Wynwood University
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Dylan S. Jenkins

Dylan S. Jenkins


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 693
Je suis âgé(e) de: : 30

Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyDim 12 Aoû 2012 - 4:43

Maintenant que nous sommes dehors je peux enfin souffler un peu, la soirée touche à sa fin et nous allons certainement rentrer sagement. Nous ne sommes pas des surhumains et nous en avions déjà fait beaucoup aujourd’hui, des activités, des moments, tous plus inoubliable les uns que les autres. Mais cette brise fraîche me fait comme l’effet d’un réveil brutal, parce que tout est calme autour de nous. Je sens mon rythme cardiaque taper dans ma tête, et c’est certainement dû à l’alcool que nous avions bu toute la soirée. Je ne suis certainement pas ivre morte, mais j’ai un petit coup dans le nez dirons-nous. Pendant que le lui parle , j’adosse mon dos contre sa voiture, pour me soutenir, parce que je commence à avoir des courbatures un peu partout, ce qui me vaudra sans doute une très très longue nuit de sommeil, en rentrant je risque de m’écrouler encore toute habillée sur mon lit et je lutterais certainement un moment, pour me remémorer toute cette journée qui n’appartient désormais qu’à nous.

Il me regarde dans les yeux avant de me répondre. On doit avoir l’air un peu niais de loin à sourire comme ça tous les deux, mais bon entre nous, les autres je les emmerdes. Aujourd’hui était notre journée, et même si cela ne devait pas l’être, et que tout s’est fait sur le simple coup d’un sac de sport meurtri, pour –presque- rien au monde je décrocherais ce sourire de nos visage. Grace à lui je me suis découvert un côté complètement dingue, des choses que jamais je n’avais faite avant, et je l’ai ai faites, bien entendu, parce que j’en mourrais d’envie. Non il ne regrette pas, c’est ce qu’il m’affirme, et je le sens sincère. Alors je penche ma tête sur le côté comme pour le remercier. De quoi ? De m’avoir tenue compagnie de m’avoir fait découvrir tout ça, d’être ce qu’il est… Et merde. Les fringues. Combien de fois m’en suis-je souvenue, pour ensuite les oublier la minute d’après ? On ne va pas compter nous sommes d’accord. J’irais voir demain s’ils y sont toujours, sinon tant pis pour moi

« Pour rien au monde j’échangerais ces moments contre trois tee-shirts et deux petites culottes. »


Okay, on va se mettre d’accord, c’est peut-être l’alcool qui viens de me faire dire ça. Même si au fond je le pense, la formulation n’était sans doute pas la meilleure. Mais c’est un compliment en soi. Après quelques rires supplémentaires il vient m’ouvrir la porte côté passager en me disant qu’on ne perd pas les bonnes habitudes. En effet, et je trouve cela d’autant plus mignon. Je passe ma main sur son dos dans une caresse pendant que je grimpe non sans un gros effort dans la voiture, mes cuisses me tirent, me font un mal de chien, mais je sais un faire abstraction. Et nous voilà reparti, je pose ma tête contre la vitre, tout en le regardant conduire, juste le bruit du moteur, ces lumière qui défilent autour de nous, et sa main sur le levier de vitesse, que j’avais envie de prendre, ou de poser la mienne dessus, juste comme ça. Bizarrement j’ai un peu mal au ventre plus nous nous rapprochons du lycée, et ce, peut-être parce que au fond j’ai peur de ne plus jamais le revoir après tout ça.

Et voilà nous y somme, je jette un coup d’œil par la fenêtre pour voir ma chambre, d’un air un peu dépité, sans que Jude ne puisse le voir. Je vérifie aussi sa moto, elle est toujours là, et en un seul morceau. Et maintenant ? Maintenant, il se détache et me fait signe de sortir de la voiture, je m’exécute donc quand il me dit qu’il me raccompagne jusqu'à mon entrée. J’esquisse un petit sourire discret, comme si au final c’était ça que j’attendais qu’il me dise. Ensemble nous avançons, et nous nous plantons là, l’un en face de l’autre. Qui de nous deux va prendre la parole en premier ? Parce que là, tout de suite, je ne sais vraiment quoi lui dire qui ne fasse pas trop cliché. Pas un de plus. J’oberve sa main se tendre vers moi et me demander de lui donner mon sac. J’arque un sourcil, et instantanément resserre mes doigts dessus. Je me doute bien qu’il ne va pas me le voler ou quoi, c’est juste… la façon dont il m’a dit ça. Il se rattrape et son sourire me fait clairement craquer, alors je lâche un peu la pression.

« Tu es le mieux placé pour savoir que je te fait confiance… Attend je le cherche, sac de fille… tu vas jamais le trouver la dedans. »


C’était donc mon téléphone qu’il voulait. Après une mini-bataille avec tout ce qui trainais dans le sac, je le trouve enfin, et cette fois ci je suis certaine que ce n’est pas pour me le voler, je lui tends, et l’observe me marquer son numéro avant de me le redonner, je le serre dans ma main et lui affirme. « Tu peux être sûr que je n’y manquerais pas… » Et voilà nous sommes à l’instant fatidique, les au revoir. Et dieu sais que je n’aime pas ça. Je me retiens même de sortir un petit ‘voilà voilà… ‘ Mais il prend les devants, et m’embrasse sur la joue après m’avoir souhaité une bonne nuit. Je passe ma main dans sa nuque en même temps et lui rend son bisou. « Dors bien petit prince… »Pendant qu’il avance à reculons, je fais de même pour ouvrir la porte du bâtiment, une fois à l’intérieur, j’attends qu’il s’en aille complétement pour faire quoi que ce soit. Je veux profiter de la moindre seconde. Avant de remonter, je tapote un petit sms rapide pour qui lui aussi ai mon numéro.

Il ne me reste plus qu’à rêver de tout ça, et d’espérer que toutes ces promesses ne sont pas en l’air.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyLun 30 Juil 2012 - 16:36

Dernière étape pour que la soirée finisse en beauté. Nous sommes partis en boîte. Ma jeep roule tranquillement dans les rues illuminées de Miami. Mes yeux ont une ou deux fois glissés sur les jambes de Kaylee. Nous rigolons. Nous nous moquons de tous ceux qui ont réussi à croire à notre manège. Son rire me fait sourire. Le mien semble beaucoup moins mélodique.
Une fois dans la boîte, la musique nous empêche de parler énormément. C’est bruyant et il y a pas mal de personnes. Je suis assez étonné de l’endroit choisi par ma Princesse. Ce n’est pas bondé, ce n’est pas non plus immense et je n’y ai encore jamais mis les pieds. De toute la soirée, je n’ai vu personne du lycée. Un visage m’a semblé familier mais je n’y ai pas prêté attention. Je suis trop absorbé par Kaylee. Nous ne nous lâchons plus d’un poil. J’avoue que je n’ai pas envie que des mecs pensent qu’elle est sur le marché et qu’ils peuvent l’approcher sans risque. Je l’avoue, j’en ai fait fuir plus d’un. De simples gestes discrets dans son dos, des regards noirs. Et je peux vous dire que je sais me montrer très convaincant. De toute façon quand je ne le suis pas, c’est ma fiancée qui prend le relais. Cette soirée est extraordinaire. Je suis obligé d’aller sur la piste de danse avec ma partenaire. Pourquoi ai-je dansé quelques pas de salsa avec elle ? Maintenant je n’ai plus aucune excuse. De toute façon, je me laisse faire avec plaisir. Je la suis. Nous sommes encore plus proches. J’apprécie sa proximité. J’aime sa présence. Au fond, j’aurais pu vivre ce genre de soirée avec Cassie. Ce n’est pas la même folie mais elle aussi sait se faire passer pour une autre. Combien de fois m’a-t-elle embrassé faisant ainsi croire que nous étions en couple ? Aucune idée. Il y a tant d’exemple. Comme à la soirée des Eta Iota, alors que j’étais en train de gentiment draguer cette fille… Comment elle s’appelait déjà ? Euh… Molly. Oui, c’est ça ! C’est parfois énervant et plutôt drôle de pouvoir s’immiscer dans le cerveau d’un individu pour lui faire croire quelque chose. Manipuler. Je suis expert en la matière. Enfin, je pense l’être. Même si parfois, je retire ma casquette de joueur pour n’être qu’un mec normal. Comme ce soir. Dans le fond, avec Kaylee, on ferait une bonne équipe de manipulateurs. On a réussi à se faire offrir un repas. Et je suis curieux de voir où tout ça peut mener. Je me demande si chaque restaurant se comporte ainsi ou si nous avons eu simplement de la chance. Je serais capable de renouveler l’expérience. Peut-être même de l’améliorer. Une bague, des larmes… Beaucoup moins de spontanéité par contre mais un jeu d’acteur plus grand et moins de chance d’avoir un fou rire. Bref. Je garde l’idée en tête.
Nous finissons par ressortir. Nous avons bu plusieurs vers. J’ai la tête qui bourdonne mais rien de très grave. J’ai déjà fait largement pire ! « J’imagine que c’était le grand final… Et nous allons rentrer comme de sages étudiants que nous sommes… J’espère que tu n’es pas déçu ! » Je tourne la tête et fixe mes yeux dans les siens. Un sourire flotte sur mon visage. Il est là depuis un bout de temps. Je suis heureux de l’avoir rencontrée. Je suis extrêmement content d’avoir été jusque-là avec elle. L’avoir entrainée dans une certaine folie a été la révélation de ma journée. Elle est sans doute la rencontre qui change la donne. Une fille inoubliable. Elle m’offre la possibilité d’envisager une nouvelle histoire d’amitié. Elle est celle qui me force à être moi-même. Non elle ne m’oblige à rien… Elle me transforme ! J’ai nagé avec des dauphins. J’ai bu je ne sais combien de verre de boisson différentes depuis la laverie. Soit depuis le début de la soirée. Le soleil est désormais de l’autre côté de la planète. Et je devrais être déçu ? De tout ça… « Non… C’est impossible ! Je ne peux rien regretter. Cette soirée était extraordinaire. Et puis, si nous avions été des étudiants sages, nous aurions récupéré nos foutues fringues dans leurs machines !» Mon sourire s’élargit un peu plus. Je passe sur le côté de ma Jeep pour ouvrir la porte à Kaylee. « On perd pas les vieilles habitudes…» Je la laisse entrer et retourne à ma place de conducteur. Je démarre le moteur et j’actionne instantanément le chauffage. Les nuits sont fraiches, même en Floride ! Nous sortons du parking. Le trajet n’est pas trop long. Nous ne sommes pas à deux pas du lycée mais nous ne sommes pas non plus de l’autre côté de la ville. Kaylee et moi parlons beaucoup moins cette fois-ci. Ce n’est pas le genre de silence désagréable. Je me concentre ainsi sur la route. Ce n’est pas raisonnable de conduire alors que mon taux d’alcool est certainement supérieur à la norme. Alors autant me concentrer un peu. Et puis… Nous sommes loin d’être des lycéens raisonnables. Cette soirée atteste mes dires.

Nous finissons par arriver au campus quelques minutes plus tard. Je me gare devant le bâtiment de Kaylee. Je ne compte pas rester dans la voiture comme ça ! C’est peut-être cliché ou je ne sais quoi, mais bon… Je ne vais pas lui dire au revoir au-dessus du levier de vitesse ! Je détache ma ceinture et lui fait un petit signe de tête. « Je te raccompagne jusqu’au perron. » Mes mains se fourrent dans mes poches et mon regard se fixe sur le sol. Il n’y a que quelques pas à faire avant d’arriver devant l’entrer. La porte est close. Je relève les yeux et admire une dernière fois ma jolie et magnifique Princesse. « Donne-moi ton sac…» Je tends la main. C’est sorti spontanément. On dirait que je suis en train de l’agresser… Merde ! C’est pas ce que je veux dire… Juste. Shit. « Non… Juste… Fais-moi confiance je te le rends dans trente secondes. » Je lui souris et la regarde droit dans les yeux. « Sinon, juste ton portable me suffira…» J’attends qu’elle me le tende pour y inscrire mon numéro de téléphone. 305-452-0704. Je le tape juste et redonne son portable à ma Princesse immédiatement. « Voilà. Comme ça tu peux m’appeler si jamais tu en as envie…» Je reste là, immobile. Comme un con. Je ne sais pas vraiment quoi faire. Habituellement ce genre de scène, ça se passe devant la porte de la maison de la jeune fille. Et soudainement, le père ouvre la porte et dit « Bonne nuit » et tout est fini. Or, je sais très bien que personne viendra rompe ce moment. C’est à moi et à moi seul de m’éloigner. De la bonne manière si possible… Un truc qui ne l’offense pas et qui ne gâche pas tout. Je me pince les lèvres et sors : « Bonne nuit, Princesse. » Je m’approche et lui dépose un léger bisou sur la joue avant de m’éloigner à reculons vers ma voiture.

Et voilà. Cette soirée est terminée. C’est tout. J’espère qu’elle m’appellera… Ou juste m’enverra un message… Un truc quoi.
Revenir en haut Aller en bas
Dylan S. Jenkins

Dylan S. Jenkins


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 693
Je suis âgé(e) de: : 30

Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyLun 30 Juil 2012 - 5:09

Spoiler:
A part être des acteurs hors normes et improvisé que sommes-nous finalement ? Des tricheurs, des manipulateurs. Voilà un trait de mon caractère que je ne connaissais pas. Et à vrai dire, je me trouve plutôt douée, à moins que ce soit juste ce jeune homme qui déteint sur moi, après tout, je ne connais pas vraiment son caractère à lui, nous avons passé une bonne partie de la journée à faire tout et n’importe quoi, et même quand discutions sérieuse il y a eue, cela avait vite dérivé sur tout autre chose. Bon je vous l’accorde ce n’est pas glorieux, ce n’est sans doute même pas une qualité, mais cela fait un bien fou de voir à quel point on peut pousser gentiment ses limites, de savoir que l’on en est capable. Surtout quand votre complice est un charmant jeune homme. Charmant, et de plus en plus attirant à mes yeux. Il me donne envie de lui plaire, envie de lui montrer de quoi je suis capable, lui donner envie de continuer cette histoire, cette encyclopédie qu’on s’était jurer d’écrire ensemble sur le toit.

Je suis toujours sur son dos, et j’ai toujours la brochure du restaurant à la main, quand il se met à tourner sur lui-même, ce qui me force à m’accrocher un peu plus pour ne pas glisser. Une bonne équipe, en effet c’est le mot, voir même en parfait petit couple stéréotypé. Mon sourire ne quitte plus mes lèvres depuis un bon moment déjà, je ne sens même pas la douleur sur mes joues, tellement ma joie prend le dessus. Il tente de me retourner le compliment, sans moi, forcement cela aurait été plus compliqué, ou pas. Après tout, peut-être avait-il des amis tout aussi barrés que je le suis aujourd’hui. Mais en effet c’est flatteur. Je ne lui renvoie pas la balle, tout est dit. C’est grâce à nous. Je redescends doucement de son dos, et me laisse faire quand il prend ma main, que je referme sur la sienne. Sans forcément m’en rendre compte, comme si tous ces petits gestes étaient maintenant naturels, qu’on se connaissait depuis une décennie. Nous prenons la route, visiblement sans savoir où nous allons. Le principal n’était-il pas d’être ensemble ? J’ai bien l’impression que si. Nous sommes encore sous le coup de l’émotion, d’ailleurs c’est ce qu’il me dit, « ma fiancé… » Même sorti de son contexte, mon cœur s’emballe légèrement.

« Moi non plus. Magique, magnifique, exceptionnelle. Et notre enfant… »

J’aurais même pu rajouter ‘orgasmique’. Je passe ma main libre sur mon ventre en rigolant, alors que nous nous arrêtons. La voiture… Bien sûr que si, nous devrions y retourner, enfin normalement, et si nous suivions les codes c’est comme cela que cela devrait se passer. Mais comme précédemment je n’ai pas envie de mettre fin à cette soirée. Je veux encore profiter de la moindre seconde à ses côtés, et si tout cela n’était qu’un coup de chance, toute cette journée, je veux la vivre à fond, comme si je n’allais jamais le revoir, ce dont je n’étais pas encore bien certaine. Je ne suis pas du genre hystérique, à tout faire pour revoir une personne, à l’attendre devant son bâtiment… quoi que. Sur un malentendu… Je me suis découverte des talents d’actrice, cela me servirait peut-être. Et même si nous décidions d’ignorer tout ça, c’est indéniable, il se passe quelque chose, c’est le long début de quelque chose, j’en suis persuadée. Je ne sais pas encore de quoi, laissons le destin faire son travail. Je ne lui en veux pas, de ne plus avoir d’idées, de surprises, après tout ce que nous avons pu vivre aujourd’hui, certains auraient mis plusieurs semaines, voire mois, pour le faire.

« Dans la logique des choses oui. Mais tu as vraiment envie d’y retourner ? Et de rentrer ? »
Hésitation, Puis un non de la tête, j’aurais dû m’en douter, et c’était réciproque. « Alors on va finir cette soirée en beauté ! Maintenant que je sais que tu sais danser… et puis on n’aura pas de regrets. »

C’est ce qui était prévu de toute façon non ? De finir en boite de nuit. Alors allons-y. J’ai ma petite idée sur l’endroit, quelque chose de pas trop loin, ni trop proche du lycée, au risque de croiser des connaissances. Ni quelque chose de trop grand, trop bondé, ambiance Ibiza, vous voyez le truc ? Nous nous dirigeons donc vers la voiture, qui était finalement de l’autre côté, sur la route je rigole encore de la scène du restaurant, montrant la brochure. Je ne suis pas prête d’y remettre les pieds. En voiture, nous roulons jusqu'à l’endroit que j’avais proposé à mon prince, mon faux fiancé, mon mystérieux … quoi ? Y’a trop de surnoms, bon ok. L’ambiance est cette fois différente, moins tendue que la première fois où j’étais montée dedans. Nous imitons le serveur, le patron, et ce que nous avons entendu de la bouche des clients. Nous n’avions pas pu le faire là-bas sous peine de dévoiler notre véritable identité. Nous sommes arrivés, Faites place, nous allons enflammer le dance floor à nous deux ! Avec toute cette adrénaline, ce bonheur, cette complicité, cette proximité… enfin tout ! Il ne doit pas être loin de 23h. Nous avons encore du temps devant nous. A l’intérieur, il y a quand même pas mal de monde, même pour un jour de semaine. De semaine ?! Mais… Ouh, le réveil risque d’être compliqué demain.

Je ne vois pas le temps passer, entre les cocktails, les danses effrénées, les jeux et regards de séductions, ceux qui n’osent pas m’approcher pensant que je suis une chasse gardée pour une raison ou une autre, et ceux qui tente quand même leur chance et où je prends un malin plaisir à les rembarrer. Je crois que je me suis même surprise à lancer des regards assassins aux filles qui rôdaient autour de mon charmant prince. Pas moyen qu’on me devance. Même si rien de concret n’est encore dans ma tête. C’est mon côté tigresse qui prend le dessus. L’ambiance, la musique, la lumière, tout me pousse à être plus langoureuse soudain, pas vulgaire, non. Un coup de ‘Put your hands up’, latino, slow, nous avons profité de tout ! Ses mains autour de moi, les mienne sur lui, rien de bien déplacé en soi. Je suis complément enivrée, et pas que par l’alcool. D’un comme un accord, au bout de bien trois heures, peut-être plus, nous décidons de quitter l’endroit, soyons un tout petit raisonnable. Nous retournons donc au parking, L’air frais me fait du bien, je suis en nage, j’entends encore la musique raisonner dans ma tête, et dans mon cœur. Quel genre de sort m’a tu lancé Jude Chamberlain ?

« J’imagine que c’était le grand final… Et nous allons rentrer comme de sages étudiants que nous sommes… J’espère que tu n’es pas déçu ! »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptySam 28 Juil 2012 - 19:53

Nous portons notre toast et comme précédemment, Kaylee boit un peu dans mon verre. J’ai envie de savoir si elle arrive à lire dans mes pensées désormais. Je me doute que non. Cette histoire n’est qu’une pure fiction inventée pour… Pour quoi déjà ? Aucune idée. Dans tous les cas, j’aurais été dans la merde, si tout à coup Kaylee aurait ce don. Elle aurait su pour le « Je t’aime » qui ne passe pas entre mes lèvres, pour ce que je pense de son physique, de sa folie qui m’entraine et son sourire qui me réchauffe le cœur. Elle aurait tout su sur moi. Ma volonté de la manipuler au départ pour en faire ma marionnette. Finalement j’ai oublié de jouer avec elle depuis longtemps. Quand est-ce que j’ai déposé les armes ? Je ne m’en souviens plus vraiment. Je ne crois que ça à commencer quand j’ai commencé à faire le parfait chevalier servant. Tout n’avait été que spontanéité. Rien de plus. C’est qui arrive à me faire dire maintenant, que j’apprécie la présence de ma Princesse. Elle a pris rapidement une place importante. Elle a débarqué avec ses grands souliers et s’est entendre. Sa voix a résonné dans mon cœur. Je ne sais pas si je peux la considérer comme une amie. Je n’ai jamais eu véritablement d’amis… Bien sûr il y a Duncan, Cassie et Angie. Mais eux ils sont au-dessus de la simple amitié. Alors je ne sais pas comment décrire justement cette limite qui vous fait dire qu’une personne est dans votre cœur plus que tous les autres. C’est nouveau pour moi.
En tout cas je n’oublierai pas cette soirée. Et surtout pas Kaylee. Dire que tout a commencé avec une paires de jeans et des chaussettes à laver. Il y a avait aussi des tee-shirts et une chemise noire mais… Qui s’intéresse à ça ? A l’heure qu’il est mes fringue sont entre les mains d’un inconnu ou bien aux objets trouvés. Même si ça m’étonnerait fortement !

C’est l’heure de l’addition. Fuck. L’heure de l’épreuve de la carte bleue. L’heure que je redoute car mon père peut très bien décider de geler mes comptes à n’importe quel moment. Enfin presque… J’en ai un qui m’appartient… Un truc bloqué. Ou je ne sais pas trop quoi. Le problème est que je suis mineur aux yeux de la justice américaine. Ce qui complique tout. Mais bref. Passons. La note est posée sur notre table par le serveur. Je jette un coup d’œil rapide. Par chance un homme bien habillé s’avance vers nous. Je me doute que c’est le gérant du restaurant. Je me sens soulagé mais n’en montre rien. Je me contente de le regarder du coin de l’œil et montrant une pointe d’étonnement quant à sa venue à notre table.
Il nous annonce alors que le restaurant nous offre le repas. « Non vraiment… Il ne fallait pas… Merci beaucoup. » Ma tête dit non et mon cœur dit oui. En ce moment je fais la danse de la joie intérieurement. Vous voyez le genre ? Bouger son corps dans tous les sens, nus dans une forêt baignée de soleil. Avec des cris qui ne veulent absolument rien dire et des gestes suggestifs ou ridicules. Vous avez jamais eu envie de faire ça ? Genre… Lâchez totalement prise et danser nu ? Non ? Ok… Je vais arrêter de discuter de ça alors…
« Nous penserons à vous, soyez en certain. » Hypocrisie par-ci, hypocrisie par-là. Nous voilà sauver. Le repas a été délicieux et gratuit. Je n’arrive pas à croire que ça ait réellement fonctionné.

Nous sortons tous les deux du restaurant et une fois éloignée des fenêtres, je sens Kaylee se hisser brusquement sur mon dos. « On est trop fort ! On est trop fort ! TU es trop fort ! C’était de la pure folie ! » Un immense sourire s’affiche sur mes lèvres. Je n’ai pas eu le temps de la porter. Mais je fais en sorte qu’elle ait de bonnes prises. Une fois cela fait, je me mets à tourner comme un fous un m’exclamant. « On forme une bonne équipe Kaylee ! Tout ça n’aurait pas été possible sans toi !» Je ne suis pas trop fort… Je ne suis juste pas comme tout le monde. Certains me détestent pour ça. D’autres m’aiment. Par chance Kaylee fait partie de la deuxième catégorie. En même temps, j’ai mis le paquet pour l’éblouir tout au long de cette fin de journée. Je la fais redescendre de mon dos et lui prends la main en marchant vers je ne sais où. « Je n’avais jamais vécu de telle soirée…C’était… Wow ! Ma fiancée... » Je continue de marcher puis m’arrête brusquement. Je suis complètement hors de moi. Comme si une dose d’adrénaline circulait dans mon sang en me rendant complètement fou. Je pourrais presque courir un marathon. Ou tout du moins j’en ai l’impression. La main de Kaylee est toujours dans la mienne et je ne la lâche pas. Mes pieds se sont stoppés sur le goudron. « On devrait pas retourner à la voiture ? » Sauf que je ne sais plus où elle est. « J’ai plus vraiment de surprises à te faire vivre ce soir… J’ai puisé dans tous mes stocks !» C’est vrai ! Entre le bar que j’adore, les hot-dogs en bord de plage, les dauphins, la moto, le coucher de soleil sur le toit d’un immeuble… Ah ! Ça me revient ! C’est là-bas qu’elle est garée ma voiture ! Mais si on y retourne… On rentre également à l’internat ? A notre point de départ… Là où tout a commencé. Et où tout prendra fin. Où on dormira sur nos deux oreilles, les yeux pleins d’étoile. Même si ça semble intéressant, je n’ai pas envie de laisser Kaylee sur le perron de son bâtiment. Je veux la garder avec moi comme un trésor. C’est un peu égoïste. Toutes les bonnes choses ont une fin, pas vrai ? Mais si notre fin n’était pas encore arrivée ?
Revenir en haut Aller en bas
Dylan S. Jenkins

Dylan S. Jenkins


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 693
Je suis âgé(e) de: : 30

Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyVen 27 Juil 2012 - 1:07

Pendant le repas je lui lance de petits regards complices, et je me dis qu’a ce degré, ce n’est même plus de la complicité, c’est plus que ça, comme si ce n’était pas vraiment descriptible, parce que jamais je ne suis allée aussi loin dans mes délires, et jamais je n’ai trouvé quelqu’un avec qui le faire surtout. C’est de la folie pure et dure, et le pire dans tout ça, c’est que nous nous prenons vraiment dans notre jeu, à fond même. On pourrait presque y croire pour de vrai. Tout le monde rêverais de trouver un partenaire, camarade, avec lequel on peut faire tout et n’importe quoi, sans qu’il ne nous juge, et que lui-même se laisse entrainer. Enfin pour le coup, nous nous sommes entrainés l’un et l’autre dans nos idées folles. Comme une pente glissante, et plus nous accentuons la fausse histoire que nous nous créons, plus nous glissons, Mais je suis certaine que ce n’est pas une mauvaise pente. Et je suis curieuse de voir ce qu’il y a tout en bas. Bien entendu, il y a Jasper, mon coloc’, avec qui je fais souvent n’importe quoi, mais ce n’est réellement pas la même chose. C’est mon ami, mon complice. Jude c’est… c’est… mon prince, mon kidnappeur, mon badboy sexy, mon faux fiancé que je ne connaissais pas il y a quelques bonnes heures, et désormais il est tout ça pour moi. Le genre de personne qui vous marque un bon moment.

Quand je lui ai dit que la tête de mon père vaudrait tout l’or du monde, s’il avait été justement ici, il me répond que ce serait très certainement le cas pour le sien également. Ce n’est pas une surprise, et pourtant je laisse échapper un petit rire. Ce serait tordant, oui. Je ne connais pas ses parents, mais de ce qu’il m’en a dit, ils ont l’air d’être plus ou moins pareil. L’avantage pour eux, c’est qu’ils pourraient se réunir pour dire du mal de nous, et se faire part de leur exaspérations, et nous, nous nous serions enfuit, leur laissant payer la note. Comme des voleurs, et enfants indigne que nous semblions être à leurs yeux, pour vivre nos rêves de gosse. Je chasse ces images de ma tête quand il m’annonce que son plat est délicieux. Et les bonnes manières jeune homme ? Enfin bref je le regarde boire sa coupe de champagne avec envie. D’ailleurs lui aussi y a pensé, que je ne pourrais pas finir mes verres, ni même avoir le loisir de goûter à ce champagne qui m’a l’air parfaitement pétillant, et frais. Bon ça en valais la chandelle mais tout de même. La bouteille me nargue en laissant perler sa fraicheur sur tout son long. Comme dans une pub.

« Et maintenant c’est toi qui me nargue ? Non mais où va le monde ? Laisse-moi au moins tremper mes lèvres dans ton verre, Ni vu ni connu. Et puis… il parait que je pourrais lire dans tes pensées comme ça. »

He hop un petit sourire taquin également. C’est pas comme si je m’enfilais la bouteille devant les regards outrés des gens autour de nous. J’attrape sa coupe, et prend juste une petite gorgé que je sens couler à l’intérieur de moi. Juste dé-li-cieux. Mais le coup des pensées, on m’a menti, je n’ai pas eu de soudaine révélation tout d’un coup. Mensonges ! Je crie au complot.

« L’avantage d’être un homme ? Mais c’est toi ‘chéri’ qui va supporter mes sautes d’humeurs, mes nausées matinales, et devoir aller me chercher du poulet chantilly à 3h du matin sous une pluie battante. »

J’ai parlé un peu moins fort, et accentué le « chéri » au cas où des oreilles curieuses traineraient par ici. Restons sur nos gardes, sait-on jamais. Mais continuer sur notre lancé est tellement excellent. Il pique dans mon assiette, je pique dans la sienne, Nous partageons tous. C’est comme ça que c’est sensé fonctionner non ? Un peu plus et je lui lançais des boulettes de pain dessus. Mais dans ce cas-là, nous serions complètement discrédités. Une fois le tout fini, je reprends mon rôle plus sérieusement, pour notre serveur victime. Nous sommes sur le qui-vive. Alors pendant qu’il reprend la parole je prends sa main sur la table à la vue de tous, avec un sourire niais, que mon frère qualifiait de complétement adorable. « […] Ce soir est la plus belle soirée de ma vie. Je t’ai.. » Il ne finit pas sa phrase, et moi je me suis un peu raidit. Ce n’est qu’un jeu, en effet, mais ces deux petits mots, sont plus qu’il ne le laisse paraitre. Je ne l’ai pas beaucoup entendu, qui m’était destiné du moins.« Et je ne pouvais pas rêver mieux… Moi aussi. » Un, moi aussi, n’engage à rien n’est-ce pas ?

Nos dessert arrivent, ce que nous avons commandé initialement, pas de chocolat ni rien. A croire que nous avons fait tout ça pour rien. Pour presque rien. Je lève mon verre (d’eau) le trinque contre le sien, et enlace mon bras dans le sien, de faite en sorte, à ce que je boive en réalité le sien. Discrétion quand tu nous tiens. « Et comme ce que tu m’a dit dans le bassin, j’espère que tu n’oublieras pas tout ça. Tu as su faire de cette journée quelque chose d’exceptionnel. » Je le pensais, sincèrement. Nous finissons enfin notre dessert dans les règles de l’art, je découpe un petit morceau, et lui tend la fourchette, et ainsi de suite. Une fois le tout fini, le serveur vient nous débarrasser, et ne nous donne pas la note. C’est le patron en personne qui viens nous rejoindre. Je me lève donc pour le saluer, avec mon futur. « L’établissement et moi-même souhaitons vous offrir le repas, votre histoire nous a touchés ! Et si vous cherchez un traiteur pour votre mariage, Sachez que nous serions ravis d’en être. » Poignée de main, sourire à s’en décrocher la mâchoire. Et brochure de commande. Et les vainqueurs sont … ! Nous les remercions humblement, et sortons alors du restaurant, une fois de hors je peux enfin souffler, respirer. Dès que nous sommes hors de vue des fenêtres, je lui saute dessus, dans le dos, sans qu’il me porte.

« On est trop fort ! On est trop fort ! TU es trop fort ! C’était de la pure folie ! »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyMer 25 Juil 2012 - 23:32

Bon nous voilà de nouveau assis. Le serveur dépose enfin les plats face à nous. J’intercepte un regard à la fois fatigué mais aussi curieux. C’est comme s’il voulait s’assurer d’une chose au travers de mes pupilles. Par chance le bonheur transpire de mon visage. Pas la moindre trace de moquerie, de fou rire ou de retenu. Car je suis tellement à fond dans mon personnage que j’en oublie tout le reste. C’est comme si soudainement j’étais vraiment en couple avec Kaylee et que nous sautions des étapes dans la joie et la bonne humeur. Tout ça parce que nous sommes ensemble, unis et sur la même longueur d’onde. C’est comme si nous nous connaissions depuis toujours. L’éternité même. Ma Princesse. Je l’ai délivrée de la laverie et elle m’a enlevé mon costume de manipulateur.
C’est pour moi l’ananas ! Et la demoiselle a son poulet au nom bizarre. J’avais le nom il y a quelques secondes et voilà qu’il s’est évaporé de mon esprit ! Bien joué ! Elle a de la chance, j’apprécie le sucré salé. J’ai souvent commandé des plats chinois le soir quand j’étais seul avec les jumeaux. Le canard à l’orange… Un régal ! Le meilleur plat de la carte. On mangeait ça devant la télé puis souvent ça finissait par dégénérer. Notre grand truc ? Le cap ou pas cap. C’était à coup de « Pas cap de manger avec les baguettes entre les orteils » à « mets-toi des petits poids dans les narines et danse comme un poulet ». Très enfantin, mais que voulez-vous ? On épargnait Marissa, parce que c’était une fille. On ne peut pas tout faire faire à une fille. Par contre, elle prenait un malin plaisir à nous coincé. Par conséquent, on se vengeait en la chatouillant… Ça dégénérait vraiment vite. Immédiatement je finissais pas remettre ma casquette de grand-frère, j’éteignais la télé et obligeais tout le monde à aller au lit avec des arguments qui ne me plaisait pas vraiment. Avec ma Princesse j’ai l’impression de revivre ce genre de moment. Pas au point d’imiter la poule après être monté sur la table mais… Vous voyez ? On va à fond et jusqu’au bout. On a peur de rien et surtout pas du ridicule. C’est un défi pour nous deux et nous prenons plaisir à mettre l’autre dans une situation encore plus grotesque. Mais je n’ai aucun lien du sang avec cette lycéenne. Hier encore je ne la connaissais pas… Et la voilà désormais copine de jeune séduisante.
Je découpe un morceau de l’ananas alors qu’elle me parle de son père. Elle est complètement sortie de son rôle. C’est une remarque qu’elle me fait à moi-même. Pas à son fiancé. « Le mien aussi je dois dire… » J’essaye d’imaginer la scène. C’est délicieux à l’avance. Moi le fils raté, qui a ruiné sa vie familiale, qui ne prendra jamais la tête de l’entreprise, qui fait honte au nom de la famille… Moi qui réussis à trouver l’amour. Et pas avec n’importe qui, une jolie demoiselle souriante et des plus agréables. Mon père argumenterait en disant que c’est un amour de jeunesse qui ne durera pas. Et là, moi, comme une fleur, je lui clouerai le bec en lui demandant de quand datait sans première rencontre avec ma mère. Au lycée, non ? Ah mon père… Une histoire d’amour inconditionnelle !
« C’est très bon ! » dis-je en désignant mon assiette du bout de la fourchette. J’avais encore la bouche pleine mais je la finis rapidement. J’enchaine en attrapant ma coupe de champagne pour en boire une gorgée. « C’est bête tu ne vas pas pouvoir en boire, ni même finir ta Margarita ! C’est trop dommage pour toi… C’est là tout l’avantage d’être un homme ! » Ma voix est discrète et taquine. Les gens qui jettent des coups d’œil discrets doivent penser que nous chuchotons des mots d’amour. J’ai bien rigolé quand un homme m’a souhaité bonne chance. Quoi ? C’est si dur que ça ? Merde… Je me suis lancé à corps perdu dans cette relation pour souffrir ? Flute. Je m’en fous. J’aurais la garde de l’enfant. Un père de dix-huit ans avec une moto, en conflit avec son père et sans revenu c’est… C’est mieux que Kaylee, la Princesse folle et maman trop charmante pour son jeune âge. Trop charmante… Pourquoi je l’ai qualifiée ainsi ? Je… Je ne sais pas vraiment… Elle est plutôt jolie, ça tombe sous le sens. C’est sans doute pour ça. Et puis son sourire aussi… Et son regard pétillant. Et sa folie ! Et sa… Non, on va s’arrêter là. Je commence à me faire peur.
Nous continuons à manger tous les deux. Nous finissons nos plats. A un moment j’ai eu l’honneur de piquer dans l’assiette de la demoiselle et je lui ai donné cette même permission. Son plat est tout aussi délicieux. Elle a de bons goûts, cette fille ! Nos assiettes sont, quelques minutes plus tard, complètement vides. C’est l’heure fatidique. Le serveur revient récupérer les plats. Il nous demande si tout c’est bien passé mais ne fait aucun commentaire. Il ne nous demande pas à nouveau notre choix de dessert. Il doit supposer que si nous voulions changer, nous l’aurions dit. Par conséquent il a fait son boulot sans broncher un mot de plus. Pour faire distraction et ne pas rester muet, j’ai continué une fausse conversation avec Kaylee. « Tu sais je voulais que tout soit parfait. Ça ne devait pas totalement se passer comme ça. Et puis… Nous… Le bébé. Ce soir est la plus belle soirée de ma vie. Je t’ai... » Ma dernière phrase est coupée, ce n’est que pour le jeu, hein ! Je ne l’ai jamais à quelqu’un. Je t’aime. Le serveur était parti. Alors pourquoi aller jusqu’au bout ? En fait j’ai eu un blocage. Mais j’essaye de ne rien laisser paraître. Par chance, les platanas arrivent et sont déposés devant nos yeux. J’examine un instant l’assiette puis l’employer. Aucun commentaire ? Tant pis… Peut-être une remise que nous allons avoir la note.
« J’aimerai porter un toast à cette soirée. A notre duo, notre binôme, notre couple… » Petit clin d’œil, je remplis son verre d’eau pendant que je parlais. J’ai alors décollé le mien de la nappe. « A nous. »
Revenir en haut Aller en bas
Dylan S. Jenkins

Dylan S. Jenkins


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 693
Je suis âgé(e) de: : 30

Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyMer 25 Juil 2012 - 1:20

Spoiler:

J’ai bien fait de ne rien préciser de mon plan, parce que sa réaction est juste parfaite. J’ai également bien fait de laisser planer le suspense encore un peu plus, comme lui l’a fait avec moi juste un instant plus tôt si on y réfléchit bien. On ne pouvait pas faire mieux comme effet de surprise, d’incompréhension. Et c’était fait pour. Si je l’avais mis au courant de mon action, rien aurais été pareil, faire jouer le hasard avec nous est la base à présent. Et en plus d’être incertaine, c’est juste tordant intérieurement. Ce serait dommage de tout gâcher avec un fou rire mal contrôlé non ? Et le serveur qui reste planté là, avec ses plats dans la main, s’impatiente-t-il ? Mais je ne peux pas lui dire maintenant de poser les plats, sans quoi il partirait ensuite immédiatement, et dans ce cas, nous pourrions dire au revoir à notre dessert gentiment offert. Enfin si tout cela fonctionne bien entendu. Plusieurs facteurs doivent maintenant entrer en jeu. Jude, les clients, le serveur. Enfin tout quoi. J’ai confiance en lui, en mon faux futur époux. Je sais qu’il est capable de rentrer dans ce jeu qui s’agrandit de minutes en minutes.

Voilà, fin du suspens, la fameuse phrase tant attendu était lâché, ici et comme ça, entre le poulet à la criollas et l’ananas farci cubaine. Classe non ? Maintenant croisons les doigts pour que cela fonctionne, en même temps, je ne vois pas de raisons pour que tout capote mais bon, sait-on jamais. Je baisse la tête, pour éviter le regard du serveur, qui doit en avoir assez de devoir tenir ses plats à bout de bras depuis quelques minutes mais cela en valais la chandelle. Sa main sur mon ventre, ses yeux ébahis, son autre main devant sa bouche bée. C’est magnifique, je ne pouvais pas rêver mieux comme partenaire de jeu. Son bafouillage lui aussi est parfaitement répété, était-ce naturel ou non ? Quoi qu’il en soit il répète deux fois « on va être parents », la deuxième fois, plus accentués, et assez fort pour que tout le monde puisse l’entendre. Mes yeux dans les siens pétillent, comme si tout était vrai, et je continu de sourire véritablement, sans me forcer, comme une jeune fiancée, qui viens d’apprendre la meilleure des nouvelles dans un couple unis, et que son futur approuve totalement la chose, comme étant le meilleur moment de sa vie. Je lui fais un signe affirmatif de la tête.

« Oui… Et la première Echo est dans 1 petit mois. Je voulais être sure avant de te l’annoncer. »


Voilà, en rajouter un peu, peut toujours servir, histoire de bien rester crédible jusqu’au bout. Je ne suis pas une experte en grossesse, je remercierais donc mon prof d’éducation sexuel pour ça. Et je ne vais pas risquer d’en rajouter plus, sans quoi une erreur pourrait vite être fatale. Et sans crier gare, il se lève d’un coup, pour me rejoindre, et me tendre sa main, que j’attrape bien évidemment, pour me mettre debout à mon tour. Il m’enlace et met sa tête dans mon cou, ce qui a le don de me faire frissonner sur le coup. Je ferme les yeux, continuant à jouer et aussi parce que je veux profiter de cet instant. Je n’avais pas prévu ça, mais je peux vous dire que c’est fort agréable. Et même si, ce qu’il ne fit pas, il se prendrait à m’embrasser, je me laisserai certainement faire. Je ne comprendrais décidément pas pourquoi ce jeune homme à un tel effet sur moi. Il me dit être heureux, comme le plus heureux du monde. On aurait pu avoir les larmes aux yeux qu’on l’aurait fait.

« Oh si je le sais, si tu l’es tout autant que moi… »

Ma main caresse son dos, quelque chose de rassurant, nous prenions nous un peu trop au jeu ? Peut-être. Ou bien juste moi, qui sais au fond ? Je suis complètement folle de faire ça, mais dieu que c’est bon. Je me sens vivante. On se sépare un peu, mais je garde ma main dans son dos. Je regarde la salle, et tous ces regards tournés vers nous. Personne n'applaudi cette fois, mais tout le monde à un sourire plus ou moins figé sur leurs lèvres. Vous êtes tous naïfs, on peut vous faire gober n’importe quoi. « Désolé pour tout ça… Mais maintenant que vous avez tout entendu, je vous présente la future madame Chamberlain.» Il s’est adressé à tout le monde, comme s’il avait envie de narguer l’assistance, de leur exploser notre faux bonheur en pleine tronche. Je fais un sourire gênée en levant la main, pour bien montrer que oui, c’est moi la petite chanceuse. Et bim. Je crois même avoir entendu non loin de nous. « Tu vois, ils ont 20ans de moins que nous et ils vont avoir un enfant EUX. » Ou encore « Bonne chance mon vieux. ». Tout ce qui se passe m’amuse grandement.

Nous nous rasseyons enfin, dans une dernière étreinte, et fait signe au serveur de poser les assiettes où elles doivent être. Le pauvre doit avoir une crampe désormais. Et celui-ci s’en va en nous souhaitant un bon appétit, et toutes ses félicitations. Tout ce que j’espère c’est que cela aura fonctionné. Jude m’avais parlé de mes parents, qu’ils auraient dû venir. Je savais que c’était l suite du plan, mais je n’avais pas préféré répondre devant le serveur, ce sujet reste sensible, et j’aurais pu tout foutre en l’air à cause de cela. Je vérifie que personne ne nous espionne, ni notre conversation, et sur un ton un peu moins fort je lui réponds.

« En fait, je crois j’aurais bien aimé qu’ils soient là, juste pour leur faire les pieds. La tête de mon vieux vaudrait tout l’or du monde. »

J’attrape ma fourchette et mon couteau pour commencer à déguster mon poulet, bien entendu je compte bien lui faire gouter les deux plats, au cas où il n’aime pas l’ananas. Et puis on pourra toujours échanger nos plats. Ça ne se fait pas trop mais bon. Ce soir tout nous es permis. Sauf de boire, ici, pour ma part, après le spectacle que nous venons d’offrir, ce serait bien entendu mal vu. Ou alors il va falloir que je sois discrète, très discrète. Je lui fais un rapide clin d’œil complice, pour le remercier pour tout ça, pour son implication ce soir, aujourd’hui, pour tout ça finalement.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyLun 23 Juil 2012 - 21:06

Je perçois une lumière d’amusement dans les pupilles de Kaylee. C’est alors qu’elle me demande si j’ai oublié ma carte bleue avant d’ajouter qu’elle a une petite idée sur une action à mettre en place. A vrai dire je n’ai plus vraiment confiance en mes cartes bleues. Mon père peut bloquer mes comptes à tout moment. Tout comme il peut balancer les flics à ma recherche du jour au lendemain. C’est mon père qui détient la fortune familiale. Moi je n’ai que l’accumulation de petits salaires et d’argent versé à Noël. Ce qui dans le fond fait une somme assez importante. Je ne suis pas dépensier et ne gaspille pas mon fric pour un bout de tissus à la mode ou encore dans des plats prestigieux. Mon seul point faible serait les soirées et l’essence. J’avoue que je roule beaucoup et que les bouteilles d’alcool sont loin d’être gratuites. Mais passons, je pourrais payer ce repas. Je ne suis pas non plus radin !
Je ne réponds pas vraiment à cette remarque car je suppose que ma Princesse a confiance en moi. Je me contente d’admirer son idée comme elle me l’a demandé. Je suis sur le qui-vive. Mes yeux sont grands ouverts et j’attends avec impatience de la voir à l’œuvre. Mais considérant que je suis un fiancé exemplaire, jouons la carte de la banalité. Du coup, j’agis normalement. Je ne montre aucun signe d’impatience. Je nous sers nos coupes de champagne tandis que le serveur apporte les plats. Un poulet à la criollas, un ananas farci cubaine. J’essaye de deviner le quel est le quel. C’est à ce moment que Kaylee refuse poliment mon verre. Je bloque un peu sur le « mon chéri ». On ne m’a véritablement jamais appelé comme ça. Sans doute parce que je n’ai jamais eu de vraie copine. Vous savez, on fait des rencontres en soirée, ça se concrétise un peu mais ça ne va jamais loin… Je suis une fine bouche. Et à vrai dire je n’ai pas la moindre envie de former un de ces couples de lycéens. Les deux gosses qui découvrent la vie ensemble, qui font des plans sur la comète et qui se sépareront le mois suivant. Je suis un solitaire. Un loup solitaire avec une meute. Bon ok, je ne suis pas si solitaire que ça. Mais quand même. Je suis attaché à six personnes et voilà c’est tout. Des liens plus forts que tout. Une seule nana est capable de ruiner tout ça… Je veux garder mes esprits. Je veux rester tel quel… Je dis ça et pourtant… Pourtant je change complètement de nature pour montrer un visage différent à cette jolie demoiselle. Dans quel but ? La faire sourire. La divertir. Lui plaire…
Passons.
Je n’ai pas très bien compris son excuse. Dans son état ? Comment ça « son état » ? Quand on est jeune fiancée on ne peut pas boire du champagne ? Elle est déjà ivre ? Elle n’aime pas ça ? Elle a des goûts de luxe ? Elle est timide ? Merde. Je ne comprends vraiment pas. Ça doit se voir sur mon visage. Automatiquement j’ai haussé les sourcils et secouant légèrement la tête. Mes yeux aussi ont dû suivre le mouvement d’incompréhension en se plissant légèrement. Je reprends vite ma posture initiale quand le serveur nous demande qui a commandé quoi. Je laisse Kaylee prendre la parole étant donné qu’elle a choisi pour moi. Sauf qu’elle n’en fait rien. Elle ignore complètement l’homme pour me saisir la main. Je plonge mon regard dans le sien. Je me doute que son jeu d’actrice commence. Mais je laisse une pointe d’incompréhension dans mon regard. Je ne sais pas où elle va et ça… Je ne peux pas le cacher ! J’espère que ça collera avec ce qu’elle s’apprête à dire. Justement en parlant de ça… Ses lèvres s’ouvrent lentement pour prononcer exactement ces mots : « Je pense que c’est le bon moment pour te l’annoncer… On… je suis enceinte ! Tu vas être papa ! » Princesse Kaylee ma Duchesse de la Laverie épouse-moi sur le champ tu es magique ! Le coup de la main sur le ventre, la petite hésitation, la mise en place avec une phrase en suspens, la révélation et mon implication dans tout ça… Incroyable ! Génialissime ! L’élève a dépassé le maitre ! Ma main reste sur son ventre. Je dois me lancer dans le jeu. Alors mes yeux s’arrondissent, ma main libre vient se poser sur ma bouche alors que ma mâchoire s’abat brutalement vers le sol. « Je… On…» Le bafouillage… Parler de manière peu claire, peu audible et parfois peu cohérente. Manière de montrer son choc, sa surprise. Bafouiller pour faire croire tout ça, c’est surtout se donner du temps pour trouver une réplique parfaite. « On va être parents ? ON va être PARENTS ! » Que ferait un jeune fiancé qui apprend que son amour est enceinte et qu’ils formeraient une grande famille unie. Il l’embrasserait. Ok. Pas forcément la bonne solution mais… J’en ai presque envie. Je ne sais pas vraiment pourquoi. C’est bizarre. C’est… Je sais pas…
Je me lève d’un coup de ma chaise. Ma main se détache du ventre de Kaylee. J’avais ma main sur elle… Je contourne notre petite table. Je l’incite à se lever et la serre fermement dans mes bras. Ma tête se penche vers son cou. Je peux sentir le mélange de son parfum avec l’odeur de ses cheveux. C’est plutôt étrange d’imaginer qu’il y a peu on ne se connaissait pas. Là, c’est mon épouse. Enfin, fausse épouse. Mais bon… Une véritable partenaire de jeu depuis le début. « Je suis tellement heureux ! Tu ne peux pas savoir…» J’ai l’impression qu’on nous regarde encore une fois. Je ne sais pas si les gens se disent que nous avons monté ça de toute pièce ou bien que tout est sincère est terriblement romantique. J’ai l’impression d’entendre notre voisin de table demander à sa femme si nous allons nous embrasser. Je ne sais pas si j’en serais capable. Pas que Kaylee me repousse au contraire ! Mais justement… Je peux embrasser n’importe qui si justement cette personne reste n’importe qui. Je peux embrasser ma meilleure amie car pour nous ça signifie autre chose. Mais Kaylee n’est pas Cassie ni une totale inconnue. C’est ma précieuse princesse. « On ferait mieux de s’asseoir chéri… On se donne en spectacle…» Je prends un air faussement gêné, je replace une mèche de ses cheveux. Je me tourne un peu vers la foule tout en la gardant près de moi. « Désolé pour tout ça… Mais maintenant que vous avez tout entendu, je vous présente la future madame Chamberlain.» J’ai prononcé mon nom de famille avec un accent presque hautain, histoire d’épater la galerie et de donner un air adulte. J’ai envie que tout le monde dans cette salle pense que nous sommes majeurs avec un emploi, un duplex en centre-ville et un futur bébé. « Tes parents vont regretter de ne pas être venus ici ce soir, chérie. Je suis sûr qu’ils auraient voulu être les premiers au courant. » Je dis ma phrase tout en regagnant ma place.

J’adore ce jeu.
Revenir en haut Aller en bas
Dylan S. Jenkins

Dylan S. Jenkins


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 693
Je suis âgé(e) de: : 30

Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyVen 20 Juil 2012 - 0:59

Mon faux futur mari, et actuel faux fiancé, lui, à l’air de jouir de la situation, des applaudissements, et des félicitations des personnes présentes autour de nous. A la fois amusé et fière de ce qu’il vient d’accomplir, et c’est vrai que c’est plutôt tordant mais entre nous, honnêtement, si j’avais pu me cacher sous la table, je l’aurais fait. M’enfin n’allons pas aggraver notre cas, imaginez ce que les autres auraient pu croire ? Moi, sous la table, après une demande en mariage fait dans les, presque, règles de l’art, alors que le ‘fiancé’ est juste en face. Vous voyez hein ? Pas besoin de faire de dessin. Je ne pense pas que ce soit la solution la plus adéquat, ni la plus classe à faire. Donc dans l’absolue c’est une bien mauvaise idée, qu’il faut évincer de mon esprit au plus vite. Il faut que je me détende, ce n’est pas si grave après tout, et puis, le calme est revenu, comme si c’était une petite parenthèse. Ravie d’avoir pu égayer leurs repas. Dans un quart d’heure personne ne s’en souviendra, contrairement à moi, je pense que cela va ma marquer à vie, ou tout du moins pendant un bon moment. C’est juste magique de pouvoir rire de tout et de jouer des jeux à fond. Celui-ci est quand même bien corsé, et d’extérieur parait plus que réel. Nous aurions pu recevoir plusieurs prix pour nos jeux d’acteur parfait malgré nous, pour le meilleur acteur et la meilleure actrice dans le film « La princesses Kidnappée. » Une comédie mélodramatique écrit et co-écrit par Jude Chamberlain et Kaylee Standford, et joué par eux même, pleine de rebondissement, où la princesse finit par tomber am ... ? Quoi ? Comment ça je ne dois pas dire la fin ? Bon comme vous voulez.

Après ma question, enfin mon affirmation, enfin que sais-je, il se penche au-dessus de la table et fini par me déposer un tout petit baiser sur la joue prenant bien le soin de ne pas être trop proche de ma bouche. Et cette petite voix dans ma tête certainement le petit diable, à cet instant qui disait « Il va déraper tu va voir, allez dérape un tout petit peu. » He ben non. Ce jeune homme est un gentleman et c’est tout à son honneur non mais oh. Pour qui nous prenez-vous ? Hey ho, pourquoi me fait-il cet effet la ? Normalement c’est moi qui fais des bisous sur les joues. Il m’a prise un peu au dépourvu, mais je vous assure que c’est loin d’être désagréable, bien au contraire. Je passe une main dans ma nuque, relevant un peu mes cheveux, pendant que lui me demande alors qi c’est parce que cela ne me plait pas, je relâche alors tout ce que j’avais pu contracter juste avant, en rigolant doucement. Tous ces gens sont des comédiens qu’il aurait appelé tout à l’heure, mais entre nous j’ai un affreux doute sur la véritable vérité. Surtout son petit clin d’œil qui veut tout me dire. Alors j’acquiesce avec le sourire pour ne pas tout gâcher. Et puis désormais nous devons être de parfait fiancés aux yeux des autres non ? On ne leur doit rien mais c’est tellement drôle. Il me prévient de faire attention à ne pas m’étouffer en mangeant non plus. Haha très drôle, il peut être fière de lui, j’y ai a moitié cru, et je ne sais pas si… enfin vous savez, de temps en temps on a du mal à différencier le faux du vrai, même si au fond de nous on le sait.

« Non non, c’est pas ça ! C’est juste… Inattendu. En tout cas c’est bien joué bravo ! Et pourquoi je dois faire attention ? C’est parce que tu as caché une bague dans mon plat ? »


Avouez que ce serait le pompon hein ? Bien sûr que je lui ai dit cela en plaisantant, mais après tout on ne sait jamais, et je suppose qu’il ne me l’avouera jamais. Même si tout cela reste du faux, Je commence à le cerner un tout petit peu, et il me dira certainement que c’est une surprise, ou quelque chose dans le genre. Mais avant qu’il ne puisse me répondre le serveur fait sa réapparition, avec un sceau de glace et une bouteille de champagne. Bizarre nous n’avons rien commandé de tel. Il tousse légèrement, visiblement pas gêné de gâcher un tel moment et nous annonce sur un ton toujours très hautain «Le restaurant souhaiterait vous offrir ses coupes de champagne avec nos plus sincères salutation ». Je crois qu’à ce moment précis, Jude et moi-même avons fait exactement la même tête. Alors ça ! C’est dingue ce que les gens peuvent plonger les deux pieds dedans. Comment ça moi aussi j’ai failli ? Ne m’embêtez pas ce n’est pas pareil. Je lui fais un signe de tête, me mordant la lèvre inferieur, si j’ouvre la bouche, je pense que je vais exploser de rire. Ferme les yeux Kay’, et respire doucement, voilà comme ça. A nouveaux seuls, Jude se rapproche pour me dire tout bas, que si j’ai un plan pour ré-avoir quelque chose à l’œil, l’idée est la bienvenue. Je ne manque pas spécialement d’argent, et lui… en fait je n’en sais rien, mais ce resto était mon idée alors bon, se faire offrir des choses est tellement plus plaisant. Mes yeux pétillent encore, cet instant est juste génial. « Monsieur aurait-il oublié sa carte bleue ? T’inquiète pas j’ai ma petit idée, admire. » La première partie de ma phrase n’était pas faite pour le mettre mal à l’aise, c’est juste tellement vu et revu la scène de l’homme faisant le coup du portefeuille à un rendez-vous. C’était surtout pour ça en fait.

C’est parfait, le timing est parfait, on nous apporte nos plats, Pendant que Jude nous sert nos coupes de champagne, J’attends que le serveur soir assez près de nous pour annoncer doucement « Non pas de champagne pour moi chéri… Dans mon état… Tu sais…» Autant jouer à fond non ? Garder ton sérieux quoi qu’il arrive. Pourvu que Jude rentre dans le jeu en même temps ce n’est pas bien difficile. Ce qui va suivre est totalement impossible de toute façon. Mais j’espère que cela ne va pas influencer son effet de surprise. Le serveur nous demande alors pour qui est le premier plat, puis le deuxième, et avant qu’il ne nous souhaite un bon appétit, je fais comme si il n’était pas là, attrape doucement la main de Jude, et met l’autre sur mon ventre.

« Je pense que c’est le bon moment pour te l’annoncer… On… je suis enceinte ! Tu vas être papa ! »


Allez je crois en toi, je sais que tu peux le faire, mais fait le vite. Serrer les dents, croiser les jambes, ne pas rire, ni même laisser apparaitre l’envie irrépressible d’exploser de rire, Juste sourire, et avoir l’air ému, heureuse et tout ce qui va avec. He hop, un énorme dessert chocolaté gratuit?

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyJeu 12 Juil 2012 - 18:32

Je tiens également à remercier la charmante actrice. On parle toujours du héros masculin, mais tout le monde sait qu’il doit y avoir le charme, la douceur, la beauté et la sensualité d’une femme pour venir parfaire le rôle. D’ailleurs je tiens à faire remarquer qu’elle a reçu un César. Je suis vraiment fier d’elle. Ce petit étouffement à la maragarita était excellent. On aurait presque cru à de la véritable surprise. Le tout avec une légère pointe d’incompréhension dans les yeux. Juste magnifique ! Quoi ? Aah… Elle n’était pas au courant qu’elle jouait malgré elle dans un film ? Je pense qu’on peut redoubler nos applaudissements alors.
Je me retiens de rire et garde au maximum mon air sérieux. Il y a un certain silence dans la salle. Je ne sais pas si ça s’est arrêté ou bien si ça a toujours été ainsi. C’est juste calme… Je ne le remarque que maintenant. En même temps je n’ai que ça à faire en attendant la réponse de ma charmante princesse. Je suis assez stressé. Vous savez, tout ça n’est qu’un jeu mais je m’y suis vraiment pris. J’ai hâte de savoir ce qu’elle va répondre. Comment va-t-elle tourner ses mots. Aura-t-elle compris ? Je bois encore une gorgée. J’attends. J’ai envie de remuer ma jambe mais j’ai peur que ça fasse bouger la table. Et que par conséquent, que Kaylee s’en aperçoive. Alors je me retiens. Je canalise mon rire et mon stress. Mon verre est alors mon meilleur ami. Ma Princesse ouvre la bouche. Elle s’apprête à prononce un mot. Je suis suspendu à ses lèvres. J’attends. Ça ne tarde pas à sortir. Elle m’annonce que ce serait regrettable de passer à côté de cette demande et elle finit en lançant un grand « Oui » Je souris de toutes mes dents comme le plus heureux des hommes. J’ai envie d’exploser de rire. On est de vrais fous furieux. C’est tordant. Après avoir mis en scène une princesse et son chevalier servant puis une demoiselle et son kidnappeur, nous voilà en train d’interpréter de futurs époux. J’ai envie de lui taper dans la main en m’esclaffant. Sauf que je ne peux pas. Car notre jeu est tellement bon, qu’il est cru par ceux qui nous entourent. Je regarde Kaylee qui semble de plus en plus gênée. On commence à nous applaudir. Elle a dit oui ! Elle a dit oui ! Wouhou ! C’est la fête, la fête ! Je regarde autour de moi, j’affiche un grand sourire. On me le rend. Les gens se sont détournés de leurs assiettes. Rapidement ils retournent à leurs occupations. Kaylee en profite pour me dire : « On dirait bien que nous sommes des arroseurs arrosés. C’était une blague hein ? Et ça c’était pas prévu ?» Son petit doute m’amuse encore plus. Avant que tout le monde se désintéresse de nous aussi rapidement qu’ils avaient pu jouer aux curieux, je me lève de mon siège et me penche vers ma future fausse épouse. Je fais bien attention à ne pas me brûler au passage. Et penché au-dessus de la table, je dépose un timide baiser sur sa joue. Pas trop loin du coin de ses lèvres mais pas trop près non plus… Je n’oserai pas aller plus loin. Je la respecte ! Je ne vais pas lui faire autant de truc d’un coup ! Et puis ça peut vouloir dire beaucoup pour elle… Ce n’est pas comme Cassie qui passe son temps à embrasser n’importe qui, n’importe où. Et surtout moi… « Pourquoi ? Ça ne te fait pas plaisir ? J’ai engagé tous ses comédiens pour nous applaudir. Tu sais quand j’ai passé mon coup de téléphone tout à l’heure… » Je lui fais un clin d’œil. « Fais attention à ne pas t’étouffer en mangeant ! » Je rigole légèrement quand le serveur revient vers nous. Il toussote légèrement pour attirer notre attention. «Le restaurant souhaiterait vous offrir ses coupes de champagne avec nos plus sincères salutation » J’écarquille légèrement les yeux en voyant la bouteille dans son sceau. Elle est déposée juste à côté de nous. Je reprends mon sérieux et remercie l’homme. J’attendis qu’il soit parti pour me rapprocher de Kaylee et lui murmurer. « Ce n’était pas prévu mais je trouve que c’est un très bon plan pour avoir des réductions. Tu n’aurais pas une blague pour que l’on perfectionne notre jeu d’acteur, histoire d’avoir un dessert gratuit en plus ? » J’ai peur qu’elle me prenne pour un gros radin près à tout. Tant pis. J’ai envie de m’amuser. Et si en prime je peux le faire en gagnant de l’argent… J’irais jusqu’au bout !
Revenir en haut Aller en bas
Dylan S. Jenkins

Dylan S. Jenkins


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 693
Je suis âgé(e) de: : 30

Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyJeu 12 Juil 2012 - 5:35

Toujours le verre en main, j’attends qu’il vienne cogner le sien pour commencer à déguster mon cocktail. Au départ son sourire était un peu moqueur, sans doute après ce que je venais de lui demander, pour le serveur et la façon dont il m’avait appelé. Ce terme me gênait beaucoup, parce que pour moi Madame c’est être adulte, bien avant l’heure, et je pense avoir encore beaucoup de chose à rattraper avant que l’on puisse m’appeler de la sorte. Surtout que je n’ai pas une tête de ‘madame’. Je me soute bien que c’est à cause de son métier, très certainement même. Mais je n’en ai pas l’habitude. D’où ma réaction, que ne juge pas forcement exagérée, après tout je n’ai pas fait de scandale. Juste une petite remarque amusée. Je ne suis pas une de ces filles pressée de grandir, de voir ce que leurs avenirs leur réserve. J’aime vivre au jour le jour, sans forcément tout prévoir à l’avance. L’organisation et moi vous savez, cela fait deux. Cette journée en est une preuve. Tout cela n’était aucunement prémédité à la base. Si j’avais su qu’aller faire sa lessive pouvait tourner de la sorte, alors j’y serais allé plus souvent, en courant même.

Après que le bruit du verre claquant sur l’autre, Jude prend un air grave, presque inquiétant. « J’ai quelque chose à te dire ». Dieu que je déteste cette phrase. C’est l’annonce typique de quelque chose de mauvais en général. De quelque chose qui ne va pas vous faire très plaisir. Je l’ai trop de fois entendu. Et à chaque fois pour des mauvaises nouvelles. Je fronce donc les sourcils, et recule pour poser mon dos sur le dossier de ma chaise. Autant être bien accrochée non ? Je suis assise, c’est déjà une bonne chose. Il ne me regarde pas, il est hypnotisé par le contenu de son verre. J’espère qu’il va simplement me dire que son Mojitos est deguelasse. Tenant mon verre toujours fermement, son regard vient se plonger dans le mien, presque tendrement. Je le trouve vraiment craquant, même avec ce ton grave. Quoi le serveur ? Qu’est-ce qu’il pensait? Ma jambe commence à bouger nerveusement sous la table. Je déteste tout ce suspense. J’ai envie de lui crier d’y aller franco, parce que je ne vais pas tenir longtemps. Qu’y a-t-il de si grave… Jude était déjà venu ici avec sa petite amie, et le serveur m’a sans doute prise pour celle-ci ? C’est trop long là, je vais vraiment finir par me lever et le secouer pour lui faire cracher le morceau. Patience ? Connais pas. Pour me détendre je bois une petite lampée de mon verre quand il m’annonce enfin de quoi il en retourne. Il parle assez vite, comme pour tout déballer d’un coup.

Forcement c’était au moment où j’avalais. Et comme c’était prévisible je m’étouffe un peu, juste le temps de faire passer l’alcool, et ce qu’il vient de me dire. Imaginez la catastrophe si je n’avais pas avalé de travers… J’aurais tout recraché immédiatement. Une chance hein ? Après quelques secondes à tousser bruyamment dans le restaurant, je me remets de mes émotions. Une pseudo demande en mariage… Alors celle-là on me l’avait encore jamais faite, et encore moins venant de quelqu’un rencontré quelques heures plus tôt. Son air est très sérieux, si tout le contexte avait était diffèrent j’aurais plongé les deux pieds en plein dedans, mais en l’occurrence je me doute bien que tout cela n’est qu’une blague comment aurait-il pu tout prévoir à l’avance, alors que nous avons été tout le temps ensemble ? Bien entendu que tout est possible dans la vie, mais c’est tellement énorme que je ne peux pas sérieusement y croire. Mon visage reflète plusieurs sentiments en même temps, je suis soulagée, amusée et étonnée à la fois. L’étonnement, parce que je ne le pensais pas capable de me demander une telle chose, même pour rire, c’est du délire, pur et dur. J’adore cela. Il me demande ce que j’en pense. Deux choix s’offrent à moi : La fille choquée, à la limite de l’outrage, m’excuser, et le laisser là, tout seul, juste quelque minute pour lui faire peur. Comme si j’y avais vraiment cru. Ou alors de jouer à fond et d’accepter. Les deux solutions sont alléchantes.

« He bien je pense que passer à côté de cela serait une énorme erreur. Jude c’est tellement… C’est oui ! »

Lui répondis-je en lui prenant la main sur la table, avec une voix plutôt sensuelle, douce, presque émue. Maintenant il est pris à son propre piège, mais je lui fais confiance, il m’a prouvé être un acteur hors normes, il s’en sortira sans dommages. Mais soudain j’entends notre voisin de table, de derrière applaudir et parler assez fort « Elle a dit oui ! » Non mais de quoi je me mêle ! Les conversations au restaurant sont privées. Je me retourne rapidement, et sens tous les regards tournés vers nous. Tout mais pas ça pitié. C’est dans les films normalement que cela se passe. Je lance un regard assassin au petit curieux pour lui faire comprendre que cet élan de joie n’est pas à mon gout. « Non, non ce n’est pas…. » Ce que vous croyez. Je me résigne à abandonner toutes justifications inutiles. Je passe une main sur mon visage, je dois être toute rouge, j’ai un peu de mal quand je dois être le centre d’attention de plusieurs personnes. Heureusement que nous ne connaissons personne. Mais la scène est franchement amusante au fond. Je rigole doucement et replonge dans les yeux de mon faux futur époux.

« On dirait bien que nous sommes des arroseurs arrosés. C’était une blague hein ? Et ça c’était pas prévu ?»
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyMer 11 Juil 2012 - 18:31

Kaylee ferme rapidement sa carte et appelle le serveur en claquant des doigts. Ce geste me fait vaguement sourire. On dirait une diva autoritaire autour de laquelle tout le monde est à ses pieds. Comme si le monde gravitait autour de ses envies, de ses idées et qu’il faut absolument se plier à ses désirs. Cette idée me fait vaguement sourire parce que je commence par connaître ma Princesse et je sais très bien qu’elle n’est pas ainsi. Au contraire !
Le serveur à l’air sérieux. La demoiselle lui annonce la couleur rapidement. J’ai moi-même du mal à suivre et je ne sais comment il fait pour tout écrire sur son carnet. J’ai saisi le nom de cocktails. Parfait. Je me demande lequel elle me réservait. Au pire je me contente très bien des deux. Pour la suite des plats, je ne sais définitivement pas ce que c’est. Je verrais bien ce que l’avenir me réserve. Ou ce que Kaylee me réserve. Ou plutôt ce que le cuisinier fera… Enfin, bref. J’attends d’avoir l’assiette sous le nez. Le serveur acquiesce sagement et repart. Je ne fais pas vraiment attention à lui mais ce n’est apparemment pas le cas de la jolie demoiselle. Ses yeux se sont écarquillés, elle a l’air étonnée d’un truc que je n’ai pas du saisir. J’arque un sourcil et l’observe silencieusement. J’ai ma réponse lorsqu’elle me demande s’il vient réellement de l’appeler madame. J’ai envie d’exploser de rire. Pauvre petite ! Je pensais que c’était un truc qui arrivé souvent aux jeunes femmes. Il y a un moment où on ne peut pas vraiment savoir. Et même si c’est flatteur d’utiliser le terme mademoiselle, la rigueur du travail de serveur vous oblige à dire madame, non ? Les femmes et leur quête incessante vers la jeunesse ! Dans certains pays on célèbre le passage à l’âge adulte par des rites de passage. Des trucs bien traditionnels. Et c’est une fierté lorsque l’on est considéré comme un adulte. Les personnes qui vous traite ainsi vous considère mature, apte à prendre des décisions, à avoir des enfants, des petits enfants, à voter, à avoir un boulot, à déclarer la guerre, à acheter une maison, à aller en prison pour la peine capitale, à vous acheter des bouteilles d’alcool sans avoir à montrer votre carte bleue, à aller dans des clubs très privés… Bref, pleins de choses super cool ! Pourquoi vouloir être considérée comme une enfant ? En vrai, c’est simplement le terme pour dire qu’elle n’a pas de bague au doigt mais… C’est plus que ça. Enfin bref. Il n’y a pas ça pour les hommes. Je ne sais pas si ça me prendrait autant la tête. A voir… Un jour, dans une autre société peut-être…

Nos cocktails arrivent. J’ai le droit au mojito ! Génial. Pas la peine de répéter que j’aime les deux. Je suis content d’avoir ma petite dose de rhum ! Je regarde les feuilles de menthe et soupire assez fort. Histoire que Kaylee l’entende aussi. « Écoute, j’ai quelque chose à te dire… » Oui, ça a l’air très grave comme ça. Ma voix est sérieuse, mon regard fuyant est fixé sur mon verre. Je prends mon courage à deux mains et plonge mes pupilles dans celles de Kaylee. « Voilà, le serveur… S’il t’a appelé madame c’est parce qu’il pensait…» Petite pause pour le côté dramatique. « Voilà, faut que je le dise. » Comment faire durer la révélation. L’art du suspens. « Il pensait que je t’avais déjà fait ma demande. Voilà, si nous sommes ici ce soir c’est que je voulais faire de toi, Madame Chamberlain. J’étais censé le faire avant d’arriver ici, sur le toit. Mais… Je n’ai pas réussi à avoir tout le courage nécessaire. Kaylee, veux-tu devenir une madame ? » Et l’oscar du meilleur acteur revient à…. Lukas Jude Chamberlain ! Merci. Merci. Je voudrais remercier ma sœur pour m’avoir forcé à regarder toutes ses comédies romantiques à l’eau de rose qui ont permis d’alimenter mon jeu d’acteur. Je voudrais également remercier mes parents qui m’ont donné l’exemple de ce qu’il ne fallait absolument pas faire pour avoir un bon mariage et aussi la poule… Je ne sais pas pourquoi je dis ça, mais ce n’est pas grave, je le dis quand même. J’ai toujours voulu avoir des œufs frais dans mon jardin. Merci à Kaylee, ma muse. Sans elle, je n’aurais fait rien de tout ça.
Je m’empêche de rire et part boire une gorgée de mon cocktail. « Alors… Tu… Qu’est-ce que tu en dis ? »
Revenir en haut Aller en bas
Dylan S. Jenkins

Dylan S. Jenkins


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 693
Je suis âgé(e) de: : 30

Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyMer 11 Juil 2012 - 7:16

Dans un sourire plus que craquant, un sourire qui pourrais sans doute vous hypnotiser, il me dit que si l’endroit me convient, alors il en sera de même pour lui. Je lui rends son sourire, visiblement très heureuse que cela l’idée puisse lui plaire. En véritable gentleman il me tient la porte pour que je puisse passer en premier, ce que je m’empresse de faire, avant de faire une petite courbette de remerciement. Je suis déjà venue ici, une fois ou deux, après les matchs que nous allions voir de temps en temps. L’ambiance n’était évidemment pas la même, nous étions plus jeune, et tout ce que trouvions à faire pour rendre le repas intéressant c’était de se lancer des boulettes de maïs discrètement entre deux regards assassins de notre père. Simplement les plats y sont vraiment bons, je n’avais pas eu l’occasion d’y retourner, voilà qui est donc fait. Retourner au même endroit, mais dans un contexte diffèrent vous fait souvent changer d’avis sur celui-ci, attendons de voir ce que le repas nous réserve. Ensemble nous nous approchons de l’accueil pour pouvoir avoir une table, pendant que mon prince prend les choses en main, je regarde autour de moi, cela n’a pas changé, c’est toujours aussi guindé qu’à l’époque, au final je ne sais pas si j’ai choisi le bon endroit. A nous de réécrire l’histoire. Je retourne la tête pour voir où en est la réservation, l’hôte est plus que froid, et je remarque bien que le sourire de Jude n’est pas sincère. Pas comme il le fait avec moi par exemple.

En lui suivant pour nous amener à notre table je ne peux m’empêcher de dire tout bas, de lui faire la réflexion, presque à l’oreille de Jude : « Aimable comme une porte de prison celui-là ! » Quand le réceptionniste se retourne, croyant que je lui avais posé une question certainement, je lui sors mon plus beau sourire, et lui faisant signe de la main que cela ne lui était pas destiné. Tu parles ! Je m’amuse toute seule de voir à quel point je peux être mauvaise parfois. Bien que cela ne reste pas bien méchant. Je marche la tête haute jusqu'à notre table, qui est un peu éloigné, contre une fenêtre. Je veux montrer à tous ces gens qu’avec vingt ans de moins qu’eux nous vallons bien mieux. Nous avons tout ce que nous voulons, nous faisons ce que bon nous semble. Nous avons la jeunesse. Je prends place dans la chaise qu’on vient de me tirer. Il trouve que la décoration est sympa, cela me fait plaisir, cela rattrape le coup du réceptionniste. Nos regards se croisent un instant, j’ai comme l’impression que ce kidnapping tourne au rendez-vous galant. Du moins de l’extérieur, tout laisse à penser que c’est le cas.

« Tu vas voir, les plats sont juste immangeable, c’est d’ailleurs pour ça que je t’ai emmené ici… »

Dis-je en plaisantant. Les cartes arrivent alors, J’en attrape une pour regarder vaguement si cela a changé, et bien non, pas d’un poil, ce qui est étonnant mais cela m’arrange, je ne vais donc pas me risquer de commander quelque chose que je n’aimerais au final pas. Je la referme et attend de voir si quelque chose lui fait envie, il m’annonce alors que je vais devoir choisir à sa place. Encore une preuve de confiance, je lui souris alors. Pas besoin de regarder la carte encore une fois. Je claque des doigts pour appeler un serveur, tel une duchesse impatiente. De toute façon si je ne le fait pas, ils seraient capable de nous laisser poireauter pendant plus d’un bon quart d’heure. Une main dans le dos celui-ci arrive alors presque immédiatement, avec son petit calepin dans les mains. « Nous allons prendre un Mojitos et une Margarita, un poulet à la criollas, un ananas farci cubaine, et pour finir des platanas. » Dis-je machinalement, il finit de prendre la commande par un « Très bien madame. » Avant de disparaitre en cuisine. Je garde un air étonné par sa phrase. Parce que l’on a dû m’appeler comme ça une seule fois dans ma vie. En pouffant de rire je demande à mon prince :

« Attend, il vient de m’appeler Madame là ? »

Après un petit instant, on vient nous servir nos cocktails, et nous déposer une bougie allumée sur la table. Il ne manquait plus que cela pour faire clicher jusqu’au bout. Je le remercie d’un signe de tête, Prend ma Margarita et le lève bien haut pour trinquer. Maintenant nous devrions être tranquilles pendant quelques temps. Le temps que tout soit préparé. Et ce n’est pas plus mal.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyMer 11 Juil 2012 - 1:02

Kaylee oserait-elle se moquer de moi ? Elle rigole légèrement à la suite de ma phrase. Elle me surnomme encore une fois Badboy. Ça me fait vaguement sourire. Selon moi, les gars qui ose se donner ce genre de qualificatif, n’ont rien de mauvais en eux. Parce que lorsque j’entends Badboy, je ne vois pas petit rebelle. Il y a du mal en ce genre de personne. Vous savez, cette obscurité dévorante. Cette part imprévisible et dangereuse de l’être humain. Nous en avons tous, certains plus que d’autres. Certains l’assument, d’autres la cachent au plus profond d’eux. Et je ne sais pas à quelle catégorie s’attribue vraiment ce surnom. Mais en somme, là n’est pas la question. On s’en fout de mes réflexions sur la part de danger qui sommeille en chaque individu.
Nous descendons des escaliers ensemble. Nous faisons absolument tout l’un avec l’autre. Nos pas se coordonnent. On respire le même air. On est bien tous les deux. Et même quand Kaylee s’arrête à cause d’une soudaine douleur au pied, c’est comme si j’avais eu un peu mal moi aussi. Je stoppe ma marche et la regarde mettre ses chaussures. Quelle idiote aussi ! Enfin, ça doit faire aussi mal de s’enfermer les pieds dans de tels escarpins ! Les femmes sont folles. Je préfère de loin mes bonnes vieilles baskets. Et si je dois sortir, j’ai des chaussures en cuir noir. Parfaites. Beaucoup moins confortables que des chaussons mais ça fait l’affaire pour moi. Je peux largement rester une soirée à marcher avec… Alors qu’une fille et ses talons… Elles se plaignent rapidement, elles mettent des pansements et elles finissent pieds nus. Je me demande pourquoi s’acharner à acheter ce genre de souliers dans ce cas ! Elles savent d’avance ce qui va leur arriver. C’est complètement ridicule… Sur ce coup-là, je sais que les hommes et les femmes sont deux espèces différentes.
Ma Princesse m’a clairement fait comprendre que ce n’était rien de grave. J’avais deviné depuis longtemps mais ne dis rien. Au fond, elle aurait pu marcher sur un bout de verre ou je ne sais quoi… On est dans la rue, il peut y avoir n’importe quoi sur les trottoirs ! Nous reprenons notre marche mais il semble que nous soyons déjà arrivés à destination. Ça semble être un restaurant plutôt branché. On ne parvient pas à voir l’intégralité de la salle plutôt cachée mais on peut deviner une ambiance tamisée avec des couleurs sombres. Du bois peut-être. Kaylee me demande si l’endroit me convient. « Si ça te plait, alors à moi aussi. » Je lui lance un sourire ravageur. Ou un semblant, car je ne suis qu’un séducteur du dimanche sans entrainement. Je fais un pas vers la porte, l’ouvre et laisse passer ma Princesse. « Après toi… » Encore un sourire. Après l’avoir laissée pénétrer dans le restaurant je m’approche du réceptionniste. « Bonjour, une table pour deux s’il vous plait. » « Vous avez réservé ? » Je hais la voix des réceptionnistes. Ils ont l’air de robots désarticulés et sans vies. Ils répètent à longueur de journée les mêmes choses à des clients différents. Ils se montrent supérieurs et intouchables. Souvent ils ne sourient même pas. Celui-ci en tout cas, à un visage complètement fermé. Heureusement que je ne suis pas critique gastronomique et que je ne viens pas ici pour donner des étoile ou encore faire une description sur le guide Michelin. Car je pense que la qualité de l’accueil serait souvent un point faible qui attirerait de mauvaises notes de ma part. « Non. » Je réponds simplement avec un vague sourire de politesse. «Très bien, suivez-moi. » Il y a quelques personnes disposées ici et là dans le restaurant. Les conversations sont silencieuses. Tout le monde s’occupent de ses affaires sans en faire part au voisin de derrière. Notre table se trouve parallèle à une fenêtre. Je recule la chaise de Kaylee, pour qu’elle s’asseye. Comme un gentleman. Et comme ça je fais comprendre que je n’ai besoin de personne pour m’occuper convenablement d’une charmante demoiselle. On est jeune mais pas mal élevé ! On ne va pas se barrer sans payer ! Quoi que maintenant j’en meurs d’envie… Évidemment, il nous a placés sur une table éloignée de la sortie. Si nous partons précipitamment, il nous verra immédiatement. Intelligent le papy. Mais il ne me connait pas. « La décoration est très sympa… » J’observe un peu autour de moi avant de regarder la jolie demoiselle assise en face de moi. Elle est vraiment… Quoi ? J’allais dire charmante ? Ravissante ? Belle ? Magnifique ? Séduisante ? Oublions… Je ne peux pas divaguer.
Les cartes arrivent rapidement. Alors que choisir ? Je balade mes yeux sur les noms des plats. « Tu connais cet endroit depuis longtemps ou c’est un pur hasard ? Si tu connais, je te demande de choisir un plat pour moi ! J’ai horreur d’avoir cette responsabilité envers mes papilles quand j’ai une carte totalement inconnue sous mes yeux… »
Revenir en haut Aller en bas
Dylan S. Jenkins

Dylan S. Jenkins


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 693
Je suis âgé(e) de: : 30

Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyMar 10 Juil 2012 - 5:44

Je sens son regard qui se pose sur les jambes, puisque je suis toujours au-dessus de lui, machinalement et sans forcément y penser, je croise mes jambes, ma robe est courte, je ne voudrais pas lui offrir une vue de mon jardin secret (désolé j’ai butté la dessus.) C’est un réflexe quand je porte des choses courtes. Ce n’est pas forcement contre lui, je sais qu’il est respectueux, sinon il aurait tenté de faire quelque chose depuis bien longtemps. Et finalement mon prince fini par m’attraper la main pour se lever à son tour. Notre étape sur le toit est donc clôturé, et quelle fin, pleine de sourire, d’éclat de rires, et de complicité. Je n’ai pas besoin de le tirer, puisqu’il se lève tout seul, et puis il faut bien avouer que je ne fais pas le poids contre lui, nous en en avons eu un bon exemple dans le bassin tout à l’heure. Je donne un petit coup sur sa veste, dans son dos pour enlever un peu la poussière, il serait dommage de sortir d’ici tout crade. Si nous nous sommes habillé de la sorte, le minimum était de rester classe jusqu’au bout non ? Cela m’amuse de voir que je peux prendre soin de lui, de son apparence.

Il me donne alors le choix entre deux propositions, façon rapide, les tacos, façon plus luxueuse, restaurant chic. Je réfléchie un instant, me mordant une fois le plus la lèvre inférieur, passant un doigt dessus et levant les yeux au ciel, c’est fou ce qu’on peut se donner l’air sérieux en faisant cela. Je sais que les grands restos sont assez chers, mais comme il nous l’a fait remarquer étant donné notre tenue ce serait le plus plausible. Et puis nous sommes moderne, je ne connais pas situation financière, je peux me payer ma note à l’aise. Je ne montre pas mon argent à qui le veux bien, mais je sais prendre les choses en mains. Je peux bien au moins faire cela ce soir. Ma main toujours dans la sienne il commence à m’emmener en direction de la porte. Je lui lâche un instant la main pour aller chercher mes chaussures que j’avais enlevé juste avant. J’ai beau être une princesse pour ce soir, je ne vais pas me transformer en Cendrillon, ayant perdu son soulier de verre. Quoi que, si on analyse un peu ma vie, cela n’était pas si diffèrent. Sans les remettre, je les porte à la main, et le rejoint.

« Je peux te proposer d'aller à ... »


Je ne finis pas ma phrase, parce que je vois qu’il est en train de s’agacer contre la porte. Tout en jurant, mais dites-moi, ce n’est pas très joli tout ça. Je lui fais signe avec mes chaussures d’essayer de tourner dans l’autre sens ou… Oh et puis j’en sais rien moi. Je le regarde avec un air plus ou moins inquiet, ne me dites pas qu’on va rester coincé sur ce toit toute la nuit ? Et s’il pleut ? Et qui va venir nous ouvrir ? Nous ne sommes pas censés être ici à la base. Du calme Kaylee, du calme, ce n’est pas une pièce renfermé, pense à cela. Il donne plusieurs coups d’épaule pour la faire céder mais celle-ci ne bouge pas. Il prend un peu d’élan, pour mettre un grand coup de pied dedans et comme par magie celle-ci s’ouvrit d’un seul coup. Le fer qui cogna bruyamment le mur me fit un peu sursauter sur le coup. Nerveusement je me mis à rire doucement, en passant une main sur mon front. Et sur un air faussement détendu il m’annonce qu’il n’a même pas paniqué. J’ouvre grand les yeux avant d’exploser de rire. A d’autre, je l’ai bien vu s’agacer dessus. Une petite perte de calme. Monsieur serait-il finalement un grand nerveux ?

« Ouais on a qu’à dire çà. Allez viens badboy on va manger avant que tu casse tout.»

Lui dis-je entre deux petits rires, je reprends sa main, et en retenant à la barre des escaliers, nous descendons plus doucement cette fois pour rejoindre la rue. Une fois dehors Je regarde de droite à gauche pour me repérer un peu, voir si je ne peux pas trouver un restaurant qui me donnerait envie. Je ne sais pas si je dois continuer à le suivre et lui faire confiance, ou si je peux proposer mes propres idées. Alors nous commençons à vagabonder dans les rues illuminés par les lampadaires, je sais qu’il y a un restaurant pas trop mal un peu plus loin. Et s’il a envie d’aller autre part, je suis ouverte à ses propositions. Je lui montre alors du doigt la direction à prendre. Soudain quelque chose s’enfonce dans mon pied ce qui me fait sautiller d’un coup, me retenant à mon prince. « Aieuh ! » J’avais oublié de remettre mes chaussures, donc forcément marcher pied nu sur un caillou peux s’avérer plus douloureux. Je frotte ma main dessus, et m’appuie contre le mur pour les remettre immédiatement, voilà qui est plus sage. Je souris pour lui assurer que ce n’est pas bien grave au final. Et sans m’en rendre compte, nous sommes déjà devant l’endroit auquel je pensais. L’ambiance est tamisé avec des couleurs chaude, un fond de musique cubaine.

« Ici ça te conviendrais ? »

J’attends voir s’il est partant pour manger ici, et si c’est le cas on fera notre entrée sous les regards des projecteurs et des flashs de paparazzi, comme sur la montée des marches à Cannes. Je m’enflamme peut-être un peu là en fait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyLun 9 Juil 2012 - 22:01

La réaction de Kaylee ne se fait pas attendre. Elle adopte une position semi-boudeuse, semi-autoritaire. Ça me fait irrésistiblement rire, surtout avec ce petit bruit qui sort de sa bouche. Elle semble choquée et moi je me marre silencieusement de ma blague ridicule. Fier de moi ? Un peu… Mais j’ai toujours eu des blagues très nulles. Je suis comme ça, un humour pitoyable qui ne fait rire que moi. Je suis fier de mon coup quand même. Elle y a cru jusqu’au bout. Je devrais voir pour prendre des cours de théâtre… Je semble avoir un talent naturel ! Ceci n’est aucunement de la prétention.
Mais j’ai aussi un avantage, un rigolant je la fais également rire. Sur le ton de l’humour elle ajoute qu’elle aurait été prête à appeler les pompiers. Ils auraient sortis la grande échelle et aurait couru pour me sauver. Pas question ! Je ne veux pas que ces stéréotypes viennent me voler la vedette ! Kaylee a son prince en face d’elle, pas besoin qu’un mec réellement plus courageux et plus musclé que moi vienne gâcher le tableau ! Un pompier c’est vu comme un fantasme, il vient vous faire un show avec son corps de braise. Moi… Pauvre étudiant tatoué en rébellion contre ses parents et avec une voiture légèrement pourrie… Je ne fais pas autant rêver. Y a pas photo !

La belle se relève pour enlever les gravillons qui s’étaient collés à sa robe et sa peau. Moi, de là où je suis, j’admire discrètement la vue. Je glisse le long de ses jambes, je remonte doucement. Mes yeux caressent sa peau. On touche du regard me disait la nourrisse. Voilà qui est fait. Et je ferais mieux de ne peux en faire plus. J’ai une sorte de respect envers Kaylee. Comme si je ne pouvais rien faire sans son autorisation. Je veux qu’elle approuve ce que je fais, qu’elle soit d’accord et qu’elle apprécie chaque moment. Je ne désire pas gâcher cette soirée. Et ce, pour rien au monde !

Kaylee est débout, elle me tend la main. Elle m’a dit que si j’avais faim elle me suivrait. Je n’ai pas envie à la forcer à elle quelque part si elle ne le veut pas. Manger ne fait pas partie de mes priorités dans la vie. Ou presque. Je reste un jeune homme de dix-huit ans… Par conséquent quand il faut manger, je mange. Ou je dévore. Ça dépend du point de vue… J’attrape la main de ma Princesse Kiki et me relève. Je ne compte pas spécialement qu’elle me tire pour m’aider mais c’est gentil de sa part. Je lui souris. « Tacos ? Ou grand resto vu notre tenue… » Je ne sais pas si j’ai assez de fric pour tout payer. En attendant sa réponse, je garde sa main dans la mienne et va descendre les escaliers de l’immeuble. La porte s’est refermée sur elle-même. Je hausse un sourcil, prend la poignée dans ma main libre et la pivote. D’abord je tire mais ça ne vient pas. Ensuite je pousse, même si je n’ai pas avoir tiré tout à l’heure pour l’ouvre. De toute façon ça ne bouge toujours pas. Je tente à nouveau. C’est un vieux bâtiment, la porte a peut-être un peu de mal c’est tout… Vous savez c’est rouillé… Rien de très grave je suis sûr. Un petit coup d’épaule. Un grand coup d’épaule ? Rien. « Shit. » Ça ne peut pas être coincé. Réfléchis Jude. Réfléchis. Elle ne s’est pas bloquée. Encore, il n’y aura pas de poignée à l’extérieur, j’aurais compris rapidement l’erreur. Je tente de frapper à nouveau la porte mais avec le pied cette fois-ci. Dans un vacarme incroyable, la porte s’ouvre sur la cage d’escalier. « J’en étais sûr… » Je hausse les épaules et souris. « Je n’ai même pas paniqué une seule seconde. » Je joue les gros bras. « Alors, on disait quoi ? … Tu veux manger où ? »
Revenir en haut Aller en bas
Dylan S. Jenkins

Dylan S. Jenkins


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 693
Je suis âgé(e) de: : 30

Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyLun 9 Juil 2012 - 6:41

Spoiler:
Reprenant mon souffle j’attends de lui une réaction, un éclat de rire, un sourire, des pleurs, je ne sais pas mais quelque chose. Parce que si je lui ai réellement fait mal, je sens que je vais m’en vouloir, alors autant anticiper la chose, je tiens toujours son bras et le regarde, les yeux toujours grand ouvert, j’ai encore un peu mal aux côtes à force d’avoir rigolé. Mais qu’est-ce que cela pouvait faire du bien. Il attrape son bras et ferme les yeux en me déclarant, avec une certaine douleur dans la voix, que c’est son coude qui a été frappé. Je ne pensais pas avoir mordu aussi haut, mais bon, sa déclaration à l’air sincère. Mon sourire s’efface un peu pour laisser place à de l’inquiétude, parce qu’il a vraiment l’air d’avoir mal. Ne sachant pas quoi faire je reste là, assise devant lui, en attendant que peut-être la douleur passe. Il pense que je l’ai coupé, J’ouvre la bouche pour dire quelque chose mais rien ne sort. Je me mords la lèvre inférieur pendant que lui s’allonge à nouveau sur le sol. Doucement il relève sa manche pour voir l’étendue des dégâts, sifflant un peu, grognant par moment. Je me sens bête de lui avoir fait cela. Maintenant il va se souvenir de moi comme étant le méchant succube cannibale ayant voulu lui croquer un morceau de bras.

Petit à petit, je remarque qu’un nouveau tatouage fait son apparition, un que je n’ai pas encore remarqué, ou bien auquel je n’ai pas forcement fait attention. Décidément ce jeune homme est beaucoup plus surprenant que je ne le croyais. Une sorte de spirale se forme devant mes yeux, avec ce qui me semble être des flèches. Ai-je vraiment abîmé ce dessin encré dans sa peau ? J’attends donc avec stress et impatience que son coude soit complètement nu pour pouvoir quelque chose de réellement utile. Mais au lieu de cela mon prince, se met à exploser de rire en me traitant de méchant requin cannibale. J’arque un sourcil avant de comprendre qu’il m’a menée en bateau depuis le début, je lâche son bras dans un geste de dégagement pour croiser mes bras sur ma poitrine, lui montrant comme je ne suis pas commode. Parce que je me suis vraiment inquiété pour lui. Ma bouche s’ouvre à nouveau laissant échapper une simple onomatopée. « Han ! » Il est vraiment bon comédien, il me devancerait même. Simplement je ne peux pas bouder bien longtemps en présence d’une personne que j’apprécie, et puis son rire est communicatif, comment ne pas faire de même ?

« J’y crois pas ! Tu te rends pas compte j’étais à deux doigts d’appeler les pompiers là ! »

Dis-je alors sur un ton amusé. Il y a une réelle complicité entre nous deux. Cela se ressent, et n’importe qui, qui nous aurait suivi toute nos étapes ou simplement vu rigoler comme nous venons de le faire, s’en serais rendu compte. Une sorte de lien, d’attachement s’est formé, et cette fois pour de bon, plus d’incertitude. Sinon pourquoi me serai-je inquiété pour lui ? Si tout cela était un test, Je l’aurais réussi sans fautes. Je ne peux définitivement pas lui en vouloir, parce que j’ai fait exactement la même chose, en lui faisant croire que je ne voulais plus le suivre devant la moto, et en ‘refusant’ de monter dans sa voiture. Un prêté pour un rendu au final. Je me remets doucement de mes émotions, et me relève pour m’épousseter un peu, Je ne sais pas si sa proposition de restaurant en était vraiment une, mais si nous voulons continuer la soirée, il va falloir se décider assez vite, parce qu’après il sera trop tard pour aller où que ce soit.

« A force tu vas penser de moi que je suis un estomac sur pattes. Mais bon, là tu m’avais cherché ! Si tu à faim je suis d’accord. »

Enfin cherché… C’était un bien grand mot, j’aurais pu trouver autre chose plutôt que de lui croquer un morceau de coude non ? Parfois je me surprends de mes réactions et de mes idées… Disons originale. Je suis debout, je me penche un peu pour pouvoir l’observer encore, savoir s’il veut descendre manger un morceaux ou non, ou faire complètement autre chose. Pendant un instant mon esprit dérive un peu, je me demande la sensation que me ferai un câlin de sa part, enfouir mon visage dans son cou, et rester ainsi pendant un moment, il m’expliquera alors la signification de tous ces tatouages encré dans sa peau, s’il en a envie, et nous referons le monde, avec des « si », un peu comme nous le faisons à notre manière. Notre monde que nous nous sommes inventé, construit. Je chasse ces idées de ma tête en la secouant de droite à gauche, et cligne mes yeux. Mes cheveux pendent dans le vide, je viens donc à chatouiller son visage avec. Je lui tend ma main, soit pour l'aider à se relever, soit pour qu'il m'aide à me rassoir. Tout dépend de sa décision.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyDim 8 Juil 2012 - 17:20

Je suis tombé sur la candidate idéale. Kaylee tente quelques résistances sans pour autant parvenir à me freiner dans ma quête. Elle rigole et son rire est contagieux. J’ai l’impression d’être avec ma sœur. C’est aussi simple, aussi naturel. Ce n’est pas une fille que j’ai rencontré il y a quelques heures de ça. Oh non ! C’est comme si je pouvais tout me permettre. Je me lève un peu plus pour avoir des appuis mais aussi être supérieur à la demoiselle. Je m’acharne sur son corps. Je suis plutôt doué en chatouilles. Un véritable pro ! La belle résiste, elle se tortille dans tous les sens. C’est difficile de la suivre et d’avoir en permanence le dessus. Mais je résiste autant qu’elle.
Tout d’un coup, Kaylee me pousse. J’en perds légèrement mon équilibre. Sa voix presque douce, elle m’annonce qu’elle va me dévorer. Une cannibale, génial ! Malheureusement j’ai été déconcentré, ma Princesse a repris le dessus. Elle me maintient. Je ne la repousse pas, même si j’aurais facilement pu me défaire de son emprise. Je suis curieux de voir ce qu’elle me réserve. Elle claque des dents. Oh ! Ça ne va pas non ! Je ne suis pas une escalope ! Je la pousse. Elle me pousse. On se chatouille. On se bagarre gentiment. On rigole. On rit beaucoup. Énormément ! Tout le quartier a dû nous entendre ! C’est alors à ce moment-là, que la demoiselle a pris la décision de me mordre. Enfin non, la décision elle l’avait dans la tête depuis un moment. Disons, qu’elle mit en action ce plan. Mon coude. Elle le dévora. Un vrai requin ! Immédiatement, elle arrête tout. Sa main vient caresser doucement mon bras. Vous savez comme le font les mères quand leur enfant est tombé. Elle me demande si elle n’a pas abusé avec ses crocs. Alors, pour rire je prends également mon bras et faire les paupières. « Si… J’ai… Aïe… C’est mon coude… Je crois que je… » Je me pince les lèvres comme pour retenir la douleur. Elle était inexistante mais autant lui faire croire. Je retombe lourdement au sol et regarde le ciel. « Je pense que ça m’a… coupé…» Je relève lentement ma manche. Ma peau apparaît peu à peu. Tout à l’heure, en me mettant torse-nu pour essorer mon tee-shirt, je n’avais pas pensé au fait que Kaylee ait pu voir mes tatouages. Elle n’avait pas vraiment posé de questions à vrai dire… En même temps je suis lassé de devoir toujours dire la même chose. Les gens ne sont pas originaux, ils aperçoivent à peine le dessin et doivent te demander la signification, si ça tu as eu mal, ce que tes parents en ont pensé, où tu as été le faire… Bref. Toujours le même refrain. Ça ne me dérange pas, j’y réponds parfois je m’amuse même à dire n’importe quoi. Mais c’est juste lassant de constater le manque d’originalité de la plupart de gens.
Je remonte donc ma manche lentement et plus je m’approche du coude, plus j’exagère la douleur par des cris. Finalement j’explose de rire. « Méchant requin cannibale… Il va vraiment falloir que je t’emmène dans un resto manger quelque chose ! Ça ne va plus ça ! » J’arrête ma comédie et secoue la tête. Je ne suis pas blasé, juste moqueur. Et ça c'est uniquement une forme d'amour pour moi. Je ne rigole pas des gens que je n'aime pas. Ils me laissent indifférent. Au contraire, si je cherche, si je taquine et si parfois je dérive en disant n'importe quoi... C'est parce que j'apprécie vraiment la personne.
Revenir en haut Aller en bas
Dylan S. Jenkins

Dylan S. Jenkins


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 693
Je suis âgé(e) de: : 30

Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyVen 6 Juil 2012 - 20:38

Le ton de notre discussion prend une autre tournure, pour alléger tout cela, autant l’un que l’autre nous n’avons pas envie de nous éterniser sur notre passé, Nous nous sommes dit ce que nous avions à nous dire là-dessus, il est temps de passer à autre chose, et puis si nous balançons tout d’une traite, il ne restera plus beaucoup de place pour la surprise, Apprendre tout de l’autre en une seule journée n’est pas drôle, ce serait comme si nous avions tout bâclé au final. Et c’est ce que je ne veux surtout pas. Je l’observe faire presque la même chose que moi, avec le cadenas et la clef. Cela me fait sourire, Cela a beau ne pas être un secret, il me prouve encore une fois que je peux avoir confiance. Comme si c’est donnant-donnant. Continuant sur la piste de l’humour il me dit que je ne serais pas très effrayante si j’étais un fantôme. Cela se voit qu’il ne m’a pas vu en période de grippe, cloué au lit, avec le teint pâle, je vous jure qu’il n’y a pas plus effrayant que cela.

Sa main vient alors ébouriffer mes cheveux, Je tourne ma tête d’un seul coup, avant de la relever d’un coup, avec le regard le plus noir que je puisse faire, montrant toute les dents pour grogner un peu, comme un vilain petit chat sauvage pas content. Je ne sais pas vraiment si je suis crédible puisse qu’au fond tout cela est faux. Mais tant pis, on s’en fout après tout. Quand il tend ses bras vers moi je ne sais pas tout de suite ce qu’il a en tête, un câlin ? De la maltraitance ? Je ne vais pas attendre longtemps pour le savoir, il me dit alors qu’il va me montrer qu’il est véritablement un mauvais garçon, j’ai un petit geste de recul quand j’entends son rire sadique, mais je n’ai pas le temps d’esquiver… Des chatouilles ! J’avais donc raison, c’était une forme de torture comme une autre.

« Nooon ! Tout mais pas ça ! Haaaa !»


Dis-je assez fort entre deux ricanements, je suis très sensible à ce genre de choses, et généralement j’ai du mal à m’arrêter quand je pars en fou rire, j’essaye tant bien que mal de le repousser comme je peux, sans brutalité bien entendu, mais le fait de résister à l’air de le faire redoubler de chatouilles, Je me relève sur les genoux pour avoir plus de force, parce qu’allongé je suis sans défense, mais à force de me tortiller dans tous les sens, je fini par retomber sur les fesses. Nous serions sans doute bien plus à l’aise dans l’herbe mais peu importe. Je n’arrive pas à m’arrêter de rire, je commence à avoir mal aux joues et au ventre. L’heure de la rébellion est arrivée ! Je le pousse légèrement en arrière, tenant ses bras, mon but n’est bien sûr pas de lui faire mal, je le tiens fermement je le regarde dans les yeux et d’une petite voix je lui dis :

« Tu vas me le payer ! Je vais te bouffer tout cru, tu auras une preuve de mon cannibalisme Grr. »

En faisant claquer mes dents dans le vide je m’approche de lui, Je me doute qu’il ne va pas se laisser faire, sinon ce ne serait pas drôle. Pendant un petit moment nous bataillons gentiment, j’essaye d’attraper ce que j’ai de plus à porter pour le mordiller. La bonne humeur est à nouveau présente, depuis les chatouilles à vrai dire. Mais dans la précipitation mes dents viennent cogner contre son avant-bras et automatiquement se sont refermé dessus. Peut-être un peu plus fort que prévu. Je lâche prise presque aussitôt, j’espère ne pas lui avoir fait mal, de toute façon c’est toujours comme ça, Jeux de mains, jeux de vilains, au bout d’un moment il se passe toujours quelque chose d’imprévu. Je tiens toujours son bras, passe la main dessus, comme une caresse.

« Merde, ça va ? Je t’ai pas fait trop mal ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyVen 6 Juil 2012 - 18:08

Je sens sa main venir se poser sur la mienne. Un doux contact qui vient réconforter mon cœur. Elle est là pour moi. Je ferme doucement mes paupières et respire lentement. Son visage se tourne vers moi. Kaylee est belle comme ça dans la lumière de soleil couchant. Dans cette légère obscurité. Je sens qu’elle pas peur de ma déclaration. Elle n’a pas non plus pitié. Ma Princesse est juste compréhensive. Elle me trouve courageux, c’est bien la première fois qu’on me le dit. La demoiselle m’explique qu’elle n’a pas affronté la vérité en face. Elle m’annonce qu’elle est partie de chez elle sans affronter le problème. Ça me fait un peu mal au cœur. On pourrait dire que c’est lâche. Moi, je pense que c’était désespéré. Je pense que Marissa, si elle avait eu le choix, elle aurait fini par faire la même chose. On a tous un caractère bien différent. Joshua n’a pas dit clairement qu’il partait, il s’est simplement inscrit dans une école, la plus éloignée possible des parents. Marissa restait enfermée seule dans sa tour, souffrant en silence. Si je n’étais pas venue la sauver… Si je n’avais pas appris pour sa tentative de suicide… Elle serait restée à se bousiller. Une autodestruction.
Kaylee se souvent de la fois où elle avait tenu tête à son père. Une gifle ? La première vous prend par surprise. J’en ai prises plus d’une. En même temps, plus j’en recevais, plus je voulais me battre et lutter. La dernière s’est terminée par un étranglement. Je revois encore le visage rouge de colère de mon père au-dessus de moi. Nos cris, notre rage, notre haine… Mon père ne m’a jamais aimé. Il n’était pas présent pour ses enfants, mais si je n’avais pas existé il s’en serait mieux porté.

« T’inquiète pas Bad boy, ce qui ce passe et se dit sur ce toit, restera sur ce toit. Je m’en voudrais de devoir venir de hanter toutes les nuits.» Moi aussi j’avais envie de changer de sujet. En reprenant ma fausse menace, elle tentait de s’éloigner du sujet. L’étudiante s’est complètement pivotée vers moi. Je garde ma position même si j’ai mal aux coudes.
Elle mime d’être muette comme une tombe. Je souris et fait approximativement la même chose. «Tu serais pas un fantôme très effrayant !» Je me lève un peu plus. Ma main vient frotter ses cheveux, pour les emmêler. Je joue comme avec ma petite sœur. Vous savez ce qu’on fait aussi avec Marissa ? Des chatouilles ! Je m’approche un peu plus et tend le bras vers ses côtes. « Muahah. Tu vas voir à quel point je suis un méchant et vilain garçon ! » Je lance un rire diabolique et fonce sur elle.
Revenir en haut Aller en bas
Dylan S. Jenkins

Dylan S. Jenkins


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 693
Je suis âgé(e) de: : 30

Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyVen 6 Juil 2012 - 4:28

Il ne dit rien, il me laisse parler. J’espère simplement ne pas passer pour une gamine pourrie gâtée qui avait fait un caprice de liberté. Parce que ce n’était vraiment pas le cas. Je ne suis pas faite pour vivre en cage, où alors une que j’aurais moi-même choisi. Je n’aime pas qu’on m’impose les choses, sans que j’aie une réelle envie de les faire, ces choses. Mais sa main rassurante qui vient frôler doucement mon épaule me prouve le contraire. Il m’a l’air compatissant. Je ne suis pas du genre à mentir sur ma vie pour me faire plaindre. Je suis quelqu’un de franc et d’honnête alors quand on me pose une question j’y réponds avec tout ce que je peux ressentir. J’ai dû trop longtemps cacher mes sentiments, quels qu’ils soient, je me devais d’être toujours souriante, et ne jamais montrer mes faiblesses. Mais on change tous à un moment où à un autre non ? Il faut penser à autre chose maintenant, j’attends d’ailleurs sa réponse à lui, cela m’aidera à me concentrer sur autre chose, et puis, j’aime en savoir plus sur les gens que je côtoie, à conditions que cela vienne d’eux, qu’ils soient réceptifs.

Attentivement j’écoute ce qu’il a à me dire, en commençant par l’éventuel danger, comme un avertissement, quelque chose de déguisé pour m’expliquer qu’il a visiblement fait quelque petit arrêts sur la case prison, grâce ou à cause de son paternel. Je me demande bien pour quelle raisons, mais ce serait sans doute indiscret de lui demander. Je ne saurais pas expliquer pourquoi cela ne m’étonne que peu. Il n’a pas une tête de criminel, loin de là, sans doute ses airs de Rebel. Enfin je ne sais pas. Quoi qu’il en soit je me doutais bien qu’il ne portait pas ce dernier dans son cœur, quand il m’a expliqué son appartenance aux Nus zêtas. Je ne dis rien, je le laisse terminer, je fronce un peu les sourcils pour mieux comprendre, pas par inquiétude, juste parce que l’on parle d’un sujet sérieux cette fois et qu’il n’est pas question que je brise tout avec mes blagues pas drôle. Lui m’a écouté, donc je fais de même. Son petit récit m’impressionne. Je ne sais pas si j’aurais pu avoir autant de courage pour vivre cela. En même temps je suis la cadette, donc il n’y a pas de comparaison à faire. Couper les ponts je connais, mais pas dans les hurlements et les bruits de fracas. Plutôt comme une voleuse, avec les armoires vide et une lettre posée sur un bureau. Toute seule, comme une grande fille. Ce garçon à l’air d’avoir un cœur énorme, avec les personnes à qui il tient. Enfin c’est comme ça que je le vois.

Son soupir me laisse deviner qu’il a fini, quand ce sont des sujets sensibles comme ceux-là, raconté avec tant d’aplomb, les mots ne sont pas forcément utiles. Parce qu’on a toujours peur soit de dire quelque chose d’inapproprié, soit quelque chose de complètement inutile. Alors ma main vient de poser sur la sienne. Je tourne la tête pour mieux voir son visage, mais celui-ci se relève un peu pour me menacer de me jeter dans le vide si je parle de quoi que ce soit. Pendant deux secondes j’ai eu un doute, et cette idée s’est vite évaporée. Il y a des sentiments qu’on n’explique pas, il a beau m’avoir dit avoir fait de la détention, tant que je ne me serais pas fait ma propre idée sur la nature de ses délits, je campe sur mes positions et continuerais de lui faire confiance.

« Je te trouve très courageux tu sais, en tout cas c’est comme ça que je le vois, même si on ne t’a pas vraiment laissé le choix… En tout cas c’est comme ça que je le vois… Toi tu as su affronter tout cela, tandis que moi j’ai fuie sans dire un mot. La dernière fois que j’ai osé tenir tête à mon père je me suis prise une gifle mémorable alors bon. »


Je lui disais ça calmement. Plus de tristesse cette fois, pas d’énervement non plus, une explication de plus simplement. Le prochain qui lèvera la main sur moi n'est pas né je vous assure. Je me tourne complètement, sur le côté appuyant ma tête sur ma main, pour bien l’avoir en face de moi cette fois. Les histoires de familles, nous en avons tous, belles comme beaucoup moins. L’avantage avec les nôtres, c’est que nous pouvons à peu près ressentir ce que l’autre a vécu, plus ou moins, aucune histoires n’est complètement identiques, mais nous avons un pied dans le même bassin. Le désavantage à en parler, c’est que l’atmosphère se fait tout de suite plus pesante. Autant passer à autre chose, rendre tout cela moins lourd. Cette fois avec un léger sourire je reprends sa dernière phrase.

« T’inquiète pas Bad boy, ce qui ce passe et se dit sur ce toit, restera sur ce toit. Je m’en voudrais de devoir venir de hanter toutes les nuits.»


Je mime alors une fermeture éclair sur ma bouche, puis une clef fermant un cadenas, pour enfin la jeter au loin. J’ai peut-être l’air ridicule en faisant cela, mais cela lui prouve que ce que je dis ne sont pas des paroles en l’air. Bad boy, je trouve que cela correspond bien, et puis ces garçons-là ont toujours plus tendance à attirer les femmes non ? Du moins pour ma part. Les trucs interdits m’attirent, je n’y peux rien. La routine, les choses banales, ce n’est pas ma tasse de thé. J’ai besoin d’action, d’être avec des gens qui savent me suivre dans mes délires. Les personnes ‘normales’, parce que la normalité n’existe pas à mes yeux, celles qui sont un peu coincés, qui n’osent rien, et ne se laissent pas aller deviennent rapidement ennuyantes à mes yeux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyJeu 5 Juil 2012 - 17:06

Kaylee prend la parole et moi j’ouvre grand mes oreilles pour prendre en note le moindre mot. Sa première phrase, j’aurais pu la sortir exactement de la même façon. La deuxième aussi… La troisième aussi en quelque sorte, avec une légère variance. Bon, la quatrième, non… Je n’étais pas une princesse enfermée dans un donjon. Mais la ressemblance me choque. Elle me surprend. Je ne m’étais pas attendu à ça. Il y a même cette mélancolie mélangée à de la tristesse dans son voix. Une perte de sourire, le ton chaleureux qui s’évapore. J’ai envie de la réconforter, de lui dire que je comprends très bien mais je n’ose pas. Ma main se tend vers son épaule, que je frôle du bout des doigts. Je cherche les mots appropriés mais elle reprend la parole. Elle m’explique la raison de sa présence à Wynwood. Là, je peux dire que ça prend une autre tournure qui ne ressemble pas à ma version. Ma Princesse ne veut pas que je l’envoie à nouveau chez ses parents. Aucun enfant ne devrait avoir peur, honte d’eux. Les parents… Aucun couple ne devrait avoir d’enfant si ce n’est pour leur donner de l’amour. Je n’en ai jamais reçu. Enfin, pas d’eux. Surtout pas de mon père. Ma mère… Elle n’est qu’un être invisible, une fille de. Madame avait un père sénateur. Alors autant vivre dans son ombre à jamais. Et autant demander à ses enfants de suivre cette voie. Très peu pour moi. Ma seule famille était notre femme de ménage italienne et les jumeaux.
« Et moi, puis-je en savoir un peu plus sur mon ravisseur ? Savoir si je cours un éventuel danger avec toi ? » Je devais m’y attendre. On n’a rien sans rien. Comme dans un éclair, la lumière électrique s’allume soudainement dans les rues du quartier. Je ne sais pas vraiment comment tourner la chose. Long monologue larmoyant ? Mensonge mal caché ? Courte phrase pour abréger ? « Tu cours un véritable danger avec moi ! Ton ravisseur a vécu dans une maison où ses parents n’étaient pas présents. Son père ne l’a jamais aimé. Ce qui a sans doute poussé ton ravisseur à pratiquer des séjours en détention, une bonne excuse pour avoir la haine de son père. » Parler à la troisième personne m’aide. C’est comme si j’énonçais le résumer d’un livre. Une pure fiction dans laquelle je ne suis pas le héros. Mais parfois il faut voir la vérité en face. Affronter. « J’ai pris soin de ma sœur et de mon frère depuis tout petit. Ce sont des jumeaux. J’ai été le père et la mère qu’ils n’avaient pas. J’ai grandi beaucoup plus vite que tout le monde, j’ai fait des conneries. Beaucoup. L’internat était une solution que mes parents voyaient comme nécessaire. Ça m’éloignait d’eux et ça me cadrait. Ils pensaient que je n’influencerai pas en mal les jumeaux, si je ne les voyais pas. Seulement je me suis disputé avec mon père et depuis on a officiellement coupé les ponts. Rupture claire et nette. Violente. C’est définitif. Mais heureusement ma sœur et mon frère se sont échappés de ses griffes. Ils se sont révoltés, sans mon aide… Ou pas officiellement. C’est le principal. » Je soupire et continue à regarder le ciel. Je secoue la tête et me relève. Mes coudes au sol, je peux observer la demoiselle. « T’es pas censée savoir tout ça. Alors tu gardes le silence ou je te jette du haut de ce toit. » Quoi ? Je pouvais pas finir sur un sujet si sérieux…
Revenir en haut Aller en bas
Dylan S. Jenkins

Dylan S. Jenkins


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 693
Je suis âgé(e) de: : 30

Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyJeu 5 Juil 2012 - 2:29

D’une voix à peine audible, je peux entendre un tout petit « moi non plus ». Automatiquement je souris sans pour autant tourner ma tête. Mes yeux se plongent dans le ciel, j’observe avec attention les nuages fins qui se déplacent à toute vitesse. Quand j’étais plus jeune, je m’amusais à deviner leurs formes, ce qu’ils pouvaient bien représenter, mais comme la nuit commence à tomber, ce soir ils n’ont pas vraiment de forme, ce sont comme des vagues, s’assombrissant petit à petit. C’est reposant. Ne se soucier de rien, ne pas penser aux conséquences de nos actes, et se sentir tout petit. Car c’est ce que nous sommes au fond, comparé à l’univers entier. Et même si cet endroit devait être notre terminus, de notre fabuleuse virée, je n’en serais pas déçue, tout ce que je veux c’est que cela dure encore. Parce que je n’ai pas encore réalisé que nous serons bientôt demain, et qu’à un moment où à un autre, nous serons bien obligé de mettre fin à ce rêve. Je ne demande pas la lune, j’ai déjà attrapé une étoile.

La dernière phrase que je lui ai dite, était honnête, cela ne me dérangeait pas le moins du monde de rester ici un moment. Et la dernière partie sans doute à double sens. Une façon cachée, détournée de lui faire comprendre que j’ai envie de le revoir après cela, que cela ne reste pas dans le domaine du rêve, du souvenir. Mais toute seule il m’est impossible d’écrire la suite, et s’il n’en fait pas parti, tout sera diffèrent. Ce serait une autre histoire. Alors j’ai préféré lui demander son avis sur la chose. Pour savoir si nous nous suivions toujours. Je sens du mouvement sous moi, il s’est un peu relevé pour me regarder, alors je tourne la tête de son côté, pour faire de même, avant de reprendre la même position. Ce qu’il me dit me fait sourire, rire même. Du premier coup il a compris ce que je voulais dire, et sa réponse me convient bien plus que vous ne le croyez, c’est tout à fait ce que j’avais envie d’entendre.

«C’est ça ! Et généralement elles sont en plusieurs volumes, alors prépare-toi ! »


J’avais fait un geste de grandeur avec mes bras pour imager nos paroles, avant de les faire retomber au-dessus de ma tête. Machinalement j’attrapais une mèche de cheveux pour l’enrouler autour de mon doigt, comme je le fait souvent sans m’en rendre compte, c’est une sorte de t.o.c. (ou t.i.c je sais plus…) Fermant, un œil, puis l’autre, pour avoir une vision différente du ciel que j’observe depuis quelques minutes. Je m’émerveille d’un rien, de fois c’est flippant je vous jure. Me sortant de mes trucs bizarre que je me suis mise à faire, mon prince reprend la parole, pour me dire avec amusement qu’il ne fait pas cela souvent, je le crois sur parole, c’est ce dont nous avons parlé tout à l’heure dans la voiture, pour poursuivre et me demander de lui parler de moi, pour la rançon, je me doutait qu’il me dirais quelque chose du genre, tout est relatif. Je ne sais franchement pas si ma peau vaux bien chère m’enfin, je rentre dans son jeu.

« Et bien… Mes parents ont beau être de riches patrons, je ne suis pas sûr que tu réussisses à leur soutirer grand-chose. Je me suis en quelque sorte sauvée de chez moi dès que j’en ai eu l’occasion, parce que la vie à la maison devenait insupportable. Ils me prenaient pour l’image de la famille tu vois le genre… En termes de princesse enfermée, on ne peut pas faire mieux. »


Mon sourire s’efface un peu, parce que je leur en veux, de m’avoir en quelque sorte volé ma jeunesse, eux et cette foutue éducatrice. Surtout qu’ils ne sont plus en position de me dire quoi que ce soit, surtout mon père. Je ne veux plus le voir, il nous a tous pris pour des abrutis, lui et sa supériorité à la con. Et ma mère, qui n’a aucun caractère, une femme soumise et aveuglement amoureuse de son mari, voilà ce qu’elle est. J’ai tenté de lui ouvrir les yeux, mais pensez-vous. Mon absence ne gêne pas apparemment, puisque je n’ai plus de nouvelles, juste par Nate de temps en temps. Mais je n’en suis pas moins heureuse, bien au contraire. Ma vie est ici désormais. Même si je n’ai pas changé de ville, ne plus être chez eux m’a changée.

« Enfin voilà, je suis venue à whs pour profiter, pour vivre normalement, sans me priver, sans qu’on surveille mes faits et gestes. Tu n’oserais pas me renvoyer là-bas n’est-ce pas ? Surtout qu’après il sera difficile d’écrire nos encyclopédies… »

Ma voix est redevenue douce, comme une supplication. Je pense que je serais même capable de le payer pour qu’il me garde plutôt que de devoir retourner là-bas. Ce n’est pas un secret mais je parle rarement de ma vie avant wynwood, c’est comme si j’avais lâché un poids, et qu’il s’envolait loin dans le ciel qui laissait maintenant apparaitre nos étoiles tant attendues.

« Et moi, puis-je en savoir un peu plus sur mon ravisseur ? Savoir si je cours un éventuel danger avec toi ? »

Les lumières du quartier s’allument soudainement, éclairant un peu nos visages, par chance, il n’y a pas de lampadaires sur le toit, ce qui nous évite d’être aveuglés d’un coup. Et puis cette couleur ambiante est bien plus plaisante.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyMer 4 Juil 2012 - 19:25

Kaylee vient me rejoindre sur le sol. Je la regarde du coin de l’œil avec une sorte de sourire au coin des lèvres. Elle finit même par se coucher, comme moi. Je lui serre d’oreiller. Je sens sa tête se poser sur ma cuisse. Je souris un peu plus. On dirait deux gamins en train de rêver, laissant le temps s’enfuir sans penser aux conséquences. Habituellement on voit ces scènes dans les parcs. C’est toujours plus confortable, plus moelleux. La chaleur accumulée par une journée sous le soleil de Floride, vient presque brûler mon dos. Mais j’apprécie. C’est reposant. Comme quand la femme de ménage, Gabriella, faisait chauffer des torchons pour les poser sur mon corps. Généralement c’était quand je revenais d’une bagarre ou quand j’étais malade… Enfin ce genre de choses. Ça vous endort presque.
« On ira dîner plus tard, ce n’est pas un problème, et je dois t’avouer que j’ai envie de tout, sauf de rentrer pour le moment. » Sa voix est reposante elle aussi. Douce, tendre, chaude. Elle ne veut pas rentrer. « Moi non plus…» Ce n’est qu’un murmure. Trois petits mots pour moi-même. Je suis heureux de partager ce moment, cette soirée avec Kaylee. Cette fille est incroyable. Je l’ai déjà dit mais je ne comprends pas comment elle fait pour autant me changer. Je suis si calme, si simple… Je ne calcule rien. Ou presque. Évidemment j’avais prévu mes visites à l’avance, toujours avant d’en avoir fini une je pensais à la suivante. Mais si j’avais imaginé une seule seconde qu’en allant à la laverie j’allais faire tout ça… Nos fringues sont nettoyées depuis longtemps maintenant ! Quelqu’un les a peut-être même volées ! Ce n’est pas comme si c’était dramatique !
Il y a un léger vent qui vient contraster avec la chaleur du bitume qui recouvre le sol. C’est agréable. Je continue d’observer les nuages qui défilent au gré du vent. Le ciel prend des couleurs inattendues. Mais peu à peu il s’assombrit. Lentement mais sûrement. Ma Princesse reprend la parole. Elle m’annonce que ça ne la dérange pas d’attendre ici un instant. Le temps que les étoiles pointent le bout de leur nez. Elle est gentille. Je ne veux pas lui imposer cette trêve. Si elle voulait continuer de bouger, j’aurais pu tenir le coup. J’ai déjà fait beaucoup plus. Je ne suis pas à mon maximum. Largement. Cependant, il faut savoir prendre le temps de respirer. Rien que pour se rendre compte de tout ce que l’on a accompli jusque-là. Regarder le chemin parcouru. Je ne veux pas m’endormir complètement crevé par ce que l’on a fait et me réveiller en ayant un souvenir approximatif de chaque étape. Je veux me repasser le film. C’est peut-être aussi parce que c’est dans mon habitude de tout analyser. Et donc de vouloir tout comprendre et tout assimiler pour me souvenir du moindre détail. C’est tout moi, ça !

« …Tout ça n’est qu’un début, je me trompe ? » Je relève un petit peu la tête pour mieux la voir puis me remet dans ma position initiale. Je ne tarde pas à répondre : « Le début d’un long roman. Un parchemin ? Non, une encyclopédie ! Ça te va ? On s’écrit une longue encyclopédie sans fin. On n’a même pas fini la première page… » C’est en quelque sorte une promesse que je viens de faire. La promesse de la revoir au moins une deuxième fois. La promesse de lier une relation assez importante pour vivre des dizaines d’aventures. « C’est pas tous les jours que je kidnappe des filles… Des princesses endormies dans le donjon du château. Entend par là, dans la laverie du lycée. Parle-moi de toi Princesse… Que je sache combien vaut ta peau, si je demande une rançon. » Manière presque cachée pour lui demander de me dire des choses sur sa vie. J’ai envie de la connaître. C’est un crime ?
Revenir en haut Aller en bas
Dylan S. Jenkins

Dylan S. Jenkins


Je suis: : Masculin
Nombre de rumeurs: : 693
Je suis âgé(e) de: : 30

Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee EmptyMer 4 Juil 2012 - 5:45

Bien sûr que, si notre journée aurais été réellement filmée, que nous aurions été dans un film, tous ces petits moment que l’on passe, où nous nous arrêtons un moment de parler, ou de faire quoi que ce soit, le téléspectateur aurais été en stress. Vont-ils s’embrasser ou non ? Va-t-il lâcher sa jambe et la laisser tomber lourdement sur le sol ? Puisque tout laisse à penser que ce serait le cas. Mais il n’en est rien. Nous sommes de faux acteurs, reproduisant à la perfection ce que serait une série pour adolescente en fleur. D’ailleurs ma jambe est sans doute un peu trop levée, car je sens que ma robe me serre un peu au niveau des cuisses, heureusement qu’il est collé à moi, sinon je serais à moitié à poil. J’ai beau me sentir à l’aise avec lui, je ne vais tout de même pas lui dévoiler la couleur de mes sous-vêtements. Quelle vilaine fille ferais-je dites-moi. Quelle idée aussi de mettre une robe si courte et si moulante ? Quand il m’a demandé de mettre ce que j’avais de plus beau, j’ai tout de suite pensé à celle-ci, car je la trouve particulièrement belle, mais pas aux conséquences. Tant pis.

Après un petit instant de suspens, il m’aide à me redresser doucement, Aussitôt je me précipite pour redescendre ma robe en effet remontée, j’espère simplement qu’il ne va pas me prendre pour une exhibitionniste ou un truc du genre. Je ne fais pas cela exprès, et d’ailleurs je ne peux pas voir en peinture les filles qui le font. Oups ma robe s’est relevé toute seule, quel dommage. C’est pathétique. C’est d’ailleurs ces mêmes gonzesses qui en montre le plus pour en faire le moins et après s’étonnent qu’elles se font emmerder. Enfin bref, je ne suis pas là pour analyser et dire du mal de ce genre de filles. J’observe le jeune homme qui finit par s’assoir par terre, et finalement s’allonger, mettant ses deux mains sous sa tête. Un temps de repos, oui en effet pourquoi pas, cela ne peut pas nous faire de mal bien au contraire. Ne sachant pas vraiment ce qu’on va faire au final, je me décide à suivre alors son mouvement, pour ne pas être toutes seul à être debout. Une fois assise j’opte pour enlever mes chaussures, elles me font un peu mal, et j’aime tellement la sensation du bitume sous mes pieds nus. Les petits plaisirs de la vie sont encore les meilleurs. Ceux qu’on ne peut pas vous retirer.

En attendant une quelconque réponse de sa part, je m’étire un petit peu. En temps normale je me serait assise en tailleur, mais là, je dois vous avouer que cela risque d’être compliqué. Non, c’est officiel, je n’ai vraiment pas choisie la bonne tenue. Regardant l’horizon, je l’entends me parler calmement. Je tourne alors la tête dans sa direction, lui regarde le ciel. Prendre son temps, c’est ce dont j’avais parlé un peu plus haut. Nous sommes donc sur la même longueur d’onde. Il m’a l’air rêveur en parlant de l’univers, des étoiles et cela me fait sourire, je trouve cela plutôt mignon en fait. Et comme pour lui donner raison, je fini par me mettre à sa perpendiculaire, pour poser la tête sur ses cuisses, quand on peut faire confortable hein… Être calme, cela ne m’arrive pas souvent pour être honnête, ceux qui me connaissent bien vous diront que je peux même être fatigante par moment, avec cette joie de vivre dévorante, pour rattraper toute ce temps où l’on m’a interdit les choses, où l’ont ma surprotégée. Mais je veux bien tenter l’expérience.

« On ira dîner plus tard, ce n’est pas un problème, et je dois t’avouer que j’ai envie de tout, sauf de rentrer pour le moment. »



Lui dis-je d’une voix douce et calme. Je ne suis pas quelqu’un de chiante, si je n’ai pas envie d’une chose, je le dit, plus ou moins clairement, tout dépend de la personne, si j’en ai envie, je suis le mouvement. Je vous avais bien dit que je ne suis pas quelqu’un de compliqué. Et là en l’occurrence, je suis une parfaite otage. Il faut avouer que mon ravisseur fait tout pour me combler. Alors pourquoi se rebeller ? Je n’ai pas envie de rentrer tout de suite, et je n’ai pas spécialement faim. Je ne veux pas non plus partager tous ces moments avec d’autres personnes. Egoïsme ? Non. Cette journée nous appartient, c’est nous lui avons donné vie pour qu’elle prenne cette tournure, avec nos esprit un peu dérangé, décalé de la réalité. L’air se fait plus frais, je frisonne un peu, mais cette brise soudaine est plutôt agréable.

« Et on peut les attendre ici, les étoiles, tant que nous sommes là, autant en profiter, cela fait longtemps que je n’ai pas fait ça. Nous avons la vie devant nous pour faire toutes les autres choses non ? Tout ça n’est qu’un début, je me trompe ? »

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty
MessageSujet: Re: Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee   Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Il était une fois une princesse, son chevalier et leur fidèle destrier.| Kaylee
Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Wynwood University :: Corbeille :: ARCHIVES AVANT 2023 :: Rps à archiver :: Rps terminés-
Sauter vers: