GAG : Ginger Avalon Green [OVER]

Age : 20 ans
Date et lieu de naissance : 10 Avril 1992 à Aberdeen
Classe : Diplômée
Confrérie : Ancienne Lambda (son équivalent à Aberdeen)
Riche ou boursed'étude ? Riche

« ROUSSE ! Cheveux de feu, cheveux de souffre ! Et pourtant... Ce n'est aucunement ta couleur naturelle. Toi, comme tes sœurs, êtes nées brunes. Mais seule Blake a fièrement gardé cette teinte alors qu'Eden préfère apporter une touche blonde à sa chevelure. Tandis que toi, tu honores l'un des sens de ton prénom -enfin, ce n'est pas pour ça hein- en les teignant dans des tons roux -parfois rouges même- mais, il t'arrive d'avoir des périodes où tu les laisses reprendre un aspect plus naturel qui se situe entre le brun et le châtain foncé. Ton iris est bleu, tirant légèrement sur le vert clair sous certaines lumières et c'est l'un des atouts que tu mets le plus en valeur, quitte à en exagérer parfois le trait -de crayon khôl. Tu te maquilles moins souvent les lèvres bien qu'il t'arrive de faire quelques excentricités mais vraiment, tu préfères concentrer cela sur ton regard. Pour ce qui est du domaine vestimentaire, tu n'as pas peur de ce que l'on peut penser même si ton but n'est pas de te faire remarquer. Longues robes, tissus superposés, transparences, dentelles, accessoires en tous genres et l'héritage de ton père t'a fait faire quelques folies supplémentaires dans ce rayon. Si pour certains, tu t'approches dangereusement du mauvais goût, pour toi, ce n'est que de la classe incomprise et que ça ne vaut pas le coup d'écouter les médisances. »

« Pas la plus calme, pas la plus survoltée. Pas non plus un juste milieu, ça, ça n'existe pas dans cette fratrie. Toi, Ginger, tu te demandes encore comment tu as pu passer dix-huit années dans la même ville du fin fond de l'état de Washington, dans le Nord Ouest des États-Unis d'Amérique. Bien sûr, tu parviens à tenir en place plus facilement qu'Eden mais dès que l'occasion s'est présentée de faire une virée entre sœurs pour visiter tout le pays, tu n'as pas hésité une seule seconde à prendre le volant du van. Mais une année à suffi à te lasser et maintenant tu es bien contente d'être installée. Revenons plutôt au sujet initial : ton sale caractère. Tu es assez têtue même quand tu sais avoir tort - et généralement, tu le sais très bien- pourtant, que l'autre ait le dernier mot t'agace au point que tu ne peux t'empêcher d'argumenter jusqu'à ce que soit l'un de vous se lasse. Mais tu ne changes pas radicalement d'humeur, il te faut du temps pour pouvoir passer du rire aux larmes ou l'inverse, d'ailleurs, les gens lunatiques, tu ne les supportes pas du tout, tu les évites et même traitement pour ceux qui sont extrêmement susceptibles et possessifs. Les suicidaires aussi ont tendance à te faire fuir. Bien sûr, tu peux aisément comprendre que ceux qui ont ou ont eu une vie de merde ressentent le besoin d'y mettre fin mais, si l'un de tes proches se conduisait comme tel, il aurait droit, au meilleur des cas, à tes reproches, au pire, à quelques baffes et une bonne grosse crise. En revanche, ceux que tu appelles les "pseudo-suicidaires" -comprendre ceux qui se plaignent en permanence en disant qu'ils feraient mieux de crever alors qu'en fait, la seule chose qu'ils veulent est qu'on les remarque, ou autres personnes qui passent leur temps libres avec une lame de rasoir en pendentif, ceux-là, tu préfères les ignorer et si vraiment, l'un d'eux venait te raconter leurs conneries, ils auraient le droit à quelques phrases sèches avant d'être snobés. Pour toi, la vie a bien trop de valeur pour qu'on s'en amuse ainsi. D'ailleurs, tu n'as pas voulu la gâcher en passant des années scotchée à une chaise d'école, aussitôt ton diplôme acquis, tu t'es mise au volant de ton van avec Blake et Eden et quelques temps avant de vous installer à Miami, tu as entamé les recherches d'emploi pendant que tes sœurs entamaient les inscriptions à leurs nouveaux établissements scolaires. Hmm, nous allons peut-être un peu loin dans les détails mais, dans tous les cas, tes sœurs savent très bien qu'elles peuvent compter sur toi. Tes amis aussi bien sûr, surtout Charlie Williams que tes sœurs et toi connaissez depuis votre enfance. Tu es une personne entière, alors oui, ça engendre pas mal de défauts mais ça inclue aussi des qualités que tes proches apprécieront. Bien que Blake ait souvent réussi là où tu as échoué pour ramener Eden sur le droit chemin, tu n'as jamais laissé tomber cette dernière lorsqu'elle allait trop loin, au contraire, tu étais la première à sortir faire la bringue avec elle et faire la conne, certes mais surtout la première à chercher à la stopper avant qu'il ne soit trop tard. Tandis que Blake avait plutôt tendance à réparer les pots cassés le lendemain. Cela t'a valu quelques conflits avec tes deux sœurs puisque tu t'énervais pour arrêter Eden dans ses délires puis râlais contre Blake pour n'intervenir qu'après coup. Enfin bref, le reste, tu te débrouilleras pour le faire découvrir au monde.»

« C'est tellement beau un homme qui dort...

Ginger Avalon, Blake Ivory et Eden Gemma...
Ginger Avalon Green ! Ginger Avalon, première fille sortie du vagin de Madame Green, née Virginia Skinner. Skinner... Skinner... Ça ne vous dit rien ce nom ? Allez, réfléchissez un peu ! Si je vous dit Alisa Ophélie Milana Skinner-Katina, ça vous est familier ? Dans tous les cas, je vais vous raconter une petite histoire de famille, tout le monde aime ces histoires là, il y a toujours un paquet de détails croustillants.
Dans la famille Skinner, il y a deux enfants : Virginia, l'aînée et Sean son cadet. Sean a fait des études et très vite a monté les échelons d'une entreprise avant de finalement monter la sienne, ce qui lui a valu une reconnaissance professionnelle et quelques richesses en plus de celles héritées de son père qui n'avait d'yeux que pour lui, considérant que sa fille ferait facilement la potiche auprès d'un homme fortuné. Et ce fut le cas ! Jusqu'à ce qu'elle ne supporte plus son mari. Mais revenons-en à Sean, un instant. Sean est donc, comme vous l'avez si bien deviné, mon oncle. Il s'est trouvé une belle russe lors d'un voyage d'affaires mais le meilleur dans cette histoire est qu'il a charmé une future comtesse, descendante de la lignée Soumarokov-Elston fièrement représentée par sa propre mère. Donc Sean et Alexandrovna ont passé quelques courtes années ensemble avant que Sean se lasse des neiges russes. Sean est donc revenu aux États-Unis, son entreprise et sa demeure à Los Angeles et pendance ce temps, notre mère avait fait sa vie à Aberdeen, une petite ville près de Seattle.
Donc pour répondre aux petits curieux, mes sœurs et moi avons connu Alisa mais, surtout à partir du moment où elle s'est installée chez son père. Nos contacts furent plus souvent par téléphone, internet et correspondances jusqu'à... Ahah, suspens, revenons de mon côté un moment. Blake, Eden et moi sommes nées le 10 Avril 1992 -pile un an après Alisa - à Aberdeen, près de Seattle, dans l'état de Washington, au Nord Ouest des États-Unis d'Amérique. À partir de nos huit ans, nous avons vécu uniquement avec notre mère puisque notre connard de père s'était barré à Londres, sa ville natale. Eden a coupé les ponts avec elle dès qu'elle l'a pu -comprendre dès qu'il est possible pour un enfant de choisir avec quel parent vivre- donc à l'âge de treize ans. Blake et moi continuions de le voir à chaque vacances jusqu'à ce qu'à seize ans, je trouve enfin la raison à force de me disputer avec lui et décide donc de cesser de le voir et de lui parler. Alors seule Blake restait assidue et nous lâchait à chaque vacances pour voir cet enfoiré, quelque part, elle profitait de sa fortune mais, je pense qu'au fond, elle l'aimait réellement et a toujours cherché la réciprocité dans leur relation. Elle n'a jamais voulu nous en parler mais je le sentais dans son regard, sa façon de parler. Enfin bref, à 18 ans, Blake et moi obtenions nos diplômes de fin de lycée et décidions alors de passer une année sabbatique en road trip dans tout le pays. Mais cela ne fut possible vraiment qu'à cause d'un événement survenu quelques mois plus tôt. Notre père était décédé. Ce con ne nous avait jamais parlé de son cancer du foie -sûrement bien aidé par son alcoolisme- et avait donc clamsé seul dans son lit, nous laissant alors sa fortune en héritage, ainsi que sa demeure londonienne. Blake y passe quelques fois. Eden refuse catégoriquement d'y mettre les pieds et moi, j'hésite encore. Donc, nous avons passé un an à rouler dans le pays, en avons profité pour rendre visite à Charlie -que nous connaissons depuis notre enfance car ses parents et les nôtres sont de vieux amis- à New York et alors que nous n'avions pas la moindre idée concernant notre dernier arrêt ou alors retourner à Aberdeen, le nom de la ville de Miami est venu à plusieurs reprises dans la conversation. Elle songeait à fuguer depuis un bon moment et pensait que c'était là, la destination idéale. En Mai 2011, elle s'y installa finalement et en Septembre, nous devions bien trouver nous aussi où aller pour les rentrées scolaires d'Eden au lycée et de Blake en université. Et moi, je n'allais pas passer ma vie sans travailler, évidemment. Donc Charlie nous donnait des nouvelles, de temps en temps, sur sa nouvelle vie tandis qu'en Juillet, nous entamions les inscriptions via Internet pour mes sœurs, la recherche d'un appartement pour nous trois et d'un boulot pour moi. Entre temps, nous eurent des nouvelles de notre cousine Alisa. Pour je ne sais quelle raison, elle était retournée en Russie, chez sa mère. Je ne lui ai jamais demandé, nous n'étions pas tellement proches, à vrai dire. Mais, je lui ai conseillé de nous rejoindre si elle le voulait. Du reste, elle en faisait ce qu'elle en voulait, je n'allais pas chercher plus loin. Aujourd'hui, j'avoue avoir quelques regrets concernant nos rapports. J'ai entendu un paquet de choses sur elle cette année, je l'ai même croisée au bord des larmes, les joues creuses, des bleus sur les surfaces de peau visibles. Pourtant, nous ne nous sommes pas davantage parlées. D'après Eden, Alisa avait des relations conflictuelles avec certaines personnes du lycée et elle a fini par partir fin Février avec une jeune homme de sa classe. Tiens, je vais lui envoyer un texto pour demander de ses nouvelles.»

«De Ginger, à 02:56
Bonsoir Ali', je pensais à toi à l'instant,
demandes pas pourquoi. Bref.
Je voulais avoir de tes nouvelles.
On s'appelle demain ?
Bises

Ginger, l'une de mes cousines. Peut-être la seule qui pense encore à me donner de ses nouvelles, enfin, brièvement mais, nous avons tous nos occupations. En ce qui me concerne, je vis à présent à New York avec Rogdaï -quelle surprise, n'est-ce pas ?- et pendant qu'il exécute ses missions, j'ai de quoi passer le temps entre la fin de mon année en Senior Year et mon job à mi-temps pour économiser pour mes études d'Histoire, qui commenceront en Octobre, et payer une partie du loyer. Car oui, j'ai cessé de vivre sur les fortunes des Skinner et des Katina, ma grand mère maternelle me hait pour ça et je m'en porte bien. Il est 3h du matin, Rogdaï est endormi tandis que, pour la première fois depuis Février, je tarde à rejoindre Morphée. Demain, j'aurai des examens à passer pour obtenir le diplôme de fin de lycée, j'ai révisé une partie de la soirée et là, je stresse un peu. Avec Rogdaï, on s'est un peu pris la tête parce qu'il voulait me rassurer, jusqu'à ce que je lui fasse comprendre que j'avais juste besoin de m'aérer un peu l'esprit avant de dormir. Mais vous savez quoi, quand je le regarde dormir, j'en oublierai presque le reste.

C'est tellement beau un homme qui dort...

Je réponds alors à Ginger en vitesse, règle le réveil pour 7h et rejoins celui qui a tout l'air d'un ange lorsqu'il ferme les yeux et la bouche.»

«De Alisa, à 03h02
Hey Gin ! Tout va très bien ici !
Ça fait longtemps qu'on s'est pas contactées !
Je t'appellerai demain après mes exams :)
Bisous

Parfait, je peux dormir un peu avant de m'échapper. J'ignore qui il est mais, je ne compte pas le savoir même si, je reconnais qu'en le regardant dormir, l'air innocent et doux, il me donnerait envie d'en faire mon nouveau doudou, de le garder dans mes bras chaque soir après une nuit torride, de m'en servir pour faire battre mon cœur tellement fort qu'il en exploserait pour finalement me faire dorloter comme si nous étions ensemble mais... non. Je sais qu'il m'emmerderait très vite au quotidien. Je partirai dans deux heures, comme s'il s'agissait d'une sieste. N'empêche...

C'est tellement beau un homme qui dort.