Pour le meilleur et pour le pire... Hebi. [Terminée ♥]

☝Age : 16 ans
☝Date et lieu de naissance : Née le 12 Aout 1995 à New York
☝Classe : Junior Y.
☝Confrérie : Khi Omikron
☝Riche ou boursed'étude ? Bourse d'étude

« Ma jupe ? Oh merci ! Mais c'est un vieux truc, tu sais....
La petite taille d'Hebi n'a d'égale que son caractère à la con. Hebi est un minuscule petit bout de bonne femme, mais elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Habillée, simplement mais élégamment, elle prête une attention toute particulière à son physique, même si elle cherche à prouver le contraire. Elle se caractérise par ses cheveux noirs coupés courts, qu'elle aplatit au gel ou qu'elle laisse ébouriffés pour lui donner un air agressif. Hebi a le regard étrange d'un fauve à l'affût, les yeux d'un brun chocolat sans contraste avec sa peau légèrement foncée. Son visage un peu rond demeure cependant de toute beauté, et son petit nez fin fait sa fierté. Ses pomettes lui donnent un air innocent, et elle affectionne particulièrement de les maquiller d'une légère touche de rose pour les mettre en valeur. Oui, car l'innocence d'Hebi demeure son masque parfait pour partir en traque vite, et bien. Aussi, ne laisse-t-elle rien au hasard. De ses chaussures, noires en général, dont les talons ne sont ni trop hauts, ni trop bas, sa petite jupe droite ni trop longue, ni trop courte, et son décolleté ni trop plongeant, ni non-voyant (ceci dit, le petit 85 B de la jeune femme fait son complexe. Difficile de conquérir avec d'aussi petits seins.) sa coupe de cheveux, son maquillage, son maintien, tout en elle respire la pureté, la chasteté et l'innocence enfantine. Hebi est un leurre parfait. Et rien n'échappe à sa vigilance. »

« Oups ! J'ai fait tomber mon stylo ♥.
Une garce. La vraie, 'voyez. Celle qui n'a pas peur d'humilier, de se moquer, et encore moins de prendre les hommes pour des sextoys. Car d'apparence, Hebi se soigne en temps que jeune fille respectueuse des règles, sainte-nitouche, douce et gentille, caressante comme un gros chaton. Ses petits sourires attendrissants font fondre les coeurs des filles, gentilles ou mauvaises. Car si les "gentilles filles" accordent leur confiance à Hebi en raison de son calme et de sa tranquillité, de sa jovialité également, les "mauvaises filles" se font un plaisir de ricaner sur sa manière de s'habiller, son comportement de sainte ainsi que ses sourires enchanteurs. Mais toutes se sont cassées le bout des ongles en croisant un jour le chemin de la jeune fille. Car Hebi n'a aucune pitié. Elle ne fait de différence avec personne. Sa mesquinerie n'a d'égale que sa méchanceté gratuite, son goût pour les humiliations publiques ainsi que sa farouche passion pour les pleurs de ses victimes, devant qui elle ricane lorsqu'elle montre son vrai visage. Hebi n'a rien de cette jeune fille qu'elle laisse voir. Elle ne vit que pour faire du mal, et prendre du bon temps. Car si son apparence a pour but de gagner la confiance des femmes, elle est surtout très utile pour conquérir le coeur des hommes. Qui ne fondrait pas devant ce charmant petit minois ? Dès lors qu'elle devient un objet de convoitise, elle se fait attendre, avant de sauter dans le lit de ses amants, pour mieux les éconduire sans la moindre forme de procès. Elle déteste les filles réellement gentilles. Celles au sourire cajoleur. Elle leur fera une vie absolument horrible. A côté de son caractère pourri jusqu'à la moëlle, elle est d'une intelligence rare, et brille dans le domaine littéraire. Le texte est sa passion. L'écriture, son seul moyen de communication réel et touchant. Car Hebi n'est pas née garce. Elle l'est devenue. Derrière ce côté, elle n'en demeure pas une amie fidèle et une compagne adorable, pour peu qu'on s'intéresse à elle de plus près, et qu'on passe outre sa mesquinerie, sa méchanceté et son goût pour toutes les formes de crasses à faire... »

« Je ne suis qu'une ombre. Mon coeur est une arme, mon corps est une lame. Je danse et je tue.
Hebi est née à New York. Issue d'une famille modeste, elle vécut jusqu'à son départ dans un duplex, à Manhattan. Son père travaillait dans une entreprise de Software, sa mère était une aide-soignante pour les gens handicapés. Hebi fut aimée, profondément, dès sa naissance. Choyée, cajolée, elle et sa soeur jumelle, Marla, formaient un duo d'enfer. Elles faisaient les quatre cents coups ensemble. Jouaient toujours ensemble. Elles ne se quittaient jamais. Marla était une enfant douce, bien plus douce qu'Hebi, qui ne manquait jamais une occasion de faire une bêtise. La vie était douce, lorsque la petite famille réunie partageaient des moments de bonheur. A quatre ans, Hebi et Marla connurent la joie d'avoir un petit frère, du nom de Dan ; celui-ci devint le petit chouchou de la famille, et les jumelles s'évertuèrent à le protéger du monde extérieur et de ses dangers, de sa naissance à bien plus tard.

Mais lorsqu'elle eut six ans, elle fut frappée de plein fouet par la mort de son père. Dès lors, le caractère de Hebi se renfrogna, et elle se renferma peu à peu sur elle-même. Le seul contact qu'elle gardait était celui de sa mère, de Dan et de Marla. Les autres avaient du mal à s'approcher d'elle, même si elle n'était encore qu'une enfant traumatisée par la perte d'un père, mort alors qu'elle avait encore beaucoup trop besoin de lui. Le chagrin lui laissa une cicatrice interne, qui la déchira intérieurement. Mais le pire était à venir. Hebi poursuivit sa scolarité, accumulant les bonnes notes, passant le reste du temps en compagnie de sa soeur et de son frère, qu'elle chérit et protégea avec presque une férocité mordante. La ville de New York était pour elle une jungle sauvage et pleine de dangers. Et si elle ne pouvait pas se protéger de ces prédateurs humains, elle protègerait sa famille. Avec sa mère, elle partageait une relation fusionnelle, pleine d'amour et de douceur. Elles se confiaient tout, et sa mère lui parlait souvent du chagrin que lui causait la perte de son époux. Souvent, elles s'endormaient ensemble, après avoir trop parlé. Et elles se réveillaient, dans les bras l'une de l'autre. On crut qu'Hebi n'aurait jamais de crise d'adolescence. A quatorze ans, elle resta inchangée. Légèrement fermée au monde, mais douce, amicale et tendre avec sa petite famille. Mais un an plus tard, elle fut choquée, de nouveau. Et ce choc changea son mode de vie et son caractère à jamais.

Elle était rentrée plus tôt du lycée, ce jour-là. Dans l'entrée du duplex, elle ne trouva pas les chaussures de sa soeur, ni de son frère. En revanche, une paire masculine était là, près de celle de sa mère. Innocente qu'elle était, elle songea qu'un homme était venu discuter avec sa mère, un publicitaire, peut-être, ou un réparateur, même si pour un réparateur, il avait des groles drôlement chicos. Du haut de ses quinze ans, elle n'y prêta aucune attention. Dans la cuisine, elle trouva des tasses de café vide, deux, ainsi que des gâteaux laissés là. Elle s'arrêta un instant. Sa mère était d'un naturel maniaque. Elle aurait nettoyé, si elle n'avait pas été pressée. Mais pressée de quoi ? Elle ne travaillait pas le vendredi...

Elle perçut des bruits étouffés provenant de l'étage. Paniquée, elle se mit à croire que sa mère était attaquée. Déboulant dans le couloir, elle découvrit avec stupeur les vêtements de sa mère mêlés à une chemise et un jean d'homme, chaussettes et sous-vêtements jetés là, en travers, jusque dans les escaliers. Les yeux écarquillés d'une surprise et d'une horreur indiscible, elle grimpa prudemment les marches, suivant les bruits provenant de l'étage. La chambre de sa mère. Cette fois, il n'y avait plus de doute.

En entrouvrant la porte, elle découvrit sa mère, étendue sous le corps d'un inconnu qui semblait bien plus jeune qu'elle. Nus comme des vers, sous les draps de la chambre parentale, ils se tortillaient comme des serpents, dans une danse atroce aux yeux de la jeune adolescente, atroce, horrifiante. Non, c'était impossible. Sa mère. Avec un homme si jeune. Un inconnu qui tenait ses cuisses entre ses mains comme si elle n'était rien de plus qu'un tas de chair bon à donner du plaisir. La nausée monta à la gorge d'Hebi, qui se précipita dans les toilettes pour vomir son indignation et son incompréhension. Elle s'enferma dans sa chambre, et pleura. Sans ouvrir à personne. Jusqu'à très tard, dans la nuit, elle pleura cette mère qui l'avait outrageusement trahie. Jamais elle ne lui avait parlé d'un autre homme. Sa mère lui avait toujours dit qu'elle aimait encore feu son époux, et qu'elle ne rencontrerait jamais personne d'autre. Voilà l'amour, comme se le représentait Hebi. Quelque chose d'immortel et de magique. La désillusion venait de la frapper en pleine figure, à la vue des ébats langoureux mais dégoutants de sa mère dans les bras d'un homme qu'Hebi aurait pu tuer tant sa fureur était intense. Mais elle se contenta seulement de refroidir son coeur, et de le transformer en glaçon. Tout l'amour qu'elle éprouvait pour son père défunt lui fuit haïr l'étranger, et sa traitresse de mère. Elle ne lui adressa plus la parole. Se comporta comme la pire des garces, et lui en fit voir de toutes les couleurs. Elle s'éloigna peu à peu de Marla et de Dan, jusqu'à mener la vie la plus indépendante qui soit. Son plus grand plaisir était de ramener des adolescents dans l'appartement, et de coucher avec eux dans n'importe quelle pièce de la maison.

L'été de ses seize ans, elle monta un piège à sa mère, un piège lui faisant comprendre pourquoi elle s'était éloignée d'elle jusqu'à la mépriser totalement. Lorsque sa mère rentra, elle tomba exactement sur le même tableau qu'Hebi avait découvert, un an plus tôt. Les chaussures masculines, les tasses de café. Les vêtements éparpillés. Et le même jeune homme. Oui, elle l'avait fait. Sa mère venait de se séparer de William (oui, car l'horrible inconnu avait un nom) et en éprouvait de la douleur et du chagrin. Aussi, lorsqu'elle ouvrit la porte de sa chambre et trouva Hebi aux bras de cet homme de quinze ans son aîné, elle éprouva une souffrance sans pareille, et éclata en sanglots devant sa fille, qui ne perdant rien de sa superbe, n'arrêta en rien de ses ébats sauvage avec William devant elle, riant aux éclats de la vengeance qu'elle savourait avec une délectation parfaite. Oui, cet instant était parfait. La vengeance est un plat qui se mange froid, et elle l'avait compris.

Les relations avec sa famille devinrent de plus en plus conflictuelles et violentes. Car Hebi et sa mère ne pouvaient plus se trouver dans la même pièce sans s'envoyer injures et objets divers. Hebi prenait un malin plaisir à la faire souffrir, autant qu'elle le pouvait. Les privations, les interdictions n'y changeaient rien. Alors, il fallut prendre des mesures. Lorsque Rachel Walker trouva le coupon de Wynwood High School dans sa boite aux lettres, elle sauta sur l'occasion. Une école réputée. Un attrait parfait pour Hebi, et un moyen délectable de l'envoyer à des centaines de kilomètres de New York, loin d'elle, loin de tout. Rachel pourrait enfin ne plus voir ce démon qu'elle avait engendré. Elle fit mine de ne rien savoir, chiffonna le papier et le laissa sur la table de la cuisine. Lorsqu'Hebi le découvrit, elle eut l'impression que l'idée venait d'elle, et se battit bec et ongles pour obtenir une bourse, qu'elle eut avec brio. Bagages fait, elle sauta dans le premier avion pour Wynwood. Elle donna des nouvelles d'elle à Marla et Dan, mais jamais, non jamais à sa mère. Le caractère d'Hebi s'était endurci dans la souffrance. Et s'il fallait faire souffrir les autres pour être heureuse, elle était prête à tout. A tout, pour montrer quelle garce elle était...»