Moins cher .... c'est pas permis [Esteban]

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La colère avait emporté Tristan. Aucune mansuétude ne se trouvait dans ses pensées. Le fait de ne pas respecter ses contrats l'horripilait au plus au point. Jamais il n'avait déshonoré un contrat ou une promesse. Ici, cela devait en être de-même. Un pantalon taillé sur mesure se doit d'être impeccable à son achèvement. C'était aussi pour cela que Monsieur de la Vaubyessard ne côtoyer que des boutiques de grandes renommées, et bien souvent, très couteuses. Pour lui, aucune erreur ne pouvait être permise, surtout lorsqu'il s'agit d'une erreur de cette taille. La jeune femme avait prise ses mesures, les avait transcris sur un papier, mais apparement, elle ne savait pas lire, que ce soit des notes sur un bout de feuille ou des chifffres sur un mètre. Voilà comment il la considérait. Comme une analphabète. Une femme ne sachant pas lire ne pouvait pas travailler dans un magasin aussi prestigieux. Tristan avait l'impression de donner des perles à un cochon.
Ce jeune professeur avait tout de même une vision assez forte sur lui. Il se considérait comme une sorte de dieu sur terre, mais le mot dieu ne correspondrait pas à son vrai caractère. Vous le savez, Tristan est imbus de lui et regarde les autres de haut. Il ne s'est jamais vraiment pris pour quelqu'un de beau, il ne se trouvait pas moche non plus. Pour lui, dû à sa lignée, il ne peut être que nobleet être noble représentait, en plus d'une immense fortune, une beauté apparente, normale face aux autres qu'il n'avait nul besoin de se poser ces questions et de se regarder dans une glace tous les matins. Il avait du charme comme tout ceux de sa classe sociale, cela lui suffisait largement. Justement, ce n'était point le cas pour cette pauvre jeune femme et le professeur le lui montrait bien jusqu'à ce qu'apparaisse un jeune homme. Tristan se tut. Il l'examina attentivement. Il s'était interposé entre eux, ce n'était pas très appréciable et surtout très mal vu auprès de grande éducation.
Il crut reconnaître ce visage Il était jeune, certainement un élève de Wynhoodhs. Tristan n'avait toujours pas commencé à côtoyer les grands salons, les clubs huppés de la ville. Le seul endroit qu'il fréquentait de façon fréquente était le pensionnat. Ce n'était donc que dans cet endroit. Un élève, certainement, mais jusqu'ici, il ne lui avait pas porté beaucoup d'attention. Habituellement, Tristan l'aurait remis à sa place, mais voir un élève fréquenter tel un magasin, même s'il possédait des personnes qui ne savaient pas créer un pantalon sur mesure, il en était quelque peu surpris. Il ne réagit plus pendant quelques instant puis repris ses esprits. Il avait une personne en face de lui de même rang, il se sentait dans son milieu.

- Bien sûr qu'il y a un problème.

Finit-il par dire. Il reprit son calme et regarda le nouvel arrivant droit dans les yeux.

- Ce magasin n'est plus capable d'effectuer de simple commande. Il est normal que je m'énerve, surtout quand il a une telle réputation.

Tristan se retourna alors vers la vendeuse, avec un regard noir. Il lui tendit son pantalon et reprit une voix plutôt incendiante.

-Tenez, refaites le. Si je ne l'ai pas dans l'heure et à la bonne taille, votre patron va entendre parler de vous, croyez moi.

La pauvre femme parti avec le vêtement et disparu rapidement dans l'arrière boutique. L'interruption de l'élève l'avait sauvée. Elle était sur le point de mourir sur place s'il avait continué. Il avait réussi à calmer Tristan par sa simple question, enfin du moins, à lui faire remarqué qu'il n'était pas vraiment tout seul. D'ailleurs, Monsieur de la Vaubyessard le regarda de nouveau. Il esquissa un sourire et lui dit :

-Puis-je vous demander pourquoi vous êtes-vous permis de vous interposer ? Parce que ce ne sont pas vos affaires que je sache. Et comme vous me semblez d'une éducation plutôt distinguée, vous devriez savoir que cela n'est pas du tout courtois.

Tristan engagea la discussion, de toute façon, il n'avait rien d'autre à faire à part attendre. Alors, autant faire connaissance, ou plutôt s'amuser à faire la connaissance de la personne en face de lui.
Tristan parle de grande éducation, lui qui fait une esclandre dans toute la boutique, il est plutôt mal placé pour se plaindre. Mais ce professeur aime bien faire ce qui est contre les règles, s'opposer à certaines choses comme l'éducation. Mais parfois, même en respectant cette éducation, il pouvait se permettre quelques écarts, il était même parfois nécessaire d'agir comme cela, le rang le permet.

Invité

C
e jour là aurait pu être un jour comme les autres, un joyeux jour de vacance sous soleil impitoyable de Miami , mais voilà, il avait fallut qu’Esteban se décide enfin à ouvrir sa boîte mail – chose qu’il avait évité à tout prix et retardé le plus possible depuis le début des vacances – et qu’il y lise le message que sa très chère mère lui avait écrit faisant définitivement de cette journée, une journée de chiotte. Celle-ci l’informé de la visite éminente – plus qu’éminente puisqu’il arrivait le lendemain – de James, son beau frère ? Il ne savait pas trop quel terme employé pour désigné le frère de la femme de son demi-frère – c’est un problème récurent quand on a une famille aussi étendu que celle du jeune aristocrate, on ne sait jamais comment appelé la famille éloigné – avec qui il était censé diner le soir en question. Le jeune homme se sentit maussade rien qu’en pensant au diner, cet rencontre ne l’enchanté pas du tout, pas qu’il est quelque chose contre James, il le connaissait à peine vu qu’ils ne s’étaient rencontrés qu’en Avril au mariage de la sœur de James avec son demi frère ainé, à se qu’il en savait c’était un brave type, non ce qui rendait maussade Esteban c’est ce que représentait ce diner … C’était le premier été qu’il arrivait à passer loin de la famille et voilà que si ce n’était pas lui qui venait à elle, c’est elle qui venait à lui … affligeant ! En même temps, il ne pouvait pas en vouloir à James, il n’y était pour rien dans tout ça, sans doute vu ses récents démêlés avec la presse n’avait il même pas eu voit au chapitre. Enfin bref, cette journée commencé mal et ne s’arrangea pas quand le britannique jeta un coup d’œil dans son armoire. Quesqu’il allait bien pouvoir mettre … Finalement indécis, il opta pour une solution qui mêlait l’utile et l’agréable : Aller s’acheter un nouveau costume pour l’occasion. Marchant d’un pas décontracté dans la rue, il prit le chemin du magasin qu’il avait découvert – mais pas encore essayé – lors de sa dernière virée en ville avec Peter. Poussant la porte qui carillonna doucement, il avisa un plateau remplit de gâteau, s’en saisit d’un avant de se dirigé vers l’allée contenant les costumes à la recherche d’une chemise, d’un pantalon et peu être d’un gilet – la veste aurait été une torture en cette saison – qui fassent décontracté chic en lui permettant d’être à l’aise malgré la chaleur étouffante. Les mains plongées dans les étoffes couteuses, il remarqua à peine l’homme qui venait d’entrée dans la boutique, cependant celui-ci attira son attention quand il se mit à incendiait une petite vendeuse qui balbutiait désespérément. Abandonnant le pantalon anthracite et la chemise bleue pourtant prometteurs dans la cabine où il avait laisser ses affaires, le jeune noble s’avança vers les deux personnes en question. Il se racla la gorge pour éclaircir sa voix.

- Excusez-moi, il y a un problème ?

D’aussi loin qu’il se souvienne, on avait toujours appris à Esteban à se mêler de ses affaires, mais il avait aussi toujours était un grand curieux et souvent cela prenait le pas sûr le reste, au grand damne de sa mère et à son grand plaisir. Aussi c’est sans réfléchir plus que ça, qu’il s’était de plus en plus rapproché de la source de tout ce vacarme et s’était interposé entre l’homme – définitivement en colère – et la pauvre vendeuse terrifié. Après tout, s’il y avait un réel problème avec le magasin ou les produits, en tant que client s’était quelque chose qu’il se devait de savoir … n’es ce pas ? Enfin c’est ce qu’il se dit, comme pour se persuader qu’il avait prit la bonne décision en s’interposant entre cet homme furibond et sa pauvre victime tremblotante – qui définitivement était bien à plaindre ce jour là –.

Invité

Encore une belle journée qui commençait ! Vous savez, le genre de journée où il y a un beau ciel bleu, un soleil qui ne chauffe pas trop et suffisament de vent pour qu'on ne transpire pas. Et bien il s'agissait d'une journée comme celle-ci. Et ce fut à l'occasion de ce beau temps que Tristan décida de sortir. Bon, sortir n'était peut-être pas le mot exacte. Car sous ce mot on pouvait entendre se déte,dre, s'amuser, mais là non. Disons qu'en se levant, vers les neuf heures, juste après avoir pris une bonne douche et un bon petit déjeuner, ce jeune professeur décida d'essayer le vêtements qu'il s'était fait faire sur mesure la veille et qu'il n'avait pas eut le temps d'essayer. Il était pressé et son chemin oassait par devant cette boutique, il voulu gagner du temps. Sauf que là, je crois qu'il en perdit. D'ailleurs, lorsqu'il l'esseya, il sentit une sorte de colère monter en lui. Il s'agissait d'un jeans qu'il s'était fait faire, dans le meilleur tissus possible. Sauf que ce pantalon ... et bien il ressemblait plus à un panta pas long, si vous voyez ce que je veux dire. En gros, il ne correspondait aucunement aux attentes de Monsieur de la Vaubyessard ! Evidemment, il n'était pas, mais pas du tout content. Payer le prix cher pour quelque chose de raté, c'était insensé ! Le plus insensé, c'était qu'il s'agissait d'un grand magasin, et cela était inadmissble !

Tristan décida de retrouner le plus rapidement possible dans ce magasin afin de se faire rembourser ce pantalon, mais surtout d'en récupérer un qui était bien taillé. Pour cela, il s'habilla ! Ben oui, il allait pas sortir en boxer, vous croyez quoi ? Bande de zyeuteurs ! Il enfila rapidement un pantalon en jean bleu marine. En haut, il se vêtit d'une chemise blanche et d'une veste noir. Le tout accompagné de chaussures noires, bien cirées. Il nourrit ses animaux puis sortit, le pantalon défectueux, dans le sac du magasin.

Une sorte de nuage noir flottait au dessus de lui. Il ne semblait pas vraiment de bonne humeur. Bon, il n'ai jamais de bonne humeur me direz-vous, mais parfois, cela lui arrive ! Bon, pas de chance, ça tombe jamais quand vous êtes là, et oui ! C'est comme les téléchargements, ça bosse que lorsque vous les regarder, sinon, ils glandent ! Bref, ne digressons pas trop. Il se dirigeait donc d'un pas ferme, mais pas trop rapide, vers la boutique en question. Oui, même lorsqu'il était énervé, il savait marcher distinguement. Mais bon, à force de parler, et bien, ils arriva devant cette boutique. Très chic, cela va de soit. Une belle vitrine ornée ce magasin, de beaux habits y étaient exposés de façons calculés. L'intérieur de cet endroit était, disons assez simple. Enfin, il n'y avait pas de fioritures de partout. Les tons étaient blancs pour les murs, dorés pour les décorations. Cet endroit était décoré de façon à ce que les gens riches s'y sentent à leur aise. Il y avait assez d'espace pour pas se sentir oppressé et suffisament de personnel pour subvenir au besoin de tous. Bref, un endroit comme Tristan les aime. Enfin, ce jour là, c'était autre chose. Dison que comme il n'était pas très content, il n'appréciait pas trop les délices des lieux. Evidemment, dans un tel lieux, il y avait un plateaux à gâteaux où les clients pouvaient se servir, mais étant donné que Tristan n'était pas très sucrerie, et bien il l'oublia totalement, c'était à peine s'il avait failli y rentrer dedans tellement la personne qu'il l'avait mis en fureur était dans sa ligne de mire. La pauvre personne était une jeune fille, une débutante dans ce magasin. Elle était en période d'essai. Monsieur de la aubyessard lui fesait confiance, et bien, je crois qu'après cet épisode, il ne recommencera plus. Il se dirigeait donc vers elle, et lorsqu'il l'atteint, il lui dit, sans vraiment chuhcoter, ceci :

- Mademoiselle, il me semble que je dois avoir plusieurs mots avec vous. Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais hier, je suis venu chercher ce pantalon que vous m'avez taillé. Et bien c'est du grand n'importe quoi ! Je me demande bien qui à pu vous enseigner, parce que vous êtes bien la seule ici à ne pas m'avoir donné satisfaction. En plus de cela, vous êtes nouvelles, je vous avez donné ma confiance, et bien non ! Je vois que vous ne savez pas saisir les bonnes occasions lorsqu'elles se présentent à vous !

La pauvre jeune femme en était toute bouleversée et ne savait pas quoi dire.

- Je désire voir monsieur de le directeur.

- Il .... il .... il n'est .... il n'est pas là monsieur.

La pauvre, on avait presque l'impression qu'elle allait pleurer. Franchement, je n'aurai pas aimé être à sa place à ce moment là.

- Evidemment, les gens ne sont jamais là lorsque nous avons besoin d'eux ... non mais, c'est inadmissible. Je me demande bien pourquoi vous travailler ici, vous ne méritez vraiment pas cette place. alors, je vous préviens, vous m'en faites un autre, mais cette fois-ci avec les bonnes mesures. Et je le veux sur l'heure ! J'espère que vous m'avez bien compris. Et je n'ai surtout pas intérêt à revoir une catastrophe pareil !

Vraiment, il était très en colère, un vrai volcan en éruption, et pour l'éteindre, ben je ne sais pas ce qu'il lui faudra.