Rewrite [Wyatt] -TERMINÉ

La jeune fille était tout comme moi aucunement pressé de rentrer au dortoirs. Il était vrai que la danse était la seule chose à laquelle je pensais et ce depuis que j’étais petit. Je ne laissais aucun sentiment traverser la barrière de mes pensées. Il fallait que je sois le meilleur, il fallait que je réussisse à tout prix tout ce que j’entreprenais. Je n’étais jamais tomber amoureux, malgré les demandes que l’on avait pu me faire. J’avais coucher avec des femmes plus d’unes même mais jamais avec des sentiments. C’était inconcevable cela pouvait nuire à ma concentration, à mes prestations. Je ne voulais pas que l’on me brise le cœur pour que je sois mauvais dans mes pas, dans mes danses. Mais aujourd’hui, aujourd’hui c’était un exploit, je n’avais pas pensées ou que très peu à la danse. Je pensais tout simplement à satisfaire la jeune fille. Nous marchions et je vis la jeune fille frissonner, je lui passais ma veste sur ses épaules frêles. J’essayais de me convaincre que tout ce que je faisais n’était que purement amical. Pas de sentiments c’était mon credo. Aujourd’hui j’en crevais tellement ce credo me bouffait. Après avoir marché pendant plusieurs minutes dans les rues de Miami nous apercevions les bâtiments de la prestigieuses école Wynwood High School! Qu’avait-t-elle de si prestigieuse, mis à part les élèves blindés de tunes qui arpentaient les couloirs fièrement. Je chassais cette image de ma tête. Une fois arrivé à hauteur du dortoirs, je ne voulais pas que cette soirée se termine ainsi c’est donc pour cela que j’invitais la jeune fille à monter avec moi dans ma chambre. Sans aucune arrière pensées perverses en tête. Quelque chose me poussait juste à ne pas la laisser seule. Aller savoir pourquoi certaines choses ne s’expliquent pas. Je souris à le jeune fille et j’ouvris ma porte de chambre. Nous nous installons sur mon lit assis. Nous parlons de plusieurs choses, mais jamais de son retrait du mon social. Les animaux qu’on à pu avoir, nos amis, nos passions. Nous parlions comme de simples amis et j’aimais ça malheureusement une certaine ambiguïté se créait lentement. Et qu’arriverait-il si un jour cela devait se concrétiser sérieusement. Alors qu’elle parlait nous tombions sur le lit allongé, ses yeux étaient fermés et quelques minutes plus tars le son de sa voix n’emplissait plus ma chambre je compris vite que la jeune fille s’était endormis il était déjà bien tard, je regardais le réveil et je pu voir qu’il était déjà trois heures et demi du matin. Je laissais mes quelques questions en suspend, je me calais dans son et passais mes mains autour de ses hanches. Il n’est pas facile de dormir à deux dans un lit une place. Toutes les positions sont bonnes à prendre. C’est donc collais au corps de la rouquine, ma tête au dessus de la sienne que je m’endormis sans plus de cérémonie.

La jeune fille réclamais de goûter mon framboisier. On ressemblait à un couple et c’était à s’y méprendre. Si une personne extérieur nous voyais elle en déduirait automatiquement que nous sommes ensemble. Est-ce ce que j’attendais réellement d’Alisa. Qu’elle soit ma petite amie. Non je n’avais jamais envisagé cette situation. Je ne l’avais même jamais supposé. Je soupirais une grand coup et ne refusa pas quand elle me proposa de goûter ses profiteroles, j’en avait déjà manger et je savais quelle goût cela pouvait avoir, je n’étais pas friand de chocolat mais bon je n’allais pas non plus refusé ça ne se faisait pas. Je lui souris avant de reprendre une bouchée de mon dessert favori. Elle me dit qu’une vie ne suffirait pas à tout voir. Moi je pense qu’une vie nous permettrait de voir bien plus de chose qu’on ne le pense mais pour ça la richesse reste tout d’même un tremplin magnifique pour visiter et voir beaucoup de chose. La vie était chère, mais les loisirs l’étaient encore plus. Malheureusement pour moi à moins de faire un carton avec mon ballet je ne verrais jamais ce que je rêve de voir. Je souris à la rouquine qui mangeait son dessert à croire qu’elle n’avait pas manger à sa faim depuis plusieurs semaines. Sans m’en rendre compte le temps du dîner venait tout juste de se terminé nous avions tous deux terminés. Bizarrement je ne voulais pas que ce dîner se termine et à mon avis ma vis-à-vis non plus puisqu’elle commanda un café viennois. J’en fis de même mais je pris un simple expresso. Même si cela nous permettait de gagner un peu de temps et de pouvoir rester plus longtemps en sa compagnie. J’étais frustré qu’on est terminé. Le café terminé plus rien ne nous retenait ici. Je me dirigeais vers l’accueil afin de régler la note. Je regardais en direction de la jeune fille. Je ne voulais pas rentrer, pas maintenant. Je retournais vers elle, lui passa sa veste sur les épaules et lui pris le bras. Nous sortons de ce restaurant. Et même si un blanc subsistait je le trouvais agréable. Mais je fus contraint de rompre ce silence confortable.

- J’ai pas fait appeler de taxi tu m’en voudras pas si on marche!

C’était le seul moyen que j’avais trouvé pour rester avec elle encore une petite partie de la nuit. Je lui souris, son bras était toujours accroché au mien. J’avais passé une excellente soirée. Bien plus que je ne l’aurais pensé. Je ne me priais pas pour en faire part à ma vis-à-vis.

- J’ai passer une excellente journée grâce à toi, je n’ai pas pensé énormément à la danse et c’est un exploit, moi qui invente toutes les deux minutes des pas dans ma tête. Je t’inviterais à un ballet un jour. C’est une promesse.

J’avais dis ça comme ça sans même réfléchir à la répercussion que cela pouvait avoir sur le future et sur notre début de relation. J’aimais bien Alisa c’était un fait. Je ne pouvais le nier. Mais lui dire ça montrait que d’une certaine manière je voulais la revoir mais pas vraiment en tant qu’amis alors je me sentais un peu con face à tout ça. J’espérais qu’elle ne le prendrait pas pour un rencart et qu’elle n’en tienne pas vraiment rigueur. Après tout on pouvait très bien aller voir un ballet entre ami.

J’écoutais la jeune fille me parler de sa Russie, ça avait l’air d’être passionnant à visiter comme pays. Je ne répondis pas grand-chose mis à part que son pays natal avait l’air d’être un endroit très beau pour faire du tourisme. Je lui souris avant de ne pas entamer ma tartiflette bizarrement la jeune fille louchait sur mon plat depuis un petit moment. Je partis dans un fou rire avant de ne pas lui proposer une part pour qu’elle puisse goûter. Après tout rien de tel pour apprendre à connaître de nouveau plat. La France un pays que j’aimerais visiter un jour, pour ses musées, sa richesse, son patrimoine culturel mais surtout pour la gastronomie. J’adorais la nourriture mais surtout goûter d'autres saveurs. Je me demandais toujours pourquoi le fromage n’était pas répandu dans l'émonder entier. C’était un mystère qui ne trouverait jamais de réponse. Je ne pensais pas avoir autant de plaisir à dîner en compagnie d’une jeune fille. C’est vrai que la plupart des filles avec qui je trainais n’étaient autres que mes danseuses pour la plupart. Elle me demandait d’où je venais. Très bonne question. Devais-je lui dire la vérité? Après tout je lui devais bien après ce qu’elle m’avait dit.

- Et bien j’ai toujours vécu aux États-Unis, à New York plus précisément mais pas dans les beaux quartiers pas comme la plupart des élèves ici, malheureusement j’ai perdu ma mère et mon père il y a de cela neuf ans et c’est ma grand-mère qui m’a élevé depuis, mais elle habitait dans une petite maison mitoyenne dans le Bronx. J’ai côtoyé beaucoup d'monde plus ou moins fréquentable. Mais c’est la danse qui m’a aidé à ne pas tomber dans les travers des ghettos, la drogue, les armes, l’alcool. Enfin je vais pas m’étendre mais tu vois c'que je veux dire.

Je souris à la jeune fille je n'voulais pas vraiment m’étendre sur ma vie après tout ce n’était pas vraiment intéressant pour personne. Comme si la vie d’un pauvre pouvait plaire à quelqu’un qui a fait pratiquement le tour du monde, a vécu dans des palais somptueux, à visiter tout ce qu’il y avait à voir. Enfin je n’allais pas commencer à envieux les riches ça ne me correspondait carrément pas du tout. Mais il était vrai que depuis que j’étais dans cette école le luxe fleurissait à une allure insupportable. Tout le monde a la téléphone dernière génération, tout le monde avait des voitures toutes plus classes les unes que les autres. J’avais même pas les moyens de m’acheter une caisse d’occasion. Il est vrai que je les jalousais un peu parce qu’ils profitaient seulement de la fortune de leurs parents. Des fils et filles à papa. Ça grouillait dans c'maudit lissé. Oui j’étais heureux d’avoir une bourse, oui ce n’était pas donné à tout l'émonde mais mes amis, mes danseurs, ma vie à New York me manquait quand je pensais essentiellement à la danse, à aller à la pizzeria du coin avec les potes. Tout me manquait. Mais ce soir il ne fallait pas que je sois nostalgique j’étais en charmante compagnie. Je me rendis finalement compte que la jeune fille me regardait et que son assiette était finie la mienne aussi je l’avais certainement finis mécaniquement sans m’en rendre compte perdu dans mes pensées. Nos assiettes furent débarrassées et les desserts arrivèrent rapidement.

- Tu connais le framboisier? C’est une pâtisserie que j’apprécie énormément. Je n’sais pas cuisiner malheureusement mais si j’apprenais ce serait la première chose que j’apprendrais à faire. J’espère au moins que tu ne t’ennuies pas en ma compagnie.

Wyatt ou l’art de cacher ses sentiments et ses pensées tout en changeant radicalement le cour de ses pensées moroses.

La jeune fille avait l’air d’apprécié l’endroit. Je n’étais pas l’dernier des paumés me dis-je pour moi-même. J’arrive à faire plaisir à une jeune fille dans un restaurant qui ne me coutera presque rien. C’était rare. Je lui souris et le serveur vint prendre nos commandes j’était surpris quand je vis qu’apparemment elle s’y connaissais en plats français. Encore mieux si elle s’y connaissait. Je prit ma commande qui n’était autre qu’une tartiflette et en dessert un framboisier. Tout était réunis pour être parfaitement bien. Seul point qui pouvait être négatif s’était que nous étions seulement sorti en tant qu’amis. Je chassais cette idée de ma tête et je répondis à sa remarque.

- Oui ça fait peut être deux mois que je suis ici à Miami, mais disons que j’ai été très occupé ces dernier temps à monter ma chorégraphie de ballet contemporains, mélangeant certain style de danse pour pouvoir être choisit jeune chorégraphe talentueux qui montra son propre ballet avec un cachet suffisant pour payer des danseurs, des costumes… Et donc bon danseur que je suis j’ai eu le rôle avec perfection. Je remercierais jamais assez les jurés de m’avoir choisis.

Les plats arrivèrent j’attendais que la jeune fille prenne la première bouchée pour la suivre. J’interpellais le serveur pour lui demander de nous apporter une bouteille de vins rouge bourguignon. Malheureusement le beaujolais nouveau n’était pas encore arrivé et je ne pouvais donc pas en réclamé au serveur. Celui-ci s’exécuta et revint avec une bouteille ouverte. Je pris la bouteille dans ma main et posa l’extrémité sur le bord de son verre.

- Puis-je vous servir un verre mademoiselle, lui dis-je accompagné d’un clin d’œil.

Je n’savais pas vraiment comment m’y prendre pour commencer une conversation. Mais si j’me souvenais bien elle venait de Russie. Je pensais qu’aborder ce sujet pouvait être bien, pour qu’elle me fasse découvrir son pays à travers les mots.

- Dis-moi c’est comment la Russie? Je n’ai jamais quitté les Etats Unis et pourtant dieu seul sait que j’aimerais pouvoir voyager et si j’devais partir j’emmènerais ma grand-mère avec moi.