Angie C. Adkins | Now you're just somebody that i used to know...

☝Age : 17 ans
☝Date et lieu de naissance : 9 Juin 1994 à Miami
☝Classe : Senior Year
☝Confrérie : Nu Zeta
☝Riche ou boursed'étude ? Riche

« Je ne suis pas la plus belle fille de la terre, loin de là. En fait je me trouve tout juste pas trop mal. Je suis tout simplement banale.
Je fais un mètre 67 pour 61 kg, ce qui fait de moi une jeune femme mince mais pas filiforme. Ma corpulence me convient plutôt bien, je n’aime pas les squelettes ambulants qu’on voit sur les podiums des défilés de modes. Cependant, je trouve mon visage trop rond, j’ai encore les joues rondes de l’enfance et je crois que je resterais ainsi. Si on y regarde bien, j’ai les cheveux décolorés au départ c’était par le soleil puis s’est devenu un choix. Normalement je suis brune, mon père biologique avait des origines égyptiennes mais je le hais d’avoir abandonné ma mère et de m’avoir abandonnée alors je coupe tous les liens qui peuvent me relier à lui. Comme une bonne majorité des filles, je porte les cheveux longs (D’ailleurs ils m’arrivent à peu près au milieu du dos maintenant). Je les laisse parfois libres, parfois je les attache, tout dépend du jour et de l’humeur. Mes yeux bleu-gris, eux, me viennent de ma mère qui était une américaine pure souche. Je crois que c’est l’un de mes attributs physiques préférés. J’aurais vraiment aimé lui ressembler plus.
Si un jour il vous arrive de voir le bas de mon dos, vous remarquerez une brûlure, pas horrible ni énorme mais une brûlure quand même.

Même si j’évolue dans un monde de futilité et où l’apparence est l’une des choses les plus importantes, je n’aime pas trop me maquiller. Néanmoins, je joue le jeu et me maquille même si ça reste très léger.
Mon style vestimentaire est aussi (en partie) un héritage de ma mère. Je porte le plus souvent des tuniques style hippie avec des jeans. Vous savez que ce genre de tunique assez ample était vraiment pratique pour cacher une grossesse ? Parfois je porte des robes, des jupes, des shorts mais je reste toujours dans ce style un peu hippie-urbain, faut bien rester moderne ! En fait mon style est quand même plus urbain que hippie mais il y a toujours un petit élément hippie dans chacune de mes tenues. Niveau chaussures : j’adore les talons hauts même si je porte aussi des baskets ou des ballerines.

Bref, je passe plutôt inaperçue… Enfin, physiquement parlant.
»

«Que voulez vous savoir sur mon caractère ? Franchement, si vous voulez vraiment me connaître ça va être dur car il faudrait que je vous accorde ma confiance et je n’accorde ma confiance qu’à une seule personne : Derek, mon père adoptif. Vous l’avez compris, je suis méfiante et si je suis méfiante c’est peut-être parce que je me connais et que je sais que je ne suis pas forcément très différente des autres personnes. Honnêtement, ma personnalité a deux faces : une face recto, ce que je montre quand je suis en public, et une face verso que je ne montre jamais sauf à Derek.

Je suis une fille un peu brutale et combattante que ce soit dans mes paroles ou dans mes actes : je n’ai jamais hésité à me mêler à une bagarre quand j’étais un peu plus jeune. Maintenant je favorise la violence des paroles. J’ai souvent du mal à peser mes mots, je suis bien souvent dure et méchante dans mes paroles. Je me montre souvent grande gueule si bien que, dès que quelque chose me dérange, je le dis. Ce côté grande gueule s’associe aussi à un petit côté bavard même si je sais être discrète. Je suis plutôt bavarde mais je parle le plus souvent de trivialité ou pour soutirer des informations à quelqu’un. Et oui, je suis plutôt manipulatrice, je fais croire beaucoup de chose à un certain nombre de personne. On me connaît aussi comme une personne dynamique et turbulente, le genre de personne qui n’arrive pas à tenir en place ou qui se met à rire en plein d’un cours. L’air de rien je suis aussi assez maladroite : je fais souvent tomber des choses , je blesse involontairement des gens, je tombe comme une idiote parce que je trébuche. Je crois que vu de l’extérieur, les gens pensent que je ne sais pas ce qu’est l’amitié si ce n’est dans le petit groupe de « camarades » que je me suis fait récemment mais les gens se trompent. Si je ne n’accorde pas mon amitié c’est simplement par peur de la vulnérabilité. En effet, je trouve que les sentiments et surtout les démonstrations d’affection sont une preuve de vulnérabilité. Au fait, je suis toujours aussi prête à faire n’importe quoi pour me faire accepter par un groupe de personnalités fortes et sûres d’elles.

Du côté verso de ma personnalité je suis plutôt gentille et rêveuse. Quand j’étais plus jeune je rêvais de quitter la prison physique dans laquelle je me trouvais et maintenant je rêve encore mais cette fois-ci je rêve de quitter ma prison mentale, prison dans laquelle je me suis enfermée toute seule à l’aide de mes peurs. Je rêve aussi de trouver une personne à qui je puisse faire entièrement confiance et qui pourrait donc voir ce côté de ma personnalité. Attentive et à l’écoute, j’ai été autrefois une personne à qui on pouvait parler… D’accord, je reste toujours cette personne à qui on peut parler de ses problèmes même si certaines personnes se méfient de moi. Je suis aussi une personne plutôt fidèle que ce soit en amour ou en amitié.
Je suis et reste une grande amoureuse de la nature, je détonne pas mal parmi les élèves à cause de cette petite différence qui n’est vraiment rien par rapport à mes habitudes alimentaires (Je suis végétarienne et j’essais de manger bio aussi souvent que je le peux mais c’est pas facile dans un lycée.).
»

« Je suis née le 9 Juin 1994 dans les environs de Miami… En fait, jusqu’à mes 12 ans, Miami m’était totalement inconnue. Vous devez vous demander pourquoi mais vous devrez attendre un peu avant d’avoir la réponse. Mon père, un voyageur égyptien, a eu une histoire d’amour avec ma mère mais cette histoire d’amour n’a pas duré. Peu avant que ma mère n’accouche de moi, il a prétendu qu’il était déjà promis à une autre jeune femme et il repartit donc en Egypte. Ma mère a toujours été un peu hippie et peu après ma naissance, elle se rendit dans une communauté hippie en Californie. J’ai donc grandi dans cette communauté où tout le monde était végétarien, adepte du bio, complètement dingue et si loin de moi. Je ne me suis jamais sentie bien dans cette communauté. D’accord, les gens étaient sympas et marrants mais il me manquait quelque chose. Ce monde me semblait factice et puis… Je n’avais pas d’amis, je n’avais pas les mêmes intérêts que les enfants de mon âge. Je préférais m’isoler, je pouvais rester des heures dans la nature à réfléchir ou à rêvasser. Il me semblait que mon quotidien n’était pas vraiment « réel », j’étais persuadé que je pouvais vivre autre chose. Ma théorie se renforçait à mesure que les adultes refusaient de répondre à mes questions. Bref à moins de 10 ans, j’étais déjà bourrée de questions… En fait je ressemblais plus à une adolescence qu’à une enfant. Peut-être étais-je précoce mais c’était ainsi et je ne le changerais pour rien au monde. Puis la réponse à toutes mes questions arriva, comme servie sur un plateau d’argent.

C’était le soir de mon 12ème anniversaire, je ne voulais pas aller voir les autres dans la « salle des fêtes », je n’avais pas envie de passer mon temps avec ces gens qui paraissaient sortir d’une mauvaise série télévisée… D’accord, à l’époque, je n’aurais jamais employé cette comparaison étant donné que je ne connaissais pas la télévision. Au bout d’un moment, je vis une silhouette grande et mince se détacher de l’horizon. Je pu rapidement savoir que c’était un homme. Puis je vis enfin son visage : c’était l’infirmier ou le médecin qui s’occupait des malades de la communauté, il était discret, ne parlait pas beaucoup et faisait son travail… C’était tout ce qu’on lui demandait. Il m’adressa quelques mots et s’asseya à côté de moi.
-[color:95a4=cornf lowerblue]Angela, pourquoi tu restes ici ? Ils t’attendent tous là-bas. C’est normal de ne pas aimer fêter son anniversaire à ton âge mais ta mère serait vraiment heureuse que tu viennes… Alors si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour ta mère.
Je lui jetais un regard qui disait « Tu crois vraiment que c’est comme ça que tu me feras venir ? ». Je secouais la tête de droite à gauche puis ses mots me frappèrent :
Et si tu ne veux pas le faire pour ta mère, fais-le pour moi
Sur ce, il avait posé ses lèvres sur mon front, s’était levé et était reparti aussi silencieusement qu’il était arrivé. Il était vraiment particulier, j’avais envie de lui faire confiance. Ca devait être pour ça que je m’étais levée à mon tour, avais couru jusqu’à lui et avais agrippé son bras. Je me sentais bien avec lui, je sentais que je pourrais peut-être bien m’entendre avec lui. A cette époque, je ne pouvais pas savoir que cet homme allait devenir mon meilleur-ami, mon frère, mon père et surtout qu’ensemble nous formerions une famille.

Arriva un jour horrible pour moi. C’était pendant le mois de Juillet 2007. Il fit une chaleur étouffante dans les environs de la communauté. La forêt qui entourait la communauté prit feu. Des marcheurs avaient dû allumer un feu dans la forêt et l’avait mal éteint si bien que la forêt prit rapidement feu. Je vis les premières flammes pendant la soirée. Nous étions tous installés pour la veillée lorsque le feu fut remarqué. Ma mère se précipita dans la maison de l’un des fondateurs de la communauté où dormait ce dit-fondateur avec lequel elle avait une relation amoureuse depuis peu. Quand j’eu compris ce qu’elle comptait faire, je me précipitai à sa suite, Derek sur mes talons. La maison du « petit-ami » de la mère était la proie des flammes et ma mère était dans cette maison en feu. J’entrai moi aussi dans la maison pour aller chercher ma mère. La charpente de la maison s’affaissa et tomba, enflammant le dos de ma tunique et surtout, me coupant de ma mère qui se trouvait de l’autre côté. Une main se referma sur mon bras et me tira en dehors dans la maison. Je ne voyais plus rien, je n’arrivais plus à respirer et mes poumons et mon dos me brûlaient. Je m’évanouissais dans la terre sèche, devant la maison.
Quand je revins à moi, j’étais dans mon lit et le premier visage que je vis fut celui de Derek qui serrait ma main dans la sienne. Il déglutit et m’annonça gravement :
-Angie… J’ai de mauvaises nouvelles pour toi. Ta mère est morte dans l’incendie il y a deux jours. La charpente s’est effondrée sur elle. Tu te souviens que tu as voulu aller chercher ta mère dans la maison ? Tu as été brûlée quand la poutre est tombée, ce n’est pas une brûlure affreuse ou grave et surtout tu ne la verras que si tu en as vraiment envie : elle est située dans le bas de ton dos. Au fait, que comptes-tu faire maintenant que ta mère est morte ? Tu veux rester dans la communauté ou… ?
-Tu connais ma réponse… Je ne veux pas rester ici, je veux sortir de cette prison quoi qu’il m’en coûte !, avais-je dis d’une voix rauque.
Je pense qu’il avait aussi compris que la mort de ma mère m’importait peu puisque je pourrais enfin sortir de cette cage que ma mère appelait « une belle vie ».
-Alors c’est décidé, tu viens vivre chez moi… Je te préviens tout de suite : je vais bientôt déménager à Miami donc tu pourras te faire une nouvelle vie…
Si j’avais pu, j’aurais pleuré de bonheur. J’étais tellement heureuse de pouvoir enfin vivre une vie normale. Je me souviendrais toujours de la joie que j’avais éprouvée à cette époque. Malheureusement ma joie s’estompa rapidement quand je découvris la vraie vie, la vie en dehors de la communauté et la jeune fille que j’étais à cette époque changea radicalement. Celle que j’étais n’est plus qu’une personne que je connaissais… Enfin, pas tout à fait. Derek a encore le droit de me voir telle quelle, parfois.

Now you’re just somebody that i used to know

J’avais 13 ans quand je découvris la technologie et les institutions. J’ai encore parfois du mal, je n’aime pas trop les règles et parfois j’oublie carrément qu’elles existent. En fait, je n’arrive toujours à me faire à la technologie : je me sers à peine de mon téléphone portable, j’ai souvent du mal avec les ordinateurs… En fait, il n’y a que la télé qui ne me pose pas de problèmes. Je crois que c’est parce que je suis particulièrement nulle avec la technologie « avancée » que je reste aussi proche de la nature. D’ailleurs observer les créatures de la nature m’a permis d’apprendre une chose très importante de la jungle urbaine : il n’y a qu’une règle qui est « Soit tu es bouffé, soit tu bouffes les autres ». Je n’ai jamais voulu être faible et par conséquent bouffée si bien que je m’imposais bientôt comme une fille forte et plutôt grande gueule. Je me suis vraiment imposée comme quelqu’un à ne pas emmerder. La faiblesse me dégoûta rapidement dans le monde urbain. Souvent j’avais des discussions avec Derek, je n’étais pas tout à fait à l’aise avec ça, la position de dominante. J’étais solitaire aussi… C’était l’un des aspects de la dominance et de la crainte que je pouvais inspirer. Cependant, un jour, je trouvais quelqu’un de plus fort que moi. A la sortie de l’école, trois mecs m’attendaient. C’était des mecs que j’avais humilié par la force. Je pouvais tous les battre tant qu’ils étaient seuls mais là, ils s’étaient alliés et ce fut moi qui mordis la poussière. L’union faisait la force et je ne le comprenais qu’à ce moment. J’étais encore allongée face contre terre lorsque je me dis que je devais me faire des amis, avoir une bande qui ai la même vision des choses que moi… D’accord, ils n’étaient pas forcément censé être amis avec moi mais plutôt complices de manipulation. Malheureusement, je ne trouvai pas ces personnes à cette époque.

Je semblais très brute et impitoyable. Je n’ai sentis ma carapace impénétrable s’effriter qu’une seule fois et c’était à cause d’un garçon faible, trop faible pour me survivre. Ce garçon avait eu la stupidité de tomber amoureux de moi. Peut-être avait-il vu plus loin que les autres ? Il m’avait demandé de sortir avec lui. Qu’avais-je à faire d’un stupide et faible garçon qui se baladait toujours avec son appareil photo sous le bras ? Je me souviens encore des paroles blessantes que lui avait dites : « Je suis peut-être la première à te mettre un râteau mais je te jure que je ne serais pas la dernière parce que tu es le mec le plus chiant, le plus faible, le plus débile que la Terre ai jamais porté ! La seule chose que tu devrais faire c’est de t’effacer de la surface de la planète !!! ». Dire que c’était les derniers mots que je lui disais. A la sortie des cours, il m’attendit, comme à son habitude, mais cette fois-ci il me donna son appareil photo. Je le vis ensuite se diriger vers la route pendant qu’un pick-up arrivait à toute allure. Je su immédiatement qu’il le faisait délibérément. Je voulu parler mais aucun ne sortit d’entre mes lèvres. Je ne pu qu’accourir lorsque le pick-up lui eu roulé dessus. Il était encore en vie. Je pris sa main qui ne cessait de se refroidir à mesure qu’il passait de l’autre côté. Je sentais sa vie me glisser des mains. Le conducteur du pick-up vint me rejoindre, il me parla mais je ne comprenais pas ce qu’il disait, j’étais sous le choc. Il appela une ambulance mais quand elle arriva, mon « ami » venait de mourir. Mes mains et mes vêtements étaient souillés de son sang. J’étais horrifiée comme jamais. Je venais de tuer quelqu’un, certes indirectement mais c’était de ma faute. Je m’en voulais… Je m’en veux toujours. Derek vint me chercher à l’hôpital. Je restais de marbre même si intérieurement c’était un chaos sans nom. Je restais chez moi pendant une bonne semaine. Ce ne fut que deux ou trois jours après sa mort que j’osais regarder les photos qui étaient entreposées dans l’appareil. La plupart était des clichés de moi, pris à mon insu quand j’étais dans la nature. Elles étaient superbes. C’est peut-être grâce à cet appareil que je suis allée à l’enterrement. Je n’osais pas regarder la famille de mon ancien camarade. J’avais honte de ce qu’il s’était passé. Pendant plusieurs mois, j’eu du mal à dormir à cause de cette mort. Quand je m’endormais, je voyais ses yeux fixés sur moi et l’inscription « Steven Talmer
19 Février 1993-5 Mars 2008 ». Souvent je me réveillais en pleurant. Cette affaire m’avait littéralement traumatisée. Pourtant, il n’y avait de particulièrement anormal d’être traumatisé après avoir vu un garçon aussi jeune mourir sous ses yeux. Malgré tout, dès qu’on me demande si cette histoire m’a marqué, je prétends toujours que je ne me souviens même plus du nom du garçon qui est mort ce jour-là et que ça ne m’a vraiment pas choquée plus que ça. Certes cela paraît sans cœur mais je préfère ça à apparaître comme une faiblarde incapable de se remettre de la mort d’un de ses camarades. Bien sûr personne ne sait que chaque mois je vais ou fais mettre des fleurs sur sa tombe.

L’année suivante, un autre garçon me déclara sa flamme, cette fois-ci je ne dis pas non. Il faut dire que ce garçon, Logan, était vraiment mignon. Il avait un petit côté dangereux qui me plaisait beaucoup. En plus, il m’avait déclaré sa flamme après m’avoir embrassé, ce qui n’aidait pas à dire non. Ce qui était aussi très attirant chez lui c’était sa force de caractère, j’étais sûre de ne pas sortir avec une chiffe molle ! Je suis restée un an avec lui. On vivait une belle histoire d’amour mais quelque chose n’a pas fonctionné et on s’est quitté d’un commun accord. On est resté amis suite à notre rupture. Puis, trois mois plus tard, il est venu me voir pour me dire que j’étais la plus belle chose qui lui était arrivé et qu’il voulait se remettre avec moi. Je n’ai pas accepté mais on a continué à avoir une relation semblable à une relation de couple. Un soir, nous fûmes invités à une soirée. On avait certainement trop bu mais je me souviens qu’on avait couché ensemble sans se protéger. Ce n’était pas vraiment voulu et je ne pensais pas que je pourrais déjà tomber enceinte et pourtant, c’est ce qui est arrivé. Derek s’est aperçu avant moi de ma probable grossesse. Je me suis retrouvé chez le médecin avec Derek et mon copain. J’étais donc bien enceinte et je n’étais pas sûre de vouloir perdre mon futur enfant. Ce fut Logan qui me fit prendre une décision. Trois semaines plus tard, Logan m’annonçait le déménagement de ses parents et par conséquent, qu’il partait avec ses parents pour le Canada. Comme le petit être qui était abrité dans mon ventre était la seule « chose » qui me restait de Logan, je décidais de le garder… D’accord, je n’avais plus la possibilité de me faire avorter, je ne m’étais pas décidé avant et lorsque Logan m’avait parlé du déménagement j’avais été tellement troublée que je n’étais plus sûre de moi.

Suite à son départ, je suis entrée à Wynwood Highschool (Et oui, je suis arrivée au milieu de l’année scolaire) et je continue à vivre ma vie comme si de rien n’était. Je ne me laisse toujours pas faire même si je suis enceinte de 3 ou 4 mois. Malheureusement, ma grossesse devient difficile à cacher et je n’ose pas imaginer les réactions des élèves lorsqu’ils découvriront que je suis en cloque…
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