Et un artiste de plus à Wynwood ! [FINI]

Age : 16 ans
Date et lieu de naissance : Le 14 février 1996, à Southampton, Angleterre
Classe : Sophomore Year
Confrérie : Alpha Psi
Riche ou bourse d'étude ?

« Ici, tu décris ton personnage physiquement. Son style, sa morphologie, s'il a les cheveux en pétard, ou raides, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de cent cinquante mots.
Physiquement, George passerait presque pour un garçon banal au premier abord. Pas bien grand, il a un visage rond qu'il n'aime pas vraiment, des cheveux soignés et bien coiffés d'un noir de jais. Dès qu'on le regarde, on sait qu'il est anglais ; par son style vestimentaire notamment. Il est toujours habillée de manière très élégante, souvent avec une chemise et des mocassins cirés, quand ce n'est pas en complet gris foncé avec cravate. Bien sûr, il sait aussi se faire plus décontracté, sait se fondre dans la masse, car une tenue chemise-pantalon-cravate ne fait pas des plus seyantes en soirée ou en balade sur la plage. Dans ce cas, vous le trouverez avec des lunettes de soleil de marque, un tee-shirt manches courtes, un jean banal. Même s'il est très riche, vous ne le verrez jamais étaler ses richesses à outrance, ce n'est juste pas son style. A part ça, je disais donc que George a un physique banal : une peau pâle de pur britannique, des cheveux noirs. Là où il est un peu fier de son physique, c'est au niveau des yeux, bleus lagon, très agréables à regarder. On voit comme la mer des Caraïbes dans ses yeux. George a un joli nez aussi, ni trop gros, ni trop large, ni trop petit, mais aquilin comme il le fallait. Sinon, George n'est pas très musclé. Disons juste qu'il a une belle silhouette svelte qui lui va bien, et qu'il n'a jamais besoin de régime pour se pavaner sur les plages l'été. »

« Maintenant, tu décris le caractère de ton personnage. Ses tics, ses manies, dépressif, ou alors super sociable, c'est toi qui choisis. Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de cent cinquante mots.
George Julian Andrews a une personnalité complexe, comme les deux faces d'une pièce ou l'ombre et la lumière, et c'est lui qui décide si vous aurez le gentil George ou le méchant George. Mais de manière générale, George est un jeune homme gentil et amical qui se montre le plus souvent généreux et tolérant. Il a aussi fait partie des scouts durant son enfance, et cela l'a aidé à forger un caractère de battant de courageux. Envers son pays, la belle Angleterre, George se montre très patriote, voire même chauvin, comme aiment à dire les mauvaises langues. Il vous ignorera si vous le traitez de ''rosbif'', se défendra si vous dénigrez son pays, ses origines et George lui-même. Mais bon, lui ne se moque pas des Américains, alors c'est bon hein ?! Oui bon, je m'emporte là. Il y a donc le bon George et le George plus mauvais, plus négatif. C'est celui-là qui a régné pendant un petit moment de sa vie. Ce George-là répond à la moindre provocation, est entêté, fourbe, rude. Certains diront que George est un pur schzizophrène, ce qui serait vrai s'il tuait des gens. Enfin bon, ne parlons pas de choses comme ça. Après tout, ce sera plutôt à vous de découvrir toutes les facettes de sa personnalité en le côtoyant et en apprenant à le connaître.

« Pour terminer, il nous faut savoir ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage. C'est totalement libre. Tu peux le faire sous forme de journal, de RP, avec des chapitres... Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de deux cent vingt mots.
Mon histoire ? Elle est longue, assez sombre et compliquée. Ca commence par une nuit de Février dans une grande maison victorienne avec vue sur le port. Tempête de neige dehors, radiateurs allumés à l'intérieur. Il est aux alentours de vingt-trois heures, et ma mère, Jane Andrews, accouche seule dans son lit, juste accompagnée et aidée par deux sages femmes. Seule, en effet, car ce salaud qui est mon père a quitté ma mère quand il a apprit qu'elle était enceinte. Il n'avait jamais eu le sens des responsabilités. Et si ma mère a voulu accoucher à la maison, c'était par simple confort et aussi comme une sorte de tradition. Dans ma longue famille, qui perdure depuis le XVIII^e, toutes les femmes ont accouché à la maison. Ne me demandez pas pourquoi. Au début, donc, il n'y eut que moi, tout petit, insignifiant, et ma mère, heureuse d'avoir enfin un enfant après plusieurs fausses couches. Ma mère devint le centre de ma vie pendant mes trois années suivantes, les trois années où elle restait célibataire pour s'occuper exclusivement de moi. Elle était pianiste, et c'est elle qui m'a fait découvrir la musique. Trois ou quatre fois par semaine, je m'asseyais au piano juste à côté d'elle et la regardait faire courir ses doigts sur les touches blanches et noires du piano. La musique me rendait comme hypnotisé. Ma mère le voyait, en souriait. A mes quatre ans, je lui demandai si je pouvais prendre des cours de piano. Elle dit qu'elle préférait m'apprendre elle-même. C'est ainsi que je toucha un instrument de musique pour la première fois de ma vie. Je ne le savais pas encore, mais à peine cinq ans après j'apprendrai la guitare, formerait un petit groupe et donnerai mon premier concert. En attendant, je m'entraînai avec acharnement, chaque jour, chaque nuit, et cela me permettait de me concentrer sur autre chose pendant que ma mère roucoulait avec son nouvel amoureux. C'était un mec sympa, heureusement, lui, il aimait les enfants, s'occupait de moi comme un père, me consolait quand j'avais de la peine, me gardait quand ma mère s'absentait. Ma mère était vraiment très amoureuse de cet homme. Il s'appelait David Hammer, il avait vingt-six ans, et une fille d'un précédent mariage, un peu plus jeune que moi, de quelques semaines à peine. Je me souviens que moi et sa fille traînions souvent dehors. Puis, cette fille que je considérai comme une amie devint ma demi-sœur quand David épousa ma mère. J'étais heureux, j'avais environ huit ans. Jusqu'à mes douze ans, je vécus parfaitement heureux, j'avais retrouvé un père. Mais voilà, ça ne pouvait pas durer. En avril 2008, ma mère mourut. Morte d'une balle perdue lors d'un règlement de comptes entre deux gangs. Ma demi-soeur et mon baeu-père furent aussi triste que moi, voire même plus. Lentement, je vouai une haine envers ceux qui avaient tué ma mère. Une haine contre la violence même. Je devenai allergique au crime et à la violence, car cela avait pris ce qui me restait de ma famille biologique. Et puis, un autre drame assombrit encore ma vie et mon horizon obscurci : mon père se retrouva en prison, pour une sale histoire de braquage. Même si j'avais honte de lui, je me décidai à lui rendre visite. Auparavent, je ne le connaissais que par le biais de photos ou par discussions téléphoniques. Lorsque je ressortit de la salle des visites, je sentit que j'aimai à nouveau mon père. Il m'avait comme reconquit, m'avait montré une personnalité plus douce et plus tolérante que celle que je lui connaissais. J'avais comme deux familles maintenant, ou plutôt une famille et une autre entre parenthèses. Je retrouvai la joie de vivre, écrivai des chansons. J'avais maintenant seize ans, j'étais beau, et j'avais de bonnes notes à l'école. Mais je m'ennuyai, l'Angleterre ne me plaisait plus, je voulais du soleil. Ainsi on m'inscriva à Wynwood High School, Miami, où je pourrai commencer à prendre mon indépendance, et aussi pour enterrer un lourd et honteux secret. Oui, un secret... Quelque chose que j'aurai voulu oublier, mais la mémoire n'est pas un bureau où l'on peut jeter des choses à la corbeille. Quelque chose de gênant, de honteux. Nous sommes en Mai, il fait beau, et je fais une dernière bise à mon beau-père et à ma demi-soeur avant d'entrer dans le pensionnat. Ils m'ont emmené eux-mêmes, sans devoir me payer une somme rondelette pour le train ou l'avion. Et, tandis que j'entre dans le grand hall lumineux, je me souviens de ma demi-soeur qui m'avait murmuré : "Tu ne restera peut être pas seul à Miami. Je m'arrangerai pour te rejoindre." En attendant, une nouvelle vie démarre pour moi, loin de mon Angleterre natale. »