Oh... You touched my tralala...[Shean Almavados][Finie]

« La beauté a plusieurs visages. Le visage du bonheur, celui de la grâce, le visage du malheur, celui de la jouissance, celui de la haine, celui de vieillesse. Le visage de l'innocence, celui de la perversion, celui de la passivité, celui de la violence. Mais parmi tous il y en a un tellement saisissant, c'est le visage de la peur, le visage de la mort. Un visage terrifiant car dangereux. L'approcher, c'est comme caresser un flamme, on sait qu'on peut se brûler, mais la tentation est trop forte de savoir si la chaleur à une matière, bien que l'on sache que ce n'est pas le cas. Le visage de la peur, c'est la rose magnifique, la plus belle, sur laquelle on se pique le doigt. Le visage de la peur n'as pas de reflet, il n'en a pas besoin, il est parfait. Je parle d'un visage qui est plus qu'un visage. Je parle du visage de Shean. Je parle de traits fins, aliénés dans un perfection froide, glacés. Je parle d'un visage comme un masque, immuable. Je parle d'une peau, je parle d'un pierre, de l'ambre, oeil de tibre, je parle d'une peau halée. Je parle d'yeux, gracile. Brun. Je parle donc d'un regard dans le visage. Un regard sombre, mystérieux. Le regard de la peur sur le visage de la peur. La Peur dans la peur. Je parle d'une bouche, un trait fin, tracé avec hâte, je parle de lèvres, sensuelle, filiformes. Je parle d'une forme. Je parle d'un visage beau. Je parle de traits, comme des notes. Ce visage est un musique. Ces notes qui seule n'ont aucun sens, mais rassemblée en ont un. Ces traits qui forme un accord, dramatique, tragique, un accord mineur. Je parle de cette symphonie. Ce visage a un son.

Je parle d'une chevelure, couronne d'obsidienne aux reflets radiales. Ces cheveux comme le cadre du chef d’œuvre. Je parle de ces fils fin, amants du vent. Je parle de cette orgie sombre étincelante. Je parle d'un corps, d'une peau. Je parle de cette toile tissée sur les muscles fin. Je parle d'un corps que chacun désir. Je parle de hanches fines. De longues jambes. Je parle d'un dos musclé, de bras sculptés par le maniement des armes. Je parle de longs doigts fins. Je parle d'un torse splendide, doucement recouvert d'une pilosité fine. Je parle d'une démarche de ce corps, d'une grâce dans les mouvements de ce corps. Je parle d'un aura dans cette beauté. Je parle de cet écrin d'ébène, ce corps qui renferme un âme. L'âme est le corps. La parole et la musique. Se reflètent-t-ils ? Je parle du petit détail qui fait tout. Comme le vibrato dans le chants, comme la note soutenues, presque invisible, mais qui absente, laisse tout s'écrouler. Je parle d'un visage. Je parle d'un corps. Je parle de Shean. Shean Almadavos.

"une beauté latine, éxotique et enivrante. Comme un Orchidée." »

« Je suis un zombie. Regarde moi, non pas le masque, non pas les fards, regarde moi. Par delà les apparences, par delà les mensonges en cohortes, regarde moi. Regarde sous la peau, sous la chaire. Regarde au delà des veines, à travers les ligaments, regarde, ne regarde pas les os, regarde dedans. Je suis un zombie. Regarde au delà du corps, au delà des illusions. Regarde bien. Regarde à travers les cellules. A travers la physique. Regarde. Ouvre tes yeux et regarde, tu verras, je suis un zombie. Regarde moi. Dedans. Au fond. Regarde moi. Regarde au loin. Regarde. Regarde mes chairs, tuméfiées. Regarde mon visage, amas tératologique au motif d’excision. Regarde ce visage. Regardes le. Dans mes yeux. Regarde ma peau pendre, regarde mes veines sèches. Regarde mes orbites vides. Regarde bien. Par delà les étoiles de mes masques, par delà la lumière des apparences, regardes le blasphème. Regarde l'enfer. Regarde. Regarde mon cou. Exhibitionniste veineux. Regarde les vers qui me ravagent comme tes lèvres aimerais le faire. Regarde. Regarde mon corps se voir théâtre de cauchemars, opéra de succion, vois mes tissus verdâtre. Je ne suis pas celui que tu crois, je suis un zombie.

Ne vois-tu pas ? Ne vois-tu pas l'ombre, sombre créature, infâme, ignominieuse ? Ne vois-tu pas le baptême de l'archange chassé ? Ne vois-tu pas la danse démoniaque. Ne vois-tu pas ce destin nécrophile que tu scelle. cette Innocence aveugle qui t’étrangle comme le serpent, comme le vice. Ne vois-tu pas ou tu te fou ? Je suis un monstre, homme araignée, j'ai tisser l'ange de ta perdition. Viens danse au bout de mes fils. Vient t'enfiler dans mon gosier. J'ai faim de toi, de ta peine, de ta souffrance. Tu es aveugle. Comme tous les autres. Suis-je une si bon acteur, pour que tous, aussi bien les uns que les autres, sombriez dedans ma toile. ? Que tous vous illusionniez de mes fards ?Je suis un zombie. Et vous voyez un enfant. Je suis un amas de chair, et vous voyez une ange. Je suis un saloperie, et vous voyez la douce muse de vos rêves. Je suis un zombie. Encore et encore, vous voyez vos rêve ou je ne suis que cauchemars. Et c'est jouissif de vous voir si naïf. Illusion ou réalité. Somnolence ou rêve éveillé? Narcolepsie ou mort douce ? Ange ou démon ? Je suis cette personnalité bipolaire que d'aucun ne parviennent à saisir. Je suis comme cette fumée que l'on tente d’attraper entre les mains, mais qui s'en va toujours. Je suis l’inaccessible secret. Trésor personnel enfouis. Cryptage de la personnalité. Je serais ce que tu as besoin que je soit pour que je t'avale, mais j'en demeurerais pas moins un zombie. Je suis cette poupée de cire, cette poupée de cachemire. Je serais ce rire d'enfant, cachant cet être en sang. Je serais l'écorchure sur ta peau, tu croiras que je suis tous ce qu'il te faut. Je suis un zombie.

Je suis sombre, unique et renfermé. Me crois-tu ? Je suis un poison pour moi même, je suis le froid, la mort ambré, je suis l'opium. Je suis au cœur des apparence, maître masqué. Je suis un lion. Séducteur, je suis un portrait de ce que tu veux, de ce que tu crois que suis, mais au fond, au fond je suis ce que je veut être. Ne crois que je ne sois que froid, que je ne sois que laideur, que mort. Il y a en moi, au plus profond de moi, ce quelques chose, cette flamme presque éteinte qu'aucun n'a réussi à faire briller. Mais qui sais,peut-être si le temps ne pleurs pas, si la nuit ne meurt, si l'espoir chante, je pourrais offrir mon coeur, ce cœur bohème, gitan, danseur écorché, comme l'écume, ce cœur qui se meurt sur la plage. Ce cœur d'outre tombe. Peut-être si les étoiles veulent briller, peut-être pourrais-je l'offrir. Peut-être, dans la nuit, dans le secret, dans les ombres, pourrais-je aimer. Une fois, peut-être... »

« à savoir:

à savoir:

Pour clarifier votre compréhension de l'histoire de mon personnage, je prend l'initiative de vous posé ici quelques bases de la situation sociale actuelle du brésil.

Bien qu'il soit question du Bresil comme d'un pays en pleine expenssion, il n'en demeure pas moins que cet état abrite de véritables horreurs. Nous voyons tous Rio comme la ville du carnaval, ville festive etc... Il y auras ici un apperçu de l'envers du décor.

En effet, la jeunesse de une grande partie de l'adolescende de Shean se passe dans une favela.

Ma qué qué c'est qu'oune faveva vindieu?

Avant toutes choses, c'est un bidon ville, classique vous me direz? Particularités:

1) Pauvreté a peu près égale à celle des pays les plus pauvres d'Afrique
2) Omniprésences de la Mafia
3)Omniprésence des trafics d'armes et de stupéfiants
4)Omniprésence des gangs
5) Taux de mortalité et de criminalité parmis les plus elevés au monde

Vous lirez ici des choses à propos de la Rocinha, favela le plus grand d'amérique latine, et vous l'aurez compris, le plus dangereux.

(petite anecdote, ya des touristes qui vont dans des hotel des quartiers riches de rio, hotel qui proposent des visite touristique des favelas. J'trouve ça degeulasse, voyeuriste, pervers et malsain. C'est pas des visite pour aider, mais pour regarder, jolis spéctacle n'empèche...)



so l'histoire:




"I was born into this, everything turn to shit" (B. Warner alias M.Manson)

milieu de l'année 1993, Rocinha, partie ouest.

La nuit. Cette nuit là. La nuit. Sous la lune enceinte, dans le corridors des étoiles, dans la nuit pâle, il y a Elle. Jeune, innocente, trop peut-être ? Elle est là sous le ciel étouffé, pâle dans sa robe d'opale. Jeune et imprudente, amoureuse, inconsciente. Fille d'un marchand d'arme, elle même promise à un mafieux, elle est là et espère ce qu'elle n'auras jamais, la liberté. La liberté lui est privé, plongée depuis son enfance dans le monde du crime, du sang et de drogue, la drogue surtout, elle s'en ai fait un amie. Mais elle est toujours là sous cette lune, sous ce ciel, ce soir d'octobre, dans la chambre pâle. Elle est là et regarde. Elle est là et elle Le regarde. Lui, son frère. Lui, grand et mince, beau, plein d'espoir et de rêve, candide épargné de l'horreur familiale, loin de cette soupe endémique hétérogène. Loin des projets du père. Libre. Libre mais amoureux.

L'inceste.

Doit-on y voir une quelconque perversion ? Je ne pense pas. On doit plutôt voir le réconfort d'un frère pour sa sœur torturé. On doit voir la mue splendide d'un sentiment fraternelle en un amour emprunt de désir. On doit voir la beauté du dénuement de toutes pudeur. Je pense que cet amour qui conçu Shean ne doit pas être blâmé, c'est un amour pur, secret. Et ce soir là, ce soir là ou les larmes chaude de Isadora trempèrent les épaules de Maikon . Et puis il y eut ce baiser, pour le réconfort, mais qui alimenta les sentiments secrets que chacun éprouvait pour l'autre. Il y eu le désir, poignant, puissant, il y eu le besoin, le besoin de s'enfouir dans le corps de l'autre, de ravir sa peine en lui ravissant son innocence. Il y eu le souffle, la sueur, il y eu la jouissance. Et, dedans les entrailles, là ou tout est moite, il y eu cette magie, il y eut l'union des deux corps, il y eut se morceau de chaire qui s'imprima en elle. Il y eut neuf mois, il y eut Shean.

La fille devrait être vierge, elle ne l'est plus. Pour le père, c'est l'enfant du diable. Le déshonneur . Il fallait sauver la mise, sauver la dignité de la famille. Alors le mariage eu lieu plus tôt que prévu. Entre Raul, bipolaire violent, et Isadora, la pauvre fille, la pauvre mère. Le frère ne pouvait rien faire, rien faire devant ce ventre qui secrétait cette bombe. L'honneur ne pouvait être sauver que par le mariage, il ne pouvait rien y faire, il devait abandonner cette sœur qu'il est au bras de ce geôlier. S'ils avaient été noble, ils se seraient donner la mort, tout les deux (tous le trois). Mais ils ne l'étaient pas, alors, neuf fois plus tard, l'enfant naquis pour subir le même destin que sa mère. Il était beau, comme son père, son vrais père.

5 ans plus tard.

Les années passèrent, il grandit, dans un monde étrange, dangereux, celui des favelas, instruit par sa mère, qui était la seule personne qu'il eut jamais aimer et qui l'eut jamais aimer. Il grandit dans la froideur d'un père fou, la douleur d'une mère brisée, la peine d'un oncle impuissant, et le reniement d'un grand père déshonoré. Il grandit dans la haine, il n'avait donc pas le choix, soit, il devait être fort, de pierre, soit il serait faible, il hanterais le monde comme ces hordes anémiques, vendus tel des jouets. Alors il devait être fort. Un autre enfant arriva, il avait alors 5 ans, et déjà, il savait qu'il devrait tuer, il savait qu'il devait mentir, il savait que ce père n'était qu'un fou, il avait compris que sa mère était morte depuis longtemps, qu'il ne restait d'elle que l'enveloppe, vide, il savait que son grand père le déshériterais, par n importe quel moyen, il savais ce que ce frère voulait dire, il voulait dire qu'il n'était plus utile, qu'on pourrais s'en débarrasser. Il avait cinq ans et il avait compris que s'il voulait rester dans la course il devait tuer, tuer ce frère pour vivre, pour rester dans le jeux. Il avait compris mais ne pouvais pas s'y résoudre, voyant en ce frère peut-être un amis, du moins quelqu'un qu'il pouvait aimer et qui pourrait l'aimer lui. Malheureusement, un jour tout allait s'éffondrer.

Encore 5 ans plus tard.

Très vite, il eut dix ans, dix ans, c'est là que vous sortez de l'innocence d de l'enfance, c'est l'age ou l'on commence à découvrir que le monde est sale, c'est là qu'il appris ce que signifiait vraiment la mort, quand sa mère, du haut de l'immeuble, décida de coucher avec l'asphalte. Ce jour il comprit, il compris que la seule personne qui le protégeais venait de partir. Son faux père lui mit sur le dos la mort de sa mère, son petit frère y crut. il était encore jeune, il n'avais que 5 ans. Alors il commenca a haïr son ainé. Ainé instable, très colérique, violent et morbide. Un jour, son petit frère lui dit:

-Si maman est morte, c'est à cause de toi. Papi à dit que c'était le diable qui était ton père. Je te hais, je te hais. filho da puta! filho da puta!

Puis il se jetta sur lui. Malheureusement, le petit était épileptique, un mauvais coup s'écroula sur sa tête, si fort qu'il en mourut. Finallement, Shean l'avait tué, il l'avait voulu, ne l'avait pas fait, mais ça avait finis par arrivé.


Maintenant, en plus d'être un vilain petit canard, il est un meurtrier. Quel avennir pour un enfant dont la vie se présent si mal? Son père voullu le tuer, son grand père aussi, ce soir là, il appris vraiment la saveur des coups, celle du sang. Il compris que le corps peu faire mal, que les mots peuvent faire mal, mais que le cruel, c'est nos souvennirs. Que peux devennir quelqu'un qui, né d'une union incestueuse secrette est renié par une grande partie de sa famille, elevé par un "père" violent, une mère suicidaire, finit par tuer involontairement son petit frère en plein coeur des favelas?

Il fut sauver des griffes de ses "parents" par son oncle, ou plutôt son vrais père. L'enfant de dix ans était à terre, les visage en sang, grand nombre de ses os brisés quand entra l'oncle. Comme je l'ai dit plus haut, il a été "épargné de l'horreur familiale", a pu suivre des études, ne vit pas dans la favelas. Il rentre, brandit le flingue, tire deux coups, prend l'enfant dans ses bras et s'enfuis. Encore un bain de sang, un de plus.Toujours est-il qu'il porte l'enfant a l'hopital, prétendant qu'il c'est fait frappé par des gamins. Il n'en sortit que 6 mois plus tard.

Son oncle l'adopta, ce fut simple, de l'argent et les papiers furent vite fait, il n'était plus Sora Deserha mais Shean Almadavos. Il alla enfin à l'école. Une école américaine. Il avait été très bien instruit par sa mère et put donc faire parti d'un bonne école, il entra en Quinta serie, il avait 11 ans. Les années passent.

6 ans plus tard.

-Sora, je suis ton père, ton vrais père...

Enfin, enfin Shean apprend la vérité sur ses origines, il a 17 ans, et la rage s'insulfe en lui. Il a vécu tous ça, du supporter tous ça pour une banale histoire de sexe entre frère et soeur? il est le fruit d'une inceste? Il a du subir ça parce que son oncle, son père n'avait pas les couilles d'assumer ce qu'il a fait? Le poing volent part, frappe, le jeune court, saute et s'enfuis. Direction le méxique ou il sait qu'un de ces amis de "Ensino Fundamental" (collège) pourra l'heberger.

Il y passeras un an, et nous elypse de cette période de ça vie, étant donné qu'elle recelle ses plus grands secrets. Toujours est-il qu'il parvint a réunir l'argent nécéssaire à son inscription dans cette école qu'il convoitait, Wynwood High School.Il arriva a Miami avec comme bagage sa vie, qui l'a construit, endurcis, rendus cruel peut-être. Mais qui a fait de lui quelqu'un qui sauras s'en sortir. Recommencant ici ce qu'il avait fait a Mexico

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