’une frayeur onirique fixaient nerveusement le plafond blanc. Quant à son cœur, il tambourinait inlassablement les parois de sa cage thoracique. Soupir. En fond, le bruit infernal d’un réveil. La paume endolorie du garçon se plaqua paresseusement sur le bouton qui ferait taire ses cris perçants avant de se débarrasser des draps... roses ? Poc. Une main tomba du ciel et percuta désagréablement son nez. Du bout des doigts, il dégagea le membre envahissant. Puis, lentement, il tourna la tête. A ses côtés gisait le corps assez rebutant de ce qui devait être une adolescente. Un temps, il jaugea les courbes marquées de son corps, sourcils froncés. A priori, elle avait longtemps préféré les hamburgers aux hommes. Une vraie américaine. Elle gémit. Il plissa le nez. Uch. En plus de ça elle puait la charogne. Bonjour la gueule de bois.

- Salut chéri. murmura-t-elle d’une voix encore endormie.

Dangereusement, ses grosses lèvres s’approchaient.

- Euuh…

Une minute… ? Il avait couché avec ça ?!

***
- Et je ne veux plus jamais te revoir ici !!!

SBLAM !
La porte en bois de l’une des nombreuses chambres du campus de Wynwood High School claqua bruyamment au nez de l’Allemand. Hébété, il cligna plusieurs fois des yeux, une chaussette dans les cheveux et le reste de ses vêtements pudiquement roulés en boule devant ses parties intimes. La salope ! Il lui avait juste demandé comment elle avait fait pour ne pas s’étouffer au bout de dix secondes de sport. En vitesse, il remonta son caleçon à moitié enfilé et habilla ses jambes de son jeans. D’un geste sec, il serra sa ceinture, mit ses chaussettes, son t-shirt et… et… mais où étaient ses pompes ? Merde, à l’intérieur ! Il toqua, provoquant presqu’instantanément la sonnerie d’alarme : un hurlement strident derrière lequel il avait cru cerner un mot ressemblant à « dégage ». Dépité, il haussa les épaules et se dirigea vers la sortie. De toute façon, il n’avait jamais aimé les grosses. D’un coup de pied énervant, il shoota dans la porte extérieure.

- Aïe ! BORDEL putain de m… !

Euh oui. Non seulement cette tactique ne fonctionnait que dans les mauvais films mais en plus sans semelle ça pétait les orteils. Il plaqua la poignée vers le bas, découvrant instantanément un paysage ensoleillé et… un chemin parsemé de gravier. Son visage se crispa automatiquement, transpirant la douleur avant même d’avoir commencé le supplice. Hésitant, il tâta le sol avec le bout de ses pieds. Une fois, deux fois, trois fois. Allez, allez, allez, il avait pu coucher avec cette fille, marcher là-dessus c’était une aubaine à côté ! Il prit une profonde inspiration et se lança pour de bon, le pas claudiquant et agrémentant chacun de ses exploits d’un petit « ouch » ridicule.

- HEEEY !

Hein ?
Le garçon s’arrêta et leva la tête en direction d’une fenêtre ouverte.

- Tu as oublié tes godasses !!!

BOUM !
One shoot. La paire percuta brusquement son crane et le fit tomber à la renverse. Premier réflexe, il passa sa main sur son front. Oh ben super, en plus de cernes atroces, il serait dévisagé par une bosse et un œil au beurre noir.

***
- Hein ? Kevin ? C’est quoi c’prénom de paumé ? T’aurais pas pu en trouver un plus naze, encore ?

Entre ses doigts, Emeric tenait fermement sa carte d’identité d’emprunt, arborant une expression entre l’agacement et le dégout. Reniflant nerveusement, il glissa le papier dans sa poche. C’était définitif. Il aurait mieux fait de ne pas se lever. D’un coup d’œil, il lança un regard sombre au Japonais souriant. En plus ce petit imbécile trouvait ça drôle. Un fois de plus, ses yeux se levèrent au ciel. Quant à ses mains, elles se glissèrent dans les poches moelleuses de son pantalon. Il haussa les épaules. Tant pis. Il lui ferait la gueule pour la fin de la journée. Oui, enfin ce brouillard d’amertume s’évapora à peine eurent-ils posé leurs pattes sur le macadam de las Vegas. Et quand ils aperçurent la splendeur de l’hôtel, la jouissance. Devant eux s’étalaient des centaines de mètres d’eau surplombés de magnifiques répliques d’authentiques maisons vénitiennes. Sur les flots voguaient fièrement quelques gondoles contribuant superbement à cette atmosphère lyrique. Un sourire s’étala sur le visage défiguré.

- Bon choix. commenta-t-il.

Bon. Prendre plaisir à se préparer ne serait pas difficile, cette fois.

- Mais suspicieux, quand même. T’as besoin de pecho une romantique, toi, maintenant ?

*Magnifique onomatopée. 8)
(Pouah j’aime pas la police, j’avais oublié à quel point).


Dernière édition par Emeric Kürschner le Sam 16 Juin 2012 - 14:22, édité 2 fois
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MessageSujet: [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12   [Abandonné]1.1. The Venetian ▬ 16.06.12 EmptyMar 12 Juin 2012 - 0:30

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Depuis quelques semaines, Hanazawa-san et Maeko-chan avaient été recrutés par un certain Emeric... pour participer à une énorme arnaque. Ils s'étaient rencontrés dans un casino, et le jeune homme leur avait parlé d'une technique qu'il appelait compter les cartes. Bien vite, ils avaient recrutés Ginger et Eva, deux rousses flamboyantes, et à eux 5, ils formaient " The Players ". Les rôles avaient été définis, tant en jeu qu'en dehors. Pour sa part, Jiro-kun était Gorilla, et son rôle consistait à miser gros aux tables indiquées par Gin' et Mae', en feignant d'être alcoolique, par exemple. En dehors, c'est lui qui se chargeait d'organiser leurs sorties. Pour cette première fois ensemble, il avait donc la pression. Leur entrainement avait porté ses fruits, ils avaient rassemblé une certaine somme d'argent, puisée directement dans leurs économies personnelles (surtout celles des plus riches d'entre eux, par conséquent, lui-même) et s'apprêtaient à la mettre en jeu le week-end du 16, à Vegas. Vegas, c'est tout ce que les autres avaient souhaité. Pour le reste, il était libre de choix. Comme son anniversaire tombait le lendemain, dimanche 17, Jiro avait mis les petits plats dans les grands, surtout qu'ils logeaient sur place de samedi à dimanche. Leurs comptes Twitter respectifs fourmillaient de messages à ce propos, tant ils étaient enthousiastes à cette idée.
Première étape : leur obtenir de faux papiers d'identité. Pas compliqué. Du tout. Il les avait sous les yeux...

Nom : TAM
Prénom : Shing Wai
Nationalité : Chinoise
Âge : 19 ans
Nom : DONOVAN
Prénom : Kévin
Nationalité : Américaine
Âge : 30 ans
Nom : WANG
Prénom : Rinne
Nationalité : Japonaise
Âge : 22 ans
Nom : HERTAY
Prénom : Marie-Charlotte
Nationalité : Française
Âge : 29 ans
Nom : PETROVITCH
Prénom : Alicia
Nationalité : Russe
Âge : 25 ans

Respectivement : lui-même, Emer', Maeko-chan, Eva et Ginger. Un sourire étirait ses lèvres pulpeuses, face aux noms dont ils se retrouvaient affublés. L'étape suivante avaient été la plus amusante : choisir un hôtel. Comme Maeko faisait partie du voyage, il avait voulu lui faire un petit clin d'oeil en réservant dans l'hôtel le plus grand du monde (7000 chambres !!!) : The Venetian. Quasiment une réplique de Venise, la ville des amoureux, en Europe. Cette idée lui avait plu. 5 suites de luxe les attendraient donc à leur arrivée sur place, situées au même étage. Il avait pris une suite par personne, mais espérait secrètement que la sienne reste vide durant la nuit... Il n'avait à vrai dire qu'une idée en tête, après avoir gagné un fric monstre : le flamber toute la nuit, en faisant la fête jusqu'à épuisement. Perspective alléchante. Enfin, faire la fête... ou autre chose. Mais c'était inavouable, ça. Soit.
Les billets d'avion et leurs nouveaux papiers en poche, il rejoint ses camarades à l'aéroport. Il procéda à la distribution générale et les adolescents embarquèrent pour un voyage de quelques heures, qui les déposa à Las Vegas à 16h48. Quand sa chaussure de luxe, estampillée Dior, foula le sol de cette merveilleuse ville, Jiro-kun ne pu réprimer un frisson d'excitation. Le programme était le suivant : se rendre chacun dans leur chambre, enfiler leurs déguisements si déguisements il y avait (au choix de chacun), et se retrouver à l'intérieur du casino de l'hôtel (en feignant ne pas se connaître, évidemment) aux environs de 19 heures. " Vegas... nous voilà ! " lança-t-il, excité comme une puce. Il fit un clin d'oeil à ses nouveaux amis et entreprit de héler un taxi, qui les mènerait jusqu'au Venetian.

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