Katherine H. Warner.

☝Age : 17 ans.
☝Date et lieu de naissance : Austin. Texas. Un 19 avril.
☝Classe : Senior year.
☝Confrérie : Sigma Mu ϛμ.
☝Riche ou boursed'étude ? RICH BABY.

«Moi? A quoi je ressemble? Et bien c'est simple, je suis une fille, j'ai le malheur de plaire aux garçons, j'ai des cheveux longs et blond, des yeux foncés. Je me considère comme une fille mince, et les autres ne tardent pas à me le faire remarquer... ou même à me jalouser. Oh, mais vous avez, ça je m'en fiche. Des putes qui jalousent y'en a partout, ça me donne juste le goût de les baver pour qu'ils en aient plein la gueule, de ma beauté. Je n'ai pas de style en particulier, je peux avoir l'air d'une motarde avec mes vestes en cuir, ou d'une petite princesse avec mes robes et mes cheveux frisés. Je porte ce qui me plaît, tant pis si les autres n'aiment pas. Selon les gars, j'ai une démarche qui ferait rêver les mannequins et les tops modèles. Par contre, si j'écoute les filles, j'ai simplement l'air d'une grosse agace. J'aurais tendance à approuver ce que les mecs disent, même si ceux-ci, malgré toutes leurs tentatives, ne me font qu'a peine tourner la tête. »

C'est court, je m'excuse. ><

Katherine, la rebelle, celle qui semble au-dessus de tout, du monde, du ciel. Avec ses cheveux blond, son regard perçant, qui vous prend de haut pourra aussi bien vous faire craquer que vous mettre en colère. Car oui, c’est son attitude que les gens aiment, les petites rebelles plaisent aux garçons semblent-ils. Vous serez déçus, mais ça, vous le devinerez plus tard. Ou pas. Bref, Katherine c’est la rebelle au cœur en or, elle est fidèle, gentille bien que méfiante et souvent sarcastique dans ses propos. C’est tout de même une fille magnifique avec qui les problèmes s’envolent, avec qui le plaisir s’amplifie et c'est bien sur, une personne qui sais comment consoler les gens. Malgré toutes ces qualités qui ne font qu'embellir l'image de la jolie jeune fille, Katherine reste la rebelle séchant les cours, fumant, buvant, faisant des fêtes qui finissent toujours par de grosses gueules de bois. Elle déteste qu'on la remette a sa place, qu'on lui dise que ce qu'elle fait n'est pas bien pour elle, car elle veut vivre comme bon lui semble, c'est un loup solitaire. Elle mène sa propre vie sans vraiment savoir ou elle va se rendre, mais ça lui plaît ainsi. Tant qu'a avoir des problèmes dans sa vie, pourquoi pas faire de sa vie quelque chose de plus palpitant, justement pour oublier ces problèmes? Et c'est comme ça qu'elle pense, cette jeune femme.
De plus, elle est, comment dire... paranoïaque. Elle s'imagine plein de choses, qu'on parle d'elle dans son dos, qu'on l'insulte, qu'on sache ce qu'es son secret, et ça l'énerve. De toute manière, Katherine est facile à mettre en colère. L'avoir accroché en marchant trop prêt d'elle, avoir fait une remarque sur ses goûts farfelus en matière de musique ou tout simplement l'avoir regardé trop de travers aura tôt fait de la faire exploser. C'est une vrai bombe, et ça, dans tous les sens du terme.
Elle adore aussi le gros rock, c'est une fan de musique qui bouge, qui pète, qui crache. Quelque chose qui défoule sera toujours le bienvenue chez Katherine.

Jour 1.

« Bienvenue dans ta nouvelle maison ma chérie! »
Eh oui, vous l’aurez deviné. Je viens de déménager, à Miami. Loin de mes amies et amis. Loin de tout ce qui m’étais familier. J’aurais envie de pleurer jusqu’à ce que mon corps se dessèche, mais vous ne comprendriez pas pourquoi. C’est un secret. Personne ne le sait, même pas mes parents, qui ne semblent même pas savoir que je suis si triste. En même, avec l’air blasé que j’ai adopté il y a de cela quelques jours, il est difficile pour eux de savoir ce que je vis. Pour eux, c’est une passe de ma vie, que tout reviendra à la normale. Pff, ce qu’ils sont idiots ces parents. Ne rien comprendre comme ça, ne pas comprendre sa propre fille, la seule qu’ils ont eue d’ailleurs. Bref.
Avant, j’habitais à Austin, au Texas. Un endroit chic, que j’adorais. Les gens étaient sympathique, ils ne se prenaient pas la tête pour des conneries. Il faisait chaud, beau, j’avais beaucoup d’amis, nous faisions plein de fêtes qui n’en finissait plus de finir, et j’aimais vivre là-bas. Malheureusement, mon père, un mec plein aux as, travaillant à la tête de la police, fut obligé de changer de département et d’aller travailler à Miami. Une décision qui me brisa le cœur, bien sûr, car j’étais obligée de les suivre. Comme si j’étais leur chien de poche, leur fifille d’amour qui était censé leur obéir au doigt et à l’œil. Ça m’a dégoûtée à vie. J’ai été obligée de laisser tomber mes amis d’enfance pour venir ici, dans un endroit inconnu, plein de gens inconnus, qui me dévisageaient car j’étais aussi inconnue à leurs yeux qu’ils l’étaient à mes yeux. Je n’aime pas cet endroit. C’est désagréable. Je veux retrouver mon Texas d’avant.

Jour 2.

Je viens de défaire les cartons. La maison est énorme, et ma chambre fait quatre fois ce qu’elle était avant. Tout de suite, je me suis barricadée comme une pauvre folle avec ma radio placée sur un meuble récemment mis dans ma nouvelle chambre. System of a down crache ses morceaux, passant de Chop Suey a Toxicity. Ça me détend, ça me défoule, j’adore. J’aurais besoin de parler à mes amies, mais mes parents ont refusés que je garde contact avec elles. Ils veulent vraiment que je recommence ma vie à zéro. Selon eux, ces amies me rendaient malade, différente, et ils ne voulaient plus de la Katherine cinglée… ça ma refroidie, ça. Genre, tes parents te traitent de cinglée, tu dois réagir comment? En plus, demain je dois aller en cours, dans un lycée… un putain de lycée, déjà que je détestais le miens d’avant…
Je suis loin d’être la plus chanceuse, n’es-ce pas. J’aurai l’air aussi sociopathe qu’avant, sauf qu’en plus, comme les gens ne me connaissent pas, ils jugeront plus vite, parleront dans mon dos et…
Oh et puis, je laisse ce journal pour aujourd’hui.

Jour 3.

Je reviens de ma première journée au lycée. Je. Vais. Vomir. Les gens sont idiots, je déteste cette ville, je déteste tout ce qui s’y trouve, les gens ne sont même pas capable de socialiser sans vous juger, j’en ai déjà marre.

Fuck ce journal, vous en savez assez de ma vie. J’en ai marre, je veux simplement retrouver mon Texas d’avant.