Pi, comme le chiffre universel.

« Je ne suis pas le genre de personnes à juger par le physique, loin de là. Je préfère juger par les valeurs, l'éducation et la culture de chacun, mais qu'importe, un monde n'est rien sans esthétique, j'imagine, surtout dans cette école. Mon physique? Il y a de quoi en rire, petite, sans formes, je me fonds dans la masse comme un bouton d'acné de mon ancien camarade du collège, Albert Danson. Remarque inutile je vous l'accorde. Je seulement 1m58, je suis menue. Mon visage est singulier, je pense. J'ai les yeux verts, les yeux de ma mère comme on me dit souvent, et les cheveux courts, les cheveux de mon père comme on me dit souvent. J'ai eu une période difficile, impliquant mes cheveux courts. On me dit également que j'ai l'air espiègle, je n'y crois pas trop, on me dit que je suis fraîche, mais croyez-moi, je suis loin d'être fraîche, enfin bref, je suis comme je suis, et je ne laisserais jamais personne me juger sur ça. »

« Mon caractère? Voilà enfin quelque chose d'intéressant. Je pense que je suis d'un naturel avenant et curieux, ce qui m'a permis de poursuivre mes études ici. Je suis très ouverte d'esprit, et ouverte sur les études, surtout la psychologie, c'est pourquoi j'ai choisi cette école. On me dit souvent que je suis un peu trop timide, ça, je vous l'accorde, je n'ai jamais été de ces filles qui draguent tout le monde e balançant leurs longs cheveux par dessus leurs épaules, j'étais plus souvent la petite derrière avec ses grosses lunettes et son appareil dentaire qui lisait ses bouquins. Je n'ai jamais été populaire, et malheureusement, je me laisse souvent marcher sur les pieds, mais je sais me battre pour avoir ce que je veux, je sais ce que je veux et je l'obtiendrais par tout les moyens possibles, je ne suis plus cette fille qui n'avait pas confiance en elle et qui ne faisait que lire des livres imaginaires, je suis devenue un fille sûre de moi, enfin, j'espère. »

« J'ai eu une enfance compliqué, pas par mes parents, ou qui que ce soit mais j'ai toujours eu un problème avec moi-même, j'ai vécu d'horribles années lors de mon adolescence, mais ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

Je suis née en plein hiver, le 5 janvier 1995, je vivais à San Fransisco avec mon père, ma mère et mon grand frère, Are, il était trisomique, je l'ai perdue quand j'avais 13 ans. Cela n'a jamais été facile d'avoir un frère trisomique, surtout quand c'est lui qui doit nous protéger de tous les obstacles, bref, j'ai vécu une enfance porté sous le signe de l’acception, San Fransisco est le paradis pour tous les rejetés de la société, mon frère ne faisait pas exception. Je n'ai jamais vraiment "accepté" le fait que c'était mon grand frère, il était pour moi quelqu'un de fragile, qu'il fallait protéger. Malgré une enfance assez dure, les années collèges vont s'avérer être pire.
Je suis arrivé au collège de San Fransisco comme un cheveux au milieu de la soupe, pardonnez-moi l'expression, en plein semestre, j'avais dû quitter mon ancien collège à cause d'une histoire sans queue ni tête, je suis donc arrivée dans ce nouveau monde, un monde de "freaks", dans mon collège il y avait toute sorte de personne, des gothiques, des skateurs, des bimbos, des tatoués, des percés, et même des Cow-Boys, j'étais seule. J'ai alors changer de style plusieurs fois, gothique, skateuse, et même Cow-Girl. Mais je n'ai jamais trouvé vraiment ma place, je me cherchais, et j'ai fini par me trouver.

Après ces multiples changements, un long trou noir à remplit ma vie.

Je suis revenue dans ce lycée avec les cheveux courts, à la recherche de nouveaux changements. »